Les Moore [Harry Potter]

Vous écrivez une fan fiction et vous voulez la partager avec la communauté Booknode? Faire vivre à vos personnages favoris des aventures inédites?
Alors postez vos textes ici afin qu'ils soient bien différenciés des essais classiques tout droit sortis de l'imaginaire d'autres booknautes.
lorelay122

Profil sur Booknode

Messages : 141
http://tworzymyatmosfere.pl/poszewki-jedwabne-na-poduszki/
Inscription : dim. 01 nov., 2015 6:11 pm

Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

Salut à tous ! Voici la suite, parce que c'est sympa ;)
Bonne lecture!


Chapitre 23


PDV OMNICIENT

Harry déboucha seul dans les toilettes de Mimi. Hermione l’avait laissé, prétextant du travail, mais lui avait promis d’envoyer Ron dès qu’elle le pourrait. Ce fut donc prudemment qu’Harry entra dans la pièce.

- Euh, Mimi ?

Personne ne lui répondit, à la place un courant d’air glacé lui gela les entrailles. Le fantôme était passé à travers son corps et le regardait maintenant du haut d’un lavabo.

- Euh... Bonjour Mimi, comment tu vas ?

Aussitôt qu’il eu posé cette question, Harry le regretta. Mimi commença à émettre une plainte stridente qui aurait pu faire de l’ombre au concert de scies musicales de l’anniversaire de mort de Nick quasi sans tête qu’il avait écouté durant sa deuxième année.

- Non Mimi, pardon, ne pleure pas s’il te plaît.

- J’étais enfin heureuse, sanglota t’elle, enfin Harry me rejoignais pour partager mes toilettes... Et il me demande comment je vais ?! Moi qui suis morte depuis si longtemps... Mais tout le monde se moque de Mimi, personne ne fait attention à ma sensibilité !

Harry n’était pas venu pour vivre avec elle dans les toilettes, étrangement il ressentit de la culpabilité à l’égard du fantôme et il tenta de la consoler,

- Mimi, je suis désolée, rien n’excuse mon comportement. Je... Euh... Ne suis pas digne de vivre dans ces toilettes avec toi.

Mais le fantôme avait déjà plongé dans un cabinet, déclenchant un jet d’eau qui trempa Potter de la tête aux pieds . L’élu ne savait pas quoi faire mais c’était sans compter le rouquin qui rentra dans la pièce à ce moment là.

- Alors Harry, tu comptes quitter ma frangine pour vivre ici ? Se moqua Ron. Tu fais des avances à Mimi Geignarde ?

- Tais-toi, il faut absolument que je l’interroge. Grace est peut-être dans la chambre des secrets...

- Pourquoi irait-elle se perdre dans une grotte humide qui pue les égouts ?

- Je sais pas, peut-être parce qu’un homme serpent l’a attaqué ? Que son bras fait des trucs bizarres ? Répondit Harry sarcastiquement.

- Oui c’est possible...

- Évidemment que c’est possible ! C’est même la cachette la plus probable à Poudlard ! Je me demande pourquoi ce n’est pas la première pièce à laquelle j’ai pensé !

-Parce que tu t’y connais en cachette Potter, n’est ce pas ?
-Malefoy ?

-Tu sais bien que j’ai récemment était promu auror, comme j’étais là pour l’interrogatoire de Jason Moore et que tu penses que les deux affaires sont liés je suis venu quand j’ai entendu Granger en parler.

-Drago ? Fit la petite voix de mimi.

Elle était sortie silencieusement des toilettes.

-Oh... Mimi, je suis ravie... de te voir...

-Drago et Harry dans la même pièce, encore, je rêve. Mais si vous commencez à vous battre je ...

-On ne se battra pas. Tu voudrais nous rendre un service ? La coupa Harry.

-Est-ce qu’une fille est rentrée dans la chambre des secrets ? Continua Drago.

Mimi fit la moue, ils n'étaient pas venus pour elle et elle l’avait compris. Elle fit mine de partir,

-S'il te plaît, c'est important, insista Drago.

-Vraiment important ! Elle a disparu, elle pourrait être en danger, renchérit Harry.
Elle s’arrêta et eu un petit rire moqueur avant de se retourner vers les deux anciens ennemis.

-En danger ? Elle ? Elle sait parler fourchelang, elle est rentrée dans cette chambre par ses propres moyens. Elle est vraiment étrange, plus étrange que les élèves que j'ai vu passé ici. En plus qu’est ce que j’en ai à faire qu’elle soit en danger ? Moi je, moi... Je... Je...

-Mimi calme toi, je t’assure que Drago et moi on pense à toi tous les jours et on aimerait bien venir te voir mais on travaille, remarqua Harry.

- Potter parlait fourchelang et il n’était pas si bizarre que ça.

- Merci Malefoy.

- Ca ne sera pas gratuit Potter. Rétorqua ce dernier

-C'était différent, elle était comme en transe. Enfin qu’est ce que j’en ai à faire.

Il y eu un blanc.

-C'est bon, pas la peine d'en faire tout un fromage, c'est une fille de treize ans !  Fit Ron soudainement. Elle ne doit pas être si bizarre que ça.

Mimi se mit à rire, avec son rire moqueur habituel.

-J'espère que vous repasserez me voir, sachez que mes toilettes...

-Oui on sait. On sera toujours les bienvenues.

Elle leur jeta un dernier regard et plongea dans les toilettes en faisant un son à mi chemin entre le rire et le sanglot.

-Bien, on sait où elle se trouve mais comment on va faire pour y rentrer, étant donné que tu ne parles plus fourchelang Potter.

-Pas de problème, je me souviens comment il faisait, faut dire qu’il passait ses nuits à parler tout seul en fourchelang pendant un temps. Dit Ron déclenchant un rire moqueur de la part de Drago.

Il prononça des paroles en fourchelang que personne ne comprenait et l'entrée de la chambre des secrets s'ouvrit ravivant des souvenirs de toutes sortes.

Grace


J'étais allongé sur le sol, je regardai le plafond. J'avais l'impression que la pièce tournait autour de moi, que des personnes courraient en cercle tout en riant. Je ressentais une vive douleur dans mon poignet cassé et à mon crâne. Le temps que j’avais, je le passais à me poser des questions, à graver sur la pierre ou même à chanter des idées noires en fourchelang. J'entendais trois voix d'hommes, elle semblait si réelles... Leurs pas résonnaient si fort dans ma tête que je sursautais à chaque fois pensant que quelqu’un marchait dans la pièce. Et chaque pas était comme un coup de marteau sur mes tempes. Mais malgré la démence et la douleur je riais à m'en faire éclater les poumons et à m’en déchirer la mâchoire. Trois personne entrèrent dans la salle, dans ma cellule et je crus d’abord que c’était dans ma tête.

-C'est dingue, après toutes ses années tu te rappelles comment je parlais fourchelang ! S'exclama Harry Potter.

Je me mis à genoux, près à faire face à ses arrivants qui n’étaient pas une hallucination cette fois-ci. Je constatai que mes mains étaient couvertes de sang et d'encre, j'avais fait tomber une bouteille. J'avais du sang dans ma bouche, sur ma joue, sur tout mon bras, même dans mes cheveux mouillés et sur mes habits. Avec un peu de chance j'allais leurs faire peur et ils fuiraient. Je ris d’un rire démentiel, ils l'entendirent, coururent vers moi et s'arrêtèrent quand ils me virent. Non, ils n'avaient pas peur, ils étaient terrorisés.

-Grace...

-Je ne suis pas Grace.

En tout cas, je ne l'étais plus. Ron Weasley fit un pas en avant, tandis que Drago Malefoy en fit un en arrière. Je me levai brusquement en tendant ma baguette vers eux.

-Approchez et ça se passera mal... Pour vous.

Bien évidemment, ils ne comprenaient pas ce qu’elle leur disait mais son ton et son regard avaient réussi leur faire passer le message

-Grace, pose doucement ta baguette sur le sol.

-Tu rêves, Harry Potter.

Je levai ma baguette d'un mouvement gracieux et de pure folie. Un long serpent de feu en sortit, il n'attaqua pas, du moins pas encore.

-Qu'est-ce que s'est que ça !

Le serpent regarda alors Ron Weasley et lui répondit dans sa langue.

-Un serpent, ça se voit, non ?

En entendant parler le serpent, ils furent sous le choc. Doutaient-ils que je puisse créer des sortilèges si puissants ? Je souris, ce qui les déstabilisa encore plus.

-Bon, fit le serpent. Elle ne veut pas de vous, ici. Elle vous laisse du temps pour partir, ou alors elle se défoulera.

-Qui ? Grace ? Demanda Drago.

-Il n'y a personne qui s’appelle Grace ici, maintenant partez !

Harry fit un pas en avant.

-Tu restes si bornée ? Tant pis.

Je prononçai des paroles que je compris à peine. Des éclairs verts jaillirent de ma baguette, Potter et Malefoy esquivèrent mes sorts en courant se cacher derrières des piliers de pierre. Le Serpent de feu poursuivit Ron dans les tuyaux. Mais il parlait toujours d'une voix forte à ma place de sorte que je savais exactement où il se trouvait. Je pense que j'avais créé ce serpent pour communiquer et attaquer.

-Grace ! Reprend-toi ! Tu n'es pas toi, combat le mal !

-Et tu crois que je fais quoi à ton avis ? Je vous hais ! Vous ne comprenez rien, et vous venez me déranger ?

Le serpent traduisait mes paroles qui résonnait dans toutes les entrailles du château.

-Potter, on ne sait pas quels sortilèges elle nous lance, il faut être prudent ! Prévint Drago.

-Merci Malefoy, mais j'avais compris par moi même !

Drago grogna.

-Vous voulez savoir quel sortilège je vous lance ? C'est une création, je l'aime bien.

Le serpent traduisit.

Drago et Harry se jetèrent un regard apeuré, ils s'attendaient à tous, sauf à ça. Je fit apparaître une souris qui s'arrêta près d'eux, elle me servirait de cobaye. Le sortilège lui tomba dessus si vite qu’elle n’eu pas le temps de couiner. Ses yeux devinrent noir.

-Ce sortilège vous plonge dans un monde où on vous torture, vous avez l'impression que ça dure des années mais ça ne dure que cinq minutes.

Le serpent traduisit encore. La souris se réveilla cinq minutes plus tard, déboussolée, elle semblait être devenue folle à lier. Elle me ressemblait.

-Partez c'est votre dernière chance !

Cette fois le serpent ne traduisit pas, Ron l'avait tué avec un simple sortilège d'eau. Il revint en courant vers ses comparses.

-Il faut trouver un plan pour la maîtriser !

-Et tu comptes faire quoi, les sortilèges fusent de partout ! Je n'ai pas envie d’en recevoir un, tu vois ! Grommela Drago.

Harry avança dans l'allée principale brandissant sa baguette pour se protéger d’un éventuel mauvais sort avec le charme du bouclier.

-Je ne vais pas tenir très longtemps, faites quelque chose !

Je décidai qu'un nouveau sort ne leur ferai pas de mal. Le sol se mit à trembler.
-Partez ! Partez ! Je ne veux pas de vous ! Laissez moi recevoir ma punition !

Est-ce que j'avais vraiment refusé le mal ? Est-ce que il y avait toujours cette petite lueur de volonté ? Pendant ce court instant, des cordes apparurent sur moi. Je me débattais en vain.

-Non ! Non ! Je ne veux pas partir !

Sortant de la bouche de Salazar Serpentard, un serpent de vent cette fois-ci fit son entrée.

-Mais c'est pas vrai ! Hurla Drago.

-Ron, emmène là en haut ! Ordonna Harry.

Il ne protesta pas et me tira avec force hors de la pièce. Il avait pris ma baguette et l'avait rangé dans sa poche. Une lueur rouge passa dans mes yeux. Il resta figé d’effroi un moment de trop. Les cordes s'enflammèrent et je l’assommai avce une pierre que je venais de ramasser, du sang dégoulinait de son front.

-Trop faible, Ronald Weasley.

Je regardai derrière-moi, Harry et Drago essayaient de battre le serpent. Je m'enfuis. Ils y avaient étrangement personne dans les couloirs, heureusement pour eux, je voulais que personne me vois je savais que tous témoins seraient blessés. Malheureusement, Céleste se trouvait sur mon chemin.

-Grace ? Mais... Tout le monde te cherche ! Dit-elle avec surprise et... Joie me sembla t’il.

-Dommage que ce sois toi.

-Le changement c'est fait, tu vas nous rej-

Mais elle n'eu pas le temps de finir de parler. Je levai mon bras sur sa gorge. Et prononçai des paroles inaudibles. Ses yeux devinrent blanc, elle se secoua dans tous les sens et je me rendis compte que j'avais beaucoup conçus que des sortilèges de torture. Je la laissa tomber lourdement sur le sol, ses yeux redevinrent normal mais vitreux. De la bave blanche coulait sur son menton et elle tremblait. Je repris mon chemin sans regarder derrière moi. Si ce n’était pas là la preuve qu'il fallait me laisser en bas, seule. Je regardai dans mes poches, mon carnet avec mes parchemins. J'avais tout. Ma prochaine direction, la forêt interdite. Pendant toute la nuit je marchai le plus loin possible de Poudlard. Personne ne devait me retrouver, sinon mon bras en profiterait pour se défouler.
PDV OMNICIENT


Quand Harry et Drago finirent enfin de battre le serpent de vent, ils examinèrent la salle. Ils découvrirent tous les écrits sur la pierre, toutes ses pensées, ses questions. Ils comprirent qu'elle avait combattu le mal dans sa tête, et qu’elle avait payé le prix fort, elle devenait folle, ce qui la rendais plus sombre de minute de minute. C'était terrible, elle n'avait pas le choix, elle était obligé de sombrer dans le mal. Mais Harry gardait espoir de lui rendre ses esprits. Ils découvrirent Ron inconscient le visage en sang, les cordes en cendres.

-Elle sait faire ça sans baguette ?

Harry hocha la tête, regarda dans les poches de son meilleur ami, la baguette avait disparu. Ils remontèrent dans le château, déposèrent Ron à Mme Pomfresh. Il avait quitté le travail d'auror pour travailler avec son frère mais pourtant il aidait toujours son meilleur ami lorsque celui-ci avait besoin d’aide. Il s'en voulait terriblement. Drago mena des recherches dans tous le château en compagnie d’autres aurors pour retrouver Grace. Il ne la trouvèrent pas, à la place il ramena le corps de Céleste à l'infirmerie.

-Je pense qu'elle c’est trouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Des experts de St Mangouste devraient arriver. Grace reste introuvable, mais personne ne l'a vue à Près Au Lard. Ce n'est qu'une hypothèse, mais elle doit être dans la forêt interdite.

Mme Pomfresh avait guérie Ron facilement. Hermione arriva avec ses enfants Rose et Hugo pour voir son mari.

-Qu'est-ce qui se passe, ici ? Demanda-t-elle.

-Il faut que tu vois ça par toi même, dans la chambre des secrets.

Elle dévisagea Harry, pleine d'incompréhension.

-Ne me dit pas que le Basilic...

-Non, c'est diffèrent ! Coupa Harry. Grace sombre. Tu comprendrais mieux si tu voyais ses écrits.

Ron se releva, en s'étirant.

-Je peux toujours parler fourchelang, dit-il.

-Non, Ron, tu en as assez...

-Ne t'inquiètes pas, plus vite ce sera fait, plus vite les problèmes seront réglés.

Ils guidèrent donc Hermione dans la chambre qui avait vu passer beaucoup plus d’élève qu’elle n’aurait dû et lui montrèrent les traces laissés par Grace. Elle pris des notes et quelques photos puis ils remontèrent dans la salle des professeurs pour mettre tous le monde au courant de ce qu’il se passait.

-Il faut qu'on trouve un plan, on doit y aller plus nombreux cette fois-ci, ce n'est pas parce que c'est une fille de treize ans qu'elle n'est pas dangereuse. Compris ?

Tous les adultes présents hochèrent la tête.

-Bien, maintenant écoutez moi.

Il expliqua son plan et Ron lui fit remarquer que ses plans ne se dérouler jamais comme prévue et que chacune des personnes qui les accompagneraient devrait prévoir leur propre plan, juste au cas où.

-Merci Ron... Grommela le chef du bureau des aurors avant de rajouter, Et je pense que Luke et Enola pourraient venir, ils me l’ont demandé, ils sont presque majeurs et maîtrisent beaucoup de sorts et comme ils sont proches de Grace ça pourrait nous aider.


Grace


Je m'entraînai à lancer des sorts sur ce que je trouvais dans la forêt, jusqu’à ce qu’un centaure vienne m'interrompre.

-Que fais-tu là humaine ? Me jeta durement le centaure.

Je me retournai en souriant, toujours couverte de sang. Il me jaugea du regard.

-Laisse-moi, dit-je sèchement.

Il fronça les sourcils puis leva les yeux vers le ciel. Il faisait nuit mais les étoiles brillaient illuminant la forêt.

-Nous nous demandions que pouvais être ce nouveau message... Je l'ai trouvé, mais pourquoi utiliser de plus en plus de jeunes... Ils deviennent la nouvelle ère du mal et du chaos.

-Laisse-moi.

Bien sûr, lui n'entendait que des sifflements stridents. Un autre centaure arriva au galop derrière lui.

-Que fais-tu avec un humain Firenze ? Demanda-t-il d’un ton empreint de reproche.

-Bane, tu te rappelles la tâche sombre de la nouvelle ère ? Voilà, répondit-il en me désignant d'un coup de tête.

Bane semblait en colère. Encore plus en colère que lorsqu’il était arrivé. Il s'approcha dangereusement de moi.
-Autant en finir avec elle dès maintenant, menaça Bane.

-Nous ne faisons pas de mal aux poulains et puis les étoiles peuvent aussi nous réserver des surprises, avertit Firenze.
-Pas aux poulains,mais aux monstres oui. Si elle fait partie de cette tâche d'obscurité qui arrive, autant se débarrasser d'elle, les étoiles ne se trompent pas.

Je grognai laissant sortir ma langue qui claquait sur mes lèvres.

-Elle peut être encore sauver ! Tu le sais très bien !

Bane ignora les paroles de Firenze et s’approcha de moi.

-Touches moi et je fais de toi du pâté de cheval.

