Mes poèmes personnels

[Bleu_Wolf]

Bonjour à vous cher lecteurs/lectrices,
j'écris des poèmes de puis quel que temps et j'aimerais vous les partager, si possible avoir un avis et savoir comment m'améliorer!

Bon, le poème ci-dessous est plus un essai qu'autre chose, mais je le met tout de même.

Le grand cheval noir

Fougueux est le grand cheval noir
qui court dans les plaines du matin au soir
mais le jour funeste est venu
où sa liberté fut révolu.

Sauvage est le grand cheval noir
qui se cabre et se bat avec espoir
il ne se laisse point toucher
alors les hommes l'on harnaché.

Furieux est le grand cheval noir
mais il se dit: de l'espérance je dois avoir
et ils ont fait de lui leur cheval de guerre
l'utilisant pour réquisitionner leur terre.

Victorieux fut le grand cheval noir
qui pense à ses belles plaines avec désespoir
s'il est devenu beaucoup plus sage
il lui manque encore ses contrées sauvages.

Honoré fut le grand cheval noir
mais c'est ses steppes qu'il a espérance de revoir
et bien heureusement pour le remercier
de ses services rendu les hommes l'ont libéré.

Heureux fut le grand cheval noir
qui court dans les plaines du matin au soir
mais le jour funeste est venu
où sa vie bien remplie fut révolu...

Souvenir d'un soldat

Elle avance dans la nuit
sans un bruit, sans un cri
dans les ruelles sombres
elle n'est qu'une ombre.

Rien ne lui fait peur pas même un fusil
il ne faut point écouté ce qu'elle dit
et quand tremblent ta voix
tu comprend elle est devant toi.

C'est dans le plus grand silence elle creuse
et découvre en toi cette peur silencieuse
le temps semble s'arrêter indéfiniment
Et tu soufre de ton éternel isolement.

Quand tu la regardes enfin de face
tu lis dans ses yeux des menaces
tu a beau te dire que tu ne la craint
rien n'y fait tu ne peux te reprendre en mains.

Comme on le dit souvent la mort tue
et si par malheur elle te prend en chasse tu es perdu
c'est là mon cher que tu tombes
mêlé par erreur à cet hécatombe.

Menaçant est ce retour au silence
car sans l'entendre tu sens la souffrance
ton rêve de vengeance ne fut qu'un malaise muet
témoin de ce que ton avenir sans la guerre serait.

Heureusement ses souvenirs sont vieux
et si tu l'aurais voulu tu aurais pu les brûler dans le feu
mais la peur n'a pas sa place, car c'est ce que tu as autre fois vécu
et tu sais depuis longtemps que se sont des années révolu.

Elle avance dans la nuit
sans un bruit, sans un cri
dans les ruelles sombre
elle n'est qu'une ombre.

Et pour finir, voici un petit poème plutôt court sur le thème de la quête de Thorïn et Bilbo dans le livre "Bilbo le Hobbit".

La montagne solitaire

Splendide sommet immortel à l'aspect mystérieux
Se dressant telle une épée pointant vers les cieux
Plus vénérable et plus imposant que les arbres du passé
À la haute porte de pierres finement sculptées

Passage révélant de grandioses galeries surplombant
Maints amoncellements dorés et miroitants
Jadis âtre du ténébreux et pernicieux cracheur de feu
Aujourd'hui domicile des nains marchands de précieux

Lieu où magie et fantaisie sont intemporelles
Sorti d'un esprit imaginatif et solennel
Forgé par l'homme à la plume allègre et malicieuse
Ayant créé cette haute cime de neige rocailleuse

À jamais semble-t-il dans toute sa noblesse elle demeure
Dominant l'horizon entre ciel et terre de toute sa hauteur
Gravée dans les glorieuses légendes de son ère
Nommée comme étant La montagne solitaire


P.-S. : Je suis désolé pour les fautes d’orthographe, j'essais de les corriger le plus possible, mais bon la plus part m’échappe tout de même. Si quelqu’un veut me corriger sur la syntaxe et les fautes d’orthographes, il n'y a aucun problème.

[DH180]

J'aime bien tes poèmes, surtout celui de l'étalon noir qui est juste très beau ! T'as un bon talent, continue, je serais heureux d'en lire d'autres !

P.S : ( sixième strophe ) qui cour dans les plaines du matin an soir qui court dans les plaines du matin au soir

( première strophe ) : qui court dans les plaines...

P.P.S : Excellent celui sur le Hobbit, j'espère que tu en feras d'autre sur l'univers de Tolkien

[Bleu_Wolf]

Merci, pour ses beaux encouragements et conseils. Pour répondre à ta question, il est certain que je vais en faire d'autre sur l’univers de Tolkien, car je me suis bien amusé en l'écrivant.

