Saluuuuuuuuuuuuut !
Déjà il me semble que c'est un de tes plus long chapitres non ?
Déjà bravo je crois que je vais me répétée par rapport aux dernières fois mais le suspense est très bien tenu ! Franchement comment c'est possible que en fait le village n'est pas brûlé ?! J'ai hâte de lie la suite pour le savoir! Et que c'est-il passé pour que Anna s'endorme comme ca ?! Matière à réflexion pour la prochaine fois !
A la prochaine !
J4u5 a écrit : ↑mer. 16 juin, 2021 5:41 pm
Wouah
Ce chapitre est vraiment génial ! Enfin, enfin ils arrivent à Saunae !!!!!!!!!!!
Un sourire de déterrée n'a pas quitter mon visage pendant que je lisais ton récit et franchement Layla (merde j'aillais t'appeler Anna ) tu écris super bien ! J'adore ! Tu décris bien toutes les scènes et j'ai tellement l'impression d'être là, dans ce monde perdu, à sentir les marchands en effervescence et les effluves de parfum dans l'air... J'adooore !
Et la fin sérieux ! En même temps elle m'a beaucoup faite rire et en même temps j'étais vraiment trop pressé de voir comment aller réagir Hélios ! Et en plus c moi ou ce chapitre était plus long que d'habitude ? Si ce n'est pas mon cerveau qui le joue des tours, ça ne me dérange en aucun cas que tu mettes des chapitres un peu plus long pour faire durer le plaisir si tu vois ce que je veux dire
Enfin bon, bravo Layla !
haha merci beaucoup !! c justement mon but de te plonger dans ce monde imaginaire, aux cotés d'Anna et de Zia ^^ je suis heureuse de savoir que sa a marché !! oui !! j'ai remarqué qu'il était plus long seulement quand je l'ai posté mais c quand mm pas mal qu'il soit plus nourri en détail
Et une 6ème personne qui lit ta superbe histoire !
Tu écrit vraiment bien !
Fait juste attention à éviter de faire durer les choses afin d'éviter que l'on ne s'ennuie !
lisaLord a écrit : ↑mar. 22 juin, 2021 4:50 pm
Et une 6ème personne qui lit ta superbe histoire !
Tu écrit vraiment bien !
Fait juste attention à éviter de faire durer les choses afin d'éviter que l'on ne s'ennuie !
- Bon, ma petite Anna, je me dois de te prévenir, c'est la troisième fois que je te réveille et ça commence légèrement à me taper sur les nerfs.
Je papillonne des paupières.
- Quoi ?
J'ai l'impression d'avoir un poids sur la poitrine, et j'ai les membres ankylosés. Je grimace en levant le bras.
- Pourquoi est-ce si énervant de réveiller les gens, Zia ?
Elle fait semblant de réfléchir.
- Mmmmh...et bien tu les vois dormir tranquillement alors que toi tu essais désespérément d'empêcher un de tes amis de faire une crise cardiaque; avant de s'endormir, ces mêmes personnes ont fait fondre une épée en galir, un métal rare et réputé indestructible, puis un palomino leur a chanté une berceuse, et pour finir, quand ces personne se réveillent, elles ne se souviennent plus de rien.
Je la regarde, horrifiée.
- Zia s'il te plaît, ne me dis pas que tu parle de moi là ?!
Elle soupire, puis me lance un regard mi-résigné, mi-épuisée, et je me sens affreusement mal. Je bredouille faiblement, la voix rauque.
- Oh là là, Zia...Je suis vraiment désolée.
Elle me considère avec surprise, puis me sourit en disant.
- Ne t'inquiète pas Anna. Ce n'est pas véritablement ta faute après tout. Mais il faudrait te remettre sur pieds vite fait, parce que j'ai très envie de rencontrer le conseil. Il me faut des explications, me dit-elle.
Je me relève en flageolant, et à peine debout, une atroce migraine me fait souffrir et je retombe sur le sol comme un faon qui apprendrais à marcher.
Zia me regarde, songeuse.
- Bon. Ça va s’avérer plus difficile que prévu, dit-elle en lorgnant Hélios, qui est toujours livide.
Il bafouille.
- Oh mon dieu...Par nox la terrible...c'est une des trois oubliés...!
Zia lui jette un regard empli de pitié et de compassion. Elle me lance.
- Tu l'a vraiment choqué, tu sais. Il est secoué maintenant. Je crois qu'il vaut mieux le laisser ici le temps qu'il se reprenne, suggère-t-elle.
J’acquiesce.
- Oui, je pense que c'est préférable.
Je lève douloureusement les yeux et j'esquisse un sourire pitoyable en direction de Zia.
- Euh...comment tu veux que je fasse pour me lever ?
Elle me sourit en retour, sarcastique.
- Je suis sûre qu'on finira par trouver.
- Ouais. Permet-moi d'en douter, dis-je, septique.
- Bon.
Zia se relève et promène son regard dans la pièce. Elle saisis promptement la plus grande lance accroché au mur, la soupèse, songeuse. Puis elle me le tends. Je le regarde sans comprendre. Zia lève les yeux aux ciel, le sourire au lèvres.
- Tu n'a aucune notion de survie et d'aventure n'est-ce pas ? Me dit-elle, ironique.
- Par contre j'adore embêter les gens. Mais dis-moi, à quoi va me servir exactement, cette lance ?
- Ça va te servir de béquille, ma petite initiée.
Elle me le glisse sous le bras, et je comprends enfin. Je me met doucement debout en m'appuyant sur la béquille de fortune. Elle marche bien. Je fais quelque pas avec, en passant devant Hélios qui murmure toujours.
- Oh par nox la terrible, oh, oh...
Je l'ignore en culpabilisant un peu. Il me fait vraiment pitié quand même.
Un couinement d'indignation sort de mon dos. Surprise, je me dévisse le cou pour apercevoir les yeux brillants de larmes de tristesse et de colère du palomino. Sa colère...vit en moi. Je la comprend. Je la ressens. Et par dessus tout, je suis submergée par ma tristesse, non sa tristesse et son sentiment de trahison.
Mon cœur est déchiré en mille morceau.
J'ai l'impression que des tessons de verres le transpercent de toute part.
Il m'en veut terriblement. Un trou dans la poitrine, je saisis délicatement le palomino pour frotter mon nez au sien.
- Pardon. Pardon de t'avoir oublié.
A travers le lien qui nous unis, il m'envoie une délicate couleur crème, sa couleur de prédilection. Comme pour me dire que mes excuses sont acceptées.
Je tourne les yeux vers Zia, et je voix qu'elle est blanche comme un linge. Inquiète, je l'interroge.
- Quoi ? Zia, qu'est-ce qu'il y a ?
Elle murmure.
- A...Anna...ton cœur...il...il brille...
Je baisse la tête sur ma poitrine, et ce que je découvre me terrifie.
Mon cœur brille.
A travers mon tee-shirts, ou du moins ce qu'il en reste, je vois mon cœur scintille doucement. La couleur bleu qu'il dégage est semblable en tout point à celle de mes courant électrique. Il bat. D'un rythme doux. Léger. Je l'entends. Plus que d'habitude en tout cas. Vu la tête de Zia, elle l'entends aussi. Cela ne me rassure pas vraiment. Mais le palomino me regarde comme si tout était normal, alors je lui fais confiance. Il est bien plus sage que moi.
C'est peut-être un bébé hérisson, mais mon instinct me souffle qu'il est plus intelligent que la totalité des habitants de cette ville.
Je me rend compte que le palomino aspire l'énergie bleu depuis tout à l'heure.
Mon cœur cesse de briller subitement. Je regarde le palomino avec reconnaissance et je le replace sur mon dos.
Zia secoue la tête, incrédule.
- Je me demande pourquoi ça m'étonne encore.
Je me sens légère. Contrairement à Zia, cette situation ne me paraît pas étrange.
En réalité, j'ai dépassé ce stade depuis longtemps, j'en ai bien peur.
Je déclare d'un ton décidé.
- Et bien, Zia, ne t'étonne plus jamais à l'avenir, parce que j'ai comme l'impression qu'il va s'en passer des choses intéressante.
Elle acquiesce, puis me dit d'un air sombre.
- Ça fait bien longtemps que notre monde a cessé d'être normal.
Je lorgne Hélios, qui paraît toujours en transe, puis Zia, qui secoue la tête d'un air affligé en me regardant de haut en bas.
Je la dévisage à mon tour.
- Quoi ?
- Et bien, le but, à la base c'est de passer inaperçue, m'explique-t-elle. Alors que là...
Je baisse les yeux sur ma tenue.
- Oh.
- Oui, hein ? Il faut qu'on fasse quelque chose pour tes vêtements. Parce que là, c'est non seulement la bouffe qu'ils vont te donner de force, mais aussi les vêtements. Et je peut te dire qu'on ne sortira pas de la foule tant que tu n'auras pas fait le tour des boutiques vestimentaires de Saunae. En gros, il faut que tu te changes.
Elle parait songeuse.
- Oui mais comment sortir de là sans se faire repérer...? Ah, je sais.
Elle me tends une grande cape vert émeraude accroché à un porte-manteau dans l'entrée de la boutique.
- Enfile ça. C'est à Dana mais je suis sûre qu'elle ne t'en voudra pas. Et puis de toute façon, on t'en achèteras une neuve.
Je me drape dans la cape et je demande à Zia.
- OK, mais comment on fera pour payer ? Je n'ai pas d'argent sur moi et...
- Mais avec mon compte en banque bien sûr ! Me coupe-t-elle.
- Attends. vous avez des comptes en banques mais vous ne connaissez pas Dark Vador ?
Elle me répond avec indifférence.
- Je ne sais pas qui est cette personne qui porte un nom extrêmement bizarre, mais je suis quasiment sûre qu'il n'a pas une aussi belle épée.
Sur ce, elle me tends la plus divine épée que je n'ai jamais vu.
La lame est si astiqué que j'aperçois mon reflet à travers. Le pommeau est lisse et brillant, et un saphir énorme est incrusté sur le manche.
La garde paraît tapissé d'étoiles.
Quand je regarde de plus près, je découvre que ce sont de minuscule pierre précieuses d'un bleu nuit magnifique.
Je lève des yeux exorbités vers Zia.
- Tu me la prête...?
- Je te la donne, me dit-elle en souriant. Avant la guerre qui opposent les nérifléirs et les tanéors, Hélios en recevait chaque jour d'Aronix, la capitale. Ils en faisaient faire beaucoup là-bas. La création d'une épée comme celle-ci est néanmoins très complexe. Mais je te la raconterais quand on aura plus de temps, dit-elle en me tirant par le bras vers la porte.
