L'imprévue [L'épreuve]

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Sayuri32

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L'imprévue [L'épreuve]

Message par Sayuri32 »

Bonjour à vous lecteurs, voici une fan-fiction sur L’Épreuve de James Dashner (La majorités des personnages de cette fan-fiction ont était crée par lui), je tiens à m'excuser d'avance pour les fautes d'orthographes nombreuses. Bonne lecture, camarades !

Partie 1 :





Elle se retrouva dans une... cage ? Elle ne se souvenait de rien, enfin si elle se souvenait de son nom, il se répétait dans sa tête « Anna, Anna, Anna » Elle conclue alors qu'elle se nommait Anna. Mais cela ne la rassura pas, car elle était toujours dans une cage qui montait à une vitesse folle. Anna était en colère mais refusait de pleurer. Elle essaya de se lever mais perdit l'équilibre et tomba sur une caisse. Elle hurla, mais son cri ne parvint pas à ses oreilles. Elle frappa alors la caisse sur laquelle elle était violemment tomber. Elle fourra ses mains dans ses poches, pleine de haine, et sentit un papier, elle le sortit de la poche de son pantalon bleu marin. Anna resta perplexe devant le petit papier qu'elle tenait «  Elle est un imprévue ». Qui était un imprévue ? Elle ? Pourquoi ? Soudain la cage s'arrêta brusquement et s'ouvra. Anna fut aveuglée par la lumière.
-Qu'est que c'est que se délire ? S'énerva une voix masculine.
Anna ne parvint pas à distinguer les personnes au dessus d'elle. Un garçon descendit dans la cage et la regarda fixement. C'était un garçon noir, avec des grands yeux foncés, il avait une allure autoritaire. Le garçon allait attraper Anna part le bras mais elle recula en le frappant au visage. Le garçon étonné s'approcha doucement.
-Salut, moi c'est Alby, et toi tu es ? Demande le dénommé Alby en restant sur ses gardes.
-Je m'en fou ! Qu'est que je fait ici ? Et c'est quoi ça ! Hurla Anna en montrant le papier qu'elle tenait fermement dans sa main.
Alby écarquilla les yeux, et s'adressa aux autres garçons, toujours cachés par la lumière.
-Alors là ça devient grave bizarre ! Thomas, puis juste après la fille dans le coma avec un papier disant qu'elle est la dernière ! Et puis tranquillement après une autre nouvelle arrive sans que l'alarme ne s'enclenche ! Aller me chercher Thomas !
Anna essaya de comprendre ce que disait Alby, elle avait l'impression d'arriver dans un autre monde ignorante de tout. Un autre garçon descendit rejoindre Alby dans la cage, il était grand, costaud avec des yeux gris et froid, menaçant.
-Bon maintenant, tocarde, tu vas nous dire qui t'es ! Maintenant ! Hurla se dernier.
-Calme toi Gally ! Tu vas lui faire peur ! Résonna Alby.
-Rien à foutre ! Elle va nous attirer des problèmes, comme l'autre tocard de Thomas et la fille dans le coma !
-Arrêtaient de parler de moi comme si je n'était pas là ! Cria Anna en serrant ses poings.
Elle avait peur, ses garçons lui foutaient la trouille, elle avait encore envie de pleurer de rage mais se retint.
-Tu n'as qu'à dire ton prénom, alors !
Gally s'était légèrement approcher, les lèvres pincées, les yeux remplis de rage.
-Anna, je m’appelle Anna ! Maintenant dite moi où je suis ! Qui êtes vous ?! Et pourquoi je ne me rappelle de rien ?!
-Bannis là, Alby, elle n'apporte rien de bon, un imprévue apporte rarement quelque chose de bon, conseilla Gally.
-Ferme là, Gally, franchement va voir ailleurs !
Gally rougit de colère et partit en courant, d'autres gars le suivirent.
-Bon, Anna, sors de la Boite, s'il te plaît.
Elle accepta, et sortit de la Boite aidée par Alby. Il n'y avait que quatre-cinq garçons qui la regardait, bouche-bée. Ils ne comprenaient rien. Elle regarda autour d'elle, et pris peur, de gigantesque murs imposant entourés l'espace de vie de ses garçons, Anna paniqua. Elle courra sans s'arrêter. Pourquoi faisait-elle ça ?
-Oh non ! Rattrapez là !
Après avoir demandez aux autres de la rattraper, Anna se cogna dans un garçon. Elle leva les yeux et vue un garçon asiatique, grand et musclé, qui la regardait étonné. Il la releva, et lui demanda.
-Mais t'es qui toi ?
Sans méchanceté, juste inquiet, surpris, il n'avait pas entendu l'alarme puis l'autre fille ne devait pas être la dernière ?
-Oh tocarde ! Répond ! S'impatienta le garçon, toujours en tenant le bras d'Anna.
-Minho ! Tu vas pas le croire ! S'exclama Alby essoufflé, qui venait d'arriver.
Alby lui expliqua, qu'Anna était arrivée sans alarme, avec un papier disant qu'elle était un imprévue. Minho regarda Anna, il lui serra la main en souriant.
-Bienvenue, tocarde, bienvenue au bloc !
Anna était perdu, cet endroit se nommait le bloc ? Mais où était-elle, enfin ? 
-Alby, tu voulais me voir ? Demanda un garçon inconnu à Anna.
Anna se tourna vers les deux garçons qui venaient de les rejoindre, l'un était châtains aux yeux chocolats, il avait une mâchoire carré et était légèrement musclé, on pouvait le voir à travers son t-shirt blanc. L'autre était un peu plus grand, il avait des cheveux court et foncé, des yeux aussi foncés que c'est cheveux, il avait des pommettes marquées et un nez retroussé.
-Thomas te voilà ! Oui effectivement je voulais te voir, annonça Alby.
Minho partit en petites foulées, mais Anna n'avait pas fait attention, elle dévisagea le garçon à la mâchoire carré, elle avait l'impression de déjà vue, elle le connaissait en tout cas, elle l'avait déjà vue avant, mais où ? Pourquoi ? Comment ? Elle se recula doucement, la respiration saccadée.
-Thomas, tu connais cette fille ?
-Euuuh... Non... Mais c'est qui ? Qu'est qu'elle fait là et pourquoi suis-je sensé la connaître ? Interrogea Thomas en croisant les bras.
-Ou-là Tommy ! Toujours des tonnes de questions ! Alby va nous expliquer, du calme !
Et voilà, ils parlaient encore d'elle comme-ci elle n'était pas présente, ça l'agaçait, mais elle se fit discrète même si la peur monter de plus en plus en elle. Alby raconta la même histoire qu'il avait raconter à Minho un peu plus tôt mais avec plus de détails. Les garçons se tournèrent vers elle, Anna craqua, elle se recula et trébucha en arrière, les larmes aux yeux.
-EH ! Doucement va pas te faire mal... Anna ? S'exclama le garçon châtains.
-Mais qu'est que c'est que cette endroit à la fin ?! Qu'est que vous me voulez ?! Qui êtes-vous ?! Hurla Anna en se reculant encore plus.
Alby s'accroupit en la regardant dans les yeux.
-Bon... Ici c'est le Bloc, on est tous arrivés par cette foutue boîte, on ne savait que notre nom, on est tous dans la même embrouille, on vit ici, on est un communauté, mais je te ferai la visite plus tard... Là je doit réfléchir, Newt trouve lui un endroit où dormir.
-D'accord, aller viens avec moi, la bleue ! Sourit Newt en tapant amicalement le dos de Anna encore choquée mais moins en colère, tout le monde ici à vécu ça, alors ils sont du même camps ?
Thomas les avaient suivis, ne savant pas quoi faire, et il était surtout agaçé, une nouvelle étrange était arrivée et voilà Alby lui demande si il la connait. Il ne pouvait donc pas avoir confiance en lui ? Pourquoi ne pas avoir confiance en lui, il ne se rappelait pas avoir fait quelque chose de mal.
-Tommy, s'il te plaît, va chercher à manger pour la nouvelle, elle doit avoir faim, rejoins nous derrière la ferme, demanda gentiment Newt.
Thomas s’exécuta, et rebroussa chemin. Newt se tourna alors vers Anna.
-Alors la nouvelle, ça va ?
-Oui.. Je crois... Qui nous a enfermés ici ?
-Personne ne sais. On est tous bloqués ici, dit Newt en se forçant à sourire.
Anna ne répondit rien, Newt la troublait, elle avait vraiment cette impression qu'elle l'avait déjà vue avant, elle était frustrée de ne pas pouvoir se rappeler de son passé avant la cage : sa famille, ses amis, sa vie... Qui les avaient enfermés là ? Est-ce qu'elle était enfermée dans une sorte de prison ?
-Ne t'inquiète pas, Anna, personne ne te fera de mal ici, les blocards ne frapperaient jamais une fille de toute façon, rassura Newt voyant Anna perdue dans ses pensées.
-Blocards ?
-Bah oui, Bloc-Blocards, tu comprend ?
Anna hocha la tête, Newt la regarda sans rien dire, il se posait aussi des questions depuis quelques temps.
-Voilà, tu dormiras ici, il n'y a plus de place dans la ferme, désolé, s’excusa Newt en lui donnant un sac de couchage. Thomas arriva, un sandwich à la main.
-Newt, Alby te demande de le rejoindre, rassemblement de conseil pour... L'imprévue quoi..., expliqua Thomas.
-Bien, à bientôt la nouvelle ! Salua Newt en faisant un clin d’œil.
-Tiens, ton sandwich.
-Merci, Thomas.
Elle se laissa glisser contre un arbre, pour souffler un peu et manger, elle avait tellement faim. Thomas s'installa à côté d'elle.
-Tu es là depuis quand ? Demanda Anna pour engager une conversation.
-Deux jours...
-Tu t'es habitué à la vie ici ?
-Je m'en sors bien, fit Thomas en passant une main dans ses cheveux court.
-Tu as des conseils, je ne sais pas quoi faire, je ne me rappelle de rien...
-Évite les problèmes avec Gally ou Alby. Et ne cherche pas à être suspecte même si dans ton cas, c'est déjà difficile.
Anna hocha la tête, elle avait déjà compris ses choses, assez rapidement même.
-C'est quoi à l'extérieur du Bloc ?
-Un Labyrinthe, répondit Thomas.
Anna fut contente que Thomas réponde franchement à ses questions.
-Cela fait combien de temps que les... Blocards vivent ici ?
-Deux ans, en fait, il y en a un par mois mais... Depuis que je suis arrivé, il y a une autre fille dans le coma avec un papier disant qu'elle était la dernière, et toi disant que tu était un imprévue, tous les Blocards ont peur, ils n'aiment pas trop le changement brusque surtout Gally.
-Gally... Ce type il m'attire pas une grande confiance.
-Pour personne rassure toi. Il est un peu taré, ricana Thomas.
Pendant environ vingt minutes ils restèrent silencieux, sûrement perdu dans leurs pensés, ça leur firent le plus grand bien. Anna appréciait Thomas et décida de placer sa confiance en lui et en Newt. Alby arriva calmement, et demanda à Anna de le suivre. Ils marchèrent dans le bloc.
-Bon je vais t'expliquer comment ça marche ici, déjà il y a trois règles à respecter, un : on bosse, il n'y à jamais eu de glandeurs, deux : on frappe aucun autre blocard, la confiance est notre plus grand atout et trois : on en sort jamais du bloc, c'est compris ?
-Pourquoi on en peut pas sortir du bloc ? S'étonna Anna.
-C'est beaucoup trop dangereux, si tu veux vivre ne va pas là dedans, de plus tu es en sécurité à l'intérieur du bloc, alors s'il te plaît ne sort pas.
-Je ne sortirait pas, promis.
Alby sourit et hocha la tête, il aimait quand les Blocards respecter les règles établie. Alby fit visiter le bloc à Anna. A la fin, Anna vit Minho et un autre gars sortir du labyrinthe. Alby l'avait laissé seule. Elle prit son courage à deux mains et interpella Minho.
-Eh ! Minho c'est ça ?
Le concerné surpris s'arrêta essouflé.
-Oui... Tu veux tocarde ?
-Pourquoi vous avaient le droit de rentrer dans le labyrinthe, alors que justement l'une des règles est de ne pas franchir ses murs ?
Minho la regarda longtemps, mais finit par répondre.
-On est des coureurs, c'est notre taff, tocarde, tu n'aurais pas vu Alby par hasard ?
-Si, il est allé rejoindre Newt au potager, renseigna Anna.
Minho partit alors en courant vers le potager. Anna devait trouvait Newt et lui demandait se que c'était un coureur, elle n'avait pas osé demander à Minho, elle ne voulait pas ressembler à une idiote. Alors Anna partit alors en direction du potager. Elle vit Newt travailler la terre en compagnie de Thomas. Minho parlait plus loin avec Alby, il lui adressa un regard rapide.
-Newt ? Interpella Anna.
-Anna ? Oui, il y a un problème ? Répondit Newt en se levant.
-C'est quoi un coureur ?
Newt ricana, Anna se sentit un peu vexée mais ne montra rien.
-Ici, on a tous un job, à notre arrivé on les test, comme Thomas en ce moment, mais coureur c'est pas un job que ta facilement -Thomas se mordit les lèvres après les paroles de Newt- Il faut faire ses preuves, expliqua Newt en croisant les bras.
-Et ça consiste à quoi ?
-Dès que les portes du labyrinthe s'ouvrent, ils foncent dedans et pistent pour essayer de trouver une sortie et doivent revenir avant que les portes se ferment. Tu vois là-bas, Minho, c'est le maton des coureurs, enfin le chef en gros, développa Newt. Comment tu as appris l'existence des coureurs ?
-Minho m'a dit que c'était son "taff".
Newt surpris, haussa les sourcils.
-Qu'est qu'il y a ? Interrogea Anna.
-Disons que Minho n'est pas un gars hyper sociable, surtout pas avec les nouveaux, c'est un type bien ! Je ne dit pas le contraire ! Peut être vue que tu es une fille, cela fait une différence avec les nouveaux de d'habitude.
-Newt ! Demain je vais dans le labyrinthe ! Annonça Alby après avoir finit de parler avec Minho.
-Quoi ? Et pourquoi ? S’esclaffa Newt en se retournant.
Minho partit en trottinant, faisant un sourire discret à Anna, pour l'encourager ?
-Minho à découvert un corps de Griffeur, je doit voir ça, affirma Alby.
-C'est quoi un Griffeur ?
Alby et Newt se tournèrent vers la nouvelle blocarde, Alby conscient de son erreur répondit.
-J'espère que tu ne le sauras jamais, tocarde.
Et sur ceux il partit, comme ça, sans détails, Anna souffla, pourquoi on en lui disait pas tout, elle se tourna vers Newt.
-Désolé, mais là il a raison, je te le dirai un jour mais pas maintenant, disons juste que c'est en partie pourquoi le Labyrinthe est dangereux.
En soupirant, Anna partit, regardant le sol, perdu encore dans ses questions sans réponses qui lui filait la migraine. Sans faire attention, elle se cogna encore dans quelqu'un, elle avait la fâcheuse manie de se cogner dans tout le monde. Elle tomba en arrière mais le garçon lui attrapa le bras évitant la chute.
-Merci..., bredouilla-t-elle gênée.
Elle leva les yeux et vit Gally, oh non... Il ne répondit rien, il la jugea juste du regard sans lâcher son bras. Il serra les dents et souffla « De rien, tocarde ». Il partit, en serrant les poings. Mais pourquoi était-il si froid en vers elle, elle n'avait pourtant rien fait ! Elle voulut le rattraper pour lui demander mais il avait disparu. Elle soupira, un garçon grassouillet mais sympathique lui parla.
-Salut ! Moi c'est Chuck ! Tu doit être Anna, tous les Blocards n'arrêtent pas de parler de toi, et beaucoup sont déçus que Alby les est interdit de trop s'intéressait à toi, ils sont débiles, bref, on m'a demander de faire passer le message, ce soir il y aura une petite fête, voilà au revoir la nouvelle ! Débita Chuck en courant jusqu'au prochain Blocard qu'il croisait.
Anna avait réussi à comprendre les paroles de Chuck, de justesse. Une fête ? Pourquoi pas après tout. Elle reprit sa marche quand Newt arriva à côté d'elle.
-Tu as entendu le petit Chuck ? Une fête, je trouve ça bien, surtout en ce moment pour décompresser les Blocards, Tout le monde à besoin de se détendre, se réjouis-sa Newt.
-Oui, c'est une bonne idée, dit moi Newt, vous avez dit quoi pendant l'assemblée ?
Newt comprit de quoi elle parlait.
-Plein de choses, au début Gally voulait qu'on t'enferme ou bannisse, mais tout le monde à protester, il était énervé, mais il n'avait rien à dire, ensuite Alby à dit qu'il fallait que tu sois traitée comme tous les Blocards, et que personne te touchait ou alors c'était le bannissement comme pour la fille dans le coma, raconta Newt.
-La fille dans le coma...
-Étrange, non ? Ricana Newt.
Ils arrivèrent au milieu du Bloc où des tables était installer avec un tas de nourriture posaient dessus, et un feu de camp immense éclairés la nuit.
-La fête commence on dirait..., murmura Newt souriant.
Alby appela Newt, laissant seule Anna entourée de tous ses Blocards riant et s'amusant. Elle se fit bousculait par beaucoup d'entre eux. Il fallait qu'elle trouve un endroit tranquille.
-Eh ! Anna !
Elle se retourna et vit Minho, ouf, de la compagnie.
-Anna, tu n'es pas avec Newt ?
-Non il est avec Alby... Je sais pas quoi faire..., avoua Anna perdu.
Gally venait de la bousculer, sûrement volontairement.
-Fait gaffe, tocard ! Grogna Minho.
-Quoi tu as un problème ? Répliqua Gally, les yeux haineux.
-Non tout va vraiment bien, c'est le bonheur ! Répondit Minho sarcastique.
-Minho, attention à ton ptit' cul...
-J'ai vraiment peur ! Aller vient Anna, ce tocard me saoule.
Anna était perdu, Minho prenait sa défense, elle ne voulait pas être l’œuvre d'un conflit.
-Tu es tombé dans le panneau, comme tous les autres, vous ne voyez pas qu'elle va nous attirer des ennuis ! S'énerva Gally, rouge de colère.
Avant que Minho riposte, Anna posa un doigt sur le torse de Gally.
-Pourquoi tu penses ça de moi ?! Je n'ai rien fait ! Ton problème c'est que tu ne peux aimer personne en vrai ! Je ne vous attirerais aucun ennuis ! Je n'ai rien demandé à personne, je suis coincé ici comme toi, comme tous les Blocards d'ailleurs ! Hurla Anna, les larmes aux yeux.
Un silence régna, Gally resta silencieux, tout le monde s'attendait à une réaction violente, une provocation, mais rien. Gally se recula en soufflant et partit en bousculant un blocard au passage. Après de longues minutes la fête repris doucement son court.
-T'occupe pas de ce tocard, il en vaux pas la peine..., marmonna Minho à son oreille en l'amenant avec les autres coureurs.
Pourquoi l'amenée avec les autres ? Elle ne les connaissait même pas... Le groupe c'était vachement éloigné de la soirée.
-J'amène de la compagnie ! Ricana Minho en s'adressant à ses collègues.
Ils rigolèrent et souhaitèrent la bienvenue à Anna. Pendant toute la soirée, Anna n'avait parler qu'à Minho, elle avait décidé de lui faire confiance.
-C'est quoi dans les tâches qui te plairait ? Demanda Minho.
-Je ne l'ai est pas vu, ni tester, je commence demain, mais pour l'instant c'est coureur qui me plait le plus.
Minho la regarda, et sourit.
-Tu te moque de moi, c'est ça ? Se vexa Anna.
-Non pas du tout, je t'ai vu à ta sortie de la Boite, tu courrais bien, mais il faut convaincre les autres.
Anna rigola, elle ne savait pas si ses paroles étaient sincère, mais ça lui faisait du bien.
-Tu as de la chance, le maton des coureurs est plutôt pour, dit-il en rigolant.
Elle lui sourit, peut être serait-elle une coureuse finalement. Newt arriva vers eux après avoir finit sa discussion avec Alby.
-Anna, je te cherchais partout, tu te planquais avec les coureurs ? Ricana Newt.
-Qu'est qu'il y a ?
-Viens avec moi, dit-il simplement en la relevant.
-A plus tard, la bleue ! Salua Minho, le sourire en coin.
Anna fit un signe de main et partit avec Newt.
-Tu m’amènes où ?
-Tu verras.
Ils arrivèrent devant un mur du Labyrinthe, elle reconnut des noms gravés dans la pierre « Thomas, Newt, Alby, Winston, Minho, Gally... » et observa des noms barrés « Ben, George... ».
-Pourquoi sont-ils barrés ?
-Morts..., murmura Newt difficilement.
En signe de compatit, Anna posa sa main sur l'épaule de Newt et lui sourit tristement.
-Bref, écris ton nom sur le mur, lui demanda-t-il avec un sourire forcé en lui donnant un couteau.
Anna le prit et grava son nom en dessous de celui de Newt, elle espéra que ni son nom ni celui d'aucun blocards même Gally soit un jour barré.
-Retournons à la fête.
Sur ceux ils rejoignirent les autres blocards qui rigolaient fortement. Newt s'arrêta devant une table -à moitié vide-.
-Tu as faim ?
-Oui, un peu.
Newt sépara un sandwich au jambon et lui tendit l'autre moitié. Alby et Thomas arrivèrent à leur tour.
-Alors, tu lui a fait gravé son nom ? Demanda Alby en prenant un verre d'une boisson jaunâtre.
-C'est fait, Alby, vous rentrerez dans le Labyrinthe à quelle heure ?
-Dès que les portes s'ouvrent on foncent.
Les deux garçons étaient partis dans une longue conversation qui n'intéressaient guère Anna et Thomas, celui-ci proposa à Anna de bouger, elle accepta.
-Je culpabilise..., avoua Thomas.
-De quoi ? S'étonna Anna.
-Et bien, Minho allait dans le Labyrinthe avec Ben normalement maintenant il y va seul, ou avec Alby qui n'est pas un coureur.
Ben... Ce nom était gravé et barré sur le mur.
-Il est mort? Comment ?
-Il a essayé de me tuer, les autres l'ont bannis..., révéla Thomas les yeux perdus dans le vide.
Anna resta silencieuse un moment, ne savant pas quoi dire.
-Tu n'as qu'à devenir toi même coureur ? Proposa-t-elle.
-J'aimerais bien... Essayer de trouver une putain de sortie..., souffla se dernier.
-Alors, vous complotez les bleus ? Lâcha Gally, il était revenu, plus lourd que jamais.
Quelques Blocards rigolèrent.
-Ferme-là ! Cracha Thomas sans même se retourner.
-Ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuh ! J'aurais pas aimé ça, Gally ! Taquina un blocard, pour provoquer un conflit sans doute.
-Eh le nouveau, je te conseille de me parler autrement, tu sais pas encore à qui tu causes ? Répliqua Gally, en serrant les dents, et encore ses yeux haineux.
Thomas se retourna brutalement, ce qui surpris Anna, il s'approcha de Gally, énervé.
-Mais Gally t'a pas compris, tu me fais pas peur !
-Répète ?!
Gally avait pris Thomas par le col, qui ne bougea pas et continua à le défier du regard, à tout moment la situation pouvait dégénérée.
-Thomas, Gally ?! Qu'est que vous foutez ?! S'écria Alby.
Gally lâcha Thomas brusquement, Anna le rattrapa pour éviter qu'il se vautre, et se sente humilier et honteux.
-Je croyais que tu étais partit te cacher pleurnicher dans ton coin ? Ricana Minho qui s'était approcher voyant la réaction des blocards autour, qui c'étaient mis à déguster la scène.
-Minho, t'es chiant ! Tu ne pas voir que depuis que ses tocards sont arrivés les choses changent !
Minho haussa les sourcils et riposta.
-Ce que je vois surtout, c'est que tu fous la merde, tu te fais remarquer, et tu accuses Thomas et Anna alors qu'ils n'ont rien fait !
-MAIS VOUS ETES TOUS CONS OU QUOI ?! Hurla Gally, JE L'AI VU, CE TOCARD PENDANT LA TRANSFORMATION !
-Tu débloques Gally ! La transformation ça rend fou, et tout le monde le sais ! Résonna Newt.
Gally cogna son poing sur une table, et repartit balançant plus d'un blocards cette fois. Tous les blocards murmurèrent, Anna se sentait très mal à l'aise, ils les fixés, elle et Thomas. Elle partit s'isoler loin de cette ambiance gênante. Elle se cacha derrière un arbre, et se mit pour la première fois à pleurer, et ça lui faisait du bien, lâcher toute cette frustration.
-Laisse tomber, Gally est un con, chuchota une voix à son oreille.
C'était Newt qui l'avait suivit. Il s'assit à côté d'elle et essuya les larmes d'Anna.
-Pourquoi il nous fait pas confiance ? Et c'est quoi la Transformation ? Questionna Anna, et elle ne lâcherait pas l'affaire, elle voulait savoir.
Newt souffla et se mit à expliquer, en même temps il n'avait pas vraiment le choix en voyant le regard insistant remplis de larmes d'Anna.
-C'est l’œuvre des Griffeurs. Ils te piquent, tu subis la Transformation, soit tu survis si tu reçois le sérum à temps, sois tu meurt, ce qui se sont sortit vivant de la Transformation ont changés à jamais, comme Gally..., expliqua Newt lentement, visiblement il se souvenait de moment pénibles.
Anna posa sa tête sur l'épaule de Newt.
-On trouvera une sortie, j'en suis sûre..., murmura doucement Anna avant de s'endormir.