Mes paroles sifflantes résonnaient dans ma tête, je me mis à rire. Bane continuai d’avancer vers moi. Je levai ma baguette vers lui et il fut projeté quelques mètres plus loin. Firenze me jeta un regard horrifié et alla aider son congénère.

-Il faut partir Bane, si on l'attaque elle restera comme elle est ! Je ne suis même pas sûr que nous puissions faire grand chose contre elle... Elle doit se battre contre elle même.

-Nous ne fuirons pas devant une humaine.

-Elle n'a rien d'une humaine en ce moment. Tu me l’as toi même fait remarquer. Le contredit Firenze.

-Je vous hais ! Vous avez raison, je n'ai rien de humain, je ne suis qu'un monstre, près à faire du mal à tout ceux qui viennent ! Hurlai-je en me penchant en avant.

Ils partirent prévenir les leurs sans doute. Je savais que les centaures étaient très fier et les avoir attaqué impunément devait les avoir humilié mais je m’en moqué. Je me rassit contre un arbre et observais mon bras, mes ongles avaient poussés et étaient devenus blancs comme des écailles. Ma peau c'était éclaircie, on pouvait mieux apercevoir mes veines sur mon corps. Je reniflai.

-Tout le monde aura peur de moi après les rumeurs, il faut que personne ne me trouve, jamais. Je ne suis plus comme eux...

Une voix retentit dans ma tête, celle de l'homme-reptile.

-Viens à moi et nous pourrons avoir une discussion, tu sembles mieux gérer que les autres ta transformation. Ne veux tu pas savoir qui tu vas devenir ?

C'est vrai, une discussion avec lui était tentante. Mais non, je ne voulais pas risquer de sortir d'ici, au fond de moi Grace Anderson se battait toujours pour protéger ses amis.

Enola

Qu’est ce que je pouvais faire... Pourquoi on se rendait compte de ce pouvoir maintenant ? Comment le bras de Grace avait-il comprit ce don ? Tant de questions sans réponse se bousculaient dans ma tête. J’étais allongée sur mon lit, nous étions déjà dans l’après midi du dimanche 23 avril et Harry Potter n’allait pas tarder à venir me chercher pour l’aider à trouver Grace. Je me levai de mon lit, enfilai une veste en cuir offerte par mon père... Mon père... Je faisais tout pour effacer mes souvenirs avec lui, mes émotions envers lui mais je ne pouvais pas l’oublier... Comment avait-il pu ? Je secouai la tête pour le chasser de mes pensées et mit des baskets. Il fallait que je sauve Grace pour prouver à mon père que je ne le suivrais pas dans ses manigances. Il fallait que je sauve ma cousine... Certes il n’y avait pas de preuves sur un lien direct entre l’homme serpent et mon père mais je sentais au fond de moi que quelque chose les reliaient. Je pris ma baguette et descendit dans la salle commune où Potter m’attendait déjà.

- Enola ! J’allais demander à quelqu’un d’aller te chercher justement. Tu es prête ? Me demanda t’il gravement.

Je hochai la tête, Grace rentrerais au château ce soir, je me le promettais.

- Bien, ton frère attend devant le passage, rejoignons le.

Je suivis l’auror hors de ma salle commune pour retrouver mon jumeau qui me jeta un regard empreint de vigueur lorsqu’il me vit. Je m’approchai de lui et glissai ma main dans la sienne.

- On la ramènera, me chuchota t’il.

Je savais que pour Luke aussi, c’était une manière d’oublier notre père et de le renier. Il me serra la main encore plus fort et nous nous engageâmes à la suite de Potter pour rejoindre les aurors et professeurs désignés pour cette mission.

- Ena’ ! Attends !

Une main m’agrippa par l’épaule et je fis volte face. J’eus à peine le temps d’apercevoir Jonathan qui m’embrassa fougueusement. Je lui rendit son baiser, après tout la dernière fois qu’il m’avait embrassé Luke était dans mon corps.

- Ena’ promets moi que tu ne feras pas d’imprudence... Potter a refusé que je t’accompagne, il m’a dit que deux ados c’était suffisant. Mais promets moi de revenir entière ! J’ai entendu des rumeurs sur ta cousine qui ferait trembler Merlin lui même...

- Ne t’inquiètes pas, je serais là pour la protéger. Lui dit Luke en bombant fièrement le torse.

- Ca me rassure pas tellement... Et j’ai un message de James aussi, il vous demande sauver Grace, il se sent terriblement coupable de ce qui lui arrive et aurait voulu venir avec vous mais son père l’en a empêché.

- Dis lui qu’on la ramènera,et je suis suis capable de me protéger toute seule ! Ajoutai-je en regardant mon petit ami et mon frère.

- Je sais Ena’ mais... Sois prudente. Toi aussi Luke si tu fais de la peine à Ena’ en étant blessé ou en mourant tu passeras un sale quart d’heure.

- Doucement mec ! C’est moi qui devrais te dire ça, je suis son frère !

Jonathan l’ignora et m’attira contre lui pour me donner un baiser fougueux. Je sentais des larmes perler au coin de mes yeux et notre baiser pris un goût salé. Luke fut soudainement intéressée par ses lacets

- Avec tout ce qu’il c’est passé j’ai plus eu le temps de t'embêter, alors revins entière !

- Compte sur moi Thomas.

Et nous partîmes chacun de notre côté. Au pied de l’escalier attendaient la directrice, Londubat, Abrahams, Flitwick, le père de Grace, Malefoy et d’autre personne que je ne connaissais pas, sûrement des aurors, en compagnie de Potter. Notre groupe se dirigea vers la forêt interdite, sur le chemin Hagrid nous rejoignit. Le garde chasse de Poudlard connaissait la forêt et ses occupants mieux que personne.

- Bon chacun a bien comprit le plan ? Demanda Harry. On se répartit en équipe de deux, si un groupe repère Grace, il lance une étincelle rouge et tous le monde les rejoint immédiatement. Inutile de préciser qu’il ne faut pas la blesser, on va essayer de lui parler. Enola tu viens avec moi, Luke hum... Pas avec ton oncle vous risquez d’être trop sous les émotions si vous trouvez Grace, désolée Bryan.

- Pas de soucis Chef, je pense que vous avez raison.

- Désolée Ron mais tu ne peux pas non plus, ajouta l’élu en voyant que son meilleur ami allait se proposer, je préfère le mettre avec un auror. Oui je sais tu l’as été mais tu ne l’ai plus, continua t’il avant que le rouquin ne réplique.

- Je peux le prendre avec moi, suggéra le blond que je reconnaissais comme étant celui qui avait aidé Potter à interroger mon père.

- D’accord, Luke tu feras donc équipe avec Malefoy. Les autres répartissez-vous comme vous le souhaitez mais je veux au moins un auror dans chaque équipe.

Si les groupes avaient été fait entre élève de Poudlard, la répartition aurait pris une bonne demi-heure. Heureusement, les sorciers présents n’étaient plus élèves depuis longtemps et cinq minutes plus tard, dix équipe de deux se dispersèrent dans la forêt.

- Enola, tiens toi prête, garde ta baguette levée. On cherche Grace mais il ne faut pas oublier que nous sommes dans la forêt et si elle est interdite c’est pour de bonnes raisons... Crois moi.

Après cet avertissement de la part de Potter, aucun de nous ne dit mots pendant près d’une heure. Nous étions sur nos garde, près à réagir au moindre mouvement suspect. De temps en temps, Harry scrutait le ciel, tentant d’apercevoir des étincelles rouges. Un bruissement de feuille retentit derrière nous,

- Tiens ta baguette prête Enola, Hominum Revelio.

-Vous pensez que ça pourrait être...

- C’est elle ! Elle est en train de fuir, dépêche toi, suis moi ! S’écria l’auror.

Nous nous engageâmes dans une course poursuite à travers la forêt. Ma cousine nous entraînais toujours plus profondément dans la forêt interdite. Je trébuchai plusieurs fois sur des racines et finalement je m’étalai de tout mon long en me prenant les pieds sur un caillou. Harry Potter ne s’en rendit pas compte et continua. Je me relevai et envoya des étincelles rouges avant de courir à la suite de mon coéquipier. Il n’avait pas prit beaucoup d’avance et je pouvais encore le voir crapahuter devant moi. Par contre, il n’y avait aucun signe de Grace...

-pssst psssst Enola.

Le chuchotement venait du buisson à ma droite. Curieuse mais prudente, je ralentis ma course et lançai,

-Petrificus totalus !

J’entendis un bruit sourd, caractéristique d'une personne qui tombe. J'écartai les branches du buisson et vit deux paires de pieds à la vertical. Je les tirai devant moi. Le premier visage que je reconnus fut celui de James Potter suivit de près par celui de Jonathan Thomas. Je les regardai avec malice, j'avais à ma disposition les deux plus grands emmerdeurs de l'univers... Puis je me ressaisis la priorité été de trouver Grace et si ces deux idiots avaient décidés de nous suivre furtivement, tant pis pour eux, maintenant qu'ils étaient là, ils allaient aider. Je rompis mon sort.

-Aïe ! Enola c'était nous ! T'avais besoin de nous jeter un sortilèges ? Grogna James en se frottant la tête.

-C'est Thomas qui m'avait demandé de me tenir sur mes gardes, rétorquai-je.
-Ne te lance pas sur ce terrain là Moore, tu vas perdre ! Répondit-il avant de m'embrasser.

-Calmes toi Thomas ! Tu te vois plus fort que tu ne l'ai réellement. Dit-je avant de reprendre notre baiser passionné.

-Je sais pas si je préférais quand vous étiez un gentil petit couple mignon ou quand vous vous disputiez tous le temps mais ce qui est sûr, c'est que le mélange, c'est bizarre... Nous interrompit James.

Ignorant James, je me redressai et lâchai Jonathan. Grace était toujours introuvable et j'avais perdu la trace de Potter à cause de ces deux hurluberlus.

-Mon père doit être loin maintenant... Dit James en concrétisant mes pensées, On devrait chercher Grace tout seul...

-Les autres vont bientôt arriver ici, j'ai lancé des étincelles rouges quand on la poursuivait. Mais, j'ai peur que Potter ai été abusé par une hallucination. Je n'ai rien vu...

-Nous non plus, on a juste vu passer mon père et toi après mais pas le moindre cheveux de Grace...

-On devrait aller là où vous avez cru la voir. Si l'hallucination part de là, Grace devait être dans le coin, non ?

-C'est possible

Notre petit groupe s'éloigna donc dans les profondeurs de la forêt. Le seul bruit qui nous entourait était celui des brindilles qui craquaient sous nos pas. Nous étions sur nos gardes, prêt à réagir au moindre mouvement suspect, c'est pourquoi nous fûmes tous surpris lorsque nous glissâmes au bas d'un petit monticule. Je me relevai et jetai un coup d’œil sur le lieu où nous étions tombé. Devant moi une clairière illuminée par les derniers rayons du soleil laissait apercevoir une petite rivière où un être décharné semblait se rafraîchir. James jura en se relevant ce qui eu le mérite d'attirer la 'attention de la chose. Lorsqu'il releva sa tête, je pus voir entre ses cheveux emmêlés, les traits du visage d'une jeune fille. En nous voyant, elle afficha un étrange sourire où se mêlait sadisme et tristesse.

-Grace... Murmura Jonathan.

Elle se releva et s'avança vers nous d'une démarche de mort vivant. Elle serrait sa baguette dans sa main. Ce fut un son rauque et sifflant qui sortit de sa bouche.

-Je vois que mon leurre n'a pas berné tous le monde...

Je m'approchai d'elle doucement et lui dit,

-Grace, on veut juste t'aider, vient avec nous s'il te plaît.

-C'est trop tard pour moi...

-Pourquoi ? Pourquoi c'est trop tard ? Grace, je t'aime ! On t'aime tous alors reviens... S'il te plaît.

James avait pris une voix plaintive pour s'adresser à sa copine. Pendant ce temps là, Jonathan s'éloignait discrètement derrière les arbres.

-Je ne suis plus Grace, elle a arrêté de lutter contre cette nature. Partez avant que je ne vous fasse du mal !

-Mais Grace, tu es toujours toi, seulement du poison coule dans tes veines, tu devrais venir...

-Non ! Me coupa t'elle, vous ne savez pas ce que c'est d'être comme moi ! Personne ne me comprend ! Vous ne connaissez pas cette douleur, ces voix, sa voix... Partez !

Des piétinements de branchages retentissaient derrière moi, en levant les yeux au ciel, je vis des étincelles rouges. Jonathan avait prévenus les autres. Grace remarqua aussi les étincelles mais il était déjà trop tard. De tous les côtés surgirent aurors et professeurs, encerclant la clairière. J’aperçus mon frère, près de Malefoy qui me montra James et Jonathan à côté de moi en aillant l'air de dire, « qu'est-ce que ces idiots font là ? ».
Harry Potter surgit près de nous, regarda les deux idiots, et leurs lança un regard qui en disait long puis il se concentra sur Grace.
-Grace, on est là pour t'aider. Viens avec nous, tout ira bien, je te l'assure...
Face au chef du bureau des aurors, elle commença à émettre des sifflements que je reconnu comme étant du fourchelang. Potter s'approcha doucement d'elle en baissant sa baguette, de sorte qu'elle ne voit pas l'approche comme une agression.
-Grace, viens, je t'aime. L’appela James avec assurance.
Cette dernière lui lança un sort qui lui envoya une gerbe d'eau, le faisant tomber à la renverse et le laissant, par terre, dégoulinant d'eau. Mon oncle qui s'était tu jusque là, intervint,
-Grace... Tu es ma fille, je t'aime... Ta mère s'inquiète... S'il te plaît reviens... Pense à Debbie et Andrew... Ils veulent te voir tu sais ? Il n'y a pas un jour qui passe sans que les jumeaux demande quand est-ce que tu rentres à la maison...
Un éclair de lucidité passa dans les yeux de sa fille. Elle le regarda et dit dans un sanglot étouffé,
-Papa...
Et d'un coup, elle s'évanouit au milieu de la forêt. Personne à part moi, n'avait remarqué le léger sourire qui s'était étiré sur ses lèvres avant qu'elle ne tombe dans les pommes.

Harry Potter donna ses ordres. Grace fut transportée dans le château et déposée sur un lit de l’infirmerie. Malgré ses quelques réticences, Potter jugea plus prudent qu'elle soit attaché avec des liens magiques, pour sa propre sécurité. Sa baguette fut évidemment confisquée.
En revenant de la forêt, James et Jonathan se virent distribuer deux mois de retenues tous les soirs, soit jusqu'à la fin de l'année.

Vous pouvez laisser un petit commentaire :D
lorelay122

Profil sur Booknode

Messages : 141
Inscription : dim. 01 nov., 2015 6:11 pm

Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

Holà !
Et oui après un an d'absence on est de retour !
C'est totalement de ma faute, j'ai eu du mal à écrire cette année ( vive la flemme mais je vais dire que c'est à cause du bac :mrgreen: )
Donc je ne sais pas si vous vous souvenez de toute l'histoire donc mini résumé rapide :
" Grace en 3ème année à Poudlard et Enola en 6ème année sont cousines. Grace a eu un léger soucis avec un homme serpent en voulant protéger son copain James Potter, son bras est devenue bizarre, elle est devenue folle et les aurors ont du intervenir puisque cette histoire a surement un lien avec un groupe de gars qui veulent tuer Potter. Le père d'Enola en fait partie il a été envoyé à azkaban ainsi que son ancien copain " Raphael Boot" qui l'avait soumise à l'imperium pour la contrôler."
Voila je suis nulle pour faire des résumés, je suis désolée :?
Mais voilà le chapitre 24 des MOORE