J’ai à peine le temps de m'emmitoufler dans la cape verte de Dana, de glisser la merveilleuse épée dans un des nombreux trou de mon jean usé en jetant un dernier regard à Hélios, qui tente de reprendre sa respiration, que Zia me pousse dehors.
La rue s'est un peu vidé, les habitants sûrement en route vers la place, où se déroulait un banquet, à en croire les pancartes éparpillés un peu partout dans la ville.
Zia m’entraîne vers une petite boutique basique et discrète, justement le but recherché.
Une petite dame dodu couverte de colliers de perles est en train de fermer la porte du magasin quand Zia l'intercepte.
- Bonjour madame, nous aimerions acheter des vêtements sil vous plaît.
Elle nous jauge du regard, moi et ma cape verte qui me couvre jusqu'au pied, Zia, toute de noir vêtu avec sa mèche rose et son petit diamant sur la narine. Finalement, elle nous invite à entrer. Je passe la porte, Zia sur mes talons. La petite dame replète s'est affairée devant un présentoir à chemise. Quand elle voit que nous sommes rentrées, elle s'empresse de nous demander d'une voix chaleureuse.
- Que vous faut-il, mesdemoiselles ?
J'ouvre la bouche, mais Zia me coupe dans mon élan.
- Une paires de bottes en cuir, une cape noire avec une capuche, une chemise grise et un tee-shirt manche longue noir, un pantalon en toile de Mélone, et une besace neuve.
Ah. Je ferme la bouche. Moi qui allait demander un sweat, un jean et des baskets, je crois que j'ai mieux fait de la fermer.
La petite dame nous sourit puis elle se rends dans son arrière boutique.
Une fois qu'elle est hors de vue, je glisse à Zia.
- Je crois que tu m'as sauvé la mise, lui dis-je en chuchotant.
Un sourire furtif éclaire son visage.
- En effet. Je suis quasi-sûre que tu allais citer des trucs d'humains, et là, on aurait dû sortir une histoire délirante à la vendeuse pour qu'elle ne se doute de rien.
Je réprime un rire en imaginant la petite dame hurler en nous traînant dehors.
Elle revient de l'arrière-boutique, les bras chargés de vêtements de toute sortes. Elle nous sourit puis d'un geste, nous invite à la suivre.
La vendeuse, jette pêle-mêle les habits sur un table en acajou. Elle soulève une chemise grise et nous dit.
- Alors...une chemise en coton grise, là...(elle attrape un tee-shirt manche longue noir, orné d'une rose rouge sang.) En tee-shirt manche longue noir, je n'ai plus que ce modèle, mais il reste confortable et solide.( elle se penche et récupère un paire de bottes noir en cuir souple. Elles ont l'air assez pratique pour courir, donc elles me seront utiles.) Ce modèle vous conviendra sûrement, ce sont les meilleurs que j'ai. Et cette cape est de très bonne qualité également. ( Elle soulève une cape noire comme la nuit, plus encore que les bottes). Et ce pantalon en toile de Mélone est plutôt élégant... ( Et là, devant mes yeux ébahis, elle soulève un jean ! Oui, un jean ! Moi qui pensait que je n'en trouverais jamais ici, dans la monde des tanéors !C'est donc ça, la fameuse toile de Mélone.) Voilà, dit la vendeuse. Cela vous fera un total de cent-dix béliones, s'il vous plaît.
Zia sort une carte verte de son...-jean maintenant que j'y regarde de plus près !- puis la tends à la vendeuse, qui la glisse dans un espèce de boîte en fer sur le comptoir.
La vendeuse lui tends un grand sac mais je demande.
- Y aurait-il moyen de les porter directement ?
Elle me sourit.
- Bien sûr, dit-elle en me désignant une cabine d'essayage au fond du magasin.
J'attrape les vêtements et je m'élance vers la cabine d'essayage.
Une fois à l’intérieur, je fais passer l'arc et le carquois au-dessus de ma tête, je soulève délicatement le baluchon ou dort paisiblement le petit palomino, sa fourrure soyeuse d'un violet clair. Puis je détache l'épée magnifique offerte par Zia, je retire mon jean en lambeaux et mon crop top gris foncé par la saleté, qui était autrefois un tee-shirt blanc. Même mes sous-vêtements blanc sont devenus noirs.
Je soupire, dépitée, puis j'enfile le jean et le tee-shirt noir décoré d'une rose.Puis je met les bottes en cuir, qui me vont parfaitement. Je souris intérieurement. Les vendeurs tanéors ont apparemment un don pour deviner les pointures. Sur le tee-shirt noir, je passe l'arc en bandoulière, place le baluchon et son précieux contenu sur ma nuque, puis je fais un petit trou pour pouvoir faire passer l'épée dans le jean.
Tout en enfilant la cape, je me demande qui fait partie de ce mystérieux conseil. Peut-être des tanéors au pouvoir plutôt rare ? Ou ceux qui ont un don inné pour gouverner ? Y a-t-il un conseil pour chaque ville ? J'abandonne mes questions et je ramasse mes anciens habits en sortant.
Zia me regarde fièrement.
- T'as la classe ! S'écrie-t-elle. Bon, viens on est un peu pressé. Merci, et au revoir ! Dit-elle à l'attention de la vendeuse.
- Attendez ! S’exclame celle-ci. Vous oubliez votre besace, dit-elle en nous la tendant.
Zia s'en saisit précipitamment, fourre ma chemise grise dedans, puis la balance sur son épaule.
- Dépêche-toi, Anna! vocifère-elle. On est pressés !
Je la suis en courant dans le dédale de rues. J'accélère l'allure pour arriver à la hauteur de Zia, et je lui hurle pour couvrir le bruit de nos bottes qui claquent à l'unisson sur les pavés beiges.
- Mais tu sais où on va au moins ?!
- Bien sûr que non ! Me répond-t-elle avec indifférence. (Enfin, quand il est possible d'avoir l'air indifférent tout en dévalant une rue de pavés en pente.)
Je manque de trébucher mais je continue de courir.
- Quoi ?! Tu ne sais pas ?!
Elle redouble de vitesse et je fais de même pour pouvoir entendre sa réponse.
- Réfléchis. Je suis venu très souvent ici, mais j'ignore totalement où se situe le conseil. Donc mon idée était qu'on s'oriente par rapport à la place principale de la ville.
- Ce n'est pas une mauvaise idée, avouais-je.
Elle me décoche un sourire suffisant.
- Évidemment que non ! Par contre, ils faut qu'on aille encore plus vite si on veut éviter le bain de foule. Une proposition ?
Tout en continuant de courir, je regarde autour de moi.
Sur les cotés, des épiciers, des marchands, des vendeurs de tout sortes s'affairent à ranger leurs produits pendant que les rues se vident rapidement.
Sur la gauche, un espèce de toboggan en fer descend en longeant les murs colorés. Je vois un homme jeter un cageots de fruits bleu de la taille d'une pêche la-dedans. Le cageots glisse rapidement, et quelques secondes plus tard, ils nous dépasse à toute vitesse.
Puis, tout en bas, je distingue une femme toute de vert vêtue le récupérer, et le balancer sans ménagement vers une petite charrette sans chevaux, sans âne, même sans moteur, qui avance doucement vers le centre-ville, pendant que je le fixe avec des yeux exorbités.
OK, OK. Je vais faire une espèce de boîte mentale où je rangerais tout ce que je ne comprends pas, et que je rouvrirai quand j'aurais assez de temps.
Puis, sans réfléchir, je saisis le bras de Zia, et je lui indique le toboggan de fer.
- Fais-moi confiance et monte !
- J'ai toujours voulu faire ça, me confie-t-elle avant de sauter derrière moi.
On glisse de plus en plus vite. Malgré mon nouveau jean, j'ai les cuisses en feu.
J'étouffe un grognement. Si je le déchire alors que je viens de l'acheter, j'aurais l'air drôlement conne.
Derrière moi, Zia rayonne.
- C'est trop cool !! hurle-t-elle pour couvrir le bruit du sifflement dans nos oreilles pendant que le palomino pousse un cri de terreur qui aurait fait pleurer des pierres.
Pour ma part, je ne hurle pas vraiment de joie. En fait, j'ai les cuisse tellement brûlante que j'ai la triste impression qu'on pourrait en faire de la viande à kebab.
- C'est chaud !! m'écriai-je.
Zia me gratifie d'un sourire joyeux.
- Ton idée est génial.
-Parle pour toi, je grommelle.
Quand je me retourne vers la fin du toboggan improvisé, je vois que la femme de tout à l'heure nous fais de grand signe de la main. Je questionne Zia.
- Mais qu'est ce qu'elle nous veut...?
Zia me regarde d'un air effaré. Puis elle reporte ses yeux sur la petite femme, et je vois son inquiétude se muer en peur incontrôlable.
Je regarde dans cette direction et ce que je vois me terrifie.
Au bout du toboggan, une plaque en fer au bord qui paraissent extrêmement coupant empêche les cageots de s'écraser par terre et je déduis que les marchands les récupèrent une fois qu'ils se sont arrêtés.
J'échange un regard épouvanté avec Zia.
- Comment on fait...?
- OK, OK, on va trouver une solution, dit fébrilement Zia. On ne va pas s'écraser sur les pavés de la ville, d'accord ?
Je regarde de tout les cotés mais je ne vois pas ce qui pourrait nous aider.
- On va devoir sauter, dis-je sous l'air consterné de Zia.
Je crois bon de préciser:
- Dans la foule.
Elle me contemple avec un air encore plus consterné.
- Mais Anna, tu sais qu'on est super haut, proteste-t-elle. Mais bon, vu qu'on a pas le choix, dit-elle d'un ton décidé, on va faire ça.
Une lueur espiègle brille maintenant dans son regard.
- On va bien s'amuser ! Me crie-t-elle par dessus le bruit du vent.
Pour ma part je ne suis pas persuadée que ça va être amusant. Mais c'est trop tard. La plaque de métal se rapproche à toute vitesse.
- Écarte les bras et fléchis les jambes, me conseille Zia.
Je suis son conseil et je me prépare à sauter.
- Saute à mon signal ,crie Zia. Attends...attends… maintenant !
Je regarde l’attroupement qui c'est formé autour de nous.
Ils nous regarde avec curiosité, et on peut aussi sentir une angoisse palpable au-dessus de la foule.
Je tente un sourire en direction de Zia, mais apparemment ça ne marche pas parce qu'elle me regarde en faisant un drôle de tête.
