Ascension [Harry Potter]

Vous écrivez une fan fiction et vous voulez la partager avec la communauté Booknode? Faire vivre à vos personnages favoris des aventures inédites?
Alors postez vos textes ici afin qu'ils soient bien différenciés des essais classiques tout droit sortis de l'imaginaire d'autres booknautes.
Lenni

Profil sur Booknode

Messages : 21
http://tworzymyatmosfere.pl/poszewki-jedwabne-na-poduszki/
Inscription : sam. 01 oct., 2016 6:26 pm

Ascension [Harry Potter]

Message par Lenni »

Bonsoir tout le monde ! :)
Après avoir lu et relu des dizaines de fois les livres de J.K Rowling, puis plus tard des fanfiction portant sur le thème des maraudeurs, je m'essaie à cet exercice à mon tour.
Cette fiction commence en 5e année,et j'essaie d'aborder le plus de personnages possible, ce qui rendra sans doutes les premiers chapitres un peu lent et décousus.
Cette histoire étant la première que j'écris, soyez indulgents s'il vous plaît !
Je vous préviens ! cette fiction ne portera pas uniquement sur Lily et James mais également sur d'autres personnages (qui appartiennent en général a J.K Rowling, mais aussi quelques uns qui seront inventés par moi). Mon but premier est de parler de l'ascension de Voldemort (je vais essayer de le faire sans être trop glauque ^^)
Ah oui ! Dernier point qui ne va sans doute pas plaire à la plus part de ceux qui me liront (si il y en a) :
Peter n'aura pas un rôle de trouillard et tout ce qui va avec. J'ai décidé que le personnage de Peter ne deviendra un être méprisable qu'au fil des ans, mais qu'il n'était pas foncièrement mauvais au départ et qu'il ne faisait pas parti des maraudeurs pour rien. Il fera donc parti de l'équipe de quidditch et ne sera pas un petit gros avec une face de rat (ne me frappez pas svp)!
Voili voilou !J'espère que vous aimerez !

PS : Le premier est plutôt court, mais je poste les deux premiers chapitres dès aujourd'hui et le reste des chapitres risque d'être un peu plus long !

CHAPITRE 1

« Evans ...Ho! Evans ! 
Lily leva les yeux au ciel mais s'abstint de se retourner.
-Evans ! 
- Qu'est-ce qu'il y a encore Po... répondit-elle avec hargne avant de se recevoir une queue de rat en pleine tête alors qu'elle se retournais.
- Oups … chuchota James Potter avec un air faussement désolé et en mettant une main théatrale devant sa bouche, Excuse-moi je ne t'avais pas vu Evans »
Le ricanement qui suivit la fit voir rouge: Lily visa rapidement le chaudron du plaisantin qui rigolait bêtement avec ses amis et lança un foie de crapaud dedans. L'explosion qui suivit eu le mérite de faire taire James, qui la regardait maintenant d'un air tout à fait ahurit, couvert d'une matière peu ragoutante. Jamais auparavant elle n'avait répondu à ses crasses. Elle se contentait en général d'une remarque bien placée ou de pousser une soufflante, ce que James affectionnait hautement. Mais pour Lily se fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Elle eu un petit sourire satisfait et retourna a sa besogne, très fière d'elle. Severus Rogue, son meilleur ami, la regarda d'un air réjouit mais ne fit aucun commentaire.
Deux rangées derrière le duo, le meilleur ami de Potter, Sirius Black, s'était écroulé de rire sur sa table.
Lorsque le professeur slughorn arriva devant leur paillasse commune, alerté par le bruit, il leur adressa un regard désespéré et déclara :
« Et bien cela vous coûtera deux nouvelles soirées de retenus messieurs. » Cette nouvelle calma instantanément Sirius et James s'eclama avec véhémence :
« Mais professeur, je vous jure qui ce n'était pas nous ! C'est le poil de carotte devant ! » s'exclama-t-il , offusqué de se faire punir pour un crime qu'il n'avait pas commis – pour une fois -, tandis que le « Poil de carotte » se retournait pour le foudroyer du regard.
- Nous dirons donc deux soirée de retenues en plus pour ce mensonge éhonté et cette insulte à l'adresse de votre préfète, Monsieur Potter ! Répliqua Slughorn d'un air outré
« Quoi ? Mais … » Il étouffa une exclamation de douleur lorsque Sirius lui écrasa le pied sous la table en lui adressant un regard qui lui signifiait clairement de se taire.
A la fin du cours, Sirius aperçu Lily passer devant lui. Il l'interpella et lui dit avec un clin d’œil :
« Pas mal Evans, tu n'est peut être pas totalement dénuée d'intérêt, j'ai hâte de voir comment va évoluer ce côté de ta personnalité. ». Puis il s'en alla, les main dans les poches, le fait d'avoir écopé de deux soirées de retenues ne semblant lui poser aucun problème.
Cependant, le regard furieux de James fixé sur les cheveux roux de Lily Evans montrait que lui, avait un problème. Ce problème s'appelait Lily Evans et il y aurait des représailles...

* * *

En rentrant dans son dortoir pour déposer ses affaires, Lily se fit soudain assaillir par une tornade brune, nommée Alice Fawley.
« Tu as rendu la monnaie de sa pièce à Potter et c'était gé-nial ! » chantonna-t-elle en levant le point en l'air en signe de victoire. « Tu me diras, il était temps, ça fait des années qu'il enchaîne crasse sur crasses et que tu ne fais rien pour lui faire payer. »
Lily se laissa lourdement tomber sur son lit en poussant un cri frustré.
- La rentrée date de seulement deux mois et j'en peux déjà plus.
-En tout cas cet ahurit l'a bien cherché ! Qu'est ce qui t'as fait laisser tombé ta philosophie « ne jamais répondre au mal par le mal » ?
-J'ai décidé que Potter serait l'exception à la règle. Apparemment il ne comprend que ça, alors …
-En tout cas cet abruti l'a bien cherché !
- Je croyais que « cet abruti » était ton meilleur ami ?
- Bien sûr qu'il l'est ! Mais ça n'empêche pas qu'il peut se conduire comme un abruti ! » Répondit Alice sans aucune trace de remords. «  Que veux tu, je sais que je suis géniale, mais je n'en suis pas encore au stade qui me permettrait d'illuminer mon entourage de... » A ce moment là Alice se prit un sort de mutisme en pleine face.
« De ta bêtise à toute épreuve ? » Proposa Lily avec un petit air moqueur qui lui valu un coup d'oreiller dans la tête.


* * *
Remus Lupin, assit le dos appuyé contre son lit, tentait de finir un devoir de sortilège particulièrement difficile. C'était cependant un projet bien ardu étant donné le fond sonore qui habitait le dortoir des cinquièmes années de Gryffondor. En effet les marmonnements rageurs de James à propos d'un « morse obèse dépourvue d'intelligence » et d'une «petite peste rousse habitée satanique » commençaient à lui courir sur le haricot. Son calvaire prit fin lorsque Peter Pettigrow, pris de compassion pour son ami, proposa à James une partie d'échec avec lui dans la salle commune. Le capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor sauta sur ses pieds et accompagna son ami.
Remus allait entamer sa conclusion lorsque des éclats de voix lui parvinrent. Se doutant de ce qu'il allait trouver en descendant dans la salle commune, il se leva en soupirant.
« … complètement inconscient ou quoi ? Fais-le REDESCENDRE !
- Evans, calme-to …
-LA FERME ABRUTIT ! »
Apparemment, James, vexé d'avoir perdu sa partie d'échecs contre Peter, avait décidé de se distraire d'une autre façon. A savoir : utiliser un sortilège de lévitation sur un deuxième année. «Sirius choisit ce moment pour se montrer et gratifia Remus d'une petite tape à l'arrière de crâne:
«  Salut beau brun, dit-il d'un ton séductreur, Alors, on ne remplit pas son devoir de préfet ? »
Remus ne releva pas et roula des yeux dans ses orbites.
-Je paris sur Evans, continua Sirius
-Tenu. » Répondit le lycanthrope avec un petit sourire, ne donnant pas cher de la peau de son camarade qui reculait maintenant lentement vers la cheminée, les bras en l'air pendant que Lily le menaçait de sa baguette. Cette année s'annonçait mouvementée.

--------------------------------------------------------

J'espère que ça vous à plût !
Dernière modification par Lenni le dim. 02 oct., 2016 7:02 pm, modifié 1 fois.
Lenni

Profil sur Booknode

Messages : 21
Inscription : sam. 01 oct., 2016 6:26 pm

Ascension [Harry Potter]

Message par Lenni »

CHAPITRE 2


Mary MacDonald, juchée sur son balais, tentait d’apercevoir le vif d'or depuis une bonne heure déjà. Elle était l'attrapeuse de l'équipe de gryffondor depuis le début de l'année, le poste ayant été libéré. Son premier match approchait à grands pas et la pression commençait à se faire ressentir. En effet, leur capitaine, Léo Bennett, n'avait de cesse de leur hurler dessus depuis le début de la séance, ce qui avait plus pour effet de leur faire faire n'importe quoi qu'autre chose. Tout à coup elle aperçu un éclat doré à coté de l'anneau central et accéléra, mais un cognard lui coupa la route et elle du s'arrêter pour ne pas tomber.
« Fais gaffe à toi marinou, je ne serait pas toujours la pour te rattraper ! 
- Tais-toi Pettigrow ! C'est arrivé une seule fois depuis …
- La semaine dernière ? Ricana Sirius avant de frapper de toute ses force dans le cognard qui avait eu le malheur de croiser sa route.
- Je dirais plutôt depuis deux jours ! s'écria James qui passait à toute vitesse à côté d'eux.
- C'est pas vrai ! Mais qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu pour mériter des coéquipiers pareil ! Cria Mary en levant le main vers le ciel en signe de désespoir.
- Merlin s'est surement dit que tu avais besoin de guides pour te montrer la voix de la grandeur ! Répliqua Sirius avec un clin d’œil appuyé.
- Le chemin de la grandeur mes fesses oui, marmonna Mary de façon très mature en le gratifiant d'une grimace.
- Ne fais pas attention à eux, Mary » Lui sourit Alice, « Ils sont juste COMPLETEMENT DEBILES » Cria-t-elle à l'adresse des trois garçon qui lui mimèrent des baisers en retour.
Mary allait répondre lorsqu’elle vit le vif d'or lui passer devant et elle se précipita à suite, bien décidée à en finir avec cet entraînement.
L'attrapeuse de Gryffondor sortit des vestiaires au pas de course, elle devait rejoindre Lily pour manger et elle était totalement en retard.
« Mais où est-ce que tu cours comme ça, y a pas le feu au lac ! » L'apostropha Alice en arrivant à sa hauteur, soufflant comme un bœuf.
« Je mange avec Lily le jeudi soir j'avais oublié et suis suuuper en ret...
- Lily mange avec Liam ce soir, j'ai oublié de te le dire avant l'entraînement ! 
- Ah bon ?
- Tu vois ? Pas besoin de courir ! On peut remonter tranquillement et …
- Ça change rien, je suis affamée! La dernière arrivée est un veracrasse plein de morve de troll ! »
Sur ce, les deux jeunes filles filèrent au château en riant.

* * *
« Et là BAM !  S'exclama William Becker, en frappant sur la table des Poufsouffles avec force et renversant au passage une carafe de jus de citrouille. Matéo s'est explosé la face dans la boue! Il avait pas fière allure …
- Primo, je ne me suis pas « explosé la face dans la boue », j'ai perdu l'équilibre. Deuxio, ça ne s'est pas du tout passé comme ça, et tertio, on avait dit qu'on en parlait à personne Liam !
-Rhoooo c'est bon Mat', c'est Lily, et Lily est une tombe.
-C'est vrai Mat', je suis une tombe,Intervint Lily avec un clin d’œil.
- Je n'ai pas dit que je n'avait pas confiance en toi Lils, j'ai juste dit que c'était sensé être privé, Répliqua Matéo en adressant un regard lourd de reproche à son meilleur ami. Liam balaya l'argument de son camarade et se pencha vers la jolie rousse, un sourire conspirateur accroché aux lèvres :
« Il y a plus important : apparemment tu aurais transformé Potter en fouine pendant le cours de métamorphose hier ! Lils, c'est vraiment génial, ça veut dire que ...
- C'est pas du tout vrai ! » le coupa la préfète en rosissant. « Mais je lui ai fait exploser sa potion à la figure » continua-t-elle, très fière.
« Et s'était quoi comme potion ? Une potion d'enflure ? Non, mieux une potion fungiface ? » s'exita le poufsouffle, des étoiles dans les yeux, sous les regard totalement désespéré de Matéo.
« Euh … non, la potion était à peine commencée donc elle n'a pas eu d'effet sur Potter.
- Ah.
- Mais il à écopé de quatres retenues !
- Mmmh.
- T'es vraiment une sale petite commère, en plus tu aimes bien Potter, alors pourquoi tu lui veux du mal ? »
William lui lança un regard perçant, puis entreprit de lever ses mains de chaque côté de son torse, faisant semblant de peser quelque chose :
« Amitié … » Sa main droite s'abaissa quelque peut.  « Coupe de quidditch ... » Le dos de sa main gauche s'abattit lourdement sur la table. «  Lily, tu n'est pas sans savoir que Potter est un très bon poursuiveur, alors si mon équipe pouvait ne plus l'avoir dans les pattes, ce serait génial! Quelque chose d'aussi futile qu'une banale amitié ne fait pas le poids face à la coupe de quidditch. Bon, je vais rejoindre Cassandre, à plus ! »
Il se leva souplement et s'en alla sans plus de cérémonie. Liam Becker était un fondu de quidditch, il jouait au poste de batteur dans l'équipe de Poufsouffle. Et il avait toujours été un excellent et loyal ami pour Lily.
Lily et Matéo échangèrent un regard affligé avant d'éclater de rire :
« Une "futile Amitié ? Merlin, mais qui m'a fichu un ami pareil ? » S'exclama Lily « Tu crois qu'il serait capable de saboter un match pour gagner la coupe ?
- Oui, Répondit tout simplement Mattéo en reprenant son sérieux
Lily éclata denouveau de rire puis demanda :
- Au fait, je savais pas que c'était fini avec July, depuis quand il est avec Cassandre ?
- Oh tu sais, même moi j'ai du mal à suivre, mais je crois que ça fait une semaine qu'ils sont ensemble …
- Et toi avec Lucy, ça va ? Demanda-t-elle avec un pincement au coeur
- Ca va, ça se passe tranquillement » répondit-il, évasif.
Ils continuèrent à parler quelques minutes puis Lily lui souhaita bonne nuit et rejoignit ses amies.

* * *

James fixait une chevelure rousse à la table des Poufsouffles d'un air mauvais. Ça faisait quatre jour qu'Evans lui avait fait exploser son chaudron à la figure et il n'y avait pas encore eu de représaille. et pour l'instant, rien de ce qui lui venait à l'esprit était assez humiliant pour être pris en compte. On ne s'attaquait pas impunément à lui, James Potter, il était un maraudeur tout de même ! Alors se ne serait pas une petite peste rousse qui lui ternirait sa réputation ! Il s'acharna rageusement à couper son steak tout en continuant à fulminer.
"Euh, James, le principe c'est pas de couper l'assiette, mais juste la viande ...
Remus, qui venait de parler, lança un regard à Sirius et Peter qui regardaient James comme si il avait perdu l'esprit.
- Jamesie, on dirait un fou furieux, tu nous explique ? Demanda Sirius avec son tact habituel.
- Y a rien à expliquer parce que je ne trouve RIEN d'assez cruel pour lui faire payer son audace ! " Il avait presque crier "rien", faisant sursauter Peter et Remus et renverser son verre à Sirius.
- Oh, je vois ! Tu veux que la petite préfète parfaite subisse notre courroux c'est ça ? Rien de plus facile, nous somme quatre, on va bien trouver quelque chose ! Dit Sirius en épongeant la table.
Remus se racla la gorge :
-Hum hum, vous êtes trois, Lily est mon amie, je ne ferait rien pour vous aider cette fois ! Désolé !"
Il leur lança un regard perçant puis reporta son attention sur son steak. James lui offrit un regard outré mais ne dit rien et se pencha d'un air conspirateur vers ses deux amis.
Quelques minutes plus tard, on pouvais voir James mettre un coup de pied aux fesses de Rogue, un air jubilatoire gravé sur le visage, toute bonne humeur retrouvée. Lily ne payait rien pour attendre...

--------------------------------------------
Voilà ! J'espère que ça vous à plus !
A la prochaine ! :)
Lenni

Profil sur Booknode

Messages : 21
Inscription : sam. 01 oct., 2016 6:26 pm

Ascension [Harry Potter]

Message par Lenni »

CHAPITRE 3

« ...lyyyyyyyyyyyyyy »
Lily ouvrit un œil, puis le referma, déterminée à se rendormir.
« LILY ! cria Mary
- quoi ? Répondit l’intéressée, la tête enfoncée dans l'oreiller.
- Lève toi ! Il est 9h !
-Il est aussi samedi, Mary. Grogna-t-elle d'une voix étouffée.
-Oui, mais aujourd'hui c'est pré-au-lard, alors tu te dépêche de te lever, de t'habiller, de manger un morceau, et let's go to Pré-au-lard ! » Dit Alice en soulevant les couvertures de son amie. Lily extirpa sa tête de son oreiller puis se leva et se dirigea vers la salle de bain en traînant des pieds, jusqu'au moment ou un de ses orteils entra en contacte avec la malle de Constance une de leur camarade de dortoir.
« AIE ! Et merde ça fait mal !
- Voiiilà ! Là elle est réveillée » s'exclama gaiement Mary sous le regard plein de souffrance de Lily.
Quelques minutes plus tard, Alice et Mary avait traîné Lily dans le hall. Celle-ci avait toujours un toast dans la bouche est cherchait son autorisation de sortie dans son sac.
« Bon tu te grouilles ? S'impatienta Alice
- J'ai oublié mon autorisation dans le dortoir, je vais le chercher et je vous rejoint à Pré-au-lard !
-Rendez-vous aux trois balais ! »
Lily grimpa les sept étages quatre à quatre et arriva dans son dortoir, éssouflée.
Une fois la fameuse autorisation de sortie en main, elle dévala les escaliers du dortoir avant de percuter quelqu'un dans la salle commune. Cette personne la rattrapa par le bras et lui faucha son autorisation de sortie :
« Black, rends-moi ça je suis pressée !
- Oula ! Du calme Mme la préfète » répondit Sirius, levant la main bien haut pour tenir le bout de papier hors de portée de la jeune fille. « Qu'est ce que c'est ? Une lettre d'amour à mon attention ?
- T'es tellement immature Black, rends moi ça ! S'énerva Lily en sautillant autour du garçon pour récupérer son bien, le faisant reculer.
- Fait attention Evans, ou tu vas me faire tomber … oh … flûte... » Flûte était un bien faible mot pour exprimer ce que ressentait la jeune fille à ce moment là : en effet, à force de lui sauter autour, Sirius avait trébuché et s'était étalé sur un pouf, lâchant par la même occasion le bout de papier, qui poursuivit sa course dans la cheminée et s'embrasa.
« Black …
- Désolé Evans, j'ai vraiment pas fait exprès ! Fit-il d'une toute petite voix
- Tu va me le payer Black ! Je vais te le faire bouffer ton « flûte » !
- Calme-toi Evans, je vais...
- QUE JE ME CALME ? Mais non mais t'es con ou tu t'entraînes ? C’était mon autorisation de sortie, alors tu peux te le mettre ou je pense ton «  calme- toi ev...
- Silencio ! Bien. Maintenant que tu ne peux plus parler, tu vas m 'écouter. »
Lily le foudroya du regard et lui tendit le majeur.
- C'est pas très poli ça, Evans.
Lily ouvrit la bouche et sembla insulter Sirius de tout se qui lui passait par la tête, sans qu'aucun son ne sorte de sa bouche.
Le jeune homme, quant à lui, semblait s'amuser comme un petit fou et faisait mine de tendre l'oreille en s'exclamant, à moitié mort de rire " Qu'est-ce que tu dit ? je ne t'entends pas!" ou encore "Comment ? Tu peux répéter ?". Puis, voyant que la rouquine devenait rouge écrevisse, et qu'elle semblait passer en revues toutes les techniques de tortures qu'elle connaissait, il songea soudain au fait qu'elle était capable de le coller toute l'année. Il repris plus calmement:
"Désolé Evans, c'était trop tentant. Faisons un marché : je lève le sortilège, et tu promet de ne pas me coller. Ça marche ?
La préfète lui jeta un regard interdit, puis voyant qu'il ne plaisantait pas, le contourna pour sortir de la pièce. Après tout, quelqu'un d'autre pourrait lever le maléfice. Sirius sembla arriver à la même conclusion car il l'a rattrapa d'un bond et lui proposa:
-Et si je promet de t'amener aujourd'hui à pré-au-lard sans que tu aies besoin de ton autorisation, et de t'en fournir une nouvelle avant la prochaine sortie ?
Lily le contempla quelque secondes puis reprit son chemin.
-Et si je te promet en plus de ça de ne plus attaquer Rogue pendant 2 mois ? Cria-t-il alors dans son dos d'un ton douloureux.
Elle se retourna lentement, puis lui jeta un regard perçant, essayant de voir si il était sincère. Puis, lentement, elle leva cinq doigt. Sirius s’apprêtait à refuser mais s'abstint. Même si lui ne pouvait pas le faire, les gars, eux pourrait continuer. Et il préférait ça plutôt que d'écoper de six mois de retenues.
- Marché conclu, je ne toucherais pas à un cheveux de Rogue pendant cinq mois. C'est bon, t'es contente ?
Elle leva un pouce en l'air pour répondre positivement, un grand sourire naissant sur ses lèvres.
Sirius leva alors le sort et elle dit, un sourire toujours plaqué sur le visage:
-Bien, tu me le montre, ce passage ?
Sirius lui fit signe de le suivre, tout en marmonnant sombrement dans sa barbe, faisant rire silencieusement Lily.
Une fois devant la statut de la sorcière borgne, Sirius prononça la formule et le passage s'ouvrit. Il ne manqua pas l'air impressionné et surexcité de Lily, ce qui lui redonna le sourire.
« Pourquoi tu souris bêtement ?
- Il faut que tu travailles sur ta colère Evans, tu es très agressive. Je souris parce que je constate que la parfaite préfète n'a aucun problème à aller à l’encontre du règlement.. Et je ne souris pas bêtement. J'ai un très joli sourire. »
Le sourire de la préfète s’élargit, en effet elle s'amusait comme une folle. Et finalement, la présence de Black était plutôt agréable quand il ne se comportait pas en Monsieur-je-suis-le-plus-beau-le-plus-fort-le-plus-intelligent.
« Tu sais, quand tu ne dis ou fais pas des trucs totalement débiles et que tu te la joues moins, tu es n'es pas si horripilant que ça Black.
-J'en ai autant à ton service, Evans. Tu es moins ennuyante que ce que je pensait » Lui répondit-il avec un clin d'oeil.
Elle lui tira la langue une lueur amusée dans le regard.
Quelques instants plus tard, en montant l’escalier de la cave de Honeyduke, Lily fit tomber un carton plein de susacides sur la tête de Sirius. La tête scandalisée qu'il avait fait en se prenant la boîte la fit rire aux larmes. Sirius, lui, était vexé comme un poux mais fini par se joindre aux rires de la jeune fille. Le moment le plus délicat fut lorsqu'il fallut sortir de la réserve pour entrer dans le magasin afin de rejoindre la rue centrale de Pré-au-Lard. Le vendeur les vit sortir de la réserve et leur tomba dessus, persuadé qu'ils avaient volé quelque chose. Après un monstrueux baratin échafaudé par Sirius que Lily alimenta, ils réussirent enfin à atteindre leur but : les trois balais, toujours hilares.
En arrivant ils se dirigèrent en souriant vers la table de leurs amis. En effet, il arrivait souvent aux deux groupes de se retrouver au trois balais, Alice et Mary étant proches des maraudeurs. En générale, Lily papotait avec ses amies ou avec Remus et Peter, contre qui elle n'avait rien. Avant de s’asseoir, elle remarqua Mattéo et sa copine en pleine discution. Elle se détourna le cœur serré, et s'efforça de ne pas y penser.
« Mais qu'est-ce que vous foutez ensemble sans vous taper dessus tout les deux ? S’exclamèrent James et Alice d'une même voix
-Et bah … c'est une longue histoire que vous n'aurez pas le privilège d'entendre aujourd'hui, mais il se trouve qu'Evans et moi avons enterrer la hache de guerre.
- PARDON ? S’écria James, Mais pourquoi ?
- Il se trouve qu'enfouie sous des couches de sévérité et un manque d'humour certain, se cache une fille pas si horripilante ! Dit Black en reprenant les paroles de la rousse, les yeux rieurs.
- La ferme Black. Rétorqua Lily
- Ouais bah alors elle est enfouie bien profond cette Evans là ! Tu as creusé combien de temps avant de la trou...
- La ferme, avant que je te fasse ta fête !
- Toi la ferme, je parle avec MON ami !
-Oh, le pauvre Pottichou à peur que je lui vole son copain ?
-Et c'est reparti ! » soupira Peter en observant ses amis se disputer.
Le point positif, c'est que Lily ne pensa plus a Mattéo, seulement à un stratagème pour faire passer l'assassinat de James Potter pour un accident.

* * *

Le chemin pour rentrer à Poudlard se fit presque sans encombres :
« Pourquoi tu n'étais pas avec les autres tout a l'heure dans la salle commune ? Demanda soudain Lily tandis qu'ils montaient les escaliers menant au 7e étage.
-J'avais oublié un truc...
- C'était quoi ce... AH ! »
Peeves avait débarqué au dessus de leur tête et s'amusait maintenant à leur lancer des œufs dessus.
« Cours ! » Lui cria Sirius avant de détaller, déjà bien atteint.
A ce moment là les escaliers changèrent, les menant à l'opposé de leur salle commune. Lily jura et s'empressa de suivre son camarade qui avait enjambé les dernières marches, et courait maintenant dans le dédale des couloirs. Pendant quelques minutes ils coururent à toutes jambes, Peeves les talonnant de près, caquetant des chants paillard réarrangés à se sauce. Tout à coup, Sirius pris un virage en épingle à cheveux pour rebrousser chemin. Surprise, la préfète glissa sur le liquide visqueux des œufs brisés aux sol et se cassa la figure en lâchant un flot d'injures.
« Mais qu'est ce que tu fous ??? Piailla-t-elle
- Trompé d'embranchement ! Allez bouge tes fesses, on s'arrache ! » Répliqua le batteur de gryffondor, les bras repliés au dessus de la tête pour éviter de se recevoir les projectile que l'esprit frappeur leur jetait allégrement dessus.
La préfète se releva bon-gré mal-gré et suivit son camarade, l'esprit toujours à leur trousse. Ils coururent encore quelques instants, semant peu à peu le fauteur de trouble. Mais au détour d'un couloir, Sirius disparut et elle resta les bras ballant, avant que quelqu’un l'attrapa par le poignet et l'attire sous un tapisserie tout en lui plaquant une main sur la bouche. Lily mordit alors sauvagement la main de son agresseur qui l'ôta hâtivement en poussant un cri fort peu viril. Lorsqu'elle se retourna elle reconnu Sirius et le sourire fière qu'elle abordait se transforma en moue penaude. Sirius chuchota alors furieusement :
« T'es complètement folle ? J'essaye de nous éviter la lapidation !
- Désolée, je croyais qu'on voulait me kidnapper ! »
Il lui lança un regard consterné, puis éclata de rire. Elle se joignit à lui avant de s'arrêter brusquement en entendant les cris de Peeves au loin. Sirius se tût également et un instant plus tard, l'esprit frappeur passa devant leur tapisserie sans s'arrêter. Les deux gryffondors se lancères un regard espiègle, puis reprirent leur route. Ils arrivèrent dans la salle commune dix minutes plus tard, après avoir subit un sermon de la part de la grosse Dame, scandalisée par leur état.
James, qui était vautré dans un fauteuil, hurla de rire en les apercevant, leur faisant comprendre d'une voix entre-coupée de rires qu'ils ressemblaient à présent plus à des mollusques qu'à autre chose. Cependant, il détala bien vite lorsqu'il vit Sirius s'approcher dangereusement de lui, une lueur vengeresse dans le regard.
Lily les regarda se chamailler pendant quelques insatnts, puis monta les escaliers pour rejoindre son dortoir, un sourire au lèvres.

------------------------------------
Voilà !J'espère que vous avez aimé!
Je voulais mettre en valeur le début de la relation Sirius-Lily, que je trouve importante !
Bonne soirée :)
Elicia

Profil sur Booknode

Messages : 959
Inscription : mar. 17 sept., 2013 6:02 pm

Re: Ascension [Harry Potter]

Message par Elicia »

c'est cool!!
d'habitude dans les fic c'est James le lus important, j'aime beaucoup le fait que tu te centres aussi sur les autres.
préviens moi pour la suite stp.
Lenni

Profil sur Booknode

Messages : 21
Inscription : sam. 01 oct., 2016 6:26 pm

Re: Ascension [Harry Potter]

Message par Lenni »

Salut !
Tout d'abord merci Elicia pour ton message, il m'a fait très plaisir !
Ce chapitre est un peu inégal, mis bon, on va faire avec !