Partie un terminé
Sayuri32

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Re: L'imprévue [L'épreuve]

Message par Sayuri32 »

Partie 2 :

Elle se réveilla, visiblement dans son sac de couchage. Anna voulait absolument voir partir Alby et Minho dans le labyrinthe, priant pour qu'il ne soit pas trop tard elle courut vers les portes. Elle arriva les portes étaient encore fermées, quelques blocars étaient levés, dont Gally qui la regardait, sans méchanceté, mais douteux. Minho arriva le premier.
-Hey ! Qu'est que t'attend comme ça ? Salua se dernier, souriant.
-Vous, je voulais voir votre départ, répondit-elle en souriant à son tour.
-Tu te renseigne pour le boulot de coureuse ? Ricana Minho.
-Peut être bien, dit-elle en rigolant.
Newt et Alby arrivèrent en discutant.
-Qu'es-tu fais là, la bleue ? S'étonna Alby.
-Je... Je..., bégaya-t-elle, ne savant pas trop quoi répondre et ne voulant rien répondre de suspect.
Elle voulait que Alby, Gally et les autres blocards est confiance en elle, elle ne leur voulait aucun mal ni apporter aucun ennuis comme le laisser entendre Gally.
-Elle voulait juste se renseigner sur le taff de coureur, calme Alby, répondit Minho à la place d'Anna.
Alby écarquilla les yeux vers Anna qui se sentie très mal à l'aise, pourquoi Minho lui avait dit... Les portes du labyrinthe s'ouvrirent avant qu'Alby puisse répondre.
-Bon, bref, on y va Minho !
Les deux garçons s'engouffrèrent dans le labyrinthe, Anna avait un mauvais pressentiment.
-J'ai peur pour eux, avoua Anna.
-Tu n'es pas la seule... Révéla à son tour Newt, on pouvait lire sur son visage l’inquiétude. J'ai peur pour eux tout le temps.
Newt tira par le bras Anna vers le potager, sa première journée de test débuta.
-Alors comme ça, tu veux être coureuse ? Demanda Newt soudainement pendant qu'il remuait la terre.
-Oui... Ne te moque pas...
-Je ne me moque pas, loin de là, mais le boulot de coureuse c'est le plus difficile et dangereux, tout le monde le fuis.
-Moi je ne veux pas le fuir, je trouverais une sortie, je te l'ai dit hier.
Newt rougit légèrement.
-C'est vrai, tu peux aller chercher de l'eau, Poêle à frire t'en donnera, demanda gentiment Newt en lui tendant un sceau.
Elle hocha la tête et partit du potager vers la cuisine de Siggy (Poêle à frire). Sur le chemin Gally -encore- lui attrapa le poignet, sans lui faire mal.
-Qu'est que t'as ? Tu vas encore dire que je n'apporte que des ennuis ? S'emporta Anna sans quitter des yeux Gally.
-Non, je voulais m’excuser, te fait pas trop d’illusions, je veux bien te laisser une petite chance de prouver que t'es pas une fouteuse de merde.
Anna n'en revenais pas, elle était bouche-bée.
-Alors tu me fait confiance ? Risqua Anna.
-Ou-là, calme toi la bleue, j'ai dit que je te laissais une chance c'est tout.
Et sur ses dernière paroles, il partit. Anna rentra dans la cuisine encore sous le choc. Elle vit un garçon qui coupait des carottes en sifflotant, il était très poilus pour son âge.
-Excuse-moi, c'est toi Poêle à frire ? Interpella timidement Anna.
-En chair et en os, et toi tu es Anna, la seule fille du Bloc qui n'es pas dans le coma ? Enchanté, que veux-tu ? Se présenta Poêle à frire.
-Newt m'a dit que tu pouvais remplir mon sceau d'eau, s'il te plaît.
-Mais tout de suite, la nouvelle.
Siggy remplis le sceau d'eau, toujours en sifflotant.
-Et voilà, amuse-toi bien !
-Merci, Poêle à frire, à bientôt.
Elle sortit, contente d'avoir rencontrer une nouvelle personne sympathique.
-Alors ta l'eau ? Super !
Elle tendit le sceau à Newt qui le prit.
-Tu as était longue, qu'est qui s'est passé ?
Elle hésita quelques secondes, mais lui avoua ce qu'il s'était passé.
-Gally...
-Quoi encore lui ?! Coupa Newt, énervé.
-Non attend c'est pas ce que tu crois ! Paniqua Anna.
Newt fronça les sourcils et attendais qu'elle explique.
-Il a dit qu'il s'excusait et qu'il me laissait une chance, Finit Anna ne croyant pas encore que cette scène s'était réellement passé avec le garçon qui avait voulu la bannir à son arrivée.
-Gally qui s'excuse ? Mais c'est un miracle ! Pouffa Newt avant de verser de l'eau sur ses plantations.
Anna rit faiblement, elle n'en revenait vraiment pas.
-Bon viens Minho et Alby ne devraient pas tarder.
Ils lavèrent leurs mains couvertes de terre et se rendirent près des portes.
-Bon ils sont toujours pas là, je vais aller voir la santé de la fille dans le coma, soupira Newt.
-Je peux venir ? Demanda Anna, elle ne savait pas quoi faire.
Newt hocha la tête et la laissa passer en première.
-Monte les escaliers et tu y es.
Anna poussa la porte et vit une fille allongée, inconsciente sur un lit. Elle était pâle, fine. Elle avait des longs cheveux noirs de jais.
-Il n'y a pas de medjacks ? Attend là je vais en chercher un, déclara Newt en sortant de la pièce.
Anna était seule avec la fille. Elle s'approcha.
Anna
Anna recula violemment, elle regarda autour d'elle l'air apeurée, mais personnes était là, sauf l'autre fille du Bloc.
Anna c'est toi ?
Une voix dans sa tête ? Elle devenait folle, elle s'éloigna de la fille. Newt arriva avec Jeff en discutant de la situation de la fille. Anna regarda Newt, les yeux écarquillés.
-Qu'est qui il y a Anna ?
-Je... Je...Je ne sais pas... Paniqua Anna.
Anna ?
S'en était trop, Anna sortit en courant de l’infirmerie, sous le regard des deux garçons étonnés. Anna avait peur, une voix lui parlait dans sa tête, une voix de fille, pourtant la fille dans le coma n'avait pas remuer les lèvres, elle était dans le coma ! Elle décida de se calmer, c'était juste l’œuvre de son imagination -enfin elle l'espérait-.
-Anna, ça va ? Pourquoi tu es partit en courant ? Demanda Newt.
-Je... Je ne sais pas... Je me sentais pas très bien... Désolée si je t'ai fait peur..., bredouilla Anna.
-ce n'est rien, répondit-il perdu.
Ils étaient rester là, silencieux, Thomas et Chuck parlaient pas loin, ils n'étaient vraiment pas discrets.
-Qu'est qui l'as ? On dirait toi quand tu es sortit de la Boite, murmura Chuck à Thomas.
-Je ne sais pas, tu devrais lui demander, répondit se dernier.
-J’entends tous se que vous dites, pas étonnant que personne ne veuille dormir à côté de vous, tocards, remarqua Newt à voix haute.
-Sérieusement qu'est que t'as, sans vouloir te vexer ta une sale tête ! S’inquiéta Chuck.
Anna regardait ses pieds, le regard vide, écoutant à moitié la conversation.
-Pourtant tout roule..., ironisa Newt.
Il se tut un moment et finit par dire que la fille n'arrêtait pas de gémir, manger de moins en moins et qu'elle se réveillait toujours pas. Thomas se sentit inquiet. Newt soupira.
-Mais c'est pas ça qui m'embête le plus...
-C'est quoi ? Voulut savoir Chuck.
-Minho et Alby , ils auraient dû revenir depuis longtemps, acheva Anna à la place de Newt.
Il la remercia d'un signe de tête. Chuck partit et Anna s'éloigna un peu. Le temps s'écoulait et de plus en plus de blocards remarquaient que les deux coureurs n'étaient toujours pas rentrés. Thomas demanda à Newt pourquoi il n'envoyait pas un autre groupe aller les chercher. Newt avait prit un air sombre et avait répondu qu'on envoyait jamais d'aide dans le labyrinthe, pour ne pas perdre plus de camarades. Thomas mangea son dîner, mélancolique, comme la plupart des blocards. Newt attendait patiemment aux portes du labyrinthe le retour de ses amis, Anna à ses côtés, silencieuse. Thomas rejoignirent aux portes Anna et Newt. Newt ne cacher pas sa panique, Anna, elle, resta de marbre, à regardait le sol, les larmes aux yeux, la mâchoire crispé. Chuck suiva Thomas.
-Mais bordel qu'est qu'ils foutent ? S’exclama Newt tendue.
Thomas fut touché par l’inquiétude de Newt envers ses amis. Anna s'éloigna quelques instants, Thomas insistait pour aller les chercher, Newt refusait, c'était contraire à leurs règles. Quand Chuck disait qu'ils étaient sûrement morts, et que Newt ne semblait pas vouloir dire le contraire, Anna versa de grosses larmes. Les portes allaient bientôt se refermaient. Anna s'approcha des garçons, toujours silencieuse, les yeux remplis de larmes. Elle étouffa ses sanglots. Les portes grinçaient, elles se refermaient. Anna sentit son cœur se serré fort dans sa poitrine, un cri ce coincé dans sa gorge, ce n'était pas possible... Ils regardèrent le labyrinthe, une chose bougeait au fond. Thomas reconnut Minho soulevait Alby.
-Ils l'ont eu ! Hurla Minho.
-Newt ! Ils arrivent ! Je les vois ! S'exclama Thomas, heureux et apeuré en même temps.
Les portes se refermaient beaucoup trop vite, ils étaient à trente mètres, ils ne restaient que quelques secondes avant que les portes ne se ferment, Anna s'avança pour rentrer dans le labyrinthe mais Newt l'attrapa par la taille. Elle se débattu pour essayer de sortir de l'emprise de Newt, Thomas comprit ce qu'elle avait voulut faire, il le fit lui, il rentra dans le Labyrinthe, les portes se refermèrent.
-Tommy ! NON ! Hurla Newt qui tenait toujours Anna.
C'était trop tard, Anna se laissa tomber par terre, en amenant au sol Newt qui ne voulait pas la lâcher. Elle pleura encore -A croire qu'elle ne savait faire que ça!-. Elle ne pouvait plus que croire en eux, qu'ils reviendraient le lendemain, qu'ils survivraient... Newt lâcha Anna, qui ne se bougea pas.
-Merde... Merde ! Réussi-t-elle à dire.
-Qu'est-qui c'est passer ?! Demanda Gally, qui était arrivé en courant.
-Minho et Alby ils étaient là, c'était trop tard, et Thomas... Thomas à foncé dans le Labyrinthe..., répondit Newt, sous le choc, il avait juste réussi à empêcher Anna d'aller dans le labyrinthe, il en était content, mais Tommy lui était rentré.
-Putain ! Putain de merde ! Quel tocard ! Ragea Gally, en colère et triste, Alby et Minho étaient eux aussi coincés dans le Labyrinthe.
Newt releva Anna, et l'emmena.
-Pourquoi Newt ? Pourquoi Thomas est rentré ? Pourquoi Minho n'a pas réussi à rentrer ? Pourquoi Ils vont devoir mourir ce soir ? C'est trop tôt ! Je refuse ! Harcela Anna en se crispant au bras de Newt.
-Anna, tu te fais du mal, je te rappelle que je t'ai empêcher de rentrer dans le labyrinthe !
-Newt, j'ai envie qu'ils s'en sortent.
-Personne n'ai jamais revenus vivant du labyrinthe la nuit... Avoua Newt, meurtri.
Mais ça, Anna l'avait déjà deviné. Newt emmena Anna dans la cuisine, où Siggy était assis, et ne bougeait pas, il contemplait le vide.
-Eh, Poêle à frire, il te reste à manger pour Anna ?
-Je n'ai pas faim...
Siggy s'était levé et était allé chercher des restes du repas, et les avait passés à Anna que Newt avait forcé à s'asseoir.
-Newt, je n'ai pas faim..., répéta Anna.
-Il faut que tu manges, obligea Newt avant de se tourner vers Siggy qui attendait des nouvelles.
Anna mangea le repas de Siggy, mais elle ne ressentit aucun goût.
-Minho et Alby sont restaient coincés de justesse... Thomas, ce tocard, les as rejoins, informa Newt.
-C'est pas vrai !
Poêle à frire n'en revenais pas, non, pas Alby, pas Minho et pas le petit nouveau.
-Ils reviendront, je sais qu'ils reviendront, rassura Anna.
Elle avait décidé de ne pas être triste, pourquoi ? Ils n'étaient pas mort, il fallait faire confiance à Thomas, à Minho. Siggy ne répondit rien, il sortit simplement du réfectoire.
-Anna, j'espère que tu as raison. Je ne veux pas qu'Alby, Minho et Tommy meurt. Même si...
Pour le consoler elle posa sa tête sur son épaule et chuchotait des paroles réconfortantes. Après une heure de silence mortel, Anna se leva pour prendre l'air, laissant Newt allait se coucher même si elle savait qu'il ne dormirait pas. Elle marcha sans vraiment savoir où elle allait. Elle vit Gally face au mur avec les noms des blocards, elle s'approcha.
-Eh, Gally, tu fais quoi ?
Il renifla bruyamment.
-Je vais barrés leurs noms...
-Ne fait pas ça ! Gally !
Il se retourna, les sourcils froncés, les yeux humides -mais il ne pleurait pas lui-.
-Et pourquoi ? Il sont morts !
-Gally écoute, commença Anna. ils vont sortir du labyrinthe, ne les enterrent pas, s'il te plaît Gally, crois en eux, Minho n'ai pas un faible, tu lui fait confiance, non ? Ne les barres pas, laisse leur une chance comme tu m'en a laisser une.
-Si ça peut te faire plaisir, je les barrerai demain, mais Anna, ne te met pas trop en tête de les revoir, vivant, céda Gally en partant derrière la ferme.
Il en voulait à Thomas, il allait faire une connerie dans le labyrinthe ce soir, il en était certain, après il allait sûrement crevé... Anna souffla de soulagement. Elle se posa dos contre le mur, et s'endormi après un long moment de réflexion.
-Anna, debout, les portes vont bientôt s'ouvrirent ! Réveilla Newt en lui secouant gentiment l'épaule.
Elle ouvra les yeux avec difficultés, elle vit Newt au dessus d'elle, il lui tendit sa main, qu'elle prit sans hésitation.
-Tu n'as pas dormi ici toute la nuit quand même ?
-Et bien, si...
-Tu n'es pas possible, la bleue ! Ricana-t-il.
Il essayait de décrocher un sourire à Anna, elle lui sourit faiblement, pour lui montrer qu'elle allait bien. Newt ne lâcha pas la main d'Anna et l'entraîna devant les portes, où quelques Blocards attendaient, dont Chuck.
-Dit, Newt, on pourrait aller voir dans le Labyrinthe, allaient les chercher quand les portes seront ouvertes, s'il te plaît, proposa Anna.
Il la regarda longtemps, comment pourrait-il lui refuser ?
-Si tu veux.
Elle serra sa main encore plus fort pour le remercier. Les portes s’ouvrirent. Newt désigna quelques blocards pour les accompagner, ils ne refusaient pas. Anna rentra pour la première fois dans le Labyrinthe, elle sentit son cœur battre plus vite, sa tête lui faisait un mal de chien. Ils marchèrent un peu et décidèrent d'attendre un potentiel survivant, deux silhouettes au loin arrivèrent, Anna n'en revenait pas. Ils avaient réussi ! Ils étaient vivant ! Tous les blocards étaient bouche-bée.
-Qu'est qu'il vous êtes arrivés ? Comment avaient vous fait ? Cria Newt fâché, mais avec un petit sourire en coin.
Sans que les garçons puissent répondre, Anna fonça dans les bras de Minho.
-Oh merci ! Merci d'être vivant !
Minho étonné répondit à son étreinte, elle le lâcha et serra Thomas. Newt s'avança vers eux.
-Plus tard les explications, il faut aller sauver Alby, coupa Thomas.
Newt blêmit.
-Comment ça ? Où est-il ?
Sans répondre Thomas se dirigea vers un mur couvert de lierres, pas très loin.
-Là haut ! Montra Thomas.
Alby était accroché, peut être vivant.
-Vous deux vous ramenez vos fesses à l’intérieur et allez rejoindre les medjacks ! Anna tu les accompagnes ! Ordonna Newt.
Il n'aimait pas voir Anna dans le Labyrinthe, là où il avait connu un passé désagréable. Thomas allait riposter, mais Anna prit le bras de Thomas puis de Minho et les conduisit vers la sortie.
-Le Bloc ! Il m'avait un peu manqué ! S'exclama Minho qui avait posé pied sur la verdure du Bloc.
