CYRILLERO

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CYRILLERO

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Message par CYRILLERO »

“2013“, CYRILLE Claudine Romain
Mars 2113, Les Abymes Guadeloupe

Si yo pudiera decirte todas mis penas
Seria como la música de mi alma
O de mi corazón : de madera, de sangre, de lágrimas.
Sin embargo, yo no puedo decirte mas :
La caricatura de la vida ha expulsada
Todas las palabras de mi cuerpo.

Lè poezi ka ba lari chenn

When my saoul is in the blues,
When my heart is in the dark,
Even if my heavy eyes are closed above the grey sky
I can feel all the sadness of their hopelessness,
When the street is running, running and running…
Ignoring them.

Lè poezi ka ba lari chenn

Si tu t’envoles dans le délire de ta désolation
Anesthésié par la vie, tout en haut des nuages gris,
Tu peux voir alors, que tu n’es pas seul,
Ils sont nombreux, tous ceux qui ont dépecé
Tous les tiroirs de l’espoir.
Aussi légers, sans bagages, ils rient
A en perdre la seule nudité qu’il leur reste sur les os

Aussi légers, bien plus que l’éther indicible
D’autres coulent des larmes invisibles,
Creusées par l’indifférence,
Quand te dévore, des forces féroces.

Pauvreté, richesse nous « envolent très haut « ; loin des désirs
Quand le corps n’a plus rien à dire.
Le refuge du désespoir serait d’avoir
Toujours une branche ou s’assoir.

Car tout en haut, de la brisure de la fissure
Tu as pu mieux voir,
Et ta déperdition te reste en mémoire.

« Le voyage In, le voyage Out «,
Si Maryse CONDE veut aller loin, plus haut
Vers l’autre, pour raffermir son soi…

…C’est aussi dans nos rues que se parlent
Toutes les musiques explicites, langage universel
Qui conjuguent Pinta, Niña y Santa Maria

L’anglais que je soupçonne
Le Français coloré de pépites créoles

C'est Daniel MAXIMEN
Qui dans mon rêve d’écriture est venu,
Hier soir me souffler à l’oreille
Cette pensée en partage, avec vous tous :
Il faut espérer que nos poésies à maturation
Offrent ce même chatoiement de couleurs et de sons.
Comme quand les notes déferlent, colliers de perles
S’égrènent sur l’asphalte … en musique
Et swing la rue …
Et que danse le métissage !

En haut au milieu et en bas …
Repère de naguère ;
Aujourd’hui, mixer les niveaux pour comprendre
Notre richesse dans l’entre aide,
Sans nous dissoudre, sans se renier.
Lè poezi ka ba lari chenn
Aimez ces airs, là !

Nous, nous les construirons à creuser
Jusqu'à en perdre mi piel, my skine,
Jusqu'à en perdre ma peau.

No, me olvides, cuando regreses a tu casa.
Yo no te olvidare … you will stay in my mind
Ce n’est qu’un au revoir

“Maillon de la Caldene”
Mémoire métissage pour bâtir solidaire notre histoire.
“La mangrove” nous sauvera de l’implosion généalogique.
Notre terreau a fait de nous des pionniers
Comme les Mangliers noirs et blancs,
Ou les Palétuviers et leurs pneumatophores.
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L'Universalité dans la diversité pour l'Humanité CYRILLERO

Message par CYRILLERO »

Le Vent égraine mes maux,
CYRILLE Claudine Romain, le 23 Janvier 2016

Mon inspiration part dans le canal,
C'est l'univers carcéral
Pour tout épanchement cérébral.

Caresses vaginales
Non consenties s'accueillent mal :
Connexion d'un phallus « external »,
Castration des pensées libérales !

Le pénal laisse déshabiller d'un geste banal,
Mon nerf vagal sur l'étal du désir rectal.
Le carnaval libère l'oppression, de l'expression orale.

"Ne prend pas le miel de la belle
Tant qu'elle ne le veuille » !
A distance ou, dans la proximité du carrousel.

Ne siège pas à ma droite
Pour jouir, de mes mamelles et de ma gamelle.
Va, là où tes désirs sont désirés dans la réciprocité réelle.

Sinon, tu entendras le rugissement de la conque à Lambis,
Signal de ta crucifixion pour n'avoir pas entendu l'appel,
Les sollicitudes, de jour et de nuit des autres belles.

La sanction n'en sera que plus seigneuriale !
Le mollusque visqueux que tu deviens à l'instant animal,
De son produit devenu létal
Suintera sur la pierre tombale,
D'un orgasme fatal, par l'inertie du Tribunal.


Comme le Vent s'emballe,
Et de ma bouche égraine
Les maux de ma crucifixion
De ma "Nuit de cristal".
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2Universalité dans la diversité de l'Humanité CYRILLERO

Message par CYRILLERO »

Ce 06 mars 2020, Les Abymes en Guadeloupe.

L’INFINI CHEMIN DE L’INEXISTENCE.

CYRILLE Claudine Romain, 18 avril 2012. Les Abymes, Guadeloupe.

