Après de longs mois d'absence sur Booknode, je reviens pour poster le début d'une idée qui me trotte dans la tête depuis un bon petit moment. L'idée m'est venue alors que je cherchais une fanfiction similaire et le fait est que je n'ai rien trouvé ou presque alors j'ai décidé de l'écrire moi-même! Je vais arrêter de tourner autour du pot, il s'agit du point de vue de Dimitri de la saga Vampire Academy! Ce sont des livres que j'adore et j'aurais beaucoup aimé savoir ce qui se passait dans la tête de notre cher russe alors comme cela ne venait pas, je l'ai imaginé. J'espère que cela vous plaira autant qu'à moi. N'hésitez pas à laisser des commentaires positifs ou négatifs, tant qu'ils sont constructifs
Et si vous voulez être prévenus de la suite, ce sera avec plaisir, il suffit de demander! Bonne lecture.!!JE TIENS A RAPPELER POUR QUE CE SOIT BIEN CLAIR QUE LES PERSONNAGES APPARTIENNENT A RICHELLE MEAD!!
***
Ivan était mon Moroï et j’étais son Dhampir. Plus que ça, il était mon meilleur ami. Et il est mort alors que je m’étais absenté. Il a été attaqué des Strigoï et ce fut un véritable massacre, personne n’a survécu, pas même lui alors qu’il m’arrivait de penser que rien ne pourrait jamais lui arriver. Après sa mort, j’ai été tenté de laisser tomber mon boulot de Dhampir qui me semblait dénué de sens. J’avais failli à ma mission. « Ils passent avant tout » et pourtant cette nuit-là, j’avais laissé mon petit plaisir personnel prendre le dessus, je m’étais absenté pour aller m’amuser. Ça me semble complètement irrationnel à présent. J’avais d’abord pensé à retourner à Baïa, ma ville natale ou à rejoindre les non-promis pour venger mon défunt ami. Et puis je me suis raisonné, je ne pouvais plus me permettre de raisonner ainsi, c’était des pensées aussi futiles qui avaient couté sa vie à Ivan. J’ai donc accepté la proposition de l’académie Saint-Vladimir. Une école réputée mais probablement encore plus mal située que celle où j’avais étudié en Sibérie. Ils m’ont confié la garde de la princesse Vasilisa Dragomir qui s’était échappé deux ans plus tôt avec sa meilleure amie et future gardienne Rosemarie Hathaway. J’étais donc a fortifiori chargé de les ramener toutes les deux. J’ai voulu leur crier de ne pas me faire confiance, que si j’avais laissé mon meilleur ami mourir, qu’en serait-il d’une adolescente inconnue ? Mais comme toujours depuis, je suis resté stoïque et j’ai acquiescé.
Ce fut la première erreur de la longue liste qui allait suivre.
1.
Comme tous les jours depuis des mois, je feuilletais le dossier sur la fugue de Vassilisa et Hathaway. Et je continuais à me demander comment et pourquoi elles étaient parties. La princesse Vassilisa était la dernière de la lignée royale des Dragomir, ses parents et son frère aîné nous ayant tristement quitté trop tôt dans un accident de voiture. Elle n’aurait jamais dû se mettre à la merci des Strigoï. Il y avait autre chose qui m’intriguait énormément chez ces deux filles, elles étaient aussi présentes dans la voiture le soir de l’accident et s’en étaient miraculeusement sorties. Miraculeusement c’est le mot. Rose aurait dû mourir, sa survie fut scientifiquement inexplicable. Dixit Dimitri, à moitié vampire, à moitié humain. Je me concentrai à présent sur la photo des deux amies. Elles riaient aux éclats, semblaient heureuses. Elles me rappelaient Ivan et moi et je ne pus m’empêcher d’esquisser un sourire. Vasilisa était grande et mince. Ses cheveux blonds tombaient en cascade sur ses épaules, et ses yeux verts étaient rieurs. Elle avait l’air d’un ange, en tout bien tout honneur évidemment. Rose quant à elle, était son opposé. Plus petite et plus… pulpeuse, elle avait de longs cheveux noirs et ondulés. Elle avait des yeux marron qui semblaient emplis de… tristesse ou d’inquiétude, je ne sus le discerner. Étrange alors que tout son être semblait déborder de joie. C’était une fille vraiment mystérieuse et si Vasilisa pouvait être comparée à un ange, ce n’était pas le cas de son amie et gardienne. D’après son dossier, c’était une fille imprudente, impulsive, bagarreuse et vraiment immature. Ce n’était pourtant pas l’impression qu’elle me donnait. Alberta, l’une des meilleures gardiennes de l’académie et ce qui se rapprochait le plus d’une amie pour moi, avait l’habitude de me répéter que j’étais l’un des seuls à croire en elle alors que je ne la connaissais même pas encore. Elle disait ceci avec un sourire qui me laissait croire qu’elle appréciait Hathaway.