Les blocards les regardaient comme-ci il voyaient des fantômes, le regard de Thomas se posa sur Gally, il avait les bras croisés le regard mauvais, mais il baissa la tête. Se fut jouissif pour Thomas. Gally avait baissé la tête, Thomas avait sûrement foutu la merde et revenait vivant avec Minho, de plus Anna avait eu raison de ne pas barrés leur nom sur le mur, il se sentait épuisé. Les deux medjacks les allongèrent sur les lits et les nourrissaient. Anna s'installa à leurs chevets. Thomas fut le premier à s'endormir en pensant à WICKED -le mot qu'il avait vu dans le labyrinthe- et à la fille dans la salle à côté, sombrer dans le coma.
-J'ai une sale mine pas vrai ? Ricana Minho.
-Un peu, mais au moins tu es vivant !
-C'est grâce à ce tocard ! Déclara Minho le sourire pendu aux lèvres.
Anna sourit comme elle n'avait jamais sourit depuis son arrivée au Bloc.
-Tu comptes reprendre les tests de boulots ?
-Je pense que je vais assister les medjacks pour veiller sur le maton des coureurs et sur un futur coureur, avoua Anna.
-Ouais, un futur coureur, c'est un bon gars, finit Minho avant de s'endormir.
Anna resta au près d'eux deux heures, Thomas fut le premier à se réveiller. Newt lui demanda de le rejoindre, elle le suivit.
-Alby est vivant, il commence la transformation..., lâcha Newt.
-Oh, il ne sera plus jamais le même après ça, non ?
Newt hocha la tête lentement, il lui attrapa la main, il avait peur pour Alby, ça se comprenait.
-Tu as faim ? Demanda-t-il quand il furent en face du réfectoire.
-Un peu...
-Tu m'étonnes ! Tu as passer des heures à veiller sur les deux tocards ! Railla Newt.
Au fond, c'est ce qui voulait, que quelqu'un veille sur eux. Ils rentrèrent dans le réfectoire et s'assirent devant Thomas et Chuck.
-J'ai l'impression que le plus dur est passé, annonça Newt. Alby devrait roupiller un jour ou deux puis se réveiller en pleine forme. Bon il y aura encore quelques cris de temps en temps.
Anna n'écoutait plus la conversation, Thomas insistait pour en savoir plus sur la Transformation. Quand Anna repris le file de la discussion c'est Newt qui parlait.
-Tu as semé une belle pagaille, tocard. La moitié des blocards te prennent pour un dieu, et les autres voudraient te balançaient au fond de la Boîte -pour le couper en deux-. Il va bien falloir qu'on trouve une solution.
Thomas déglutit, Newt s'étira et continua.
-J'ai convoqué un rassemblement du conseil. Et tu seras là. Tu es le seul sujet inscrit à l'ordre du jour. Newt s'en alla, Anna sur ses talons.
-Je ferais quoi pendant le conseil ?
-Tu te reposera, tu en as bien besoins, conseilla Newt en faisant un clin d'oeil.
Elle sourit. Le lendemain tous les matons des blocards étaient rassemblés pour le conseil. Anna ne pouvant se reposer elle s'installa pas loin de la porte du conseil. Le conseil débuta, elle paniqua, si ils décidèrent que Thomas devrait être bannis ? Non, impossible, Newt ne laisserait jamais passer ça, ni Minho ni Siggy... Elle resta là, longtemps jusqu'à qu'un blocard, énervé, sortit du bâtiment. C'était Gally. Elle se leva et alla le voir, il marchait vite !
-Gally ? Eh Gally ! Appela Anna, courant à moitié pour le rattraper.
Il se retourna sec, ses yeux remplis de haine, le visage rouge de colère, il semblait pouvoir exploser à tout moment.
-Quoi ?! Qu'est qui il y a ?! Hurla-t-il presque.
-Toi? qu'est-qu'il y a plutôt ? Il s'est passé quoi là dedans ?
-Ce qui c'est passé ? Ils ne comprennent pas ! C'est ce tocard d'espion que j'ai vu lors de ma Transformation ! Il est de mèche avec les Créateurs ! Je le sais ! Personne ne m'écoute, BORDEL !
-Gally calme-toi ! Si Thomas était avec les créateurs pourquoi serait-il ici, au Bloc ?! Résonna Anna.
-Pour nous espionner ! En plus de ses foutus scalarames ! Il veut foutre la merde ! Cria-t-il en attrapant le bras d'Anna.
-Gally, tu me fais mal, s'il te plaît, Gally !
Il regarda sa main qui serrait de plus en plus fort le bras d'Anna, elle avait les larmes aux yeux, elle voulait juste savoir se qui n'allait pas, il la lâcha -doucement-.
-J'en ai marre... Désolé..., finit-il par dire en partant, encore énervé, mais Anna semblait l'avoir un minimum calmé.
Elle relâcha la pression, qu'est-qui s'était passé dans ce conseil ? Pourquoi avoir accusé Thomas ?
Les blocards sortirent du conseil, elle vit Minho qui lui aussi marchait vite, mais il n'était pas énervé.
-Eh Minho ! Minho !
Il se retourna, un grand sourire reconnaissant la voix de son amie.
-Alors, tu ne t'es pas trop ennuyée toute seule ? Taquina Minho.
-Non ça va, mais j'ai croisé Gally, il m'a dit que c'était la faute de Thomas et que personne ne l'écoutait...
-Oublie le, c'est un tocard, un fou même, il a juste péter un câble parce qu'il n'aime pas la tronche de Thomas, coupa Minho.
-Le verdict sinon ?
-Thomas va rester une journée au gnouf et après il va devenir coureur, annonça Minho.
-C'est ce qui voulait, je suis contente pour lui, sourit Anna, soulagée.
-Et toi, c'est quand que tu deviens coureuse ? Rappela Minho en lui donnant un coup de coude amicale.
-Eh bien, je ne sais pas... Je préfère que ce soit Thomas, il a survit au labyrinthe, il est meilleur que moi, je pense que je..., hésita Anna.
-Tu ?
-Je vais assister Newt..., avoua Anna, elle se sentit rougir de peur que le maton se moque d'elle.
Il sourit simplement.
-C'est une bonne idée, tocarde.
-Merci, tocard, ricana Anna.
Il rit, et lui tapa le dos.
-Eh, la nouvelle, merci.
-De quoi ?
-D'être là... Répondit-il simplement avant de partir vers la ferme.
Heureuse, elle marcha, elle n'avait pas sommeil. Elle vit Newt et Thomas . Ils avaient sûrement beaucoup à se dire, elle préféra ne pas les rejoindre.
-Anna ! Comment tu vas ? S'exclama Chuck qui passait par là.
-Bien, tu as des nouvelles ?
-Oh oui ! Alby il s'est réveillé ! Il a demandé à ne voir que Thomas ! Pouffa Chuck -il avait l'air content-.
Elle hocha la tête, Chuck partit se coucher. Anna décida d'aller voir Alby. Elle entra dans la cabane et monta en silence, apparemment les medjacks s'étaient absentés.
-Alby ? Chuchota Anna en s'approchant de son lit.
Il ne dormait pas. Il grogna pour montrer qu'il entendait.
-Tu te sens mieux ?
-Anna... Fait attention...
-Quoi comment ça ? S'étonna-t-elle.
-Ils t'ont fait du mal, je m'en souvient..., souffla-t-il, il semblait choisir ses mots.
-Qui ? Qui m'a fait du mal ?
-Les... Bâtards qui nous ont foutus ici... Révéla Alby.
Il ferma les yeux.
-Quoi ? Qu'est-ce que tu as vus ? Dit moi !
Il ne répondit rien. Il lui fit signe de partir et de faire attention. Elle partit alors, les yeux humides, frustrée. Elle rejoignit Newt et Thomas.
-Et puis je vais foutre au gnouf ce tocard de Gally, déclara Newt.
-Comment ça ? Demanda Anna qui venait d'entrer dans la conversation.
-Il a menacé de mort Thomas.
Il s'attendait à qu'Anna soit surprise, inquiète mais elle baissa les yeux.
-Anna ?
-Gally... Je l'ai vu, il avait l'air vraiment énervé, il a accusé Thomas puis il est partit en s’excusant... Raconta Anna.
-Il est vraiment taré ce type, conclu Thomas.
-Bon, sinon vous allez où ? Changea de sujet Anna.
-A la cabane des medjacks.
-Je vous attend dehors, j'y revient.
-Pourquoi tu y étais ? Interrogea Newt.
-Je voulais voir Alby, c'est tout, répondit-elle.
-Tu lui a parlé ? Demanda Thomas.
-Oui un peu, mais rien de grave, pour vous.
Newt décida de lui demander plus tard, il entraîna Thomas dans la cabane en jetant un dernier regard à Anna qui signifiait de rester ici, la discussion n'était pas terminée. Elle attendit les garçons à l’extérieur, priant pour qu'ils se dépêchent. Quelques minutes plus tard Thomas sortit en courant se tenant les oreilles, pour ne rien entendre ? Anna l'appela, il ne répondit pas, elle le stoppa dans sa course.
-THOMAS ! Qu'est-ce qui se passe ?
Il la regarda, perdu. Cette voix dans sa tête, celle d'une fille qui se nommait Teresa, elle s'était arrêtait, devenait-il fou comme Gally ?
-Je... Rien... Rien...
-Thomas je t'ordonne de me raconter ! Força Anna.
Son regard était dure, ce qui calma Thomas, il reprit son souffle. Il lui attrapa le bras et l'emmena plus loin pour lui raconter, il avait besoin d'en parler.
-Alors, Thomas, je t'écoute, dit moi tout.
-C'est la fille, elle est dans le coma mais je crois qu'elle ma parler dans ma tête, elle s’appelle Teresa, elle connaît mon nom ! Commença Thomas paniqué.
Anna mit sa tête dans ses mains, il lui était arrivé la même chose près de la fille.
-Elle m'a dit... Que nous étions les derniers, que cela allaient changer, qu'elle avait déclencher quelque chose, que c'était notre faute, elle a parlait d'épreuves, finit Thomas.
Anna sanglotait, elle pleurait encore -Elle se trouvait trop faible, trop sensible-.
-Anna ? Anna ça ne vas pas ?
Elle leva la tête, ses yeux inondés de larmes.
-Thomas... Cette fille elle m'a parlait aussi dans ma tête... Elle m'appelait juste, pour savoir si c'était moi, je suis sortit en courant de la cabane, j'ai eu si peur... Avoua-t-elle. Thomas ! Tu es censé être le dernier avec Teresa ! Je suis arrivé en tant qu'imprévue ! Cette endroit me rappelle quelque chose de vague et me met mal ! Pourquoi... Teresa me connaît ? Pourquoi Alby à dit...
-Qu'est-ce qu'il ta dit Alby ?
Anna fut prit d'un hoquet de surprise c'était Newt qui venait d'arriver.
-Newt... Il m'a dit de faire attention, que... Que les Créateurs m'ont fait du mal, qui s'en souvenait..., révéla Anna. Je ne comprend plus rien !
Elle se leva brusquement. Elle ne s'arrêtait pas de pleurer.
-Anna... Pourquoi tu ne m'a rien dit ? S'inquiéta Newt qui se mordait la lèvre.
Thomas resta silencieux, il y avait beaucoup trop de questions sans réponses, qui était Anna ? Qui était Teresa ? Et lui qui était-il ?
-Je ne veux pas que tu me juges, que tu n'ai plus confiance en moi... Ne pas perdre un ami. Je ne voulais pas que tu pense que je suis une mauvaise personne, comme Gally pense de Thomas, se justifia la bleue.
Newt la prit dans ses bras pour la calmer -elle tremblait-.
-Tocarde.
Thomas décida de se lever,il voulait réfléchir seul, et il s'endormit contre un mur du labyrinthe. Tous les blocards étaient maintenant endormit. Anna se leva difficilement le lendemain, elle rejoignit Newt.
-Bien dormi ? Salua Newt, un sourire en coin.
-Oui, ça va..., répondit-elle en souriant malgré ses yeux bouffis.
-Thomas s'est endormi contre le mur, j'ai demandé à Chuck de le réveiller pour pas qu'il loupe le petit-déjeuner.
-Tu as bien fait.
Il rit, il la regarda droits dans les yeux.
-Tu sais j'ai parlé avec Minho, et je pense aussi que c'est une bonne idée.
-De quoi tu parles ? Demanda-t-elle en fronçant les sourcils.
-Que tu m'assistes, de plus Alby n'est pas en condition de jouer son rôle, je me sentirais mieux si j'avais quelqu'un à mes côtés.
Elle le prit dans ses bras.
-Merci Newt...
Il ébouriffa les cheveux d'Anna. Elle se redressa et regarda les portes du labyrinthe.
-Anna, Gally il a disparu, il est allé dans le labyrinthe, annonça Newt.
Se fut une douche froide.
-Quoi ? Pourquoi il a fait ça !
-Personne ne sais... Tu vois il est un peu fou... Ce tocard... Bon ! Je vais chercher Thomas pour sa journée au gnouf, à plus tard.
Il se leva, et partit. Anna se leva à son tour et alla devant les portes du labyrinthe, Minho arriva.
-Eh ! Tu regrettes de ne pas postuler au taff de coureuse ? Newt te soûle déjà ? Railla le maton.
Elle rit.
-Mais non, je voulais te voir !
-C'est un honneur ! Ricana-t-il en croisant les bras.
-Tu vas vraiment aller dans le Labyrinthe aujourd'hui ?
-Newt ne veux pas, mais faut faire son boulot !
-Je suis d'accord avec lui, tu ne devrais pas y aller, attend Thomas, repose toi, conseilla la nouvelle.
-Vous êtes des tocards têtus tous les deux !
Les portes s'ouvrirent.
-Bonne course, Minho, encouragea Anna.
-A bientôt !
Il s’engouffra dans le labyrinthe. Anna fourra ses mains dans les poches. Pourquoi Gally s'était-t-il aventuré dans le Labyrinthe, que voulait-il prouver ? Elle soupira.
-Anna ! Alby il va sortir, il est en forme ! Appela Newt de loin.
Elle arriva en courant, souriante. Alby sortit de la cabane des medjacks, il regarda chaque détails du Bloc.
-Alby ! Tu te sens en forme ?
En tout cas il en avait l'air.
-Bien, je vais bien, Anna.
Il sourit faiblement, la vue d'Anna lui rappela qu'il l'avait vu avoir mal, ses cris resteraient gravés à jamais.
-Alors mon vieux près à reprendre du service ? Taquina Newt.
-Calme toi tocard, laisse moi respirer !
Alby se dirigea vers des Blocards qui salua, Alby était de retour mais diffèrent, pour toujours. Anna avait finit sa journée elle courra aux portes, Minho était revenu -le dernier-.
-Alors ? Ta journée ?
-Rien de spécial, et la tienne ?
-Rien de spécial, répéta Anna en souriant.
Il la poussa gentiment et rit.
-Te fous pas de moi ! Railla-t-il.
-Alby est sortit, il est en forme, annonça Anna.
Minho sourit, son ami, ce tocard était de retour, grâce à Thomas. Il remercia Anna, et rejoignit la cabane des coureurs.
Les portes se refermaient, Thomas alors devait sortir du gnouf. Le lendemain Anna dormait encore quand Thomas et Minho étaient entrés dans le labyrinthe.
Anna, écoute moi.
Elle devait rêver, une voix de garçon lui parlait dans sa tête, elle rêver... Elle avait l'impression de connaître sa voix.
Mon rôle est similaire à celui de Teresa ! Je me rappellerai bientôt de rien ! Teresa ma dit qu'elle pouvait te parler aussi.
Anna se réveilla en sursaut, elle avait fait cauchemar, ou un souvenir d'une discussion avec un garçon. Mais de quoi lui parlait ce garçon ? De Teresa, il parlait avec Teresa. Il se rappellerai de rien ? Elle conclue -pour se rassurer- que se n'était qu'un rêve.
-Anna, tu es réveillée ?
-Newt, je... J'ai fait un rêve bizarre...
Il s'assit à côté d'elle.
-Un rêve ?
-Oui, un garçon me parlait...
-Un garçon ? Coupa Newt.
-Oui un garçon.
-Et tu le connaît ? C'est un blocard ?
-Oui j'ai l'impression de le connaître, ce n'est pas un blocard, je peux continuer s'il te plaît Newt ? Répondit-elle.
Il hocha la tête.
-Il me disait qu'il a un rôle similaire à celui de Teresa, qu'il se souviendrait de rien, et que Teresa lui avait parler de moi... Raconta Anna. C'est peut être un souvenir d'une discussion avec se garçon ?
Newt lui prit la main et la serra.
-Ou alors se n'est qu'un rêve..., finit-elle.
-Tu le sauras, affirma Newt en la regardant dans les yeux.
-J'aimerais que tu es raison.
Il la leva et la tira jusqu'à la cuisine de Siggy qui lui donna un petit-déjeuner copieux.
-On fait quoi aujourd'hui ? Demanda-t-elle alors qu'ils marchèrent dans le Bloc.
-Rien de spécial.
Elle éclata de rire, Newt fronça les sourcils.
-Pardon, laisse, sourit-elle.
Il secoua la tête en souriant, il laissa tomber.
-Newt tu as déjà était dans le Labyrinthe, explorer ?
Il la regarda, hésitant.
-Oui... Pourquoi ?
-Pour savoir. Tu as déjà était coureur alors ?
-Exact.
-Pourquoi tu ne l'ai plus ?
Il n'aimait pas ses questions, il n'aimait pas son passé.
-Je me suis blessé la jambe.
Anna avait remarqué que parfois il boitait. Elle ne chercha pas à en savoir plus. Newt en était soulagé. Minho et Thomas revinrent une heure plus tard, essoufflés. Elle s'éloigna avec Thomas pour discuter.