Je prends une grande inspiration. OK, c'est le moment. Je fléchis les jambes en espérant que mon pantalon neuf ne s’abîmera pas, dans la mesure où c'est le seul que je possède.
La plaque en métal se rapproche. Je me tourne vers la foule, me relève lentement, en glissant toujours à une vitesse effroyable. Zia fait de même, je commence à m'élancer et...
- Allez sauter !! dépêchez-vous !! nous crie une voix grave.
Je tourne la tête dans cette direction, stupéfaite, et je vois un grand jeune homme blond bousculer la foule et courir dans notre direction.
Zia est sidérée et elle ne quitte pas des yeux le nouveau venu.
Finalement, elle murmure au prix d'un effort qui paraît considérable.
- Tu est vivant...
Ses yeux se remplissent de larmes.
-...Alex.
Endive a écrit : ↑mer. 23 juin, 2021 5:09 pm
wouah ! je viens de lire ton histoire, elle est trop bien ! franchement, moi aussi j'en écrit des livres, mais les miens ils sont nuls !
Wouah... Eh bah, eh bah... Tu es vraiment impressionnante défois Layla... Faire un chapitre aussi bien construit et haletant, fallait faire fort quand même ! Le pire c que j'exagère même pas XD. T'as aussi décidé que je sois venere contre toi ou pas ? Parce que à un moment, faut que t'arrêtes de nous torturer avec des fins de chapitre comme ça.
Et ton écriture eh bah... On dirait... Eh bah je sais pas moi : le retour du printemps ? Une brise fraîche dans un chaud mois d'été ? De la chaleur quand il fait froid ? Des fleurs écloses dans un champ de ruine ? Une écriture superbe qui décrit tout parfaitement ? Je sais pas moi... Bon bah en tt cas, j'adore ton écriture XD ^^
Eh bah le déroulement de l'histoire T_T , comment tu as toutes ces idées ? Parce que tout est concret et un peu délirant sans être incompréhensible. Bravo Layla <3
Saluuuut !
Ca va ? Oh. Mon. Dieu. Comment tu peux nous faire ca ! cette fin de chapitre ! Mon dieu, mon dieu, mon dieu, mon dieu ! je ne sais même pas quoi dire tellement c’est genial ! Tu écris super bien Layla ! et c’est quoi cette histoire de cœur qui brille ?! Ca m’intriguent tout ca ! Mais ou tu vas piocher ces idées ?! Parce que là!…..
je crois que c’est tout meme si ce comm n’est pas du tout constructif… en tout cas j’ai trop hate de lire la suite ! a plus !
HermioneSerdaigle a écrit : ↑ven. 25 juin, 2021 10:16 pm
Saluuuut !
Ca va ? Oh. Mon. Dieu. Comment tu peux nous faire ca ! cette fin de chapitre ! Mon dieu, mon dieu, mon dieu, mon dieu ! je ne sais même pas quoi dire tellement c’est genial ! Tu écris super bien Layla ! et c’est quoi cette histoire de cœur qui brille ?! Ca m’intriguent tout ca ! Mais ou tu vas piocher ces idées ?! Parce que là!…..
je crois que c’est tout meme si ce comm n’est pas du tout constructif… en tout cas j’ai trop hate de lire la suite ! a plus !
oui ça va !! oh là là merci beaucoup ! ça me touche énormément, j'ai vraiment bossé dur sur ce chapitre...et mes effort sont récompensés !! et oui ! je suis le maître du suspens a plus !!
J4u5 a écrit : ↑jeu. 24 juin, 2021 6:21 pm
Wouah... Eh bah, eh bah... Tu es vraiment impressionnante défois Layla... Faire un chapitre aussi bien construit et haletant, fallait faire fort quand même ! Le pire c que j'exagère même pas XD. T'as aussi décidé que je sois venere contre toi ou pas ? Parce que à un moment, faut que t'arrêtes de nous torturer avec des fins de chapitre comme ça.
Et ton écriture eh bah... On dirait... Eh bah je sais pas moi : le retour du printemps ? Une brise fraîche dans un chaud mois d'été ? De la chaleur quand il fait froid ? Des fleurs écloses dans un champ de ruine ? Une écriture superbe qui décrit tout parfaitement ? Je sais pas moi... Bon bah en tt cas, j'adore ton écriture XD ^^
Eh bah le déroulement de l'histoire T_T , comment tu as toutes ces idées ? Parce que tout est concret et un peu délirant sans être incompréhensible. Bravo Layla <3
merci bcp !! XD je suis comme ça, j'aime torturer les gens en leur écrivant des chapitre ou la fin est juste pas possible
XDXDXD tu m'a tuée avec tes comparaisons que je ne suis pas sûre de mériter à cent pour cent
parce que, franchement, le mérite revient aussi aux lecteurs qui m'ont encouragé ( comme tu as été la première à le faire^^) haha l'inspiration, Justine, l'inspiration !
merciii
J4u5 a écrit : ↑jeu. 24 juin, 2021 6:21 pm
Wouah... Eh bah, eh bah... Tu es vraiment impressionnante défois Layla... Faire un chapitre aussi bien construit et haletant, fallait faire fort quand même ! Le pire c que j'exagère même pas XD. T'as aussi décidé que je sois venere contre toi ou pas ? Parce que à un moment, faut que t'arrêtes de nous torturer avec des fins de chapitre comme ça.
Et ton écriture eh bah... On dirait... Eh bah je sais pas moi : le retour du printemps ? Une brise fraîche dans un chaud mois d'été ? De la chaleur quand il fait froid ? Des fleurs écloses dans un champ de ruine ? Une écriture superbe qui décrit tout parfaitement ? Je sais pas moi... Bon bah en tt cas, j'adore ton écriture XD ^^
Eh bah le déroulement de l'histoire T_T , comment tu as toutes ces idées ? Parce que tout est concret et un peu délirant sans être incompréhensible. Bravo Layla <3
merci bcp !! XD je suis comme ça, j'aime torturer les gens en leur écrivant des chapitre ou la fin est juste pas possible
XDXDXD tu m'a tuée avec tes comparaisons que je ne suis pas sûre de mériter à cent pour cent
parce que, franchement, le mérite revient aussi aux lecteurs qui m'ont encouragé ( comme tu as été la première à le faire^^) haha l'inspiration, Justine, l'inspiration !
merciii
XD, De rien, de rien !
Oooh ouais, ça doit être un effet de style des écrivains
Je sais, je sais... Je suis la reine des comparaisons XD, ! ... Si tu les mérites je te dis. Si c moi qui le dit c que c vrai quand même ... Eh bah non là franchement je te retourne la poire, la flèche ou tout ce que tu veux, peut être que nous, ô fières admirateurs (XD) t'ont encouragé mais c toi et toi seule qui a écris les chapitres, qui a fait vivre ces personnages, qui a créer une ambiance plus que réelle, qui nous a impressionné avec ton écriture... Donc ouais on a 5 % du mérite ( ) mais toi tu en as 95 % ! Et de ce que j'ai écouté en cours de math (nan sérieux, depuis quand je suis attentive en maths... ) 95 est supérieur à 5 ! (Je sais j'ai un cerveau incroyable !! )
Donc le mérite te revient entièrement ma chère Layla !!
Ah et merci je prends note
J4u5 a écrit : ↑jeu. 24 juin, 2021 6:21 pm
Wouah... Eh bah, eh bah... Tu es vraiment impressionnante défois Layla... Faire un chapitre aussi bien construit et haletant, fallait faire fort quand même ! Le pire c que j'exagère même pas XD. T'as aussi décidé que je sois venere contre toi ou pas ? Parce que à un moment, faut que t'arrêtes de nous torturer avec des fins de chapitre comme ça.
Et ton écriture eh bah... On dirait... Eh bah je sais pas moi : le retour du printemps ? Une brise fraîche dans un chaud mois d'été ? De la chaleur quand il fait froid ? Des fleurs écloses dans un champ de ruine ? Une écriture superbe qui décrit tout parfaitement ? Je sais pas moi... Bon bah en tt cas, j'adore ton écriture XD ^^
Eh bah le déroulement de l'histoire T_T , comment tu as toutes ces idées ? Parce que tout est concret et un peu délirant sans être incompréhensible. Bravo Layla <3
merci bcp !! XD je suis comme ça, j'aime torturer les gens en leur écrivant des chapitre ou la fin est juste pas possible
XDXDXD tu m'a tuée avec tes comparaisons que je ne suis pas sûre de mériter à cent pour cent
parce que, franchement, le mérite revient aussi aux lecteurs qui m'ont encouragé ( comme tu as été la première à le faire^^) haha l'inspiration, Justine, l'inspiration !
merciii
XD, De rien, de rien !
Oooh ouais, ça doit être un effet de style des écrivains
Je sais, je sais... Je suis la reine des comparaisons XD, ! ... Si tu les mérites je te dis. Si c moi qui le dit c que c vrai quand même ... Eh bah non là franchement je te retourne la poire, la flèche ou tout ce que tu veux, peut être que nous, ô fières admirateurs (XD) t'ont encouragé mais c toi et toi seule qui a écris les chapitres, qui a fait vivre ces personnages, qui a créer une ambiance plus que réelle, qui nous a impressionné avec ton écriture... Donc ouais on a 5 % du mérite ( ) mais toi tu en as 95 % ! Et de ce que j'ai écouté en cours de math (nan sérieux, depuis quand je suis attentive en maths... ) 95 est supérieur à 5 ! (Je sais j'ai un cerveau incroyable !! )
Donc le mérite te revient entièrement ma chère Layla !!
Ah et merci je prends note
XD sûrement
haha on est pareil ! en fait je dessine pendant les cours de maths, je copie pas les leçons, MAIS je me débrouille pour les éval
ouah c fou !! t'es tellement douée ! comment je te le demande, as-tu fait pour savoir que 95 était supérieur à 5 ??!!!
salut !!
me revoilà avec un nouveau chapitre !!
bonne lecture^^
Chapitre 16
Je les fixe tour à tour sans comprendre, puis ça me reviens.
Alex est l'ami que Zia a toujours voulu sauver des griffes des nérifléirs, mais qu'elle croyait parti à jamais.
Je détaille Alex des yeux. Il est plutôt mignon, avec ses cheveux blond en bataille, sa mâchoire carré et ses yeux bleu perçant.
Je finis par me rendre compte que nous sommes toujours ne train de glisser vers la plaque en fer. Alex aussi l'a remarqué. Il crie à Zia.
- Saute !!
Bon. Je vais faire comme si il me l'avait dit aussi.
J'attrape le bras de Zia le plus fermement possible, puis je saute vers Alex.