Prévenue:
http://booknode.com/elicia_2607504


CHAPITRE 4

Sirius, allongé sur le lit voisin à celui de James, commençait à s'ennuyer ferme. Remus et Peter était dans la salle commune en train d'étudier et James était emmuré dans un silence inhabituel. Il regarda son ami qui n'avait pas ouvert la bouche depuis une bonne vingtaine de minutes et s'exclama :
« - Eh ! Le dépressif, une partie de Quidditch ça te dit ?
- Pas envie.
- Bon, tu me dis ce qui va pas ou je vais me trouver un compagnon de jeu plus fun que toi ! Tu va finir par me faire pleurer à fixé le plafond comme ça !
- Pas envie.
- Parfait, j'y vais ! Mais t'as intérêt à être plus enclin à parler tout à l'heure, sinon je te torture jusqu'à ce que tu me supplie d'arrêter en appelant ta mère !
- Mmmh  »
Devant cette réponse tout à fait pertinente, Sirius leva les yeux aux ciel, attrapa son balais, puis descendit dans la salle commune. Lorsqu’il aperçut Remus et Peter, toujours penchés sur leurs devoirs, il décida de les laisser travailler, dans une attitude magnanime qui ne lui ressemblait guère. Mais quand vit Mary Macdonald et Alice Fawley le regard dans le vide devant leur parchemin vierge il ne put se retenir :
« UNE PETITE PARTIE DE QUIDDITCH ? Leur cria-t-il dans les oreilles, les faisant sursauter.
- Nan mais ça va pas bien là-haut ? Tu m'as explosé les tympans ! S'exclama Alice d'un voix suraiguë tandis que Mary se frottait l'oreille, en foudroyant le jeune homme du regard.
-Me regardez pas comme ça, je m'ennuie ! Vous voulez pas venir avec moi s'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous...
- D'accord, d'accord ! Mais seulement si tu la ferme, Le prévint Mary.
Sirius ferma aussitôt sa bouche.
- Bon, on arrive, on va juste chercher nos affaires ! » Les deux amies montèrent alors en vitesse dans leur dortoir.
Satisfait, Sirius balaya la salle commune d'un regard impérieux qui s'arrêta sur Franck Londubat, un sixième année, et gardien de l'équipe de Gryffondor.
« FRANCK ! Hurla Sirius, s’attisant les regard apeurés des 1ère et 2e années, et agacés des autres.
Franck, leva la tête et haussa les sourcils, n’appréciant pas tellement de se faire apostropher de la sorte.
« Tu sais que tu peux te déplacer ? Ça t'éviterait de hurler et de déranger toute la salle commune. Mais j'imagine que ce concept t'es totalement inconnu. Dit-il en se rapprochant.
- Tu viens faire une partie avec Fawley, Macdonald et moi ? L'ignora-t-il en désignant son balais
Frank pâlit tout à coup, et refusa du bout des lèvres. Sirius haussa les sourcils puis soupira. Il lui passa un bras autour des épaules et lui chuchota en lui offrant un regard blasé :
« Londubat, Alice ne te fera pas de mal, j'y veillerais.
- Ce n'est pas du tout à cause …
- … du fait qu'elle t'es fait tombé de ton balais accidentellement lors de notre dernière partie amicale ?
- Elle l'a fait exprès ! Cette fille est un danger publique, je n'ai jamais vu une personne aussi mauvaise joueuse … Elle est terrifiante, Ajouta Frank en baissant la voix encore plus, le regard dans le vide.
- AHA ! S'exclama le batteur en pointant sur Frank un doigt victorieux. C'est donc bien à cause de Fawley !
- Je n'ai …
- Tu as peur d'une fille maigrelette qui fais la moitié de taille ! Rigola Sirius
- Je n'ai PAS peur d'elle, je …
- Alors prouve-le. Lança Sirius en rejoignant Alice et Mary qui l'attendais devant le Portrait de la grosse Dame.
Frank les regarda sortir les bras ballants, puis soupira et fila chercher son balais.

* * *

Peter, une fois ses devoirs en compagnie de Remus finis, se leva et se dirigea vers le parc pour retrouver Daphné, sa petite amie. Il avait rencontré Daphné en lui rentrant dedans alors qu'il était occupé à échapper à Apollon Picott, le concierge. En voulant se relever, il l'avait à moitié assommée avec son sac, la faisant retomber par terre. Picott arrivant à ce moment là, il leur donna deux heures de colle chacun, croyant que Daphné avait participé à la farce. Comment il avait fait pour la séduire après ça, il n'en savait rien. Mais toujours est-il qu'il allait passer l'après-midi avec-elle.
« Peter ! Ça tu as un quart d'heure de retrard, S'exclama Daphné, assise sous le saule pleureur.
-Désolé, je révisais avec Remus ..
- T'inquiète pas je viens d'arriver aussi, Dit-elle avec un sourie malicieux.
- Ha. ha. Ha … très drôle Miss Steel, votre humour n'a de cesse de me surprendre, Répondit le poursuiveur en s'asseyant à côté d'elle.
- C'est toi qui déteins sur moi mon chéri, Lui répondit-elle avec un grand sourie.
- Ah c'est comme ça que tu le prend ? Verra bien qui rira le dernier, chérie ! Sur ce, il se jeta sur elle pour la chatouiller. Elle poussa alors instantanément des hurlement suraiguë, le faisant la lâcher rapidement :
- AIE! Tu m'a détruit l'oreille interne !
- T'es vraiment une chochotte, Pettigrow, S'exclama-t-elle, essoufflée. Et tu l'as bien cherché !
- Tu l'as bien cherché, l'imita-t-il d'une voie ridicule, s'attirant un regard peu amène de la serdaigle, … aller viens là ! » Il lui déposa un petit baiser sur la tempe, puis il s'allongea et posa sa tête sur son sac. Sa copine l'imita et posant sa tête sur son torse. Peter adorait les après-midi passés avec Daphné.

* * *
Lorsque Lily revint dans sa salle commune après son après-midi avec Severus, elle fut alerté par le bruit d'une dispute. En entrant elle vit Sirius, Mary, James et Remus mort de rire en train d'observer Alice et Frank en train de gesticuler au fond de la salle :
« Rooh arrêtes, tu t'énerves pour rien !
- Pour rien ? POUR RIEN ? Non mais c'est ça que tu appelles rien ? Répondit Frank en désignant son bras replié contre sa poitrine, son visage atteignant des nuances de rouge inattendues.
- Je me suis déjà excusée Londubat ! Mais c’était un accident !
- Ah oui ? Par ce que tu appelles ça un accident de me foncer dedans pour rentrer entièrement dans l'anneau que je garde ?
- Je travaille sur une nouvelle technique ! Répondit Alice avec aplomb.
- Et cette nouvelle « technique » nécessite de faire passer le cognard, le poursuiveur ET LE GARDIEN DANS L'ANNEAU ? Mais t'es complètement malade ma pauvre fille !
- Tu me FATIGUE Frank, toujours à chouiner pour un rien …
- TU M'AS CASSE LE BRAS !!! »
Lily partie elle aussi dans un four rire, cette scène lui rappelais un événement qui avais également secoué la tour Gryffondor de ses cris : Il y a quelques semaines, Alice avait une première fois fait tombé Frank se son balais pendant une rencontre amicale, lui fracturant la jambe droite. Elle n'avais jamais assumé sa part de responsabilité dans l'histoire, rendant Frank furieux. Lily adorait Alice, elle était douce, attentionnée, drôle mais aussi incroyablement teigneuse.
Les cris s'arrêtèrent tout à coup et la poursuiveuse et le gardien se tournèrent le dos brusquement, l'air de saturer et retournèrent à leurs activités, non sans se jeter des regards mauvais. Alice rejoignit alors Mary et Lily, toujours écroulées de rire. Elle ne leur prêta pas attention, et s'assit dans le canapé ou les garçon reprenaient peu à peu leurs sérieux. Elle lâcha un sifflement furieux et lâcha :
« Ce garçon est un vrai bébé. » Achevant ses deux amies qui repartirent dans leur fou rire.

* * *

James était toujours emmuré dans son silence. Les regards au départ exaspérés que lui lançaient ses amis depuis des heures s'étaient transformés en regards inquiets, ce qui l'agaçait prodigieusement. Lorsque Remus lui lança un énième coup d’œil soucieux, il se leva d'un mouvement brusque, arrêtant d'un regard Sirius qui s’apprêtait à le suivre. Il n'était vraiment pas d'humeur. Il sorti du dortoir, dévala les escaliers, et se retrouva à déambuler dans les couloirs du troisième étage. Au bout d'un certain temps, il se rendit compte que le couvre-feu allait être dépassé. Il pesta et accéléra le pas. S'il voulais réfléchir tranquillement il n'y avait qu'un endroit où il serait vraiment tranquille. Cet endroit se situait derrière la sculpture d'une fillette patineuse. Il n'avait qu'à tapoter la lame du patin avec sa baguette pour qu'un tunnel apparaisse dans le mur d'en face. Après avoir vérifier que personne ne passait par là, il se faufila dans le passage qui aboutissait à une petite salle dotée d'une cheminée hors d'état, d'un lit poussiéreux et d'un tapis épais recouvert de moutons. Il n'était pas venu depuis la deuxième année, à l'époque où lui, Sirius et Peter venaient de découvrir le secret de Remus. Il s'allongea sur le tapis dans un silence complet et fixa le plafond. Sa grande-mère, la mère de son père, était morte la veille. Il n'avait jamais été proche d'elle comme il l'était avec son grand-père car elle était atteinte depuis qu'il était petit de la maladie d’Alzheimer, une maladie moldue, empêchant un réel contacte. De plus, cela aurait bientôt fait six ans qu'elle était internée dans un hôpital magique pour sorciers séniles. Ce genre de bâtiments, était sous haute sécurité car les sorciers atteins de sénilité pouvaient être dangereux. Pour les autres et pour eux. C'est pourquoi il n’avait pas pu la voir que rarement. Sa mort ne l'avait tellement affecté, aussi affreux que cela puisse paraître, d'une part parce qu'il avait eu du temps pour s'y préparer, d'autre part parce c'était sans doute mieux pour elle après avoir été enfermée dans cette bâtisse pendant si longtemps. Il n'avait jamais été confronté à la mort. Ce phénomène le fascinait autant qu'il lui faisait peur. Une vie humaine était si fragile... Il trouvait cela extrêmement effrayant, et pour la première fois depuis quatre ans il avait honte de partager ce sentiment avec ses amis, il se trouvait puéril. Et il se sentait également extrêmement mal de ne pas être plus touché à propos de la mort de sa grand-mère.
Au bout d'une heure, il s'assoupit et lorsqu'il se réveilla, il faisait nuit noire. Il se décida à rentrer encore plus déprimé qu'avant s'être isolé, être seul dans une pièce sobre et poussiéreuse n'ayant pas arrangé les choses. Alors qu'il ne lui restait qu'une dizaine de minutes pour arriver à la tour gryffondor, au détour d'un couloir, il vit un individu non identifié se ramasser par terre dans une jolie roulade. Lorsque la-dite personne se releva, il la regarda, éberlué. C'était Lily.
« Euh … tu peux m'expliquer ce que tu fout ?
- Ce que je fous ? Toi qu'est-ce que tu fous Potter, je te rappelle que le couvre-feu est passé depuis une bonne heure !
James balaya l'information de la main puis dit :
- Evans, comment ce fait-il que tu te sois retrouver à nous faire une figure digne du cirque du soleil dans les couloirs du ….
A ce moment là, il remarqua de quoi était chaussée la rouquine. Des chaussons en feutre. Il y eu un silence pendant lequel James fixait les chaussons, et la préfète rougit comme une pivoine.
- Evans … Tu hum, Il se racla la gorge tout en essayant de refouler un fou-rire, Tu faisait des glissades ?
-Pff n'importe quoi, ou est-ce que tu es allé chercher une idée pareille, Répondit-elle , son visage prenant une jolie couleur aubergine.
- Bah alors comment t'as fais pour te ramasser comme ça, expliques !
- J'étais... je faisais, enfin tu vois quoi, je … Bon d'accord ! Je faisait des glissades, content ?
Le poursuiveur explosa d'un rire immense, la faisant sursauter. Son rire s'éternisait, et elle ne pu s'empêcher d'esquisser un rire gêné. Le fait de rire à nouveau permit à James d’extérioriser son surplus d'émotions. Puis, lorsqu'il se fut remis de ses émotions, il reparti, l'air de rien, en sifflotant. Lily le regarda s'en aller avant de se rappeler de son statut de préfète :
- Potter ! Reviens ici ! Potter !
Elle se lança à poursuite, lui hurlant qu'il allait recevoir la plus longue et ennuyeuse retenue de toute sa vie si il ne s'arrêtait pas immédiatement. Le garçon, pas inquiet pour un sous, continuait de courir en riant à gorge déployée, jusqu'au moment où Lily lui envoya un sort de jambencoton. Il s'effondra au sol, tandis qu'elle ricanait comme une gamine. Elle avait juste oublier un petit détail : le feutre, ça glisse. Elle tenta de s'arrêter, mais rien n'y fit, elle dérapa jusqu'à percuter Potter et s'écraser de tout son poids sur lui, lui faisant pousser un gémissement de douleur, sa joue épousant le sol froid. Ils croyaient avoir touché le fond lorsqu’ils virent apparaître des pantoufles écossaises et une robe de chambre assortie. James étouffa une exclamation dépitée, ils n'étaient pas au bout de leur peine.
Lily se releva précipitamment, marchant à moitié sur James sans regrets alors qu'il laissait échapper un grondement de douleur. Le professeur MacGonagal, les cheveux en batailles lâchés sur ses épaules, les regardait d'un air à la fois furieux, ébahit et ensommeillé. Cependant la veine qui palpitait sur sa tempe, leur prouvait qu'elle était totalement réveillée, et qu'ils risquaient d'aller se coucher à moitié sourds.
" Explications! Tout de suite!
James, qui venait de se relever avec difficulté lui lança un regard enjôleur :
- Oh Professeur ! Je ne vous avait pas vue, vos cheveux relâchés vous vont à ...
- Par le caleçon de Merlin Mr Potter, taisez-vous ! Pouvez vous m'expliquer, quels sont les motifs du BOUCAN que vous Miss Evans venez de créer ?
- Pro...
- JE N'AI PAS FINI ! VOUS RENDEZ-VOUS COMPTE QU'IL EST PRES D'UNE HEURE DU MATIN ET QUE VOUS ETES EN TRAIN DE RÉVEILLER TOUT LE CHÂTEAU ?
Le monologue du professeur de métamorphose dura une bonne dizaine de minutes pendant lesquelles elle incendia James, tout en interrogeant Merlin afin de découvrir la raison pour laquelle elle hérité d'un élève aussi perturbateur.
-... Quand à vous Miss Evans, je suis vraiment déçue par votre attitude irresponsable ! Que faisiez vous dans les couloirs à cette heure ? Votre ronde était terminée depuis bien longtemps maintenant.
Lily devint livide face au reproches de sa directrice de maison. En effet, sa ronde était finie depuis bien longtemps, mais Severus n'avait pas pu venir faire sa ronde et elle avait du assurer la sienne ainsi que celle de son ami. Mais n'ayant pas de motif valable quand à l'absence du préfet de serpentard, elle s'abstint de donner une réponse à la directrice adjointe. Devant son silence, le professeur lui adressa un regard navré puis annonça:
- Sachez que cela ne me plait pas plus qu'a vous, mais je suis obligée de vous punir. Vous écoperez de trois retenues chacun et de 50 points en moins pour votre maison.
-Mais professeur, c'est totalement injuste ! On ...
- Potter ! N'aggravez pas votre cas !
- Mais si vous pouviez juste m'écoutez ...
- J'en ai assez entendu ! Allez, filez vous coucher maintenant, vous avez cours demain.
Les deux jeunes gens s’exécutèrent, le pas traînant.
- Et pas de détours en cours de route Potter !
James grimaça dans son dos et suivit la rouquine, qui ne lui adressa pas un mot. James Potter lui portait vraiment la poisse.

------------------------------------------
A la prochaine !
Lenni

Profil sur Booknode

Messages : 21
Inscription : sam. 01 oct., 2016 6:26 pm

Ascension [Harry Potter]

Message par Lenni »

Salut !
Voici le nouveau chapitre !

Prévenue :
http://booknode.com/elicia_2607504

-----

CHAPITRE 5
Boys don't cry - The Cure

Remus était assis dans les tribunes du terrain de quidditch et regardait l'équipe s'entraîner depuis déjà presque une heure. Le loup-garou s'y repris à plusieurs fois pour ne pas exploser de rire devant le spectacle qui se déroulait devant lui. En effet, l'équipe des rouge et or constituait un groupe plutôt bruyant et dissipé et le lycanthrope se demandait comment ils avaient réussi à arriver en final l'an passé : chaque membre de l'équipe était à sa façon un danger publique. Léo, le capitaine était plus occupé à brailler dans tous les sens qu'à faire son boulot, à savoir empêcher les poursuiveurs de se faire réduire en charpie. James, Alice et Peter semblaient avoir entamé une course dont le but était de dépasser la vitesse du son et lançaient à l'occasion le souafle dans les anneaux d'or, Sirius tapait joyeusement dans toutes les balles qui croisaient son chemin, que ce soit des cognards ou le souafle. Il avait même réussi - par pure hasard - à faire goûter de sa batte au vif d'or qui était ressortit de ce contact dans un mauvais état. Le batteur s'en était vanté pendant des mois. La pauvre Mary, nouvelle dans l'équipe, tentait de trouver le vif au milieu de cette cohue. Quand à Frank, il somnolait, juché sur son brossdur, le dos appuyé contre l'anneau central. Dix minutes plus tard, Léo déclara qu'il était temps de faire une pause, et les trois amis de Remus se précipitèrent vers lui.
Ils atterrirent à côté du jeune griffondor et Sirius s'exclama :
« Tu veux tenter un tour de terrain Mumus ?
A ces mots, le teint de Remus pris une teinte verdâtre. Il n'avait jamais aimé voler. Tout se qui s'apparentait de près ou de loin à un moyen de transport le rendait salement malade. Le trajet dans le poudlard express était une torture pour lui, si bien qu'il prenait en général un potion de sommeil.
- Même pas en rêve
Ses trois compagnons gloussèrent et changèrent de sujet. Au bout d'un temps, James lança un regard en douce à Sirius puis dit sur un ton nonchalant :
- Tu sais Remus, avec les gars on a réfléchit et on trouvé un moyen de t'accompagner les week-ends où tu vas voir ta mère …
Le jeune loup-garou perdit aussitôt son sourire et dit sèchement, un lueur de colère traversant ses prunelles :
- Je vous ai déjà dit qu'il était hors de question que vous vous mettiez en danger pour moi
- Mais on ne se mettrait pas en danger, Intervint Peter, au contraire on serait ...
- Je ne veux pas le savoir, c'est non ! Est-ce que c'est clair ?
Ces amis le regardèrent sans répondre.
- C'est clair ? Insista Remus, le ton presque suppliant, qui sentait l'affolement monter.
Les trois garçon restèrent stoïques, le visage grave, et s'envolèrent alors que Léo les appelait pour reprendre l'entraînement.
* * *

En arrivant aux vestiaires, Mary s'éternisa sous la douche. L'eau brûlante sa peau gelée et elle n'arrivait pas à se décider à sortir. Elle entendit vaguement Alice lui dire qu'elle rentrait au château, puis, au bout d'une douzaine de minutes, réussit à s'extirper de la chaleur réconfortante de la douche. Une fois sortie, elle se dépêcha de s'habiller, elle détestait être la dernière. Elle trouvait que les vestiaires vides le soir étaient le parfait commencement pour un film d'horreur. En sortant, emmitouflée dans son écharpe et un bonnet enfoncé jusqu'aux yeux, elle éteignit la lumière et sortit. En passant devant les vestiaires des garçons, elle entendit des bruits d'éclaboussures et des rires. James, Sirius Peter, et peut être Frank devaient encore être là. Elle eu un sourire, puis poursuivit son chemin vers le château.
En entrant dans le hall d'entrée, elle se fit tout à coup violemment bousculer et s'étala par terre avec un cri peu gracieux. Elle entendit un juron et leva les yeux. Elle cru tout d'abord voir Sirius, puis reconnu le plus jeune fils Black, Regulus. Elle n'avait rien contre lui, mais son attitude hautaine l'agaçait fortement. Alors quand elle vit étalé de tout son long par terre, les cheveux en bataille et complètement débraillé, elle ne pu se retenir : elle éclata d'un rire moqueur. Regulus rosi tout d'abord, puis repris une contenance et se leva.
« Je ne te permet pas de me rire au nez !
Cette répartie totalement foireuse fit redoubler l'hilarité de la jeune fille, qui tentait en vain de se relever, secouée par ses rires. Le teint de Regulus vira au rouge, il venait de perdre sa crédibilité de Black. Il répondit alors de la seule façon qu'il connaissait :
- Comment oses-tu rire d'un Black ? Je te rappelle que tu n'en à pas le rang, tu n'est qu'une sale pouilleuse, issue d'une famille pouilleuse et d'une race pouilleuse... Répugnante sang-de-bourbe !
Mary sentit une colère sourde monter en elle. Elle se leva d'un coup, tout rires oubliés, et administra au garçon un point magistrale dans le ventre :
- Je suis peut-être une « sang-de-bourbe » comme tu dit, mais je suis fière de mes origines. Et en se qui me concerne, c'est toi et tes idées qui sont pouilleuses et répugnantes.
Mary tourna les talons puis ajouta en s'en allant :
- En passant, tu viens de te faire battre à la Moldu ! »
La jolie gryffondor partit d'un pas digne et assuré, laissant Regulus derrière elle, plié en deux.

* * *

En remontant dans sa salle commune d'un pas furibond, Mary fut hélée par une voix masculine. Elle reconnu la voix de Sirius, suivit de celle de James, Peter, et Frank et soupira : elle avait assez vu de Blacks pour la soirée. Elles accéléra le pas alors qu'ils arrivaient à sa hauteur, sous leurs regards étonnés.
« Bah alors MacDonald, on à mal digéré un verracrasse ? Rit James en la rattrapant
- Je suis pas d'humeur James, laisse moi tranquille.
James fronça les sourcils. Il s'entendait d'ordinaire très bien avec Mary .
-La petite Mary est en colère ? Qu'est-ce qui t'es arrivé, t'as vu un fantôme ? Enchaîna Sirius, très fier de sa blague.
- J'ai dit que je n'était pas d'humeur Black ! Maintenant, si vous permettez je vais aller me coucher !
Elle s'en fut en courant presque laissant derrière les quatre garçons.
- Elle, elle à bouffé un hippogriffe ce matin !
Frank et James rirent à la répartie de Peter, mais Sirius resta de marbre, fixant le morceau de tapisserie qui venait de se refermer sur la Gryffondor. Il était rare qu'elle soit froide, même lorsqu'elle s'énervait, elle gardait une lueur espiègle dans le regard. Mais là, elle ne leurs avait même pas adressé un regard, et il émanait d'elle une colère froide. Mary, mis à part son côté rigolard, était son parfait contraire : elle était timide en publique, maladroite et minuscule, et il n'aimait pas la voir comme ça.

* * *

Regulus se redressa lentement, toute la colère de son « humiliation » retombé en même temps que le coup et les mots acides de Mary MacDonald. Il connaissait son nom pour l'avoir vu traîner avec son frère aîné depuis le début de l'année. Il regrettait ses paroles, il savait que se qu'il avait dit était injuste. Il ne s'était pas rebellé comme l'avais fait son frère, et avait toujours eu un opinion moins tranché que lui, mais il savait bien que tous les sorciers étaient égaux. Cependant des traces de l'endoctrinement de sa famille persistaient. Il y avait beaucoup de sujets sur lesquelles il était d'accord avec ses parents, ou simplement ignorant, comme par exemple les Moldus, cependant, jamais on ne lui avait tenu tête comme cela à Poudlard. Étant issu de la famille Black, il était respecté dans sa maison, et craint par les autres élèves.
En entrant dans sa salle commune, il se fit soudain sauter dessus par une petite brune du nom de Lola Castle, attrapeuse de serpentard et meilleure amie de Regulus. Le jeune Black laissa échapper son premier rire de la journée. Il avait rencontré Lola lors de sa première soirée à Poudlard et était tout de suite tombé sous le charme. Il avait longtemps été amoureux d'elle, avant de se rendre compte qu'elle n'était attirée que par les personnes de sexe féminin. Lola était la seule à avoir su briser sa carapace hautaine et fière, et surtout elle était la seule à le remettre à sa place. Du moins la seule jusqu'à quelque instants plutôt.
« Lâche-moi Castle, t'es vraiment pire qu'une sangsue … »
Lola ne prit pas la peine de lui répondre et lui tira la langue avant de s'installer au piano. Aussitôt une mélodie joyeuse jaillit de ses petits doigts. Quelques serpentards levère la tête et eurent un sourire discret, mais la plupart la foudroyèrent du regard. La frêle serpentard n'en eu cure et continua de faire glisser ses doigts sur le clavier. Les lèvres de Regulus se retroussèrent en un sourire discret, puis il s'assit près de la cheminée et sortit son devoir inachevé d'astronomie. Il résoudrait l'énigme qu'était Mary MacDonald plus tard.

* * *

James observait d'un œil septique Lily et Mattéo Ricci qui discutaient à quelques mètres d'eux à la table des Gryffondors. Sirius s'assit lourdement à côté de lui, les yeux encore pleins de sommeil, puis suivit le regard de son meilleur ami et demanda :
« Qu'est-ce qu'on regarde ?
- On regarde Evans qui essaie de conclure avec Ricci, Ricana-t-il sans quitter le couple des yeux.
- Et qu'est-ce qu'il y a d’amusant là-dedans ?
- Le fait qu'elle n'ai aucune chance ? Répondit-il en croquant dans une pomme.
Sirius haussa les épaules :
- Evans est plutôt jolie …
- Arrêtes de dire des bêtises ...
- Pas du tout mon vieux, regarde-là ! Les vacances lui ont été très profitables !
- Tu racontes n'importe quoi 
Sirius ne répondit pas et s'arracha à la contemplation de la rouquine pour se concentrer sur son petit déjeuné. James quand à lui fronçait à présent les sourcils. Maintenant qu'il prenait la peine de réellement observer la préfète, il remarqua en effet quelques changements. Elles avait perdu ses joues d'enfant, sa taille s'étaient affinée, et ses formes s'étaient accentuées. Il devait admettre que son ami avait raison : Evans avait définitivement quitté le monde de l'enfance et sa transformation avait été plutôt avantageuse.
« Qu'est-ce qu'il fait ? Demanda Peter en désignant Le brun à lunettes tout en s'asseyant.
-Il prend conscience de la beauté d'Evans.
- Oh … Il jeta un regard à la rousse et rosit. Oui, c'est vrai qu'elle est pas mal...
Tout à coup, James se retourna vers ses amis, un grand sourire aux lèvres.
- Je tient ma vengeance
- On peut avoir des précisions ? Demanda Remus
-Je vais lui foirer son coup avec Ricci !
- T'es tout seul sur ce coup mon pote, répondit Sirius en levant les main devant lui en signe d'abandon.
- Pourquoi ? Demanda James, penaud.
- Parce que je suis en bons termes avec Evans et que pour être totalement honnête, elle me fait un peu peur …
Remus sourit, moqueur, et Peter acquiesça avec force.
- Très bien, de toute façon, c'est entre elle et moi, Dit le jeune poursuiveur, un sourire en coin aux lèvres.

Peter leva les yeux au ciel devant le comportement puéril de son ami puis se leva avec l'intention de passer aux toilettes avant son cours de métamorphose. Alors qu'il marchait tranquillement il se fit attirer dans un renfoncement du mur et des lèvres se posèrent sur les siennes. Il approfondit le baiser, croyant que c'était Daphnée, avant de se rendre compte que la personne qu'il embrassait avait une carrure beaucoup plus importante que celle de sa copine. Il ouvrit les yeux et vis apparaître le visage d'un garçon de Serdaigle du nom de Finn.
- Finn ! Mais qu'est-ce que tu fous ? T'es pas bien ou quoi ? S'affola-t-il en lançant des regards autour de lui.
- T'inquiète, y a personne …
- Finn ! Je t'ai déjà dit que ce qu'il s'est passé en Irlande reste en Irlande, j'ai une petite amie maintenant, alors je t'en supplie, ne pense plus à ça !
- Mais personne ne peux nous voir ...
-Ce n'est pas la question ! C'était qu'une passade, OK ? N'y pense plus, retourne à ta vie, et je retourne à la mienne!
Sans attendre la réponse, Peter quitta les lieux, laissant le Serdaigle derrière lui, les joue roses, les cheveux en bataille, et la boule au ventre.

---------------------------------

J'espère que vous avez aimé !
A bientôt !
KiaraWinchester

Profil sur Booknode

Messages : 423
Inscription : mar. 16 juil., 2013 5:12 pm

Re: Ascension [Harry Potter]

Message par KiaraWinchester »

J'aime bien ! C'est assez sympa de voir Lilly, James et sa bande durant leur période scolaire ! Et ce que tu as fait de Peter me plaît bien, c'est plus facile d'avaler qu'il était un peu comme James et compagnie quand il est rentré dans leur bande. J'ai hâte de voir comment il va devenir ce qu'il doit devenir. Le petit jeu entre James et Lilly est adorable (quand on sait qu'ils vont se marier plus tard... ). Je ne dirais rien concernant l'orthographe parce que je n'ai pas relevé de faute grave, c'est bien écrit, ça reste fluide, et même s'il y a des fautes ça peut toujours se corriger facilement !

Le seul point négatif c'est le côté un peu trop "enfantin" de ton histoire. Je sais que c'est censé être une fan fiction mais je trouve qu'il n'y a pas de fond. Ok, il y a les personnages qu'on connait tous, des dialogues, des gue-guerres entre ados, un Sirius qu'on adore découvrir à cet âge là, mais je pense que ton histoire gagnerait beaucoup avec un fond dramatique. Dans Harry Potter, il y a la menace Voldemort et ses acolytes qui pèse constamment sur Poudlard. Là il n'y a ... rien. Le seul truc grave qu'il pourrait se produire dans ton histoire c'est deux heures de colles tous les soirs pour l'un des personnages. Ça reste des histoires d'ados quoi.

