Peine Ombre - « Mange mes mots »

[Asoline]

Les roses

Pétales blancs,
Il y a les volets qui s'ouvrent ou qui se ferment
Le soleil qui se lève ou qui se couche
Les passants qui parfois s'arrêtent
Toi.
Si la rose est rouge...
On fait les cent pas, les quatre cents coups
On s'embrasse que le soleil nous tape sur la tête ou qu'il pleuve des cordes
On brûle de fièvre et on s'embrase.
Si la rose est jaune, c'est le sang qui flamboie.
Admirer au dehors
Observer dans l'attente
Surveiller les étreintes
Toi.
C'est ce à quoi j'aspire
Même au regret de mes jours
Mon regard éperdu ment
Amour.

[SoPh1e]

On compare, on part... et on laisse les cons descendre

alors là, chapeau !

C'est ce à quoi j'aspire
Même au regret de mes jours
Mon regard éperdu ment
Amour.

Pfiou !

Très beau, comme toujours

[DanielPagés]

Heureusement il y a Sophie qui a laissé un commentaire et je suis venu faire un tour. C'est vrai que j'ai été tellement absent depuis plus de deux semaines que je n'avais pas vu qu'il y avait du nouveau.
Rumspringa, je te vois, je t'imagine, le micro à la main, en train de le dire pendant que la musique bat par derrière... Faut absolument que je voie ça un jour !

Quant à celui que tu as nommé Les roses... comme c'est beau, ces couleurs et ce sang qui bat et qui bout.
Merveilleuse Zoé !

[Felagund]

Il y a les volets qui s'ouvrent ou qui se ferment
Le soleil qui se lève ou qui se couche
Les passants qui parfois s'arrêtent
Toi.

Observer dans l'attente
Surveiller les étreintes

Tu as de jolies fulgurances, et une spontanéité rafraîchissante. Parfois je trouve que tu en fais trop, que tu forces l'expression parfois jusqu’au rond de jambe du langage, comme dans "Noir Nuit", alors que ce qui me plait (personnellement) dans ton expression poétique, c'est ta franchise de ton. J'ai beaucoup aimé tes roses, moins pour l'invocation de la fleur (assez clichée, pardon...) que pour ces petites fulgurances qui ont beaucoup plus de grâce et qui pour moi ,à ce moment là seulement, te disent toi.

Ce que tu écrits revêt un intensité particulière qui me dit que tu es sur la voie pour devenir une belle plume. J'espère que tu ne me trouveras pas cavalière et prétentieuse d'avoir souligné le moins bon avec autant de sincérité que le beau, dans tes poèmes. Je te souhaite de continuer ton aventure avec le même plaisir et le même enthousiasme, parce que ce que je sens quand je te lis, c'est avant tout que tu aimes écrire. Et ce sentiment de l'enthousiasme de celle qui a écrit promet toujours le reste de la lecture, devance le reste du texte, en fait une expérience quel que soit le niveau de celui (celle) qui a fait le poème.
Je crois.

Bien à toi.

[Asoline]

Sophie: Merci beaucoup ma fidèle lectrice, toujours un plaisir!

Daniel: Nous sommes en rien tenus par ce site, libres d'en partir et y revenir quand bon nous semble!
Le dire pourquoi pas, mais sans micro!

Felagund: Enjouée et honnorée de te revoir ici. Je vois tout à fait de quoi tu parles. Bizarrement "Les roses" est celui qui est le moins sincère, dans le message, le fond, mais l'est effectivement le plus, dans la forme, avec ces petites ruptures que j'aime faire et entendre... Mais c'est un de ceux que je trouve le moins réussi, que "j'aime" le moins mais disons qu'il a le droit d'exister c'est pour ça que je publie. Bonne démarche puisque qu'il a attiré des critiques constructives.
Au plaisir!

[DanielPagés]

L'idée que je vais retrouver ici une belle image et des mots foisonnants est un fine chaîne qui me ramène toujours...