-Tu as remarquer des choses ?
-Pas vraiment, à part qu'il y a des pancartes un peu partout avec marquer WORLD IN CATASTROPHE : KILLZONE EXPERIMENT DEPARTMENT . Mais Minho m'a dit qu'il n'y faisait plus attention.
Ce slogan lui rappelait vaguement quelque chose, mais rien de concret. Ils allèrent manger puis se coucher. Anna fut réveiller, mais cette fois pas par une voix de garçon mais par des cris de Blocards. Elle s'approcha d'eux.
-Le soleil à disparu ! Cria un blocard, si la mémoire d'Anna était bonne il s'appelait Winston.
Elle regarda le ciel gris, plus aucune trace de soleil. Cela n'étonna même pas Anna, le Bloc avait sûrement un ciel artificiel ou un truc comme ça... Thomas et Minho étaient partit dans le Labyrinthe malgré le soleil disparu. Elle resta la journée avec Newt, il devait aller chercher les provisions dans la Boite. Il s’avancèrent mais quelque chose n'allait pas. La Boite ne s'ouvrait pas.
-Merde ! C'est pas normal ! Jura Newt.
Alby arriva.
-Pourquoi vous prenez autant de temps à ouvrir la Boite ? Râla Alby.
-Mec, la Boite, elle s'ouvre pas !
-C'est pas possible, tocard ! Résonna Alby.
Il essaya de l'ouvrir, sans succès.
-On est mal, le soleil qui disparaît, la Boite elle s'ouvre pas, donc c'est la première fois qu'on a pas de provisions depuis deux ans, c'est mauvais !
-Attendons le retour des coureurs, conclu Anna, calme.
Elle sentait que c'était bientôt la fin du Bloc. Alby lui jeta un regard noir. Rapidement il s'en voulu et secoua la tête puis partit. Certes, elle était la dernière à être sortit de la Boite mais ce n'était pas une raison de lui en vouloir. Thomas et Minho arrivèrent avec une découverte étonnante. Ils avaient trouvés l'entre des Griffeurs. Ils expliquèrent comment ils l'avaient trouvés -en jetant des cailloux-. Soudain un groupe de blocards arrivèrent, dont Chuck excité.
-Elle est réveillée ! La fille, elle est réveillée ! Annonça Chuck.
Elle parlait dans la tête à Thomas, il partit se réfugier. Elle suivit Newt.
-Elle a disparu alors que j'avais le dos tourner ! Se justifia Jeff au près d'Alby.
-Où est partit Thomas ? Demanda Newt.
-Terminus, répondit-elle simplement.
Ils coururent, ils arrivèrent à l'endroit ou Thomas et Teresa se parler.
-Qu'est-ce que... ? Commença Newt -en regardant Teresa-. Comment es-tu arrivée là ? Le medjack nous a dit que tu avais disparu pendant qu'il avait le dos tourné.
Anna se cacha derrière Newt, elle ne voulait pas voir la fille. Teresa se leva pleine d'assurance.
-Il a dû oublier de vous parler du coup de genou que je lui ai mis dans les parties avant de descendre par la fenêtre.
Thomas se retint de rire. Anna se sentait de plus en plus mal à l'aise, elle agrippa le t-shirt de Newt.
-Félicitations, Jeff, tu es le premier à te faire botter le cul par la nouvelle qui est une fille, Dit Newt.
-Continue à parler de moi sur ce ton et tu seras le prochain, lâcha Teresa.
Newt les dévisagea, Anna connaissait cette fille, elle connaissait sa voix en tout cas, c'était la même qui lui avait parler dans sa tête le jour où elle était allée la voir.
-Bon, ça suffit, déclara Alby. J'en ai marre, je veux savoir qui tu es -il désigna Thomas- et qui est cette tocarde et pourquoi vous vous connaissez.
-Alby, je te jure..., commença Thomas.
-Mec ! Elle est venue te voir après s'être réveillée, dit Newt. 
-Elle me connaît, je la connaît ! Ça veut rien dire ! Je me souvient de rien et elle non plus !
Alby se tourna vers Teresa.
-Qu'es-tu as fait ?
Elle ne répondit rien. Anna perdit patience et se tira du dos à Newt.
-Qu'est-ce que ta foutu BORDEL ?! D’abord le ciel puis maintenant ça ?! Hurla Anna.
Tout le monde fut surpris par l'intervention d'Anna. Teresa tremblait, elle avait perdu son assurance, elle reconnaissait cette fille devant elle, Anna.
-J'ai... J'ai enclenché sans faire exprès le processus de fin... Je le jure, je ne sais pas ce que ça veut dire..., Répondit-elle.
-Qu'est-ce qui s'est passé ? S'inquiéta Thomas.
-Ce qu'il s'est passé ? Je vais te le dire tocard, tu était trop occupé pour regarder autour de toi, pour remarquer l'heure qu'il est !
Thomas consulta avec horreur sa montre.
-Les murs, tocard, les murs ne se sont pas refermés !
Thomas avait le souffle coupé. Plus de protections contre les Griffeurs.
Alby désigna deux blocards et leur demanda d'enfermer Teresa dans le gnouf.
Anna ? Tu m'entend ?
La voix de Teresa... Anna se figea et se tourna vers Teresa la mâchoire serré.
-Arrête-ça, tout de suite ! Menaça Anna.
Teresa se tut et baissa la tête, elle fut emmené dans le gnouf.
-Alby comment tu peux rendre Teresa responsable de la panne des portes, comment peux-tu l'enfermer ? Demanda Thomas.
-Tu as de la chance que je ne t'enferme pas avec ! Répliqua Alby.
-Tommy, on a pas le choix, elle l'a dit elle-même, résonna Newt.
Thomas se tourna vers Anna pour voir sa réaction.
-C'est la meilleure solution, dit-elle sèchement.
Thomas fut étonné du ton d'Anna normalement si doux. Thomas aida les bâtisseurs à bloquer les portes, puis aida Minho à porter les caisses d'armes. Ensuite Thomas insista au près de Newt de libérer Teresa. Il refusa. De plus, elle serait plus en sécurité au gnouf. Puis il lui fit part d'une idée comme quoi le labyrinthe ne serait qu'une expérience. Dès que tous les blocards furent dans la ferme, les cris des Griffeurs se firent entendre. La nuit commençait. Newt, Minho, Alby, Thomas et Anna s’éloignèrent des autres et reprirent leur discussion.
-Je n'ai jamais eu aussi envie de tout plaquer, Avoua Newt. De partir en sifflotant et d'aller faire la bise aux griffeurs. Sauf qu'on n'a pas le droit de baisser les bras. Soit les Créateurs veulent en finir avec nous, soit ils nous donnent un petit coup de pied aux fesses. Dans les deux cas, on va se défoncer jusqu'à ce que ça passe ou que ça casse.
Alby qui était perdus dans ses pensés, ne répondit pas.
-Alby t'es avec nous ?
-Euh, oui oui, mais tu s'est ce qui se passe la nuit, c'est pas parce que notre nouveau héros s'en est sortit sans égratignures que tout le monde peut en faire autant.
Thomas leva les yeux au ciel, Minho aussi en avait marre des paroles d'Alby même si il ne montrait rien.
-Je suis d'accord avec Newt et Thomas, il ne faut pas baisser les bras, il faut partir explorer le labyrinthe. Préparer des provisions pour plusieurs jours. Déclara Minho.
-Plusieurs jours ? Non, non, on va rester dans la ferme et si ça suffit pas il y aura toujours le gnouf ou la salle des cartes.
-Quoi Alby ? Tu déconne ! On va explorer le Labyrinthe la nuit voir ce qui se passe quand les murs bougent, répliqua Minho.
-On ne vas pas envoyer des garçons se faire tuer ! Minho, qui voudrait aller dans le Labyrinthe ?!
-Moi déjà, puis Thomas et Anna.
Ils se tournèrent vers eux, ils hochèrent la tête. Oui, Ils le feraient, si proche du but, si proche de la sortie.
-Moi aussi j'irai et pleins d'autres blocard, assura Newt.
-Avec ta patte folle ? Laisse moi rire ! Rabaissa Alby.
Newt baissa les yeux, visiblement vexé. Anna jeta un regard noir à Alby, qui souffla. Alby s'allongea et croisa les jambes.
-Oh et puis merde, faites comme vous voulez ! Lâcha Alby en soupirant.
-Comment on veut ? S'emporta Newt en se dressant. Qu'est qui débloque chez toi, mec ? Tu crois qu'on a le choix ? Qu'on devrait rester assis là tranquillement à attendre les Griffeurs ?
Ils furent tous d'accord avec les paroles de Newt, croyant que ça allait tirer Alby de son défaitisme.
Mais le chef ne sembla pas vexé.
-Bah, c'est toujours mieux que d'aller à leur rencontre.
Newt se rassit, agacé.
-Alby il va falloir te ressaisir très vite.
Ils avaient besoins d'Alby, les blocards suivaient son exemple. Alby respira profondément.
-J'ai encore la tête à l'envers. Sérieusement, je suis désolé. Je ne suis pas le chef qu'il vous faut en ce moment.
Ils furent tous abasourdis.
-Oh, nom de..., commença Newt.
-Non ! Protesta Alby. Je ne disais pas cela dans se sens-là. Je ne vous demandez pas d’élire un nouveau chef, je vous dit juste que je vous laisse prendre les décisions, je me range de votre avis.
Ils étaient tous encore surpris.
-Eh, bien, d'accord, ça va marcher, je te le promet, tu verra, conclu simplement Newt.
-Oui, marmonna Alby. -au bout d'un certain temps il reprit la parole- Vous savez quoi ? Vous n'avez qu'à me confier les plans. Je vais faire bosser tout le monde dessus, vous allez voir.
-Moi, ça me va, approuva Minho.
-En y réfléchissant, ce n'est pas mal de passer la nuit ici mais on devrait déjà être dans la salle des cartes, en train de travailler.
Anna trouvait son comportement... étrange ? Minho haussa les épaules.
-Pas faux.
-J'y vais tout de suite, annonça Alby avec assurance.
Newt secoua la tête.
-Laisse tomber Alby. Les Griffeurs sont de sortie, tu les as entendus, ça peut attendre demain.
-Eh ! C'est vous qui m'avez donné un coup de pied aux fesses ! Alors ne vous plaignez pas !
Il se dirigea vers la porte.
-Tu rigoles ! Protesta Newt. Tu ne vas quand même pas y aller !
-Mais bien sûr que si ! -il sortit sa clé, ouvra la porte d'un geste moqueur-
Thomas fut sidéré par l'acte de bravoure d'Alby alors que cinq minutes plus tôt il voulait attendre les Griffeurs.
-A demain matin, bande de tocards !
Sur quoi, il sortit et les planta là.
-Il... Il ne va pas bien..., remarqua Anna.
La nuit fut difficile, ils s'endormirent tous avec difficultés. Anna dormait tenant la main de Newt comme pour se rassurer. Un cliquetis de Griffeur réveilla brusquement quelques Blocards. Newt se leva le premier, priant pour se lever sur sa bonne jambe. Il mit son doigt sur ses lèvres. Un Griffeur arrivait près de la fenêtre. Ils étaient tous paralysés de peur. Tous les blocards s’éloignaient de la fenêtre. Ils attendaient, la tension était palpable. La porte s'ouvrit, ils s’attendirent à voir Alby revenir mais se fut Gally, sous la surprise générale. Il était mal au point, les vêtements déchirés et sales. Il avait des yeux haineux -plus que d'habitude-, il était enragé.
-Ils vont tous nous tuer ! Chaque soir il prendra un de nous ! Hurla le maton des bâtisseurs.
Il s'avança devant Thomas et il lui colla un poing dans l'oreille gauche.
-Toi ! Tout est de ta faute !
Newt le poussa en arrière sur la table, il ne riposta pas.
-C'est sans issus, ils vont auront, un par nuit, tas de tocards, ils vont éliminerons jusqu'au derniers à cause de leur stupide variables !
-Gally ta gueule ! Il y a un Griffeur derrière la fenêtre alors tiens toi tranquille, il va s'en aller !
-Newt ! Tu as toujours était trop bête ! Il n'y a pas de sortie, vous comprenez ?! Ils vont tous nous tuer ! Un par UN !
-Gally arrête ça ! Tu me fais peur ! Hurla Anna.
-Anna ! Tu devrais savoir mieux que personne ce que ses bâtards sont capables de faire ! Ils sont capables de nous tuer déjà ! Ont est fichus !
Gally commença à enlever une planche de la fenêtre.
-Non ! Cria Newt en courant vers lui, Thomas le suivi.
Gally en souleva une deuxième et la balança sur Newt, une giclée de sang éclaboussa les draps, Anna fut prise de panique, Thomas lui s'arrêta et serra les poings.
-Gally ! Qu'es-tu fou ?!
-Toi, ta gueule, Thomas ! Ta gueule ! Je sais qui tu es, et je m'en fiche maintenant, je sais parfaitement ce qui me reste à faire !
Anna arracha un bout de drap et le mit sur la tête de Newt, qui grogna de douleur. Gally arracha la troisième planche, la vitre se brisa.
-Personne n'a jamais rien compris ! Hurla Gally par dessus le vacarme effroyable que produisait la créature. Personne n'a voulu comprendre ce que j'avais vue, ce que la transformation m'a fait ! Ne retourne pas dans le monde réel, Thomas ! Je te jure que tu... Ne tient pas … à retrouver la mémoire !
Gally jeta un dernier regard à Thomas, remplis de terreur et se jeta sur le griffeur. Anna cria quand elle vue les bras du Griffeur se refermaient sur Gally. Thomas se précipita vers la fenêtre, le Griffeur emmenait Gally dans le Labyrinthe, il vit ensuite une silhouette les suivre, Thomas reconnu Minho. C'était trop tard, le coureur ne pouvait entendre Thomas, il s'était engouffré dans le sinistre Labyrinthe. Tous les blocards allumèrent leur lumière, beaucoup pleuraient. Thomas se rua dehors pour rattraper Minho, Newt l'appela se qui ralentit sa course.
-Newt ! Minho les as suivis ! Cria Thomas.
Anna aidait Newt à rester debout qui lui tenait son bout de drap sur sa plaie où la tâche de sang s'élargissait.
-Je sais, Minho a dû péter les plombs, et je ne te parle pas de Gally, j'ai toujours su qu'il était un peu fou.
Anna savait pourquoi Minho était partit dans le Labyrinthe, il lui avait dit vite-fait à l'oreille avant de partir.
-Je vais le chercher !
-Tu veux encore jouer les héros ? Railla Newt.
Thomas, vexé, lui lança un regard noir.
-Arrête Newt, s'il te plaît ! Supplia Anna.
Thomas remercia Anna d'un mouvement de tête.
-Tu sais bien que tout ce qui m’intéresse c'est de me tirer d'ici ! Résonna Thomas.
-Oui,oui, on sait que tu es un dur à cuire. Mais pour l'instant on a d'autres problèmes.
-Hein ?
-Oui, quelqu'un à..., commença Newt.
-Le voilà ! L'interrompit Thomas.
Minho venait d’apparaître au bout du couloir.
-Qu'est-ce que tu foutais, tocard ?!
Il arriva essoufflé, les mains sur les genoux.
-Je... voulais juste... vérifier.
-Vérifier quoi ? Demanda Newt. Ça nous aurait bien avancés que tu te fasse embarquer avec Gally.
Minho se redressa, posa ses mains sur les hanches.
-Lâchez-moi, les gars. Je voulais simplement vérifier qu'ils repartaient bien vers la Falaise. Vers le trou des Griffeurs.
Newt s'assit par terre, il était épuisé de tenir debout à moitié aidé par Anna.
-Et alors ?
-Bingo !
Minho s’essuya la sueur qui perlait sur son front d'un revers de manche. Anna s'avança vers lui.
-Tu n'es qu'un tocard !
Elle prit dans ses bras, il lui avait fait une peur bleue. Et lui il rit, quel abruti.
-Je n'arrive pas à le croire, marmonna Newt. Quelle nuit !
-En fait, tu voulais me dire quoi tout à l'heure ? Tu as parlé de problèmes...
-Oui -il leva son pouce pour montrer derrière lui un bâtiment-. On voit de la fumée.
Ils regardèrent, la porte de la salle des cartes était entrebâillée et un ruban de fumée noire s'en échappait.
-Quelqu'un a mis le feu aux coffres, expliqua Newt. Toutes les cartes ont brûlé.
Newt et Minho s'échangèrent un regard étrange, comme si ils partageaient un secret. Thomas partit en direction du gnouf.
-On va à la salle des cartes !
Anna releva Newt pour l'aider à marcher, la planche l'avait un peu sonné, et sa jambe lui faisait plus mal que jamais. Des blocards avaient éteint le feu, il avait retirer un corps à moitié mort, Alby.
-C'est lui qui a brûlé la salle des cartes, tu crois ? Demanda Minho.
Newt s'assit pour examiner la blessure à la tête d'Alby.
-Non, on dirait que quelqu'un l'a assommé..., soupira Newt.
Anna posa sa tête sur son épaule et lui frotta le dos.
-T’inquiète pas, Newt..., murmura-t-elle avec douceur -comme il aimait-.