Pourquoi ne pas rajouter quelque chose ? Par exemple un passage avec James et sa bande un soir de pleine lune dans la cabane hurlante où ils provoquent un accident, pourquoi pas une bagarre entre les deux frères Black (à cette époque là Regulus doit déjà être à Poudlard, Sirius à deux ans de plus que lui) ou bien quelque chose qui mette un peu la pression dans leur quotidien un peu trop "normal" (lol). Peut-être avais-tu l'intention d'intégrer ce genre de situation à ton histoire (en tout cas Peter avec un autre garçon c'est bien trouvé ! ) mais si c'est le cas ça vient un peu tard, ça traîne. De plus il y a plein d'autres personnages que l'on connait qui sont sûrement à Poudlard à cette même période, c'est dommage de ne pas les intégrer à ton récit, ça pourrait pimenter les choses et créer des scènes intéressantes.

En tout cas je ne peux que t'encourager pour la suite de cette fan fiction ! Tu me préviens pour la suite s'il te plaît ?

Je te souhaite une bonne plume !
Lenni

Profil sur Booknode

Messages : 21
Inscription : sam. 01 oct., 2016 6:26 pm

Ascension [Harry Potter]

Message par Lenni »

Salut salut !

Merci à KiaraWinchester pour son message, ses remarques m'ont permises de remettre ce chapitre en question et de le modifier un peu.
Je ne sais pas trop quoi penser de ce chapitre, mais j'espère qu'il vous plaira !

Prévenus :
http://booknode.com/kiarawinchester_2553964
http://booknode.com/elicia_2607504

----------------------------------------------------

CHAPITRE 6
Janis Joplin – Cry baby

Lily essayait, allongée sur son lit de finir un devoir de métamorphose tout en écoutant l'album «Pearl» de Janis Joplin que son père lui avait offert lors de son quatorzième anniversaire. Elle battait la mesure avec ses doigts, et pensait visiblement à tout sauf à son devoir. En réalité, elle pensait à Severus qui avait un comportement des plus étrange depuis quelques temps. Depuis qu'il traînait avec une bande de serpentards plus âgés notamment. Cependant, il n'avait jamais eu de vrais amis dans sa maison depuis le début de sa scolarité et elle essayait de se réjouir pour lui. Elle ne pouvait pourtant pas s'empêcher de remarquer que l'attitude de son meilleur ami changeait imperceptiblement vis à vis d'elle. Il ne voulait par exemple plus trop s'exposer réellement en public avec elle et cela la troublait. Lily savait se que ses amis pensaient de cette situation : ils avaient émis à plusieurs reprises le fait que les nouveaux « amis » de Rogue avaient la réputation de servir Voldemort et qu'ils avaient peut-être entraînés le serpentard dans leurs sillages. Mais Lily refusait d'y croire, elle connaissait Severus depuis plus de six ans et avait confiance en lui. Elle espérait qu'il agissait de la sorte pour les protéger des regards durs, moqueurs ou répugnés de ceux qui se refusaient à l'amitié entre les lions et les serpents.
Alice arriva alors que la chanson « cry baby » tournait. A l'entente de la chanson, elle se précipita dans la salle de bain, en ressorti avec une brosse à cheveux dans la main, puis sauta sur son lit et entama un solo de play-back. Lily éclata de rire et ne tarda pas à la rejoindre, se servant de sa baguette comme micro. La musique était l'une des passions qui réunissait les deux filles. Elles avaient découvert par le biais de l'autre de nouveaux groupes et chanteurs. Lily avait fait découvrir des groupes moldus tels que les "Doors" ou les "Rolling stones" et Alice avait fait découvrir à Lily des groupes sorciers tels que les "Chauves-furies". Au fur et à mesure des années elles étaient devenues expertes que ce soit en musiques moldues ou sorcière.
Alors qu'elles se tortillaient dans une chorégraphie ridicule sur le lit de la poursuiveuse, Mary entra dans le dortoir sans que ses camarades ne l'aperçoivent. A la vue de ses amies juchées sur le lit à baldaquin d'Alice, elle se fit la réflexion que l'occasion était trop belle et dégringola les escaliers à la recherche de son appareil photo. En arrivant en bas elle agressa presque Remus à qui elle avait prêter son appareil pour qu'il lui rende. Une fois en possession de celui-ci elle remonta en quatrième vitesse. Elle arriva dans le dortoir alors que les filles continuaient leur concert imaginaire sur « My baby ». Le flash de lumière et le volute de fumée qui s'échappa du polaroïde eu le mérite de faire sortir Alice et Lily de leur show improvisé. Elle restèrent les bras ballants pendant quelques secondes, puis Lily attrapa un polochon et se jeta sur Mary.
- A l'assaut ! Hurla-t-elle
Elle fut bientôt rejointe par Alice, et Mary n’eut aucun moyen pour se défendre.

Après ce combat acharné, Alice descendit à la bibliothèque, laissant Mary et Lily finir leurs devoirs. Une fois qu'elles eurent finit, elles descendirent à leur salle commune et se vautrèrent dans les fauteuils les plus confortables et les plus près de l'âtre de la cheminée. Mary aperçu Peter et James quelques mètres plus loin, le visage sombre. Elle fronça les sourcils
« Les gars ! Il s'est passé un truc ?
Les deux poursuiveurs se regardèrent, puis d'un commun accord, se rapprochèrent des filles.
- On traînait avec Gidéon et Léo dans le parc quand Dumbledore est arrivé et lui a demandé de le suivre. » Dit James à voix basse.
Tout de suite, l'ambiance changea entre les quatres élèves. L'air se chargea d'émotion et Lily sentit une boule se former dans sa gorge. Depuis quelques temps, le nombre d'attaques perpétuées par le mage noir Voldemort augmentaient, et il était fréquent que des élèves soient convoqués chez le Directeur pour apprendre qu'un membre de leur famille avait été tué ou gravement blessé. La jolie préfète ressenti un pic d'angoisse en pensant à sa famille. La plupart du temps, les élèves oubliaient qu'une guerre faisait rage en dehors de l'enceinte rassurante du château, car c'était l'un des lieux les plus sûrs du pays. Ce genre d’événement rappelait à chacun que les vies de leurs proches était menacées.


* * *

Alice Fawley était en train de faire des recherches sur les différentes révoltes des goblins à la bibliothèque sous le regard carnassier de Mrs Pince, une femme d'un certain âge qui semblait plus tenir à sa bibliothèque qu'à sa propre vie. Alors que la poursuiveuse passait prudemment devant le bureau de la bibliothécaire, elle se prit les pieds dans une lanière de sac et tomba sans pouvoir stoper sa chute et sa tête cogna violemment contre le pied d'une table. Elle entendit d'abord des petits rires en réponse à sa chute sans aucuns doutes ridicule, puis quelques murmures inquiets s'élevèrent alors que les élèves se rendirent compte qu'elle ne se relevait pas, à moitié assommée. Elle sentie alors des mains la prendre par les aisselles et la remettre debout. Aussitôt qu'elle fut sur pieds, elle fut prise de violents vertiges et se sentit retomber vers l'arrière. C'est alors qu'une seconde fois, elle fut stabilisée par une main dans son dos. La amin en question s'enroula autour de sa taille pour la maintenir :
« Oula ! Je crois que je vais devoir t'escorter à l'infirmerie Fawley, Rigola une voix qu'Alice reconnu tout de suite.
- Je vais bien, Prewett, tu peux me lâcher ! Dit-elle faiblement en priant le ciel pour qu'il l'écoute, ce qui était fort peu probable.
- Blablabla ! Et avoir ta mort sur la conscience ? Même pas en rêve ma petite, je me ferait trucider par Léo pour avoir été indirectement impliqué dans la mort de sa poursuiveuse.
A ce moment précis, Mrs pince surgit de derrière une étagère et incendia Fabian Prewett pour avoir violé le silence sacré de sa bibliothèque. Alice se fit alors traîner hors de la pièce par le 7e année, la vieille dame toujours sur les talons. Une fois sortie du lieu sacré, ils prirent la direction de l'infirmerie. Fabian déblatérait comme à son habitude des imbécillités et Alice se sentait de plus en plus nauséeuse. Lorsqu'ils atteignirent leur but, Mrs Pomfresh, la nouvelle et très attirante infirmière, ordonna à la poursuiveuse de s'asseoir sur un lit, l’ausculta, lui tâta le crâne et alla chercher une potion pour soigner son petit trauma crânien.
Alice s'allongea sur le lit, ferma les yeux et tenta de faire dispaître les rougeurs qui lui apparaissaient sur les joues.
- Tu sais j'ai déjà eu un trauma crânien moi aussi ? Gidéon m'avait envoyé sa batte dans la …
Alors qu'un flot interminable de paroles s'échappait de la bouche du Gryffondor, Alice soupira. En temps normal, si n'importe quelle personne autre que le 7e année avait été assise à côté d'elle à lui meurtrir les oreilles, elle lui aurait lancé une remarque acerbe pour la faire taire. Mais seulement voilà, parmi tous les élèves du château, Fabian Prewett était l'une des seules à l'intimider. Dès qu'il lui adressait la parole - ce qui arrivait assez souvent, Fabian étant le meilleur ami de son capitaine – elle perdait tout ses moyens, et finissait en général par sortir une débilité ahurissante en souriant comme une demeurée. D'après ses amies, elle était ridicule d'être à se point intimidé par un garçon dont la seule préoccupation semblait être d'emmerder le monde. En effet, Fabian et son frère jumeau Gidéon semblait faire tout se qui étaient en leur pouvoir pour rester dans les annales de Poudlard, et ils étaient en bonne voie. Fabian était grand et élancé avec des cheveux roux foncés et des yeux d'un vert scintillant. Gidéon quand à lui, avait les même cheveux que son frère mais était plus grand et plus large d'épaule et ses yeux étaient d'une jolie couleur noisette. Bien qu'ils se ressemblent physiquement, leur caractère n'était pas le même : Fabian était très ouvert et bruyant, tandis que Gidéon était discret et réservé. Ils partageaient cependant la passion du rire. Ils se complétaient parfaitement et il était rare de voir l'un sens l'autre. Alice, comme beaucoup d'autres, voyaient les frères Prewett en quelque sorte comme les prédécesseurs des maraudeurs.
« Lilice tu m'écoutes ?
Alice piqua un far de l'autre monde face à ce surnom, et répondit le plus dignement possible :
- Oui, je te … enfin écouter, oui … je euh … oui
- Bref, et là je retrouve Gidéon quoi, en train de roupiller dans l'ascenfleure ! Tu te rend compte ? Ce machin monte et descend comme pas possible, je me demande comment il à fait pour …
- Tenez Miss, buvez ! Ordonna l'infirmière qu'ils n'avaient pas vu arriver.
Alice avala la substance bleue nuit d'une traite et se senti instantanément mieux. Elle se leva et n'eu aucun vertige, devant ce progrès, elle s'autorisa un sourire de vainqueur.
- Je vous en donne une autre à prendre avant de dormir. Mr Prewett, je compte sur vous pour qu'elle mange quelque chose au dîner de ce soir.
- Bien madame, Répondit-il en regardant plus le décolleté de la jeune infirmière que ses yeux.
Elle paru le remarquer car son visage prit une teinte rosé et elle tourna les talons après leur avoir sèchement souhaité une bonne fin d'après-midi.
En sortant de l'infirmerie, ils aperçurent le professeur Dumbledore au loin accompagné de Gidéon. A cette vision, Le teint de Fabian devint d'une pâleur impressionnante. Lorsque le directeur de l'école venait chercher en personne un élève, cela ne pouvait être annonciateur que d'une mauvaise nouvelle.
« Mr Prewett, je vais vous demander de me suivre.
La main de Fabian qui était posée sur l'épaule de la jeune fille serra celle-ci avec tant de force qu'Alice se retenu de ne pas pousser une exclamation de douleur.
Alice regarda Fabian et Gidéon suivre le directeur d'une démarche raide, puis repris la direction de la tour Gryffondor le cœur lourd.

* * *

Fabian suivit Gidéon et entra dans le bureau de Dumbledore. Il reconnu tout de suite sa sœur aînée, Molly, debout au milieu de la pièce, les yeux rouge et embués.
« Asseyez-vous, je vous en pris, Dit calmement Dumbledore en désignant trois fauteuils qui faisaient face au bureau.
Molly refusa d'un signe de tête et ses frères firent de même. Dumbledore ferma les yeux et soupira. Lorsqu'il rouvrit les yeux, ils étaient emprunts d'une grande compassion.
- Je ne vais pas tourner autour du pot, il n'y a pas de bonne façon d'annoncer ce genre de choses. Vos parents ont ésté assassiné à leur domicile ce matin.
Les yeux de Molly laissèrent échapper de nouvelles larmes sur ses joue à peine sèches.
Gidéon s'assit et prit son visage dans ses mains, les coudes appuyés sur ses genoux, ses épaules s'étaient affaissées, comme si il portait maintenant le poids du monde sur son dos.
Fabian quand à lui avait le cerveau en pause. Il ne pouvait pas s'imaginer vivre dans un monde où ses parents n'existaient plus, c'était impossible. Il n'arrivait pas à réfléchir, tout était flou et incohérent. Plus rien n'avait de sens. Une haine intense envers son Directeur monta soudain en lui. Il le détestait. De quel droit venait-il lui arracher son bonheur ? Il avait besoin de frapper quelque chose, de frapper quelqu'un. Alors, sans réfléchir, il envoya son point dans la joue du vieil homme Dumbledore ne réagit pas, comme si il n'avait ressentit aucune douleur. Fabian entendit alors sa sœur émettre une exclamation étouffée, et, alors qu'il levait le point pour recommencer, il senti la petite main de sa sœur se poser sur son épaule et le ramener en arrière en le tirant par l'épaule. Elle chuchota :
- Arrêtes 
C'était comme si ce simple mot avait ouvert une vanne. Le jeune homme eu alors l'impression qu'un étau enserrait son cœur à l'en faire exploser. Une boule lui obstruait la gorge, il se sentait mal comme jamais auparavant. Il chancelait sous le poids de cette nouvelle, sous tout se qu'elle sous-entendait : ils étaient maintenant seuls. Fabian s'assit aux côtés de son frère, soudain vidé de toute énergie. Dumbledore se leva alors :
- Je vais vous laisser.
Il sortit, laissant la fratrie pleurer en silence.
Pendant ce qui sembla à Fabian une éternité, il n'y eu pas un bruit. Il sentit alors la main de Molly sur sa nuque et il devina qu'elle faisait de même à son frère.
- Promettez-moi de ne pas vous renfermer sur vous même les garçon, d'être forts. Vous avez toujours été les rayons de soleils de la famille. Ce sera dur, mais je sais que vous rayonnerez à nouveau.
Les deux rouquin posèrent leurs mains sur celles de leur sœur, comme pour sceller les paroles de Molly en la promesse d'un avenir meilleur.
C'est les seuls mots qui furent prononcés.
Quelques minutes plus tard, Molly se leva et dit:
" Allez préparer quelques affaires, dumbledore à dit que vous pouviez rester à la maison jusqu'à la cérémonie, samedi.
- Tu es sûre ? Il n'y à pas beaucoup de place chez toi, et puis maintenant qu'il y a Bill et Charlie ...
- Ne vous iquiétez pas pour ça, Arthur à fait de la place, aller, dépêchez-vous, le portoloin pars dans une heure.
Molly sorti du bureau,et les deux frères restèrent immobiles quelques instants en attendant Dumbledore. Dès qu'il passa la pas de la porte, Gidéon s'approcha du Directeur et dit, la voix brisée :
« Je veux savoir comment ça c'est passé.
Fabian leva la tête.
- Je veux savoir aussi.
- Bien. D'après se que je sais, ils se sont fait attaquer aux alentours de onze heure par plusieurs mangemorts.
- Combien ?
- Je dirait cinq ou six, peut être plus. Vos parents ont réussi à en mettre quatre hors d'état de nuire avant leur mort.
- Mais pourquoi on s’attaquerait à eux ? Ils étaient de sang pur …
- Je sais de source sûre que Voldemort à tenté de les rallier à sa cause, mais ils n'ont jamais flanché. Il à du préférer les voir morts que contre lui.
- Comment ça contre lui ? Qu'est ce que vous insinuez ?
- Je suis désolé Fabian, je ne vous dirais rien d'autre. Vous en saurez plus dans quelques mois, mais aujourd'hui n'est pas le bon moment pour parler de ça.
Fabian serra son point meurtri mais acquiesça, il n'avait plus la force de se mettre en colère.
Après un signe de tête au Directeur, il sortit du bureau, son frère sur les talons, pour affronter les regards emplis de pitié et de compassion du reste du monde.
En passant devant ses amis et camarades dans la salle commune, puis allongé dans son lit au terrier le soir, il se fit la promesse de se battre pour un monde meilleur.

-------------------------------------

Bonne soirée et à bientôt !
Elicia

Profil sur Booknode

Messages : 959
Inscription : mar. 17 sept., 2013 6:02 pm

Re: Ascension [Harry Potter]

Message par Elicia »

cool
KiaraWinchester

Profil sur Booknode

Messages : 423
Inscription : mar. 16 juil., 2013 5:12 pm

Re: Ascension [Harry Potter]

Message par KiaraWinchester »

Coucou ! Je viens de lire ton nouveau chapitre.

Tout d'abord, j'aime bien le fait de mentionner les musiques moldus et sorcières. C'est vrai, après tout, ce sont des ados et la musique reste importante. C'était pas bête du tout !

Là on ressent un peu plus la pression, le dramatique ! Tu commences à intégrer la famille Prewett, enfin ! Par contre je ne vois aucun élève de Poudlard frapper Dumbledore... Ça me paraît aberrant !

Je me demande comment vont réagir les frères Prewett par la suite, ainsi que les maraudeurs.

J'ai hâte de connaître la suite !
aleclave66

Profil sur Booknode

Messages : 395
Inscription : mer. 26 mars, 2014 7:59 pm

Re: Ascension [Harry Potter]

Message par aleclave66 »

Salut !!
J'aime beaucoup ta fanfiction, c'est bien écrit et assez inédit dans la manière de traiter le personnage de Peter !!!! Et puis la relation Sirius/Lily est super bien décrite !!!!! James qui va essayer de faire planter la relation (inexistante puisqu'il a une copine) entre Lily et Mattéo, c'est nul !!!! Là c'est plus de la vengeance c'est de la méchanceté gratuite !!!!!!!!!!! La réplique est disproportionnée par rapport à la "faute" !!! C'est pas comme si elle l'avait défiguré non plus !!!!! J'espère qu'il va pas y arriver parce que tout ce qu'il va faire c'est casser leur relation amicale et CA c'est vraiment horrible !!!!!!
Et Mary/Regulus, ça sent la relation dans le futur :D :D :mrgreen: :mrgreen: (sûrement pas amoureuse, mais amicale c'est possible !!!)
Frank/Alice :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
Remus me fait de la peine !!!! Avec Peter en mode "vrai" Maraudeur ça fait que c'est le seul qui est tout triste maintenant :( :( :(
Lenni

Profil sur Booknode

Messages : 21
Inscription : sam. 01 oct., 2016 6:26 pm

Ascension [Harry Potter]

Message par Lenni »

Salut salut !
Voilà le chapitre 7 !

Prévenus:
http://booknode.com/kiarawinchester_2553964
http://booknode.com/elicia_2607504

-------------------------------------------------------

CHAPITRE 7
4 non blondes – What's up


La fin du mois de novembre touchait à sa fin. Remus rentrait à son dortoir dans l'espoir de faire une sieste. la pleine lune approchant, il se sentait de plus en plus fatigué. En entrant dans la salle commune, un silence inhabituel l'attendait. Lorsqu'il sortit du tunnel qui menait à la salle commune, il comprit d'où venait cette ambiance inattendue : les frère Prewett étaient de retour. Il se dirigea vers eux et se conseilla intérieurement d'adopter une attitude normale :
- Salut les gars ! Comment ça va ?
Il se frappa intérieurement. Comment avait-il pu demander une chose pareille à des personnes ayant perdu leurs parents il y avait à peine une semaine ?
Il prit instantanément une teinte rouge écrevisse.
- On fait aller... Répondit Fabian, le regard vide, à l'opposé même de ses yeux habituellement rieurs.
C'est à ce moment là que Remus se rendit compte qu'il ne pouvait imaginer sa vie sans ses parents. Ils avaient été tellement présents et aimants, et il n'avait jamais ressenti une quelconque peur ou un quelconque rejet de leur part malgré sa condition de loup-garou.
Alors qu'il essayait de rattraper sa bourde en se confondant en excuses, Peter arriva et serra la main des frères Prewett avant de leur présenter ses condoléances. Il fit une pause puis enchaîna joyeusement sur le fait qu'il allait se faire démolir par McGonagal si il ne lui rapportait son parchemin sur les trolls d'Autriche, arrachant au passage un demi-sourire aux rouquins. Il leur envoya à chacun une tape sur l'épaule et monta au dortoir des 5e années. Remus, voyant qu'il ne servait à rien de s'enfoncer encore plus, leur fit maladroitement un signe de la main et alla rejoindre son ami dans le dortoir. Lorsqu'il entra dans la pièce, il vit Peter en train de fouiller sous son lit.
- Comment t'as fait ?
- Fait quoi ? Répondit distraitement Peter
- Pour être aussi juste dans ton attitude avec Fabian et Gidéon.
Peter leva la tête de sa malle et pausa sur Remus un regard songeur.
- Je me suis comporté comme j'aurais aimé qu'on se comporte avec moi à la mort de mon père. Dit-il avant d'aller inspecter sa table de chevet.
Remus se baffa intérieurement pour la seconde fois de la journée. Peter ne parlait quasiment jamais de la mort de son père et ses camarades avaient tendance à l'oublier.
-Peter … Je sais que tu n'aime pas en parler, mais si un jour tu veux parler du décès de ton père, ou de n'importe quoi d'autre, tu sais que tu peux venir me voir, hein ?
Peter lui adressa un petit sourire
- Bien sûr que je le sais !
- Bien.
- Bon moi je file, sinon je vais vraiment me faire étriper par McGo' ! A tout à l'heure Mumus.
Remus Soupira. Il ne comprenait pas l'attrait des ses amis pour ce surnom. Il se laissa tomber sur son lit et ferma les yeux, il était exténué.

Il se fit réveiller par une sensation fort désagréable de chatouillis sur la plante des pieds. Alors qu'il mettait son pied à l'abris sous les couvertures, celles-ci lui furent arrachées et il s'empressa de serrer ses jambes contre son torse et d'entourer ses genoux de ses bras.
- Mumus, il est l'heure de te réveiller ! Chantonna la voix de casserole de James.
Le loup-garou ouvrit un œil pour voir le sourire idiot de son meilleur ami.
-Laisse-moi tranquille, il faut que je dorme c'est la pleine lune dans deux jours... Baillât-il
- En parlant de pleine Lune …
Cette remarque réveilla totalement Remus, qui se redressa d'un coup et fit face à James, ainsi qu'à Sirius et Peter.
- Je vous ai déjà dit qu'il était hors de question que vous m'accompagniez ! Vous pourriez être contaminés, ou même mourir !
- Justement, on à trouvé …
Voyant que Remus ne les écoutait absolument pas, Sirius lui lança un sortilège de mutisme :
- Décidément ça devient une habitude … Marmonna-t-il.
- Bon. Maintenant écoute. On sait bien qu'on ne peut pas t'accompagner, par merlin on est pas suicidaires ! Mais qui à dit qu'on voulait t'accompagner sous notre forme humaine ? Tenta d'expliquer James de façon posée.
Remus tenta inutilement de parler et Sirius prit alors la parole.
- Quand on à décidé de t'aider, on à fait des recherches. Et là, on à trouver un truc intéressant …
Remus s'immobilisa et posa sur eux un regard méfiant.
- … On à découvert que seuls les humains étaient contaminés par la morsure du loup-garou.
Le regard du garçon aux yeux dorés s’affolât , il avait peur de comprendre.
- … Alors l'idée est venue toute seule : des animagi ! On avait qu'à devenir animagi !
Remus s'étouffa avec sa salive. Il avait bien deviné et ses amis étaient fous. Mais il fut rassuré lorsqu'il repensa à la difficulté de la transformation en animagus. Ses amis allaient devoir s'entraîner pendant des années. Il aurait largement le temps de les décourager. James repris alors la parole :
- Ça, c'était en 3e année, je te raconte pas comment on à galéré pour finir la potion ! Entre l'orage, la feuille de mandragore dans la bouche pendant un mois – je me demande d'ailleurs comment tu as fait pour rien remarquer -, ça nous à prit un an et demi et depuis on s'entraîne … Euh je crois qu'il va vomir …
En effet, Remus était plus pâle qu'un fantôme. Sirius s'approcha de lui :
- Eh, t'inquiète pas mon vieux, maintenant on y arrive presque sans difficulté ! Regarde !
A ces mots, le grand brun se métamorphosa en grand chien noir au poil soyeux.
- Regarde moi aussi !
- Woooo, James attends, toi t'es trop gros pour te transformer ici ! S'exclama Peter alors qu'il vérifiait si la porte était bien fermée à clef.
- Ah ouais t'as raison, je te montrerait dans jeudi soir ! Dit joyeusement James avec un clin d'oeil. Oh, Pardon ! Finite Incantatem !
Remus se sentait sur le point de défaillir. Il fixait Sirius qui aboyait gaiement. Puis reporta son regard sur Peter et James. Puis d'une voix faible et aiguë, il dit :
- Et vous vous transformez en quoi, vous ?
- Moi je me transforme en cerf et mes bois sont énormes ! Fanfaronna James.
- Moi je me transforme en rat, mais il me faut plus de temps pour le faire...
A ce moment, Sirius reprit sa forme humaine et rigola :
- Ouais, Peter à faillit se faire dessus la première fois ! Il à cru qu'il était coincé ! Depuis il est un peu plus réticent que nous …
Peter rosi, mais ne releva pas.
A cette remarque, Remus se leva, le visage rouge :
- MAIS VOUS ETES MALADES OU QUOI ? VOUS VOUS RENDEZ COMPTE DES RISQUES QUE VOUS AVEZ PRIS ? VOUS AURIEZ PU Y RESTER ? ET CA AURAIT ETE DE MA FAUTE ? QU'EST CE QUE VOUS PENSEZ QUE J'AURAIS RESCENTI ? CA VOUS A PAS EFFLEURE L'ESPRIT JE SUPPOSE !
- Remus, calme-toi, on va bien et rien de tout ça n'est arrivé … Dit Peter d'une petite voix, tandis que les autres le regardaient abasourdis, ne s'attendant absolument pas à cette réaction.
- Ouais, mais ça aurait pu. Vous êtes tout ce que j'ai ici les gars, alors à l'avenir, réfléchissez avant de faire n'importe quoi avec vos vie, surtout si c'est pour faire une chose pareille. Lança amèrement Remus avant de sortir du dortoir et de claquer la porte, laissant ses trois amis sans voix.