[Aventuri]

coucou Asoline contente de te lire j'ai loupée quelque poèmes alors je suis revenue enfin de retour pour te lire, j'ai beaucoup aimer ton poème verveine j'avais envie de sentir l'odeur du citron, de me relaxé en buvant une bonne verveine, puis les mot étais doux, alors je me suis accrocher à ton poème, j'ai failli tombé dans mon bol de verveine non c'est très jolie du beau travail. D'ailleurs je trouve que tu fais toujours de beau poème et que tu est très appliquée alors continue au plaisir de te lire

Avent"

[Asoline]

SMS

C'est vrai.
Je t'aime, je t'aime et je ne savais pas que c'était possible d'aimer de cette façon...
Je pensais que c'était de la fiction, quelque chose créé de toute pièce par le cinema et la littérature pour nous faire rêver... mais je me rends compte que ce n'est pas une illusion... c'est bien réel, c'est là, en moi.
Je le sens chaque minute, chaque seconde qui passe, de la tête aux pieds, je le sens dedans, je le sens dehors. L'amour est partout et toujours plus fort, à la fois impalpable et parfaitement tangible, on ne le voit pas mais on l'aperçoit, si proche et pourtant si distant...
Il veut nous faire prendre des chemins sombres et sinueux dans lesquels on ne risquerait d'ordinaire pas un pied, mais comme un maître marionnettiste, il nous y conduit, nous y attire comme un aimant, faisant preuve d'un talent inouï d'hypnotiseur...
On se sent faible, envahi, dominé par cette force insouciante.
On l'observe, on l'écoute, on en perd pas une miette. C'est une ivresse, un vice qu'on ne veut pas repousser, on le laisse nous imprégner de toutes parts, nous caresser, nous secouer. On supporte cette incroyable figure lunatique aussi violente que fascinante, qui tantôt nous dorlote, tantôt nous poignarde, tout en gardant le même sourire étincelant... et l'on a envie de voir ce sourire, encore et encore, mais l'on ne sait ce que, dans son imprévisibilité, ce démon nous a réservé...
Quand on aime comme je t'aime, on est soumis à marcher dans le vide, les yeux bandés. C'est effrayant... mais l'on se sent pourtant enveloppés dans quelque chose de voluptueux et chaleureux. Chaque pas que je fais dessine sous mes pieds la route que je ne peux pas voir tant que je ne l'ai pas parcourue. Elle est belle, sauvage, tropicale, on a envie de plonger dans ses rivières et de laisser son soleil chauffer notre peau, et on espère qu'au prochain pas, l'eau y sera encore plus claire et le soleil plus rayonnant.

[DanielPagés]

C'est beau, c'est tellement beau...
L'amour est le plus beau des cadeaux.
♡♡♡♡

[legolas]

Hey, ça fait longtemps.
J'ai lu tes derniers poèmes, et j'ai été vraiment étonné. Ta poésie a quelque chose de plus "mûr", de moins enfantin je ne sais pas vraiment comment l'exprimer... Je la trouve beaucoup plus personnelle et originale (non pas que ça ne l'était pas avant, mais à mon goût tu t'es bien améliorée).
Je ne suis pas particulièrement fan du dernier poème, c'est tout à fait subjectif hein ne t'en fais pas. C'est juste que je trouve le sujet assez commun et tu ne le traites pas de façon très originale au début. En revanche, il est très bien écrit et il prend beaucoup d'ampleur au fil de l'évolution. Certaines images sont très belles, notamment celle du marionnettiste ou du funambule.

Je suis tombé sous le charme des Roses en revanche. Ce rythme hésitant, fracturé, c'est une brillante idée (une façon d'évoquer les désordres de l'amour ou...?). Certains vers retiennent l'attention et brillent dans la tête, vraiment j'adore. Et tu as su justement jouer avec les mots, sans excès. Bravo

J'aime tout particulièrement Jours de pluie, j'ai été sensible à son charme inexplicable dès les deux premiers vers qui sont magnifiques. L'image est ravissante et le rythme coule glisse tout seul, chapeau, c'est ce que j'aime surtout dans la poésie.