CHAPITRE 24


PDV Grace


Evidemment, j'avais fait semblant de m'évanouir. Lorsque j'ouvris les yeux dans l'infirmerie, je vis Harry Potter et mon père penchés sur moi.
-Grace, content que tu te sois réveillée. Nous allons enfin pouvoir parler.
-Excusez-moi Mr.Potter, sauf tout votre respect, ne faudrait-il pas mieux qu'elle se repose avant ?
Il semblait réfléchir.
-Grace ?
Je ne lui répondit pas, mais je le dévisageai, les yeux ronds.
-Grace, est-ce que tout va bien, on peut te laisser dormir dans ton dortoir ? Ça ira ?
Je hochai la tête, en essayant de cacher un sourire qui commencait à s'afficher sur mon visage. Mail il semblait encore hésiter. Quelques minutes plus tard Dominique arriva.
-Dom', tu es responsable de Grace à partir de maintenant, déclara Harry.
-Aucun problème tonton. Lui répondit-elle en me souriant. Le problème que je posais semblait avoir était réglé, les traits du visages de l'auror en chef, soudain beaucoup moins tendus, en témoignaient.
Dominique m'emmena par le bras jusqu'à la salle commune.
-Pourquoi es-tu parti comme ça ? Juste à cause de ton bras ?
-Oui.
-Tu sais, si ça se trouve c'est pas grave, c'est juste la faim.
Elle essayait de me faire sourire mais je restai de marbre à son grand dam.
-Bon...
Quand nous rentrâmes dans le salle commune, seul James était présent, j'aperçu des bleus sur son corps sûrement car je l'avais projeté un peu plus tôt. Il me jeta un regard noir, que j'ignorai magnifiquement. Il était resté pour me parler, sûrement pensait-il que son regard allait aboutir à une discussion entre nous mais il se faisait des idées. Je partis dans la salle de bain. En me regardant dans le miroir je ne pus que décider de me laver, j'étais plus sale que je ne le pensais. Après une longue douche chaude, je sortis de la salle de bain.
-Pourquoi tu n'es pas en pyjama ? Me demanda Dominique en plissant des yeux.
Elle tenait Charlot dans ses bras. Je m’assis tranquillement sur mon lit en ignorant volontairement sa question.
-Tu comptes aller quelque part ? Rajouta-t-elle.
-Oui.
Elle fut surprise.
-Et où ?
-Quelque part.
-Je ne peux pas te laisser partir, Grace.
-Mais tu n'as pas le choix.
Dominique me regarda avec défi. Je remarquai que je n'avais pas ma baguette magique. Pas grave. Je me levai, et elle m'imita. Je soupirai profondément puis lançai un sort à Dominique qui s'endormit aussitôt. Je pris une veste, mon balais et descendit dans le château. J'allais récupérer ma baguette mais je revins sur ma décision après mure réflexion, ce n'était qu'une perte de temps et cela ne m'aurait servi à rien. J’essayai d'envoyer un message à l'homme-reptile. Après tout, nous étions liés. « J'arrive, je veux vous parler ». Je vis distinctement l'endroit où nous devions nous retrouver suite à cette communication. Et d'un coup je connaissais par cœur le chemin pour y aller. Je ne savais pas combien de temps m'avait pris le trajet mais il faisait toujours nuit quand j'arrivai sur les lieux. Devant moi se dressait une maison abandonnée, complètement délabrée. Le toit menaçait de s'effondrer. Il n'y avait rien autour à part des arbres et une clairière. Après avoir franchis une vieille clôture en bois qui tenais à peine debout je rentrai dans la maison, qui était glacial. Il y avait un canapé recouvert d'un drap sale et au fond, un simple bureau, tout poussiéreux. Une chaise vide, et de l'autre côté, un homme. Un homme couvert d'écailles. Il m'invita à m’asseoir.
-Vous êtes seul ? Demandais-je précautionneusement.
-Oui.
On s'observa, il avait le visage dans l'ombre mais je pouvais voir ses yeux briller dans l'ombre.
-Que veux-tu savoir ?
-Tout.
Il ferma ses yeux un instant.
-Comment tout est arrivé, rajoutais-je.
Il s'éclairci la gorge, et commenca,
-Après la mort du seigneur des ténèbres, ses anciens fidèles se cachèrent pendant de longues années. Fuyant les aurors. Et de jour en jour il nourrir une hainede plus en plus profonde pour... Harry Potter.
Il avait craché ces deux derniers mots,
-Dont vous.
Il expira bruyamment.
-Exactement, un mouvement est né, Jason, ton oncle nous a beaucoup aidé dans sa création, voulant la perte de Potter autant que nous. Nous avons recueillis énormément de membres. Et un d'eux possédait quelque chose d'incroyable. Il l'avait récupéré dans le désespoir. De l'ADN du Seigneur des Ténèbres, quand son corps a été déplacé dans une autre salle, il en a profité pour en prendre et il est partit.
-C'est dégoûtant. Qu'est-ce que ça peut faire d'avoir de l'ADN de Voldemort ?
-On a fait une potion, qui a pris cinq mois, et quand on l'a eu réussi, on me l'a fait ingurgiter. Sauf que mon corps à rejeter le contenu de la potion comme tu peux le voir, donc mes écailles sont empoisonné, empoisonné D'ADN du plus grand mage noir de tous les temps. Malheureusement, je suis incompatible avec lui. Je connaissais les risques, il y avait 96% de chance que ça échoue. Je suis mourant, et à même dans la mort je resterais comme ça. Mais la chose la plus impressionnante dans cette histoire, c'est que toi, tu es compatible.
-Attendez, ça veut dire que j'ai du Voldemort dans mon bras ?
-Oui, et ça se répand, ça se mêle à ton propre ADN. C'est pour ça que tu crois devenir folle, c'est juste la fusion qui opère.
J’eus un rictus.
-Je vais devenir, lui ?
-C'est à toi de choisir, mais si tu choisis oui, tu rejoindras notre groupe, et tu deviendra la seconde Voldemort.
-Vous en avez envie ?
-Je serais mort à ce moment là.
-Vous avez vécu la période où il était puissant ?
-Oui.
-Vous voulez que ça redevienne comme ça, vous voulez une troisième guerre ?
Il ne répondit pas.
-Eprouvez-vous encore de la haine à l’égard de Harry Potter, ou envers une autre personne ?
-Je ne crois pas, avoua-t-il. Après tout je vais mourir, la vengeance a perdu de sa couleur.
-Vous voulez laisser derrière vous le chaos ? Mourir en entraînant d'autres personnes ?
Il semblait réfléchir.
-Que je veuille quelque chose ne changera rien, il y en a qui ont une haine encore plus grande que moi, et je ne peux rien y changer.
-Regrettez vous d'avoir pris cette potion ?
-Oui, car je vais mourir.
-J'ai compris que vous allez mourir. Ce n'est pas une justification pour tout.
Un éclair passa dans ses yeux, mais je ne ressentis pas de colère en lui.
-Regrettez vous d'avoir rejoint ce mouvement ?
Il s'avança un peu plus et son visage sortit de l'ombre mais je continuai, imperturbable.
-Que voulez-vous ? Que des milliers de personne meurt ? Vous en avez pas marre de toute cette haine qui vous ronge, et pour à la fin de votre vie, arrêter d'être en colère ? Tuer Harry Potter ne changera rien, ni même sa famille.Ca apportera juste plus de haine, de vengeance chez d'autres, et ça se répétera. Vous voulez ça ?
-Tu as choisis de ne peux pas rejoindre les mangemorts donc ?
-Non, êtes-vous déçus ?
Avec surprise, je remarquai un sourire sur son visage.
-Non.
Un silence pendant quelques minutes.
-Tu ressens de la haine Grace ?
Je baissai la yeux.
-Oui tu en ressens mais ce n'est pas la tienne. Tu la combats, cette voix, cette haine, cette colère au fond de toi à chaque minutes. Tu dois avoir mal.
-Qu'avez-vous ressentit, après avoir pris la potion ?
-De la haine, de la souffrance, celle que tu ressens à cet instant mais ç an'a pas duré plus d'une heure car je suis incompatible, mais je comprend ce que tu ressens et j'en suis désolé, je ne l'ai pas supporté une heure, alors que toi... Toi tu étais frêle, tu ne voulais aucun mal, attentionnée, et tu as supporté cette souffrance plus d'un jour.
Je reniflai.
-Tu as mal, et tu continues de battre cette violence dans ta tête, dans ton corps. Si tu y arrives, tu choisiras de rejoindre Poudlard, n'est-ce pas ?
-Oui.
-C'est bien.
Je fronçai les sourcils perplexe donc il m'expliqua.
-Je n'ai pas envie de laisser une guerre derrière moi.
-Vous avez changé d'avis.
-Il se peut que oui.
Il toussa, de plus en plus fort, jusqu'à cracher du sang épais. Une odeur désagréable s'installa dans la pièce.
-Ne t'en fais pas pour moi c'est bientôt la fin.
-Que voulez-vous en dernière faveur ?
-Je t'en pris, je m'en fiche, tu peux même cracher sur mon corps, ce que j'ai fait dans ma vie ne mérite pas une dernière faveur. Je ne suis pas un homme bien. Je ne l'ai jamais été.
-Vous n'en aviez peut-être pas eu l'occasion ?
-Non, ne me trouve pas d'excuse.
Il se remit à tousser. Il sortit sa baguette de sa poche et la posa sur le bureau. Du sang coula de ses yeux jaunes.
-Devient quelqu'un de bien Grace, devient la personne que je n'ai jamais pu devenir.
Une larme coula sur ma joue, une larme blanche.
-Quels sont vos fleurs préférés ? Questionnais-je.
Il fut surpris.
-Les roses, pourquoi donc cette question ?
-Les roses, de quelles couleurs ?
-Blanche.
Il toussa encore. Une flaque de sang commençait à se former sur le bureau.
Il se leva péniblement et alla se coucher sur le canapé, c'était ses dernières minutes. Je me levai à mon tour et me mis près de lui.
-Une dernière chose fait attention à Celeste, me dit-il.
Sa respiration ralentit. Je sentis son pouls battre faiblement, ses yeux se posèrent sur moi.
-Vous savez, je pense qu'au fond vous êtes un homme bien au moins pour vos dernières minutes.
Il sourit et son regard devient vitreux, puis il ne respira plus. Il était mort. Je fis voler son corps dans le jardin. Je creusai un trou, avec mes mains, cela mis une éternité, car quand j'avais finis ce travail manuel, il faisait jour. Je ne devais pas m'éterniser ici, les aurors me retrouverais avec la trace. Je mis le corps du défunt dans le grand trou puis fermai ses yeux et la pluie s'arrêta, comme-ci il était en paix. J'avais les mains ensanglantés, j'étais remplis de boue, d'eau de pluie, de sang. Je recouvrai le trou de terre puis je fabriquai une pierre tombale « Un homme bien au dernier moment de sa vie de haine ». Je trouvais que ça résumait bien le tout. Enfin, de mon point de vue. Un rosier sortit de terre, et s'enroula autour de la pierre tombale. Des roses blanches sortirent des bulbes. Des roses qui seraient là pendant toutes les saisons. Qui survivraient à tout. Je mis un dernier bouquet de roses, pris mon balais et rentrai à Poudlard. Les larmes coulaient toujours, et elles avaient coulés toute la nuit. Mon combat était fini, j'étais Grace Anderson, quoique profondément changé.. Mais ça ne fait de mal à personne, parfois, le changement, même pour un court instant. Rien n'est jamais trop tard.

Pdv ENOLA


Comment pouvais-je dormir alors que Grace était dans un état second ? Ce fut la seule question que je réussi à me poser avant de sombrer dans un profond sommeil. Après avoir quitté la forêt, Potter nous avait réuni pour parler de ce qu’il c’était passé et pour nous informer sur l’état de ma cousine. Jonathan et James avaient vite étaient interpellés par la directrice qui leur avait donné un mois de retenue. Mon copain m’avait ensuite raccompagné jusqu’à mon dortoir où je me trouvais en ce moment, si bien endormi que même une foule en délire à un match de quidditch ne m’aurait pas réveillé. Il fallait croire que Victoire faisait plus de bruit qu’une foule en délire, puisque quelques court instants après elle me réveilla.
- Ena’ ! Réveille toi on va être en retard pour le déjeuner !
Le petit déjeuner ? Elle se moquait de moi ? Il ne pouvait pas être le matin je venais à peine de m’endormir.
- Ena’ ! Je t’ai laissé dormir toute la matinée mais ça serait chouette si tu pouvais te préparer pour midi quand même !
Je m’assis brusquement sur mon lit,
- Midi ?! Tu m’as laissé dormir jusqu’à midi ?!
- Je ne voulais pas mais tu étais impossible à réveiller ce matin alors je n’ai pas vraiment eu le choix…
- Mais je… Est-ce que Grace va bien ?
- Elle s’est reposé dans son dortoir toute le nuit. Mon oncle l’a interrogé ce matin mais il n’a pas retiré grand chose de cette interrogatoire… Toutefois elle semble s’être calmé et son bras aussi.
- Elle se souvient de ce qu’elle a fait lorsqu’elle est… devenue folle ?
- Je ne sais pas. Mais tu vas pouvoir lui demander ! Dépêche-toi de t’habiller elle doit être dans la grande salle en train de manger. Comme on devrait nous aussi faire depuis maintenant un quart d’heure, rajouta t’elle en jetant un coup d’œil au réveil posé sur la table de nuit de Céleste.
Lorsque nous arrivèrent dans la grande salle, je vis Jonathan me faire des signes au loin. Je dirigeai donc vers lui. Personne ne parlait lorsque je m'installai à table. James jetai de temps à autres des coups d'oeil gênés à Grace qui mangeait comme si rien ne c'était produit. Brisant ce silence malaisant je demandai,
- Comment tu vas Gracy' ?
Tout le monde se tourna vers moi, en me regardant comme si je venais de prononcer un sortilèges impardonnable, je ne comprenais pas très bien pourquoi. En tout cas, Grace me répondit en ignorant les regards autour de nous.
- Beaucoup mieux, maintenant je me maîtrise.
Après un instant de réflexion, elle ajouta,
- Mais je me sens... différente...
Grace ne remarqua pas mais James s'éloigna imperceptiblement d'elle en plongeant son regard dans son repas qui refroidissait dans son assiette. J'étais révoltée par son comportement, c'était sa petite amie, il aurait dû la réconforter ! Certes son bras l'avait tapé et elle lui avait jeté un sort mais d'un autre côté elle l'avais protégé de l'homme serpent, c'était Grace qui avait subit l'empoisonnement à sa place.
- Tu sais Grace, c'est normal de changer, surtout après une telle épreuve. Personne ne devrait être effrayé par le changement, ajoutai-je en lançant un regard lourd de reproche à James qui se recroquevilla à sa place.
C'est à ce moment là que Céleste arriva, Grace l'observa avec perplexité mais ma compagne de chambre ne la vit pas et continua son chemin pour aller s'assoir un peu plus loin. Ma cousine continua de la dévisager, puis elle se leva en déclarant,
-Je remonte dans la salle commune pour rattraper les cours que j'ai raté.
Elle jeta un coup d'oeil à James, secoua la tête puis partit en direction de la tour de gryffondor, les bras ballants, ignorant les regards autour d'elle.
Alors que je m'apprêtai à la suivre, quelqu'un m'attrapa par le bras.
- Enola, il faut qu'on parle.
Luke semblait ne pas avoir aussi bien dormi que moi, des cernes lui soulignaient les yeux et ses cheveux étaient encore plus mal coiffés que d'habitude. Lançant un dernier regard à ma cousine qui disparaissait de la grande salle, je me résignai à suivre mon frère. Il avait raison, après tout ce qu'il c'était passé, on avait pas eu le temps de parler de notre famille, de notre père et aussi de ce ... don.
- On va dans le parc ?
Je le suivit donc sous le soleil de ce début de semaine, le printemps venait d'arriver et le temps était fort agréable pour une fin d'avril. Nous nous assîmes au pied d'un arbre sur les bords du lac et aucun de nous ne parla pendant de longues minutes. Finalement je rompis le silence,
- Alors ? J'ai bien récupéré toute mon âme quand on a ... euh transmuté ?
- Je pense que oui... Enfin pour l'instant je me sens moi-même. Après un instant il ajouta, On ne finira pas comme nos grandes tantes.
Encore une fois, le silence régna entre nous. Cette fois, ce fut Luke qui le brisa,
- Et pour pa... Jason... Je-
- On ne peut pas l'oublier... Il reste notre père et a été un père formidable jusqu'à...
Les mots se coincèrent au travers de ma gorge. Il avait été plus qu'un père formidable, il avait toujours été là pour nous malgré son métier qui lui prenait beaucoup de temps. Il avait été un mari et un père aimant. J'avais énormément de souvenir avec lui qui me rappelaient à chaque instant que je ne le reverrais plus jamais comme avant...
- Jusqu'à ce qu'il s'engage dans le côté obscur. Jusqu'à ce qu'il t'utilise comme marionnette ! Ce type est impardonnable et je souhaite qu'il croupisse à Azkaban jusqu'à la fin de ces jours ! Je ... Je voudrais qu'il y est encore des détraqueurs et qu'il le torture jusqu'à la folie ! Je...
- Luke, calme toi ! Tentai-je de raisonner mon frère en lui posant une main sur le bras. Il tourna la tête vers moi, les yeux débordant de larmes, les joues rouges de colère, encore tremblant d'avoir trop crier.
- Comment a t'il pu ? Sa phrase mourut dans sa gorge et ses yeux s'embuèrent un peu plus. Des larmes commençaient aussi à perler aux coins de mes yeux. J'étais en colère comme lui et j'avais envie de crier après ce père qui nous avaient trahi mais aucuns sons ne sortaient de ma bouche.
- Je ne comprends pas... Pourquoi vouloir tuer celui qui a sauver notre peuple il y a 19 ans ? Je... J'aimerais lui demander... Je veux savoir pourquoi il fait ça... J'ai l'impression que tout ce qui nous arrive est lié. Je veux dire... Raphaël, papa et l'homme serpent, peut-être même notre pouvoir... Tout a peut-être un lien et je voudrais comprendre.
Je savais que Luke pleurait et il n'aimait pas montrer ses faiblesses. Par égard pour lui, je me suis détournée. En face de nous, le calamar géant prenait le soleil à la surface l'eau. Je l'ai observé étendre ses tentacules pendant un long moment. Des larmes coulaient aussi le long de mes joues. Finalement mon frère s'est relevé et m'a tendu la main en m'adressant un sourire encourageant. Ses yeux étaient encore emprunt tristesse mais je lui rendis son sourire. Il m'aida à me relever et nous repartîmes vers le château.
Arrivés au grand escalier, nous avons chacun pris la direction de nos salles communes respectives. En marchant dans les couloirs je me suis souvenue que les examens étaient dans un mois et que je n'avais pas commencé mes révisions. Et aussi que j’avais un match de quidditch dans deux jours.
- Je suis dans la merde. Marmonnai-je pour moi-même.
En pestant contre moi-même je n’ai pas vu Céleste devant moi et je lui suis rentrée dedans. Elle tomba en poussant un petit cri.
- Désolée Céleste je t’avais pas vu ! Ça va ?
- Oui t’inquiètes. M’a-t-elle répondu en se dépêchant de rassembler ses parchemins étalés sur le sol.
J’ai voulu l’aider mais elle m’a repoussé dans coup de coude.
- Ca va j’ai dit ! Laisse moi !
Etonnée, je lui ai tendu ce que j’ avais réussi à prendre avant qu’elle ne me pousse, pensant qu’elle devait être dans un mauvais jour. Cependant, elle lui tendant son parchemin, j’ai aperçu une formule magique qui ne semblait pas convenir à une étudiante de sixième année, ou à n’importe qui d’autre. Les seuls susceptibles d’utiliser ce genre de formule avaient été dissous il y a 20 ans. Je lui ai repris le papier des mains pour relire, pour m’assurer que j’avais bien vu.
- Enola rend moi ça ! C’est pour un devoir !
- Je ne te crois pas, on est dans la même maison, on a les mêmes options. Pourquoi as-tu écrit ça sur cette feuille ? Céleste si on la trouve tu pourrais être renvoyé !
- Et alors ? M’a-t-elle crié, de toute façon je n’ai pas besoin des aspics ! Je sais … J’ai déjà été …
- Qu’est ce qui t’arrives Céleste ?
Elle reprit son souffle, rouge d’avoir crié et son regard me glaça. Elle me regardait comme mon père l’avait fait, comme Raphaël lorsque j’avais découvert leurs agissements.
- Tu en sais trop… A-t-elle marmonné.
- Céleste, tu…
- Petrificus totalus !
Je n’ai pas eu le temps de sortir ma baguette, je l’ai juste vu s’approcher de moi, sa baguette tendu vers ma poitrine, les poings serrés. Elle semblait au bord de la crise de nerf.
- Je ne veux pas te blesser Enola…Donc tu ne me laisses pas le choix…
Un sourire vint s’étirer sur ses lèvres et elle a ajouté
- Maintenant tu dois avoir l’habitude de toute façon, Oubliette !
Je ne pu pas crier, ni me défendre et tandis que je sentais mes souvenirs disparaître je ne pu penser qu’une chose, « nooon pas encore ! »



Et voilà ! J'ai pas très bien relu donc j'ai peur qu'il y ai pas mal d'erreurs mais bon je le corrigerai mieux une prochaine fois :roll: :roll: :roll:

Bye à bientôt j'espère !
cochyo

Profil sur Booknode

Messages : 2569
Inscription : dim. 28 juin, 2015 2:26 pm

Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par cochyo »

Et rererererererebelote pour Enola ! :lol:
Sinon pour Voldemort vous vous serai pas inspiré de lolywood ? :D
lorelay122

Profil sur Booknode

Messages : 141
Inscription : dim. 01 nov., 2015 6:11 pm

Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

cochyo a écrit :Et rererererererebelote pour Enola ! :lol:
Sinon pour Voldemort vous vous serai pas inspiré de lolywood ? :D
Il ne me semble pas qu'on se soit inspiré de Lolywood ou peut être inconsciemment :D Tu parles de quel sketch parce que ça m'intrigue ? ;)
cochyo

Profil sur Booknode

Messages : 2569
Inscription : dim. 28 juin, 2015 2:26 pm

Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par cochyo »

La relique maudite :lol: âme sensible s’abstenir :lol:
lorelay122

Profil sur Booknode

Messages : 141
Inscription : dim. 01 nov., 2015 6:11 pm

Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

cochyo a écrit :La relique maudite :lol: âme sensible s’abstenir :lol:
Ah oui je vois ! :lol: Mais non du coup même inconsciemment ça n'a pas pu nous inspirer, Sayuri avait écrit sa partie il y a un an, c'est moi qui ai tardé a finir. Du coup c'est plutôt Lolywood qui a piraté nos ordis pour trouver de l'inspiration 8-)
cochyo

Profil sur Booknode

Messages : 2569
Inscription : dim. 28 juin, 2015 2:26 pm

Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par cochyo »

Ça doit être ça ! Me voilà rassuré !
lorelay122

Profil sur Booknode

Messages : 141
Inscription : dim. 01 nov., 2015 6:11 pm

Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

Hello ! Voilà le chapitre 25 pas trop longtemps après le 24 !
Voilà donc Bonne lecture !

