Bonjour (ou bonsoir) :)
Faute d'avoir produit pour enrichir ce topic, j'ai ces derniers temps eu l'occasion de créer et réaliser un court-métrage pour un travail universitaire. Pas de grand rapport avec la poésie, mais bon, on peut considérer que l'écriture du scénario est un travail d'écriture plus ou moins poétique. Dans tout les cas, je pense ce n'est pas tout a fait décalé si je vous montre ce que je créer quand je n'écris pas .
Pour vous présenter un peu la chose, je suis en Fac de Lettres, et je suis un cours d'Arts-visuels dans lequel on doit rendre chaque semestre un "Projet Tutoré", c'est à dire, un projet encadré par un professeur qui porte sur un sujet de notre choix.
Ce semestre, un de nos professeurs proposait de réaliser un documentaire en groupe. Avec mes amis, nous avons tout de suite été inspirés. Notre prof nous a ensuite dit qu'il nous laissait carte blanche, nous pouvions faire de la fiction si nous le voulions, traiter du sujet qu'on voulait, et qu'il ne nous imposait pas de durée pour le film.
Avoir autant de liberté, c'est assez traître. Nous avons donc mis longtemps avant de nous décider de ce que nous allions faire. Notre seul point de départ était:
la culture. Pour nous, impossible que cela porte sur autre chose, le sujet nous tenant trop à cœur.
Puis j'ai eu cette idée folle.
En pensant à l'expression "la culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale", mais aussi au site "Confiture de culture" de Pierre Jourde, je me suis dit: pourquoi ne pas imaginer un monde où la culture EST de la confiture?
Au début, ça paraissait un peu flou, mais en expliquant mon idée et en l'approfondissant un peu, nous sous sommes dit que ce n'était pas si absurde que ça. Nous vient alors l'idée de réaliser un faux documentaire sur cette industrie de la confiture/culture, prendre ce matériau tout à fait fictionnel pour en faire un objet réel et sérieux. Voilà comment naît
Economie du savoir.
La réalisation s'est déroulée sur un mois. Une semaine d'écriture, deux semaines de tournage et une semaine de montage. Dans un temps qui nous était limité (car les projets étaient à rendre pour le 7 avril), nous sommes assez fiers d'avoir pu faire ça.
Nous craignions beaucoup les avis, mais après que le court-métrage est fait un peu le tour de nos proches, de nos amis et nos professeurs (de la part de qui nous sommes surpris d'avoir reçu autant de compliments et d'enthousiasme), nous avons compris que le message que nous portions avaient été compris et partagé, et cela m'a donné confiance en ce que nous avons réalisé, notre projet.
Et aujourd'hui, j'ai envie de le partager avec les quelques personnes qui me suivent régulièrement ici. Parce que je pense que vous êtes des personnes que cela peut toucher, et de la part de qui nous pouvons recevoir des critiques constructives.
Il est temps d'arrêter les blablas (je parle beaucoup trop) et de vous mettre le lien. Bien sûr, personne n'est obligé de regarder, c'est seulement pour les curieux et les intéressés.
Economie du savoir