* * *

Lily était de merveilleuse humeur. Elle venait d'apprendre part Liam que Mattéo et Lucy avaient rompus. Elle savait qu'elle n'aurait pas du se réjouir du malheur des autres, mais c'était plus fort qu'elle. Elle était tombée sous le charme de Mattéo Ricci lorsqu 'elle l'avait rencontré en seconde année. Ses sentiments s'étaient accentués avec les années, allant d'un petit béguin à unamour réel. Elle n'avait jamais rien tenté parce qu'il était souvent en couple, et surtout parce qu'elle ne s'aimait pas (trop grosse, trop bête, trop moche …). Mais de la quatrième à la cinquième année, elle avait perdu ses formes d'enfant pour ses formes d'adulte, son visage s'était afiné et elle avait laissé poussé ses cheveux qui lui arrivaient au milieu du dos, mettant en valeur ses lourdes boucles d'un roux foncé. Elle avait repris confiance en elle.
Le problème était qu'elle n'avait aucune idée de comment marchait la drague. Elle n'avait jamais été de celles qui avait des copains dès leurs douze ans, comme Alice. Elle avait toujours été la bonne copine, pas la petite-amie.
Elle allait rejoindre Liam pour leur partie d'échecs hebdomadaire. Il était excellant à ce jeu, tandis qu'elle se contentait d'envoyer les pions n'importe où sur le plateau. Ils se retrouvaient en général le mardi après les cours dans une petite pièce camouflée dans les escaliers menant à la tour d'astronomie. Elle arriva et s'installa. Il arrivait toujours en retard. Une poignée de minutes après cela il entra dans la salle et s’installa en face de la préfète.
- Salut ! Tu prend les noirs ou les blancs ?
- Noirs, t'as ramené à mangé ?
C'était le rituel, Liam apportait le jeu d'échec et Lily apportait la nourriture.
- Ouep, tartelettes, chocolats, bonbons, fait ton choix !
- Parfait ! Honneur aux dames, Dit-il en examinant les victuailles.
- Ok, alors … pion en F3. Tu t'en es sorti en botanie aujourd'hui, j'ai appris que vous aviez une épreuve pratique.
- Bof, je vise un Acceptable.Tu as vu les Prewett ? Pion en C2.
- Oui je les ai aperçus dans la salle commune tout à l'heure … Ils avaient l'air bien en surface, mais comment on pourraient-ils aller bien ...
- Tu leurs à parlé ?
- Non, je ne suis pas proche d'eux du tout. Les filles un peu plus parce qu'elles côtoient Léo, mais moi je ne sais même pas si je leurs ai déjà adressé la parole autre que pour leur hurler dessus lorsqu'il font une connerie. Cavalier en E6.
- Il faut vraiment que tu pense à travailler sur ton agressivité, pour une si petite chose, tu as beaucoup de souffle ! Mets toi au sport, ça te calmera …
- T'es marrant toi ! Tu connais un autre sport à pratiquer que le Quidditch monsieur le-plus-jeune-capitaine-de-poufsouffle-depuis-deux-décennies ?
- Met toi au footing. Tour en C6.
- Je déteste courir.
- En plus Mat' fait son footing le dimanche matin, tu pourrais l'accompagner !
Lily piqua un far mais se cacha derrière ses cheveux et répliqua :
- Il arrive à courir le dimanche après les cuites que vous vous mettez tous les samedis soirs à poufsouffle ?
- Parce que ça fait jamais la fête à Gryffondor peut-être ?
- Pas autant que chez vous, Répliqua-t-elle avec un sourire. Vous êtes tous des ivrognes dans ta maison. Pion en E1.
- Que veux-tu ? Nous nous appliquons à perpétuer le savoir de nos ancêtres ! Cavalier en C8.
Lily haussa les sourcils.
- Le savoir de vos ancêtre à transmettre c'est comment absorber le plus d'alcool sans vomir ?
- On voit que tu n'es jamais venue ! Tu ne sais vraiment pas de quoi tu parle ! Tiens d'ailleurs on organise une soirée en l'honneur de l'anniversaire de Flitwik …
- Tous les moyens sont bons on dirait, Marmonna Lily.
- … et tu es officiellement invitée par la noble maison des blaireaux ! Je t'attendrai devant !
- J'ai le droit d'amener Alice et Mary ?
Il haussa les sourcils l'air de dire « tu m'a pris pour qui ? »
- Mais bien sûr Lily, plus on est de fous plus on rit ! Dit-il avec un petit rire.
- C'est un rendez-vous mon cher ! Rit-elle en lui tapant dans la main.
- Et le lendemain tu va courir avec Mat', il dit que ça dé-saoul...
Rien qu'à l'idée de courir avec Mattéo maintenant qu'il n'était plus avec Lucy, Lily se senti rougir.
- Pourquoi tu rougit ?
- Je ne rougi pas
- Attends attends … ne me dit pas que tu as un petit truc pour Mat' quand même ? S'exclama-t-il
- Mais où tu va chercher ça ? Et parle moins fort s'il te plaît … Répondit-elle en rougissant un peu plus. Pion en G2 ! Dit-elle avec force avec le maigre espoir de changer de sujet.
- Ouais c'est ça parle à mon cul ma tête est malade ! Je ne comprendrais jamais le succès de ce mec avec les filles, c'est incroyable …
- Mais puisque je te dit que je suis pas amoureuse de lui !
- Lilounette, tu apprendra que tu n'as pas la faculté de mentir, tu es un véritable livre ouvert …
- N'importe quoi, j'ai bien réussi à la cacher pendant quatres a...
- Pardon ? Quatre ans ?
- Non non quatre jours … Tenta-elle misérablement
- On va faire comme si je te croyait, ok ? Tu veux que je mène l'enquête ?
- NON !
- Chut chut chut, laisse finir le grand poufsouffle ! Il est de mon devoir d'aller tâter le terrain du côté du prince …
- Liam...
- … Et j’accourerais pour te donner le résultat de ma quête ...
- Liam !
- Ainsi, la demoiselle en détresse et son chevalier seront réunis ! S’enflamma Liam.
- WILLIAM BECKER !
- Tu disait quelque chose mon coeur ? Répondit l'intéressé en battant des cils.
- Tu ne fera rien de tout ça, ok ?
- Mais bien sûr que si ! Bon je file ! A+ !
A ces mots, le poufsouffle se précipita dans les escaliers de la tour. La préfète en resta comme deux rond de flan avant de réaliser que son avenir amoureux reposait entre les main de son bouffon d'ami. Elle s'élança alors à se poursuite, et dévala les escaliers. Elle n'arriva à le talonner qu'en arrivant en bas de la tour. Elle pris alors son élan et se jeta sur son dos avec un cri de guerre. Sous le poids de son amie et de la surprise Liam s'effondra et Lily, l'empêchant de se relever en s'essayant sur son dos, lui tira l'oreille.
- Aïe aïe aïe, arrêtes Lily ! Dit-il d'une voix haut-perchée.
- Tu n'iras pas voir Mattéo et tu ne mettra en aucun cas ton nez dans cette affaire ! Me suis-je bien faite comprendre ? Lui chuchota-t-elle à l'oreille en maintenant sa prise sur celle-ci
- Jamais j'abandonnerais !
Elle tira un peu plus sur l'oreille du garçon
- Ok, Ok, j'ai compris ! Maintenant lâche-moi !
Elle le lâcha avec une moue satisfaite et il se contorsionna pour lui envoyer un regard douloureux.
- Faut vraiment que tu travaille sur ton agressivité, t'es un vrai danger...
- Bien, maintenant que c'est réglé, on peut reprendre la partie ?

* * *

Remus, assis sur le bureau d'une classe vide, pensait à se que ses amis avaient fait pour lui. Il était mal, se sentait coupable. Il était furieux qu'ils aient prit un risque aussi grand pour lui . Il ne cessait d'imaginer toutes sortes de scénarios dans lesquels l'opération animagi se déroulait mal. En général ils finissaient soit par Azkaban soit par la mort. Cependant, plus le temps passait et plus sa colère retombait. Ils avaient réussi, et il était vraiment touché par ce qu'ils avaient fait juste pour l'aider à passer les nuits de pleine lune. D'un côté il était heureux, mais d'un autre côté, il se sentait égoïste de l'être. Tout était tellement embrouillé … Il se prit la tête dans les mains et poussa un soupir à fendre l'âme. Il senti alors une main se poser dans ses cheveux. Il leva la tête et vit James s’asseoir en tailleur sur une table en face de lui.
- Rem', on à discuté avec les gars et on a essayer de se mettre à ta place … C'est vrai que c'était pas très malin de te l'annoncer de cette manière. Mais penses-y ! On est des animagi ! C'est plutôt génial, non ?
- James … Ce n'est pas tellement le fait que vous ayez entrepris de devenir animagus le problème, c'est plutôt pourquoi vous l'avez fait.
- On a bien compris Remus, mais dans tous les cas, ce qui est fait est fait mon vieux, et il n'y a plus de retour en arrière possible…
Le loup-garou soupira. Puis il leva les yeux vers son ami et soupira :
- Tu as raison. Mais plus JAMAIS de cachotteries dans le genre, OK ?
- Oui, chef ! Répondit le brun tout en exécutant un signe militaire, arrachant un demi-sourire à Remus.
- Mais il n'est absolument pas question que vous m'accompagnez jeudi pendant la pleine lune !
- Remus, c'est pour ça qu'on l'a fait à la base, on ne risque plus de devenir loup-garou !
- Peut-être, mais je peux encore vous tuer sombre idiot ! Vous ne vous rendez absolument pas compte de la violence dont je peux faire preuve, je ne suis pas enfermer pour rien …
- Tu …
- Non, James, il n'est pas question que vous veniez, un point c'est tout. Le sujet est clos, Ajouta-t-il avec un regard d'avertissement en voyant que le poursuiveur allait renchérir. Je vais a la bibliothèque.
Il sauta souplement du bureau et sortit de la pièce, laissant le brun à lunettes songeur.

* * *

- … Et là il est parti bosser, Raconta James. Assit sur son lit face a Peter et Sirius.
- Il ne croit tout de même pas qu'on a fait tout ça pour au final se laisser dissuader et l'attendre sagement au dortoir ! Ne me dit pas que tu à des doutes Jamesie ! Tempêta Sirius, Scandalisé.
- Bien sûr que non Sir'. A mon avis il ne pourra accepter cette situation que si on lui force la main … Répondit James sur le ton de l'évidence. On va juste devoir bidouiller une petite combine pour que Dumby ne crame rien....
- J'aime ta façon de penser mon pote ! S'écria Sirius en lui assenant une grande tape dans le dos.
- Tu es toujours avec nous Pet' ?
- Bien sûr que oui, s'insurgea celui-ci en levant les yeux aux ciel. Vous m'avez pris pour un traître au quoi ? Maraudeur un jour, maraudeur toujours !
- Champion ! Rigola Sirius en ébouriffant la tignasse de Peter, alors que celui-ci rosissait.
- Bon, on le met en place ce plan ? Dit James en arquant les sourcils, un sourire espiègle relevant ses lèvres.

--------------------------------------------
Voilà !
J'espère que vous avez aimé !
Prochain chapitre : Pleine lune et déclaration
Bonne nuit !
Lenni

Profil sur Booknode

Messages : 21
Inscription : sam. 01 oct., 2016 6:26 pm

Ascension [Harry Potter]

Message par Lenni »

Re bonsoir ,
J'ai oublier de remercier Elicia, KiaraWinchester et Aleclave66 ! Vos commentaire m'on fait très plaisir et j'essaie de les prendre en compte !
Merci beaucoup !
Bonne nuit :)
Elicia

Profil sur Booknode

Messages : 959
Inscription : mar. 17 sept., 2013 6:02 pm

Re: Ascension [Harry Potter]

Message par Elicia »

toujours aussi bien mais est ce quetu pourrais prevenir quand tu postes un nouveau chapitre stp ?
merci
Lenni

Profil sur Booknode

Messages : 21
Inscription : sam. 01 oct., 2016 6:26 pm

Re: Ascension [Harry Potter]

Message par Lenni »

Salut !
Elicia, je croyait t'voir prévenu mais apparement c'est pas le cas, je doit mal m'y prendre, tu sais comment faire ?
Bonne journée !
Elicia

Profil sur Booknode

Messages : 959
Inscription : mar. 17 sept., 2013 6:02 pm

Re: Ascension [Harry Potter]

Message par Elicia »

Lenni a écrit :Salut !
Elicia, je croyait t'voir prévenu mais apparement c'est pas le cas, je doit mal m'y prendre, tu sais comment faire ?
Bonne journée !
soit tu vas sur les murs des gens soit t'envoies un message privé. mais je viens de m'abonner au sujet donc normalement ça devrait aller la prochaine fois
aleclave66

Profil sur Booknode

Messages : 395
Inscription : mer. 26 mars, 2014 7:59 pm

Re: Ascension [Harry Potter]

Message par aleclave66 »

Super chapitre !!! Tu peux m'ajouter à la liste des prévenus ?
Morgane-Feroldi

Profil sur Booknode

Messages : 80
Inscription : mer. 29 juin, 2016 9:56 pm

Re: Ascension [Harry Potter]

Message par Morgane-Feroldi »

Salut,
j'aime beaucoup ta fanfiction, tu pourras me prévenir quand tu posteras la suite stp ?
Merci !!!
Lenni

Profil sur Booknode

Messages : 21
Inscription : sam. 01 oct., 2016 6:26 pm

Re: Ascension [Harry Potter]

Message par Lenni »

Yo !
Je me suis sentie inspirée, donc voilà le chapitre 8 !
J'espère qu'il vous plaira !

----------------------

CHAPITRE 8
Talking heads – Psycho killer

Lily avait sorti sa guitare. Elle l'avait délaissée dans son étui depuis la rentrée, son poste de Préfète lui prenant beaucoup de temps ainsi que la masse de devoirs que leurs donnaient les professeurs. La densité de travail l'année des BUSES n'étaient pas une simple légende, mais un fait. Pourtant, en ce jeudi après midi, le 1er décembre, elle ressorti la précieuse guitare que son père lui avait légué pour son 15e anniversaire. Il s'agissait d'une guitare folk Fender d'un noir mat. C'était l'un des objets les plus précieux qu'elle possédait avec sa baguette. Assise en tailleurs sur son lit, la guitare posée sur ses jambes croisées, elle ressenti le petit pic d'anxiété qu'elle avait à chaque fois qu'elle s'apprêtait à jouer après un long moment. Elle savait qu'elle avait perdu un peu, mais elle savait également qu'au bout d'une heure environ, elle retrouverait sa dextérité et se sentirait plus à l'aise. Enfin, elle déplia ses jambes et positionna ses mains sur l'instrument. Dès qu'elle posa ses doigts sur les cordes, elle se senti apaisée. La musique lui avait toujours permis de gérer son stress. Sa mère lui disait toujours qu'elle savait quand elle était stressée, ou qu'elle essayait d'évacuer un trop plein d'émotion, car elle jouait en général beaucoup plus. La musique lui permettait de faire le tri, de penser... Elle entama les premiers accords de « Blackbird » des Beatles, un morceau qu'ils avaient sorti quelques années auparavant. Les premières mesures était fluides, le suite l'était beaucoup moins. Elle se concentra et quelques minutes plus tard elle avait retrouver un rythme lent, mais fluide et sans fausses notes. Alice entra dans la pièce, se jetant sur son lit sans un mot. Elle adorait lorsque son amie jouait, elle était très douée. La jolie rouquine continua à jouer et Alice continua à écouter en silence, allongée sur son lit le regard fixé sur les doigts de son amie. Lorsque le morceau se termina, elles ne dirent rien et la préfète enchaîna.
- Ça faisait longtemps, qu'est ce qui t'a donner envie de jouer ? Interrogea finalement Alice avrès une dizaine de minutes.
- Mon pauvre cerveau est surchargé en ce moment. J'avais besoin de le mettre en pause, Rigola Lily.
-Oh donc Ricci n'a rien avoir avec ta soudaine envie de te vider l'esprit
- Quoi ? Non ! Pourquoi tu dit ça ?
- Et bien, depuis qu'il n'est plus avec Lucy, tu à la fâcheuse tendance à être ridicule quand il est dans les parages.
- Tu dit n'importe quoi, ça n'a rien avoir avec lui, je suis passée à autre chose ... je suis juste un peu … maladroite
- Moui, si tu le dis … En tout cas tu n'a pas l'air de le laisser insensible …., Dit Alice avec un faux air désintéressé.
- Il t'a dit quelque chose ? S'écria Lily en lui sautant presque à la gorge.
- Oula du calme Brutus ! Non il ne m'a rien dit, mais il à la manie de te lancer très fréquemment des coup d'oeil pendant nos cours en commun et pendant les repas, Répondit la brune avec un léger rire.
- Depuis combien de temps ? Interrogea la préfète en prenant une jolie couleur pivoine.
- Depuis quelques semaines...
- Et c'est maintenant que tu me le dit ? Oh seigneur il a du remarquer qu'il m'intéresse et me trouver ridicule, ou alors c'est Liam qui lui à dit, ou alors...
Alice lui plaqua alors une main sur la bouche sans tenir compte des protestations de son amie.
- Bon maintenant écoute moi. Je te dit qu'il te regarde souvent et toi tu pense qu'il se fout de toi ? Il va falloir prendre un peu confiance en toi ma vieille ! Et tu peux lécher ma main temps que tu veux, tu vas quand même m'écouter. Tu va te réveiller et prendre ta vie en main ! tu va aller le voir et tenter ta chance avec ce poufsouffle, tout de seule, comme une grande, parce qu'à attendre que la vie vienne à toi, tu vas passer à côté.
Elle retira sa main de la bouche de sa copine et l'essuya sur la couette de son amie d'un air dégouter.
- Je ne ferais jamais le premier pas, ça c'est sûr. Dit Lily, résignée.
- Mais ce que t'es bornée ma parole ! Je te demande pas d'aller lui rouler une pelle devant tout le château, mais seulement d'aller lui parler, tâter le terrain, si tu vois qu'il prend des distances - ce dont je doute fortement - alors tu sera fixée.
- Oui … C'est pas totalement débile comme idée … je … je vais aller lui parler tout à l'heure...
- Et bah voilà quand tu veux, t'es pas totalement coincée ! Sourit Alice. Bon maintenant que je t'ai prodigué mes précieux conseilles, laisse moi tranquille, je veux faire une sieste.
- Tu va quand même pas me virer de notre dor...
-Aller, Ouste ! Sors d'ici !
Lily s'empressa de sortir après avoir esquiver la chaussure que son amie lui avait balancé dessus. Arrivée dans la salle commune, elle s'assit à côté de Mary qui la regarda avec un sourire éblouissant.
- Tu as ressorti la guitare ! On a entendu d'ici ! La prochaine fois dis le moi comme ça on jouera ensemble …
Mary jouait aussi de la guitare, bien qu'a la base, son instrument de prédilection soit la basse. Mais elle ne pouvait pas en jouer, faute d'électricité. Elle était même dans un groupe de rock avec des amis moldus qu'elle s'était fait pendant les vacances de 3e année. Elle harcelait d'ailleurs Lily pour qu'elle rejoignent les « Electriks », ce à quoi elle refusait à chaque fois.
- D'accord, Répondit la préfète.
- AH mais c'était ça le bruit qui me vrillait les tympans tout à l'heure ? Sois gentille Evans, la prochaine fois préviens moi, que je puisse quitter les lieux avant de subir des dommages permanents aux oreilles
- Tiens, salut Potter ! J'ai entendu entendu dire que tu chantait merveilleusement bien, tu nous montres ? Dit la rouquine, un sourire aimable aux lèvres. Cantis !
Dès que James ouvrit la bouche pour répondre, mais au lieu de son ton de voix habituel il se mit alors à chanter d'une voix affreusement fausse, faisant rire la salle aux éclats.
Sirius, se retenant manifestement d'éclater de rire, finit par tirer son ami hors de la pièce pour aller trouver un contre-sort.
Lily se rassit et se tourna vers Remus, qui lui adressa un clin d'oeil. Cependant, malgré son air jovial, Lily remarqua qu'il il avait le teint extrèmement pâle et que de grosses cernes soulignaient ses yeux.
- Ça va Rem' ? T'as pas l'air bien …
- T'inquiète pas pour moi Lily, inquiète toi plutôt de ce que James va faire pour se venger …
- Ton pote me fait pas peur
- Oui, je sais et tu as raison de ne pas te laisser faire, tes petites leçon ne lui font pas de mal, mais je le connais bien, et même si c'est mon meilleur ami, je sais qu'il est capable de faire de mal aux gens par vengence sans le vouloir
- Arrêtes un peu de le protéger Remus ! Il est grand maintenant, il devrait être capable de voir lorsque ses « blagues » se transforment en humiliations !
- Il ne veut pas à mal Lily, il ne se rend pas compte …
- Non, Le coupa -t-elle, C'est pas maintenant que je vais commencer à avoir peur des représailles. Personne ne se bouge pour lui faire comprendre qu'il n'est pas le roi de cette école, alors autant que ce soit moi !
Remus ne répondit et se leva avec un léger sourire qu'elle n'arriva pas à déchiffrer.
- Fais comme tu veux Lils, plus tard ! Mary, on se voit en histoire de la magie ?
- Yep ! Lui lança celle-ci.
Lorsque le jeune homme fut sortit, Mary se retourna vers sa préfète avec un sifflement.
- Wahou ! Et bah James à cas bien se tenir, parce que quand je vois comment t'es remontée …
- Arrêtes Mary, je ne vais pas agir comme lui le fait à l'attaquer sans raisons, je ne ferait que répondre lorsqu'il se montrera méchant ou humiliant envers moi, ou n'importe qui d'autre. Aller viens, notre heure de pause est finie, faut qu'on aille en cours.
Les deux jeune filles prirent leur sacs et se dirigèrent vers leur cours d'histoire de la magie.

Lorsqu'elles arrivèrent, Lily s'assit à la table qu'elle partageait avec Alice au milieu de la rangée de droite de la salle de cours sous le regard mauvais de James qui avait manifestement trouvé un contre-sort au sortilège de la rousse. Mary quand à elle alla s’asseoir à côté de Remus à la rangée devant celle de son amie. Alice arriva peut après, échevelée et pas encore tout à fait réveillée, mais à l'heure. Le professeur Binns arriva à son tour et commença son cours sans autre forme de cérémonie. Quelques minutes plus tard, Peter entra avec fracas dans la pièce suivit par Daphnée. Le garçon entra sans se soucier de professeur qui lui rendait bien et alla s'installer, tandis que sa petite amie s'excusait tout bas en rougissant. Ils s'assirent dans le fond de la classe sur la rangée gauche, juste devant James et Sirius. Lorsqu'ils s'assirent, Peter se prit une boule de papier sur la nuque.
- On joue les rebelles Pet' ? Chuchota James.
- Tais toi, Assena mollement Peter en rougissant. On avait pas vu l'heure …
Cette remarque sorti Sirius de sa léthargie et il se rapprocha du couple, sa tête entre leurs épaules :
- On faisait des cochonneries dans les toilettes ? Je m'attendais pas à mieux venant de toi Peter, mais venant d'une serdaigle, c'est tout à fait inconvenable, pas vrai Comet ? Susurra-t-il en faisant pivoter sa tête vers Daphnée.
Les rouleaux de parchemins de Peter et Daphnée s'abattirent simultanément sur la tête du pauvre Black qui se replia et repris sa place initiale, sous le regard exaspéré de Peter et celui scandalisé de Daphnée. James pouffa, mais s'abstint de tout commentaires.
Au bout de quelques minutes qui lui semblèrent des heures, Peter entreprit de faire un dessin grossier de Binns et l'anima afin d'amuser sa voisine. Il s’aperçut alors que sa petite amie était très bon publique, car elle fut prise d'un fou rire incontrôlable à la vue du dessin. Il l'a regarda et l'image de la serdaigle écroulée sur sa table, tentant d'étouffer ses rires en plaquant ses mains sur sa bouche, transformant son rire en hoquet peu élégant eu raison de lui et il joignit ses rires aux siens. L'hilarité des deux élèves attira l'attention des élèves à proximité du couple, don Finn Reynolds, placé juste devant eux. Lorsque Finn se retourna, Peter arrêta tout de suite de rire, comprenant par l 'éclaire de reproche et de tristesse qu'il lu dans le regard du garçon qu'il avait entendu la remarque de Sirius quelques minutes plutôt. Mais aussi vite qu'il s'était retourné, Finn retourna au pendu en cours avec sa voisine, tentant d'adopter une expression neutre. Une culpabilité accabla alors Peter. Il ne voulait aucun mal au garçon, il l'aimait bien. Il l'aimait même trop à son goût. Il ne voulait plus rien avoir à faire avec lui, car ce que Finn représentait le terrifiait. Et il n'était absolument pas près à s'y confronter.
Si il avait été honnête avec Daphnée, il lui aurait dit qu'il ne la considérait que comme une très bonne amie. Mais il n'arrivait pas à s'y résoudre, il savait qu'elle était très attachée à lui, et si il était vraiment honnête envers lui-même, elle lui permettait de se conforter dans le sentiment d'être hétérosexuel.
Dès qu'il pensait à sa relation avec Finn, ses pensées s'embrouillaient et il n'arrivait plus à réfléchir correctement. Mais une chose était sûre pour lui : être homosexuel était mal. Et il ne voulait pas être quelqu'un de mauvais.

Au rang de derrière, Sirius n'avait aucune idée de ce qui se passait dans la tête de son ami, devant lui. Il se tourna vers James.
- Jamesie, tout est prêt pour ce soir ?
- T'inquiète, il n'y a rien de difficile, c'est juste une question de timing : Après les cours on chope ma cape, la carte, et on file à la cabane hurlante. On se cache sous ma cape dans une des pièces de la cabane, on reste immobiles et silencieux, et une fois que Pomfresh et Dumbledore rentrent au château, on rejoint Mumus. C'est du gâteau ! Chuchotat James en s'assurant que personne ne pouvait les entendre.
- Ce qui m'inquiète c'est plutôt la réaction de Remus.
- He, tu l'as dit toi même, on à pas fait tout ça pour des prunes, alors relaxe, il finira par s'y faire ! Répondit James avec un clin d’œil.
Sirius acquiesça et tourna son regard par la fenêtre, d'où il pouvait apercevoir le saule cogneur. Sa réelle inquiétude n'avait rien avoir avec atteindre la cabane hurlante, ni même le fait de rester enfermer avec Remus transformé ou même de voir la transformation de son ami. C'était la réaction de Remus qui l'inquiétait. Il savait que celui-ci se sentirait trahi, et même s'ils n'avaient pas promis de ne pas l’accompagner lors d'une pleine lune, il savait que son ami se sentirait trahis et mal à l'aise. Depuis le temps, les maraudeurs avaient finis par comprendre le mécanisme de défense de Remus : il se renfermait sur lui-même et les excluait. Il l'avait déjà fait lorsqu'ils avaient eu des doutes sur sa condition de loup-garou. Même si il avait accepté que ses amis ne soient pas dégoûtés ou effrayés par lui au bout de quelques semaines, accepter qu'ils voient sa transformation serait une toute autre histoire.


* * *

Après qu'il ait mangé un morceau à l'infirmerie, Mrs Pomfresh apela Remus et lui dit d'une voix douce qu'il était temps de se diriger vers la cabane hurlante. Il acquiesça, le regard angoissé, puis se leva avec l'impression d'aller à l’abattoir. Lorsqu'il était plus jeune, il pensait naïvement que l'appréhention des nuits de pleine lune diminuerait avec les années. Il avait eut tort. La même angoisse lui broyait les entrailles avec la même force qu'à ses première pleine-lunes.
Il traversa le grand hall sans réussir à écouter se que lui disait la jeune infirmière. Arrivé à devant le saule cogneur, il aperçu Dumbledore qui les attendait avec un sourire doux. Le directeur n'avait jamais manqué d'accompagner Remus les soirs de transformation. Il immobilisa l'arbre d'un geste souple de la baguette et s'engouffra dans le tunnel menant à la cabane hurlante, Remus et Pomfresh à sa suite. Dans l'obscurité du tunnel, Remus sentit son maux de ventre s'accentuer. Il garda le regard fixé sur le chapeau de Dumbledore qui raclait le haut du tunnel, emportant avec lui quelques toiles d'araignées. En sortant du tunnel, il passèrent une porte puis montèrent l'escalier qui semblait sur le point de s'effondrer. Enfin ils passèrent tout trois la porte d'une chambre délabrée. L'infirmière s'attela à renforcer la solidité des fenêtres tandis que le directeur renforçait celle de la porte et des murs. Remus fixait toujours le chapeau couvert de toiles d'araignée du vieil homme lorsque , Dumbledore et la jeune femme se tournèrent vers le jeune homme, Mrs Pomfresh lui serra l'épaule et lui tendit quelques petites feuilles, le faisant revenir à la réalité.
- J'ai réussi à me procurer ceci, mets les sous ta langue avant la transformation j'espère que ça atténuera un peu la douleur.
A ces mots, elle sortit, laissant Remus avec son directeur. Celui-ci lui envoya un regard perçant et dit :
- Bon courage mon garçon.
Il fit mine de sortir puis se retourna :
- Ah, j'oubliais, ta baguette s'il te plaît, Demanda-t-il en tendant la main.
Remus sortit sa baguette de sa poche arrière, et la lui tendit d'une main tremblante. Le directeur pris la baguette d'une main et pressa la main du lycanthrope de l'autre.
- A demain Remus.
Il sortit, refermant la porte derrière. Remus l'entendit verrouiller la porte avec le sortilège Collaporta.
Remus serrait toujours les petites feuilles que l'infirmière lui avait donné dans son point tremblant. Il ouvrit la main et observa les feuilles frippées d'un œil septique. Il avait appris à ne pas avoir trop d'espoir en ce que lui donnait l'infirmière. Il savait qu'elle tentait de l'aider, mais les diverses plantes qu'elle lui donnait ne l'aidait jamais. Il en mit tout de même quelques unes dans sa bouche et s'assit sur le lit bancale de la chambre. Tout à coup il entendit des chuchotement et des bruit de pas dans la chambre d'à côté. Il fronça les sourcils et s'approcha de la porte. Il entendit un petit Alohomora et la porte s'ouvrit à la volée laissant apparaître James, Sirius et Peter.
- J'ai bien cru qu'il ne partirait jamais ! S'exclama le grand brun.
Remus s'étrangla avec ses feuilles :
- Qu'est ce que vous foutez là ! Je vous avait dit de rester au château ! S'écria-t-il faiblement, sa tête le faisant terriblement souffrir.
- Et bah mon gars, t'es pâle comme la lune ! Rigola nerveusement Peter.
Remus lui lança un regard douloureux tandis que James lui balançait un coude dans les côtes.
- Sortez vos fesses hors de cette cabane immédiatement !
- Non.
C'est Sirius qui lui avait répondu avec un sérieux qui lui était rare. Il se tourna vers la porte :
- Collaporta.
- Désolé mon vieux, mais t'es coincé avec nous cette nuit, Dit James avec un petit sourire.
- Je suis coincé avec vous cette nuit ? James mais tu te rend pas compte, c'est vous qui allez être coincés avec moi cette nuit si vous ne vous dépêchés pas de sortir!
- N'insistes pas Remus, on ne partira pas, Rétorqua Sirius, appuyé par les deux autres.
Remus sentait la panique monter en lui. Il était près à employer les grands moyens. Il porta la main à sa poche arrière avant de se rendre compte que Dumbledore lui avait prit sa baguette pour éviter qu'il ne la casse pendant la transformation. Il regarda ses amis avec un regard suppliant.
- S'il vous plaît les gars, sortez …
Mais avant qu'aucun de ses amis ne puissent lui répondre, il poussa un hurlement de douleur et tomba à terre, les faisant sursauter. Il sentit ses os s'allonger, se briser et se reformer dans d'horribles craquements, faisant pâlir d'horreur ses trois amis qui le regardaient, impuissants. Jamais dans leurs pires cauchemars ils auraient pu imaginer quelque chose d'aussi affreux. Remus se tordait de douleur au sol, semblant avoir oublié qu'ils étaient là, trop obnubilé par la douleur. Il ne pouvait plus penser, il ne pouvait plus réfléchir. Seule la douleur qui le déchirait demeurait.

* * *

James fut le premier à se reprendre et tira Sirius et Peter, pétrifiés de terreur, à l'autre bout de la pièce. Ils se laissèrent faire, le regard toujours fixé sur Remus.
James les força à le regarder. Et dit d'un voix tremblante :
- Souvenez-vous, la transformation d'un loup-garou dure à peu près une heure, donc ne vous changez pas tout de suite sinon vous allez vous fatiguer pour rien. Attendez qu'il soit presque transformé.
Les deux gryffondors acquiescèrent. James fit de son mieux pour ne pas écouter les horribles craquements d'os et déchirement de peau de son ami et rangea sa cape et sa baguette avec celles de ses amis dans son sac qu'il poussa sous le lit. Puis, à l'instar de ses amis, il s'assit par terre et pressa ses mains sur ses oreilles.

L'heure qui suivit fut la plus longue de sa vie, et quand enfin les hurlement se calmèrent un peu, il échangea un regard avec ses camarades et hocha la tête. Il se leva et fixa le sol afin de mieux se concentrer. Il ferma les yeux, attendit quelques secondes et les rouvrit. Son esprit était à présent embrumé et sa vision jaunâtre. Lorsqu'il tourna la tête, il vit un grand chien regarder Peter, qui lui n'était toujours pas transformé. La panique pouvait se lire sur son visage, et James senti son cœur s'affoler : si Peter n'arrivait pas à se transformer dans les minutes qui allaient suivre... Mais enfin, un rat prit la place de son ami et les battements de son cœur se calmèrent. La pièce lui parue soudain très silencieuse. Il tourna la tête et vit un énorme loup se tenir sur ses pattes arrières, son regard sanguinaire posé sur eux.