Verveine citron est osé, et réussi. On sent un côté un peu slam (un peu grands corps malade, non?), j'aime beaucoup. C'est très simple, et très juste dans cette simplicité. C'est pour ça que je dis qu'il est risqué, mais bravo, ça fait la beauté et la force du poème.

[SoPh1e]

Asoline est amoureuse <3
All we need is love, what else, hein?
Bonne année !

[Asoline]

Aujourd'hui

Ce matin je n'étais pas couchée.
Il a fallut marcher dans la nuit, j'étais d'ailleurs contente qu'il ne fasse pas trop froid, même si je n'étais pas trop loin pour rentrer.
Regarder les lumières des réverbères sur la pointe de mes chaussures, les rues vides, les volets clos.
Puis enfin se coucher, mais comme je l'ai dit, on était déjà le matin.
C'est dommage qu'on ne puisse pas raconter notre sommeil. Quand on rêve, on peut, et encore… Beaucoup de choses nous échappent, mais cela reste drôle de raconter un rêve. Un rêve bizarre, un rêve épars, mais qui en dit bien long sur nous-même.
En tout cas aujourd'hui je n'ai pas rêvé.
J'ai simplement fermé les yeux, puis les ai rouverts. Entre les deux: des heures, mais surtout du vide.
Et peut-être que je ne suis pas vraiment réveillée.
Peut-être suis-je entrain de rêver.
J'aurais pu rêver les tartines, le thé.
J'aurais pu rêver l'eau chaude dans ma gorge, mais aussi celle sur ma peau.
J'aurais pu rêver les odeurs de savon, d'essence, de cahiers.
Le bruit des infos, les sons du piano et les freins des transports en commun.

[DanielPagés]

J'aime ton oeil et ton regard...
Tes mots délicats et les petites choses sensibles que tu nous offres de temps en temps...
♡♡♡

[Asoline]

Océan?

Quand on a sous les pieds le sable qui chatouille
Quand on a sur la peau le soleil qui brûle
Quand on nage ou qu'on navigue
Quand l'eau s'agite et qu'on divague
On se perd.
On se perd dans les eaux, dans les profondeurs
On se perd en nous-même, pendant des heures.
On ne sait combien de gouttes se sont écoulées,
Combien de grains de sable sont tombés.
On ne voit pas le fond
On imagine les pierres froides tout en bas
On imagine un horizon
On se laisse porter
On se laisse aller
Comme moi, dans mon voyage
Je me suis laissée guider par l'océan
Par la volonté.
Et là, le sable me chatouille, le soleil me brûle
Mais je ne bouge pas.
Et là, je suis au bout de mon périple, au bout de mes idées
Un simple reste
Un corps échoué.

[DanielPagés]

Ne t'inquiète pas, Daniel, ne t'inquiète pas.
Les filles c'est comme ça.
Elles peuvent écrire le pire
Juste pour le plaisir
Et rire...

[Asoline]

Non, pas d'inquiétude Daniel !
J'ai écrit ce texte en atelier à la fac, "océan" était le sujet imposé.
N'ayant pas spécialement d'inspiration, j'ai décidé de faire de cet étrange périple marin,
une métaphore de ma propre écriture de ce texte, je me suis laissée guider comme par le courant,
par les vagues,
laissée flottée jusqu'à ce que je ne puisse plus écrire,
et qu'il ne reste que le corps sans vie qu'est ce poème...

Je t'embrasse, Asoline.

[SoPh1e]

Wouah !

Quand on nage ou qu'on navigue
Quand l'eau s'agite et qu'on divague

Quand on lit les jolis mots d'Asoline
et qu'elle dit "Vague"
dispersant des gouttes de mer
sur nos visions palpébrales*.

(Je viens de découvrir ce mot chez Nabokov, je l'adore ! )

Ça va Asoline, ça va Daniel? C'est le Printemps des Poètes, mes élèves font des Rimbaldes : ils apposent leurs poèmes partout où, dans le lycée, une protestation poétique est nécessaire... Vive la poésie !