Nous sommes embrigadés dans nos cerveaux.
Figés par la technologie de l’Homme-Dieu.
Est-ce la divinité ou Méphistophélès, qui nous parle ?
Il décide de mon destin.
C’est le despote qui décide :
Quand tu mourras, qui seront tes amis, et pour quel destin ?

Cela favorisera, l’hyper productivité ?
Alors un jour nous ne mangerons plus ;
Seulement des lubrifiants ?
Et nous finirons «électrivores » ?
Nous serons devenus des chimères.

Entre temps ce que tu bois, que tu manges te nourrit,
Chaque jour davantage de fantômes obscènes, et voyeurs.
Notre vie privée et notre souffle de vie
Se dissolvent, subrepticement
Dans un martèlement qui déchire mes entrailles.

Les rues seront bientôt vides, mais pleines de nos vacuités.
Nous nous regardons déjà, comme des égarés.
Nous sommes déjà comme partis pour ailleurs.
La prochaine station sur la route de notre inhumanité,
C’est le paradis peut-être ?

Alors nous vivons le purgatoire, pour l’instant ?
La haine, la violence, sont notre langage, quotidien.
Nous bavons de sang,
Dans nos hurlements inaudibles,
" Indécryptables ".

Nous ne savons que vitupérer.
Et nous atteindrons ainsi,
Vous croyez tout l’or du paradis ?
Mais nous nous hissons, finalement peut-être,
Que jusqu'aux damnés de l’enfer ?

Nous avons fait donc un bien grand pas,
Du purgatoire à Lucifer
N’est-pas ?
Tout cela pour nous élever
Au Paradis ?

Et la manne que nous mangerons
Nous, les anges de ce paradis
Elle tombera d’où ?
Car le ciel depuis longtemps,
Se sera brisé déjà.
Je crois.
Un silence assourdissant inéluctable,
Eclabousse le sable
Et liquéfie le temps.
Et toi ! Devant l’écran de ton ordinateur qui me lie,
Quelle place fais-tu
Au despotisme à la démocratie, dans ta vie ?
Si ton doigt peut toucher
Mon coeur, depuis ton écran tactile
Alors, combien j'aimerais que mes mots ...
Echouent, et déferlent
Sur l’île ainsi apaisée, de ton âme.
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3Universalité dans la diversité de l'Humanité CYRILLERO

Message par CYRILLERO »

Ce 06 Mars 2020, Les Abymes en Guadeloupe

Mon Humanité !
CYRILLE Claudine Romain, les Abymes Guadeloupe, 04/04/2012.

Quand je monte ta colline
Je te redécouvre luxuriante et fine
Je n’entends que tes tièdes coloris
Je ne vois que les notes généreuses de tes colibris.
Ton Alizé, enrobe ma peau d’un plaisir indicible
Tout de vétiver saupoudré :
Mon Humanité !
Je voudrais que tu me fasses oublier l’horloge d’acier,
Qui dans mon sac s’est immiscé
Et égraine les rond-rond du temps :
C’est ton soleil ocre
A la fin du jour posé sur le feuillage,
Qui caresse les brûlures de mes yeux.
Et là j’oublie.
C’est la berceuse effeuillée de la brise
Qui pose son velours sur ta montagne
A cette heure, encore verte.
C’est ta lueur qui suinte dans le creux de 2 cocotiers
Comme sur mes vicissitudes, et là ton ciel pâlit
Et là j’oubli !

C’est la question viscérale : si je redescends de ta colline
Combien de cris, de gémissements, combien de hurlements encore ?
Pour qu’elle cesse, et que tu reviennes et redeviennes,

Mon Humanité !
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4Universalité dans la diversité de l'Humanité CYRILLERO

Message par CYRILLERO »

Ce 06 Mars 2020, Les Abymes en Guadeloupe

… »Carnaval »…Pointe-à-Pitre, 1985, Cyrille Claudine Romain

La lumière inonde ta ville
Une brise extasie ton ile.
Les tam-tam du carnaval grondent
La saint-valentin fait sa ronde.

Mais le son du tam-tam
Qui raisonne, trame
Son guet-apens au fond de toi.
Sa complainte lancinante, fissure ton toit.

Tu n’es plus qu’un foetus
Qui gît sur une terre trop sèche, atteinte par le virus,
Germe de leurs étreintes d’un soir,
Qui même le jour, crée le noir.

Il t’a saigné à blanc
L’accusé se lève du banc
Et clame, proclame, déclame
Son innocence de toute son âme.

Et ton âme appendice du sien
Se tord, se contorsionne, se tient, se contient
Ils ont mal d’avoir fait somme de leurs deux mains,
Mais ils ont mal, d’en avoir fait deux, pour demain.

Tu cris, tu gémis, tu accouches ta douleur.
Ce mal te noie dans le Malheur.
Asphyxiée, tes lèvres s’entrouvent.
Les pleures jaillissent longtemps,longtemps de la veuve.

Ce soir sur la Saint-Valentin, il coule et il coule encore
Foetus inanimé alors
Je t’exorte à la renaissance

Et il pleut sur la ville les lumières s’éteignent
Les tam-tam se taisent
Il règne le Silence.
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