Manque de bol, la foule s'écarte pour ne pas qu'on lui arrive dessus, nous laissant le champ libre pour s'écraser sur les pavés de la placette. Je ferme les yeux, me préparant à piquer du nez, mais une main me rattrape juste avant que je touche le sol.
J'ouvre les yeux, et je vérifie que Zia va bien.
Elle a l'air un peu sonnée, mais sinon, elle est en bon état. Alex nous a rattrapé à temps.
Il scrute Zia, guettant le moindre signe de douleur.
Il l'a couve d'un regard inquiet pendant qu'elle recouvre ses esprits
- Zia, comment as-tu...
Il n'a pas le temps de finir sa phrase qu'elle se jette à son cou.
Il titube en arrière, surpris. Puis finalement, il se met rire aux éclats.
Zia lance à Alex d'une voix ravie.
- Alex, je te présente Anna, mon amie, un tanéor qu'on a croisé vers les grottes de Sentilade. Heu...tu ne va sans doute pas me croire, mais Anna est une des trois oubliés, dit-elle sous le regard septique d'Alex.
Avant que je puisse ouvrir la bouche, elle lève une main dans ma direction et me dit d'une voix ferme.
- Non. Pas de démonstration.
Je lui offre un petit sourire d’excuse.
Sur ce point elle a raison.
Il ne vaut mieux pas que je déchaîne mes pouvoirs dans une foule qui ne nous lâche pas des yeux.
Apparemment, la descente façon cageots n'est pas autorisé ici.
Alex semble avoir remarqué que la foule nous épie, parce qu'il nous lance.
- Venez, on va manger une tartiflore chez Gustav, se sera plus tranquille.
Zia acquiesce, puis Alex nous attrape toutes deux par la main et nous fait courir à toute allure dans le dédale de petites rues.
Les gens s'écartent de notre passage de peur d'être écrasés, et ils vont tous dans la même direction.
Finalement on s'arrête devant une auberge accueillante dont les effluves de nourritures me chatouillent délicieusement les narines. Mon ventre gargouille distinctement et Zia me fait une moue contrit. Puis elle pousse le battant et déclare d'une voix claire.
- Bonjour Gustav, tu peux nous trouver une table pour trois ?
Gustav, le barman que j'ai croisé à l'entrée de la ville, passe la tête par une porte derrière le comptoir.
Un sourire chaleureux éclaire son visage.
- Zia ! Et Alex ! Et...ton nom mademoiselle ?
- Anna.
Il m'adresse un sourire joyeux.
- Anna, bien sûr ! Asseyez vous, asseyez vous !
Il nous désigne une petite table dans le fond du restaurant, assez discrète.
Alex tire une chaise pour Zia puis s’assoit à son tour. Je prend une chaise à coté d'elle et je pose une question qui me taraude depuis un petit moment.
- Quelqu'un peut me dire ce que c'est une tartiflore ?
Alex me regarde avec des yeux rond tandis que Zia soupire, lasse.
- C'est comme une quiche pour les humains je crois. Une pâte sablé, et puis des pétales de myliques très épais qui sont un peu filandreux. Le tout recouvert de poudre de jili...,dit-elle, le regard rêveur.
Alex la secoue par l'épaule.
- Zia, le dernière fois que je t'ai vu, c'était il y a au moins 3 mois. Qu'est ce qui c'est passé de ton côté ?
Zia se fige. Je vois son visage prendre dix ans en une seconde. Un frisson d'horreur la parcoure.
Elle fixe le sol un long moment, perdue dans ses pensées, puis elle relève la tête et nous dit d'une voix brisée.
- Je...j'étais à Aronix quand la ville s'est faite attaquer. Tout...tout était si horrible, murmure-t-elle, les yeux vitreux. J'ai essayé d'oublier, mais...Je...j'ai vu des gens se faire massacrer ! Dit-elle en se levant brusquement et en montant le ton.
Plusieurs personnes lui jettent des coup d’œil choqués.
Alex la tire par le bras et la force à se rasseoir. J'attrape sa main et je l'a serre aussi fort que je le peux. Elle m'adresse un sourire, mes ses yeux reste dans le vague.
Elle reprend, et je dois me pencher vers elle pour comprendre ce qu'elle dit.
- Je me suis enfuie de la ville par un souterrain. Je n'étais qu'une enfant, je jouais dans la cave à vin de mon père, et en poussant un vieux tonneau, j'ai découvert un trou dans le mur. J'ai décidé que se serait mon secret. Ma cachette.
Chaque jour, je poussais le tonneau pour voir l'état de mon tunnel, et chaque jour, je le replaçais soigneusement au même endroit pour que mon père ne se doute de rien. Mais je n'entrais jamais. Je craignais de me perdre.
J'y revenait souvent, dit Zia en se parlant à elle même. A mes seize ans, j'ai prit un couteau parce que j' avais peur de tomber sur n'importe qui, et je suis entrée dans le souterrain. Il est plutôt long, sur un ou deux kilomètres je pense.
J'ai débouchée dans une clairière un peu à l'écart de la ville. Quand les..., dit Zia, le visage défigurés par la tristesse et la haine. Quand les nérifléirs ont forcé les portes, je me suis précipitée chez les gens que je connaissais pour les prévenir et leur dire de venir avec moi par le souterrain, mais ils ne m'ont pas crue. Alors ils ont fait la plus grande erreur de leur vie : ils ont tenté de s'échapper par les portes principales de la ville. Mais Ren et son armée les attendaient devant la ville. J'étais déchirée.
Personne ne m'a crue. Mon père a fini par me retrouver, et il a tenté de me traîner vers les portes. J'ai essayé de lui faire entendre raison, mais il était persuadé que j'avais perdue la boule. Alors je me suis enfuie. Il ne l'a pas remarqué, il croyait que je courais derrière lui. Je suis retournée chez nous et j'ai couru dans le souterrain. Une fois dans la clairière, j'ai marché jusqu'au village de Castieu, qui était à quinze kilomètres de là. Puis j'ai appris qu'une troupe de soldats se préparait à aller vers la montagne Crossley. Je n'avait plus aucun but, sur le moment. Alors je suis partie avec eux. Ce que je ne regrette pas, d'ailleurs. Nous avons arpenté la campagne, de ville en village, sans jamais s'arrêter plus de deux jours. Nous escaladions la colline aux dertides et nous avions fait escale dans les grotte de Sentiades quand Anna nous est tombé dessus, conclut-elle avec un sourire amer.
Je suis médusée.
Tout ce que Zia a dû affronté...les souffrances qu'elle a dû endurer... Alex a la même tête que moi. Son expression est peiné, douloureuse.
Zia, elle, nous regarde avec calme. En soutenant mon regard, elle dit d'une voix triste.
- Tu sais Anna, il y a des gens qui ont encore plus souffert que moi. Mais je vis avec la culpabilité de ne pas les avoir sauvés. Ils...ils...ils se sont fait bouffer comme des animaux !
Elle pousse un sanglot étouffé. Quant à moi, je suis sérieusement ébranlée.
Je jette un coup d’œil autour de moi. Les gens bavardent gaiement, malgré leurs cernes et leurs mines épuisées.
J'interroge Zia.
- Et quel âge il a, ce Ren ? Un membre de la famille royale c'est ça ?
Zia serre les dents si fort que je peux les entendre crisser.
- Ouais, ce salaud est l'héritier du trône. Il doit avoir vingt ans, quelque chose dans le genre.
Tient, moi qui imaginais un vieillard sénile, j'étais très loin de la vérité. J'ai une grimace de dégoût. Ce type m’écœure au plus haut point. Il tue des gens de sang froid, sans aucune émotion. Je me prend soudain à regretter la terre, c'est planète ou il ne se passe jamais rien, comparé au monde des tanéors.
Nous restons un long moment perdue dans nos pensée respectives.
Puis un jeune serveur apporte trois petites assiette qui contiennent chacune une tourte.
Le palomino attends que le serveur soit partit pour pousser un glapissement de joie.
A grand renfort de petit cri heureux, il m'enjoins à goûter le plat, tout à fait normal en apparence.
Je me découpe soigneusement un part et j'en coupe une aussi pour le palomino qui s'installe entre mes bras pour grignoter minutieusement son petit quartier. Je baisse les yeux sur mon assiette et je pique ma fourchette dans l'étrange tourte sous le regard choqué d’Alex, sans doute étonné de voir un palomino manger une tartiflore perché sur mon épaule.
Je la porte prudemment à mes lèvres. La pâte sablé est indubitablement réussi.
L'intérieur regorge de gros fruit rose fuchsias dont la pulpe est rempli de jus, et je me souviens que Zia a parlé de pétales épaisses. La dernière couche avant la pâte est une poudre bleu, qui pétille sur la langue. Elle donne un léger goût salé à la tarte, doux-amer. Après la première bouchée, je mord dans la tourte à pleine dents. Je jette un coup d’œil discret à Zia, et je vois qu'elle a troqué son air triste contre une mine ravie et affamée.
Malgré tout, quelque chose dans son visage la trahi. Ses yeux recèlent une immense tristesse, comme si elle avait dû tout affronter. Trop occupée par mes propres problèmes, je n'ai pas su voir la douleur dans les prunelles noires de Zia.
Je m'en veux terriblement de ne pas l'avoir remarqué plus tôt. Je fini la part que j'ai dans les mains, et j'emballe l'autre dans une serviette en papier pour le palomino et moi.
Alex se lève et lance.
- Vous avez fini ? Je dois mener tout les soldats pour une réunion au conseil.
Zia se lève brusquement. Elle a fait disparaître en une seconde la lueur de peine qui brillait dans ses yeux.
- Enfin ! On va avoir des réponses Anna, se réjouit-elle.
Je m'extirpe de ma chaise à mon tour.
- Ouais. J'ai pas mal de questions à leur poser.
Zia m'adresse un sourire ironique.
- Tu m'étonnes ! Bon allez, c'est parti. Il doivent sûrement en savoir plus que moi sur les nérifléirs, et sutout, sur les trois oubliés.
On se dirige vers la sortir après avoir salué Gustav, qui est toujours au fourneau.
- Qu'est ce que les trois oubliés viennent faire là-dedans ? S'enquiert Alex une fois que nous somme dehors.
Zia se place devant lui d'un air exaspéré.
- Franchement Al, je sais pas comment te le dire plus clairement. Anna est une électrique. Une des trois oubliés.
Alex semble éberlué.
- Quoi ?! Mais qu'est ce que tu raconte, Zia ? De puis tout à l'heure tu me raconte que cette fille et une des trois oubliés !