Thomas arriva en courant, Minho lui expliqua comment il avait trouver Alby, pendant qu'Anna essuyait la blessure d'Alby.
-Qui a pu faire ça, à ton avis ?
-Je ne sais pas, Gally peut-être? avant de venir faire son barjo dans la ferme ?
Anna crispa sa mâchoire, ils allaient accusé Gally pour tout maintenant ? Elle n'avait pas d'explication sur le fait que Gally soit devenu un peu instable, mais il est mort ! Il pouvait pas avoir un minimum de respect ? Elle avait perdu le file de la discussion.
-Minho, Il faut que je vous confie un truc à Newt, Anna et toi. Il faudrait faire sortir Teresa, elle doit mourir de faim, elle pourrait nous être utile.
-Ta copine ? J'ai vraiment autre chose à penser maintenant.
-Accorde nous cinq minutes, on a eu une idée. Ça pourrait peut-être encore marcher si les coureurs se souviennent de leurs derniers plans.
Voilà qui retint l’attention de Minho, mais une fois encore, il prit un air étrange, comme si Thomas passait à côté d'une chose parfaitement évidente.
-Une idée ? Laquelle ?
-Venez avec moi au gnouf.
-Newt, Anna !
-Oui ? Répondit Newt qui n'écoutait qu'à moitié la conversation.
Ils se levèrent, Newt difficilement mais seul, il commençait à reprendre de l'équilibre. Minho montra Alby.
-Laisse, les medjacks vont s'en occuper. Il faut qu'on parle, annonça Minho.
-Va chercher Clint, dis-lui qu'on à des problèmes plus urgent à régler que des gars avec des échardes ! Dit Newt en s'adressant à un petit gars qui fila aussitôt.
Newt se tourna vers eux.
-Parler de quoi ?
-Venez avec moi.
Ils suivirent tous les trois Thomas vers le gnouf.
-Sors-là du gnouf et on pourra parler, ordonna Thomas
-Tommy, ce n'est pas...
-S'il te plaît, ouvre la porte et laisse la sortir.
Cette fois, il ne céderait pas. Minho secoua la tête.
-Comment veux-tu lui faire confiance ? Elle s'est réveillée et les choses on dégénérés, elle là elle-même avouée qu'elle avait déclenché un truc !
-Il n'a pas tort, observa Newt.
Aide-le, ils t'écouteront à toi, Anna...
Anna ferma les yeux, elle n'était pas habituée à entendre une voix dans sa tête.
-Elle est de notre côté ! A chaque fois qu'on à discuté tous les deux, c'était pour chercher un moyen de sortir d'ici. Elle a été envoyé ici, comme nous ! C'est ridicule de la croire responsable de ce qui nous arrive !
Newt allait riposté mais Anna le stoppa en lui frôlant le dos de sa main.
-Arrête, Newt, sors-là, on ne peut pas dire non à une aide de plus, au pire si on idée est mauvaise on la rejette dans le gnouf, résonna Anna.
Merci, Anna.
Thomas écarquilla les yeux, pourquoi Anna se mettait du côté de Teresa tout à coup. Minho et Newt s'échangèrent un regard hésitant.
-Aller quoi ! Vous avez peur de quoi ? Renchérit Thomas.
-Bon, c'est bon ! Libère-là cette débile ! Céda Minho.
-Je ne suis pas débile ! Cria Teresa d'une voix étouffée par les murs. J'entends tout ce que vous dites, bandes de crétins !
-Une vraie câline que tu t'es dénichée là, Tommy ! Pouffa Newt.
-Allez vite ! Pressa Thomas.
Newt soupira et sortit son trousseau de clefs et déverrouilla la porte du gnouf. Teresa sortit en jetant un regard noir à Newt puis à Minho et se plaça à côté de Thomas.
-Bon, on t'écoute !
Thomas regarda Teresa, comment formuler ses idées ?
-Ah non ! C'est toi qui parle ! Moi, ils me prennent pour une tueuse en série ! Protesta Teresa.
-Il faut reconnaître que tu sembles dangereuse, marmonna Thomas. OK, bon , quand Teresa est sortie du coma, quelques souvenirs lui sont revenus en mémoire. Elle, euh... Elle ma raconté plus tard qu'elle s'est souvenue que le Labyrinthe est un code. Si ça se trouve, au lieu de nous faire miroiter une sortie, ils essaient de nous envoyer un message.
-Un code ? Répéta Minho. Comment ça ?
-Je ne sais pas exactement, tu connais mieux les plans que moi. Mais j'ai une théorie. C'est pour ça que j'espère que les coureurs pourront se rappeler de leur derniers plans.
Minho lança un regard interrogatif à Newt, celui-ci hocha la tête.
-Quoi ? S'agaça Thomas exaspéré par leur cachotteries. Vous savez un truc que je ne sais pas ?
-On avait caché les cartes, Thomas, annonça Minho.
Thomas resta perplexe un instant.
-Je te demande pardon ?
-On les avait cachées dans la cave des armes et remplacés par des fausses, expliqua Minho. A cause de la mise en garde d'Alby, et du sois-disant du processus enclenché par ta copine.
Thomas sourit, il oublia la situation désespéré dans laquelle ils étaient.
-Elles sont intactes, conclu Minho. Il n'en manque pas une alors si tu as une théorie crache le morceau.
-Montre-les moi d'abord ! Répondit Thomas, excité.
-Suis-moi.
Ils passèrent dans une salle cachée, Thomas expliqua une solution pour trouver des mots cachés avec les plans des sections -Anna n'avait absolument rien compris à son charabia-. Elle avait une migraine.
-Tommy, je veux bien reconnaître que je ne suis pas le plus futé du Bloc, mais je ne comprend pas un mot de ce que tu me dit.
Il recommença son explication -un peu plus clairement-.
Tu comprend quelque chose ?
C'était Teresa, sans étonnement, Comment pouvait-elle parlait dans ses pensées, à Anna et à Thomas ?
Teresa... Tu... M'entend toi aussi...?
Elle l'avait regardée avec des yeux ronds.
Oui, Anna je t'entend, tu sais le faire ?
Thomas expliquait toujours son idée de collés les plans avec les sections, toujours plus compliqué.
Je sais pas comment je fait, pourquoi tu peux nous parler par télépathie à Thomas et moi ?
Je ne sais pas comment l'expliquer, je sais le faire c'est tout.
Anna la regarda, ne sachant pas quelle expression utilisé.
J'ai une question, comment connais-tu mon nom ?
Teresa ne répondit pas pendant un moment.
Je le connaît, je ne sais pas pourquoi...
Teresa ne savait pas beaucoup de chose apparemment.
-Les filles on y vas ! Répéta Newt pour la troisième fois.
-Quoi ? Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ?! Sursauta Anna, elle était trop concentré sur la discussion avec Teresa.
-On va chercher le matériel !
-Le matériel pour quoi ? Demanda Teresa les sourcils froncés -elle n'avait sûrement pas écoutait elle non plus-.
Ils regardèrent Teresa et Anna bizarrement.
-Vous ne m'avez pas écouté ?! S'exclama Thomas.
-Et bien... Non désolée.
Thomas râla. Newt prit par le bras Anna.
-Qu'est-qui ne vas pas ? Chuchota-t-il à son oreille.
-Tout va bien, il y a juste trop de questions dans ma tête, c'est tout, rassura Anna.
-Bon, on va aller chercher du papier cuisson, des ciseaux et des marqueurs noirs, vous avez entendus cette fois ? Se répéta Thomas, lassé.
Les filles hochèrent la tête. Ils mirent du temps à convaincre Poêle à Frire de leur passé son papier cuisson mais il accepta après dix minutes, ils avaient eu du mal à trouver des marqueurs noirs -ils avaient presque tous brûlés dans l'incendie- et ils n'avaient pas trouvés de ciseaux, ils se contentèrent d'un couteau bien aiguisé. Ils se rassemblèrent dans la cave.
-J'espère pour toi Thomas qu'on ne perd pas notre temps ! Prévint Minho, les yeux quand même brillant d'excitation.
-On t’écoute Tommy.
-C'est parti !
Minho se chargea de coupés des rectangle -ça ne l'enchanté guère-.
-Bon on va décalquer les dix derniers plans de chaque section sur ces feuilles. N'oubliez pas de noter le numéro dans le coin pour qu'on s'y retrouve. Quand ce sera fait, il est possible qu'on voie quelque chose apparaître, expliqua Thomas clairement.
-Que... ? Commença Minho.
-Continue à découper, toi, lui ordonna Newt. J'ai l'impression que je commence à comprendre.
Thomas parut satisfait. Anna et Minho était les seuls à ne rien comprendre visiblement... Ils firent leurs travaux manuels, Anna se contenta de copier les mouvements de Newt un peu près, elle comprit la marche à suivre rapidement.
-J'en ai marre, finit par annoncer Newt. J'ai les doigts en feu. Voyons ce que ça donne.
Thomas posa son marqueur, craqua ses doigts.
-D'accord, passez-moi les derniers jours de chaque section. On va les ranger en piles le long de la table, de la section 1 à la section 8 – 1 ici et 8 là.
Ils trièrent les piles en silence jusqu'à former huit piles soigneusement alignées. Thomas prit des feuilles par-ci par-là -Anna ne comprenait pas comment le cerveau de Thomas fonctionner-. Anna fut surpris de voir une lettre parmi toutes ses lignes, la lettre F. Elle jeta à Thomas un regard d'admiration qui, lui, était content que ça théorie marché.
-C'est peut-être une coïncidence, dit Teresa. Vérifie avec les autres, vite.
Thomas regroupa les huit feuilles de chaque sections pour les différentes journées. A chaque fois une lettre apparaissait. Après le F vint un L, puis un O, deux T, un E, un R, un A et un T.
-Regardez, dit Thomas en indiquant la rangée de piles qu'il venait de constituer. On lit FLOTTE, puis RAT.
-Flotte rat ? Répéta Minho. Drôle de code pour une évasion.
-J'approuve, pouffa doucement Anna.
-Et bah, continuons, suggéra Thomas.
Après plusieurs combinaisons plus tard, en réalité les mots était ATTRAPER, FLOTTER puis ATTRAPER.
-Alors ça ce n'est pas une coïncidence, fit Minho.
-Sûrement pas, approuva Thomas.
Il avait hâte de découvrir la suite, ça se lisait sur son visage.
-On va pas pouvoir continuer, dit Minho.
-Comment ça ?
-Moi et Thomas on ne pourra pas en tout cas, on doit aller dans le Labyrinthe.
-Quoi ? S'exclama Thomas. Mais ça c'est beaucoup plus important !
-Tocard ! Réfléchis un peu ! C'est maintenant qu'il faut explorer le Labyrinthe, vus que ses foutus portes ne se ferment plus, pourquoi ne pas explorer la nuit ?
Thomas hésita.
-Oui... Mais les codes qui le fera... ?
-Tommy, Minho à raison, allez avec les autres coureurs, je vais réunir quelques blocards de confiance et me mettre au travail, assura Newt -il avait vraiment l'air d'un chef-.
Anna et Teresa se proposèrent pour aider Newt. Thomas hésita toujours à partir avec Minho.
-Tommy ne t’inquiète pas je veillerai sur ta copine, se moqua Newt.
Il suivit alors Minho sans un mot. Ils se mirent au travail après avoir rassemblé quelques blocards.
Teresa travaillait machinalement, sans expression.
-On avance doucement mais sûrement ! Rassura Newt après avoir fait son énième plan.
Teresa sortit de sa « rêverie ».
-Teresa, ça va ? Demanda Anna.
Oui, très bien, je parlais à Thomas.
-Ah d'accord, je comprend, répondit-elle à voix haute.
-Tu comprend quoi ? S'étonna Newt.
-De quoi ?
-Tu viens de dire que tu comprenais, répéta Newt.
-Moi ? Ah oui peut-être..., mentit-elle.
Évite de parler à voix haute, il va te prendre pour une folle.
Anna hocha la tête. Newt lui jeta un regard plein d'incompréhension. Après un long moment ils trouvèrent tous les mots.
FLOTTER, ATTRAPER, SAIGNER, MOURIR, RAIDIR, POUSSER.
-Mais ça ne veut absolument rien dire..., soupira Anna.
Un blocard rentra dans la pièce, essoufflé et apeuré.
-Les Griffeurs, ils ont prit Adam ! Annonça le garçon.
Gally avait raison, ils prendraient une personne par nuit... Ils devaient trouver une sortie.
-Minho et Thomas viennent d'arriver, continua le garçon.
Newt se leva et sortit de la cave, espérant avoir de bonne nouvelle.
-Je demande à Thomas de venir ? Proposa Teresa.
-Va s'y, il faut qu'il voit ça, approuva Anna.
Ils arrivèrent un peu plus tard, Newt demanda aux autres blocards de partir.
-Personne ne sait où est passé Minho, confia Newt. Quand il s'y met c'est une vrai tête de mule...
-Comment ça ? Personne ne s'est où est passé Minho ? Répéta Anna.
-Il a dit qu'il en avait marre, il a balancé son sac et a disparu, expliqua Thomas.
-Quoi ?! Non, je refuse, pas Minho ! Souffla Anna, elle partit en claquant la porte.
Elle le chercha pendant un quart d'heure et elle le trouva adossé à un arbre dans la forêt, les yeux dans le vide.
-Tu sais que tu es un parfait tocard, toi ? Railla Anna avant de s’asseoir à côté de lui.
-Oh, c'est toi, Anna...
-Oui, c'est moi ! Tu sais combien de temps je t'ai cherché ?! Tu boudes, Minho ? Toi, le maton des coureurs ? On est proche de la sortie ! On a trouvé le code ! Et toi, tu laisses tomber ? Maintenant, sérieusement ? Non, c'est impossible, pas toi ! Commença Anna.
-Tu crois vraiment qu'il y a une sortie ? Ce foutu tocard de Gally avait raison ! On est coincé ici, destiné à crevé ! Écrase Anna.
-Arrête ça ! Répliqua Anna en attrapant le col de Minho et planta son regard dans le sien. Tu serais près à te jeter sur un Griffeur ? Toi, Minho ? Es-tu un tocard à ce point ?! Es-tu fou ?! Minho, écoute moi bien, on trouvera une putain de sortie ! Et je t'obligerai, quoi qu'il m'en coûte à te sortir de ce Labyrinthe, tu as le droit de vivre ! Alors, maintenant, tu vas te bouger le cul !
Il fut surpris des paroles de Anna, qui continua.
-Si toi tu abandonnes, combien vont abandonner derrière ? Tu n'as pas le droit de leur faire ça ! Tu n'as pas le droit de me faire ça ! Minho, s'il te plaît, reprend-toi, ne te jette pas vers la mort, pas comme Gally ! Tu es plus intelligent, non ?!
Il déglutit, c'était la première fois qu'il vit la blocarde si énervée, et c'était de sa faute, elle avait raison, il n'était pas idiot pour abandonner.
-Je suis désolé, ne t'énerve plus comme ça, Anna, je n'abandonnerai plus, promis, jura Minho.
-Tocard !
Elle le prit dans ses bras en répétant que ce n'était qu'un tocard.
-C'est bon, Anna, c'est bon...
Elle se leva pleine d'énergie et lui tendit la main.
-Maintenant, trouvons une sortie, cassons-nous d'ici ! Déclara Anna, le sourire aux lèvres.
Il lui prit la main, et se leva.
-Allons-y !
Ils restèrent dans la cabane des coureurs pour prévoir la prochaine sortie dans le Labyrinthe, ils ne sortirent pas de la cabane de la journée. Le soir venue, ils se réunirent tous dans la ferme. Newt avait mit en place un système pour que personne ne dorme deux nuits de suite à la même place. Teresa dormait dans la ferme, à côté de Thomas. Pas beaucoup ne trouvait le sommeil.
-Ils ont prit Dave ! Hurla un blocard.
Les Griffeurs n'avait pris qu'un seul blocard, Gally avait raison, c'était irréfutable. Soudain Thomas courut jusqu'à la porte, c'était maintenant ou jamais.
-Thomas ! Reviens ! Hurla Anna.
Ils sont tous timbrés dans ce Bloc ? Newt attrapa le bras d'Anna.
-On y va, quel tocard ! Cria-t-il en courant.
Ils virent Thomas allongé sur le sol, il gémissait de douleur. Newt le saisit par les épaules, le redressa puis l'empoigna sous les aisselles.
-Prenez le par les pieds ! Ordonna Newt.
Des blocards qui les avaient accompagnés prirent ses pieds et le transportaient dans la ferme où on le posa sur le canapé.
-Qu'est-ce ta foutu ? S'énerva Newt. Tu voulais te faire tuer ?
-Newt...Newt... Tu ne comprend pas..., murmura-t-il.
-Ta gueule ! Le coupa Newt. Ne gaspille pas tes forces !
Ils examinèrent Thomas.
-Il s'est fait piqué dix fois ! Annonça Clint.
-Allez chercher le sérum ! Hurla Newt.
Une minutes plus tard, un medjack le piqua. Le visage de Thomas passa par plusieurs couleurs différentes.
-Ne vous en fait pas. Je l'ai fait exprès..., souffla-t-il avant de s'évanouir.
-Non mais quel crétin ! Grogna Anna, fatiguée.
Sayuri32