Vu que ces mois ci je n'ai pas eu beaucoup de temps pour moi, je n'ai pas pu composé autant que je ne le voudrais. Mais je vous présente tout de même un poème que j'avais écrit, il y a environ 2 ans en mémoire de ma grand-mère décidé. Je n'ai jamais donné de titre à se poème... J'espère sincèrement qu'il vous plaira.

Toutes fleurs printanières sont sans âge
Mais, il ne faut point trop espéré en vain
La vie et la mort étant d’un même voyage
L’un aujourd’hui, l’autre devenant demain.

La vie fragile, comme l’étincelle de l'aurore
Pleine de joie et d'amour m’ouvrant ses bras
Que puis-je lui demandé de plus encore
Mais tout ce qui se donne, se reprend ici-bas.

Dans nos cœur elle fut bien plus qu’un simple songe
Une personne qui a vécu, et qui s’est ensuite endormie
La vie n’est-elle qu’un doux et cruel mensonge
Ou la belle oasis que Dieu l’éternel avait promis.

Puis-je me permettre dire que sa mort fut belle
Bien que nous aurions espéré un nouveau printemps
Elle doit être désormais dans les plaines éternelles
Où notre âme est pareille à celle des enfants.

C’est la nuit mais pourtant subsiste l’étincelle
Sur l'horizon doré de l’avenir, se perd mon regard
Depuis longtemps subsiste l'étoile la plus belle
Qui guide le destin de nos vies avec plein d’égard.


P.-S. : désolé pour la réponse tardive et pour les fautes d’orthographe, j'essais de les corriger le plus possible, mais bon certaine m’échappe tout de même. Si quelqu’un veut me corriger sur la syntaxe et les fautes d’orthographes, il n'y a aucun problème.

[DH180]

C'est très beau ce que tu as écrit, franchement... ce poème dégage une paix et une sérénité qui adoucissent la perspective de la mort.
Je trouve que c'est un superbe hommage à la mémoire de ta grand mère.

[Adnap]

Il ni a pas eu de poste depuis longtemps mais je voulais quand même te dire que j'aime beaucoup tes poèmes.
Celui sur le grand cheval noir est magnifique !

Bravo à toi, j'espère que tu mettras d'autres poèmes

[Bleu_Wolf]

Oui, effectivement je n'ai pas posté depuis longtemps... Enfin la cause est surtout un manque de temps, mais sache que je vais continuer à écrire et à posté de nouveau plus fréquemment à l'avenir. Voici un poème que j'avais composé, il y a quelques semaines mais que je n'ai jamais eu le temps de publier. J'espère vous l'aimerez !
Bonne lecture.

Le cerisier et le chêne

Dans une verdoyante forêt se tenait un jeune cerisier
Il tentait en vain de se faire une place parmi les géants
Ces hauts arbres qui le gardaient dans leurs ombres caché
Sans pouvoir apercevoir le soleil, n'étant pas assez grand

Il se sentait rapidement intimidé par ceux l’entourait
Il les regardait de bien bas, eux qui étaient de lui si loin
Souhaitant s'intégrer, il essayait de leur ressembler
S'efforçant du mieux qu'il pouvait de sourire avec soin

Mais en agissant ainsi il reniait ce qui le rendait unique
Cette passion vive en lui, cette lumineuse étincelle folle
Qui faisait de ce beau cerisier, un être si fantastique
Un petit ange descendu du ciel digne de portée l’auréole

Seulement un beau jour, par une fraîche journée de février
Un grand et sage chêne centenaire se distingua auprès de lui
Il vit en ce petit arbre une douceur et une bonté inégalées
Le poussant bien malgré lui, à souhaiter devenir son ami

Ensemble, ils brûlaient d’une même flamme à l’unisson
Et de ce fait, leur rapprochement n'en fut que plus rapide
Car jamais ils ne se lassaient pas de leur longue discussion
Ils nouèrent une confiance basée sur un respect solide

Un matin de printemps, le cerisier lui fit part de sa misère
Et le sage chêne l’écouta attentivement avec douceur
Et touché par sa détresse, il voulut lui faire voir la lumière
Il écarta donc ses branches afin qu’il puisse apercevoir le monde des couleurs

Le grand chêne voulait lui démontrer la chaleur de l'amitié
Voulant au mieux qu'il pouvait l'aider, le rassurer, l'écouter
Qu’il puisse être enfin lui-même et en toute authenticité

Car le grand chêne et le petit cerisier ont beau être éloignés
Ensemble ils étaient fort, ensemble ils rêvait de liberté
Se soutenant dans leur force et leur faiblesse tel des piliers

P.-S. : Désolé pour la réponse tardive et ma longue absence. Pour les fautes d’orthographe, j'essais de les corriger au possible, mais bon certaine m’échappe quand même...

[Louve1369]

J'adore tes poèmes ! Ils sont très beaux !