- Cette fille a un pré...
- Et en plus, me coupe Alex, elle a l'air continuellement de découvrir des choses nouvelles alors que les tanéors mange de la tartiflore depuis tout petit !
- Mais je te dis que s'en est une !
- Arrête de dire n'importe quoi !
- T'es chiant Alex !
Plusieurs passants nous regardent avec colère. Ils nous en veulent sûrement de troubler la joie passagère qui règne dans la ville. Cette pensée m’attriste. Ils ne doivent pas souvent faire la fête ici.
J'essaie de calmer un peu mes amis. C'est presque si Zia et Alex en venaient aux mains. Ils veulent tout les deux avoir raison, c'est incroyable. Il n'y en a pas un qui lâche l'affaire.
- Bon hé, faut se cal...
- JE TE DIS QUE C'EST UNE ELCTRIQUE, ALORS C'EST UNE ÉLECTRIQUE !!!
Zia est vraiment énervée je crois. Non, en fait ce n'est pas qu'une impression.
Alex se passe la main dans les cheveux, en nous regardant tour à tour.
- Vous êtes complètement folle, toute les deux.
Zia s'avance vers lui en serrant les points. Il faut que je l'arrête avant qu'elle tabasse son meilleur ami.
- Retire tout de suite ce que tu viens de dire Alex. Tu ne le pense pas réellement.
- Oh que si, Zia.
- STOP !!
J'ai hurlé tellement fort que les gens devant l'auberge de Gustav changent de trottoir.
Je pointe Zia du doigt.
- Toi, arrête de crier.
Je me tourne vers Alex.
- Et toi, tu verras bien quand on ira voir le conseil.
Sur ce, je suis la foule vers ce qui me semble être la place centrale de Saunae.
J'ai l'impression de faire du baby-sitting. Le palomino a opté pour une couleur verte. Il a l'air de s'amuser lui. Le vert, c'est peut-être l’excitation.
Je déplie la serviette rangé dans la poche de ma cape et je donne un bout à mon petit protégé. Il l'a prend avec un plaisir évident.
- Hé Anna ! On a enterré la hache de guerre !
Je souris malgré moi.
Zia et Alex me rejoigne en courant, les mini-poignards de mon amie battants contre ses flancs. Alex a toujours le même air buté, mais il semble prêt à arrêter de se disputer avec Zia. Elle lui est bien trop précieuse. L’intéressée calque son pas sur le mien pour me dire d'une voix taquine.
- Tu ne sais même pas où est la place principale.
Je me déride et retrousse les coins de ma bouche en un sourire ironique.
- Il suffit de suivre le mouvement. Mais vu que les gens ont tendance à me fuir...
C'était vrai. Les passants qui m'avait aperçue devant l'auberge de Gustav accéléraient imperceptiblement le pas pour s'éloigner de moi. Je lève les yeux au ciel. Et encore. Ils ignorent sans doute qu'un palomino est blotti dans ma capuche et que j'ai la plus belle épée de la ville glissé dans mon jean.
La rue descend en une pente douce. Zia me regarde fixement, l'air concentré. Elle fronce les sourcils.
Gênée, je passe une main sur ma nuque.
- Quoi ?
- Je ne l'avais pas remarqué parce tu porte les cheveux devant le front, mais tu t'es ouvert l'arcade sourcilière. Il faut que tu te fasse recoudre.
Elle a raison. J'avais complètement oublié ma blessure au front. Zia sort une serviette grise en tissu de sa poche, et elle m'en fais un bandage de fortune. Je me la suis faite en tombant tête la première sur la plage près du lac. Quand le palomino nous a fait surgir à toute vitesse de l'eau après un saut impressionnant. Je tourne mon regard vers celui-ci et il me contemple avec innocence et amusement, comme si il avait compris à quoi je pensais.
Je lui chatouille le ventre. Il gazouille joyeusement.
J’éclate de rire à mon tour.
- Gros malin ! Dis-je tandis qu'il essaie de chasser mes doigts sans cesser de rire.
De grosse bulle roses et translucide s'échappent de sa bouche. Je redouble de vitesse pour lui chatouiller le ventre. C'est qu'il essaie de me déstabiliser mon petit palomino. Nous rions tellement fort que les passants nous dévisagent avec stupeur. Je me tourne vers Zia, le sourire au lèvres, et je vois qu'elle a une mine choquée et scandalisée. J'arrête immédiatement de rigoler et je range doucement le palomino dans ma nouvelle besace à coté de la part de tartiflore.
Il émet un couinement de protestation me je lui fait comprendre par le lien que nous partageons de ne pas la ramener. Je pense qu'il a compris parce qu'il reste muet.
Je tente de faire profil bas mais apparemment ça ne marche pas parce que les gens continue de me dévisager. Ils murmurent des mots incompréhensible. Quelqu'un lance dans la mêlée.
- Elle a un palomino dans son sac ! Attrapez-la !
La foule se resserre sur nous. Zia accélère imperceptiblement et je fais de même. Des mains timides m'effleurent, et je me dégage brutalement.
Je me tourne face à la foule et je crie sauvagement.
- Ne le touchez pas !
Alex me saisit le bras et je vois de la peur dans son regard. Je me raidis.
Pendant un instant, j'ai l'impression qu'il va m'arracher la sacoche des mains et s'enfuir avec. Mais finalement, il attrape le bras de Zia et nous désigne la route en pente.
- On court, dit-il comme si c'était nécessaire.
On s'élance sur la route, et bientôt, je m'aperçois que quelques personnes nous courent après. Non en fait, une grand partie des gens qui nous entouraient cavalent derrière nous. Je redouble de vitesse. Sans que je comprenne pourquoi, je pointe les main vers le sol sans cesser de courir. Je sens mon deuxième cœur battre à l'unisson du premier et mes bras picotent légèrement. Un crépitement retentit et je vois de long fils bleu sortir de mes doigts. Ce n'est pas douloureux, c'est même agréable. Je lance par dessus mon épaule.
- Accrochez-vous à moi !
Zia et Alex s'élancent vers moi et s'agrippent à mes bras.
- C'est quoi, le plan ? Hurle Zia par dessus le bruit des crépitements qui proviennent de ma main.
J'accélère encore.
- Je sais pas !!
Les fils électriques ont formé une plate forme en dessous de nos pieds. Je hisse Zia et Alex dessus, pendant qu'on prend de plus en plus de hauteur.
On s'arrête à deux mètres du sol de façon à ce que les gens ne puissent pas nous saisir les pieds.
Certains s'arrêtent, les yeux ronds. Je vois une femme entre deux âge stopper sur les pavés, les yeux fixés sur nous. Je vois ses lèvres bouger, mais je n'entends aucun son. Elle reste ainsi longtemps, sans qu'une parole ne s'échappe de sa bouche. Puis elle se met à crier. Les autres passants s'éloignent d'elle rapidement, complètement perdu par ce qui vient de se produire. La femme crie d'un hurlement continu, sans jamais s'arrêter. Je parviens à saisir une phrase dans le flot des ses cris.
- C'est...c'est...c'est une des trois oubliés !!
Oh non c'est pas vrai. Le silence est absolu. Seuls les crépitements de la plate forme que j'ai crée le trouble.
Je commence à fatiguer. Déverser autant d'énergie en restant sur place m'épuise. Je porte une main à ma tête, exténuée. Des points noirs dansent devant mes yeux. Les gens crient comme au ralentit. Zia s'approche de moi. Tiens, elle a un double...
J'entends sa voix, mais elle est comme étouffée.
- Anna ? Anna ! On est à trois mètres du sol, il ne faut pas que tu t’évanouisses! Tu m'entends !?
Je...il ne faut....pas que...je....m'évanouisse...
Soudain ma vision s'éclaire. Je ne m'étais même pas rendue compte que je m'étais effondrée. Je me relève facilement, avant de porter la main au bandage à mon front. Mes doigts sont teintés de rouge. L'arcade a dû se rouvrir sous l'effort que j'ai fourni pour maintenir la plate forme au dessus du sol. Un geignement qui provient de mon sac m'interpelle. Je l'ouvre fébrilement et je découvre un palomino tout tremblant et trempé de sueur. Il change de couleur à la vitesse de l'éclair mais reviens souvent sur une teinte de gris. Trop souvent à mon goût. Je n'ai pas oublié que le gris représente la mort chez les palominos. Je me rend compte que je reçois continuellement de nouvelles doses d'énergie. Alors je comprend. Il...m'alimente. Je lui jette un coup d’œil et je vois qu'il sue à grosse gouttes. Sa respiration est saccadé, et à mesure que je reprend de l'énergie, il s'affaiblit.
Je ne peux pas rester planter là pendant qu'il se consume à petits feux.
Je le saisis délicatement dans mes mains et j'approche sa tête de mon deuxième cœur. Je n'ai aucune certitude, mais je tente quand même le coup. Je ferme les yeux, le palomino toujours sur ma poitrine. Je ne peux pas lui livrer de l'énergie quand j'utilise mon pouvoir pour stabiliser une plate forme avec deux personne dessus. J'ouvre les yeux. Alex a l'air terrifié, stupéfait et surtout honteux. Honteux de ne pas m'avoir cru je suppose. Zia quant à elle, a le visage impassible mes ses yeux brillent d’excitation.
Sous les yeux ahuris des passants, je dirige la plate forme vers la rue qui descend en pente, en passant par dessus les toits en chaume. Les habitants de Saunae nous perdent peu à peu de vue. Je n'ai pas envie que d'autre villageois nous suivent à la trace en braillant : « C'est une électrique, c'est une électrique!»
On survole les toits à toute allure. Je me sens libre. Vu ses yeux, son museau et son pelage bleu éclatant taché de blanc, le palomino pense la même chose. Ses yeux expriment malgré tout une fatigue sans fin. Je redouble de vitesse. Il faut que nous nous posions quelque part avant qu'il succombe à la fatigue qui l'étreint depuis qu'il m'a transmit la plus grande partie de son énergie vital.
Zia pousse un cri de joie assez communicatif. Idem pour Alex, qui ose enfin un sourire béat.
J'aperçois enfin la place principale. Elle est noire de monde. Je me mord la lèvre avec angoisse. Comment je vais me poser dans ces conditions ?
- Regarde.
Comme si elle avait lu dans mes pensées, Zia me désigne une petite rue étroite qui longe la grande place. Un petit raccourcis permet de la rejoindre. Je pousse un soupir de soulagement. Au moins, on a un endroit où se poser. Je lance à la cantonade.
- Accrochez-vous, atterrissage imminent!