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Re: L'imprévue [L'épreuve]

Message par Sayuri32 »

Partie 3 :


Thomas resta inconscient trois jours, Zart et deux autres blocards avaient était amenés par les Griffeurs. Minho et quelques coureurs étaient rentrés sans aucune nouvelles.A son réveil, Thomas avait demandé un conseil immédiatement. Tous les matons se rassemblèrent, cette fois Anna était présente. Teresa, elle, avait était refusée, Thomas en semblait agacé. Les chaises de Zart et Gally étaient vides.
-Très bien, le bleu, on t'écoute, commença Alby.
Anna s'adossa contre le mur, à côté d'elle Minho était assit, attentif au paroles de Thomas.
-C'est une longue histoire, je ne vais pas vous raconter tout dans les détails, pendant la transformation des images me sont apparus, seuls quelque unes étaient claires pour que je puisse vous en parler. D'autres se sont estompées ou sont en train de le faire.
Thomas marqua une courte pause.
-Mais je me souviens de l'essentiel. Les créateurs nous testent. Leur labyrinthe n'a jamais était conçu pour qu'on s'échappe. Ils ont besoins de vainqueurs, plutôt des survivants, pour quelque chose d'important.
Anna se sentit vraiment mal, elle avait l'impression de connaître l'histoire, sans plus.
-Allez continue ! S'impatienta Newt.
Thomas se frotta les yeux et reprit.
-Je ferai mieux de commencer par le début. Chacun d'entre nous a était choisi dans sa petite enfance. Je ne sais plus pourquoi, mais j'ai la sensation que le monde à connu de grands bouleversements, qu'il est arrivé une chose terrible. Et j'ignore quoi. Les Créateurs nous ont volés à nos parents, et je crois qu'ils estimaient avoir de bonnes raisons de le faire. Ils ont jugé que nous avions une intelligence supérieur à la moyenne. Tout ça reste assez flous, mais ça n'a pas de grande importance.
Il prit une grande respiration.
-Après notre enlèvement, on nous a envoyés plusieurs années dans des écoles spéciales, où nous avions une vie plus ou moins normales, jusqu'à qu'ils soient en mesure de financer le labyrinthe. Ils nous ont donné des surnoms stupides -Alby pour Albert Einstein, Newt pour Isaac Newton, ou moi pour Thomas Edison.
Alby avait l'air d'avoir prit une gifle.
-Nos noms... Ne sont pas vrai ?
Thomas secoua la tête.
-A mon avis on ne les sauras jamais...
-Qu'est que tu es en train de nous dire ? Protesta Poêle à frire. On est des pauvres orphelins élevés par des savants ?
-Oui, répondit-il abattu. Et tous très intelligents, c'est pour ça qu'ils épient nos moindres faits et gestes. Ils observent lesquels capitulent ou continuent à se battre Lesquels sont les plus doués pour survivre. Pas étonnant qu'on trouve des scalarames dans tous les coins, et que certain ont eu des altérations du cerveau...
-Tout ça c'est du plonk, grommela Winston. Bientôt tu vas nous dire que la cuisine de Poêle à frire est bonne pour la santé.
-Pourquoi j'irai inventer tout ça ? Remarqua Thomas en haussant le ton -il c'était fait piquer volontairement par les Griffeurs quand même!-. Et puis tu as une autre explication ? Tu crois qu'on nous as envoyé sur une autre planète ?
-Continue, dit Alby. Mais je ne comprends pas pourquoi tu serais le seul à te souvenir de tout ça, j'ai subi la Transformation et tout se que j'ai vu... Bref, je n'ai rien vu de spécial.
-Attend une minute, promit Thomas. Je raconte l'histoire ou pas ?
-Va s'y, encouragea Newt.
Il respira calmement -il stressait mais ne le montra pas-.
-Ils ont trouvé un moyen d’effacer nos souvenirs, mais pas que ceux qui remonte à l'enfance mais ceux qui concerne l'entrée dans le labyrinthe. Ils nous ont mis dans la Boite. D’abord un bon groupe puis un tous les mois comme ça depuis deux ans.
-Mais pourquoi ? A quoi ça les avances ? Demanda Newt.
Thomas leva la main, en signe pour le faire taire.
-Attend une seconde, comme je vous disais ils nous testent et voient comment on réagis à leurs « variables », face à un problème insoluble. Voir si on arriveraient à bâtir une communauté soudé. Ils nous ont fournis le nécessaires et nous ont confrontés à l'une des plus vielles énigme de la civilisation : Le Labyrinthe. Tout ça pour nous faire croire qu'on peut sortir, qu'on peut trouver une solution, de nous pousser à la chercher à tout prix. Bien sûr en décuplant notre frustration de ne pas la trouver. Ce que je suis en train de vous dire, c'est qu'il n'y a pas de sortie.
Non, non, Anna n'y croyait pas, elle le savait au fond d'elle, ils ne finiraient pas leur vie ici, elle le savait ! Elle se posa des tonnes de questions. Les matons se mirent à parler tous en même temps. Les questions fusèrent de toutes parts.
-Vous voyez ? Votre réaction prouve que j'ai raison. La plupart des gens seraient effondrés en apprenant ça. Mais je crois qu'on est différents. On ne pouvait accepter l'idée d'un problème insoluble, surtout si il s'agissait d'un Labyrinthe. Et on a continué à chercher même si il n'y avait plus d'espoir.
La voix de Thomas monta de plus en plus dans les aigus.
-Qu'elle qu'en sois la raison, ça me rend malade ! Tout ça, les Griffeurs, les murs qui bougent, la Falaise... Ne sont que des éléments d'un foutu test. On nous a manipulés ! Les Créateurs nous ont fait suer sang et eau à chercher une solution inexistante ! C'est la même pour Teresa, on l'a envoyée ici pour un sois-disant processus de fin, les murs qui tombent en panne, le ciel gris etc . Ils nous balancent toutes sortes d'obstacles inimaginables pour étudier nos réactions, mettre notre volonté à l'épreuve. Voir si on se retourne les uns les autres, en fin de compte ils se serviront des survivants pour quelque chose d'important.
Poêle à frire se leva.
-Et les morts ? Ça fait partit du plan ?
Thomas frémit, il se sentait de plus en plus mal.
-Oui, Siggy, les morts aussi. La raison pourquoi les Griffeurs n’emmènent qu'une seule victime à la fois, c'est qu'ils faut bien des vainqueurs à la fin. Les plus forts survivent... Seuls les meilleurs d'entre nous arriveront à s'échapper.
Poêle à frire donna un coup de pied dans sa chaise.
-Dans ce cas, tu ferais mieux de nous parler de ton fameux plan d’évasion !
-Boucle là, ça va venir, intervint Newt à voix basse. Écoutez la suite.
Minho à côté d'Anna, qui n'avait pas prit par à la conversation, s’éclaircit la gorge.
-Mon petit doigt me dit que ça va pas me plaire.
-Sans doute pas, reconnut Thomas.
Anna se massa les tempes, elle ne savait plus où elle en était. Thomas ferma les yeux, croisa les bras et continua.
-Les Créateurs veulent sélectionner les meilleurs pour je ne sais quoi. Mais il va falloir mériter notre place. -Un silence mortel s'abattit dans la salle-. Le code...
-Le code ? Répéta Poêle à frire avec une pointe d'espoir dans la voix. Eh bien ?
Thomas dévisagea Siggy gravement.
-Ce n'est pas pour rien si il était dissimulé dans les mouvements des murs. Je suis bien placé pour le savoir : J’étais là quand les Créateurs l'ont conçus.
Pendant un long moment personne ne dit un mot. Les visages étaient inexpressifs. Anna dévisagea Thomas l'air désolée. Il avait les mains moites, la sueur perlait sur son front, il avait peur. Newt rompu le silence, abasourdi.
-De quoi est-ce que tu parles ?
-Il faut que je vous avoue un truc, a propos de Teresa et moi. Il y a une raison aux accusations de Gally et au fait que ceux qui ont subis la Transformation se souviennent de moi.
Un silence de mort régnait. Anna avait envie de hurler, pourquoi disait-il des choses qui pourrait lui coûter la vie ?
-Teresa et moi sommes... différents, révéla-t-il. On faisait partie des épreuves du Labyrinthe depuis le début, mais contre notre volonté, je vous le jure !
-Mais qu'est-ce que tu racontes, Thomas ? Demanda Minho cette fois.
-Teresa et moi avions été utilisés par les Créateurs. Si vous retrouviez la mémoire vous aurez probablement envie de nous tuer. Mais je préfère en parler moi-même, histoire de vous montrer qu'on peut nous faire confiance maintenant. Pour que vous me croyez quand j'expliquerai la seule façon de sortir d'ici.
Il regarda chaque visage de chaque maton. Il hésité à comment présenter les choses. Anna avait envie de le frapper, lui faire comprendre de ne pas bloquer sur ce qu'il était.
-Teresa et moi avons aidés à concevoir le Labyrinthe. On a participé à sa création.
Tout le monde fut trop éberlué pour réagir, peut-être ils n'y croyaient pas ou n'avaient pas compris.
-C'est n'importe quoi ! Explosa Newt. Tu as seize ans. Comment tu aurais pu crée le Labyrinthe ?!
Thomas déglutit.
-On était... Très intelligents. Et je crois que ça faisait aussi parties des variables. Surtout Teresa et moi avions un don qui nous rendait précieux.
Anna savait que peut de blocards pourraient y croire, c'était un peu absurde...
-Va s'y, parle ! S'emporta Newt. Crache le morceau !
-On est télépathes ! On peut communiquer à distance part la pensées !
Il eu presque honte.
Newt cligna les paupières, quelqu'un toussota. Anna devait essayer quelque chose, voir si ça marcher, logiquement oui.
Thomas, si tu m'entend, ne répond pas, tu ne doit pas t'en vouloir pour ton passé, abrège. Tu as changé, depuis bien longtemps.
Il fut surpris, ce n'était pas Teresa qui venait de lui parler, mais Anna. Si on y réfléchissais bien, elle pouvait communiquer avec Teresa elle aussi, alors pourquoi pas avec lui. Anna conclu à la tête de Thomas qu'il avait entendu. Il continua après avoir récupérer ses esprits.
-Écoutez, se défendit Thomas. Ils nous ont obliger à les aider, je ne sais ni comment ni pourquoi. -il marqua une pause-. Peut-être pour voir si on arriverait à gagner votre confiance après avoir était des leurs. Où bien ils avaient prévu depuis le début que c'est nous qui donnerions la clé. En tout cas grâce aux cartes, on a pu trouver le code pour s'échapper.
Avec étonnement les blocards ne semblaient pas en colère, ils secouaient la tête incrédibilité. Minho souriait. Newt lui avait une question qui le démangeait, il hésitait à la poser.
-Tommy, tu es arrivé puis Teresa, et vous êtes « spéciales », et puis il y eu Anna, l'imprévue..., résuma Newt espèrant qu'il comprenne sa question.
-J'ai quelque souvenirs d'Anna, elle ne fait pas partie des Créateurs, elle n'a jamais fait partie des Créateurs...
Anna s'avança, posa son doigt sur ses lèvres, Thomas devait se taire, elle ne voulait pas entendre ce qui la concernée. Newt se sentit soulager. Thomas continua, il ne voulait pas voir le regard pesant d'Anna.
-Ce que je vous dit est la vérité, et j'en suis désolé. Je peux toutefois vous dire une chose : Teresa et moi sommes dans le même bateau. On a été envoyé ici tout comme vous, on est également en danger de mort. Les créateurs en on assez, ils veulent passer à l'épreuve finale. Je suppose que j'avais besoins de la Transformation pour compléter le puzzle. Voilà, je voulais que vous sachiez qu'on à une chance de réussir.
Newt secoua la tête et s'adressa aux autres matons.
-Les Créateurs, ce sont des tocards qui nous ont fait ça, et non Tommy ou Teresa. Les Créateurs vont nous le payer.
-On s'en fiche, intervint Minho. Quelle importance ? Parle nous plutôt de ton plan d'évasion.
Le soulagement de Thomas le rendait muet. Il ne s'attendait pas à ça, il s'attendait à pire.
-Il y a un poste informatique dans un endroit où on a pas encore regardé. Le code ouvrira une porte pour permettre de sortir du Labyrinthe. Il désactivera aussi les Griffeurs pour les empêcher de nous suivre... Si on survit assez longtemps jusqu'à là.
-Un endroit où on a pas encore regardé ? Répéta Alby. Tu crois qu'on a foutu quoi en deux ans ?
-Crois moi, personne est allé chercher là.
Minho se leva et vint se placé à côté d'Anna.
-Où ça ?
-C'est presque du suicide, prévint Thomas. Les Griffeurs vont nous tomber dessus comme des mouches. Tous à la fois. Ce sera l'épreuve finale.
Il voulait être certain qu'ils mesurent les enjeux, que les chances de survie étaient infimes.
-Bon d'accord mais c'est où ? Demanda Newt en se penchant de sa chaise.
-A l'aplomb de la Falaise, répondit Thomas. Dans le trou des Griffeurs.
Alby se leva de sa chaise, les yeux injectés de sang, il s'avança vers Thomas comme-ci il voulait se jetait sur lui.
-Là tu parles comme un idiot ! Hurla Alby. Ou un traître ! Comment veux-tu qu'on te fasse confiance alors que tu as aidé à concevoir cette endroit, et à nous y envoyé ! Si on n'est pas de taille à affronter un seul Griffeur, ici, pourquoi aller les affronter tous ensemble dans leur tanière ? Qu'est-ce que tu vas encore inventer ?
Thomas était furieux.
-Rien du tout ! Pourquoi j'irai inventer une histoire pareille ?
Alby raidit les bras, les poings serrés.
-Tu as pu très bien être envoyés ici pour nous éliminer, pourquoi on te ferai confiance ?
Anna se mêla dans le conflit.
-Alby, tu as perdu la mémoire ? Il t'a sauvé la vie dans le Labyrinthe ! Sans lui, tu serais mort !
-Peut-être que c'est une ruse pour gagner notre confiance ? Si il est de mèches avec les tocards qui nous ont envoyés ici, il n'a rien à craindre des Griffeurs ! Il nous joue peut-être la comédie ! Anna, tu ne t'en souvient pas, mais si tu retrouverais la mémoire, tu verrais des choses qui te ferais changer d'avis sur les Créateurs, dont par évidence Thomas !
Anna tremblait, elle se recula en le foudroyant du regard.
-Alby, c'est la théorie la plus débile que je n'ai jamais entendu, intervint Minho. Il a failli se faire tailler en pièces il y a trois jours. Tu crois qu'il jouait la comédie ?
Alby hocha la tête, sèchement.
-Peut être.
-Je l'ai fait dans l'espoir de récupérer suffisamment la mémoire pour nous aider à sortir d'ici, déclara Thomas, irrité. Tu veux que je te montre mes bleus et mes blessures ?
Alby garda le silence, il avait les larmes aux yeux.
-On ne peut pas retourner chez nous ! J'ai vu à quoi ça ressemblait là-bas ! On ne peut pas y retourner !
-Alors c'est ça ? Fit Newt. Tu rigole, j'espère ?
Alby lui fit face, menaçant, puis il regagna sa chaise où il s'écroula. Il prit son visage dans ses mains avant de fondre en larmes.
-Alby, parle nous, le pressa Newt. Qu'est-ce que tu as ?
-C'est moi, avoua Alby entre deux sanglots. C'est moi qui l'ai fait.
-Tu as fait quoi ? Demanda Anna perplexe, les sourcils froncés.
Alby releva la tête, les joues mouillés de larmes.
-J'ai brûlé les plans. C'est moi. Je me suis cogné la tête contre la table pour vous faire croire que c'était quelqu'un d'autre. J'ai mentit ! J'ai tout brûlé ! C'est moi !
Les matons sous le choc échangèrent des regards stupéfait. Thomas pour sa part, il comprenait Alby, il s'était souvenu à quel point sa vie d'avant était horrible, il n'avait pas envie de la retrouver.
-Eh bien heureusement qu'on les avait cachés, dit tranquillement Minho. Merci du conseil que tu nous as donné après ta Transformation quand tu nous as dit de les planqués.
Thomas se demanda comment Alby aller réagir à cette remarque sarcastique, presque cruelle, mais l'autre se comporta comme-ci il n'avait rien entendu. Au lieu de se mettre en colère, Newt lui demanda de s'expliquer.
-Je vous l'ai dit, répondit Alby d'une voix suppliante, hystérique. On ne peut pas retourner d'où ont vient ! C'était affreux. Une terre brûlée, une épidémie...
-La Braise..., coupa Anna, elle s'en rappelait, sans savoir pourquoi, ça lui était revenue comme ça.
Tout le monde la regarda surpris. Elle rougit et fit signe à Alby de continuer.
-Bref, c'était horrible ! Bien pire qu'ici ! Finit Alby.
-Si on reste ici on va tous mourir ! C'est vraiment pire là-bas ? S'écria Minho.
Alby le contempla un moment. « La Braise » Thomas avait déjà entendu parler de ça. Mais il n'avait eu aucun souvenir dessus pendant sa Transformation.
-Oui, c'est pire, mieux vaux crevé ici que rentré chez nous, acheva Alby.
Minho ricana.
-Mec, permet-moi de te dire que tu débloques. Je suis avec Thomas. Je suis à 100% avec Thomas. Quitte à crevé, je préfère crevé en combattant.
Thomas fut content du soutien de Minho. Il se tourna et dévisagea Alby d'un air grave.
-On vit toujours dans le monde dont tu te souviens, tu sais ?
Alby se leva de nouveau. La défaite se lisait sur son visage.
-Faites ce que vous voulez, grogna-t-il. De toute façon ça n'a pas d'importance, on est foutus.
Là dessus il quitta la pièce. Newt soupira.
-Il n'est plus le même depuis qu'il s'est fait piqué... Il a du avoir de sales souvenirs, et la « Braise » ?
-Peu importe, dit Minho. Ça vaut mieux que de mourir ici. Il sera temps de s'occuper des Créateurs quand on sera dehors. En attendant, il faut suivre le programme demandé. Passer par le trou des Griffeurs et nous enfuir. Et si certains d'entre nous doivent y rester, tant pis.
Poêle à frire renifla avec mépris.
-Vous allez tous me rendre dingue. On ne peut pas sortir du Labyrinthe, et cette idée d'aller rejoindre les Griffeurs dans leur tanière est la plus stupide que j'aie jamais entendu de toute ma vie. Autant nous tailler les veines tout de suite.
Les autres matons commencèrent à se disputer en parlant tous à la fois. Newt n'arriva pas à les taire.
-Mais fermez-là ! Hurla Anna en tapant contre le mur.
Ils se turent. Thomas pouvait continuer maintenant.
-Je vais tenter ma chance par le trou des Griffeurs, j'ai l'impression que Minho aussi. Je suis sûr de pouvoir compter sur Teresa. Si on peut tenir à distance les Griffeurs le temps de taper le code, on pourra passer la porte, réussir le test, et on se retrouvera face aux Créateurs.
Newt lui adressa un sourire sans joie.
-Parce que tu espères pouvoir repousser les Griffeurs ? A supposer qu'on y arrive, on se fera sûrement tous piquer. Si ça se trouve, ils nous attendront au fond de leur trou. Les scalarames nous surveillent en permanence. Dès qu'on se mettra en route, Les Créateurs le sauront.
Thomas aborda la dernière partie de son plan.
-Je ne crois pas qu'ils nous piqueront. La Transformation est une variable dans le cadre du Labyrinthe, mais une fois dehors, ça sera finit. Et puis ils nous restent une carte à jouer.
-Ah oui ? Dit Newt en levant les yeux au ciel. Je suis impatient de l'entendre.
-Les Créateurs n'ont aucun intérêt à tous nous tuer : L'épreuve doit être difficile, mais pas impossible. On est à peu près sur que les Griffeurs sont programmé pour tuer une personne par jour. Donc si l'un de nous se sacrifie, les autres auraient le temps de courir jusqu'au trou. Je pense que c'est plus ou moins comme ça que les choses sont censés se passer.
Un grand silence s'abattit sur la salle, jusqu'à que le maton de l'abattoir s’esclaffe bruyamment.
-Pardon ? Ricana Winston. Alors ton idée, c'est de jeter un pauvre tocard en pâture à la meute pour permettre aux autres de s'échapper ? C'est ça, ta brillante suggestion ?
Thomas refusa d'admettre que l'idée était inhumain. Une idée lui vint.
-Oui Winston, je suis content de savoir qu'il y en a un qui suit, répondit-il en ignorant le regard noir du maton. Le choix du pauvre tocard me semble évident.
-Ah oui ? Ironisa Winston. Et qui est le grand gagnant ?
Thomas croisa les bras.
-Moi.
La déclaration de Thomas enclencha un concert de cris. Newt se leva calmement, empoigna le bras de Thomas et l'emmena vers la sortie.
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Re: L'imprévue [L'épreuve]