[DanielPagés]

Elle est merveilleuse, hein Sophie ?
La poésie ça fait du bien, surtout en ce moment qui oscille entre hiver et printemps... des poètes.
(chez moi faut toujours chercher des deuxièmes ou troisièmes degrés !)
Sinon, j'ai des nouvelles de Felagund par d'autres canaux aussi satellitaires ... Elle survit dans la dernière ligne droite vers ses concours de fin de Khâgne... et poétique (poétiquer, j'aime bien, merci Aristote pour l'idée ) toujours entre deux cours.

[SoPh1e]

Elle est merveilleuse, hein Sophie ?
La poésie ça fait du bien, surtout en ce moment qui oscille entre hiver et printemps... des poètes.
(chez moi faut toujours chercher des deuxièmes ou troisièmes degrés !)
Sinon, j'ai des nouvelles de Felagund par d'autres canaux aussi satellitaires ... Elle survit dans la dernière ligne droite vers ses concours de fin de Khâgne... et poétique (poétiquer, j'aime bien, merci Aristote pour l'idée ) toujours entre deux cours.

Oh oui, je suis totalement d'accord ! <3

La poésie fait toujours du bien, tout le temps, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, en toutes saisons... J'en ai bien besoin, vois-tu, en ce moment , heureusement je m'oblige à lire au moins quelques pages tous les soirs, et malgré tous les soucis petits et grands, je dors bien. Merci les livres, merci les mots !

Les cours, les concours ... Heureusement tout ceci est loin pour moi - maintenant ce sont mes élèves qui stressent et révisent et aussi, tout de même, profitent de la vie de façon plus ou moins poétique

Plein de pensées pour les petits et grands poètes de Booknode !

[Aventuri]

Salut Asoline j'ai relus quelques poèmes que tu à pues écrire et que j'avais déjà commenter, et d'autre que je n'avais pas lue
aujourd'hui je suis changer et j'ai un nouvelle avis à donner sur tes poème
il y as que les imbécile qui ne change pas d'avis

donc voici mon nouvelles avis :

Tu fait de très beau poèmes, léger et facile à lire, bien écrit, tu t'appliques beaucoup et je trouves ça supers,
alors continues ainsi avec tes jolies poésies, parfois il y as des poèmes un peu plus sombres mais il sont toujours agréable et facile à lires avec cette légèreté que j'aime beaucoup.

J'adore le poèmes Les roses romantiques, qui ma fais chaud au cœur et qui ma beaucoup plus.

SMS est un très beau poème plutôt vrais, toujours cette légèreté que l'on retrouve un peu partout, avec une touche de bonheur qui me reste en suspend vers la fin, puis enfin la beauté du mini feu d'artifice, pour le final de ton poème, ont retrouve ça dans d'autre poèmes comme: Verveine-citron et d'autre

Noir nuit est forcément un poèmes plus sombres mais que j'aime beaucoup aussi.
J'ai pris du plaisir en le lisent

Verveine-citrons et un poèmes qui ma laisser sans vois
Magnifique.

continue Asoline et préviens moi pour tes prochain poèmes stp (merci d'avance)

[Asoline]

Bonjour (ou bonsoir) :)

Faute d'avoir produit pour enrichir ce topic, j'ai ces derniers temps eu l'occasion de créer et réaliser un court-métrage pour un travail universitaire. Pas de grand rapport avec la poésie, mais bon, on peut considérer que l'écriture du scénario est un travail d'écriture plus ou moins poétique. Dans tout les cas, je pense ce n'est pas tout a fait décalé si je vous montre ce que je créer quand je n'écris pas .