Alex crie pour couvrir le bruit incessant des crépitements.
- Il n'y a pas de barrière à ton truc, je te signale !
Je lui souris avec arrogance. Ce type m’insupporte au plus au point.
- C'était une façon de parler, espèce de mec stupide !
Le palomino appuie mes propos avec un grognement entendu.
Alex serre des dents et détourne la tête. Je vois les muscles de sa mâchoire jouer sous sa peau mais il ne réplique rien. J'échange un regard ravi avec le palomino, pendant que Zia nous jette un coup d’œil amusé. Elle me rejoint sur la plate forme et lance.
-Alors cheffe, on descend quand ?
Je souris et j'incline ma main vers le sol. La plate forme se tourne brutalement vers la terre ferme, et s'en est de peu si Zia et Alex ne basculent dans le vide. Zia éclate de rire, mais Alex me fusille du regard. S'il avait des mitraillettes à la place des yeux, j'aurais le corps criblés de balles. J'étouffe un rire moqueur, je nous pose en douceur dans la petite ruelle sombre et je dissous la plate forme d'un mouvement du poignet. C'est beaucoup plus facile de manier mes pouvoirs en m'aidant de la main. Je souris de toutes mes dents, satisfaite. Puis je me tourne vers le palomino.
Il respire avec difficulté. Je place le palomino contre mon cœur et me concentre. J'accélère mon rythme cardiaque et j'envoie des ondes de bienveillances au palomino à travers le lien qui nous unit. L'électrique passe de mon corps au sien sous la forme de petits fils d'un bleu éclatant. Sa respiration reprend peu à peu un rythme normal, et je me rend compte que j'avais bloqué ma respiration. J'aspire de grandes goulées d'air et je place le palomino dans la capuche de mon immense cape noire.
Alex et Zia me dévisagent, l'un avec fureur, l'autre, avec fierté.
- Tu es la plus puissante des tanéors Anna ! Tu ne peux avoir peur de personne ! S'extasie-t-elle.
Alex ne semble pas de cet avis. Il a plutôt l'air de songer que je devrais avoir peur de lui.
Je retrousse le nez. Quel sale macho ce type.
Zia est déjà à l'autre bout de la ruelle. Elle crie d'une voix forte.
- Eh, bougez-vous ! Ou Huskaine finira par choper la grosse tête!
Je ris et court derrière elle. Je me suis vite habituée à la vie ici, en fin de compte. Alex nous rejoint en traînant les pieds.
Les vivats et les cris de la foule en délire assaillent mes oreilles sitôt que nous débouchons sur la grande place.
De grands arbres remplies de banderoles colorés et aux tronc dans de différentes teintes de bleu borde une petite scène en bois construite vers le milieu de la place. Zia avait vu juste.
Le général Huskaine est sur la scène, et derrière lui, les soldats abordent des mines ravies bien qu'épuisées.
Mon cœur s'emplit d'une bouffée de bonheur. Qui est immédiatement douché par la voix froide d'Alex qui s'élève de derrière moi.
- Qu'est ce que vous attendez pour monter sur la scène ? Il faut dire aux gens que l'autre folle est une électrique ! Je n'y crois toujours pas d'ailleurs, marmonne-t-il.
Je serre la mâchoire. Mes doigts commencent à me picoter. Zia doit l'avoir remarqué parce qu'elle saisit le bras d'Alex et lui dit droit dans les yeux.
- Al, il serait temps que tu comprennes que Anna n'est pas une folle. C'est...c'est juste la tanéors la plus puissante de Tanoris, conclut-elle en secouant la tête, comme si elle aussi n'y croyait pas elle-même.
Alex se dégage et nous lance un regard méprisant, mais il ne parviens pas à soutenir les yeux flamboyants du palomino. Je ne sais pas pourquoi tout les gens son terrorisés par les palominos. Il faudra que éclaircisse ce point une bonne fois pour toute. Je me concentre sur le sale type blond en face de moi. Quelle raclure. J'ai toujours détesté les blonds. L’intéressé nous dit d'une voix dégoulinante de mépris.
- Je me barre. Hors de questions de traîner encore une minute de plus avec des gens comme vous. (Il grimace.) Et surtout avec une odeur corporelle semblable à la vôtre.
Et il nous plante là en disparaissant dans la foule qui se massent devant la scène en bois verni.
Zia serre les points, rouge de colère.
- Je le hais, éructe-elle au prix d'un gros effort.
Je frémis. Son regard paraît animé par les feux de l'enfer. Elle pourrait cramer Alex rien qu'en le regardant.
Le palomino m'indique la scène de sa petit patte.
Je tourne la tête et je vois que le général Huskaine nous faire de grands signes de la main. Les Saunaéens, le sourire au lèvres font volte-face pour voir à qui s'adresse Huskaine, et les regards restent braqués sur nous.
Je n'ose pas bouger. Zia non plus. Le palomino tente un truc.
- Blini ?
Les gens échangent des regard interloqués. Un filet de sueur coule lentement dans mon dos et mon cœur bat la chamade.
Finalement, j'entends le Général Huskaine se racler la gorge et prend la parole.
-Mes chers Tanéors, je vous présente les vaillants soldats qui font partie de notre troupe : Zia Jilauw et Anna Lesdey !
Un ange passe. Puis les louanges et les acclamations reprennent de plus belle, timidement d'abord, et plus franchement ensuite.
- Venez, venez ! S'écrie Huskaine.
J'échange un sourire crispé avec Zia et on se dirige vers la scène en bois verni au centre de la grande place.
Je traverse la foule, qui s'écarte prestement sur mon passage. Les vivats des habitants ne m'empêche pas de voir la lueur d'incertitude qui plane dans leurs regards. Je grimace. Les marches qui mènent à la scène sont recouverte de mousse et un gros trou témoigne de l'absence d'un planche.
Je n'ai jamais eu particulièrement confiance dans ces trucs à moitié moisi.
Zia pousse un cri de joie et me passe devant à toute vitesse en volant pratiquement par dessus les marches en bois pourri. Un soldat se détache de autres pour venir lui faire une accolade chaleureuse.
Il est un peu dodu, a le front dégarni, un petit double menton, et il a l'air d'un naturel optimiste et joyeux.
Il porte un tablier où est marqué : « cuisinier » et un chapeau de chef qui glisse un peu sur son crâne tout rond.
- Ma petite Zia ! Tu m'as manqué !
- Toi aussi Féliès ! Tes petits fours au bowkine aussi !
Ils s'esclaffent tout les deux. Je les regarde tour à tour, perdue. Je suppose que cet homme est le cuisinier des soldats et que la « bowkine » est un fruit ou légume du pays des tanéors.
Je dévisage les soldats un à un, tentant d'en reconnaître. Mes yeux s'arrêtent sur le soldats qui m'avait lancé un seau d'eau au visage, en me traitant de vulgaire humaine. Il détourne le regard, mais en affichant clairement un mélange de dégoût et de mépris.
Je décide de m'amuser un peu.
- Hé, toi !
Il sursaute quand je l'interpelle.
- Oui ?
- Tu te rappelle de moi peut-être ?
Il me fusille des yeux.
- Pas la peine de crâner, la pseudo-l'électrique.
- Pourquoi, tu veux encore une claque ?
Il frissonne malgré lui. Je souris de toute mes dents.
Je m'apprête à grimper les marches et filer une peur bleu à ce...
CRAC !
Je le savais. La marche pourri a cédé sous mon poids. Pourtant je n'ai que la peau sur les os, j'ai passé deux jours à crapahuter en forêt et je n'ai rien avalé depuis je ne sais combien de temps.
Je tombe en avant, ferme les yeux, me prépare au choc, mais rien ne vient.
J'ouvre les yeux, et je vois Loam qui me regarde d'un air inquiet.
Mon cœur rate un battement.
- Ça va ? Me demande-t-il.
Oh, tu peut être sûr que dans tes bras je vais bien, Loam.
Ce chapitre est bien
Désolé je n'ai pas de mot, je suis bouche cousu toujours une suite ou Zia ( Mon perso pref ) apparaît donc, c'est pour moi toujours une merveille de la lecture
Et un plaisir de lire t'a merveilleuse hisoire
Waouh ! Vraiment, je trouve que ce chapitre est toujours pareil que les autres, excellent ! Vraiment, moi aussi j'écris des histoires, c'est jamais aussi bien, bon courage pour la suite !
bye^^
Rebelle2010 a écrit : ↑mer. 30 juin, 2021 5:22 pm
Ce chapitre est bien
Désolé je n'ai pas de mot, je suis bouche cousu toujours une suite ou Zia ( Mon perso pref ) apparaît donc, c'est pour moi toujours une merveille de la lecture
Et un plaisir de lire t'a merveilleuse hisoire
merci !! oui, j'ai beaucoup travaillé sur le caractère de Zia, je suis contente qu'elle te plaise !!
Endive a écrit : ↑mer. 30 juin, 2021 10:07 pm
Waouh ! Vraiment, je trouve que ce chapitre est toujours pareil que les autres, excellent ! Vraiment, moi aussi j'écris des histoires, c'est jamais aussi bien, bon courage pour la suite !
bye^^
tkt, si tu révise ton texte, si tu le fais lire autour de toi pour avoir des conseils, ça pourrait marcher !!
Encore une fois, tu m'étonnes de plus en plus Layla
Qui aurait cru que tu avais un talent caché d'une écrivaine surdouée ? Eh bah dsl de te l'avouer mais moi je l'aurais pas cru sauf que là j'ai bien la preuve devant mes yeux que ton histoire est excellente !!!!!!!!!
Après, était ce normal que j'avais envie de baffer Alex plus d'une fois ? Que j'avais envie de le jeter aux nérifléirs (bon j'exagère peut être un peu ou pas...) ? De l'écraser entre mes mains, de l'égorger, de le tuer, de le passer au rouleau compresseur ? *Prend une inspiration et se calme. Alex est vraiment... Incorrigible et j'espère bien que Anna va le revoir pour lui flanquer une bonne grosse décharge.
Et j'aime trop les magasins que t'inventes ainsi que la tartiflore ! Ça m'a donnait faim
Et le Palomino , toujours aussi trognon celui là. Je me demande pourquoi les habitants ont peur de lui... Un mystère a éclairé où tu vas sûrement transformé ce secret en explosif
Et la fin *yeux rêveur... Moi je demande qu'ils soient tous les deux ensemble ! Loam, le gars parfait pour l'une des trois oubliés quand même ! Je vérifierais que tu les mettras bien ensemble, crois moi...