CHAPITRE 25



PDV GRACE


J’avais défait mon lit et froissait les draps pour faire croire à Dominique que je n’avais pas bougé de la chambre pendant la nuit mais cinq minutes après la réalisation de mon subterfuge Dominique se réveilla et me lança un regard sévère en s'asseyant en tailleur sur son lit, les bras croisés.
-On peut savoir où tu étais, et pourquoi tu m’as endormie ?
Je ne comptais révéler à personne où j’étais allée cette nuit, et quelles en étaient les raisons. Déjà que tout le monde m'esquivait, je ne voulais pas que la nouvelle rumeur de Poudlard soit que “Grace la folle a rejoint les mangemorts” .
-Tu t’inquiètes pour rien, je suis restée ici toute la nuit.
-Tu penses vraiment que je vais te croire ? Me demanda t’elle en haussant un sourcil.
Il fallait que je trouve une excuse crédible.
-Ecoute, je ne voulais pas être suivi, ou harcelé de questions. Je voulais réfléchir seule, l’esprit tranquille alors je suis allée dehors, à l’air frais, et j’ai fais en sorte que tu ne me suives pas, vu qu’on t’a confié la tâche de me surveiller.
-Ca me semble possible mais…
-Mais tu as des doutes ? La coupais-je, si tu n’as pas confiance en moi, je comprends, mais il n’y a rien que je puisse faire pour que tu me crois.
-Ce n’est pas ça, j’ai confiance en toi, c’est juste que ces derniers temps tu étais… comment dire… pas comme d’habitude, et j’ai peur que tu me caches des choses.
Je pris une grande respiration en replaçant une mèche derrière mon oreille.
-Je sais que dernièrement, à cause de mon bras, j’ai radicalement changé, mais maintenant je ne veux pas que cela ne me sépare de toi, ou de mes autres amis.
-Alors je te crois, déclara Dominique.
Je me forçai à sourire. Mais Dominique secoua sa tête, dépitée. Mon faux sourire n’allait pas.
-Je t’aiderais à surmonter cette passe, Gracy’, je te le jure, parole de Weasley.
Elle me sourit, d’un vrai sourire. J’ai donc filé me préparer, j’avais des choses à faire aujourd,’hui, en commençant par régler le problème “James”. Je ne le trouvai pas de la matinée, et au repas il n’osa pas me regarder dans les yeux. Peut-être avait-il peur ? Ce fut plus tard, dans l’après-midi, que je fis irruption dans son groupe d’amis.
- James, je peux te parler un instant?
Il regarda mes chaussures.
-Pas maintenant, je suis occupé.
-Ne te défile pas, dis-je un peu trop froidement.
Il déglutit et hocha la tête prêt à me suivre. On partit un peu plus loin pour parler,
mais ses amis partirent sans l’attendre, ni même le regarder. Ma présence à ses côtés devait y être pour beaucoup.
-James, je comprends ton comportement avec moi, et je suis désolée pour ce que j’ai pu faire. Mais je ne veux pas m’éloigner de mes amis à cause de ce qui c’est passé ces derniers jours. Alors, j’espère qu’on pourra reconstruire une relation amicale entre nous.
-Amicale? Répéta James, la tête baissée.
-Regarde moi quand tu me parles, dis-je sans méchanceté.
Après quelques minutes, il leva la tête et plongea son regard dans le mien. Une sensation de personne égales, ça faisait du bien de parler les yeux dans les yeux. Mais je sentais une certaine panique dans son regard, cela me rendit désolée.
-Oui amicale, je pense que c’est le mieux pour le moment, car je n’ai plus de sentiments, je ne veux qu’être avec un ami, reconstruire une confiance avec les autres même si je ne réussirais probablement pas avant longtemps. Et puis, tu as peur de moi, je le sens, inutile de nier, et j’aimerais que tu arrêtes de me regarder ainsi, c’est mon objectif maintenant.
-Je suis d’accord, je pense que c’est mieux.
Il aborda un petit sourire triste, me fit un geste pour me dire au revoir, et partit dans un couloir.
-Que c’est mignon, tout ce que tu dis !
Je fis volte-face, et vis Céleste appuyée contre le mur. Un petit air de fierté était affiché sur son visage, ça ne collait pas à sa personnalité, . Enfin, celle de la petite Céleste, innocente et généreuse que tout le monde aime. Mais maintenant, je préférais le terme Traître.
-Céleste. Barre-toi de ma route, je ne veux pas te voir le temps qu’il te reste ici.
-Le temps qu’il me reste ici ? Répéta Céleste enjouée. Je vois, tu comptes me dénoncer, la gentille Gracy’ à choisi le camp des “gentils”, le camp des Potter.
-Dégage !
-Non non non, chéri. Ca va pas se passer comme ça. Tu vas surtout garder le silence sur qui je suis.
-Pourquoi je ferais ça, tu n’es qu’une menace.
-Pas exactement, je suis la gentille amie d’Enola et Victoire, toujours servante et souriante. Jamais en colère, optimiste, l’amie de tout le monde. Je n’appelle pas ça “une menace”.
Elle sourit de plus belle, son faux sourire semblait tellement vrai, puis elle reprit :
-Tu n’as pas intérêt à révéler qui je suis, sinon tu vas souffrir, plus que maintenant. De toute façon qui croira la folle dingue Grace, la tarée qui s’est enfermée plusieurs jours dans tes toilettes, qui s’est échappée dans la forêt couverte de sang, et qui surtout, a osé attaquer Harry Potter l’élu, d’ailleurs bravo pour ça. Presque tout Poudlard te crois mangemort, un danger ambulant et tout le monde attend que tu sois expulsée et envoyée à Azkaban du jour au lendemain. Alors franchement, pourquoi tes dires sur la gentille Céleste seraient vrais ? Céleste n’ai pas un monstre, elle n’a pas Voldemort en elle.
C’est vrai, tout ce qu’elle disait était vrai, et je ne pouvais pas me mettre tout le monde à dos, je ne pouvais pas risquer de passer encore plus pour une folle.
-Alors, soit tu gardes mon secret et tout va pour le mieux, tu vas pouvoir récupérer tes amis, soit tu passes pour une folle et je dis ce que tu es partis faire cette nuit.
-Comment tu le sais ? Lâchais-je en m'avançant brusquement vers elle.
Elle recula d’un bas et manqua de trébucher. Mais garda toujours son faux sourire passe-partout.
-Tu es tellement agressive, Grace. Tu fais peur. Je le sais car il devait avoir un rendez-vous secret avec la compatible, dans un lieu secret, avec un sujet secret, et on allait savoir si tu serais notre ennemi ou notre alliée. Il était censé te manipuler, mais on ne sait pas où il est, et toi t’es devenu une ennemie. J’espère qu’il a crevé.
Je serrais fort mes poings, mes ongles se plantèrent dans ma peau,j je sentis un liquide chaud. Mais je devais contenir ma colère, ma haine, qui de plus en plus violente, ne m’appartenait pas.
-Alors si tu répètes un mot sur qui je suis, tu partiras à Azkaban c’est bien clair?
Je lui donnai un violent coup dans le ventre, même si je ne voulais pas en arriver là.
-C’est bien clair, mais fait gaffe à toi, Céleste. Je sais qui tu es.
Je partis la laissant à genoux, entrain de suffoquer, un bras entourant son ventre. Toujours ce beau sourire insupportable afficher sur ses lèvres. Je devais la surveiller, apprendre ce qu’elle comptait faire, et l’en empêcher, je serais seule sur ce coup là, empêcher un drame.

J'arrivais la première au terrain de Quidditch pour l'entraînement, parce que oui, la finale était dans 3 jours. Les autres joueurs de Gryffondor arrivèrent tous en même temps : Jonathan, James, Enola, Cassy, Paul, Aymeric. Il y avait un certain froid, seul Enola parlait déterminé et tyran dans son rôle de capitaine.
-La finale contre les Poufsouffle ne sera pas facile, je veux que tout le monde donne son maximum, parce que nous cherchons à gagner, nous voulons la coupe, d’accord ?! Nous serons les meilleurs à ce match, Il y aura Harry Potter et sa famille, nous voulons montrer l’honneur des Gryffondor. Le meilleur match de Poudlard de tous les temps.
-Tu abuses un peu, se risqua Jonathan.
-J’abuse? Comment voulez-vous gagner en pensant que j’abuse? Vous avez intérêt à donner le meilleur de vous même, et faire le plus d’efforts possible, car si on ne gagne pas, vous le regretterez amèrement, je viendrais chez vous faire un entraînement personnel, et croyez-moi ça ne sera pas agréable !
Toute l’équipe se tenait droit, le regard devant eux, et hochais la tête. L’entraînement pouvait commencer. Ce fut le plus dur de tous les entraînements depuis le début de l’année que pouvait nous faire faire Enola. J’ai pensé qu’elle se défoulait pour oublier ses troubles. Quand l'entraînement fut fini, j’étais en sueur, je pris une douche et sortit des vestiaires. Avec étonnement, je vis Louis en train de lire adossé au mur. Il avait d’énormes cernes sous les yeux, sa nuit avait dû être mouvementée.
-Louis?
Il sursauta, il était plongé dans son bouquin.
-Ah! Salut, Gracy’.
Il m'appelait par mon surnom, c’était une bonne nouvelle supposai-je.
-Qu’est-ce que tu fais là?
-Je voulais te parler seul à seul.
On avança jusqu’au château, côte à côte.
-Je sais que ça doit être dur pour toi en ce moment, et j’aurais aimé être plus présent. Je ne suis pas un bon ami.
C’était la première personne qui rejetait la faute sur lui, et pas sur mon bras.
-Le plus important, Louis. C’est d’être présent au moment où j’en ai vraiment le plus besoin, c’est à dire maintenant. J’ai besoin de mes amis.
Il sourit.
-Gracy’, je serais toujours ton ami, quoi qu’il puisse arriver.
C’est sur ces mots que nos chemins se séparèrent, je me sentais mieux, mais certaines perturbations venaient brouiller mon court bonheur.
-Regarde là, cette folle.
Je me suis retourné et ai vu des copines de Céleste me montrer du doigts.
-Brrrhh elle me donne la chair de poule, on dirait qu’elle n’a pas d’âme.
Elles se mirent à rire en choeur.
Je leur jetai un regard noir, et elles reculèrent d’un pas synchronisées, je me mit à rire. Oui, je me surpris à rire. Ce n’était pas vraiment mon rire, celui que j’avais autrefois, mais au moins, j’avais ris.
-Grace ?
En voyant qui se tenait derrière moi, j’oubliai tout le reste autour de moi, il n’y avait plus que Harry Potter.
-Excusez-moi pour ce qui s’est passé dans les toilettes, débitait-je aussitôt sans le penser vraiment
-Ce n’est rien, ce n’était pas ta faute.
Il resta un moment les yeux rivés sur mon bras.
-J’aimerais toutefois, que cela ne se reproduise pas et vu que c’est bientôt les vacances j’aimerais te proposer une aide, des cours particuliers pour t’aider à maîtriser ton bras et cette part d’ombre, savoir d’où elle vient. J’en ai parlé avec tes parents et ils sont complètement d’accord avec cette idée.
-C’est d’accord. J’accepte.
-Et bien, à bientôt. Et- il marqua un temps d’arrêt, autre chose j’ai appris pour James et toi, j’en suis désolé.
-Ce n’est pas grave monsieur, c’était ce qui était le mieux.
Son visage prit une teinte de compassion et il partit. Je pus enfin aller dîner avec Dominique, et me coucher sans interruption.