Alors que la journée des Moroï allait commencer à l’académie, je m’apprêtai à aller prendre mon poste quand je fus convoqué par Alberta. Le message disait que les gardiens avaient enfin retrouvé les deux fugueuses. Quelque chose me dit alors que la journée n’allait pas être aussi tranquille que prévu. Elle m’annonça que leur trace avait été repérée à Portland. Portland, dans l’Oregon ? Bien joué Dimitri, tu connais ta géographie. Mais sérieusement comment ces deux gamines avaient-elles pu aller aussi loin et se cacher aussi longtemps ? Mon rôle maintenant, et non des moindres, était de former une équipe et de les récupérer. Rien que ça. Si elles avaient échappé aussi longtemps à l’institution, c’était forcément pour une bonne raison. Elles n’étaient finalement peut-être pas que des gamines comme je l’avais longtemps pensé.
La route jusqu’à Portland fut relativement calme. Plutôt normal en pleine nuit, il faut croire que parfois les horaires des vampires avaient quelques avantages. J’avais sélectionné certains des meilleurs gardiens de l’académie qui n’étaient en revanche pas très bavards ce qui me convint parfaitement. Je n’avais pas envie d’entendre à quel point récupérer les deux filles allait être excitant. Je me le répétais bien assez moi-même. Nous arrivâmes quelques heures plus tard dans le quartier indiqué par l’équipe d’Alberta. C’était un quartier où s’alignaient les habitations aux façades dépareillées. La maison que les deux jeunes filles occupaient semblait vraiment vieille mais restait habitable et presque jolie. Je continuais à me demander comment elles pouvaient la louer. Comment se débrouillaient-elles bon sang ? Il était trois heures du matin, pourtant les lumières étaient allumés. La novice avait-elle donc pensé à monter la garde ? Je m’approchai légèrement pour voir une jeune fille penchée à la fenêtre. Je distinguais mal ses traits mais je devinais qu’il s’agissait d’Hathaway. Ses longs cheveux noirs ne laissaient pas place au doute. Je dus la regarder un peu trop longtemps car elle tourna la tête vers moi et fixa d’un regard glaçant. Nous étions repérés.
Je me retournai vers les gardiens pour leur aboyer mes ordres et me contentait en premier lieu d’observer comment les filles allaient réagir. Se défendraient-elles ? Oui. La réponse s’imposait d’elle-même, j’avais pu sentir la détermination de Rose à protéger la princesse. Mais pourquoi voyait-elle l’académie comme un danger ? Quelques minutes plus tard, je les vis sortir de la maison pour courir vers une voiture. Mais quelque chose me frappa : Vasilisa soutenait Rose. J’imaginais plutôt le contraire. Mais alors je compris. Rose nourrissait Vasilisa. Je commençais à ressentir un peu d’admiration pour cette novice qui était prête à mettre sa vie en péril pour sa meilleure amie. Car avant tout, elle défendait Vasilisa son amie et non pas Vasilisa la princesse. Un lien aussi fort avec son Moroï pouvait être un avantage comme un inconvénient, j’étais bien placé pour en parler. Rose me rappelait le moi d’avant. Un des gardes s’approcha d’elles, Rose poussa précipitamment Vasilisa derrière elle et avança d’un pas, se voulant menaçante.