*embarque dans un bus pour aller chez Layla. *Se cache dans les buissons pour pas qu'elle me remarque. *Prend mes jumelles et observe les chapitres qu'elle écrit.
Bon, bah après mon petit moment d'espionnage de tes prochains chapitres, je déclare que j'adore ton histoire et que tu ferais mieux de continuer sinon...
Saluuut <3 !
J4u5 a écrit : ↑jeu. 01 juil., 2021 3:06 pm
Encore une fois, tu m'étonnes de plus en plus Layla
Qui aurait cru que tu avais un talent caché d'une écrivaine surdouée ? Eh bah dsl de te l'avouer mais moi je l'aurais pas cru sauf que là j'ai bien la preuve devant mes yeux que ton histoire est excellente !!!!!!!!!
Après, était ce normal que j'avais envie de baffer Alex plus d'une fois ? Que j'avais envie de le jeter aux nérifléirs (bon j'exagère peut être un peu ou pas...) ? De l'écraser entre mes mains, de l'égorger, de le tuer, de le passer au rouleau compresseur ? *Prend une inspiration et se calme. Alex est vraiment... Incorrigible et j'espère bien que Anna va le revoir pour lui flanquer une bonne grosse décharge.
Et j'aime trop les magasins que t'inventes ainsi que la tartiflore ! Ça m'a donnait faim
Et le Palomino , toujours aussi trognon celui là. Je me demande pourquoi les habitants ont peur de lui... Un mystère a éclairé où tu vas sûrement transformé ce secret en explosif
Et la fin *yeux rêveur... Moi je demande qu'ils soient tous les deux ensemble ! Loam, le gars parfait pour l'une des trois oubliés quand même ! Je vérifierais que tu les mettras bien ensemble, crois moi...
*embarque dans un bus pour aller chez Layla. *Se cache dans les buissons pour pas qu'elle me remarque. *Prend mes jumelles et observe les chapitres qu'elle écrit.
Bon, bah après mon petit moment d'espionnage de tes prochains chapitres, je déclare que j'adore ton histoire et que tu ferais mieux de continuer sinon...
Saluuut <3 !
haha oui normal !! en fait j'étais loin de le soupçonner moi même parce que c'est la première fois que j'écris un texte plus long que deux petites pages
oh oui en écrivant le personnage, je me suis promis de lui régler son compte à celui-là
ha ! j'adore écrire les moment ou le palomino intervient c'est tellement..mignon à écrire !!
XD Justine l'aventurière ( et espionne à mi-temps )
compte sur moi
byyyye^^
coucouuuuu ! ca va ?
Booooon je sais pas quoi dire…. noon mais vraiment j’ai perdu ma langue ! ou plutôt mon écriture non ? Je me demande toujours pourquoi les gens on peur du palomino ! il est trop mignon et tout ! Je vois vraiment pas pourquoi ! Mais bon je sais que tu vas nous transformer ca avec un truc troooop bien !
Je suis d’accord avec J4u5, ca va mal se passer Alex !
Etttttt Loam ! ca serais trop bien qu’ils soient ensembles avec Anna !
en tout acs j’ai hate de lire la suite !
Byyyye^^
HermioneSerdaigle a écrit : ↑jeu. 01 juil., 2021 8:53 pm
coucouuuuu ! ca va ?
Booooon je sais pas quoi dire…. noon mais vraiment j’ai perdu ma langue ! ou plutôt mon écriture non ? Je me demande toujours pourquoi les gens on peur du palomino ! il est trop mignon et tout ! Je vois vraiment pas pourquoi ! Mais bon je sais que tu vas nous transformer ca avec un truc troooop bien !
Je suis d’accord avec J4u5, ca va mal se passer Alex !
Etttttt Loam ! ca serais trop bien qu’ils soient ensembles avec Anna !
en tout acs j’ai hate de lire la suite !
Byyyye^^
oui ça va et toi ?
eeexactement !! ça va être un truc explosif
oh oui moi aussi je suis d'accord avec vous !!
compte sur moi !
bisous^^
Je rougis en ayant cette pensée.
- Ça...ça va, bredouillais-je.
Loam me regarde, soucieux. Il me sourit et me lâche délicatement. Je marche d'un pas flageolant jusqu'à Zia, qui essaie tant bien que mal de ne pas sourire.
Je lui envoie un coup de coude.
- Oh ça va, hein !
Le Général Huskaine murmure quelque mots à l'oreille d'un soldats à coté de lui, puis s'adresse à la foule.
- Le banquet est ouvert ! Régalez-vous mes amis !
Les villageois, ravis, se précipitent vers les grandes tables recouvertes de nourriture en toute sortes qui bordent la place.
Le Général Huskaine se tourne vers nous et dit.
- Quel plaisir de vous revoir, Anna et Zia ! Nous avons eu peur de vous perdre !! Le conseil demande à vous voir. Venez !
Il descend les marche sans difficulté aucune. Pourquoi faut-il que le sort s'acharne ainsi sur moi ?!
Zia ne peut retenir un éclat de rire. Je grommelle en enjambant soigneusement la marche cassé.
La moitié des soldats restent sur la scène pour discuter joyeusement avec quelques habitants, des membres de leurs familles, peut-être.
Zia nous accompagne, évidemment. Loam aussi. Le dénommé Féliès et le Général Huskaine également.
La question ne se pose même pas pour le palomino.
Le Général nous désigne une petite rue sombre derrière la scène.
Zia, Loam, Féliès et le Général Huskaine entrent dans la ruelle. Avant de les suivre, je jette un coup d’œil par dessus mon épaule.
Alex a les yeux fixés sur moi. Son visage est impassible mais il dégage une impression de haine.
Je frissonne et je m'engouffre dans la rue. Puis je m'arrête, pensive, et je reviens sur mes pas pour lui faire un geste obscène de la main.
Et je rejoins mes compagnons qui se déplacent à la queue leu leu dans le renfoncement sombre aux pavés couvert de crasse.
Contrairement au reste de la ville, cet endroit est effrayant. La puanteur est atroce. La luminosité est quasi-inexistante, et je retient un haut-le cœur quand mon pied s'écrase sur une chose non identifié et très gluante.
Je retire mon pied et un bruit de succion écœurant retentit.
Les autres me lancent des regards compatissants.
Je continue de marcher en essayant de garder le peu de dignité qu'il me reste.
La rue s'arrête brutalement en formant une fourche sur un petit canal.
Je vois le Général se pencher comme pour plonger la main dans l'eau boueuse.
À ma grande surprise, il se relève en ayant à la main deux grosses cordes qui tirent des pirogues en bois verni.
Il me fais signe de monter à bord.
- À toi l'honneur!
Je prends mon courage à deux main et je m'assoie dans la pirogue. Zia se place devant moi et me lance une pagaie avec un sourire confiant. Confiant certes, mais sûrement pas innocent.
- Zia, tu ne me pousse pas.
Elle lève les yeux au ciel en passant sa main dans l'eau trouble.
- Roooh, ça va, ce n'est que de la b....
En brassant l'eau, elle a fait remonter à la surface une tête de poisson à moitié mangé. Elle a une moue dégoûtée.
Je réplique, hilare.
- Roooh ça va Zia, ce n'est que de la boue !
Loam pouffe de rire et monte devant nous dans la barque.
- Allez soldats, on rame !ordonne le Général.
Les canots glissent sans bruit sur l'eau vaseuse.
Ils passent sous un pont et nous nous retrouvons momentanément plongés dans l'obscurité la plus totale.
Juste avant de pénétrer dans ce qui se rapproche le plus de la lumière ici, le Général Huskaine nous lance.
- Rangez la barque contre le mur !
Loam se sert de sa pagaie pour empêcher la barque de dériver et Zia grimpe agilement sur le petit trottoir qui longe le canal. Elle a à peine la place de rentrer ses pieds dessus. Je saisis la main qu'elle me tends, et Loam fait de même.
Féliès et le Général sont déjà à coté de nous.
Huskaine nous chuchote.
- Bon. Le conseil tient à la sécurité de ses membres, mais l'entrée devrait être ici. Longez les murs, trouver la porte : j'ai la clé.
Je hoche la tête
- Très bien.
Zia et Loam commencent à palper les murs, et je fais de même.
Nous explorons le trottoir du pont dans toute sa longueur pendant que le Général cherche la clé perdue au milieu du plus gros trousseau que je ne j'ai jamais vu de ma vie et que Féliès nous éclaire avec ce qui me semble être une torche. Qui transport une torche dans un tablier de cuisine, sérieusement ?!
Zia pousse un cri de joie. Je me précipite vers elle suivi de près par Loam, Féliès et le Général Huskaine. Zia nous désigne le mur d'un geste triomphant. Une petite porte en bois au verni impeccable se découpe sur le mur noire de crasse. Sa poignée en fer forgé complète le décor.
-Elle est là, votre porte secrète, nous dit-elle avec fierté.
Le Général lui envoie un petite tape affectueuse sur l'épaule.
- Bravo, jeune fille !
Au bout de quelques minutes passées à trifouiller son interminable trousseau de clés, il brandit le petit objet en argent, décoré d'un ruban bleu, vert et rouge.
La porte pivote lentement sur ses gonds, produisant des grincement atroces.
Le battant s'ouvre sur un escalier qui descend dans une cave obscure. Je ne tient pas absolument à descendre là-dedans. Le Général Huskaine nous fait un sourire.
- Ah, c'est la première fois pour vous, j'allais oublier. Bon, j'ai quelques petite indications à vous donner. Ne mettez jamais le pieds sur la dernière marche de l'escalier. À part si vous tenez absolument à vous faire transpercer par des flèches remplies de sang d'Hernydes.
Mes amis frémissent, et je comprends que je n'ai pas intérêt à me prendre une de ces flèches dont parle le Général. Il continue de nous donner ses conseils sans remarquer notre trouble.
- Ensuite, il faut bien attraper la corde et ne surtout pas la lâcher quand vous survolerez le bassin, les croguendares ont toujours un peu faim. Enfin, la porte possède cinq codes à six chiffres et une autre clé. Une erreur, un poignard dans le cou. Je vous conseille donc de me laisser passer devant. Je dis ça dans votre intérêt bien sûr, conclut-il d'un ton jovial.
Loam, Zia et moi reculons lentement vers le canal.
Le Général passe devant nous d'un pas assuré, suivi par un Féliès qui sifflote gaiement.
Il parle au Général avec bonne humeur tandis que nous nous jetons prudemment un regard dans le souterrain.
- Cela fait si longtemps que je ne les ai pas vu ! Je suis si heureux que la ville ne soit pas partie en fumée, Huskaine !