PDV ENOLA


Il ne restait plus que 3 jours avant la finale, 3 jours. C’était très court. Il y avait eu des entraînements toute l’année bien sûr mais ça faisait deux semaines maintenant que je n’avais convoqué personne sur le terrain. L’histoire de Grace en était en grande partie la cause mais je ne pouvais blâmer que moi pour avoir oublié de programmer des entraînements. A 3 jours du match j’avais donc demandé à l’équipe de venir matin et soir au terrain pour s’entraîner et ils avaient tous accepter non sans râler en se plaignant que j’étais un vrai tyran.
Les 3 jours passèrent à une vitesse folle, je ne pensais plus que stratégie. En cours, à table, en révisant pour mes examens et même dans mes rêves. Victoire ne me supportait plus et ne cessait de souffler et de chantonner quand je commençais à lui parler de mon plan pour battre Poufsouffle.
-Et à ce moment là James pourrait remonter en piquet alors que nos adversaires attendaient une feinte par en bas et Pif ! Paf ! Pouf ! Gryffondor marque ! Et là Grace attrape le vif d’or mais il faudrait qu’on ai 50 points d’avances sur eux sinon avec les points qu’ils ont gagné durant leur dernier match c’est eux qui gagne. On pourrait peut-être tenter-
-ENOLA ! Tais toi ! Vous allez gagner, t’es une excellente capitaine mais si tu ne me laisses pas dormir je t’assure que demain je t’enferme dans un placard pendant le match, suis-je claire ? Cria Victoire depuis son lit, sa tête enfouie sous son oreiller.
-Limpide. Lui répondis-je, ne m’arrêtant pas de penser pour autant.
Le match était à 11h le lendemain mais j’avais insisté pour que tout le monde me rejoigne dans la salle commune à 8h tapante pour faire un dernier récapitulatif.
-Bon, les gars je compte sur vous ! On ne peut pas se permettre de perdre, l’honneur des gryffondors est en jeu. Tout Poudlard compte sur nous !
-A part les Poufsouffles… Et je suis presque sûr que la totalité des serpentards ne soutiennent pas notre maison non plus, bailla Aymeric Mclaggen, un de mes batteurs.
-Aymeric… Ne pense pas comme ça ! Et réveille toi par merlin ! Allez fais moi 20 pompes !
Le pauvre bougre n’eu pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait que déjà des cordes lui enserrèrent les chevilles et le firent basculer en avant.
-Moore, t’es vraiment un tyran… Marmonna t’il en s'exécutant tout de même après s’être libéré du sortilège que je lui avait jeté.
Je voulais bien avouer que j’étais légèrement sur les nerfs, mais bon, ça ne lui ferait pas de mal. Dès qu’il eu finit, j’entrainai la petite troupe à ma suite vers la grande salle. Elle était presque vide mais le dimanche matin devait y être pour quelque chose.
-Je veux que vous preniez tous un solide petit déjeuner ! Leur ordonnai-je.
Ils s’attaquèrent donc au pain et à la confiture disposés sur la table sous mon oeil vigilant. Voyant qu’ils avaient tous mangé au moins une tartine, je m’autorisai à petit déjeuner à mon tour. De plus en plus d’élèves commençaient à arriver dans la grande salle mais pour l’équipe il était temps d’aller se préparer.
C’est donc gaiement et plus réveillé qu’à huit heures que James, Grace, Cassy, Paul, Aymeric, Jonathan et moi nous rendîmes vers les vestiaires.
La tension qui régnait lorsque nous fûmes habillé était palpable. J’avais fini par rendre tout le monde nerveux à force de recommandations incessantes. Il fallait maintenant que je les rassure chacun sur leurs compétences.
-Paul, Aymeric vous pouvaient venir s’il vous plaît ?
Les deux batteurs qui trituraient leur battes se regardèrent puis me rejoignirent.
-Ecoutez les gars, je sais que je vous en ai fait baver mais c’est parce que je ne peux qu’attendre le meilleur de vous. Vous êtes clairement les meilleurs batteurs avec qui j’ai eu l’honneur de jouer.
-C’est un peu facile de dire ça on a rejoint l’équipe un an après toi parce que les deux abrutis précédant étaient incapables de tenir une batte et de différencier les joueurs de leur équipe avec ceux de l’équipe adverse.
-Ouais, sale année pour l’équipe, répondis-je en repensant à ma première année en tant que poursuiveuse à Gryffondor, quatre ans avant. Mais ça n’empêche que vous avez du talent ! Ajoutai-je.
-Merci Moore, toi aussi t’as du talent et même si t’arrêtes pas de nous crier dessus, t’es une bonne capitaine. Me dit Paul.
-Merci Smith mais ne pense pas que je vais t’épargner si tu loupes un cognard aujourd’hui parce que tu m’as flatté.
Paul grogna et reparti vers le banc où il avait laissé sa batte, Aymeric le suivit. Je me dirigeai donc vers Grace qui se rongeait les ongles en regardant l’horloge avec angoisse.
-Hey Gracy’ !
-Je suis tellement stressé que je serais capable de tomber de mon balais en décollant. Se contenta t’elle de dire.
-Je vois qu’une chose n’a pas changé malgré toutes ces histoires.
Elle me dévisagea, ne semblant pas comprendre où je voulais en venir.
-T’es toujours aussi stressé avant un match ! Mais détends toi, tu attrapes le vif d’or à chaque fois ! La rassurai-je.
Elle me sourit et pendant un instant j’eu devant moi la Grace optimiste que j’avais toujours connu. Puis elle se leva et je vis dans ses yeux une nouvelle détermination que je ne lui connaissais pas. Elle allait attraper le vif d’or et elle le savait.
-Et moi tu me parles pas ?
Je fis volte face avant que Jonathan ne m’attrape comme il aimait le faire pour m’embêter.
-Toi et James vous savez déjà ce que je penses de votre incommensurable talent de poursuiveurs et aussi de votre incroyable modestie qui l’accompagne.
-Merci Ena’ tu as toujours su faire preuve de gentillesse envers tes joueurs et les réconforter avant un match, me taquina t’il.
-Si tu veux pas te retrouver avec un sourcil jaune pour le match je te conseille te retourner te concentrer sur la stratégie, le menaçais-je.
James qui avait observé de loin la scène pouffa mais mon regard suffit à lui faire comprendre que la menace valait aussi pour lui. Il se redressa aussitôt, fit un salut militaire ponctué d’un “ A vos ordres capitaine” et se retourna vers le tableau où j’avais noté nos mouvements.
Le stade commençait à se remplir, les nombreux bavardages de nos camarades en attestant. Je devais encore parler à Cassy qui trépignait sur place derrière la porte nous séparant du terrain.
-Cassy tu vas y arriver.
-Tu crois ? Au dernier entraînement j’ai laissé passer trois buts…
-Trois buts sur vingt trois ! Alors je crois que ça devrait aller aujourd’hui. T’es une grande joueuse.
Une voix résonna dans le stade derrière nous. Mike Jordan annonçait que le match était sur le point de débuter. Sa voix, amplifié par un sort, résonna jusqu’à mes oreilles
-Bienvenue à touuuuus ! Bienvenue pour le dernier match de quidditch de la saison ! Une finale qui s’annonce des plus incroyable ! Un trésor volant ! Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs aujourd’hui se joue un match légendaire, les blaireaux contre les lions, le rouge contre le jaune, Helga contre Godric, le courage contre la-
-Abrégez Jordan, le coupa M.Londubat à ses côtés.
-GRYFFONDOR CONTRE POUFSOUFFLE !!!
Dans les vestiaires, les joueurs se tournèrent vers moi et je leur adressai un dernier regard d’encouragement.
-Les joueurs entrent sur le terrain ! D’abord les Gryffondors, la capitaine Enola Moore semble prête, derrière elle se tiennent Smith, McLaggen, McMillan, Anderson,Thomas et Potter ! Il doit avoir la pression car aujourd’hui Monsieur Potter et sa famille nous honorent de leur présence ! Courage James, vas-tu te montrer à la hauteur de cet attrapeur légendaire ?
Je vis mon équipier serrer ses poings, il détestait qu’on le compare à son père.
-Et voilà Britney Moore qui entre sur le terrain, suivi de ses joueurs Mclaggen 2, Flint-Fletcher, Smith encore un, Alice Londubat, monsieur vous devez être fier ?
-Hum oui. Continuez s’il vous plaît Jordan.
-Abercrombie et Nott !!! C’est fou à chaque match il y a au minimum un nom en commun, comme quoi le quidditch c’est dans le sang ! Et voilà les capitaines qui s’avance pour se serrer la main, elles semblent fair-play aucune d’elle ne tente de broyer la main de l’autre, dommage !
-Jordan !
-Pardon monsieur. Les joueurs se mettent en position et… Le vif d’or est libéré ! Le souaffle, en possession de gryffondor, voltige dans les airs. Moore, Thomas, Moore, Potter, Moore, elle se dirige vers les anneaux mais Potter en dessous va tenter une feinte. Elle lâche le souaffle et … INCROYABLE ! Potter remonte en piquet tandis que Smith de poufsouffle et Nott se retrouve sous lui coincés. Abercrombie aux buts et tout autant déstabiliser d’autant plus que- THOMAS MARQUE ! Gryffondor marque 10 points et le match continue. Moore semble fière de ses joueurs.
-Laquelle Jordan, précisez par Merlin !
-Oui professeur mais en même temps vous ne me contredirez pas si je vous dit que les Moore représente la moitié de poudlard et que l’autre moitié c’est des weasleys ! Quoi qu’il n’y en a aucun aujourd’hui… C’est un jour à marquer d’une pierre noir… Ah non ! Je me trompe ! Mme Potter est une Weasley ce qui fait de James un weasley également ! On est sauvé ! Allez Potter !
Le match se déroulait on ne peut mieux, Gryffondor menait à présent 70 à 30, Grace était sur le qui-vive prête à fondre sur le vif d’or dès que Gryffondor aurait pris cinquante points d’avance comme je lui avait dit.
-Britney s’avance vers les anneaux, elle se tient prête mais Thomas la bloque,le souaffle tombe, repasse au mains d’Enola qui le renvoie aussitôt à Potter mais il ne le rattrape pas et le souaffle est récupéré par Londubat qui s’élance tire et marque.
-Vous pourriez mettre plus d’entrain !
-Monsieur je sais que c’est votre fille mais honnêtement, je suis gryffondor, vous êtes le directeur de ma maison, vous avez été gryffondor. Vous n’êtes pas plus pour les poufsouffles que tous les gryffondors réunis.
-Euh.. Je…
-GRYFFONDOR MARQUE ! Bravo Moore !
Plus qu’un but sans en encaisser d’autre et Grace aurait le champ libre pour attraper le vif d’or. Jonathan volait avec le souaffle devant elle et s’apprêtait à l’envoyer à James mais un cognard arriva droit sur lui. Il l’évita mais le souaffle repassa au mains de poufsouffle.
-Thomas semble être énervé, il se lance à la suite de Smith 2 mais il n’a pas vu que le cognard revient à la charge et - Aîe ! Il se l’ai prit en plein dans le genou. Il se tient maintenant à son balai avec une main, l’autre tenant sa jambe qui semble démembré. Mais il ne s’arrête pas pour autant ! Pendant ce temps Potter et Enola prenne Londubat, qui a récupéré le souaffle, en tenaille et réussissent à le récupérer. Ah ! Le capitaine de gryffondor demande un temps mort ! Sûrement pour faire un bisous magique à son copain.
Avant de descendre totalement pour les cinq minutes de temps mort, je me rapprochai des tribunes du commentateur où je distribuai à Jordan une tape sur la tête en passant. Le professeur Londubat fit mine de ne rien voir.
J’atteris au côté de Jonathan qui était assis par terre, l’infirmière à ses côtés tentant de remettre en place sa jambe qui formait un angle bizarre.
-Ca va ? Tu penses pouvoir reprendre ? Lui demandai-je inquiète.
-Ouais t’occupes. Grimaça t’il, Mme Pomfresh va me donner un antidouleur et je serais d’aplomb.
-J’aimerais que vous me consultiez avant de décider ce que vous allez faire M. Thomas. L’interrompit l’infirmière avant de lever les yeux au ciel et de murmurer que le quidditch était vraiment un sport de trolls sans cervelles.
-Je vous assure que ça ne me fait déjà plus souffrir Madame !
-Ah oui ? Lui demanda t’elle avant de remettre son genou en place.
Un horrible craquement suivi d’un cri très aigu de Jonathan déchira l’air, je ne pu me retenir de détourner le regard.
-Vous disiez Monsieur Thomas ? Lui redemanda Mme Pomfresh.
-Je peux remonter sur mon balais. Réussit-il à articuler entre deux gémissements.
L’infirmière leva les yeux au ciel, donna un coup de baguette sur son genou et lui administra un anti douleur.
-Bien ! De toute façon quand il s’agit de quidditch personne ne m’écoute ! Continuez de vous casser des membres je ne dirais rien !
-Ca veut dire que je peux continuer ? Demanda Jonathan d’une petite voix.
-Si vous me garantissez que sitôt le match fini vous filez à l’infirmerie… Oui. Mais je peux vous assurer que la nuit sera d’autant plus longue et douloureuse si vous continuez à jouer.
Jonathan sembla n’écouter que la première partie de la phrase et remonta aussitôt sur son balai, un rictus triomphant sur le visage. Il se tourna vers moi et me dit,
-Bon on le gagne ce match ?
Et il s’envola. Je fis signe à l’équipe de le surveiller et le suivit. Le match put enfin reprendre.
-Thomas est de retour ! Sa jambe semble avoir repris un angle normal et le revoilà qui s’élance à la suite d’Enola, Potter à ses côtés. Ils tentent une entrée dans le camp adverses. Potter récupère le souaffle, Moore, Thomas, Potter, Thomas et Potter MARQUE ! Gryffondor mène maintenant 90 à 40.
Les gradins tremblaient sous le poids des supporters gryffondors qui tapaient des pieds et scandaient ensemble le nom de leur maison.
-Il semblerait qu’Anderson ai aperçu le vif d’or ! Elle fonce vers le sol ! Mais Britney est juste derrière elle ! Elle sont maintenant au coude à coude ! Que de suspens ! Allez Anderson !
-Jordan !
-Pardon professeur mais on va gagner ! Elles remontent en flèche, heureusement que le ciel est dégagé. On les aperçoit au loin redescendre en piqué et finalement prendre un virage en tête d’épingle pour revenir droit sur le stade et - Britney s’est pris un des poteaux ! Elle tombe aux pieds des buts. Pendant ce temps Enola a marqué dix autres points et GRYFFONDOR GAGNE ! ANDERSON A ATTRAPÉ LE VIF D’OR ! Une grosse soirée s’annonce !
-JORDAN !
-Oups pardon professeur, la politesse, vous êtes invité bien sûr.
Je vis le professeur Londubat hausser les épaules et lever les yeux au ciel, que pouvait-il faire contre une horde de gryffondor en liesse ?
Tout le monde se précipita sur le stade pour porter en triomphe les joueurs de Gryffondor.

***

La première chose qu’il fallait faire pour la fête c’était réfléchir à comment sortir Jonathan de l’infirmerie, ce qui ne s'annonçait pas très facile. Mme Pomfresh était un vrai chien de garde quand il s’agissait des ses patients. Comme on était qu’en début d’après midi, c’était totalement impossible pour le moment, le mieux était d’attendre que Mme Pomfresh se couche pour tenter quelque chose. Au mieux il arriverait un peu en retard à la fête, au pire il sera cloué sur son lit par l’infirmière, littéralement.
Je me décidai à rejoindre l’infirmerie pour en parler avec Jonathan tout en réfléchissant au plan pour ce soir, en passant je vis Grace qui discutait avec Erec Nott. Le grand frère de Maureen Nott, une des poursuiveuse de Poufsouffle préférait donc féliciter ma cousine plutôt que réconforter sa soeur.
-C’était un super match, tu as très bien joué !
-Merci
Je ne compris pas le reste de la discussion mais il avait l’air de bien s’entendre.
Dans le couloir suivant, je vis James courir avec des bièraubeurres encombrant ses bras, derrière lui Paul, Aymeric et Mike le suivait avec plus de nourriture qu’il n’en faut pour nourrir un régiment de trolls. Je devrais me souvenir de ne pas trop manger ce soir au repas pour laisser de la place à tous ce que les gars avaient ramené des cuisines.
En passant les portes de l’infirmerie, Mme Pomfresh me jeta un regard qui en disait long sur ses pensées mais me laissa aller voir mon copain tout de même. Je sentais toujours ses yeux me lancer des éclairs dans le dos donc je chuchotai doucement un assurdio dès que je fus près de Jonathan.
-Jonathan ? L’appelai-je en le secouant doucement parce qu’il semblait dormir.
Il ne se réveilla pas, l’infirmière avait dû lui administrer un somnifère pour qu’il reste en place pendant que ses os se ressoudaient. Voilà pourquoi, elle m’avait laissé passer sans rien me dire. Je rompis le sortilège et m'apprêtai à quitter l’infirmerie lorsque j’entendis des sanglots derrière des rideaux qui cachaient un lit. Intriguée, j’ai passé ma tête entre les tissus blanc et à ma grande surprise j’ai vu Britney, un bandage sur la tête en train de sangloter contre son oreiller. J’ai pensé que la victoire des gryffondor au quidditch devait en être la cause étant donné qu’elle était en dernière année et qu’elle n’avait pas d’autre chance de gagner la coupe et je fus prise de remords.
-Hey Bribri ! Lui dis-je doucement pour annoncer ma présence.
Elle ne s’arrêta pas de pleurer et ne releva même pas le fait que j’avais utilisé le surnom qu’elle détestait.
-Tu as très bien joué, vous auriez pu gagner la coupe, ça ne c’est joué à pas grand chose.
Cette fois, elle se releva sur son lit, et me regarda l’oeil morne.
-Enola… Vous avez gagné parce que vous avez été meilleur que nous, je vous félicite et je ne vous en veux pas, ça serait idiot. Commença t’elle.
-Ah bah… Euh... Super alors.
Je ne savais pas quoi faire et je me maudissais d’avoir été si curieuse. Je ne savais jamais comment réagir face aux gens qui pleuraient.
-En fait si.
Britney était maintenant debout devant moi et me faisait face, ses yeux étaient toujours baignés de larmes mais elle continua.
-Mais ce n’est pas que le quidditch … J’aurais voulu gagner, bien sûr, mais il faut se rendre à l’évidence, Poufsouffle gagnera l’année prochaine et même si je ne suis plus là, ce sera une victoire. Mais...
Sa voix s’étouffa dans un sanglot et elle se laissa tomber sur le lit, la tête entre ses mains. Je ne savais pas quoi dire mais je m’assis à côté d’elle et lui passa une main réconfortante sur le dos. Alors, elle repris.
-J’ai raté ma vie Enola…
-N’importe quoi ! Tu la commences à peine ! Penses à tout ce que tu vas pouvoir faire une fois sorti de poudlard ! M'offusquai-je.
-Justement, je ne vais rien faire ! Je vais rater mes aspics ! Les examens commencent dans une semaine et je n’arrive toujours à lancer des sortilèges informulés. Je n’ai aucun avenir dans le monde de la magie… Ni dans le monde moldus d’ailleurs, j’aurais pu m’y fondre mais les gens me trouvent trop bizarre.
-Mais Britney, tu ne vas pas rater tes exams ne t’inquiètes pas. Tu es vraiment brillante !
-Pas autant que toi, soupira t’elle.
-N’importe quoi ! Dis-je en rougissant légèrement.
-Ah ouais ? Pourtant t’es une des rares élèves qui a réussi à faire apparaître un patronus corporel…
-Je ne suis pas la seule ! Grace aussi a réussi et Victoire, Luke, Dominique-
-Tu vois ? Me coupa t’elle. Ils ont tous réussi sauf moi ! Et je suis en septième année !
Je ne savais encore une fois plus quoi dire. J’avais peur d’être maladroite.
-Le seul garçon que j’ai jamais aimé me prends plus pour sa petite soeur que pour une éventuelle petite amie… Et en plus, il en aime une autre...
Je me doutais qu’elle parlait de Teddy et Victoire et me sentais un peu mal à l’aise.
-Mais petite soeur c’est bien aussi, tu fais un peu partie de sa famille…
Elle me jeta un regard noir et je me mordis la langue, consciente d’avoir merdé.
-Je veux dire que-
-S’il te plaît n’en rajoute pas.
-Désolée Britney, mais ce que je veux dire c’est que tu ne devrais pas te lamenter sur ton sort ! Tu es intelligente, belle et pleine d’avenir ! C’est pas un match perdu, quelques difficultés en sortilèges et une déception amoureuse qui va faire que ta vie est fichue ! Je te promet que tu vas adorer tes futures années de vie, tu vas pouvoir être libre. Faire ce que tu veux, devenir qui tu veux.
-Tu crois, me demanda t’elle, une lueur d’espoir dans ses yeux.
-J’en suis sûre ! Lui répondit-je en souriant.
Elle avait enfin arrêté de pleurer et semblait reprendre confiance en elle.
-Merci Enola, tu manques peut-être de tact mais tu sais redonner confiance au gens, ça m’étonnes pas que tu sois capitaine d’équipe.
Je pu enfin voir l’ombre d’un sourire s’esquisser sur ses lèvres et je sentis mon coeur s’alléger. J’entendis un mouvement de draps derrière moi et après avoir serré Britney dans mes bras, reparti vers Jonathan qui s’agitait dans son lit.
-Alors on a fait un gros dodo ? Le taquinai-je tandis qu’il s’asseyait sur son lit.
-J’ai jamais aussi bien dormi de ma vie si tu veux savoir. Ironisa t’il en grimaçant parce qu’il venait de se mettre debout.
-Tu devrais rester assis. Surtout si tu veux tenir debout ce soir, ajoutai-je en baissant la voix.
Il se rassit aussitôt, prêt à tout pour faire la fête.
-Tu me promets que tu vas me faire sortir de cet enfer ? Me pressa t’il.
-N’exagère pas ! Mais oui j’ai un plan.