------------------------------------

Voilàààà !
A la prochaine !
Morgane-Feroldi

Profil sur Booknode

Messages : 80
Inscription : mer. 29 juin, 2016 9:56 pm

Re: Ascension [Harry Potter]

Message par Morgane-Feroldi »

Salut,
merci de m'avoir prévenue !!! J'adore !!
J'attend avec impatience la suite !
KiaraWinchester

Profil sur Booknode

Messages : 423
Inscription : mar. 16 juil., 2013 5:12 pm

Re: Ascension [Harry Potter]

Message par KiaraWinchester »

Coucou !

Aha ! On rentre dans le vif du sujet ! Le secret des maraudeurs ! Je sens que la suite va être inintéressante ! J'aime bien aussi la position dans laquelle tu mets Peter, c'est intéressant !

Par contre avant de poster un chapitre relis toi plus attentivement, j'ai l'impression que tu fais plus de fautes qu'avant (ce n'est pas "septique" mais "sceptique". Tu as mis plusieurs fois des terminaisons en "er" là où il faut un "é", et tu as écris "tout de seule" quelque part au lieu de "toute seule". De simple fautes d'inattention qui peuvent facilement être évitées avec une relecture attentive ;)

Hâte de lire la suite !
Lenni

Profil sur Booknode

Messages : 21
Inscription : sam. 01 oct., 2016 6:26 pm

Ascension [Harry Potter]

Message par Lenni »

Coucou !
Voici le chapitre 9 !

Bonne lecture!

---------------------------------

CHAPITRE 9
The strokes – You only live once


Sirius fit un bond sur le côté pour éviter une énième fois la bête qui avait à priori l’intention de le mettre en pièce, et ce depuis une bonne heure. Le loup-garou le manqua de peu mais était rapide, et à peine une poignée de secondes après, il se jeta à nouveau sur le grand chien noir. Sirius se retrouva incapable de bouger, immobilisé par la fatigue et la peur. Mais à ce moment là, le loup se fit projeter contre un mur. Un grand cerf l'avait immobilisé entre ses bois et plaqué au mur. Le loup fut alors incapable de bouger et planta ses yeux dans ceux du cerf. Le loup-garou regarda dans les yeux du cervidé et pu y apercevoir un regard ami mêlé à la peur. Il cessa peu à peu de se débattre, et, lorsqu'il se fut totalement calmé, Le cerf le libéra de ses bois.
Le loup observa alors les autres animaux présent : un chien et un rat. On pouvait lire dans leurs yeux une appréhension non négligeable mais aucune animosité n'était présente, et tout comme dans le regard du cerf, on pouvait lire derrière la frayeur un regard amical. Les minutes qui suivirent furent éprouvantes pour Sirius, James et Peter. Le loup les fixaient chacun leur tour comme pour les jauger, déterminer si ils étaient ennemis ou alliés. Puis au bout d'une poignée de minutes, il leur tourna le dos et alla s'asseoir de l'autre côté du lit, près de la fenêtre, laissant les trois animagi de côté. Il les ignora totalement et se contenta de donner des coups de pattes dans le mur comme pour y faire un trou.
Lorsque le rat le cerf et le chien se rendirent compte que la bête ne leur ferait pas de mal, ils se détendirent et se lancèrent des regards soulagés. Ils n'avaient pas vraiment prévu que le loup soit si agressif envers eux. Ils avaient lu que les loup-garous n'étaient en général pas agressifs envers les animaux, seuls les humains les intéressaient. Depuis bientôt une heure, Sirius tentait de comprendre pourquoi le lycanthrope les attaquaient quand soudain, la solution lui apparu. Étant animagi, une part de leur humanité subsistait, et loup devait la sentir. C'est pourquoi il les avaient tout d'abord attaqués. Il avait finalement accepté leur présence, ignorant l'aura humaine qui flottait dans la pièce. Sirius se senti se détendre, soudain très à l'aise. Il envoya alors avec un grognement que l'on pourrais qualifié de moqueur un grand coup de patte dans le torse du rat qui tremblait encore. La force du coup fit voltiger Peter qui poussa un couinement retentissant avant d'amorcer une chute sur le lit délabré. Mais se fut sans compter sur le cerf qui fut pris d'une pulsion vengeresse, et envoya un grand coup dans les fesses du chien avec le côté arrondit de ses bois. Le chien poussa un grognement surpris et se retrouva lui aussi propulsé sur le lit aux côtés du rat Le cerf poussa un bramement amusé. Le rat saisi cette occasion pour mordiller le patte du chien qui poussa à son tour un couinement retentissant. Bien vite, les trois amis se jetèrent dessus, attirant franchement l'attention du loup-garou qui se retourna tout à fait vers ses compagnons pour assister à une scène tout à fait ridicule : le chien mordait allègrement les bois du cerf, qui tentait de s'en débarrasser en secouant ceux-ci, tandis que le rat, perché sur la tête du cervidé, tentait de détourner son attention du chien en lui envoyant des coups de queues dans les oreilles. Tout occupés qu'ils étaient à se battre, ils ne virent pas le loup s'approcher, intrigué. Lorsque Sirius tourna la tête et se retrouva truffe contre truffe avec le loup, il fut si surpris qu'il poussa un aboiement apeuré avant de tomber sur le postérieur. Le loup-garou sembla trouver le jeu à son goût car il envoya un grand coup de tête dans les côtes du chien qui fut violemment envoyé dans un coin de la pièce. Il n'eut apparemment pas mal, car il revint au pas de course, et se jeta sur le loup, l'incluant ainsi dans la bataille.

* * *

Il était 20 heure, et Remus fut enfin autorisé à sortir de l'infirmerie. Il avança d'un pas pressé vers la grande salle, affamé. Il repéra ses trois compagnons et se dirigea vers eux, et arrivé derrière Peter, il lui frappa l'arrière du crâne avec force, le faisant recracher sa soupe. Assez fier de lui, il s'assit avec une expression indéchiffrable. Alors que James allait parler, il le foudroya du regard et le coupa :
- Vous êtes des grands malades ! Chuchota-t-il avec force.
- Rem'
- Non, il n'y a pas de « Rem' » qui tienne, j'aurais pu vous tuer !
- Mais tu ne l'a pas fait ! Fit remarquer Peter.
- Ouais, tu as même déconné avec nous ! Bon, tu as du mal à doser ta force mais … Répliqua Sirius avant de s'arrêter devant le regard appuyé de James.
- Excuse-moi ?
- Non non, rien … Bon ! Je vais aller au toilettes, le chili cone carné est pas passé … Dit Sirius en se leva précipitamment.
- Je t'accompagne ! S'exclama joyeusemet James, en suivant son ami.
- Euh … Moi aussi ! Ajouta Peter en se levant à son tour.
Remus se retrouva donc seul face son repas, il aurait très bien pu les suivre pour leur tirer les vers du nez mais il était trop affamé pour cela. Il allait avoir l'occasion de les cuisiner lorsqu'il monterait au dortoir.

Une fois son repas fini, Remus monta les sept étages pour rejoindre la tour Gryffondor. Lorsqu'il passa par la salle commune, il croisa Lily qui s'enquit de la santé de sa mère. En effet, afin de justifier ses absences répétées, le jeune lycanthrope racontait qu'il allait rendre visite à sa mère, très malade, une fois par mois.
- Il y a eu quelques petits soucis, mais je vais régler ça, rien de très grave ou de permanent. Répondit-il à la rousse.
Il passa devant Alice et Frank, pris dans une nouvelle dispute à propos de quidditch.
- Ton jeu est bien trop brutal !
- Ah ouais ? Bah le tiens est trop passif !
- Je suis gardien ! Qu'est-ce que tu veux que je fasse ?
- Je sais pas, bouge un peu, essaye d'envoyer le souafle dans la tronche d'un adversaire …
Frank leva les yeux au ciel, exaspéré.
- Tu te rend compte que ce serait de la triche ? Ce serait plutôt dans la tienne, de tronche, que je devrait l'envoyer, ça nous éviterait un carton rouge …
- Répète ça ?
- T'as très bien entendu !
En général, leurs « discussion » se finissait de deux manières : soit ils partaient chacun de leur côté, et s'ignoraient pendant quelques heures, soit une personne tiers allait les séparer, soucieux de la santé mental des témoins de la scène.
Remus passa son chemin et grimpa quatre à quatre les escaliers menant à son dortoir. Lorsqu'il entra, la première chose qu'il vit fut un hématome de la taille d'un souafle sur les côtes de Sirius, qui sortait de la douche à la recherche d'un t-shirt. Remus resta sur le pas de la porte à fixer les côtes endommagées de son ami.
Sirius capta son regard et cacha précipitamment sa blessure avec un t-shirt appartenant à James.
- Je ne veux plus jamais que vous veniez à la cabane hurlante un soir de pleine lune. Dit Remus d'une voix blanche.
James et Peter relevèrent simultanément la tête du magasine de quidditch qu'ils lisaient, affalés sur le lit du blond.
James s'étira, l'air profondément blasé, puis se tourna vers Remus.
-Bon. On va régler ça une bonne fois pour toute. Je vais t'exposer notre façon de penser, si après ça tu n'es toujours pas d'accord …. bah tant pis pour toi.
- Je …
- Tss tss tss, Le coupa Sirius. Écoutes le.
Remus croisa les bras, fronça les sourcils, mais se tût.
- Bon, je sais pas si tu te souviens, mais tout c'est très bien passé, tu as même voulu jouer avec nous cette nuit. Il suffit juste que le loup s'habitue à notre présence, et ça ira comme sur des roulettes ! En plus tu ne t'es quasiment pas fait de mal et seul Sirius à été un peu secoué par ton coup de tête...
- C'est déjà trop, Marmonna Remus.
- … mais il va très bien.L'ignora James. Tu as un peu tenté de nous brutaliser au début, mais tu t'es vite rendu compte qu'on ne te voulait rien de mal, et tu l'as accepté, sinon on ne serait pas là. Alors si je résume : Tu te fais moins de mal, on peut soigner nos petites blessures, et en plus nous on se tape l'éclate de notre vie ! Donc que tu le veuille ou non, on sera là à chaque pleines lunes.
- Je …
- Rem', tu as remarqué que tu n'avais quasiment pas de nouvelles cicatrices, non ? Ça prouves bien que ça à servit à quelque chose ! Ajouta Peter.
- C'est vrai que Pomfresh m'a fait la remarque … mais ça ne change pas le fait que Sirius
- Je vais très bien, Ok ? Coupa l'intéressé, exaspéré. Regarde, on s'est dégoté un onguent génial !
Sirius sortit un pot remplit d'une pommade rose claire, et l'appliqua sur son hématome. A peine quelques secondes après, le bleu s'était un peu résorbé.
- Vous êtes sûrs que vous ne risquez rien ?
- Mais puisqu'on te dit que non ! Je crois même que ton toi loup-garou nous apprécie, enfin surtout moi …
Remus roula des yeux et poussa un gros soupire avant de se laisser tomber sur son lit. Il avait perdu la guerre. Sous le signe de défaite de leur ami, les trois animagi poussèrent des cris de joie et lui sautèrent dessus sans aucune retenue.

* * *

Lily discutait tranquillement tout en mangeant avec Mary et Alice à la table des gryffondors lorsqu'une voix bien connue l'apostropha.
- Alors Lils, tu es prête pour demain ?
- Bonjour à toi aussi Liam, Répondit la préfète en se retournant. Avant de prendre une couleur écrevisse en apercevant Mattéo aux côtés de son ami.
- Tu vas où demain ? Demanda Alice, suspicieuse.
- J'avais complètement oublié ! S'écria Lily en se frappant le front, toute gêne oubliée. On est invitées à une fête chez les poufsouffles demain soir...
- T'es sérieuse là ? Tu m'épuise, Lily.
- Oh, vous venez ? Mais c'est génial !
Mattéo avait dit « vous », mais il fixait Lily d'un air ravi que Liam, Alice et Mary ne loupèrent pas. Lily quand à elle sembla s'embraser sur place. Alors qu'elle tentait de bredouiller une réponse négative, Mary prit les choses en main.
- On sera là !
- Génial ! Répéta Mattéo en continuant à dévorer Lily du regard, alors que celle-ci semblait sur le point de s'évanouir. On se voix demain soir alors !
Alors que les deux garçon partait, Liam se retourna furtivement et avec un clin d’œil, mima un baiser passionné, tournant sa langue sortie dans tous les sens, déclenchant l'hilarité de Mary et d'Alice. Ce petit manège ne passa pas inaperçu au professeur McGonagal qui passait à se moment là à côté du poufsouffle. Elle lui adressa un regard qui signifiait clairement qu'elle s’inquiétait pour sa santé mentale, faisant redoubler les rires des deux jeunes filles.
William arrêta instantanément ses singeries et poursuivit son chemin en compagnie de son meilleur ami, le rouge aux joues.


Quelques places plus loin, James observait la scène, un sourire narquois illuminant son visage.
A côté de lui, Sirius se leva soudainement, les sourcils froncés et le regard fixé sur un point dans la salle. Il se dirigea vers les filles et alla s'asseoir à côté de Mary.
- Eh, McDonald, pourquoi mon frère te regarde avec des yeux de merlans fris ? Demanda-t-il, les sourcils froncés.
Mary se retourna rapidement vers la table des serpentards, et vit Regulus détourner le regard l'air de rien.
- Oh, pour rien, ne t'inquiète pas.
- Si ça concerne mon frère, je suis en droit de savoir ! S'indigna le batteur.
- Bon, Soupira Mary, J'ai eu une petite altercation avec lui il y a quelques semaines...
- Comment ça ?
Sirius fronça un peu plus les sourcils devant l'air gêné de sa coéquipière.
- Bah, on va dire que je l'ai un petit peu frappé …
Alice recracha son jus de citrouille ( éclaboussant Frank au passage).
- Tu peux répéter ?
- Je l'ai un peu frappé … Mary avait prit tout à coup la même couleur que Lily quelques secondes plutôt.
- Mais pourquoi ? Interrogea Sirius, sortit de son effarement.
- Il … hmm … n'avait pas été très agréable juste avant, Dit-elle en s'efforçant de ne pas regarder l'héritier de la famille Black qui avait soudain perdu tout expression.
- Qu'est-ce qu'il t'as dit ? Demanda-t-il froidement.
- Rien de grave, ne t'en préoccupe pas Sir' …
- J'en était sûr, Dit-il en se levant brusquement. Il retourna s'asseoir aux côtés de James qui le regardait avec inquiétude, Regulus était un sujet sensible.
Mary le regarda, affolée. Il observait son cadet, le regard dur. Soudain, il se leva et suivit son frère qui venait de passer la porte de la grande salle. Mary se leva elle aussi et courut après son ami.


- Reg' !
L'interpellé se retourna, surpris. Mais à peine eu-t-il le temps de reconnaître son frère aîné que celui-ci l'attrapa par le col et le plaqua contre le mur du hall.
- Sirius, arrêtes ! Je me suis déjà occupée de lui, qu'est-ce que tu veux faire de plus ?
L'interpellé ne lui répondit pas et souffla :
- Alors tu en es réduit à ça, Reg', un petit con fier de faire parti d'une famille consanguine qui clame haut et fort la pureté de son sang ? De toute la famille, tu étais le seul en qui j'avais un peu d'espoir. De toute évidence, j'avais tort. Alors ils on réussi à te retourner le cerveau, hein ?
Regulus ne répondit pas, se contentant de regarder Sirius avec une expression hautaine, dégoûtée.
- Que tu t'en prenne aux autres ne passe déjà pas, mais à mon amie ? Tu me débecte Reg', tu à la même étroitesse d'esprit que nos parents, on est au 20e siècle bon sang ! Il serait temps que tu te rentres ça dans le crâne !
Tout en parlant, il resserrait sa prise sur le col du serpentard, qui semblait suffoquer. Il ne prêtait toujours pas attention à Mary qui s'égosillait derrière-lui en lui couvrant le dos de coups de point. Le professeur Brûlopot, le professeur de soin aux créatures magiques et directeur de la maison Poufsouffle passa dans le hall à se moment là et les sépara d'un coup de baguette.
- Mr Black ! Votre comportement est inacceptable ! Cinquante points en moins pour Gryffondor ! Quand à vous, Mr … euh … Regulus Black, rejoignez tout de suite votre salle commune … Le hall d'entrée n'est pas un lieu pour les chamailleries fraternelles !
Regulus remit sa chemise en place d'un geste brusque et partit d'un pas rapide en jetant un rapide coup d’œil à Mary. Lorsque celle-ci se retourna pour engueuler Sirius, il était déjà parti, le pas rageur. Elle se retrouva seule avec le professeur Brûlopot qui semblait totalement dépassé par les événements. Elle allait courir pour rejoindre Sirius, mais elle fut retenue par Remus et James, qui avaient sans doute assistés à la fin de la scène.
- Je ne suis pas une faible femme, je peux me défendre toute seule ! Je vais aller lui montrer de quel bois je me chauffe à celui-là !
- Mary, Sirius le sait ça ! Lui dit James en la retenant toujours par le bras.
- Bah alors pourquoi il se sent obligé d'aller le brutaliser, je l'avais déjà fait !
- Ça n'est pas que à propos de toi, son frère est un sujet très sensible... Continua Remus en la lâchant.
- Laisse lui le temps, de se calmer, tu ira lui remonter les bretelles plus tard, Ajouta Peter.
- Il va m'entendre... Chuchota l'attrapeuse.
Mary regarda songeusement les escaliers que venait d’emprunter son ami, encore un peu choquée du comportement de Sirius.

* * *

- Lily, dépêche-toi ! On va est en retard !
- En fait je vais pas venir, souffla Lily, très pâle.
Ses amies lui avait parlé de Mattéo toute la journée et l'avais prise en otage pour la faire belle, lui mettant un pression pas possible. Ce qui était à la base une simple soirée était maintenant un projet séduction et Lily, qui à la base voulait juste passer une bonne soirée en compagnie de ses amis, était maintenant malade de stress : un mal de ventre lui tordait l'estomac, et elle avait une vague envie de vomir.
- Comment ça tu ne viens pas ? On a pas fait tout « ça » pour rien !
Le « ça » désignant Lily.
- Je ne viens pas, c'est tout, je vais être ridicule !
- Mais non, on sera là pour te sauver la mise si tu te rend ridicule … Tenta de la rassurer Alice.
- Ça ne me rassure pas vraiment, Répondit Lily en faisant la grimace.
- Bon, écoutes Lils, si tu ne veux vraiment pas faire un pas vers Mattéo, on ne t'obligera pas, tu vas juste profiter d'une soirée sympa, ok ?
- Ok …
- Bon bah c'est partit alors !

En arrivant au rez-de-chaussé dans un couloir pas loin des cuisines, elles aperçurent Liam, manifestement agacé.
- Quand on dit 21 heure, en général ça veut dire 21 heure ! Pas 21 heure vingt.
- Excuse-nous, Lily s'est fait une petite frayeur, on a du limiter la casse.
- Dis donc Lils, t'es sublime ! Matt ne va pas en revenir, S'amusa-t-il.
Lily marmonna quelque chose, piqua un far et amorça un pas pour s'en aller, mais Liam fut plus rapide en la rattrapant par la taille.
- Non non non, l'entrée c'est par là ! Venez les filles !
Ils s'arrêtèrent un peu plus loin devant un mur de brique. A l'instar du mur du chemin de traverse, pour entrer dans la salle commune des poufsouffles il fallait tapoter des briques dans un ordre précis. Sauf que celui-ci était changé toutes les semaines, et était plus long.
Lorsque le mur s'ouvrit, un silence louche les accueillit. Puis, une fois qu'ils eurent passés le pas de la porte, un vacarme fit sursauter les trois filles. Liam adressa un sourire complice à Lily, leva le pouce pour leur souhaiter une bonne soirée et se dirigea vers le buffet.
Les trois amies firent le tour de la salle commune, saluèrent quelques connaissances, puis entamèrent une discussion avec un garçon de deux ans de plus qu'elles du nom d'Amos Diggory.
Lily, absorbée par sa discussion sur le fossé entre les cultures moldues et sorcières, ne vit pas Mattéo s'approcher.
- T'en a mis du temps ! Ça va ? Cria -t-il pour dominer le son qui s'échappait du tourne-disque.
Il lança un regard peu amène à Amos, qui bien qu'un peu alcoolisé compris le message et s'en alla après avoir fait un signe de la tête à Lily. Celle-ci ne le remarqua pas, trop occupée à ne pas avoir l'air d'une idiote. Ce fut un échec. Alors qu'elle allait répondre, elle avala sa salive de travers et s'étouffa sous les regards désespérés de ses amis et celui étonné du garçon. Elle s'en fut avant qu'il n'ait pu ajouter autre chose, le laissant avec ses deux amies. Alors qu'elle se dirigeait vers le buffet pour boire un verre d'eau, la voix de James Potter atteignit ses oreilles.
- Oh non, la parfaite petite préfète est là, la soirée est fichue ! Dit-il, faisant glousser les poufsouffles amassées autour de lui, qui selon Lily devait avoir un QI à peu près égal à celui d'une huitre.
La rouquine ne prit pas la peine de répondre, mais la pique avait fait mouche. Il est vrai qu'il lui était arrivé de stopper une ou deux soirée que les maraudeurs avaient organisés un soir de semaine. Mais pas ce soir. Elle voulait s'amuser, et pour survivre à la soirée malgré la présence de Potter, il lui fallait un verre. Elle continua son chemin vers le buffet et se servit un grand verre de whisky pur feu qu'elle avala d'une traite.
Elle entendit un petit rire à côté d'elle et se retourna pour se retrouver face à Sirius qui la regardait, hilare.
- Tu permet que je me joigne à toi préfète parfaite ?
- Avec plaisir maraudeur emmerdeur, Lui répondit-elle avec un grand sourire.
Il éclata de rire et avala lui aussi d'une traite son verre.
- Ça te dit un petit jeu Evans ?
- Fait attention Black , quand il est question de jeu je suis très compétitrice …
- Me mettrais-tu au défi ?
Elle acquiesça, un sourire confiant accroché aux lèvres.
Il la guida à travers l’immense salle vers une table. Et commença à lui expliquer les règles du jeu.
- Bon alors tu vois ces gobelets, tu dois les viser avec cette petite balle et …
- je connais les règles, Sirius, c'est un bièrre-pong.
Sirius leva un sourcil étonné :
- Depuis quand tu connais des jeux d'alcool, préfète ?
- A la base c'est un jeu moldu, et j'ai une sœur plus âgé qui organisait des soirées clandestines à la maison quand elle avait mon âge. Ça apprend la vie...
Sirius rigola et l'invita à commencer.
Bientôt, une petite foule s'était regroupée pour acclamer les joueurs. Une colonies de jeunes filles en fleurs acclamaient Sirius, tandis qu' Alice, Mary, Peter, Remus, Liam et Matt supportaient Lily.
- Vas-y Lily ! Cria Remus
- Faux frère ! Répondit Sirius, vexé.
James qui passait par là se stoppa net et ouvrit de grands yeux en reconnaissant Lily
- Écrase la Sirius !
Lily leva la tête et tendit un majeur injurieux en direction du poursuiveur, ce qui le fit s'esclaffer.
La partie était serrée, mais bientôt, Sirius envoya la petite balle blanche dans le dernier des six verres qui se trouvaient en face de lui. Une grande clameur s'éleva des rangs :
- CHAMPIOOON ! Hurla James, aux anges.
Sirius leva les bras en signe de victoire, très fier et sauta dans tous les sens comme un fou furieux accompagné de son ami. Lily s'approcha d'eux en riant ouvertement, complètement saoule, et coupa les deux garçons dans leur élan en ébouriffant les cheveux du batteur :
- A refaire Black ! Dit-elle en tendant la main.
Sirius regarda la main qu'elle lui tendait, et après une seconde d'hésitation, il pris Lily dans ses bras et la souleva du sol en la secouant dans tous les sens sous le regard scandalisé de James. Tout à coup, Sirius trébucha et le duo finit par terre, secoué d'un gigantesque fou rire.
Liam releva son amie et l'entraîna dans un rock endiablé, qu'elle n'eut aucun mal à suivre, euphorique
De son côté Sirius se releva avec l'aide de Remus qui souriait de toutes ses dents, légèrement ivre.
- Qui l'eut cru, Evans ivre morte à une soirée clandestine ...
- Je crois que personne ne l'aurait même imaginé, Répondit Sirius en montrant d'un doigt peu discret James qui regardait Lily en fronçant les sourcils.

Lily dansa pendant longtemps avec Liam, puis avec Alice, fit une valse grossière avec Remus, enchaîna avec un boogie en compagnie de Peter, inventa un chorégraphie complètement loufoque avec Sirius et retrouva sa place dans les bras de Liam.
Vers deux heures, le nombre de personnes présentent avait doublé, et une bonne soixantaine d'élèves se trémoussaient sur la piste improvisée. Lily s'assit lourdement à côté de Remus qui se goinfrait de chips.
- Ça te dérange si je t'accompagne ?
-Pas du tout, Lui répondit-il la bouche pleine en lui tendant le paquet de chips.
Ils discutèrent un peu mais James rompi cet instant de goinfrage en demandant à Remus de danser un slow avec lui. Lycanthrope se prêta au jeu et accepta en riant. Lily se leva et alla s'asseoir dans les canapés, son paquet toujours dans les mains, se mêlant à une conversation qui se déroulait entre Peter et Liam. Au bout d'un moment, ce dernier lui tira la langue ce auquel elle répondit par une grimace, pas gênée pour un sou, totalement désinhibée par l'alcool.
- Comment ça se fait que je ne t'ai vu qu'a peine cinq minutes depuis le début la soirée ?
- Fallait être plus rapide, Répondit-elle du tac ou tac.
- Désolé d'interrompre ce firt évident, mais je vais devoir enlever Lily pour ce morceau. « Paint it black » des Rolling Stones passait à ce moment là, et Liam et Lily avait créés une chorégraphie sur cette chanson en troisième année à l'occasion de l'anniversaire de Lily qu'elle l'avait fêté pendant les vacances de février. Il lui attrapa la main et elle le suivit de bon cœur. Peter, Alice, Mary et Remus qui étaient occupés à faire une version alcoolisée de la bataille explosive se retournèrent pour observer le spectacle grotesque qu'offraient leurs amis. Mary attrapa son appareil photo et captura se moment unique pendant que les autres se moquaient allègrement.
Sirius et James n'était plus dans le secteur, sans doutes occupés à peloter une fille dans un coin sombre et remarquant cela, Lily fut soudain habitée d'un sentiment d'allègresse. Plus de Potter. Cette phrase sonnaient comme une douce musique à ses oreilles.
Lorsque la chanson fut terminée, Liam et Lily ne s'arrêta pas de danser et plusieurs personnes les rejoignirent sur scène avec enthousiasme.
Alors qu'elle dansait avec une fille de 4e année, Lily senti une main lui tapoter l'épaule. Elle se retourna pour se retrouver face à Mattéo qui s'adressa à la jeune fille :
-Tu permet que je te l'emprunte ?
- B... Bien sûr ! Répondit la jeune fille tout à coup rouge jusqu'à la racine des cheveux.
Mattéo pris la préfète par la main et la fit tournoyer maladroitement avec un petit sourire gêné. Lorsqu'il la ramena à lui, Lily rit et lui lança d'un air faussement étonné :
- Mr Ricci, je suis impressionnée par tant de grâce !
- Je vous remercie Miss Evans, je m'entraîne depuis que je suis en âge de marcher, Rétorqua-t-il en riant.
A ces mots il lui écrasa les pieds, arrachant un petit cri à la jolie rousse.
- Je suis désolé !
- Ne t'inquiète pas, Répondit Lily en étouffant un rire.
- Je crois, Miss Evans, qu'il est temps de rejoindre un sofa …
- Vous avez raison mon cher ! Un mésaventure est vite venue …
Il rit, et l'emmena vers la cheminée et elle se laissa tomber sur le premier canapé venu, épuisée.
- Depuis combien de temps tu es sur la piste ? demanda-t-il en s'asseyant à son tour.
- Oh, je sais pas trop, une heure et quelques je pense...
- Je savait pas que tu dansais aussi bien !
- C'est mon père qui m'a appris, il adore danser, surtout le rock.
- Ta mère n'aime pas ça ?
- Si, si mais elle danse comme un pied, du coup mon père a décidé de nous apprendre à ma sœur et moi, Sourit-elle, Il à galéré, mais il a fini par réussir à nous apprendre quelques pas.
- En tout cas, il a fait un boulot impeccable, tu est magnifique quand tu danse, Dit Mattéo en rougissant, mais avec aplomb, se rapprochant un peu plus de la jeune femme.
Lily rosit soudainement, se rendant compte que seulement quelques centimètres les séparaient.
- Oh, tu me déçois Ricci, te contenter d'Evans quand tu pourrais avoir tellement mieux...
- Potter … Souffla Mattéo en tournant la tête, l'air profondément agacé. Qu'est-ce que tu veux, t'es perdu ?
- Du calme, je veux juste t'aider. Je te connais, t'es un vrai tombeur, tu as de l'expérience, alors choisir Evans …
Le silence se fit dans la pièce et les regards convergèrent vers le trio. Lily sentit sa gorge se serrer. Il n'allait tout de même pas oser …
- Et alors ? Demanda le pousfouffle, la voix teinté de colère.
- Bah ça me surprend … Je dis ça pour te rendre service, Ricci. Evans n'est pas du tout ton style …
Ricci fronça les sourcils, de plus en plus agacé. James ne sembla pas s'en rendre compte et continua son petit speach, tandis que Lily restait pétrifiée sur place, rouge honte.
-Tu vois, je sais de source sûre qu'Evans n'a aucune expérience, et par aucune, je veux bien dire aucune... Tiens toi bien, mais à bientôt seize ans, elle n'a jamais embrassé personne.
Lily eu l'impression que son cœur allait s'arrêter. Elle baissa la tête et essaya de retenir ses larmes. Il avait osé.
Elle sentit soudain des doigts se poser sous son menton et lui relever la tête. Lorsqu'elle leva les yeux elle rencontra ceux, d'un vert olive de Mattéo dans lesquels elle pu lire une grande tendresse. Elle n'eut pas le temps de réaliser ce qu'il se passait qu'elle sentit les lèvres du jeune homme se poser sur les siennes.
Un feu d'artifice explosa dans son ventre.
- Maintenant c'est fait. Souffla Mattéo.