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Partie 4 :


-Laisse-nous maintenant. Dehors !
Thomas fut abasourdi.
-Hein ? Pourquoi ?
-Je crois que tu en a dis suffisamment comme ça... Il faut qu'on discute de tout ça, sans toi. Attend moi près de la Boite, après le conseil, j'aurai deux mots à te dire.
Newt tourna les talons mais Thomas lui attrapa le bras.
-Il faut que tu me crois, Newt. C'est le seul moyen de sortir d'ici. On peut y arriver, je te le jure, C'est prévu.
-Oui, j'ai adoré le passage où tu t'es porté volontaire pour te faire tuer, lui souffla Newt avec colère.
-J’étais tout à fait sérieux.
Thomas était prêt à se sacrifier à cause de la culpabilité qui le rongeait. Il se sentait honteux d'avoir aidé à concevoir le Labyrinthe.
-Ah vraiment ? S'agaça Newt. C'est très noble de ta part.
-J'ai mes raisons. C'est un peu par ma faute si on est là. De toute façon je vais tenter le coup, alors autant que vous en profitiez.
Newt se renfrogna, les yeux pleins de compassion.
-Même si tu as participé à la conception du Labyrinthe, Thomas, ce n'est pas ta faute, Tu était un gamin... On t'a obligé à le faire.
Peu importe les arguments de Newt. Il se sentait responsable.
-Je... Je veux juste essayer de vous sauver... J'en ai besoins pour me racheter.
Newt recula en secouant la tête.
-Tu sais ce qui est le plus drôle, Tommy ?
-Non, quoi ? Demanda Thomas sur ses gardes.
-Au fond, je te crois, tes yeux ne mentent pas. Je n'en reviens pas mais je vais rentrer dedans et essayer de convaincre tous ses tocards qu'on doit tenter notre chance. Mieux vaux affronter que les attendre bêtement. Seulement, attention ! Je ne veux plus entendre de sacrifices. Si on prend le risque, c'est tous ensemble. Chacun sa chance, compris ?
Thomas leva les mains, submergé par le soulagement.
-Cinq sur cinq. Ce que je voulais dire, c'est que ça vaut le coup. Puisqu'il y a un mort tous les soirs, autant que ça serve à quelque chose.
Newt fronça les sourcils.
-Tu es très réconfortant, dit donc !
Thomas s'éloigna. Newt le rappela.
-Tommy, si j'arrive à convaincre ses tocards, le mieux ce serait de partir à la tombée de la nuit. Comme ça, la plupart des Griffeurs seront de sortie dans le Labyrinthe, au lieu de nous attendre dans leur repaire.
-Bien vu, approuva Thomas.
Il ne restait plus qu'à convaincre les matons. Newt lui adressa un mince sourire.
-Il faudrait y aller ce soir, avant que quelqu'un d'autre se fasse tuer.
Newt retourna dans la salle de réunion.
Tu as dit des choses bien stupide ce soir, Thomas, te sacrifier ? Tu es vraiment idiot. Tu n'as pas à t'en vouloir pour ton passé, tu n'es plus le même, depuis longtemps, Thomas.
C'était Anna qui avait parlé à Thomas qui répondit juste :
Merci, Anna.
Sur ceux il partit s'asseoir sur un banc, non loin de la Boite. Anna quand à elle sortit de la salle du conseil.
-Ou tu vas ? Fit Newt.
-Je suis du côté de Thomas, pas besoin de me convaincre, sourit elle gentiment.
Sur ceux elle sortit de la salle, Minho aussi. Newt continua le conseil.
-J'ai hâte de me casser d'ici, remarqua Minho en voyant les murs gigantesque et imposant du Labyrinthe.
-Tu penses qu'il va nous arriver quoi, après ?
-J'espère pouvoir dormir dans un lit, et manger normalement, dit-il simplement.
-Tu n'es pas très ambitieux ! Ricana-t-elle.
-Tu me cherche, non ? Répondit-il sur le même ton.
Elle rigola juste, puis elle fit une mine sérieuse.
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Eh bien, Thomas n'a pas préciser une chose ce soir...
-C'est quoi ?
-Je peux parler par télépathie avec Teresa et Thomas également, révéla Anna.
-Ah...
-Super réaction, merci Minho, railla-t-elle sarcastiquement.
-Newt le sais ?
-Je pense qu'il a deviné, il n'est pas bête, assura Anna.
Minho hocha juste la tête. Il allé se passer une tonne de choses dans les heures qui arriverait, il prit Anna dans ses bras.
-Franchement, j'ai peur, mais je t'ai promis que je n'abandonnerai jamais, que je ne te laisserai jamais, ni toi ni personne.
-Merci, Minho.
Le conseil finit Newt rejoignit Thomas pour lui dire le compte rendu, puis après Anna.
-Anna, comment tu vas ? Où est Minho ?
-Il est partit, il avait besoin d'être un peu seul, comment c'est passé le conseil ?
-Ils ont tous accepter, sans exception, annonça Newt.
-Tu crois que tous les blocards suivront ?
-Non, certains préfère rester ici... Viens on à des trucs à faire.
Newt lui prit sa main, elle le suivit. Tous les blocards étaient divisés en deux groupes, ceux qui partaient, ceux qui restaient.
-Marquer votre nom sur la liste qu'on va vous faire passé.
Résultat il y avait plus de blocards qui partaient que ceux qui restaient. Thomas aida Newt à distribuer des armes. Poêle à frire cuisina un dernier succulent repas. Minho partit vers la Falaise avec un groupe de coureurs pour limités le trou des Griffeurs. Quand il rentra sain et sauf, l'espoir grandit chez tous les blocards. Quand tous les blocards étaient réunit, Anna sentit la pression monter, c'était le départ.
-Vous êtes prêt, les tocards ? Leur lança Minho. Thomas tout ça, c'est ton idée ça a plutôt intérêt à marcher, sinon je te tue avant que les Griffeurs puissent le faire.
-Merci, dit Thomas.
Thomas se tourna vers Teresa, il appréhendait comment tout ça aller se dérouler.
-Ça va aller ? Demanda-t-il.
-Oui, oui, lui assura-t-elle. J'ai juste hâte que tout ça soit derrière nous.
-Amen, ma sœur, dit Minho.
Il semblait de loin le plus calme, le plus confiant et le moins effrayé de tous. Thomas l'envia. Quand Newt eu rassemblé tout le monde, il réclama le silence.
-Nous sommes quarante et un,
Il prit ses affaires.
-Assurez vous de ne pas oublier vos armes. Pour le reste, je n'ai pas grand chose à dire. Vous connaissez tous le plan. On passe par le trou des Griffeurs, l'ami Tommy rentre son petit code magique dans l'ordinateur et on part faire la peau aux Créateurs. Ce n'est pas plus compliqué que ça.
Anna qui était à la droite de Newt, prit sa lance dans sa main, fermement tenu.
-Quelqu'un devrait faire un discours pour motiver les troupes ? Suggéra Minho.
-Va s'y, répliqua Newt.
Minho se tourna vers la foule.
-Soyez prudents, leur dit-il sèchement. Ne vous faites pas tués.
Anna sourit faiblement. Thomas aurait ri dans une autre circonstance.
-Super, commenta Newt. Nous voilà bien motivés, -il montra le Labyrinthe-, vous savez tous pourquoi on est là, on a joué les rats de laboratoires pendant deux ans. Mais, cette nuit, l'heure de la vengeance a sonné. Maintenant, c'est au tour des Créateurs d'avoir peur, et je peux vous dire qu'on leur fera pas de cadeaux, les Griffeurs peuvent se planquer.
Une acclamation s’éleva, puis une autre. Bientôt des véritables cris de guerres éclataient. Anna se sentit encore plus motivée qu'avant. Newt avait le don pour motivé les troupes, de plus il avait raison, ce soir, ils allaient se battre. Tous les blocards rugirent, prêt à rentrer dans le Labyrinthe, leur souffrance depuis le début. Newt brandit sa massue et cria.
-Vous entendez ça, les Créateurs ? On arrive !
Sur ceux il fonça dans le Labyrinthe suivit par les blocards qui ramassaient leur arme. Thomas suivit, il se tenait près de Chuck et Teresa. Anna, elle, courrait entre Minho et Newt. Rapidement Minho prit les devants pour guider les autres. Soudainement un cri se fit entendre.
-Vous avez entendu ça ? S'arrêta brusquement le maton, horrifié.
D'autres cris se firent entendre.
-Oh non ! Gémit Minho. Oh non, non !
Des cris encore plus forts, ils s'approchaient, les Griffeurs arrivaient.
-Ils sont au moins une douzaine. Peut-être une quinzaine. Ils nous attendaient!
La panique gagna la foule. Anna avait peur, mais jamais elle n'abandonnerait, ils avaient dit qu'ils se battraient, le moment arrivait.
-Bon, on savait qu'il faudrait se battre tôt ou tard, déclara Newt, mais le tremblement de sa voix le trahissait.
-Peut-être qu'ils ont déjà pris un tocard au Bloc et qu'ils nous laisseront passés. Sinon pourquoi est-ce qu'ils... ? Dit Thomas.
Un bruit de feuilles retentit dans son dos et il fit volte-face. Les Griffeurs approchaient, les pointes dehors, bras métalliques déployaient, ils venaient du Bloc. Thomas entendit le même bruit qui provenaient de l'autre bout du couloir, il se tourna et vit d'autres Griffeurs arrivaient. L’ennemie leur bloquaient toutes les issues, ils étaient encerclés. Les blocards se rassemblaient en masse compacte. Les Griffeurs les attendaient, ils guettaient. Les deux groupes de Griffeurs s'arrêtèrent à quelques mètres du gros groupe de blocards. Ils n'avaient plus le choix, ils ne pouvaient plus aller nulle part. Newt tremblait, il était coincé entre Thomas et Anna. Elle lui attrapa la main, elle lui sourit de force, malgré cette situation pas très avantageuse, elle était sûre d'avoir une chance de partir. Tous était très silencieux, seul les gémissement lugubres des bêtes mécaniques se faisaient entendre, on aurait dit qu'elles savouraient de voir leur cible pris au piège. Les Créateurs savouraient-ils ce moment ? Thomas se tourna vers Newt.
-Tu as une idée ?
-Non, répondit-il d'une voix mal assurée. Je ne comprend pas ce qu'ils attendent.
-On aurait mieux fait de ne pas venir, remarqua Alby.
Il avait été si discret que le son de sa voix parut étrange.
-Parce que tu crois qu'on aurait été mieux à la ferme, peut-être ? Répliqua Thomas. Je suis désolé mais si l'un de nous doit y rester, c'est toujours mieux que nous tous.
Avec tous ces Griffeurs qui cliquetaient, une question se posait sans cesse dans la tête des blocards : Est-ce que ils arriveraient à les vaincres ?
-Peut-être que je devrais...
Il n'acheva pas sa phrase, il s'avança vers la Falaise, comme en état de transe.
-Alby ! Fît Newt. Reviens ici !
Alby ne répondit pas mais ce mit à courir droit vers les Griffeurs.
-Alby ! Hurla Newt en vain.
Mais Alby avait déjà bondit sur l'une de ses créatures. Cinq ou six Griffeurs s'abattaient sur le garçon dans un tourbillon de chair et de métal. Anna ravala ses larmes, Newt esquissa un pas en avant. Thomas lui attrapa le bras et le tira en arrière.
-Lâche-moi ! Cria Newt en se débattant.
-Tu es cinglé ? Hurla Thomas. Tu ne peux plus rien pour lui !
Deux autres Griffeurs se détachèrent du groupe et se jetèrent sur Alby. Les uns sur les autres lacéraient et déchiquetaient le pauvre Alby, qui ne poussa aucun cri. Thomas le perdit de vue en luttant contre Newt, ce dernier finit par renoncer et recula en chancelant, vaincu. Alby avait fait son choix, le chef ne voulait pas retrouver le monde dont il se souvient. Newt fixa l'endroit où son ami à disparu.
-Je ne peux pas y croire, murmura-t-il. Je ne peux pas croire qu'il est fait ça.
Thomas secoua la tête incapable de dire un mot. Anna ne pouvait plus retenir ses larmes, elle poussa des hoquets de douleur, de tristesse. Une douleur aigu frappa Thomas, un douleur mentale, de souffrance, de peur. Personne ne voulaient revoir une chose pareil se reproduire. Minho s'approcha et posa sa main sur l'épaule de Newt.
-Il ne faut pas qu'il soit mort pour rien -Il se tourna vers Thomas-. On va les combattre s'il le faut, vous ouvrir un chemin jusqu'à la Falaise, à Teresa et à toi. Sautez dans le trou et tapez le code, on les retiendra.
Thomas acquiesça en regardant les Griffeurs qui ne faisait aucun mouvement.
-Avec un peu de chance, ils vont se mettre en veille. On devrait en avoir pour une minute maximum à taper le code.
-Comment pouvez-vous être insensibles ? Murmura Newt, avec un dégoût qui surpris Thomas.
-Et tu voudrais qu'on fasse quoi ? Répliqua Minho. Qu'on se mette en costard et qu'on lui organise des funérailles ?
Newt ne réagit pas, il continuait à fixer l'endroit où les Griffeurs semblaient dévorer les restes d'Alby. Le spectacle était horrible, dégoûtant.
-Alby ne voulait pas retrouver son ancienne vie, il s'est sacrifié pour nous laisser une chance de nous en sortir, et vue qu'ils nous attaquent pas ça à l'air d'avoir marcher. Ce serait idiot de gâcher cette chance.
Newt ferma les yeux et Minho se tourna vers les blocards.
-Écoutez-moi ! Notre priorité numéro un est de protéger Thomas et Teresa. On va les escorter jusqu'à la Falaise pour qu'ils puissent...
Les bruits des Griffeurs en train de s'animer l’interrompit. Ils levèrent les yeux avec horreur. Les Griffeurs semblaient leur apporter à nouveau de l'attention. Ils sortirent leur piquant de leur chair visqueuse. Ils tremblotaient et pulsaient. A l'unisson, ils s’avancèrent lentement vers eux, déployant leurs appendices bardés d'instruments. Le sacrifice d'Alby avait misérablement échoué. La panique monta. Thomas saisit le bras de Minho.
-Il faut trouver un moyen d'aller là-bas !
Il indiqua les Griffeurs qui défendaient la Falaise. Les créatures semblaient encore plus menaçantes dans la lumière grisâtre. Ces sales créatures indescriptibles, mais horrible. Minho et Newt échangèrent un long regard. Ils avaient peur mais l'idée du combat était pire.
-Ils arrivent ! Hurla Teresa. Décidez-vous ! Vite !
-Passe devant, dit Newt à Minho. On doit ouvrir la voie à Tommy et la fille. Va s'y.
Minho accepta d'un hochement de tête puis s'adressa aux blocards.
-On va tous foncer droit vers la Falaise. On attaque au milieu et on repousse ses saletés vers les murs. L'essentiel, c'est de permettre à Thomas et à Teresa d'atteindre le trou des Griffeurs.
Les monstres n'étaient plus qu'à un mètre. Thomas empoigna son modeste épieu. Thomas se sentait lâche, mais il fallait qu'il tape le code et désactive les Griffeurs.
-Accompagne Thomas, dit Newt à l'oreille d'Anna.
-Quoi ? Non ! Je veux me battre ! Répondit-elle, offensée.
-Ce n'était pas une question, mais un ordre, riposta-t-il.
Elle fronça les sourcils.
-Je suis assez grande pour faire...
-Écoute, je ne veux pas que tu te battes contre les Griffeurs, tu seras plus en sécurité avec Thomas à taper le code que ici à te battre, coupa Newt.
-Mais...
-Fait ça pour moi, insista Newt en se forçant à sourire.
Elle avait les yeux humides, elle hocha la tête et se plaça à côté de Thomas qui avait tout entendu.
-D'accord, mais, promet moi que tu vas survivre..., souffla-t-elle comme derniers mots.
-Je te le jure.
Ils se regardèrent, compatissant, ils avaient hâte que tout ça se finissent.
-Prêts ? Cria le maton des coureurs en brandissant ses armes. En avant !
Minho s'élança suivit d'autres garçons qui tenaient leurs armes et se ruaient vers un combat mortel. Alors que les premiers garçons enfonçaient la ligne des Griffeurs à grand fracas, Thomas vu passer Chuck, le regard rempli de terreur, il ressenti un pincement au cœur. Il le retint par le bras.
-Chuck, tu viens avec nous, dit il d'un ton ferme et autoritaire qui ne laissait pas le choix.
-Mais...
Il n'acheva pas. Il savait qu'il avait honte d'admettre qu'il voulait venir, pour épargner sa dignité, il lui dit :
-On a besoin de toi dans le trou des Griffeurs, au cas ou il y en auraient qui nous attendraient à l’intérieur.
Chuck hocha la tête un peu trop rapidement. Thomas ressentit le besoin d'emmener Chuck avec lui en sécurité.
-Allez, dit Thomas. Tiens la main de Teresa. On y va.
Ils ont ouvert une brèche! S'écria mentalement Teresa à Thomas puis à Anna.
La tension montait dans le crâne des quatre blocards. Teresa indiqua une petite ouverture, maintenu par les blocards qui luttaient pour poussaient les Griffeurs sur les côtés.
-Maintenant ! Cria Thomas.
Il attrapa la main de Anna, puis celle de Teresa, qui elle tenait Chuck et se précipita. Tous quatre s'élancèrent dans le petit passage, armes à la main. Ils passèrent dans le passage étroit rempli de sang et de cris. Droit vers la Falaise. La bataille faisait rage autour d'eux. Un bruit sonore résonnait sur les murs : Des cris, des crissements de métal, des rugissements de moteur et des lamentations lugubres des Griffeurs. On ne distinguait qu'une masse indistincte de sang, de grisaille et d'acier. Thomas ne regarda que devant lui, ils étaient à dix mètre du trou. Teresa dit à Thomas -Par la pensée- qu'elle s'est fait taillader le bras. Au même instant Thomas sentit une lame lui entailler la jambe. Il ne se retourna pas, ne donna même pas la peine de répondre. La Falaise était maintenant à six ou sept mètres, il fonça en entraînant ses amis. Au même moment un Griffeur se posta devant eux. Il tenait entre ses pinces un garçon, dont on ne voyait pas le visage, qui le lardait de coup pour qui le lâche. Thomas l'esquiva et continua. Un cris déchirant indiqua le sort du combat, la défaite du pauvre garçon. Ce hurlement résonna par-dessus le fracas de la bataille, avant de s'éteindre dans la mort. Teresa lui dit mentalement de ne pas s'arrêter.
-Je sais ! Répondit-il à haute voix.
Quelqu'un passa en courant près de Thomas et le bouscula. Un Griffeur le chargea par la gauche, en faisant tournoyer ses lames. Un blocard s'interposa, une arme dans chaque main. Thomas entendit toujours les mêmes mots qui ordonnaient qu'on les protèges. C'était Minho, dont les cris trahissait le désespoir et la fatigue. Thomas continua à courir, Anna le tirait. Chuck frôla de se faire avoir. D'autres Griffeurs leurs tombèrent dessus, des blocards vinrent les aidés, dont Winston qui avait récupérer l'arc et les flèches d'Alby il tirait sur les Griffeurs. Il ratait souvent sa cible. Des garçons courraient à côtés d'eux, essayent de tailler en pièces les Griffeurs. Thomas hurla tout en continuant à courir, il avait reprit le rythme pour courir à côté d'Anna, Teresa et Chuck derrière tirés par sa main. Ils s'arrêtèrent au bord. Chuck et Teresa le heurtèrent, il fallu de peu pour qu'ils basculèrent tous les quatre dans le gouffre. Thomas vit tout de suite le trou des Griffeurs qui flottaient dans le vide, tracé avec des lianes. Thomas reprit ses esprits rapidement, après les cris qu'il entendait derrière lui qui lui pincé le cœur.
-Toi d'abord, Teresa.
Il voulait passer le dernier, pour s'assurer qu'aucun Griffeur ne leur fassent de mal.
Elle n'hésita pas une seconde, elle pressa la main de Thomas, toucha l'épaule d'Anna puis celle de Chuck. Elle bondit dans le vide, restant tendu et droite comme un piquet. Elle glissa dans le trou et disparu, comme-ci on l'avait effacer d'un bout de gomme.
-Waouh ! S'extasia Chuck, reprenant son enthousiasme naturel.
-Comme tu dis, approuva Thomas. A toi, maintenant.
Avant que le garçon ne puisse protester, il l'attrapa sous les aisselles.
-Tu vas pousser avec tes jambes et je vais te lancer. Prêt ? Un, deux, trois !
Grognant sous l'effort il projeta son ami. Il disparu à son tour. Thomas était impressionné par le courage du garçon, il aimé ce gosse, comme un frère.
-Aller, Anna, c'est à ton tour, dit Thomas en se tournant vers elle.
-Thomas, fait-moi une promesse avant que je rentre dans se trou, répondit-elle.
Il hocha la tête.
-De ne pas t'en vouloir, pour ton passé.
-Quoi ? S'étonna Thomas.
-Promet le moi, juste promet, c'est tout.
-Je... Je le promet..., hésita Thomas, perplexe.
Avait-elle des souvenirs de lui ? Des choses dont il devrait s'en vouloir ? Sans qu'il puisse poser des questions -Puis ce n'était pas vraiment le moment non plus- elle disparu elle aussi. Thomas reprit son épieu en main et resserra ses lanières de son sac à dos. Les bruits derrières lui, le faisait se sentir coupable de ne pas aidés ses camarades à se battre. Il prit une grande respiration, se raidit, et s'enfonça dans le trou. Il s'écroula dans les bras de Teresa, qui l'aida à se relever. Anna tenait fortement sa lance. Teresa éclaira la pièce avec sa lampe torche, c'était un couloir de pierre de trois mètre de haut environ. Il s'étendait sur une dizaine de mètres avant de se fondre dans les ténèbres.
-L'ordinateur se trouve par là, annonça Teresa.
Elle braqua sa lampe au bout du tunnel sur un petit carré verdâtre. Juste en dessous un clavier à hauteur d'homme. Il n'y avait plus qu'à taper le code. Cela avait l'air beaucoup trop facile, trop beau pour être vrai...
-Va s'y ! L'encouragea Chuck en lui donnant une bourrade dans le dos. Tape le code !
Thomas fit signe à Teresa de s'en charger.
-Chuck, Anna et moi allons monter la garde au cas où un Griffeur viendrait nous voir.
Restait à espérer que les blocards tenaient à distance les Griffeurs du trou. Teresa se mit à taper le code sur le clavier. Thomas lui demanda -Pour vérifier- si elle se rappelait du code.
-Je ne suis pas idiote, Tom. Oui, je suis parfaitement capable de me rappeler du...
Un sifflement l’interrompit et fit sursauter Thomas. Il pivota sur ses talons à temps pour voir un Griffeur surgir comme par magie du trou. Quand il tomba sur le sol du tunnel qu'il sortit tous ses piquants. Thomas poussa Chuck derrière lui pour faire face au monstre. Anna brandit sa lance vers le Griffeur qui avançait vers eux.
-Continue à taper, Teresa ! Cria Thomas.
Un deuxième Griffeur rentra par le trou. Le premier s'attaqua à Thomas. Tandis que le deuxième se jeta sur Anna. Elle le repoussa violemment en poussant un grognement. Elle planta sa lance dans une partie de son corps visqueux. Thomas repoussa le Griffeur mais cela n'aller pas durer éternellement. Il demanda à Teresa de se dépêcher par la pensée.
-J'ai bientôt finit ! Répondit-elle à haute voix, pour rassurer Anna également.
Anna planta sa pointe de lance dans l'articulation du Griffeur qui poussa un cri lugubre. Thomas de son côté réussissait à retenir le Griffeur.
-On peut gagner !
-Je n'arrive pas à rentrer le dernier mot ! Ragea Teresa.
Il l'entendit à peine, il poussa le Griffeur en hurlant. Anna elle avait décroché deux piques du Griffeur, mais il attaquait toujours et avec autant de force. Anna lui coupa un autre bras mais le Griffeur en profita pour lui entailler le dos. Thomas réussi à se débarrasser de son Griffeur. Anna, souffrante de sa plaie, éclata le torse de son adversaire, du pue jaune et visqueux éclata. Thomas la releva et l'emmena vers Teresa et Chuck. Elle sanglotait et gémissait de douleur.
-Vous les avez eu ! S'écria Chuck.
Thomas se tourna vers Teresa qui tapait frénétiquement sur le clavier, il savait que quelque chose n'aller pas.
Sayuri32