***

La fête venait de commencer dans la salle commune des gryffondors lorsque je fis signe à James de me rejoindre.
-J’ai besoin de toi.
-Notre super capitaine a besoin d’un pauvre petit poursuiveur sans renom comme moi ? Je suis flatté.
Je levai les yeux au ciel tandis que James, fier de lui, riait à gorge déployé.
-Plus sérieusement j’ai besoin de ta cape.
Il s’arrêta immédiatement de rire et me jeta un regard suspicieux.
-Et pourquoi faire si je peux me permettre ? Me demanda t’il.
-Parce que ta super capitaine va aller chercher ton super débile coéquipier pour qu’il puisse profiter de notre super victoire.
Une lueur de malice s’alluma dans ses yeux et il fila dans son dortoir avant de redescendre une minute plus tard avec la cape.
-Je compte sur vous pour ne pas vous arrêter en chemin. Ajouta t’il en me tendant ce que je lui avait demandé.
Je partis en l’ignorant, j’allai pas commencer à débattre avec lui ou je ne pourrais jamais quitter la salle.
Sortir Jonathan de l’infirmerie se révéla très facile avec la cape d’invisibilité. Nous fûmes de retour dans la tour gryffondor en moins de temps qu’il n’en faut pour ouvrir une bierraubeurre, qui coulait à flot d’ailleurs.
La fête battait son plein depuis maintenant une heure lorsque Victoire me tira à part, l’air horrifié.
-Ena’ ! Pourquoi tu portes ces vieux vêtements ! C’est affreux !
Après le match j’avais pris une douche et enfilé un vieux jean troué et un tee-shirt trois fois trop grand pour moi encore en bon état. Mais mon accoutrement ne semblait pas plaire à ma meilleure amie.
-Tu files tout de suite mettre quelque chose qui ne te fait pas ressembler à une évadée d’Azkaban !
Je soupirai, je savais que je ne pouvais rien faire contre les foudres de Victoire et je la suivit donc vers notre dortoir où elle me somma d’enfiler un jean décent et un tee shirt à ma taille.
-Tu devrais mettre un collier avec ce haut.
-Vic’ j’ai déjà l’effort de me changer, laisse moi être une fille sans collier ! La suppliai-je.
Mais rien ne pouvait la faire changer d’avis. Elle fouilla dans mes affaires et en ressorti un collier dont j’avais oublié l’existence. Une pierre blanche gravé d’une phrase qui disait “ on peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres, il suffit de se souvenir d’allumer la lumière “Victoire poussa un cri ravie et me passa le pendentif.
Je mis le collier sous le regard perçant de mon amie et redescendit faire la fête.
Quelque chose avait changé. Je n’arrivais pas encore à savoir ce qui n’allait pas jusqu’à ce qu’une fenêtre claque.
-Il fait froid. Murmurai-je.
Tout en disant cela un souffle glacé sortit de ma bouche. Ce n’était pas normal pour un début de mois de mai, même en écosse. La musique semblait moins forte et les gens se taisaient peu à peu. Les rires laissaient place à des questions inquiètes. Un vent glacial vint éteindre les lumières. Les “courageux” gryffondors se serraient tous au milieu de la salle maintenant silencieuse, sombre et glacé. Personne ne parlait.
Soudain le premier apparut. Suivit bientôt de dix autres qui nous entourèrent. Il n’y avait aucunes échappatoires. Les détraqueurs nous avaient pris au piège. La fenêtre ouverte, par laquelle ils étaient entrés, continuait de claquer.
Un frisson me parcouru l’échine, que faisait des détraqueurs ici ? Comment avaient-ils pu passer les barrières magiques de Poudlard ?
Un cri aigu me déchira les tympans. Une première année que je ne connaissais que de nom venait de s’évanouir en criant. Ses amies étaient autour d’elle, paniquée, elles la secouait dans tous les sens pour essayer de la réveiller.
C’est ce moment précis que choisit le premier détraqueurs pour attaquer. Il fondit sur un élève qui se révéla être Victoire. Les autres suivirent aussitôt et, horrifiée, je vis de plus en plus d’élèves s’évanouir. Soudain une main se glissa dans la mienne.
-Ena’ ta baguette est avec toi ? Demanda Jonathan tremblant.
Mon visage se décomposa un peu plus lorsque je me rendis compte que j’avais oublié ma baguette dans le jean que j’avais enlevé dix minutes plus tôt. J’ai tourné un visage blême vers lui, il comprit en croisant mon regard.
-Il faut prévenir quelqu’un, souffla t’il.
Désespérée, j’ai tourné la tête vers le passage qui menait dehors. Il était bloqué par un détraqueur qui cherchait une cible. Pareil pour les dortoirs, de sorte qu’il était impossible d’aller chercher nos baguettes.
-Enola ! attenti-
Je fis volte face juste à temps pour le voir s’effondrer. J’étais seule et morte de peur. Un détraqueur fondit sur moi et je fermai les yeux, prête à voir mes souvenirs heureux s’envoler.

Il ne se passa rien. J’ouvris donc un oeil surprise, pensant que qu’un professeur était finalement arrivé. Mais les détraqueurs étaient toujours là, mes camarades étendus sur le sol gémissaient. Jonathan et Victoire gisaient à mes pieds. Pourtant j’étais toujours debout, un halo blanc m’entourait. Je constatais que cette lumière venait du collier que ma meilleure amie m’avait forcé à mettre. Les détraqueurs ne semblaient pas pouvoir m’atteindre mais ça ne les faisaient pas fuir pour autant. Celui qui venait de m’attaquer, tentait toujours d’extraire toute joie de mon corps, seulement ça ne marchait pas.
J’étais toujours paralysée par la peur mais il fallait que j’agisse. Les sorties étaient toujours bloquées, je ne pouvais donc ni sortir prévenir quelqu’un, ni aller chercher ma baguette mais je pouvais rester debout. Rester debout en observant mes amis dépérir sous mes yeux. Si seulement je pouvais me sacrifier pour les sauver, prendre leur place…
Cette dernière pensée alluma une lumière dans mon esprit. Échanger de corps. C’était dangereux, irréfléchie, Luke n’allait rien comprendre mais au moins je pourrais prévenir quelqu’un et sauver les gryffondors. Il fallait juste que je me concentre pour garder la totalité de mon esprit avec moi.
-Calme toi, respire. Dis-je pour moi même.
Soudain, une pensée affolante me vint. Et si il fallait que Luke soit d’accord pour échanger de corps, et si il fallait qu’il se concentre aussi sur cet échange. Mais il fallait que j’essaye quand même, on avait une sorte de lien, peut-être arriverai-je à le réveiller. Je me suis concentré et ai dit à haute voix,
-Luke, s’il te plaît j’ai besoin de toi ! Réveille toi.
Je ne ressentit rien. Rien qui n’aurait pu m’indiquer que Luke savait que la situation était désespérée. Mais il fallait que j’essaye. Autour de moi, je voyais les détraqueurs continuer leur vol macabre tout en m’évitant.
Je me suis concentrée. Je voulais tellement échanger de corps que mes ongles s’enfonçaient dans la peau de mes paumes, ouvrant la chair et laissant couler un peu de sang. J’ai senti ma tête tourner, s’alourdir et mon esprit encore plus ancrée à mon corps qu’avant que je tente l’échange. Dans le même temps, la température de la pièce était remonté. Alors, avec espoir de voir les détraqueurs partis, j’ai ouvert les yeux.
La pièce était plongée dans le noir, je ne voyais rien et j’étais allongée sur le sol. J’avais dû m’évanouir pendant mon infructueux essaie. En me relevant, je sentis des draps glisser de mon corps, combien de temps étais-je resté dans les vapes ? Quelqu’un avait-il finit par arriver ? Je voulu me relever mais ma tête cogna un rebord de bois.
-Aie !
Une voix endormie me répondit,
-Mec, tu fous quoi ? Il est une heure du mat !
-Zabini ? Demandai-je timidement mais sentant un regain d’espoir.
-Quoi mec ? Tu veux pas retourner dormir ?
Je me suis levée d’un coup, ai secoué Mickaël dans tous les sens en parlant très vite.
-Zabini debout ! C’est Enola ! J’ai besoin d’aide ! Une attaque de détraqueurs ! Dans la salle commune ! Bouge toi !
Il était maintenant assis sur son lit et me regardait sans comprendre. Qu’est ce qu’il pouvait être débile.
-Ta soeur a besoin d’aide à 1h du mat ? Tu vas encore me sortir que tu le “ sens” grâce à votre lien ?
-Non ! Enfin oui, mais je suis Enola ! Il faut aller prévenir les profs qu’une attaque a lieu !
Zabini était à présent tout à fait réveillé mais apparemment ce n’était pas l’intelligence qui l’étouffait.
-Tu es… Enola ?
-Oui ! Bouge toi maintenant ! Va prévenir les profs que des détraqueurs sont dans la tour gryffondor.
Et je descendis vers la salle commune de serpentard avec la baguette de Luke dans la main, en espérant que Zabini ai compris ce qu’il avait à faire.
Je me suis dirigée vers le septième étage en courant et c’est à bout de souffle que je me suis retrouvé dix minutes plus tard, après avoir escaladé environ un million de marche et parcouru des kilomètres de couloir, devant le portrait de la grosse dame.
-Unum diem durantia, criai-je pour la réveiller.
Elle ne bougea pas d’un pouce. Désespérée, je regardai autour de moi pour voir si des professeurs arrivaient. Mais je ne voyais, et n’entendais personne.
-Unum diem durantia !
Elle ouvrit un oeil puis le referma aussitôt, marmonnant que si les élèves écoutaient le règlement, elle n’aurait pas à se réveiller chaque nuit pour ouvrir ce fichu passage.
-Unum diem durantia ! C’est une urgence ! Dépêchez vous !
-Et quelle est l’urgence si je peux me permettre ? Me demanda t’elle, les yeux toujours fermés.
Je levais les yeux au ciel, exaspéré. Je n’avais pas le temps, il fallait que j’entre au plus vite.
-Des détraqueurs sont entrés ! Ouvrez cette fichu porte !
La grosse dame ouvrit les yeux, me jugea, et finalement ouvrit le passage non sans avoir poussé un soupir de mécontentement.
Je me suis précipitée dans la salle commune, baguette en main, essayant de me souvenir du souvenir le plus heureux que j’avais.
-Expecto Patronum !
Une lumière blanche a jailli, faisant fuir les détraqueurs qui me barraient la route, mais malheureusement, je n’avais pas réussi à créer un Patronus corporel. Je me suis avancée au milieu de la pièce où mon corps se trouvait toujours. Le collier faisait encore effet mais Luke était tout de même allongé et semblait dormir. Il n’avait pas dû se réveiller pendant l’échange. Tout en jetant un autre sortilège de défense contre les détraqueurs, je me suis précipitée vers mon frère.
-Luke ! Debout ! Il faut se défendre !
Il grogna un truc qui ressemblait à une insulte et continua sa nuit. J’ai à nouveau tenté de créer un patronus corporel, mais se concentrer en leur présence était trop difficile, une simple lueur est sorti de ma baguette et quelques instants après j’ai senti le premier détraqueurs se nourrir de ma joie. Je suis tombée à genoux sur le tapis, priant pour que Mickaël se dépêche d’apporter du secours. Il me sembla s’écouler une éternité avant que le professeur Londubat, suivit de Zabini et de la directrice McGonagall, débarquent dans la salle commune. Un lion et un chat argenté surgir faisant fuir les détraqueurs par la fenêtre encore ouverte. J’eu juste le temps d’apercevoir le dernier détraqueurs s’enfuir avant de sombrer dans le néant.


C'est finiiii ! Le prochain chapitre ne devrait pas tarder à arriver !
cochyo

Profil sur Booknode

Messages : 2569
Inscription : dim. 28 juin, 2015 2:26 pm

Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par cochyo »

Ça s’emmêle tout ça !
C’est marrant mais je viens de réaliser grâce à vous que McGo et Ombrage ont le même patronus :D
lorelay122

Profil sur Booknode

Messages : 141
Inscription : dim. 01 nov., 2015 6:11 pm

Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

Hello ! Nouveau chapitre et l'avant dernier du Tome 1.
Le suivant arrive bientôt j'espère :roll:
Voilà bonne lecture !

Chapitre 26


Pdv Grace

Alors que je croyais qu’à mon réveil tout allait être comme d’habitude, des regards jugeurs me criant “Sale folle”, du moins c’est ce que j'interprétais, je fus étonnée de m’être trompé. Il n’y eu aucun regard, en fait il n’y avait personne, pas un chat. Ma chambre était vide, alors qu’avec la fête d’hier, tout le monde aurait dû faire la grasse mat et en plus, c’était l’avant dernier week-end avant les vacances Dominique m’aurait réveillé s’il y avait eu un rassemblement ou un truc du genre. Mais le plus louche était que dans la salle commune, il n’y avait personne non plus et tous les restes de la fête étaient encore là. Personne n’avait nettoyé ? Mais bon, ça devait être James ou Jonathan qui avaient étaient désigné de corvée ménage et ils avaient un peu fait traîner le travail.
-Tiens tiens, tu n’étais pas de la partie hier soir... Dommage, déclara une voix que je ne pouvais plus supporter à présent.
-Céleste.
-Oui Gracy’, c’est moi, ta meilleure amie, se moqua-t-elle.
Je levai les yeux au ciel.
- J’imagine que tu sais ce qu’il se passe ? Lui demandai-je.
-Et bien, une attaque de détraqueurs, pile dans ta salle commune. Il manquait juste toi pour que ce soit un spectacle… Fabuleux, extraordinaire, parfait.
-C’est une blague ? Qu’est-ce tu as fait ?! M’insurgeai-je.
-Moi ? Je n’ai rien fait ! J’étais si fatiguée ! Je suis allée me coucher très tôt, je n’étais pas là.
-Je sais très bien que tu es derrière tout ça !
-Crois moi ou non, je n’y suis pour rien. Garde tes doutes pour toi, Grace la folle.
-Arrête. Pourquoi tu as fait ça ?
Elle sourit.
-Tu es une cible, Grace. Tu t’attendais à quoi ? Qu’on te laisse finir tranquillement ta scolarité pour t’éliminer ?
-Tu n’as pas à t’en prendre aux autres ! Renchéris-je sur un ton plus élevé.
-Rends-toi, alors, ironisa-t-elle.
-Tu n’es qu’une sale garce, crachais-je.
Et là, une haine s'intensifie en moi, qui pourtant, n’est pas la mienne. Mon bras pris le contrôle et me propulsa au cou de Céleste. Pour la deuxième fois. Et ses pieds décollèrent du sol.
-G...Gra-Gra… Grace.
Je me suis calmé d’un coup, et ai lâché Céleste.
-Un conseil, fait toi oublier.
Je l’ai laissé tomber, suffoquant et caressant son cou comme-si c’était le plus beau trésor du monde. J’aurais dû rester à la fête et endurer les regards et messes-basses. J’aurais pu devancer Céleste, ou montrer son vrai visage, au lieu de dormir.
Alors, après une attaque de détraqueurs sur tous les Gryffondors, ils devraient logiquement être à l’infirmerie. Je me suis précipitée dans les couloirs vides. Cette histoire commençait à vraiment me faire peur, tout le monde n’aurait pas pu disparaître. Même les fantômes étaient absents. Normalement ils étaient toujours là, à parler des ragots de Poudlard.
-Grace ?
Je sursautai, je rencontrais enfin quelqu’un après mon réveil, autre qu’une sale traître, mais je ne considérais pas Céleste comme une personne à part entière.
-Erec, tu m’as surprise.
-J’ai vu ça, d’ailleurs ta façon de sursauter est assez particulière, ton corps réagis mais ta tête reste la même.
Ce genre de remarque pouvait vexer. Je suppose.
-Désolé, repris Erec. Je ne voulais pas être méchant.
Il prit une inspiration.
-En fait j’étais parti te voir à l’infirmerie, débita-t-il d’une traite.
Il y eu un petit silence.
-Me voir ? Répétais-je.
-Oui, enfin je m'inquiétais, mais vu que tu es ici, j’imagine que tu vas bien.
Il eut un rire nerveux.
-J’étais dans mon lit quand l’attaque s’est produite, mais… tu t’inquiétais ?
-Oui, mais tu es là devant moi donc j’imagine que ça va, enfin ça va vu que t’es là, parce que tu n’es pas à l’infirmerie.
-J’ai compris, Erec. Je vais bien.
-Bon, je vais y aller, à plus tard Grace.
-A plus tard, Erec.
J’étais chamboulée et je ne savais même pas pourquoi. Je me surpris à avoir une sorte de rictus au coin de la bouche. Je n’arrivais pas à arrêter ce vilain tic. J’étais tellement perturbée que je n’arrivais plus à trouver le chemin de l’infirmerie, le trajet dura deux fois plus longtemps. Mais un brouhaha m’aida à trouver mon chemin, en arrivant j’ai compris où était caché tout Poudlard, à l’infirmerie. Ils avaient ajouté des lits en plus pour tous les Gryffondors. Il y avait une énorme foule et c’était difficile de trouver son chemin, une vraie jungle d’élèves. Il ne me restait plus qu’à trouver Dominique ou Enola, ou n’importe qui que je croiserais.