Pour vous présenter un peu la chose, je suis en Fac de Lettres, et je suis un cours d'Arts-visuels dans lequel on doit rendre chaque semestre un "Projet Tutoré", c'est à dire, un projet encadré par un professeur qui porte sur un sujet de notre choix.
Ce semestre, un de nos professeurs proposait de réaliser un documentaire en groupe. Avec mes amis, nous avons tout de suite été inspirés. Notre prof nous a ensuite dit qu'il nous laissait carte blanche, nous pouvions faire de la fiction si nous le voulions, traiter du sujet qu'on voulait, et qu'il ne nous imposait pas de durée pour le film.
Avoir autant de liberté, c'est assez traître. Nous avons donc mis longtemps avant de nous décider de ce que nous allions faire. Notre seul point de départ était: la culture. Pour nous, impossible que cela porte sur autre chose, le sujet nous tenant trop à cœur. Puis j'ai eu cette idée folle.
En pensant à l'expression "la culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale", mais aussi au site "Confiture de culture" de Pierre Jourde, je me suis dit: pourquoi ne pas imaginer un monde où la culture EST de la confiture?
Au début, ça paraissait un peu flou, mais en expliquant mon idée et en l'approfondissant un peu, nous sous sommes dit que ce n'était pas si absurde que ça. Nous vient alors l'idée de réaliser un faux documentaire sur cette industrie de la confiture/culture, prendre ce matériau tout à fait fictionnel pour en faire un objet réel et sérieux. Voilà comment naît Economie du savoir.
La réalisation s'est déroulée sur un mois. Une semaine d'écriture, deux semaines de tournage et une semaine de montage. Dans un temps qui nous était limité (car les projets étaient à rendre pour le 7 avril), nous sommes assez fiers d'avoir pu faire ça.
Nous craignions beaucoup les avis, mais après que le court-métrage est fait un peu le tour de nos proches, de nos amis et nos professeurs (de la part de qui nous sommes surpris d'avoir reçu autant de compliments et d'enthousiasme), nous avons compris que le message que nous portions avaient été compris et partagé, et cela m'a donné confiance en ce que nous avons réalisé, notre projet.
Et aujourd'hui, j'ai envie de le partager avec les quelques personnes qui me suivent régulièrement ici. Parce que je pense que vous êtes des personnes que cela peut toucher, et de la part de qui nous pouvons recevoir des critiques constructives.
Il est temps d'arrêter les blablas (je parle beaucoup trop) et de vous mettre le lien. Bien sûr, personne n'est obligé de regarder, c'est seulement pour les curieux et les intéressés.

Economie du savoir

[Asoline]

Visiblement la balise youtube ne fonctionne pas très bien ... à Moins que je m'y prenne mal. Il est cependant possible de cliquer sur le titre qui vous enverra directement à la vidéo.

[DanielPagés]

Oui, on y accède directement en cliquant sur Economie du savoir.

Je me répète un peu mais en fait, je l'ai regardé à nouveau quelques jours après ta publication sur FB et j'ai découvert des tas de choses que je n'avais pas vues lors de mon premier visionnage. Au départ, j'étais plein de points d'interrogation... (surtout au début) style mais c'est quoi ce truc ? et j'avais retenu juste certaines scènes marquantes. Mais la deuxième fois j'ai vraiment vu, entendu, ressenti ce que vous avez peut-être voulu y mettre. J'ai eu une vision plus globale du film. Et j'ai trouvé ça très fort !
Après, bien sûr, la star en étudiante de médecine est excellente. J'ai mieux apprécié le gars qui intervient beaucoup (Je trouve ça dommage !) et tente de te convaincre que ce n'est pas suffisant de savoir ce qu'il y a dans un film, mais que l'avoir vu est nettement plus intéressant...
Même si l'idée de la culture, du savoir qu'on peut avaler en concentré pour gagner du temps et de la peine peut paraître bizarre, on n'est pas si loin du gavage style j'apprends l'anglais avec l'hypnose ou des stages concentrés.

Donc j'ai adoré et j'invite tout le monde à aller le voir sur youtube. Et bravo la star ! T'es magnifique !

[Asoline]

Ciel sans soleil

I
Lucien

J'aime bien Lucien.
On voit les veines de ses mains.
Souvent assis, les bras croisés
Sa vie, il veut pas la lâcher !
Pourtant il s'ennui
Tous les jours la même vie
Au fond de son fauteuil roulant,
Fixer l'horloge, c'est déroutant.