James observait la scène, ébahi. Et à la vue d'Evans en train d'embrasser Ricci, une colère sourde s'empara de lui, mais avant qu'il ne puisse ajouter quoi que se soit, il fut tout à coup tiré en arrière. Une fois sortit de la salle il se dégagea de la poigne de Sirius et se retourna vers ses trois amis.
Remus, Sirius et Peter le regardait, le visage grave.
- Putain mais c'était quoi ça? S'écria Sirius avec colère
- Pourquoi tu t'énerve ? Je voulais juste me venger de d'elle ! Maintenant que vous êtes « super potes » tu vas prendre sa défense ?
- On va prendre sa défense parce que ce n'était pas une vengeance, mais une humiliation gratuite. Répondit Remus à la place de Sirius.
James regarda Sirius, puis Remus, et se tourna enfin vers Peter, à la rechercher de soutient.
- Je suis désolé vieux, mais t'as abusé là.
James les foudroya du regard et tourna les talons. Il entendit Sirius lui demander où il allait mais ne répondit pas et monta se coucher, la colère lui broyant l'estomac. En arrivant dans le dortoir, il laissa aller sa fureur et donna un coup de pied dans la malle de Sirius. Il poussa un grognement de douleur et s'assit sur son lit. Il regarda son réveil, il était quatre heure. Il se leva, enleva son t-shirt, se dirigea vers la salle de bain et fit couler de l'eau dans la douche. Une fois sous l'eau brûlante, il tenta de se calmer et de ne plus y penser mais une question s'imposa à lui : Pourquoi était-il si en colère ?

---------------------------------

Voilà !
J'espère que le retour de James le connard ne vous à pas trop dégoûté!
En tout cas j'espère que vous avez aimé !
Bonne soirée!
Elicia

Profil sur Booknode

Messages : 959
Inscription : mar. 17 sept., 2013 6:02 pm

Re: Ascension [Harry Potter]

Message par Elicia »

j'aime Sirius !!
Je veux plus de relation Peter/Finn !!
Lenni

Profil sur Booknode

Messages : 21
Inscription : sam. 01 oct., 2016 6:26 pm

Ascension [Harry Potter]

Message par Lenni »

Coucou !
Voilà le chapitre 10, j'espère qu'il vous plaira :)
Moi je le trouve pas ouf, mais bon qui ne tente rien n'a rien comme on dit.
Bonne lecture !

---------------------------------------------

CHAPITRE 10
The strokes - Someday

Mary souffla un bon coup, attrapa gants, bonnet, écharpe et sortit du dortoir. L'euphorie constante de Lily commençait à lui taper sur le système. Elle était évidemment heureuse pour son amie, mais ça allait bientôt faire deux semaines que la rouquine ne s'était pas départie de son sourire béat et de ses yeux rêveurs.
Elle continua son chemin et sortit de la salle commune en adressant un signe de la main aux maraudeurs tout à fait vautrés dans leurs fauteuils. Elle passa la porte du hall et se retrouva dans la cours du château. Elle se dirigea ensuite vers le terrain de quidditch. Elle avança jusqu'à se trouver au centre du terrain et s'assit en tailleurs. Le froid ne la gênait pas, elle adorait ça, pouvoir sortir dans le froid polaire et observer la nature gelée. Elle le faisait souvent avec ses amis lorsqu'elle habitait en Islande. Elle était resté là- bas jusqu'à ses sept ans, puis elle avait déménagé en Angleterre. Elle s'amusa un temps a souffler la fumée caractéristique des périodes froides par la bouche, tentant vainement de créer des formes et s'arrêta soudainement en apercevant les premiers flocons tomber sur le stade. La neige ne tiendrait que si elle ne s'arrêtait pas pendant plusieurs heures, voir plusieurs jours. Mais à la vue de la grosseur des flocons elle n'eut aucun doute quant au fait que bientôt le château et ses environs seraient totalement enneigés. Elle se leva maladroitement, les membres engourdis par le froid, et amorça un pas pour rentrer. Un mouvement attira son regard, en se tournant vers les tribunes, elle vit une silhouette masculine et immobile dans les gradins aux couleurs de serpentard. En plissant les yeux elle reconnu le cadet des Black qui la fixait maintenant intensément.
Pas flippant du tout …
Comme à chaque fois qu'elle le voyait, Mary sentit une pointe d'irritation la gagner. La jolie blonde lui lança un regard rageur et cria à travers le terrain :
- Si tu pouvais arrêter de me suivre comme un psychopathe, ça serait bien aimable !
Même de loin elle pu apercevoir le visage si pâle du jeune garçon prendre un teinte rosée. Il se détourna et alla s'asseoir le regard posé sur la cime des arbres de la forêt interdite.
Mary afficha un sourire victorieux, cela faisait trop de fois depuis quelques semaine qu'elle le surprenait en train de la regarder ou présent dans les mêmes endroits qu'elle pour qu'il s'agisse de coïncidences, et cette attitude l'agaçait fortement.
Elle quitta le terrain avança vers le château, sur le chemin elle croisa Hagrid en train de traîner deux sapins derrières lui. Elle aimait bien le garde chasse. Il savait toujours mettre les gens à l'aise.
- Bonjour Hargrid !
- Tiens ça va Mary ?
- Bien et vous ? Vous avez besoin d'aide ?
- Est'ce que j'ai besoin d'ai...
Le demi-géant renversa la tête en arrière et fut prit d'un rire gigantesque. Mary, vexée, croisa les bras sur la poitrine attendit qu'il eut fini de se moquer d'elle. Quand il capta l'expression de l'élève, il s'efforça de taire ses rires et répondit poliment.
- Non merci, Mary, tu es gentille, je me débrouille très bien - sa voix trembla alors qu'il tentait sans grand succès de contrôler un rire naissant – et je doute que tu puisse m'aider avec tes mains de chaton et tes bras …
Mary haussa le sourcil droit, tourna, abaissa sa baguette tout en murmurant wingardium leviosa.
Les deux sapins s'élevèrent dans les aires a deux mètres de hauteur et allèrent se pauser contre le chambranle de l'immense porte du grand hall, en volant au dessus des têtes des élèves. L'attrapeuse se retourna et leva un regard satisfait sur le garde chasse. Celui-ci avait cessé de rire et semblait blessé dans son orgueil.
- Bien sûr, avec la magie c'est plus simple, il n'y a plus de challenge …
Mary le regarda passer devant elle, la démarche bourrue. Attendrie, elle trottina à ses côtés et lui demanda comment allait croc-dur le chiot qu'il avait adopté pendant les vacances d'été. Aussitôt le visage du demi-géant s'illumina et il lui fit un rapport précis de l'état de santé du canin. De meilleur humeur, il lui souhaita un excellent noël une fois arrivés dans la grande salle, ce à quoi elle répondit avec un grand sourire
- A vous aussi Hagrid !
Mary repris le chemin de sa salle commune, il allait bientôt être dix-huit heure trente et la nuit tombait. Elle voulait se poser près du feu de la cheminée de la salle commune des gryffondors. Alors qu'elle atteignait le quatrième étage, elle se fit bousculer par une jeune serdaigle qui courait en sens inverse, totalement apeurée. La gryffondor soupira en se demandant ce que les maraudeurs avait encore concoctés. Elle se fit à nouveau bousculer par deux premières années tout aussi apeurés alors qu'elle montait au troisième. Alors qu'elle manquait de se faire renverser à nouveau elle décida de marcher en rasant les murs, pas question de se faire piétiner par un troupeau de premières années. Elle vit encore quelques enfants passer en courant, mais lorsqu'elle atteignit le cinquième étage le flot d’élève était beaucoup plus dense et pas seulement constitué de premières années, mais aussi de deux et troisièmes années. Il lui fut à un moment donné impossible d'avancer. La jolie blonde se plaqua dans un renfoncement du mur et attendit que l'émeute passe. Lorsqu'elle n'entendit plus de passage, elle s'avança dans le couloir en direction de l'angle qui cachait la source de l'agitation de ses camarades. Elle tourna à l'angle, prête à en découdre avec les maraudeurs. Mais alors qu'elle s'apprêtait à pousser un discours moralisateur, sa voix se bloqua dans sa gorge, et fut projetée contre le mur de pierres froides du couloir.



* * *



Lily était confortablement installée sur les genoux de son petit-ami, absorbée par sa tâche. A savoir : s'occuper des lèvres du garçon.
Cette activité, devenue récurrente, partait en général d'une bonne intention. Cette fois ci, ils s'étaient retrouvés pour travailler la botanie, une matière dont la théorie pouvait atteindre des sommets soporifiques jamais atteints. Ils avaient donc eu la merveilleuse idée de réviser cette matière à deux afin de combattre l'ennui et le sommeil. Cet objectif était atteint : il était certain qu'ils ne s'étaient aucunement ennuyés ou endormis. Seulement leurs cours n'avait pas beaucoup servis, ils gisaient au sol depuis un bon quart d'heure.
Lily eu un soudain un retour de conscience et elle s'arracha aux lèvres du poufsouffle.
- Faut vraiement qu'on s'y mettent Mat' …
Le poufsouffle releva la tête, un peu perdu. Ce changement de situation était un peu trop brutal pour son pauvre cerveau. Il lui lança un regard espiègle, lui ceintura la taille, et dit sur le ton du gars qui vient de faire un découverte existentielle :
- Ou alors …
- Ou alors rien du tout, tu me fais le coup à chaque fois ! Dit-elle en lui ébouriffant les cheveux.
Il poussa un soupir à fendre l'âme et fit basculer sa tête sur l'épaule de la rouquine.
- Très bien, vos désirs son des ordres … Il se leva tout à coup et Lily, toujours perchée sur ses genoux poussa un cri tout en s'aggrippant au pull du poursuiveur. Mais elle se retrouva tout de même les quatre fers en l'air popotin en l'air sur le sol plein de poussière.
Le jeune homme eu un petit rire :
- Vengeance … Dit-il en camouflant sa réplique en un toussotement.
Lily lui lança un regard chargé d'éclairs et lui assena sans retenue un coup de point dans l'épaule.
- Aïe ! Mais quelle femme violente ! Gémit-il en se massant l'endroit endommagé.
- Très glorieux pour un des meilleurs joueurs de quidditch du château . Répondit-elle, acide, en lui tirant la langue.
Il eu un petit rire, se pencha pour ramasser ses cours et s'assit, studieux. Lily resta plantée là à le dévorer des yeux. Elle le voyait de trois quart, n'apercevant que l'arrière de la tête du garçon et sa joue gauche. Celle-ci frémit akors qu'il se retenait pour ne pas sourire.
- Ça va pas être facile de me concentrer si tu me fixe comme une sociopathe.
La préfète rosit, se plaça derrière lui, entoura les épaules de son copain de ses bras et nicha son visage dans son cou.
- Là ça va carrément être impossible. Souffla-t-il avant de tourner la tête et de poser ses lèvres sur celles de Lily.
La jeune fille sourit et répondit au baiser.
On bossera plus tard.


- Et merde, il est dix-huit heure trente ! J'avais rendez-vous avec Alice pour lui expliquer le cour de potion !
Lily s'était levée d'un coup, écrasant au passage les pieds de Mattéo qui poussa un petit juron. La rouquine ne parut pas s'en formaliser et s'attela à remettre son uniforme en place.
- Tu avais rendez-vous à quelle heure ?
- Dix-huit heure trente.
- Oh
- le temps d'arriver à la bibliothèque il sera quarante-cinq, bon je file ! Elle lui fit un petit bisou sur la tempe, attrapa son sac et sortit de la salle avec précipitation.
En sortant elle rentra se plein fouet dans Sirius. La jeune fille poussa un juron à son tour en reconnaissant le garçon.
- Oh, moi aussi je suis enchanté de te voir mon ange, Rigola le brun. Il remarqua alors les cheveux en batailles et la dégaine débraillée de la jeune fille et haussa un sourcil amusé. Il lui chatouilla les côtes avec son coude :
- Alors miss préfète, on fait des galipettes avec son amoureux dans les salles de classe vide ? Dit-il, taquin.
Lily piqua un far et essaya de lisser ses cheveux.
- Je faisait pas de … Black, j'ai pas le temps pour tes gamineries !
- Oooh alors j'ai visé juste hein ? Tu vas où ? Rigola-t-il en la suivant alors qu'elle s'en allait d'un pas pressé.
- A la bibliothèque. Répondit-elle d'un ton morne.
- Je t'accompagne !
- Et pourquoi tu ferais ça ? Tu fuis cet endroit comme la peste depuis plus de quatre ans.
- Parce que je n'ai rien de mieux à faire.
La rouquine leva les yeux aux ciels et poursuivit sa route. Ils descendirent deux à deux les marches qui menaient au cinquième étage – ou plutôt quatre à quatre pour lui – en se provoquant gaiement. Alors que Lily s’apprêtait à emprunter les escaliers menant au quatrième, Sirius l'attrapa par le bras :
- Mais qu'est-ce que tu fiche ?
- Bah je vais à la bibliothèque …
- Ne me dis pas que tu prend toujours les couloirs et escaliers pour te déplacer dans le château ?
- Euh si …
- Oh merlin, tout une éducation à refaire … Aller, viens par là, on y sera dans deux minutes.
La jeune fille se laissa guider à travers les couloirs sans opposer de résistance.
- Dis donc qu'est-ce qu'ils ont les gnomes à courir dans tous les sens comme ça ? Hep toi là, capuche rouge, qu'est ce qu'il se passe ?!
« Capuche rouge » lui lança un regard anxieux mais sembla le reconnaître et se précipita vers lui.
- On était dans une salle d'étude et y a des gens cagoulés qui son venues et qui ont commencé à chanter et tout à coup ils nous ont attaqués ...
Lily eu un mouvement de recule, et Sirius fronça les sourcils et s'accroupit face au jeune garçon.
- Des mecs cagoulés qui chantaient ? Qu'est-ce qu'ils chantaient ?
- J'ai pas bien compris, ça n'avait pas trop de sens, ils parlaient de sang de poulpe ou je sais pas quoi …
Le visage de Lily prit une expression dure et elle se détourna soudain pour se diriger d'un pas décidé vers la source du problème.
- Evans ! Voyant qu'elle ne l'écoutait pas, Sirius lâcha un juron et s'adressa au premier année.
- Trouves un professeur, le premier que tu vois, tu lui dit ce que tu viens de me dire et tu fonce à ta salle commune ok ?
- Oui ! Le garçon repris sa course et disparu à l'angle du couloir.
Sirius rattrapa Lily en quelques enjambées et sortit sa baguette de sa poche arrière. Lily lui jeta un coup d'oeil et il lui répondit par un clin d'oeil, ce qui fit frémir les lèvres de la jeune fille. Ils étaient presque arrivés au coin du couloir quand ils entendirent un cri. Un cri bien trop familier.
Lily se précipita, Sirius à sa suite.
- Mary !
La rousse et le brun stoppèrent leurs gestes à la vue de leur amie. Trois personnes étaient encore debout et deux autres étaient sonnées par terre. Mary était suspendue dans l'air par la cheville. L'une des trois personnes cagoulées la maintenait en l'air tandis que les deux autres lui lançaient chacun leur tour des sorts. Le corps entiers de Mary, son visage compris, avait sans aucun doutes déjà subit une grande quantité de sortilèges. Sa peau était par endroits ensanglantée, et à d'autres boursouflée, égratignée ou pleine de bosses. Ses cheveux tressés étaient défaits et pendaient par endroits et ses vêtements étaient déchirés et brûlés. Sa jupe retombait sur son buste, révélant son sous-vêtements.
- Pour une sang-de-bourbe elle est pas trop vilaine, Ricana celui qui maintenait le levicorpus, la voix déformée par un sort.
Celui-ci se prit un sortilège cuisant dans le bras et étouffa un cri de douleur.
- Tu la fait descendre. Tout de suite ! Siffla Sirius en pointant sur lui sa baguette.
- Tiens, Black, tu veux te joindre à nous ? Ta mère serait tellement fière … Oh ! Et tu à ramené un autre sang-de-bourbe ! Bravo, mon estime pour toi remonte en fle...
- Expulso!
Le garçon – sa voix semblait masculine malgré la déformation qu'elle avait subit – fut tout à coup projeté à terre dans une explosion. Lily s'approcha de sa victime et lui dit d'une voix tremblante de rage.
- Maintenant tu vas libérer mon amie
Le garçon cracha aux pieds de Lily mais se prit un coup de pied dans le ventre en retour.
- Mauvais calcul mon grand. Je sais pas si t'en à déjà entendu parlé, ça s'appelle se battre à la moldue. C'est très efficace, parfois plus qu'on sort, on s'en sert parfois nous, les sang-de-bourbe comme tu dis...
- Oppugnos !
- Incendio !
A ce moment là, Lily se fit projetée à terre elle aussi en se prenant un chaise de plein fouet, et le bas de sa jupe prit feu, l'obligeant à se détourner de sa victime pour se défendre face à ses agresseurs, apparemment sortis de leur étonnement.
Elle riposta autant qu'elle pu tandis que Sirius se battait comme un diable contre les deux derniers ennemis, encore sonnés quelques secondes auparavant . Ils se défendirent autant qu'ils le pouvaient mais perdaient du terrain peu à peu. Leur adversaires sans doutes plus âgés connaissaient plus de sorts et étaient plus agiles. Alors que Lily et Sirius se retrouvaient dos à dos, encerclés, leurs adversaires s'enfuirent très rapidement par passage secret, emportant avec eux le garçon qui maintenait Mary en l'air et rompant ainsi le maléfice. Celle-ci tomba violemment au sol et les deux gryffondors se précipitèrent vers elle. A peine vingt secondes après la fuite des cinq jeunes, le professeur Slughorn, fit son entrés en se précipitant vers ses élèves, bientôt rejoint par le professeur Brûlopot.
- Miss Evans, Mr Black ! Que s'est-il passé, Mr Robertson est venu me voir totalement paniqué et … Oh par merlin qu'est-il arrivé à Miss McDonald ?
- Horace, ce n'est pas le moment, vous deux, vous pouvez marcher ? Demanda Brûlopot à Sirius et Lily, tout en soulevant Mary, toujours inconsciente.
Les deux gryffondors acquiescèrent.
-Bien. Suivez moi.
Ils suivirent leur professeur de soin aux créatures magiques qui se dirigeait maintenant à grands pas vers l'infirmerie, tandis que Slughorn allait prévenir Dumbledore.


* * *

Sirius et Lily étaient tout deux assis dans des fauteuils face au bureau du directeur. Celui-ci était venu les chercher à l'infirmerie où Mrs Pomfresh avait guéri leurs contusions en quelques mouvements de baguettes, avant de s'occuper du cas beaucoup plus grave de Mary. Le vieil homme regarda les visages pâles de ses deux élèves puis leur demanda :
- Vous allez devoir me dire exactement ce qu'il s'est passé. Je sais que vous ne voulez pas penser à ça étant donné l'état d votre amie Mais il va...
- Si ça permet de les attraper, il n'y a aucun problème.
Lily avait parlé d'une voix encore pleine de colère.
Le professeur lui fit signe de continuer.
- On allait à la bibliothèque, et Sirius voulait me montrer un passage pour y arriver plus rapidement, du coup on est passé par le cinquième étage. Là pleins de premières années couraient dans tous les sens, comme pour échapper à quelque chose. Sirius à interpellé un garçon qui nous à expliqué qu'alors que les premières, deuxièmes et troisièmes années étaient en étude, des personnes étaient venues et avait rapidement chanter une chanson avant de les attaquer. On est aller voir, et on à trouvé Mary pendue par la cheville et le corps ravagé par les sortilèges. Il y avait trois personnes debout et deux sonnées par terre, je pense que Mary s'en est occupé. J'en mis un KO, puis deux m'ont attaqués, et je crois que les deux qui étaient inconscients se sont réveillés et ont attaqués Sirius alors qu'il allait m'aider. Puis ils sont partis d'un coup juste avant que les professeurs n'arrivent.
- Mr Black, vous souvenez-vous d'autre chose ?
Sirius avait le regard fixé sur le bureau en chêne du directeur et les points serrés sur les bras de son fauteuils.
- Non.
- Bien. Ils étaient donc cinq quand vous êtes arrivés. Avez vous reconnus des voix ?
- Non, ils s'étaient déformés la voix grâce à un sort je pense. Répondit Lily.
- Vous n'avez donc reconnu aucuns de ces élèves ?
- Non, mais ils me connaissaient moi, ils m'ont parlé de ma famille … Tout ce que j'ai remarqué c'est qu'ils étaient plus âgés, certains des sorts qu'ils utilisaient m'étaient inconnus et ils étaient plus agiles. Je crois qu'il y en avait qui maîtrisaient les sortilèges informulés. Intervint Sirius.
- Donc des élèves de six ou septième année. Etait-ce des hommes ou des femmes ?
- Je ne sait pas … Leurs capes couvrait tout leur corps, leurs cagoules couvraient leurs visages et leurs voix étaient déformée. Mais Il y en avait deux bien plus petit que les autres alors peut être que ces deux là étaient des filles …
- D'accord. Une dernière chose, vous avez parlé d'un chant, l'avez vous entendu ?
- Non, le petit nous a juste dis qu'il était ciblé sur les né-moldus.
- Très bien, allez manger maintenant.
Ils se levèrent et se dirigèrent vers la porte.
-Une dernière chose. Je connais la fâcheuse tendance de Mr Black et ses amis à se mêler de ce genre d'histoire. Laissez le corps enseignant résoudre cette histoire sans vous en mêler et concentrez-vous sur vos BUSES.
- Oui professeur, Mentirent-ils avant de passer le pas de la porte.
Une fois à une distance respectable du bureau du directeur, Sirius se tourna vers Lily.
- On enquête quand ?
- Immédiatement. Répondit-elle, le visage affichant un sourire déterminé.

-------------------------------------------

Voilà voilà !
J'espère que vous avez aimé !
Morgane-Feroldi

Profil sur Booknode

Messages : 80
Inscription : mer. 29 juin, 2016 9:56 pm

Re: Ascension [Harry Potter]

Message par Morgane-Feroldi »

Coucou, merci de m'avoir prévenue !
Bref, j'ADORE toujours beaucoup ta fanfics je viens de lire tes deux derniers chapitres, ils sont juste trop bien !!!
Voila, voila...
Lenni

Profil sur Booknode

Messages : 21
Inscription : sam. 01 oct., 2016 6:26 pm

Ascension [Harry Potter]

Message par Lenni »

Salut !
Voici le chapitre 11 !
Il n'est pas très long, je vous préviens,
Bonne lecture !
------------------------------------

CHAPITRE 11

- Ils ont fait quoi ?
Sirius soupira, le front calé entre les mains. Repenser à l'état dans lequel ils avaient retrouvés Mary lui donnait des envies de meurtre. Comment une personne pouvait faire subir une torture pareille à une autre personne, et en plus aimer ça ? Ce qui s'était passé la veille faisait depuis ressortir chez lui une multitude de souvenirs qu'il avait soigneusement refoulé jusqu'ici.
- Ne me fais pas répéter James, tu as très bien entendu.
- Mais qu'est-ce qui lui à prit de s'opposer à eux toute seule ? Elle est inconsciente ou quoi ?
- On est d'accord. Répondit Sirius le visage fermé.
- Elle va s'en remettre ? Demanda Remus, un plis d'inquiétude entre les sourcils.
- Oui, d'après Pomfresh elle sera sur pieds dans quelques jours, le plus dur se n'est pas les blessures physiques mais psychologiques qui vont être dure à guérir.
- Connaissant Mary elle va avoir du mal à s'en remettre, vu comme elle déteste le conflit. Souffla Peter.
- Je pense pas Pet', j'ai l'impression que depuis cette année, Mary commence à s'affirmer. Entre le quidditch ou même sa réaction face à Regulus …
Remus jeta un coup d'oeil furtif à Sirius qui resta impassible. Il n'avait pas reparlé à son petit frère depuis leur altercation de quelques semaines auparavant. Remus poursuivit :
- Et Lily, comment elle va ?
- Tu la connais Rem', c'est une furie cette fille, t'aurais vu comment elle s'est occupé de celui qui l'a insulté, Dit Sirius, une intonation admirative dans la voix, C'était impressionnant …
- Bref ! Coupa James avec force, L'important c'est pas Evans mais comment et par où commencer notre petite enquête.
Remus et Peter échangèrent un regard complice et Sirius leva les yeux aux ciel.
- Jamesie mon vieux, tu crois pas qu'il serait temps de passer à autre chose avec Evans ?
- De quoi tu parles ? Je suis totalement passé à autre chose !
- Ah oui ? Alors comment ça se fait que tu sois toujours irrité à sa vue où rien qu'a l'entente de son nom ? Ça en devient ridicule, tu boudes comme un gosse pourri gâté.
- En même tant c'est un gosse pourris gâté … Assenât Remus
- Pas faux …
- Vous êtes au courant que je vous entend ? Je ne suis ni ridicule, ni pourris gâté. C'est juste que cette fille est exécrable !
- Je crois plutôt que tu as un problème avec elle, t'as vu comment elle s'entend bien avec Sirius, Remus et moi ? Sans parler de Becker et bien sûr de Ricci …
James renifla d'un air méprisant. Peter fronça les sourcils et jeta un coup d’œil surpris à ses amis, qui regardaient James avec étonnement. L'animagus rat reprit la parole :
- Depuis quand t'as un problème avec Ricci ?
- J'ai aucun problème avec Ricci. Répliqua sèchement James. Bon, c'est un interrogatoire ou quoi ? C'est mon problème si Evans me tape sur le système, occupez-vous de vos affaires !
Sirius soupira et fit signe qu'il laissait tomber tout en se dirigeant vers la porte du dortoir pour aller à l'infirmerie. Peter retourna à son magasine. Quant à Remus, il observait maintenant James avec un regard intrigué, puis un éclair de compréhension s'alluma dans ses prunelles et un petit sourire fleurit sur ses lèvres.

* * *

L'agression de Mary avait fait réfléchir Peter. Il avait décidé d'être sincère et de rompre avec Daphnée en espérant que celle-ci ne lui en voudrait pas trop. Il appréciait réellement la jeune fille et il ne voulais pas que leur histoire se finisse trop mal. Il savait qu'elle était assez intelligente pour ne pas réagir avec trop d'agressivité.
Le gryffondor marcha donc en direction de la salle commune des Serdaigles, située en haut de la tour Serdaigle dans l'aile ouest du château. Arrivé devant la simple porte de la maison des bronze et azurs, il attrapa le loquet en forme d'aigle et frappa.
- Toujours le premier, jamais le dernier, rien sans lui n'est jamais fini, car rien ne peut commencer en son absence.
Peter sursauta au son de la voix nasillarde et se retourna. Personne.
- Toujours le premier, jamais le dernier, rien sans lui n'est jamais fini, car rien ne peut commencer en son absence. Répéta la voix.
Peter regarda le loquet avec suspicion.
- C'est vous qui me parlez ?
- Bien sûr , vous voyez quelqu'un d'autre ?
Un éclair de compréhension traversa le jeune homme. Une rumeur courait comme quoi il ne fallait pas de mot de passe pour entrer dans la salle commune des serdaigles, mais répondre à une devinette. Comment, en plusieurs mois de relations, avait-il pu ne pas aborder le sujet de sa salle commune avec sa petite-amie ? Peter poussa un soupir, son occasionnelle lenteur d'esprit l'exaspérait. Pas étonnant qu'il n'ai pas été envoyé chez les Aigles ...
- Euh je veux juste voir une fille de votre maison, je peux rentrer ? Tenta-t-il.
- Non.
Cette satanée poignée de porte commençait à lui taper sur le système.
- S'il vous plaît ?
- Non.
- Bon bah vous voulez bien au moins me repeter l'énigme ? Rala le garçon.
- Toujours le premier, jamais le dernier, rien sans lui n'est fini, car rien ne peut commencer en son absence.
Un long silence suivit cette phrase, Peter réféchissait.
- Euh … vous voulez bien répéter une dernière fois ?
- Merveilleux, me voilà encombré de l'idiot du village …
- Je vous demande pardon ? S'offusqua Peter.
-Toujours le premier, jamais le dernier, rien sans lui n'est fini, car rien ne peut commencer en son absence .
Peter fusilla la porte du regard et s'attela à trouver une réponse, rien que pour prouver à cette stupide poignée qu'il n'était pas un imbécile. Il détestait les devinettes, ça lui mettait les nerf en pelote. Il ne saisissait pas comment certains individus pouvaient se divertir en y répondant.
- Alors … jamais dernier …
- Qu'est ce que tu fiche ici ?
Peter sursauta une nouvelle fois, et se retourna :
- Finn …
- Tu sais que même si tu répond à son énigme, il ne te laissera jamais entrer ? Comme tu n'es pas de serdaigle. Enchaîna le garçon, amusé, sans toute fois le regarder.
- Monsieur Reynolds, vous venez délibérément de m'ôter mon plaisir de l'année ! Si rares sont les agneaux égarés ne connaissant pas les préceptes de notre très chère Rowena Serdaigle …
- Vous m'en voyez désolé Édouard ça ne se reproduira plus. La réponse à votre question serait-elle « le début » ?
- Exact !
La porte s'ouvrit et Finn fit un pas à l'intérieur.
- Je t'envoie Daphnée.
- F...
Avant même que Peter ai pu placer un mot, la porte claqua laissant le blond seul en compagnie d'Edouard qui ne semblait pas décidé à parler.
Quelques minutes plus tard, Daphnée sortit de sa salle commune.
- Peter ? On avait rendez-vous ?
- Non, non … Tu veux aller faire un tour ?
Daphnée inclina la tête sur le côté devant le comportement inhabituellement passif de son petit ami.
- D'accord.