PDV ENOLA

Une douleur lancinante au poignet me réveilla et les événements de la nuit ressurgirent de ma mémoire. L’attaque, la panique, l’échange et l’arrivée des profs. Je me suis redressée sur le lit où j’étais allongée. Je me trouvais à l’infirmerie et prêt de moi se tenait Luke, enfin… Luke dans mon corps, ce qui me surprit en premier lieu. Il était assis sur une chaise en train de lire, apparemment ça pouvait lui arriver.
- Hey, comment ça va ? Lui demandai-je
- Hey, je n’avais pas vu que t’étais réveillée. Me dit-il avant d’ajouter, en jetant un regard au poignet qui semblait cassé, c’est plutôt toi qui devrais me dire comment je vais.
Je souris, j’avais dû lui casser le poignet en tombant sur le tapis après m’être fait attaquer.
-Tu vas devoir supporter ce poignet cassé au moins une journée, le temps que Mme Pomfresh ressoude les os. Le taquinai-je.
- Encore faudrait-il qu’on arrive à retourner dans notre corps...
- T’inquiètes pas, j’ai réussi alors que tu dormais.
Il ne semblait pas rassuré pour autant et me lança un regard accusateur.
- Tu n’aurais peut-être pas dû…
Je le comprenais, ça devait être étrange de se réveiller dans un autre corps, sans savoir pourquoi il était là.
- Je suis désolée, j’avais désespérément besoin d’aide, je n’avais pas le choix, soufflais-je.
Luke semblait livrer un combat dans son esprit pour savoir si me pardonner était un choix judicieux. Finalement, il soupira,
- Retournons dans nos corps d’origines en essayant de ne pas devenir fou comme nos grandes tantes.
- Ca veut dire que tu ne m’en veux pas ? Demandai-je d’une petite voix.
- Non je ne t’en veux pas, t’avais pas d’autre choix, je le sais mais je suis pas très à l’aise avec ce don et… Il me fait peur.
Il marqua une pause puis continua,
- Toute notre vie on nous a parlé de nos grandes tantes internées à Sainte Mangouste, on ne nous avait jamais expliqué pourquoi elles étaient folles et maintenant sait pourquoi. Parce qu’elles avaient le même don que nous, parce qu’elles ne le maîtrisaient pas et qu’elles en ont abusé. Je veux pas finir mes jours en ne sachant plus qui je suis, enfermé dans un hôpital. J’aimerais que ce don n’existe pas.
Je ne pouvais qu’approuver. J’étais celle avec qui il risquait de finir ses jours à Sainte Mangouste. Mais même si j’avais peur moi aussi, je voulais maîtriser ce pouvoir et non pas l’oublier.
- Je vois ce que tu veux dire, pour l’instant échangeons et on en reparlera avec nos grands-parents.
- Ouais faisons ça, marmonna t’il.
Je voyais bien qu’il ne voulait plus jamais en entendre parler et ne plus jamais utiliser ce don. S’il avait paru excité de prime abord, lorsque nous venions de le découvrir, c’était parce qu’il ne connaissait pas les risques. Maintenant, tout avait changé, peut-être que ma nature de Gryffondor me poussait à vouloir en savoir plus malgré les risques, mais Luke n’était pas dans la même maison que moi pour rien. Nous étions jumeaux, partageons beaucoup de choses mais restons profondément différents, notre répartition en attestait.
Nous nous sommes donc tous les deux concentrés pour réunir la totalité de notre esprit et réintégrer notre corps. Lorsque je rouvris les yeux, je vis Luke sur le lit où je me trouvais un instant auparavant, dans son corps.
- Ca a marché. Lui annonçai-je car il avait toujours les yeux fermés.
Il les ouvrit et s’observa sous tous les angles pour s’assurer qu’il avait bien réassimiler son corps, finalement il me dit,
- J’ai l’impression que tout c’est bien passé.
- Il me semble aussi. Je te promets de ne plus faire d’échange si tu n’es pas d’accord. Ajoutai-je.
- Merci sœurette.
Je lui ai tapoté l’épaule et suis partie à la recherche de Victoire et Jonathan que j’avais vu s’évanouir durant l’attaque.
Ce fut Jonathan qui me trouva en premier. Dès qu’il me vit, il me serra dans ses bras.
- Tu vas bien ?
- Pour l’instant oui mais si tu m’étouffes en continuant de me serrer comme ça je ne te promets rien, rigolai-je.
Je tentai de faire de l’humour mais en réalité j’étais soulagée de le voir debout moi aussi. Son étreinte se dessera un peu et il en profita pour m’embrasser. Je lui rendis son baiser et me blottis contre lui.
- On a déjà vécu mieux comme année, me chuchota t’il.
Il avait raison. Il y avait les attaques contre Potter, la manipulation de Boot, la trahison de mon père et aussi l’homme serpent, la morsure de Grace qui l’avait conduit à la folie, le don familial des jumeaux, la forêt interdite et maintenant les détraqueurs. Mais il n’y avait pas eu que du mauvais.
- Sauf que les autres années on n’était pas ensemble Thomas.
- C’est ce que je dis, cette année était horrible.
Je lui ai jetai un regard qui se voulait perçant mais il se contenta de rire en me voyant froncer les sourcils et m’embrassa.
- Je t’aime Enola Moore.

***

Une semaine était passée depuis l’attaque des détraqueurs. Heureusement personne n’avait été gravement touché par ces créatures et malheureusement on nous avait annoncé que les examens étaient maintenus. Étant en 6ème année, nos épreuves n’étaient pas d’une difficulté majeure et nous pouvions profiter du soleil qui chauffait le parc pendant que les 5ème et les 7ème année étaient plongés corps et âmes dans leurs parchemins. Je passais mon temps entre le parc, la salle commune et la bibliothèque, trouvant un bon équilibre entre mes révisions, mes amis et Jonathan.
La dernière semaine avant les vacances fut donc dédiée aux examens. J’étais plutôt bonne élève et seul l’histoire de la magie me donnait du fil à retordre. Le vendredi arriva enfin et dès que j’eu fini ma dissertation sur les moyens de transports moldus j’ai filé vers mon dortoir pour faire ma valise, car le poudlard express partait le lendemain matin.
Victoire était déjà en train de boucler sa malle lorsque je suis entrée dans la chambre.
- Comment s’est passé ce dernier exam ? Me demanda-t’elle.
- Très bien, on ne pouvait pas avoir un sujet plus facile ! Et toi l’Arithmancie ?
- Très simple aussi mais j’ai peur d’avoir une erreur à la question 12 …
- Oui et tu auras un optimal comme tous les ans. Lui répondit-je.
- Je ne sais pas il fallait calculer le chemin de vie de Pythagore mais je ne me souvenais plus très bien de sa date de naissance, entre un 3 et un 6 il y a un monde.
- J’ai rien compris.
Elle me regarda et poussa un long soupir d’exaspération puis elle continua,
- Laisse tomber. Je voulais te demander si ça te disait de venir passer deux semaines chez mes grands-parents cet été ? Il y aura quelques-uns de mes cousins et je crois que Dominique va demander à Grace de venir.
- Oui bien sûr que ça me dit ! M’exclamai-je.
- Je pense qu’il y aura les potter et les enfants d’oncle Ron et c’est tout donc on pourra avoir des lits cette année.
- Bonne nouvelle. Souris-je en me souvenant de l’année précédente où un tapis de sol au grenier avait été notre espace pendant un mois.
- Je t’enverrai un hibou pour te donner les dates.
A ce moment-là Céleste entra et s’écroula sur son lit.
- Rappelez-moi pourquoi j’ai pris divination ?
- Il me semble que tu nous avais dit à l’époque qu’il suffisait de mourir dans d’atroces souffrances pour avoir un optimal. Lui dis-je.
- Mouais… Sinon, si mes parents ne m’ont pas tué d’ici là à cause de mon Troll en divination, j’aimerais organiser une soirée entre fille cette été.
- Cool ! Je viens ! Lui répondit Victoire qui se tourna aussitôt vers moi l’air de dire “si tu ne viens pas je te jette en sort”
- Je viendrais aussi je pense. Dis-je à Céleste dont le visage s’éclaira aussitôt.
- Super ! Il y aura aussi Cassy McMillan et sûrement Diana Greth, elle est en septième année.
- Oui je vois qui c’est, petite, brune, qui traîne souvent avec toi ?
- Tout à fait ! Je vous enverrai un hibou pour vous donner la date.

***
L’heure de dire au revoir à Poudlard arriva très vite. Sur le quai de Pré au Lard, les voix résonnaient devant le train, l’un appelant ses amis à le rejoindre dans un compartiment, l’autre cherchant sa valise. Je suivis Victoire qui traînait ses lourds bagages derrière elle. Depuis que je la connaissais, elle avait tendance à toujours emmener trop de chose à Poudlard seulement “au cas où”. Mais aujourd’hui elle avançait plus vite en direction du train.
- Dépêche-toi Ena’ ! Me dit-elle en se faufilant à travers la foule.
- Tu sais que ce n’est pas parce que tu vas plus vite maintenant que le train arrivera plus vite à Londres. Et puis Teddy sera là quoi qu’il arrive, t’inquiètes pas.
Ma meilleure amie rougit et balaya mes propos d’un revers de mains.
- Arrête, c’est juste pour avoir un compartiment libre.
- Jonathan nous en garde un normalement.
Elle ne ralenti pas pour autant et grimpa dans le train en poussant quelques premières années au passage.
Comme prévue Jonathan nous avait gardé un compartiment mais la blonde ne s’arrêta pas de trépigner pour autant, regardant par la fenêtre et marmonnant des insultes à l’égard des élèves qui ne se dépêcher pas de monter dans le train.
Jonathan me lança un regard d'incompréhension en voyant mon amie se comporter ainsi puis une lumière sembla lui éclairer l’esprit.
- Pressée de rentrer chez toi, Weasley ?
Elle ne daigna même pas lui répondre mais arrêta tout de même d’insulter les gens et s'enfonça sur son siège en marmonnant. Mais Jonathan ne comptait pas s’en arrêter là.
- J’ai entendu dire que Teddy sera à la gare. Ton impatience n’a rien à voir avec ça ?
- Teddy sera à la gare ?
Tout en disant cela, Victoire rougit jusqu’au oreilles. Elle avait toujours été une très mauvaise menteuse et voyant que nous étions en train de nous retenir de rire, elle haussa les épaules.
- Vous pouvez penser ce que vous voulez.
- Parce que tu sais qu’on a raison, ai-je répliqué.
Le train s’ébranla enfin et Victoire sembla de détendre. Ce fut tout de même la première à se lever lorsque les premières formes de la ville commencèrent à se dessiner.
- Il nous reste encore une demi-heure de voyage, c’est pas la peine de se préparer si tôt.
Elle ne m’écouta pas et s’empara de sa brosse pour démêler ses cheveux qui, honnêtement, était déjà parfaitement coiffés.
Lorsqu’il ne resta plus que quelques minutes de route, elle jeta nous jeta un regard gêné et nous annonça,
- Je suis pressée, je vais déjà me mettre devant la porte mais comme vous n’êtes pas prêt, ...
- T’inquiètes pas pour nous, va retrouver ton âme sœur !
- On voudrais pas te retarder.
Jonathan commença à partir dans un fou rire et je le rejoignis presque aussitôt. Victoire semblait désespérée devant notre comportement et se contenta de répéter en boucle qu’on raconter n’importe quoi.
- De toute façon, faut que je trouve Teddy moi aussi pour lui parler de Britney. Dis-je après m’être reprise.
Victoire sembla aussitôt se braquer,
- Pourquoi ?
- Elle est pas au meilleur de sa forme en ce moment, comme c’était son ancien capitaine il la connaît bien. Peut-être qu’il pourrait l’aider à savoir ce qu’elle veut faire maintenant qu’elle a fini l’école.
Mais la blonde était déjà passée à autre chose, le train arrivait en Gare de King’s Cross et elle essayait d’attraper sa valise pour se ruer sur le quai.
Elle n’attendit même pas que le train s’arrête pour sauter hors du wagon, je la vis disparaître, englouti par la foule de parents attendant leurs enfants. Je descendis peu après elle, et cherchai ma mère du regard. En bousculant les gens sur le quai, je me suis retrouvée face à Teddy qui semblait chercher quelqu’un aussi.
- Hey Teddy ! Alors ta première année en tant qu’apprenti auror ?
- Salut Ena’, je voudrais bien te raconter mais je cherche Victoire, je lui ai dit que je venais la chercher aujourd’hui mais je ne la trouve pas.
- On devrait se décaler vers le bout du quai, elle finira par nous trouver si on ne bouge pas. En plus elle te cherche aussi.
- Bonne idée, en attendant je te raconte ma nouvelle vie et tu me racontes la victoire des Gryffondors.
- Je pensais que tu étais pour Poufsouffle ?
- Bien sûr, mais je veux quand même tous les détails du match pour briefer le prochain capitaine et qu’il gagne l’année prochaine !
- C’est ça, tu peux toujours rêver Lupin. Britney a très bien joué si tu veux savoir mais je crois qu’elle tombe un peu en dépression. Tu voudrais pas lui envoyer un hibou ? Tu lui dis que c’est moi qui te l’ai demandé, ajoutai-je en voyant l’air gêné de Teddy.
- Tu veux que je lui écrive quoi ?
- Tu lui demandes si elle a besoin de conseils pour son avenir professionnel et tu lui proposes ton aide, c’est tout.
- D’accord je ferais ça si ça peut l’aider à aller mieux.
- Super t’es le meilleur Teddy !
- Je pensais que c’était moi le meilleur. Nous interrompit Jonathan en arrivant derrière moi.
- Bien sûr, et moi j’ai une barbe et je m’appelle Merlin. Lui répondis-je
Teddy nous regardait, amusé,
- Un jour vous allez finir ensemble tous les deux.
Jonathan et moi échangeâmes un regard, puis finalement il répondit,
- Aucune chance, je suis trop bien pour elle.
Sur cette magnifique preuve de modestie, il m’embrassa puis partit rejoindre le passage vers le monde moldu.
- J’ai loupé un truc ou tu vas bientôt lui jeter un sort ?
Je n’eus pas le temps de lui répondre car Victoire nous avait enfin trouvé. Elle se précipita vers nous avant de ralentir en rougissant. Teddy s’empourpra également.
- Je vais vous laisser, Victoire tu m’envoies un hibou pour aller au terrier, Teddy on se reverra peut-être là-bas.
- Non attend, tenta de m’appeler ma meilleure amie. Mais j’étais déjà partie rejoindre mes frères et ma mère que je voyais discuter près de la barrière magique.
lorelay122

Profil sur Booknode

Messages : 141
Inscription : dim. 01 nov., 2015 6:11 pm

Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

On aura mis du temps mais voilà, 3 ans plus tard, on finit cette histoire qui n'a aucun sens. On compte écrire un tome 2 qui sera peut-être un peu plus compréhensible.
Voilà

Chapitre 27


Pdv Grace

Voilà c’était les grandes vacances, Dominique avait décidé, pour moi, que j’allais passer deux semaines chez elle. Alors, me voici, chez Dom’, qui se fait gronder par sa mère pour avoir mis Charlot dans le placard à chaussures et donc avait laissé ses charmantes selles sur les escarpins préférés de Fleur Weasley. Je trouve les injures françaises remplis de tendresse.
— J’en ai marre quand elle est comme ça ! pesta Dominique
— Ton chat a bousillé ses chaussures quand même. Tentai-je de la raisonner.
— Il ne l’a pas fait exprès !
Je préférai ne pas la contredire plus longtemps, au risque de retrouver une jolie crotte dans mes baskets. On se posa ensuite sur son lit, étrangement haut pour la si petite personne qu’était Dom’.
— Bon, tu sais ce que j’ai prévu demain soir ? Demanda Dominique avec un sourire plein de sous-entendus.
— Non, j’imagine que tu vas me le dire.
Dominique me fixa, dépitée par ma nonchalance. Elle devra bien s’y habituer.
— On va aller à une…
Elle fronça les sourcils, et se précipita dans un tas de paperasses moldu.
— Une fête fo…foraine, lut-elle péniblement sur un prospectus violet.
— C’est quoi ça ?
— Et bien, j’ai demandé à Oncle Harry et il m’a dit que du bien, il y des… choses pour s’amuser, je ne connais pas les thermes exactes, enfin pleins de trucs divertissants moldus qui te… nous feraient du bien !
— Dom’… je ne suis pas sure que…
— Trop tard ! J’ai pris des tickets d’entrés tu ne peux plus dire non !
Bon, je voyais bien que je n’avais pas trop le choix, surtout vu comment Dominique me fixait, mains sur les hanches. Encore une fois, je n’eu pas l’envie de la contredire. Le lendemain matin, elle se jeta littéralement sur moi, et me secoua dans tous les sens, le vomi me monta à la gorge.
— Allez ! Alleeeeeeeez ! Debout, debout ! Faut qu’on se prépare !
— Mais on a toute la journée pour ça, maugréai-je
Dominique s’arrêta un court instant et reprit de plus belle ses secousses.
— Mais je suis trop impatienteeeeeeeuuuuuuhhhhh !
— Ok, Ok !
Je me levai péniblement, et tombai du lit. La vache ! il était vraiment haut ce lit.
— ça va Gracy’ ? Ca m’est arrivée les trois premiers mois, on s’y habitue vite.
Je ne pris même pas la peine de répondre. Au petit déjeuner je sentis une tension entre Dom’ et sa mère, elle devait accorder une passion divine pour ses escarpins apparemment. Monsieur Weasley arriva en costume, prêt pour aller au travail. Il nous regarda avec de gros yeux, pendant trois bonnes minutes, c’était une situation assez dérangeante, mais je ne pus baisser le regard.
— AH ! C’est vrai vous êtes en vacances, j’avais complètement oublié !
— C’est parce que tu travailles trop mon trésor, fit Fleur.
— Tu es trop mignonne ma chérie !
Dominique fit une grimace, tandis que Victoire qui descendait les escaliers, suivit de Enola à moitié endormie, lança un regard noir.
— Papa ! Maman ! Pas dès le matin !
— Et toi avec Teddy alors ? Répliqua fièrement Fleur.
Victoire monta au rouge tomate, s’installa en vitesse et mangea ces céréales machinalement, sans lever le regard une seule fois de son bol.
— D’ailleurs quand est ce que nous invitions Teddy à diner ? s’exclama Bill.
— Stop ! Changement de sujet immédiat ! ordonna Victoire.
Un blanc s’installa. Bill joua avec les miettes de pains sur la table.
— Vous faites quoi les filles cette semaine ? Demanda Dom’ pour briser le silence.
— Jeudi nous allons à une pyjama party chez Céleste, répondit Ena’.
— Non.
— Quoi non ? S’étonna Enola.
Je fus prise de court, que pouvais-je bien dire ? Elle ne me croirait jamais si je disais la vérité, elle me prendrait pour une folle, enfin, encore plus.
— Ce n’est pas une bonne idée.
Tout le monde me regardaient à présent, avec un air d’incompréhension hautement élevé.
— Céleste veut juste passer une soirée tranquille avec nous, pourquoi ce n’est pas une bonne idée.
— Crois-moi, c’est pas une bonne idée.
Enola ouvrit la bouche, mais aucun mot ne sortit.
— Je te préviens.
— Ne t’en fais pas, Gracy’, Céleste ne fera de mal à personne.
J’avalai difficilement ma salive. Je ne savais plus quoi dire, après tout que pouvait elle bien faire ? C’était après moi qu’elle en voulait, non ? Enola afficha un sourire béat que je comprenais pas trop.
— Bref, maintenant c’est l’heure de choisir une tenue !
Dominique me pris par le bras et me traina jusqu’à sa chambre.
— Bon, quelle robe m’irait le mieux à ton avis ?
Elle me montra une robe courte et légère blanche à motifs floraux, et une robe plus épaisse, d’un violet aubergine.
— Aucune, je préfère ta combi-short bleu ciel que tu m’as montrer hier.
— Tu n’as pas que des mauvaises idées toi !
Je ne répondis pas, pendant qu’elle mit son armoire sens dessus dessous. Elle la trouva et l’enfila à une vitesse hallucinante.
— Et toi ? Tu vas mettre quoi ?
— Je ne sais pas.
— Bon, ok, laisse-moi faire !
Elle me sortit un short beige avec un débardeur à dentelles blanc.
— Ça me va, fis-je.
Le temps d’aller à la fête foraine sonna. Il y avait une foule de jeunes moldus, Dominique était surexcitée comme jamais.
— Regarde comme ils sont beaux ces moldus.
— Tu oublies Zabini, non ?
Dominique perdit son sourire.
— Il m’a plaqué !
— Encore ?
Dominique s’offusqua.
— Nous nous sommes séparés que cinq fois déjà.
— C’est vrai que c’est peu, ironisai-je.
Elle ignora ma phrase.
— J’ai envie de m’amuser car maintenant c’est définitivement finit !
Il ne lui fallut que trente minutes pour trouver un groupe de garçons à son goût.
— Gracy’, chuchota Dom’ à mon oreille.
— Oui ? répondis-je à voix haute.
Elle me regarda mal, je me répétai en baissant ma voix.
— Tu vois le blond là, il est mignon n’est ce pas, je comprend rien à ce qu’il me raconte par contre mais on s’en fou, il est mignon. Il veut même m’offrir un.. euh… une barbe à papa.
Je fronçai les sourcils.
— Je sais c’est bizarre et manger des poils ça ne me dit rien, mais c’est gentil de sa part, non ? se rassura Dominique.
Je ne répondis rien, la laissant avec son blondinet. Un moldu de mon âge s’approcha de moi, un sourire en coin.
— Salut, je m’appelles Henri.
— Salut Henri.
Il eut un rire nerveux.
— Hmm… et toi ?
— Quoi moi ?
— Tu t’appelles comment ?
— Grace.
— Ah ok.
Il y eu comme un vent froid.
— T’es a quel école, toi ?
— Sans importance.
Il sembla de plus en plus embarrassé
— Ça te dis une barbapapa ?
— Les poils c’est pas trop mon truc, désolé.
Il me fixa en fronçant les sourcils un peu trop longtemps à mon goût.
— Ecoute, je te trouve vraiment très jolie, et ton côté froid me fait craquer, avoua-t-il rougissant.
— Ah. Merci je suppose.
Il me regarda en essayant de faire un visage charmeur. Puis se pencha vers moi pour m’embrasser. Je ne bougeai pas d’un pouce. Quand il revint à la charge, mon bras « maudit » pris le relais et lui mis un coup de poing en plein dans le nez sans que je ne puisse réagir.
— Mais t’es complétement tarée en fait ?!
— Euh… euh… pardon, je n’ai pas fait exprès, balbutiai-je
Il me lança un regard de mort et partit rejoindre ses copains. Dominique arriva en trombe, paniquée comme jamais.
— ça va ?! qu’est ce qui c’est passé ?
— C’est mon bras… il… il a bougé tout seul… encore.
Elle me regarda désolée, ses yeux pleins de compassion.
— On va rentrer, d’accord ? On a pris notre dose de chose moldu.
— Tu es sûre ? Tu n’as pas fait tout ce que tu avais prevu…
— C’est pas grave Gracy’, je reviendrais, il y en a tout l’été des fêtes comme ça, une meilleur amie j’en ai qu’une.
C’était tellement adorable, que je réussis à lâcher un sourire sincère.