- Ne l’approche pas, grogna-t-elle. Ne la touche pas…
Le gardien même sembla impressionné mais j’avais remarqué le tremblement de sa voix et la manière dont ses jambes vacillaient. Cela ne l’empêcha pas de sauter au cou du pauvre homme qui voulait pourtant se montrer rassurant. Et elle le mit à terre. Malgré l’effet de la morsure visiblement récente. Je fus stupéfait et je ne pus attendre plus longtemps. J’avais besoin de la voir en face de moi. J’avançai alors vers elles avec l’expression impassible qui convenait. Tout en diminuant la distance qui me séparait de la princesse et de son amie qui me lançait un regard noir – ce n’était pas vraiment la réaction que j’aurais aimé susciter, je déclarai :
- Je m’appelle Dimitri Belikov. J’ai pour mission de vous ramener à l’académie de Saint-Vladimir, princesse.
Je parlai avec toute la politesse que son statut impliquait. Madame Kirova, la principale de l’académie m’avait explicitement fait comprendre que je ne devais pas m’adresser à Rose quand j’énoncerai mon ordre de mission. Si cela me frustrait un peu à l’instant, je n’avais d’autre choix qu’obéir. C’est pourtant cette dernière qui répondit alors qu’elle s’élançait déjà vers moi.
- Salut camarade, désolée mais pour ça, il faudra me passer sur le corps.
Je retins un sourire, c’est exactement le genre de réplique que j’attendais. Puis tout se passa très rapidement. Elle était peut-être bonne mais j’étais meilleur et plus rapide. Je lui assénais un coup à la tête qui sans être dangereux la déstabiliserait assez pour la pousser à s’arrêter. Je savais que Vassilisa ne poserait pas de problème, Rose était le seul mur auquel j’aurai à me heurter. Rose fut très déséquilibrée, plus que ce à quoi je m’attendais et je la rattrapai avant que sa tête n’heurte le trottoir d’une manière quelque peu douteuse. Je pus enfin détailler son visage. La photo de son dossier à l’académie, où elle était déjà très jolie, ne lui rendait pas justice. Elle était encore plus belle en réalité. Mais deux marques rouges sur son cou attirèrent mon regard, j’avais raison, elle nourrissait effectivement la princesse. Je pense que j’aurais préféré me tromper. Elle comprit ce que je regardais et embarrassée, elle secoua ses cheveux pour qu’ils viennent recouvrir la marque. Ils étaient longs et épais, et magnifiques. Elle me lança un regard noir, comme un défi. Elle semblait me dire qu’elle était prête à se battre toute la nuit. Je la lâchais et elle recula vers son amie, comme pour se préparer à attaquer de nouveau. Mais la princesse lui effleura le bras avant de lui implorer d’arrêter. Et Rose se détendit, tout d’un coup comme par magie. Magie ! Evidemment, ça saute aux yeux. Rose était donc une gardienne encore plus prometteuse que ce que j’aurais pu imaginer.
Dès qu’elles furent toutes les deux complètement résignées à me suivre, j’inclinai la tête poliment puis les invitai à me suivre.
Voilà ce qu'on pourrait appeler le prologue et le premier chapitre. Si cela plaît, je posterai la suite
Si vous avez trouvé des erreurs, n'hésitez pas à me le faire savoir, j'ai écris ça sur le coup de l'inspiration et j'ai peut-être oublié quelques fautes d'orthographe. J'espère vraiment que cela vous a plu, et quoiqu'il en soit, merci d'avoir lu...
c'est tellement bien ! J'espère de tout cœur que tu va posté la suite