Après quelques minutes de marche en silence, Peter s'arrêta et se tourna pour faire face à la serdaigle.
- Écoutes, il faut qu'on parle de quelque chose …
La serdaigle ferma les yeux et laissa échapper un léger soupire.
- N'en dis pas plus Peter. Je m'y attendais depuis quelques semaines maintenant.
- Tu …
- Tu étais distant depuis déjà quelques semaines, je savais que ce n'était qu'une question de temps avant que tu ne rompes.
- Je suis désolé.
- Ne le sois pas, même si c'était court, c'était sympa non ? Rit-elle d'une voix étranglée par les larmes qu'elle retenait.
- Oui …
Le gryffondor observa Daphnée et les larmes qui coulaient maintenant sur ses joue et la prit dans ses bras.
- Ça ne veut pas dire qu'on ne se parlera plus. Enfin j’espérais que tu serais d'accord pour qu'on soit amis ?
- Tu sais Pet', je pense pas que ce soit une bonne idée pour l'instant, Répondit la jeune fille de cette même voix étranglée.
- Oh …
- Mais peut être dans quelques temps ?
- Oui, ça me ferait plaisir.
- Salut Peter. Elle se retourna très vite et partit d'un pas rapide, ses boucles brunes virevoltant derrière elle.
Le garçon resta immobile pendant quelques instants, une impression de vide au creux de l'estomac.


* * *

James essayait tant bien que mal de finir son devoir de métamorphose avant son cours qui avait lieu une demie-heure plus tard. Remus avait refusé de lui passer le sien, le traître, et Sirius ne l'avait tout bonnement pas fait. Quand à Peter il ne l'avait trouvé nul part. Ce qui expliquait son état de détresse assez conséquent. En temps normal il ne s'en faisait pas pour si peu surtout en tant que chouchou officiel de McGonagal. Cependant la beuglante qu'il avait reçu le matin même avait vite fait de lui remettre les idées en place. Sa mère était une femme douce et attentionnée, mais il ne fallait pas la pousser, et en tant que chef du bureau des aurors elle avait apprit à se faire respecter. Et à hurler. C'est pourquoi, sous les rires moqueurs de Sirius il avait filé s'occuper de sa tâche.
Alors qu'il repensait à tout ça, il se pris un coup de sac à l'arrière et renversa son encrier sur son parchemin à moitié utilisé.
- Raah mais tu peux pas faire attention ! Dit-il, rageur, en se retournant.
Il se retrouva alors face au ventre de Lily Evans.
- Excuse moi, Potter …
- Evans ! Ça m'aurait étonné, toujours à me pourrir la vie.
- Je te demande pardon ?
- Tu m'a entendu … Dit-il, exaspéré, en se retournant avec l'intention de reprendre son travail.
-Excuses-moi, mais qui est-ce qui à tenté de me pourrir la vie en m'humiliant devant une salle comble y a pas deux semaines ?
- T'avais qu'à pas me provoquer...
- Te provoquer ? Mais descend un peu de ton piédestal Potter je ne faisais que te rendre la monnaie de ta pièce !
- Tout ce que je fais c'est pour rire, Evans, mais bien sûr avec un esprit aussi fermé que le tien, tu ne peux pas …
- Comprendre ? T'as raison, je comprend pas ce qu'il y a de drôle à exhiber devant une foule des gens suspendus par la cheville , ou ce qu'il y a de drôle à faire impunément enfler le nez de ceux avec qui tu n'es pas d'accord ! Ça s'appelle de l'humiliation Potter, et ça ne fait rire que toi !
- Je n'ai pas de conseils à recevoir d'une petite …
- Une petite quoi ? Cria la préfète, furieuse.
- …
- Finis ta phrase, je t'en pris ! Une petite quoi ? Sang-de-bourbe ? Continua-t-elle.
Il y eu grand silence dans la salle et James, qui s'était levé, pâli tout à coup. Il dit d'une voix basse et l'air choqué :
- Tu sais très bien que jamais je ne t'appellerais comme ça Evans. Je ne suis pas comme …
- Comme ceux qui sont pour la pureté du sang ? Bah vas-y explique moi ce qu'il y a de différent entre ce que tu as fait subir à Severus à longueur de temps, et ce que Mary à subit hier !
Les joues du jeune homme s’empourprèrent de colère :
- Ça n'a rien à voir ! On le fait pour
- Laisse moi deviner, pour rire ? » Le coupa-t-elle « Et bien la prochaine fois regarde bien qui rigole à part toi, et tu verra que ça n'amuse personne sauf peut-être tes petits copains, et encore, même Remus à honte de toi dans ses moments là !
Elle lui tourna le dos, ses cheveux roux fouettant le visage du jeune homme au passage. Elle s'arrêta à quelque mètres de la sortie de la salle commune :
- A au fait, excuse-moi Potter. Recurvit !
L'encre renversé sur parchemin du gryffondor disparut ainsi que Lily, laissant le devoir sans aucune traces.
James resta un moment abasourdi puis se rassit, furieux, et tenta de se reconcentrer sur son devoir. Il se rendit alors compte que la salle était toujours silencieuse. En relevant la tête il remarqua que les regards étaient toujours braqués sur lui.
- Je peux vous aider ? Dit-il d'une voix sèche.
Les gryffondors détournèrent alors le regard, laissant le garçon ruminer sa fureur. Lui agissait comme les agresseurs de Mary ? Jamais il n'aurait fait une chose pareil à que ce soit. Et surtout pas à cause de ses origines. Il continua à macérer sa colère pendant quelques minutes jusqu'à ce que celle-ci laisse laisse place à un sentiment de doute. Était-ce vraiment ce qu'il faisait ? Humilier les gens gratuitement ? Non il ne ferait jamais ça. Son regard tomba sur la pendule au dessus de ma cheminée. Il allait être retard. Il rangea ses affaire, se leva, et balança son sac sur ses épaules. Après avoir usé de tous les raccourcis qu'il connaissait, il arriva devant la salle de métamorphose alors que le professeur McGonagal allait fermer la porte. Il se faufila rapidement à l'intérieur de la classe sous le regard sévère du professeur. Il se dirigea rapidement vers sa place aux côtés de Sirius qui en voyant apparaître son meilleur ami s'écria :
- Tu sais pas quoi ? Mirage à accepté mon
- C'est pas le moment Sir'.
Pour une fois il aurait aimé être à côté de Remus en métamorphose. Remus était toujours très attentif à ses amis et il n'aurait pas à discuter. Il décida de prendre le lycanthrope à part à la fin du cours et de lui parler de ce qu'Evans lui avait dit. Si Remus était le plus discret du groupe, il n'hésitait en général pas à dire la vérité.
- Bah alors ? T'as marché dans du caca du pied droit ou quoi ?
Sirius s’esclaffa bruyamment à sa blague vaseuse, apparemment d’excellente humeur.
C'est bien ma veine.
Devant le manque de réaction de son ami, le batteur se cala dans sa chaise, les jambes étirées devant lui et les bras croisés derrière la tête. Il laissa alors échapper un bâillement gargantuesque.
- Mr Black ! Où vous croyez-vous ? Dans une cours de récréation ?
L'intéressé ferma aussitôt la bouche devant le regard incendiaire de sa directrice de maison.
- Bien. Elle s'adressa à la classe. Je vais vous demander de me rendre vos devoir sur le sortilège de disparition.
Elle commença à récupérer les parchemins, et arrivée à la table des deux compères, James lui rendit son travail à moitié fini. Elle lui lança un regard empli d'étonnement et de déception, puis se tourna vers Sirius qui lui annonça qu'il n'avait pas fait son devoir, justifiant se manque de sérieux par une histoire totalement improbable à propos de sombrals.
- Et bien Mr Black, nous allons devoir nous passer de votre présence pendant ce cours. Répondit McGonagal sans lui accorder un regard.
Elle ouvrit la porte d'un coup de baguette et envoya les affaires du jeune en toute douceur dans le couloir ;
-Vous viendrez faire votre devoir ce soir de 18 à 19h.
Sirius la regarda avec étonnement, elle était sévère, mais il était rare qu'elle vire ses élèves de cours. Il se leva et rejoignit ses affaires dans le couloir. Une fois qu'il fut parti, McGonagal entamma un discours sur la difficulté des BUSES et ajouta qu'un comportement comme celui de « Mr Black » ne les mèneraient nul part, seuelement à redoubler leur année. Puis elle entama son cours théorique sur le sortilège de disparition.
Sans voisin à qui parler, James se perdit dans les pensées et analysa la conversation qu'il avait eu avec Evans de long en large. Quand enfin la cloche sonna, James s'empressa de rejoindre Remus, en évitant bien de regarder en direction de préfète.
- On peut parler ?
- J'ai runes anciennes, mais si tu veux après …
- C'est possible maintenant ? Le pressa le poursuiveur.
Remus fronça les sourcils.
- Si tu veux …
James entraîna son ami dans une salle vide et s'assit sur une table, invitant Remus à faire la même chose.
- Tu trouve que j'ai le même comportement humiliant qu'un fanatique de la suprématie du sang ? Demanda le brun de but-en-blanc.
Remus éclata de rire :
- Qui t'as mit cette idée dans la tête ?
L'animagus ne répondit pas. Voyant qu'il était sérieux, le lycanthrope repris son sérieux :
- Mais bien sûr que non James. Pourquoi tu me demande ça ?
- J'ai eu une petite altercation avec Evans …
- Je vois.
- Elle à dit que j'humiliais les gens gratuitement … » La fin de sa phrase eu du mal à passer ses lèvre «  … Que ce que je faisait à Rogue c'était la même chose que ce que ces gens avait fait subir à Mary. 
- James … Personne ne pense que tu sois comme eux. Bon, c'est vrai que suspendre les élèves dans les couloirs n'est pas toujours très malin, mais tout le monde sais que tu fais ça sans méchanceté.
- Toi tu le sais, Sir' et Pet' aussi, mais les autres je suis plus trop sûr.
- Bon écoute. Je vais être franc. C'est arrivé très rarement que tu fasse – et pas seulement toi, nous aussi – ça sans raison, et si tu y réfléchis, c'était souvent par représailles, ce n'est pas forcément très malin, mais sa ta manière à toi de prendre une revanche sur les gens que tu as jugé injustes.
- …
- Crois-moi James, tu n'a rien à voir avec les agresseurs de Mary. Tu crois vraiemnt que tu serais autant apprécié si tu étais une mauvaise personne ? Non. Alors te fais pas de bile. Elle était juste très en colère à cause de ton comportement à la soirée des poufsouffles, ses mots on dépassés sa pensée.
Remus se leva et lui tapota l'épaule, avant de se diriger vers la porte.
- Elle à aussi dit que parfois tu avais parfois honte de nous.
Remus se figea, et se retourna. Voyant que son ami était on ne peut plus sérieux et blessé, il revint sur ses pas. Il se mit debout devant James et le regarda dans les yeux.
- C'est vrai que je ne suis pas toujours d'accord avec la façon dont vous réglez les choses, toi et les gars. Tu le sais, je vous l'ai dit suffisamment répété. Mais jamais, jamais, je n'ai eu honte de vous. Et ça ne sera jamais le cas. Et tu sais pourquoi ? Parce que vous êtes les meilleurs amis qu'on puisse avoir, ok ?
Un sourire sincère et soulagé éclaira alors le visage de James avant d'être remplacé par une expression hautaine :
- Tu m'étonnes, t'as vu à quel point je suis génial ? Personne ne pourrait avoir honte de moi, même dans un univers parallèle. Je resterais un héro de l'Histoire ! Les générations futures chanteront mon nom et le scanderons pendant les batailles ...
Remus pouffa.
- T'emballe pas Jamesie, allez viens, j'ai cours moi.

----------------------------------------------------
Voilà !
J'espère que ça vous à plu !
Normalement je vais reposter avant noël, mais au cas ou joyeuses fêtes !
KiaraWinchester

Profil sur Booknode

Messages : 423
Inscription : mar. 16 juil., 2013 5:12 pm

Re: Ascension [Harry Potter]

Message par KiaraWinchester »

Coucou !

Je viens de rattraper mon retard ! Alors tout d'abord j'ai adoré la tournure que prenait ton histoire ! Ça commence à changer dans l'esprit de Peter, James est perturbé par Lilly et ne comprend pas pourquoi, l'attaque contre les sangs "impurs" nous balance une grosse zone d'ombre, et la relation entre les deux frères Black est assez conflictuelle pour nous promettre bien d'autres péripéties intéressantes !

Quelques fautes d’inattention mais rien qui ne gène la lecture qui reste fluide et agréable. J'ai hâte de lire la suite ! Continue à me prévenir, même si je ne te réponds pas tout de suite :)

En tout cas si je ne réponds pas à ton prochain post avant Noël, je te souhaite de JOYEUSES FÊTES avec pleins de cadeaux, d'amour et surtout d'inspiration !!!
Lenni

Profil sur Booknode

Messages : 21
Inscription : sam. 01 oct., 2016 6:26 pm

Re: Ascension [Harry Potter]

Message par Lenni »

Salut à tous !
Bon bah je n'ai pas posté avant noël,les cadeaux toussa toussa ça prend du temps:)
Mais je poste aujourd'hui le chapitre 12 et j'espère qu'il vous plaira !
Je préviens, rien de déprimant dans celui-ci (c'est noël tout de même!) l'ambiance est plutôt légère.
En tout cas je vous souhaite une merveilleuse fin d'année, et pleins de bonnes choses en 2017 !

PS : ! Ah oui je me suis très très très très très fortement inspirée d'un passage du tome 6 d'Harry Potter pour la fin de ce chapitre ! (je sais je suis une copieuse)

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


CHAPITRE 12
The strokes – One way trigger

Alice rejeta ses couvertures et posa ses pieds encore chaud sur les dalles glacées du dortoir. Sous la fraîcheur du sol ses orteils se recroquevillèrent et elle se précipita vers sa malle pour y trouver d'épaisses chaussettes en laine. Elle les enfila avec un soupire de soulagement. Elle jeta un coup d’œil à son réveil : 5h32. Léo était vraiment un grand malade. Il avait exigé des trois poursuiveurs une séance privée afin d'améliorer leur techniques groupales. Les trois poursuiveurs de gryffondor étaient tous les trois excellents individuellement, cependant leur capacités à faire des figures groupées n'étaient pas à son sommet. James devait s'adapter au jeu de ses compagnons car il était le plus ancien des trois ( Il avait intégré l'équipe en 2e année, Alice en 4e année et Peter à la rentrée de la 5e.). Pendant deux ans James s'était habitué au jeu de ses anciens coéquipiers puis avait du s'adapter à ses nouveaux coéquipiers. En plus de ça, le fait d'être entré si tôt dans l'équipe lui avait permit de profiter d'un entraînement difficile depuis plus longtemps que les autres et il avait perfectionné des techniques individuelles très poussées. Le fait de changer souvent de partenaires l'avait obliger à améliorer son jeu solo et les techniques qu'il avait appris le rendait quasiment imbattable . Alice était elle aussi très douée individuellement, sa petite taille la rendant plus agile et rapide, et donc plus difficile à stopper. Peter quant à lui était un grand stratège. Il n'avait pas les capacités physiques de ses amis mais avait un instinct pour le danger, et de fait, il savait quoi faire à quel moment. Léo était conscient des capacités de ses poursuiveurs et avait réalisé qu'en les assemblant, il pourrait en faire un trio imbattable. Et étant amis proches dans leur vie quotidienne, la complicité que Léo recherchait ne serait pas dure à mettre en place. Il voyait ça d'ici : « l'invincible trio des lions ».
C'est donc dans cet optique que le capitaine avait convoqué James, Alice et Peter à 6h du matin. L'objectif était simple : travailler leur confiance mutuelle sur le terrain.
En arrivant sur le terrain encore empli d'un épais brouillard, Alice plissa les yeux et vit apparaître une silhouette à la chevelure très ébouriffée. Bien plus que d'habitude, ce qui n'était pas peu dire. A travers son esprit embrumé, Alice réalisa alors que James essayait vraiment de se coiffer le matin.
Elle s'approcha du brun, l'herbe gelée crisant sous ses pas. Lorsqu'il l'aperçue, James secoua la main dans sa direction. Elle le rejoignit et se planta devant lui, les paupière tombante.
- 'lut.
- Salut, ça va-aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ? Répondit James, baillant à s'en décrocher la mâchoire.
La jeune fille haussa les épaules, prise à son tour d'un bâillement impressionnant.
Elle entendit des bruits de pas se rapprocher et reconnu la silhouette d'habitude si fine de Peter recouverte des moult vestes et écharpes. Peter était la personne la plus frileuse qu'elle connaissait.
-Tu sais que tu risque de ne pas pouvoir décoller avec autant de fringues ? Railla James.
Peter ne répondit pas, aucunement réceptif à l'humour si tôt le matin.
Alors que les bâillement allaient bon train, rompant le silence de mort du terrain, Léo surgit du brouillard en hurlant :
- WAZAA !
Les trois poursuiveurs se retournèrent mollement vers leur capitaine, pas effrayés pour un sou.
- Bennet, si tu es là pour faire l'abruti ne compte pas sur moi pour rester, je remonte me coucher. Annonça James en amorçant un geste pour s'en aller.
Déçu par le peu de réaction que ça prestation avait provoquée, Léo soupira et ouvrit le sac qu'il avait balancé au sol en même temps que la grosse malle de quidditch.
- Restes là Potter ou je te met remplaçant au prochain match.
- Tu n'oserais pas ! S'exclama James outré.
- Bien, maintenant que tu es bien réveillé ramène tes fesses ici, on commence l'entraînement.
James souffla et enjamba son balai.
-Tu n'aura pas besoin de ça pour l'instant Potter, descends de là.
Tout en parlant il avait sortit un épais matelas de son sac qui avait manifestement subit un sort d'extension.
-Et ça va nos servir à quoi ça ? Intervint Alice en pointant du doigt le matelas.
- Ça, ça va nous servir à travailler sur la confiance que vous vous accordez.
- Tu pourrais être encore plus vague ? Demanda James, acerbe.
Léo haussa un sourcil mais ne releva pas.
- C'est un jeu qu'on pratiquait souvent quand je faisait du théâtre en primaire. Chacun votre tour vous mettrez par deux et l'un des deux se bandera les yeux et se laissera tomber en arrière. Son binôme devra le rattraper.
Devant l'air interdit de ses camarade, le septième année souffla un coup et demanda à Peter de s'approcher. Il lui banda les yeux et dit :
- Laisse-toi tomber en arrière, je te rattrape. Au pire tu tombe sur le matelas.
- Ok.
A plusieurs reprises Peter esquissa un mouvement pour se laisser tomber mais se ravisa. Puis, devant les regards septiques de James et Alice, il serra les points, et, rigide comme une planche se laissa tomber en arrière.
Léo le rattrapa par les omoplates et le repoussa légèrement en avant pour que le blond reprenne sa position initiale.
- A vous ! Dit le capitaine avec un signe de tête vers James et Alice.
- C'est toi qui commence ! S'exclamèrent-ils à l'unisson.
- On fait un pierre-feuille-ciseaux, le perdant commence. Proposa James.
- Ok, en trois manches.
- Marché conclu.
Ils se placèrent face à face, et commencèrent à jouer. Léo leur lança un regard exaspéré avant de se tourner vers Peter :
- Alors, marrant non ?
- C'est pas le terme que j'aurais employer …Grimaça le blond.
Léo esclaffa comme si Peter avait fait une bonne blague.
- Tiens tant que j'y pense, tu pourras demander à ton pote, Reynolds d'arrêter de tourner autour de ma sœur ?
Peter se figea.
- Qui ?
- Tu sais, Finn Reynolds, il est souvent avec ma sœur Hannah qui est dans sa classe à Serdaigle, ils ont l'air très proche et j'aime pas trop ça. Comme je vous ais vu traîner ensemble je me suis dis que …
- On traîne pas ensemble. Répliqua sèchement Peter.
Léo fronça les sourcils :
- Mais pourtant je vous
- YES !
Les deux garçon interrompirent leur discution en voyant James passer devant eux en exécutant une danse de la joie, secouant un point victorieux en l'air sous le regard foudroyant d'Alice.
- Pet' ! Envoie le bandeau ! Cria James.
Peter s’exécuta, soulager de pouvoir changer de sujet.
Alice ronchonna dans sa barbe et se plaça dos à James à un mètre de distance, le matelas entre eux. Elle lui jeta un regard suspicieux alors qu'il souriait comme un gosse et mit le bandeau sur ses yeux.
Comme Peter avant elle, elle esquissa des mouvement pour se laisser aller, mais s'abstint à chaque fois. Le blond la comprenait, surtout avec James comme binôme. Faire confiance à un farceur pareil dans ce genre de situation relevait de l'impossible.
Alors qu'elle se laissait enfin tomber en arrière, James esquissa un pas sur le côté et la brune tomba comme une masse sur le matelas.
- Tellement prévisible. Soupira le capitaine de l'équipe en observant Alice se relever avec hargne se mettre à la poursuite du brun échevelé qui n'avait pas perdu de temps pour détaler.
Après quelques minutes de course poursuite, James se prit finalement un sortilège du saucisson dans les jambes et tomba avec très peu d'élégance sur le gazon. Alice s'approcha, retourna le jeune homme sur le dos et s'attela à le chatouiller. Peter, plein de compassion face à la douleur de son ami, couru le sauver des griffes d'Alice. Leur capitaine se passa alors une main dépitée sur le visage. La matinée allait être longue.


* * *

Alice descendit de son balai, lessivée, et jeta un coup d’œil à sa montre : 10h30. Ça faisait maintenant deux heures et demi que Bennet les torturait, et ils n'avait pas encore commencer l'entraînement avec l'équipe entière. Leur cher capitaine venait de leur accorder un pause de dix minutes en attendant les autres et elle se précipita vers les vestiaires pour aller boire, accompagnée de James et Peter. En voyant l'allure de ses compagnons, elle se demanda de quoi elle pouvait bien avoir l'air. Leurs cheveux étaient collés à leurs fronts et à leurs nuques par la sueur et la neige qui avait commencées à tomber, leurs visages étaient maculés de traces de boue, et leur vêtements avaient atteints un niveau de crasse remarquable.
Une fois désaltérés ils se laissèrent tomber sur les bancs, épuisés. C'est dans cet état que Sirius les trouva. Balai sur l'épaule, souriant et propre comme un sou neuf, il ricana à la vue de ses amis :
- Tiens, Bennet à décidé d'engager des veracrasses pour le match de samedi prochain ?
Aucun ne répondit mais tout trois levèrent le majeur en direction du nouvel arrivant qui prit un air sévère, tapota la tête de Peter, et lui dit sur le ton d'une personne s'adressant à un attardé mental  :
- tss tss tss, ce n'est pas très distingué ça, tu mérite une punition, hein vilain garçon ? Vilain garçon maigrelet … oh !
Le brun évita de justesse le coup de balai que Peter lui avait envoyé et disparut sans demander son reste, son ami sur les talons.
Alice et James s’esclaffèrent devant le ridicule de la scène puis James se leva et tendit la main à sa partenaire de jeu.
- C'est parti ma vieille, plus que de deux heures ! Dit-il, faussement enjoué.
Alice ricana et se leva. Plus que deux heures.


* * *


Fabian s'assit lourdement sur l'un des bancs de la table des gryffondor. Il était affamé. Peu après, Gidéon et Léo s'assirent à leur tour en face de lui.
- Et bah mon vieux, on dirait que t'as vécu la guerre ! S'exclama Fabian en apercevant le visage sale de Léo.
- Crois-moi mon vieux, c'était tout comme. Un vrai champ de bataille. Répondit Léo d'un air sombre. Vous auriez pas pu rester un an de plus dans l'équipe ? C'était trop demander ? Depuis que vous êtes parti, c'est le chaos total. Pourquoi vous m'avez laissé seul en charge de cette équipe de bras cassés ?
- Les ASPIC mon cher, les ASPIC ! Répondit Gideon, amusé.
- Et oui mon doux ami, nous avons une réputation à conserver. Comment réagiraient nos neveux si on ne leur ramenait aucuns ASPIC ? Je vais te le dire : il seraient déçus. Nous somme leurs héros ! Ajouta Fabian la fourchette levé et le regard pétillant.
- Et d'après ce que mon oreille attentive à entendu, Peter et Mary ne sont pas si mal … Dit doucement Gidéon.
Les frères Prewett avaient fait parti de l'équipe de gryffondor pendant cinq ans, Gidéon au poste d'attrapeur et Fabian au poste de poursuiveur.
- Pas mal, pas mal, tout est relatif !
- Tiens Potter,que nous vaut le malheur de ta présence … et de ton odeur ?Demanda Fabian, le nez plissé. Faisant référence à l'apparence abjecte du jeune homme.
Un petit ricanement stoppa James alors qu'il allait rétorquer. Il se tourna vers la source du désagrément et lança :
- T'as quelque chose à dire Evans ?
- Oh, rien d'important je voulais juste informer Prewett que je partageais son malheur.
- Ah ouais ? Et bien on se passera de ton opinion.
- Voyons James, où son passées tes manières ! On ne parle pas comme ça à une demoiselle, qui plus est aussi magnifique que celle-ci. Intervint Fabian en adressant un clin d’œil appuyé à la jeune fille.
Lily rougit jusqu'à la racine des cheveux et bredouilla quelque chose avant de faire tomber son bol de soupe sur le sol. La préfète profita de l'occasion et plongea sous la table pour ramasser les morceaux.
- Je crois que je lui fait de l'effet. Chuchota Fabian à Remus avec l'air de celui qui à fait un découverte majeur. Remus gloussa devant la remarque de son voisin puis reporta son attention sur ce qui se passait. Mattéo qui mangeait aux côtés de la préfète, la regardait d'un air amusé.
- Lily, tu te souviens que tu es une sorcière ?
La rouquine, à genoux sous la table rougit un peu plus et se dépêcha de réparer sa bêtise à l'aide de quelques sorts. Elle se releva, rouge écrevisse, avant de se rasseoir pour se blottir contre son petit-ami qui l’accueillit dans ses bras avec douceur, non sans se moquer gentiment d'elle. Alors que la petite troupe de gryffondors charriait Lily, Remus reporta son attention sur James, qui était étrangement silencieux, et se rendit compte qu'il fixait le couple, les iris teintées de douleur. Tout à coup les yeux bruns de James pivotèrent vers le lycanthrope. Lorsqu'il comprit que le loup-garou avait tout suivit de son manège, il le regard du loup-garou et tourna les talons, prenant la direction du hall d'entre. Remus hésita à se lever, puis décida de finir de manger. James avait sans doute besoin d'être seul.
- Bah alors qu'est ce qui lui prend ? James, c'est pas poli de partir sans dire au revoir ! S'écria Fabian.
- Dis moi, t'es en forme aujourd'hui !
- On ne peut rien te cacher Lupin ! En effet, je suis de très bonne humeur. Sourit le rouquin.
- Ouais, et on sait tous que quand tu es de bonne humeur, tous ceux qui t'entourent cours le danger d'être les dommages collatéraux d'une de vos blagues à ton frère et toi, donc je ne vais pas m'attarder dans le coin et m'exiler à la bibliothèque. Dit le lycanthrope en se levant.
- Ah Lupin, tu as toujours été le plus intelligent de ton petit groupe, rien ne t'échappe !
- Eh ! N'importe quoi ! Tout le monde sais que c'est moi le plus intelligent. Et aussi le plus beau, soit dit en passant. S'exclama Sirius accompagné de Peter, aussi sales l'un que l'autre.
- Je ne m'avancerai pas là dessus … S'esclaffa Remus regardant la dégaine pour le moins peu avantageuse de son ami. Pourquoi aucun de vous ne s'est lavé après votre entraînement ? C'est pas très hygiénique ….
- Je vais te montrer ce qui n'est pas très hygiénique ! Rétorqua Sirius, en s'avançant d'un air menaçant vers le lycanthrope alors que Peter s'asseyait pour se jeter sur les frites et le steak.
Remus perdit son sourire moqueur :
- Tu n'aurais pas le culot de ...
- On pari ? Coupa le brun, levant le bras pour approcher son aisselle du visage de Remus, un sourire carnassier pendu aux lèvres.
Remus ne prit pas la peine de répondre et décida qu'il était préférable de fuir.
Fabian, qui observait la scène – comme à peu près la moitié des personnes présentes dans la grande salle – pouffa en regardant les deux garçons se courir après entre les tables de la grande salle sous le regard affligé de McGonagal.
- Imagine ça, mais avec six personnes et avec à leur portée balais, souaffles et cognards et tu pourra comprendre le quart de ce que j'ai vécu pendant toute la matinée. Dit Léo en désignant les deux garçon qui tournaient maintenant prudemment autour de la table des poufsouffles, sous les regards admirateurs de la plupart des filles présentent.
Fabian ricana :
- Qu'est ce qui t'es passé par la tête en prenant dans l'équipe trois maraudeurs sur quatre plus leurs deux meilleurs amies. Sans parler de Frank et Alice qui peuvent pas se voir en peinture.
- Je sais pas. Grogna Léo, la tête enfouie dans ses bras croisés.
Les frères Prewett rigolèrent de bon cœur devant le désespoir de leur ami. Celui-ci releva la tête et dit, suspicieux :
- Lupin à raison, c'est vrai que vous êtes de très bonne humeur aujourd'hui.
Les jumeaux se lancèrent un regards mais ne répondirent pas. C'était la première fois depuis deux mois qu'ils se comportaient comme avant le décès de leurs parents. Peut-être était-ce parce qu'il s'en remettaient peu à peu, ou peut-être était-ce seulement parce que les gens oubliaient qu'ils étaient en deuil et qu'ils ne les regardaient plus avec ce regard empli de compassion qui les ramenait sans cesse à l'événement tragique.
- Ça fait plaisir à voir. Sourit Léo en coupant son steak.