Il se rebelle contre sa société
Qui le souhaite mort et enterré,
Parc' qu'un vieux, tu sais, c'est gentil
Mais invalide, c'est un souci.
C'est surtout qu'il a peur de la mort.
Ça peut faire mal, au fond il a pas tord
Mais il a tord, de vivre dans l'angoisse,
Le triste sort fait qu'il devra y faire face.
Quoi qu'il en soit, Lucien persévère
Quoi qu'il en coûte, même s'il souffre du cancer,
Ça lui fait mal et j'en perds mes vers
Car sa douleur, elle se passe de commentaires.

Lucien, Lucien pense à ta jeunesse !
Quand tu passais par la fenêtre:
Tu fuyais la messe !
Les souvenirs te font renaître,
Lucien, pense à tes amis
T'aimais pas la solitude, ils t'ont accompagnés,
Tout au long de la vie, qui vous a séparés
Vous avez quand même bien rit!
Le temps est une hécatombe
Sois pas triste en pensant à leurs tombes,
Dis-toi que ça leur fait des vacances.
Car s'ils sont seuls, c'est sans souffrance.

[DanielPagés]

Un titre, un sous-titre... le début d'une série ?
Ciel sans soleil ça annonce du gris ?

C'est un peu étrange.
Au rythme, on dirait bien que tu le secoues, le Lucien que tu aimes bien !
C'est triste, dans le fond, mais tu m'as fait rire.
La mort finalement c'est pas si dur, enfin du repos !

[Asoline]

Et oui, projet peut-être ambitieux, mais, même si ça prend du temps, j'aimerai terminer ce que j'ai commencé. Une série de portraits, encore minimum trois sont à paraître, qui mélangeront le joyeux et le triste, l'espoir et le désespoir, le boulanger du coin, la voisine, la fille que l'on croise tous les matins dans le bus,...
Ciel sans soleil, oui, c'est le gris, car rien n'est tout blanc ni tout noir même si on s'efforce à ranger les choses dans l'un ou l'autre. Et c'est aussi avant tout un grand tableau dressé de vie, ou chacun, j'espère, pourra y reconnaître son entourage, et encore mieux, lui-même.
J'observe toujours tout le monde, il y a des personnes que je vois tous les jours, à qui je n'ai jamais parlé, dont j'ai capté les manies, les tics, les besoins, les envies, parfois même, une partie de leur passé...C'est incroyable ce qu'un détail peut apprendre sur quelqu'un, il suffit de le capter et de s'en nourrir, petit à petit se construit l'Encyclopédie...

[DanielPagés]

J'aime les yeux qui se cachent derrière ces mots, les yeux qui traduisent des images, les yeux qui peignent des vies...

[Asoline]

Ciel sans soleil se poursuit lentement mais ne se termine pas pour le moment.
Voilà des choses sincères, spontanées.
Je vous souhaite un bel été.

"Je n'arrive pas..."

Je n'arrive pas à me sentir importante
Je n'arrive pas à me sentir vivante
Je vis à travers toi
Tu es ce qui me relie au monde.

Et l'on souffre de ne pas vivre...
De ne pas vivre vraiment.
On souffre d'être dépendant
D'être attaché, d'être déchiré
On souffre des autres
De soi, de son estomac
On respire fort avant de vomir
Ce n'est qu'un chagrin permanent en nous
Ça nous passera.


L'Absence

Je ne pars pas, je reste.
Je suis perdue.
Je t'attends.
Je t'en veux.
Je ne t'en veux pas.
J'ai écrit, ça soulage.
J'ai mal encore, mais je t'aime.

[DanielPagés]

J'aime ce cœur qui bat, qui sprinte et qui déraille. Qui pleure et éclate de rire.
Bien vivante et tellement importante...
♡♡♡

[mickaela]

J'aime beaucoup ce que tu fais ! C'est super beau bravo !