PDV Enola


J’étais venue passer deux semaines chez Victoire, dans sa maison sur la plage. J’avais toujours aimé cette maison, généralement je venais ici avant de partir avec toute sa famille au terrier, donc j’essayais d’apprécier le calme et les après-midi sans idées débiles de James, de Fred ou de Lily.
Cette semaine, nous étions invitées chez Céleste pour une petite soirée entre fille comme elle l’avait précisé sur la lettre qu’elle avait envoyé pour nous informer de la date. Dominique et Louis s’étaient moqués de cette formulation et avait décidé d’appeler ça une pyjama party pour rire mais depuis, tout le monde dans la maison avait adopté ce terme au désespoir de Victoire.
— Les filles ? Vous êtes prêtes à partir à votre pyjama party ?
— C’est une soirée Maman !
— Oui, oui.
Mme Weasley-Delacour avait appris à désamorcer les conflits avant qu’il ne commence avec son aîné en ne lui répondant que par l’affirmative, ce qui avait le don d’énerver encore plus Victoire.
— Elle m’énerve ! Pesta t’elle en attrapant un tee-shirt où il était écrit « Mother of dragons », un cadeau de son oncle Charlie qui était fan d’une sorte de photo qui durait très longtemps et qui se regardait sur ce que les moldus appelaient un Nordi Noteur.
Nous descendîmes avec nos affaires dans le salon où Fleur nous attendait avec un sachet de poudre de cheminette. Elle tenait, dans son autre main, ses escarpins que Charlot avait abimé plus tôt dans la semaine, causant une dispute entre Dom’ et sa mère.
— Tenez les filles, je vous laisse faire. On se retrouve demain ici en début d’après-midi, ne soyez pas en retard. Nous prévint-elle avant de prendre une poignée de poudre de cheminette elle-même et de se placer dans l’âtre.
— T’inquiètes Maman, on va juste chez Céleste, qu’est-ce que tu veux qu’il nous arrive ?
Mme Weasley ne dit rien et se contenta de pincer ses lèvres. Puis elle enfila ses escarpins, prononça le nom d’une boutique sur le chemin de traverse et s’ évapora dans une tourbillon de poussières vertes.
— Tu pars en première, m’ordonna Victoire en me tendant le sac de poudre de cheminette.
Je pris une bonne poignée, et me plaçai là où se tenait encore Fleur un instant plus tôt. Je m’éclaircis la gorge et annonçai d’une voix claire,
— Chez Céleste Ganilvy, 40 Avodon Road, Durrington.
La sensation familière de chatouilles à l’estomac se fit sentir et en un claquement de doigt je me suis retrouvée dans une petite maison typiquement moldu, très proprette.
Céleste était sur le canapé en face de la cheminée et m’accueilli avec un grand sourire.
— Ena’ ! T’es la première, bienvenue chez moi.
— Salut Céleste, Victoire est juste derrière moi. L’informai-je.
— Je m’en doute bien, jamais l’une sans l’autre n’est-ce pas ? Dit-elle en riant avant d’ajouter, laisse-moi te débarrasser de ton sac.
Je lui tendis juste au moment où j’entendis Victoire arriver derrière moi en pestant.
— C’est quoi cette cheminée taille nain ?
— C’est vrai que c’est pas aussi grand la grotte qui te sert de cheminée, mais crois le ou non, les moldus ne construisent pas les cheminées pour voyager. Je pensais que tu avais retenu ce que tu m’as fait réviser pour les exams d’étude des moldus ?
— Oh ça va Ena’, on est pas tous des intellos du monde moldus comme toi, n’est-ce pas Céleste ?
— C’est-à-dire que… Commença cette dernière en se tordant les mains, j’ai grandi dans cette maison donc le monde moldu je connais plutôt bien.
Victoire ne savait plus quoi dire et heureusement, l’arrivée d’une troisième personne interrompit ce moment gênant.
— Britney ! T’as pu venir !
Ma cousine venait de débarquer dans un nuage de poussière, l’air un peu déboussolée et toujours aussi triste.
— Bonjour Céleste, merci d’avoir accepté que je vienne. J’étais pas trop pour au début mais Enola a insisté…
— C’est un plaisir Britney ! Et puis plus on est de fou, plus on rit !
Personne ne comprit l’expression utilisé mais nous n’eûmes pas le temps de demander en quoi on étaient folles puisqu’encore une fois nous fûmes interrompu par quelqu’un qui arrivait par la cheminée.
Cassy McMillan fut vite suivit de Diana Greth, qui fut elle-même talonné de près par Nancy Coulter, invitée à la dernière minute comme j’avais fait avec Britney.
— On est un peu plus que prévue mais seulement trois d’entre vous reste dormir donc ça devrait le faire. Annonça Céleste.
— J’ai ramené des bières aux beurres.
— Et moi une bouteille de whisky pur feu.
Diana et Nancy sortirent leur trésor de leurs sacs et les tendirent à Céleste qui alla les mettre dans la cuisine avec la pizza et la quiche que Victoire et moi avions apporté.
— J’ai trouvé ça dans la cave de mon grand-père et je me suis dit qu’on pourrait peut-être goûter. Ajouta Cassy en sortant de son sac une bouteille poussiéreuse. C’est du vin des elfes, il parait que c’est très bon.
— Bon, on va commencer par ça alors. Mes parents ne rentrent pas avant demain aprèm donc pas de problème.
Céleste sortit des gobelets et servit tout le monde. Ensuite elle leva son verre et cria,
— Aux vacances !
— Aux vacances ! Répondirent nos six voix comme un écho avant de vider nos verres.
La soirée se poursuivit tranquillement, Britney semblait revigorer et commençait à bien sympathiser avec Diane, je réentendais ma cousine rire alors qu’au début de la soirée c’était pas gagné, elle s’était mise dans un coin avec un verre d’eau et une part de quiche mais heureusement, Diane l’avait vu et avait décidé de la sortir de sa morosité habituelle.
Céleste chantait à présent un vieil air de Celestina Moldubec avec Victoire, et Cassy dansait avec un semblant de rythme sur leur mélodie. Je me suis laissé entraîner par la musique également, et nous avons avec Cassy un duo de danse digne des plus grands trolls danseurs de l’histoire de la magie.
Vers une heure du matin, la musique des bizarr’sister résonnait dans le salon et on dansait toutes les sept « comme des hippogriffes » au milieu de la pièce, libérées de tout complexes. Finalement, la fin de la chanson arriva et comme si de rien n’étais, nous nous sommes assises sur le tapis beige à poil long des parents de Céleste, fatiguées par notre pseudo danse. En observant les filles, je vis que Britney n’était plus avec nous.
Inquiète, je me suis levée pour partir à sa recherche dans la petite maison moldue de M. et Mme Ganilvy. Finalement, après avoir fouillé chaque pièce de la maison sans la trouver et de plus en plus soucieuse, j’ai décidé de me rendre dans le jardin. Mais lorsque j’ai ouvert la porte, j’ai entendu des voix et me suis figée,
— C’est étonnant qu’on ait jamais vraiment parlé toutes les deux.
— On a partagé des cours pourtant, et ça fait sept ans qu’on se croise tous les jours dans le château.
C’était Britney et Diane. Je savais bien que les écouter c’était pas top mais je ne pus m’en empêcher.
— Le principal c’est qu’on ait fini par se rencontrer.
— Au bout de sept ans quand même.
— Peut-être parce qu’on était pas prête avant. Il me semble que je te voyais souvent avec Teddy Lupin avant qu’il parte.
Un silence s’installa avant que Britney ne réponde,
— Je l’ai toujours apprécié mais il préférait Victoire, c’est un peu à cause de lui si je me sens pas très bien aujourd’hui mais pas seulement. Il y a aussi les exams et j’ai perdu la coupe de quidditch alors que j’étais capitaine. Et je sais pas quoi faire de ma vie, mes parents me mettent une pression énorme pour que je suive les traces de mon père au ministère mais je sais pas si c’est ce que je veux faire…
— Je pense que tu mentalises trop. Et si Teddy n’a pas vu la fille géniale que tu es et qu’il a préféré cette petite blondasse c’est qu’il est pas assez bien pour toi.
En temps normal, j’aurais réagi si quelqu’un avait traité ma meilleure amie de « petite blondasse » mais ce qu’il se passait là, avec Britney que je voyais rire et sourire à nouveau, semblait trop fragile pour que j’intervienne.
— Et qui serait assez bien pour moi alors ?
— Je pense que tu sais.
Leurs voix s’étaient atténuées et cachée derrière la porte fenêtre je les voyais se rapprocher peu à peu. Fascinée et réjouit pour Bribri, j’ai observé leurs lèvres se rapprochaient et leurs doigts s’entremêler. Au bout d’un moment, je me suis rendu compte que mon comportement était digne des plus grand psychopathe de l’histoire de l’humanité et honteuse je me suis reculée vers le salon.
Britney et Diane sont revenus peu après moi, comme si rien ne c’était passé mais le sourire de Britney confirmait que ce que j’avais vu n’étais pas que dû au quelques verres d’alcool que j’avais ingurgité.
Elles s’installèrent sur le canapé mais je n’eut pas le temps d’aller les voir car Céleste me tira par la manche.
— Enola, je peux te parler un instant ?
Je l’ai suivi à l’étage, elle se triturait les mains, signe qu’elle était stressée. Qu’avait-elle à me dire de si angoissant ? Elle se dirigea vers sa chambre et me fit entrer avant de refermer la porte.
— Tu sais Enola, au début de l’année j’ai cru que tu ferais une bonne recrue mais tu as dénoncé ton père et Raph.
Elle me tournait le dos, face à sa fenêtre et je ne comprenais pas où elle venait en venir.
— D’accord je pense que tu as un peu trop bu, on peut en parler demain ? Je suis un peu fatiguée. Lui répondis-je en saisissant la poignée. Je voulu ouvrir la porte mais elle était bloquée. J’ai fait volte-face pour demander à Céleste d’ouvrir mais elle se tenait maintenant devant moi, baguette à la main.
— Céleste qu’est-ce que…
— L’été dernier j’ai découvert ma vraie nature. Vois-tu je ne suis pas née moldue mais je suis une sorcière de sang pure, j’ai été adopté à la naissance parce que mes parents ne pouvait pas m’élever.
— Je suis désolée pour toi Céleste mais pourquoi avoir sorti ta baguette ? Paniquai-je.
— Mes parents étaient des Lestrange vois-tu ? Rabastan Lestrange était mon père.
Ce nom ne m’était pas inconnu, tout le monde connaissaient les Lestrange et ce qu’ils avaient pendant la période sombre.
— Je ne l’ai jamais connu, il est mort quelques mois avant ma naissance alors qu’il venait d’être libéré d’Azkaban. Ma mère ne s’en est jamais remise et est morte en couche. Si mes parents n’ont pas pu vivre c’est de la faute d’Harry Potter.
— Je ne comprends pas Céleste…
— Tu vas comprendre ne t’inquiètes pas. Ton père et d’autres ont créé la Cause, ce pourquoi on se bat tous. Contre Potter, parce que si tant d’innocents ont été tué c’est de sa faute.
— Je ne crois pas que les Lestrange était si innocent que ça… Avançai-je.
— Tais toi ! Personne ne mérite de mourir. Ils ont essayé de transmettre l’ADN de Voldemort à cet imbécile mais ça a dégénéré, il a essayé donc de transmettre ce semblant de maladie au fils Potter et là, voilà que ta cousine interfère. Et bizarrement, la dégénérescence des cellules de Voldemort ne l’atteint pas et voilà qu’elle ne fait qu’un avec ce pouvoir.
— Mouais, elle est devenue un peu folle quand même, marmonnai-je sans que Céleste ne m’entende.
— Ton père aurait pu arriver à ses fins si tu n’avais pas été là. Il aurait pu nous conduire tous vers notre but. Il aurait été ministre de la magie et aurait pu nous venger.
— Pourquoi tu me racontes tout ça Céleste ?
— Tu en savais déjà trop de toute façon, ils m’ont demandé de t’éliminer.
Mon sang se glaça dans mes entrailles. Ma baguette magique était dans ma chambre, chez mes parents parce que je n’avais pas le droit de m’en servir en dehors de l’école mais Céleste pointait la sienne sur moi, prête à attaquer.
— Céleste, on peut discuter. Tentai-je de la résonner.
— Bien sûr, pour que t’ailles rapporter à Saint Potter tout ce que je viens de te dire ?
La discussion n’était vraisemblablement pas la meilleure option. Mon cerveau tournait à plein régime pour trouver une solution et me sortir en vie de cette soirée. A ce moment-là, Britney et Diane firent irruption dans la chambre et se figèrent en nous voyant.
— Céleste qu’est ce qui se passe ? Demanda Bribri en s’avançant vers elle.
— Je… Rien… Qu’est-ce que vous faîtes là ?
— Range ta baguette, tu n’as pas encore 17 ans Céleste.
Britney continuait de s’avancer vers elle petit à petit. Elle me jeta un coup d’œil et balança imperceptiblement la tête en me désignant la sortie.
— Recule Britney. Gronda Céleste.
— Je veux juste que tu poses ta baguette.
— Recule.
Britney continua d’avancer, elle se trouvait maintenant à quelques centimètres de la fenêtre où se tenait Céleste.
— RECULE ! Stupéfix !
Britney fut projetée en arrière, pile sur la fenêtre qui se brisa lorsqu’elle la percuta. Autour de moi, tout se ralentit, je vis Britney chuter lentement par la fenêtre du premier étage, des bouts de verres dans tout son corps sans que je ne puisse rien faire pour l’empêcher de tomber. Ce qui ne dura en réalité que quelques secondes me sembla durer une éternité. Finalement, Britney heurta le sol dans un bruit sourd et sec. Diane, qui avait assisté à toute la scène, et moi nous précipitâmes vers le trou qu’avait laissé le corps de Britney dans le verre. En bas, le corps désarticulé de ma cousine, serti d’éclats de verres, semblait sans vie. Horrifiée, je suis descendue sans accorder plus d’attention à Céleste qui s’était retirer dans un coin de sa chambre mortifiée, répétant en boucle « il le fallait, il le fallait ».
Dans les escaliers, j’étais tellement paniquée que je me pris les pieds dans une marche imaginaire et finit de descendre en roulée boulée, malgré la douleur qui me lançait la cheville, je me suis relevée et ai accouru dans le jardin.
Britney était là, son thorax se soulevant avec peine. Sa jambe droite formait un angle bizarre avec son corps et sa poitrine était ensanglanté à cause des bouts de verres qui lui rentrait dans la peau de toute part.
— Britney…
Elle ne me répondit pas tout de suite mais finit par me parler,
— Merci. Merci de m’avoir fait venir ici.
Je sentis les larmes couler sur mes joues et ma gorge se serrer. Bien sûr qu’elle avait le droit de m’en vouloir.
— Grace à toi, j’ai trouvé le bonheur le temps d’une soirée… Diane…
Diane était derrière moi, estomaquée, trop choquée pour parler mais elle se rapprocha tout de même de Britney.
— Diane, on se connait pas depuis longtemps mais tu as été le soleil de ma vie. Je te remercie pour ce soir.
Le torse de Britney arrêta de se soulever. Diane fondit en sanglots, et je fis de même. Lorsque Victoire nous trouva, ça faisait déjà une heure que nous pleurions la mort de Britney. Ses yeux vitreux regardaient vers le ciel comme si les étoiles avaient volé l’éclat de son regard.

Fin du tome 1
Répondre

Revenir à « Fanfiction »