Le tourbillon des souvenirs
Publié : mar. 22 juin, 2021 4:13 pm
Le tourbillon des souvenirs (Recueil " L'inceste en vers et contre tous ")
Je suis emportée dans l’avide tourbillon
De mes souvenirs et me sens tel l’oisillon
Qui ne sait encore de ses ailes user,
Mais avec force et espoir les prie de parler.
Malgré le courage qui me colle à la peau
Pour extirper mon frêle mais vaillant bateau
De cette ronde si violente et acharnée,
Que tous les oiseaux redoutent de survoler,
Chaque jour je retombe entre ses mains brutales
Mais fais qu’elles ne deviennent jamais létales.
Dans ses bras, de ma faiblesse je me repens
À me laisser appréhender incessamment.
Qu’il est puissant et envoûtant ce tourbillon !
Ma raison n’est plus qu’un pathétique brouillon
De ce qu’elle fut avant que ne ressurgissent
Les souvenirs de mes allées dans les abysses.
Je tente toujours de ne pas m’en approcher
Mais rien ne sert jamais contre lui de lutter.
Je me vois devenir sa triste prisonnière
Et en viens pour le contrer à une prière.
Bénéficie-t-il de la protection des cieux ?
Je connais cependant un pouvoir mystérieux,
Celui détenu par l’empathique nocturne.
Nuit, la gardienne de mes naufrages diurnes.
Devrai-je donc rester dans les bras de Morphée,
Seule échappatoire à cette calamité ?
Car je ne puis plus continuer à ne voir qu’eux,
À ne penser, ne vivre et ne ressentir qu’eux.
Si vous saviez à quel point je suis terrifiée
D’imaginer mon lendemain tel mon passé.
Je suis emportée dans l’avide tourbillon
De mes souvenirs et me sens tel l’oisillon
Qui ne sait encore de ses ailes user,
Mais avec force et espoir les prie de parler.
Malgré le courage qui me colle à la peau
Pour extirper mon frêle mais vaillant bateau
De cette ronde si violente et acharnée,
Que tous les oiseaux redoutent de survoler,
Chaque jour je retombe entre ses mains brutales
Mais fais qu’elles ne deviennent jamais létales.
Dans ses bras, de ma faiblesse je me repens
À me laisser appréhender incessamment.
Qu’il est puissant et envoûtant ce tourbillon !
Ma raison n’est plus qu’un pathétique brouillon
De ce qu’elle fut avant que ne ressurgissent
Les souvenirs de mes allées dans les abysses.
Je tente toujours de ne pas m’en approcher
Mais rien ne sert jamais contre lui de lutter.
Je me vois devenir sa triste prisonnière
Et en viens pour le contrer à une prière.
Bénéficie-t-il de la protection des cieux ?
Je connais cependant un pouvoir mystérieux,
Celui détenu par l’empathique nocturne.
Nuit, la gardienne de mes naufrages diurnes.
Devrai-je donc rester dans les bras de Morphée,
Seule échappatoire à cette calamité ?
Car je ne puis plus continuer à ne voir qu’eux,
À ne penser, ne vivre et ne ressentir qu’eux.
Si vous saviez à quel point je suis terrifiée
D’imaginer mon lendemain tel mon passé.