* * *

James était adossé à son lit, les cheveux encore mouillés par la douche qu'il venait de prendre. Il s'amusait à attraper le vif d'or qu'il avait piqué à Léo le matin même en profitant de l'état de désespoir de celui-ci. Il attrapa le vif et le fit rouler entre ses doigts.
Il repensa à la façon dont Evans s'était blottie dans les bras de l'autre imbécile de Poufsouffle.
Il repensa à la façon qu'elle avait de le regarder, à la façon qu'elle avait de lui sourire.
Plus il y pensait, plus il sentait une espèce monstre grossir dans son estomac et lui lacérer les entrailles. Il n'en avait parlé à personne.
Au début, quand il voyait le couple, il sentait juste un petite boule désagréable dans son estomac, boule qu'il associait au dégoût. Mais plus les jours passaient et plus il sentait la petite boule se développer dans son estomac pour devenir une créature écailleuse qui le griffait de l'intérieur, le rendant amer et en colère. Et aujourd'hui, lorsqu'il avait vu toute la tendresse qui habitait le couple, il avait eu l'impression que le monstre de ses entrailles s'était jeté dans sa poitrine pour lui lacérer le cœur. Le poursuiveur se leva, le vif d'or toujours au creux de sa paume, et s'assit sur lit, songeur. Il relâcha la petite balle dorée, la laissa s'éloigner de quelques centimètres, puis la rattrapa d'un geste habile. Il lâcha un grand soupir et s'apprêta s'allonger pour faire un sieste quand la porte du dortoir s'ouvrit dans un grand fracas, laissant apparaître deux jeunes hommes morts de rire. Ceux-ci tentaient tant bien que mal de ralentir l'autre en le tirant par la chemise. Sirius était aussi sale que lorsque James l'avait quitté, par contre Remus était bien plus sale que lorsqu'il l'avait quitté vingt minutes plus tôt : ses vêtements, son visages et ses cheveux étaient maculés de boue et d'herbe.
Il semblaient maintenant se battre pour savoir qui irait le premier à la douche. Après avoir fait un croche patte au lycanthrope, Sirius se précipita dans la salle de bain en ricanant. Remus grogna, puis se releva en position assise avec difficulté. Ce n'est que lorsque James laissa échapper un petit rire qu'il se retourna.
- Quoi ? Maugréa-t-il.
- Ce combat pour la douche était très viril. Commenta le brun avec beaucoup de sérieux avant d'afficher un sourire moqueur.
Remus haussa les épaules et laissa échapper un petit rire, puis reprit son sérieux.
- James, il va falloir qu'on parle. T'as pas l'air bien depuis quelques semaines.
- Qu'est ce que tu racontes, je vais bien. Répondit James, les sourcils arqués.
- Arrêtes, je suis pas aveugle. Depuis quelques temps t'es à fleur de peau.
- Je vois absolument pas de quoi tu parles Rem, je vais très bien.
- Seulement quand Lily n'est pas dans les parages.
James senti son cœur manquer un battement.
- Qu'est ce qu'Evans vient faire dans cette histoire ?
- J'ai bien vu comment tu la regarde depuis qu'elle est avec Ricci.
- Et je la regarde comment ?
- Arrêtes de jouer au plus con James. Je suis pas fou, et tu le sais très bien.
-Et comment tu pourrais seulement savoir se que je ressens ? Répliqua sèchement James.
Remus l'observa et tenta de s'expliquer calmement :
- Je sais pas si c'est le fait d'être un … un tu sais quoi, Dit il en lançant un regard à la porte ouverte, Mais c'est comme si les émotions avaient une odeur tu vois ?
- Et alors ? Dit James en essayant de paraître détendu les yeux fixé sur ses chaussettes.
- Elles ont toutes une odeur. La joie, la colère, la peur, la tristesse … L'amour.
James releva la tête et se retrouva plongé dans le regard ambré de son meilleur ami. Il savait bien que Remus ne se moquerait jamais de lui. Ce n'était pas l'avouer à ses amis qui lui faisait peur, mais se l'avouer à lui-même. Il lâcha un soupire à fendre l'âme et s'assit en face de Remus.
- Je … J'arrive pas à comprendre ce qui m'arrive Mumus. Je sais juste que quand je la voit avec lui, ça fait mal.
- Ça mon pote, c'est pas compliqué à comprendre. Tu es jaloux. Dit doucement Remus.
- Mais j'ai pas envie d'être jaloux !
- Le problème c'est que t'y peut rien James, c'est ça qui est chiant avec les émotions.
- Ouais …
- Faut te rendre à l'évidence Jamesie, elle te plaît.
Il y eu un long silence, seulement perturbé par les chants de Sirius sous la douche, pendant lequel les deux garçon essayaient de digérer la nouvelle. Puis James sortit de sa léthargie :
- Enfin merde c'est Evans ! … Evans ! Insista-t-il devant le manque de réaction de Remus.
- Et alors ?
- Mais c'est un emmerdeuse, comment je pourrais être attiré par elle ?
- L'Amour à ses raisons que la Raison ignore...Récita Remus, très fier de son proverbe.
- Mais quand même … Evans quoi !
- Evans quoi ? Demanda Sirius, faisant sursauter les deux jeunes hommes.
James lança un regard paniqué à Remus, l'informant qu'il n'était pas prêt à annoncer la nouvelle à qui que ce soit.
- Rien, James dressait encore une fois la liste des défauts de Lily.
- Ah, ok. Répondit Sirius, la tête dans son armoire, ne prenant même pas la peine d'avoir l'air intéressé. Tu peux y aller Mumus.
L'intéressé se leva et adressa un clin d’œil au poursuiveur encore sous le choc avant d'entrer dans la douche.
Après le départ de Remus, James s'allongea et fixa la toile de son lit à baldaquins.
- Dis donc t'es pas très bavard, ça va vieux ?
- Ouais ouais t'inquiète, l'entraînement m'a juste un peu … assommé.
Le brun à lunettes ferma les yeux. Le monstre écailleux semblait s'être endormi, et la douleur avec.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Voili voilou, les sentiments de James enfin dévoilés !
J'espère que ma reprise de la créature écailleuse de JK Rowling - symbolisant la jalousie de Harry à l'égard de la relation de Dean et Ginny - vous aura plût :)
Encore une fois je vous souhaite une joyeuse fin d'année et fêtez bien le nouvel an !
A la prochaine !
cipounette

Profil sur Booknode

Messages : 436
Inscription : ven. 04 janv., 2013 7:18 pm

Re: Ascension [Harry Potter]

Message par cipounette »

Salut ! J'aime bien ton histoire, je trouve que la manière dont tu abordes cette période est vachement originale ! Quelques bémols : les fautes d'orthographe (si tu veux je pourrais te les corriger ! )et le côté un peu naïf de l'écriture, je trouve qu'à beaucoup de moments tu répètes les mêmes formulations par exemple ! Essaie de te renouveler, ça enrichira beaucoup la lecture ! Et je veux bien être prévenue pour la suite !
Lenni

Profil sur Booknode

Messages : 21
Inscription : sam. 01 oct., 2016 6:26 pm

Ascension [Harry Potter]

Message par Lenni »

YO !
Tout d'abord je suis désolée pour cet immense retard, mais le manque d'inspiration s'est fait sentir …
Bref, petit chapitre spécial st-valentin (je sais, c'est commercial toussa toussa) pour les gens seuls cette année comme moi. Haha … ha.
Ce chapitre aborde trois personnages assez peu mis sur le devant de la scène depuis le début, je me suis dit que ce serais sympa. ( Vous inquiétez pas il y quand même un touuut petit peu de Jily)

Encore mille excuses pour mon retard et bonne lecture !

–-----------------------------------------------------------------------

CHAPITRE 13
The Black Keys – Gold on the ceiling

Severus était assit sur un banc, au milieu du cloître, le nez plongé dans son manuel de potion. Il s'attelait à mémoriser le protocole de fabrication d'une solution de force. Récitant soigneusement les différentes étapes de préparation, les yeux fermé. Il s'arrêta sur la consigne ajouter les ongles de griffon au sang de salamandre et gribouilla une annotation à côté : broyer avant d'ajouter. Il avait découvert quelques semaines avant que les propriétés magiques des ongles de griffon était plus efficaces quand elles étaient broyées avant d'être incorporées à solution sanguine.
Il faudra que j'en parle à Lily.
A ce moment précis il entendit la voix manifestement agacée de cette dernière :
« Comme je viens de te le dire, ce ne sont en aucun cas tes affaires Potter, alors si tu pouvais me laisser tranquille, ce serait formidable.
- Oh arrêtes Evans, tout le monde sait que tu ne peux pas te passer de nos conversations journalières !
- Je te supporte déjà assez suffisamment en cours, c'est pas pour que tu me donnes des conseils amoureux pendant les pauses !
La rouquine s'arrêta brusquement et fit demi-tour, tentant d'échapper à son camarade. C'était sans compter les années d'entraînement du poursuiveur qui la retint par le bras, son éternel sourire aux lèvres :
- je tente seulement d'empêcher une rupture dans les larmes Lily, M...
Lily dégagea brusquement son bras de l'étreinte du jeune homme :
- Je n'ai besoin d'aucun conseil Potter, maintenant fiche moi la paix ! Et ne m'appelle plus jamais par mon prénom.
Elle lui lança un regard perçant et Potter eu le bon sens de ne pas insister.
Severus ne retint pas le sourire qui lui vint aux lèvres. Il adorait quand Lily rabrouait James Potter. Elle tourna alors son regard vers Severus et son expression s'adoucit. La préfète lui envoya un clin d'oeil et pointa sa montre du doigt, lui signifiant qu'elle était pressée. Severus ne s'en offusqua pas, ils avaient prévu de se voir l'heure d'après. Le Serpentard reporta son attention sur Potter : il avait rejoint ses amis qui l'attendaient plus loin. Leurs lèvres affichaient des sourires moqueurs et ils s'empressèrent d'accueillir leur ami à coups de parchemins. Après cet épisode, ils changèrent manifestement de sujet car leur expressions devinrent toutes beaucoup plus sérieuses. Severus savait qu'ils complotaient quelque chose, il avait essayé d'en parler avec Lily mais elle ne l'avait jamais prit au sérieux, pensant que la haine qu'il leur portait obscurcissait son jugement. Le vert et argent savait l'image qu'il renvoyait : celle d'un garçon prêt à tout pour voir sombrer ses bourreaux. Qui ne le serait pas ? Mais il savait que quelque chose clochait. Notamment chez Lupin. Il se rendit compte qu'il les fixait un peu trop intensément lorsque Black tourna ses yeux froids comme l'acier vers lui. Cette œillade glacée fut le signal pour Severus de s'en aller. Si il restait trop longtemps, Potter, Black et Pettigrow allaient lui tomber dessus et il n'était pas d'humeur à les affronter. Il ramassa son manuel et s'en alla. Avant de s'engager dans le premier couloir qui croisa sa route il lança un dernier regard au groupe de garçons qui faisait son malheur depuis cinq années. Son iris accrocha celle de Potter dans laquelle brillait une lueur hautaine et malicieuse à la fois. Le Serpentard rompit le contact et prit la direction de la bibliothèque. Il lui était difficile de savoir qui de Black ou de Potter il haïssait le plus. Black était tout simplement le garçon le plus imbu de lui même qu'il ait eu l'occasion de rencontrer. S'être distingué de sa famille en ayant été réparti à Gryffondor était sans doute sa plus grande fierté et il méprisait tous les Serpentards quels qu'ils soient. Il se comportait comme un Roi en son royaume dans l'école, attirant tous les regards, toutes les faveurs, et la quasi totalité de Poudlard semblait vouloir se faire apprécier de lui. Peut être était-ce pour ça que Severus ne pouvait pas le supporter ( en dehors du fait qu'il ait été désigné bouc-émissaire attitré du Gryffondor ) : Sirius Black était tout ce que lui ne serait sans doutes jamais. Quand à James Potter, il représentait tout ce qu'il aurait voulu être : adoré par sa famille, aimé de tous ceux qu'il croisait, bon au quidditch, excellent en cours et tout cela sans même faire semblant d'essayer. La seule chose qu'il semblait convoiter et qu'il n'avait pas réussi à obtenir, c'était Lily. Sa Lily. C'était la victoire de Severus : Lily le préférait lui au garçon sans doute le plus populaire de l'école. Et pour être honnête, rien que pour l'amitié de Lily Evans, il n'échangerait sa place avec personne au monde.
Il s'assit à une table vide de la bibliothèque déserte et sortit ses affaires. Il se replongea dans son manuel de potion et sa solution de force, continuant à gribouiller quelques notes dans la marge.

Un grimoire poussiéreux claqua à côté de Severus, qui sursauta et leva les yeux pour rencontrer deux émeraudes étincelantes. Lily lui offrit un sourire chaleureux et mima le mot « salut » du bout des lèvres. Lorsqu'elle s'assit à côté du serpentard, ses lourdes boucles rousses frôlèrent la joue gauche du garçon qui senti un sourire envahir son visage. Il laissait tomber ses longues mèches corbeau devant ses yeux afin de cacher son expression rayonnante.
« Je t'ai vu.
Lorsqu'il sentit le souffle de la jeune fille contre son oreille, il sentit son cœur s'emballer. Il tenta de contrôler l'échauffement de ses joues et se tourna vers elle, le visage neutre :
- Pardon ?
- Tu m'avais dit que tu arrêterai d’améliorer les protocoles de potions sans moi ! Chuchota-t-elle.
Le jeune homme se retint de pousser un soupir de soulagement. Il s'autorisa un petit sourire et répondit dans un souffle :
- Pardon, je recommencerais plus.
Elle lui lança un regard qui lui signifiait qu'elle savait pertinemment qu'il recommencerait dans l'heure. Si Lily était réellement très douée pour les potions, lui était un vrai génie dans ce domaine, ses intuitions se révélaient inévitablement juste et lui permettaient de fabriquer des potions parfaites.
Il retourna à sa besogne tout en sentant le regard de la rousse peser sur lui. Il senti ses joues rosir à nouveau et tourna la tête vers elle.
- Quoi ?
Elle ne répondit pas et lui offrit un sourire très tendre. Cela eu pour effet de le faire rougir jusqu'à la racine des cheveux. Il s'agita sur sa chaise. Il ne l'aurait jamais avoué à quiconque mais ressenti une bouffée de joie face à cette attention. Elle le couva du regard encore un moment puis lui envoya un petit coup d'épaule et se concentra sur ses devoirs. Le préfet resta un instant à la contempler du coin de l’œil avant de l'imiter.

* * *

Après qu' Evans l'ai envoyé sur les roses, James se dirigea vers Sirius, Remus et Peter qui l'attendaient un peu plus loin. En arrivant près d'eux il s'attela à ignorer les sourires moqueurs scotchés aux lèvres de ses soi-disant amis. Sirius abattu alors son parchemin de métamorphose sur la tête du brun à lunettes :
- J'ai rarement vu une approche aussi pourrie ! Critiquer son copain ? C'est à se demander comment tu as fait pour séduire autant de filles …
James en arrivait presque à regretter d'avoir révéler son attirance pour Lily Evans à son meilleur ami. Peter l'avait plutôt bien prit, bien qu'il ai été plutôt abasourdit en l'apprenant. Sirius, quand à lui avait en premier lieu crié au scandale, puis, dans un second temps il avait cru à une blague, et quand enfin il avait comprit que James était très sérieux, il avait admit que c'était un challenge intéressant. Depuis, il le poussait à tout bout de champs à aller voir Evans, en lui donnant des conseils de dragues foireux.
- tu m'excuseras mais ça fait une semaine que j'applique consciencieusement tes recommandations et tout ce que je récolte ce sont des invitations à me taire ! Donc explique-moi comment toi, le grand Sirius Black, tu fais pour séduire les filles ? Demanda James avec défi.
Sirius sembla étudier la question, un sourire confiant aux lèvres. Puis, alors qu'il cherchait une réponse adéquate, son sourire s'effaça :
- Je t'avoues que je n'en sais rien Jamesie …
Cette pensée sembla le déconcerter, puis à nouveau un sourire fleurit sur ses lèvres fines :
- C'est évident, je suis tout simplement irrésistible.
- Merci pour ta collaboration, vraiment.
James se passa la main dans les cheveux, les ébouriffant un peu plus – si possible – au passage. Puis il se tourna vers Remus :
- Remus, voix de la sagesse ?
Le sourire qu'abordait Remus disparut quelque peu.
- Tu sais bien que je refuse de sortir avec quelqu'un James. Alors encore moins en draguer une.
James, Sirius et Peter lui adressèrent un regard qui en disait long sur leur avis sur cette question.
Enfin, James se tourna vers Peter :
- Pet' ! T'es le seul à avoir vraiment été avec une fille ...
Sirius et Remus se tournèrent vers Peter à leur tour. Tout à coup très intéressé par la question. Peter rosi devant tant d'attention, il ne s'était jamais considéré comme le Don Juan du groupe. Il avait certes eu une ou deux copines - ses cheveux d'un blond angélique et ses yeux bleus aidant beaucoup – mais pas autant que Sirius et James.
- Bah, euh …. Je … Je lui suis tombé dessus en essayant d'échapper à Picott … Après ça je sais pas, c'est elle qui à un peu prit les choses en main …
Il y eu un silence, chacun réfléchissant à ce qui venait d'être dit. James laissa vagabonder son regard sur le cloître et ses yeux en rencontrèrent d'autres beaucoup plus sombres appartenant à Rogue. Il lui lança un regard amusé, hésitant à pousser le vice jusqu'à lui adresser un clin d’œil. Il savait que ce genre d'attitude déstabilisait le Serpentard. Quand celui-ci eu disparut à l'angle d'un couloir il se recentra sur la conversation.
- Vous aller sérieusement me dire que nous, les maraudeurs, ne sommes pas capable de draguer une fille autrement qu'en se faisant passer pour le grand relou de l'univers ou qu'en lui tombant dessus ?
- Bien sûr que non, c'est simplement qu'on à pas besoin de techniques de séduction, notre charme naturel fait tout le boulot. Rétorqua Sirius en bombant le torse.
- Ouais bah en attendant Evans n'a pas l'air d'être séduite pas mon charme naturel …
James s'assit à même le sol et fit basculer sa tête en avant. Il s'amusa à tracer des formes géométriques dans la poussière du sol et laissa échapper un petit rire.
- Je dois être très sérieusement atteint psychologiquement pour que la seule fille qui me plaise soit celle qui me déteste le plus.
Sirius laissa échapper un petit toussotement qui laissa entendre un « sans blague ». James releva la tête vers son ami et lui tendit le majeur. Sirius ne sembla pas offensé et dit avec un ton appréciateur :
- En même temps Evans s'est épanouie en une magnifique nymphe...
James ferma les yeux tout en haussant les sourcils dans une attitude profondément dépitée.
- Ton élégance m'étonnera toujours …
- J'ai rarement eu l'occasion de rencontrer quelqu'un d'aussi ….
- Grossier. Fini Remus.
- La bave des crapauds n'atteignent pas la blanche licorne. Récita le gougea. Bien ! Il est tant d'aller en étude des moldus Jamesie, c'est parti !
A ces mots Sirius attrapa un pan de l'uniforme de James et tourna les talons, le traînant derrière lui sans prêter attention aux cris de protestation de son ami.
Remus et Peter esclaffèrent en regardant leurs amis se donner en spectacle, puis sautèrent eux aussi sur leurs pieds pour se rendre à leur propres options.
- C'est fou comme deux personnes qui se rendent ridicules en permanence réussissent à garder autant d'admiratrices. Remarqua Remus.
- mmh.
Peter pensait à Finn. Depuis que James lui avait demandé comment il avait fait pour séduire Daphnée, il pensait à lui. Car Daphnée, c'était un coup du hasard. En ce qui concernait Finn ce n’était absolument pas le cas. Penser à lui le rendait à la fois triste et en colère. Triste parce qu'il lui manquait et qu'il avait envie de le voir, de lui parler, mais qu'il se l'interdisait. En colère par ce qu'il ne voulait pas penser au Serdaigle. C'était mal.
- Ça va ?
Peter tourna la tête vers Remus. Un pli était apparu entre ses sourcils, signe qu'il s'inquiétait.
- Oui t'inquiète pas, j'ai juste un coup de barre, j'ai trop mangé.
Remus ne sembla pas y croire mais n'insista pas. Ils se séparèrent dans le hall, Remus pour aller en Runes anciennes et Peter en soin aux créatures magiques.
Le poursuiveur se dirigea vers le lac noir afin de rejoindre le professeur Brûlopot. Ce professeur était probablement l'un des plus excentriques de poudlard, ce qui n'était pas peu dire. Il rivalisait presque avec Berry, le professeur de botanie, qui avait un jour presque mit le feu à la grande salle en organisant une représentation de « La fontaine de la bonne fortune » avec l'aide d'un serpencendre soumis à un sortilège empiffrement.
En arrivant sur le lieu de cours, Peter eu le temps de comprendre trois choses : la première était qu'ils allaient étudier les lutins de Cornouailles, la seconde que Brûlopot avait fait l'acquisition d'un nouveau bonnet à grelots anti-joncheruines, et la troisième qu'il se retrouvait en binôme avec Vincent Crabbe. Vincent Crabbe était un garçon d'une débilité alarmante selon Peter. Il était chétif et bête mais une lueur de méchanceté dansait dans ses iris, ce qui n'était pas très rassurant.
Chaque binôme avait en sa possession une cage contenant un lutin. Leur tâche était simple : faire un croquis de la créature magique et préciser ses caractéristiques et spécificités. Peter alla chercher une cage et la rapporta près de Crabbe. Après avoir observé avec désespoir Crabbe mettre sa main dans la cage et se faire mordre sauvagement, Peter détourna le regard et essaya de ne pas penser à la note qu'ils allaient récolter. Ses yeux se posèrent immédiatement sur Finn, présentement en binôme avec William Becker. Le serdaigle semblait beaucoup plus s'amuser que lui et riait aux éclats faces aux singeries du poufsouffle. Peter sentit avec surprise une jalousie intense monter en lui. Il voulait être celui qui faisait rire Finn, il voulait que Finn le regarde lui. Il décida qu'il irait voir le serdaigle à la fin de l'heure.
Le cours se déroula avec une lenteur exaspérante.
Peter fit le croquis du mieux qu'il put et ouvrit son manuel de soins aux créatures magiques pour y chercher les caractéristiques et spécificités des lutins de cornouaille sous le regard bovin de Crabbe. Il garda un œil sur Finn et Liam qui passèrent l'heure s'amuser comme des petits fous, attisant la colère du blond, il garda également un œil sur Crabbe et l'observa remettre ses doigts dans la cage pour se faire mordre à nouveau. Quand enfin Brûlopot leur annonça la fin du cours, Peter se dépêcha de ramasser ses affaires et se précipita à la suite de Finn et Liam.
- Reynolds !
Finn se retourna, et Peter vit la surprise se peindre sur son visage avant qu'il ne redevienne neutre.
- Pettigrow ?
- Je, euh … Je peux te parler vite fait ?
Finn le fixa intensément sous le regard étonné de Liam Becker :
- Vous vous connaissez tous les deux ?
Peter ne put s'empêcher de répondre sèchement :
- Ça te regarde ?
Le poufsouffle haussa un sourcil, étonné. Il avait toujours eu de bons rapports avec les maraudeurs.
- Non on ne se connaît pas.
Finn s'était exprimé d'une voix calme, le regard posé sur Peter :
- C'est en rapport avec le devoir de soins aux créatures magiques d'il y a quelques semaines ?
Peter mit du temps à comprendre où voulait en venir le serdaigle :
- Ah, euh oui … oui c'est ça, le devoir de euh …
- Bon bah moi je rentre au château, j'ai une séance de quidditch, à plus Reynolds ! Lança Liam en partant.
- Ouais, salut Becker. Répondit Finn sans lâcher Peter du regard.
D'un commun accord ils se dirigèrent vers la cabane d'Hagrid et s'en arrêtèrent à une dizaine de mètres.
Finn s'assit sur les hautes racine d'un arbre et releva la tête vers Peter.
- Tu voulais quelque chose ?
Peter se rendit tout à coup compte qu'il n'avait aucune idée de ce qu'il voulait dire à Finn. Une poignée de seconde passa sans qu'il ne dise un mot mais Finn ne broncha pas, le regard fixé sur le gryffondor, stoïque.
- J'ai rompu avec Daphnée. Je pensais que tu devais savoir.
Pendant un fraction de secondes, le visage du serdaigle changea en une expression que Peter n'arriva pas à déchiffrer.
- D'accord. Répondit-il simplement avant de se lever et de reprendre la direction du château.
Peter sentit comme un pierre tomber dans son estomac.
- C'est tout ce que tu as à répondre ? Dit-il en se retournant.
Cette remarque sembla réveiller la colère du serdaigle. Il se retourna, ses yeux lançant des éclairs :
- Mais qu'est-ce que tu veux je te réponde Pet' ? S'exclama le serdaigle, quelques mèches de cheveux auburn s'échappant de son bonnet bleu et gris. Tu veux que je te plaigne ? Qu'est ce que tu espérais ? Que je te remercie ? Tu as été très clair sur ce que tu voulais, et je ne fais clairement pas parti du tableau.
Sa voix se brisa.
- Tu ne peux pas me prendre et me jeter comme si j'étais ton objet. Alors maintenant laisse-moi tranquille.
Sans lui adresser un regard, il reparti vers Poudlard.
Peter le regarda s'éloigner, ne sachant pas quoi répondre. Il s'assit sur les racines de l'arbre, là où Finn se situait à peine quelques secondes plutôt. Il venait d'agir comme un abruti. Il n'avait pensé qu'à lui, dévoré par la jalousie, et pas une seule fois à ce que pouvait éprouver le préfet de Serdaigle. Il resta encore quelques minutes assit, à repenser à ce qui venait de se passer, puis il se releva se faisant la réflexion qu'il venait pour la première fois d'assumer complètement être attiré par un homme. Cette prise de conscience le fit se sentir un peu mieux. Mais ça ne dura pas. Quelques minutes plus tard il fut accablé par la culpabilité.

* * *

Lola Castle entra dans la grande salle, sûre d'elle, ses longs cheveux bruns lui chatouillant les reins. Elle balaya la table des serpentards du regard et sourit lorsqu'elle aperçu Regulus. Elle s'approcha joyeusement de lui, et s’apprêta à l'apostropher quand elle remarqua que son attention était fixée sur la table des rouges et or. Elle suivit son regard et ne tomba pas comme elle l'avait pensé sur Sirius Black, mais sur une fille assise pas loin de celui-ci.
Elle ne semblait pas très grande – à peine un mètre soixante - , avait des cheveux blonds cendrés coupés en un carré plongeant et le visage constellé de tache de rousseurs.
- Elle est très mignonne ! Susura-t-elle, employant un ton appréciateur.
Regulus sursauta, s'étrangla, et recracha sa purée, s'attirant quelques regards peu amènes. Il lui lança un regard peu aimable et reprit une contenance en faisant mine de ne pas comprendre.
- Qui ?
Lola haussa un sourcil, amusée. Elle s'assit aux côtés de son ami et répondit à voix basse :
- La fille que tu fixe. A titre informatif, tu ressemble un peu à un psychopathe, alors évite d'agir de la sorte si elle vient te voir.
Regulus évita son regard, mal à l'aise.
- Oh non, qu'est ce que tu as fais ? Demanda la brune, alarmée.
- Rien du tout. Cette fille me fait juste pitié, j’essaie de seulement de comprendre comment une ... sang-de-bourbe dans son genre à cru pouvoir lever la main sur m...
Se rendant compte de sa bévue, il se tut abruptement.
Un ange passa.
Lola éclata de rire :
- Elle t'as frappé ? Petit cachottier … C'est vrai qu'elle à tout de suite l'air plus passionnante. C'est comme dans les films moldus, le garçon méprise la fille jusqu'à ce qu'elle lui balance ses quatre vérités, et alors là …
- Ne me dis pas que tu à visionné un de ces vilms moldus ! Coupa Regulus avec un air dégoûté.
- …. le garçon tombe éperdument amoureux d'elle, il lui montre le « vrai » lui, elle tombe amoureuse, et ils finissent ensemble jusqu'à la fin de leur vie. Continua-t-elle sans relever. Je vois ça d'ici : Regulus et Blondie …
- Mary
- Aha ! S'exclama-t-elle en pointant sur lui un doigt victorieux. Tu as fais tes recherches !
Regulus lança quelques regards autours de lui et remarqua que le discours enflammé de son amie commençait à attirer l'attention.
- J'ai pas le temps pour tes niaiseries, je rentre à la salle commune.
Il se leva et sortit tandis que la jolie serpentard faisait un geste puéril des mains dans sa direction.
Une fois qu'il fut sortit, Lola attrapa une pomme et s'élança à sa poursuite. Elle le rattrapa et passa un bras autour des ses épaules :
- Opération Mary … C'est quoi son petit nom ?
- Macdonald. Soupira le garçon.
- Alors tu as vraiment fait tes recherches hein ?
- C'est une amie à mon frère. Il à dut m'en parler pendant les vacances.
Elle n'insista pas devant ce mensonge éhonté :
- Peu importe. Les vacances de Noël sont dans une semaine, d'ici là il faut au moins que tu ais eu une conversation avec elle. Je déclare l'opération Mary Macdonald officiellement lancée!
Regulus ne répondit pas. Il avait certes, envie d'en savoir plus sur la Gryffondor mais des pensées bien plus sombres occupaient ses pensées. La prochaine attaque avait été programmée.


–--------------------------------------------------------------------

Voilà c'est tout pour aujourd'hui,
J'espère que ce petit spécial saint-valentin vous aura plu :)
Le prochain sera bien plus mouvementé : Match de quidditch, attaque mystérieuse, révélations …J'essaierais de poster le prochain la semaine pro !
Bonne soirée !
Répondre

Revenir à « Fanfiction »