- Moi aussi Féliès, lui répond son interlocuteur. Je suppose que tout le monde l'est, dit-il, le sourire au lèvres.
Mes amis abordent également des sourires ravi.
Je me rends compte qu'il croyait être les dernier représentants de leur espèce, voué à l'extinction.
Et voilà qu'ils tombent sur un village encore debout. Leur bonheur doit être complet. Je soupire intérieurement.
Et moi, quel est ma place ici ?
Dernière modification par cocovanilleguimauve le mer. 07 juil., 2021 5:43 pm, modifié 1 fois.
Bon, dsl, j'ai pas beaucoup de temps donc excuse moi si j'abrège, j'aime beaucoup ce chapitre ^^. Tu introduits vraiment bien la rencontre avec le conseil et puis... Ton imagination m'etonnera toujours
Bon travaille. Franchement le Suspense et la, et en plus de ça on voit bien que tu as travailler sur le caractères des personnages,
les personnages son accrocheurs, épatent. C'est top. Je pense que c'est l'un des meilleur que tu es fais. Hâte de voir la suite. Je compte sur toi, je sais que tu feras encore de merveilleux travaille
salut !
Bon dsl pour le retard, mais j;étais pas du tout sur BN cette semaine en plus j’étais super occupée… bref là n’est pas le sujet !
Encore un super chapitre comme d’hab ! J’espère que personne ne va se prendre un des pièges que le général Huskaine a énuméré ! J’ai hate de savoir comment va se passer la rencontre avec le conseil !
A la prochaine et tu écris toujours aussi bien !
HermioneSerdaigle a écrit : ↑dim. 11 juil., 2021 10:26 am
salut !
Bon dsl pour le retard, mais j;étais pas du tout sur BN cette semaine en plus j’étais super occupée… bref là n’est pas le sujet !
Encore un super chapitre comme d’hab ! J’espère que personne ne va se prendre un des pièges que le général Huskaine a énuméré ! J’ai hate de savoir comment va se passer la rencontre avec le conseil !
A la prochaine et tu écris toujours aussi bien !
merci ça fait plaisir !!
ah oui j'espère pas non plus parce que ce serait fatal !!! je suis sûre que tu vas être surprise !!
Rebelle2010 a écrit : ↑jeu. 08 juil., 2021 6:47 pm
Bon travaille. Franchement le Suspense et la, et en plus de ça on voit bien que tu as travailler sur le caractères des personnages,
les personnages son accrocheurs, épatent. C'est top. Je pense que c'est l'un des meilleur que tu es fais. Hâte de voir la suite. Je compte sur toi, je sais que tu feras encore de merveilleux travaille
J4u5 a écrit : ↑mer. 07 juil., 2021 6:39 pm
Bon, dsl, j'ai pas beaucoup de temps donc excuse moi si j'abrège, j'aime beaucoup ce chapitre ^^. Tu introduits vraiment bien la rencontre avec le conseil et puis... Ton imagination m'etonnera toujours
Je pose un pied hésitant sur une marche de l'escalier qui paraît descendre dans les entrailles de la terre.
Zia me lance un regard encourageant.
- Allez, tu ne risque rien Anna !
Mouais. Ça c'est elle qui le dit.
Je ne tient pas à « me faire transpercer par des flèches remplies de sang d'Hernydes. », comme le dit le Général Huskaine.
Je m'avance néanmoins sur les dalles en pierre qui compose cet escalier de l'enfer.
Un soupir de résignation s'échappe de ma bouche.
C'est parti.
Zia me saisit la main et je sens la présence de Loam dans mon dos.
À peine ai-je poser un pied sur la deuxième marche que l'escalier se change en toboggan.
Mes pieds patinent sur place pendant un moment, puis je trébuche et je tombe cul-par-dessus tête dans le tunnel en pente.
La surface est si lisse que je descends à toute allure dans le toboggan. Je me retourne et je glisse sur les fesses, entraînant Loam et Zia dans ma chute.
Je coule un regard vers l'embrasure de la porte et je vois le Général rire en cœur avec Féliès.
Oh ! Les fourbes ! Ils se sont bien joué de nous !
Zia éclate de rire et se met sur le ventre pour glisser plus vite. Elle nous dépasse à toute vitesse. Elle disparaît au détour d'un virage. Je regarde Loam, qui me sourit lui aussi. Les battements de mon cœur se font saccadés. Il est vraiment très beau. Je rougis, tout en priant pour qu'il ne le remarque pas.
Le cri de Zia nous arrive.
- Youhouu ! J'adore ce truc !!
Je souris avec amusement.
- Attends, j'arrive !
Je l'imite et me glisse sur le dos. Mes oreilles sifflent tandis que je dévale la pente à toute allure.
Je dérape au tournant et mes pieds se cognent violemment contre le mur. Je me mord la lèvre pour m'empêcher de pousser un cri de douleur. Ma cheville chauffe de l’intérieur. Elle est brûlante. Je crois qu'elle est foulée.
Le toboggan continue en ligne droite. Il me paraît interminable. Quand j'aperçois enfin Zia au bout du toboggan, je ne peut retenir un soupir de soulagement. Ma cheville me lance douloureusement, mais j'essaie de balancer mes pieds devant de façon à ne pas me prendre le sol dans le menton. L’atterrissage est plutôt brutal et je met debout en oscillant dangereusement vers les pierres couverte de mousse qui compose le sol du tunnel.
Zia quand à elle, a les yeux fixés sur les étranges torches qui éclaire le souterrain. Elles sont faites de pierre taillé grossièrement en forme d’œuf, mais le plus étrange est sans doute le couleur des flammes qui y vivent : elles sont vertes.
Je ne distingue pas bien le sol, mais j'ai l'impression de marcher sur de la mousse. Zia me fait signe d'avancer.
- Allez viens, Anna ! Chuchote-t-elle.
J’acquiesce sans un bruit et nous nous engageons dans la galerie. Je me tient au mur pour ménager ma cheville foulée et nous avançons lentement. Quand Zia voit que je peine à cheminer, elle passe un de mes bras autour de son épaule et je m'appuie contre elle. Seul le frottement de mon pieds contre le sol trouble le silence de mort qui règne dans le souterrain. L'ambiance y est lugubre, et je m'enjoint à faire le moins de bruit possible. Les torches sont placés par intervalles, et souvent, nous nous retrouvons plongées dans l'obscurité.
Le sol est irrégulier, car c'est tantôt de la mousse qui le couvre, tantôt de grosse dalles de pierre bosselés. Je suis si tendue que le couinement qui provient de ma capuche me fait dresser les cheveux sur la tête, avant que je me rende compte que c'est le palomino qui glapit.
Je me détache de Zia et je le saisit sous ses minuscules bras puis le sort de ma capuche pour le serrer contre mon cœur. Immédiatement, il se met à ronronner. Je ne sais pas si je le réconforte, mais sentir la chaleur de son petit corps contre mon cœur glacé par la peur me fait le plus grand bien. Mes muscles se détendent l'un après l'autre, et je n'ai plus rien à voir avec la pelote de nerfs que j'étais il y a quelques minutes.
Le couloir s'arrête brutalement sur un escalier très raide qui descend dans le noir. Je chuchote à Zia.
- O.K. Ne met surtout pas ton pied sur la dernière marche. Conseil du Général. Qu'on ferait mieux de respecter si tu veux mon av...
- Anna, me coupe-t-elle.
Je fronce les sourcils.
- Quoi, il y a un problème ?
Elle me désigne le plafond. Je lève lentement la tête, me préparant soit à sortir mon épée, soit à partir en courant, mais rien ne pouvait me préparer à ça.
Éclairé par la lumière des flammes dansantes, il recouvre une bonne partie du plafond au-dessus de l'escalier.
Au fur et à mesure que j'avance dans ma lecture, je pâlit. Écrit en lettres rouge sang, ce message me donne la chair de poule.
Si vous êtes des étrangers,
Dans des souffrances atroces vous périrez,
Votre sang coulera à flots sur les dalles de ce lieu sacré,
Et plus jamais vous ne verrez la lumière du jour.
- Et bien, marmonne Zia. Il n'ont pas le sens de l'hospitalité ceux-là.
- Tu m'étonne. Parce que, Dans des souffrances atroces vous périrez » comme phrase de bienvenue , il y a mieux.
Je me dirige vers l'escalier, Zia sur mes talons.
- On aurait peut-être dû les attendre, je murmure.
Elle me lance un sourire encourageant.
- Allez Anna, te dégonfle pas ! Il...il faut juste être prudent.
Je descends doucement l'escalier. Le palomino s'est accroché à la bordure de mon tee-shirt et ne veut plus la lâcher. Je pose son petit corps frêle sur mon épaule, sous la cape noire qui me couvre tout entière.
Je resserre les pans de la pèlerine autour de moi. Il commence à faire très froid. Je me retourne et je vois que Zia est en chemise noire déchirée aux coude, pour plus de liberté de mouvement, je suppose. Mais cela n'enlève rien au fait qu'elle doit se geler.
- T'as froid Zia ? Demandai-je tout en évitant de manquer une marche.
- Non, ça va aller. Mais plus vite on avance, plus vite on sortira de ce tunnel de malheur.
- Ouais. Bougeons-nous alors.
Zia presse le pas, et je fais de même. J'arrive en bas de l'escalier au trot, enfin au trot et à croche patte, et je freine brutalement quand Zia m'avertit.
- Anna ! Ne marche surtout pas sur la dernière marche !
Mon pied reste en suspens au dessus de la marche maudite. Je l'enjambe prestement et Zia la saute. Ses chaussures claquent quand elle atterrit sur les dalles de pierre du souterrain et le bruit se répercute sur les murs dans un son assourdissant. L’écho s'estompe doucement pour laisser place au silence. Je suis pétrifiée. Finalement, j'entends Zia articuler.
- Tu crois qu'ils mettent des bêtes sauvages pour protéger l'entrée de leur QG ?
Je la regarde droit dans les yeux.
- Je n’espère pas Zia.
et franchement Layla (merde j'aillais t'appeler Anna
!
... Eh bah non là franchement je te retourne la poire, la flèche ou tout ce que tu veux, peut être que nous, ô fières admirateurs (XD) t'ont encouragé mais c toi et toi seule qui a écris les chapitres, qui a fait vivre ces personnages, qui a créer une ambiance plus que réelle, qui nous a impressionné avec ton écriture... Donc ouais on a 5 % du mérite ( 
, toujours aussi trognon celui là. Je me demande pourquoi les habitants ont peur de lui... Un mystère a éclairé où tu vas sûrement transformé ce secret en explosif
!
!