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Re: L'imprévue [L'épreuve]

Message par Sayuri32 »

Dernière partie 5 :

-Qu'est-ce qui se passe avec le code ? Demanda Thomas
Teresa indiqua le carré vert crasseux.
-J'ai saisis tous les mots un par un, ils sont apparus à l'écran, et puis j'ai entendu un bip et ils ont disparu. Mais quand j'écris le dernier mot il ne se passe rien !
-Hein ? Mais pourquoi ?
-Aucune idée !
Elle essaya encore, en vain.
-Thomas ! Hurla Chuck derrière eux.
Il se retourna et vit un nouveau Griffeur passait le trou, il se laissa tomber sur les cadavres de ses collègues, un autre Griffeur le suivait à la suite.
-Pourquoi c'est si long ? Cria avec angoisse Chuck. Vous aviez dit que le code les désactiveraient !
Les Griffeurs avaient sortit leur piquants et s'avançaient vers eux.
-On arrive pas à rentrer le mot POUSSER !
-Je ne comprend pas ! Gémit Teresa.
Les Griffeurs arrivaient, ils étaient à moins d'un mètre. Thomas sentit son courage l'abandonner, le code aurait du marcher, les Griffeurs auraient du se désactivaient.
-Il faut peut-être pousser sur ce bouton ? Suggéra Chuck en montrant un bouton sur le sol sous l'écran.
Teresa se laissa tomber à genoux, ravivée par l'espoir. Thomas s'approcha pour mieux voir, en emmenant Anna qui haletait, la douleur était insupportable. Elle sentit son sang coulait dans son dos et imbiber son t-shirt. Les Griffeurs approchaient dangereusement. Thomas ouvrit grand ses yeux.
Trois mots étaient écrits au dessus du bouton :
Arrêt du Labyrinthe
Les Griffeurs commençaient à embarquer Chuck et Thomas.
-Pousse-le ! Hurla Thomas à plein poumons.
Teresa s'exécuta. Elle pressa le bouton, il y a eu un silence totale. Et puis plus loin dans le tunnel, on entendit coulisser une porte. Les Griffeurs s'étaient presque éteins aussitôt. Thomas se dégagea de son agresseur. Chuck se cogna contre Teresa qui le prit dans ses bras à l'étouffer.
- Bravo, Chuck ! S'exclama Teresa. On était tellement obnubilés par le code qu'on n'avait même pas pensés à regarder si il y avait quelque chose à pousser, le dernier mot, la dernière pièce du puzzle.
Thomas rit, stupéfait qu'il pouvait toujours le faire après ce qu'il avait vécu.
-Elle a raison, Chuck ! Tu nous as sauvés, mec ! Je t'avais dit qu'on avait besoin de toi ! Tu es un putain de héros !
-C'est super..., souffla Anna rongeait par la douleur, elle essaya de se relevait avec le mur.
Thomas accourra pour l'aider. Elle avait une vilaine plaie qui séparait son dos en deux en diagonale. Le sang ne faisait que couler.
-Et les autres ? Rappela Teresa en désignant le trou des Griffeurs.
Thomas sentit son enthousiasme retombé aussitôt. Il se tourna vers le trou. Comme pour réponse à Teresa, quelqu'un se glissa par le trou. C'était Minho qui avait pleins de griffures sur ses avant-bras.
-Minho ! S'écria Thomas, ivre de soulagement. Tu n'as rien de grave ? Comment vont les autres ?
Il s'adossa à la paroi, haletant.
-On a perdu pleins de gars... Il y a du sang partout là-haut... Tous les Griffeurs se sont éteins d'un coup. -Il prit une grande inspiration- Vous avez réussi ! Je n'en revient pas !
Puis Newt bondit du trou, suivit de Poêle à frire, Winston et pleins d'autres. Ils furent dix huit garçons à rejoindre Thomas. Ce qui faisait vingt deux blocards en tout. Ils étaient couvert de sang, d'huile et leurs vêtements étaient déchirés.
-Anna ! S'écria Newt en la voyant dans un état pitoyable.
Thomas et Newt la glissa sur le sol. Elle haletait, gémissait, sanglotait. Des larmes silencieuses coulaient sur ses joues, beaucoup trop de sang coulait.
-La vache ! Elle est profonde la plaie ! S'exclama Minho qui s'était approché à son tour.
Newt enleva sa veste, et la serra fortement comme il pouvait sur la plaie d'Anna pour arrêter la coulée.
-Qu'est qui c'est passé ici ? Demanda Newt, paniqué.
-Deux Griffeurs sont arrivés et ont a du les ralentirent. Anna c'est fait tailler le dos.
Newt était hors de lui, il essaya de se calmer.
-Les autres ils sont où ? Interrogea Thomas, sachant déjà la réponse.
-Ils sont morts..., répondit Newt.
Pendant un long moment on entendait que les gémissements d'Anna.
-Vous savez quoi ? Reprit Minho en se redressent. Peut-être que la moitié d'entre nous y est restés, mais les autres sont toujours en vies. Personne ne s'est fait piqué, comme Thomas l'avait prédit, on s'en est sortit !
Thomas plongea dans ses pensés les plus noires. Anna souffla quelque chose.
-Tu as dit quoi ?
-Newt... Dégageons d'ici... J'ai mal ! Siffla-t-elle entre ses dents.
-Sortons toute de suite d'ici, suggéra Newt, il souffrait avec Anna, la voyant comme ça il en devenait fou.
-Par où ? Demanda Minho.
Thomas indiqua le tunnel.
-J'ai entendu une porte s'ouvrir par là-bas.
Il se força à refouler la souffrance de la perte de ses camarades lors de la batailles.
-Eh bien allons-y ! S'impatienta Minho.
-Attend, Anna ne peut pas se déplacer, s'inquiéta Newt en voyant le visage d'Anna crispé de douleur.
Minho réfléchit deux secondes. Il releva Anna.
-Elle va monter sur mon dos, proposa Minho.
Newt aida Anna à monter sur le dos de Minho. Elle enroula ses bras autour de son cou et pleura sur son épaule. Minho suivit le tunnel, les autres sur ses talons. Thomas voulait passait en dernier avec Teresa et Chuck. Ils avancèrent dans le tunnel. Minho s'arrêta brusquement.
-Un... Un toboggan ? S'étonna Minho. Ils nous prennent pour des gamins ou quoi ?
Il soupira, il fit passer Anna en premier, il l'attrapa par la taille et se laissa glissa. Les autres blocards suivaient en poussant des cris. Les derniers déduisirent que la fin du tunnel était un toboggan. Ils glissèrent dans le toboggan au parois visqueuses. Au bout d'un moment ils croyaient être arrivés mais non il repartir pour glisser. A la fin de ce toboggan les blocards arrivèrent entasser les uns sur les autres. Minho avait relevait tout de suite Anna, pour évitait que quelqu'un lui tombe dessus. Anna n'avait même pas envie de vomir comme la moitié des blocards. Elle avait juste envie que la douleur qui lui tirailler le dos s'arrête... Mais elle sentit un peu ses forces reprendre grâce à la veste de Newt qui lui coupait la circulation pour empêcher qu'elle ne perde plus de sang.
-Anna, ça va ? Tu tiens le coup ?
-T'en fait pas Minho, aide moi juste à marcher..., répondit-elle en essuyant ses joues avec sa manche.
Il passa un bras d'Anna sur ses épaules et attrapa la taille d'Anna pour l'aider à marcher et pour éviter qu'elle s'écroule. Ils jetèrent un regard aux alentours. Ils se trouvaient dans une salle souterraine qui aurait pu contenir neuf ou dix fermes comme celles du Bloc. La salle était envahie par toutes sortes d'ordinateurs, de câbles, de machines. A leur droite une quarantaine de nacelles blanches qui ressemblaient à des cercueils, devant il y avait de grandes portes vitrées. Cet endroit mit mal Anna.
-Regardez ! Cria un blocard.
Devant eux, une vingtaine de vitres fumées barraient le mur du fond à l'horizontale. Derrière chacune, une personne se tenait assise et observait les blocards en plissant les paupières. Anna sentit Minho frissonné. Ses gens ressemblaient à des fantômes. Mais Thomas savait qu'ils n'étaient pas des fantômes, ils étaient ceux qui les avaient envoyés dans le Labyrinthe : Les Créateurs. Un silence grave se rependit dans la salle. Un homme avec de grosses cernes naturels prenait des notes sur son calepin. Un autre attrapa ses lunettes -Pour mieux voir ses rats de laboratoires, sans doute ?-. Ils n'affichaient aucune expression, ils offraient un bien triste spectacle.
-Qui sont ses gars là ? Murmura Chuck qui regardait un homme qui chuchotait à un autre.
-Les Créateurs, répondit Minho avant de cracher par terre. Je vais vous cassez la gueule !
-Qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'ils attendent ? Demanda Thomas perplexe.
-Ils ont probablement réactivés les Griffeurs. Ces saletés devraient se ramener...
Une sonnerie retentit, désagréable. Le son venait de toute part.
-Et maintenant ? Cria Chuck, sans chercher à cacher son inquiétude.
Tout le monde se tourna vers Thomas qui haussa les épaules. Il n'en savait rien, il ne se rappelait de rien. Il était comme les autres. Ils avaient peur. Ils cherchèrent d'où venait la sonnerie. Mais une porte s'ouvrit laissant entrer deux personne : Une femme aux cheveux châtains en carré, portant des habits simples, sur sa chemise on pouvait lire « WICKED », elle rappelait quelqu'un à Anna, elle ne saurait dire si elle ressentait du mépris envers elle ou pas. L'autre était un garçon encapuchonné, qui portait un sweat shirt trop grand pour lui, il ne semblait pas inconnu à Anna.
-Bienvenue chez vous, déclara enfin la femme. Cela fait plus de deux ans, et vous avez eu si peu de morts c'est remarquable.
Thomas rougit de colère. Anna cracha du sang à ses pieds.
-Pardon ? Demanda Newt.
Elle regarda le sang de Anna sur le sol, elle soupira. Elle scruta la troupe de blocards. Puis ramena son attention sur Newt.
-Tout s'est déroulé conformément au plan, monsieur Newton. Même si nous pensions que vous seriez plus nombreux à renoncer.
Elle jeta un coup d’œil à son compagnon et lui enleva sa capuche. Un garçon avec ses joues inondés de larmes. Tout les blocards poussèrent une exclamation de surprise.Thomas sentit ses genoux se dérober sous lui. Le garçon tremblait de colère, il semblait sous le choc, ce n'était pas le même qu'avant.
-Gally..., reconnue Anna, ne savant pas trop quelle émotion elle devait ressentir.
-Qu'est qu'il fout la lui ?! S'énerva Minho.
-Vous ne risquez plus rien ici, déclara la femme comme-ci elle ne l'avait pas entendu. Vous pouvez vous détendre, maintenant.
-Nous détendre ? Aboya Minho. Vous êtes qui, pour nous dire de nous détendre ? On veut voir la police, le maire, le président... Quelqu'un !
Anna fixa Gally, elle s'attendait à qu'il se réveille de son état de transe. La femme dévisagea Minho.
-Tu ne sais pas de quoi tu parles, mon garçon. Je m'attendais à plus de maturité de la part de quelqu'un qui a vécu les épreuve du Labyrinthe.
Anna recracha du sang, mais cette fois sur les chaussures de la femme, qui haussa les sourcils et regarda Anna comme-ci elle était... déçu qu'elle soit blessée ? Minho ouvrit la bouche pour répliquer mais Newt lui donna un coup de coude pour le faire taire.
-Gally ? Dit Newt. Comment ça va ?
Leur ancien camarade le regarda, mais il n'eut aucune réaction, il tremblait de plus en plus. Son regard s'arrêta sur Anna, il ne cligna pas des yeux. Quelque chose ne tourner pas rond chez lui.
La femme hocha la tête avec fierté. Anna grogna de douleur, elle ressentait ses forces la quittait.
-Un jour, vous nous serez reconnaissants d'avoir fait ça pour vous. Je vous donne ma parole et je pense que vous accepterez. Dans le cas contraire cela voudrait dire que nous nous sommes trompés. Les temps sont durs, monsieur Newton.-Elle recula d'un pas- Naturellement il reste une dernière variable.
Thomas se focalisa sur Gally, il tremblait de la tête au pieds, son visage livide faisait ressortir ses yeux rougit comme du sang sur du papier blanc. Ses lèvres pincées essayaient de parler.
-Gally ? Dit Thomas essayant d'adopter une voix naturel, sans haine que l'autre lui apporter.
Il ne réagit pas.
-Gally ! Qu'est-ce qu'ils ton fait ? Demanda Anna qui rassembla ses dernière forces pour parler.
-Anna...Ils.. Me contrôlent..., bredouilla Gally au son de la voix d'Anna. Je... n'arrive pas... à... -Il porta ses mains à sa gorge, on aurait dit qu'il suffoquait-. Je... Doit... Les... Empêchés...
Chaque mot semblait lui demander un effort considérable. Puis il se tut, son visage se détendit il parut s'apaiser. Comme Alby dans son lit après sa Transformation. Personne n'eu le temps de se poser plus de questions, plus de réflexion que Gally sortit de son dos un couteau d'aspect redoutable. Avec une promptitude inattendue, Gally lança le couteau sur Thomas.
-Non ! Non, Gally ! Ne les laisse pas ! Cria Anna, les larmes re coulaient sur ses joues.
Jusqu'où WICKED aller gâcher sa vie ? Elle haïssait cette femme, c'était plus que sûre. Elle contrôlait un ami pour en tuer un autre, c'est lâche. Thomas n'eu pas le temps de réagir, ni le temps de bouger, il était paralysait, il avait entendu Anna criée, mais il n'avait pas comprit quoi, le temps semblait ralentir. Puis, inexplicablement Chuck se plaça devant lui. Thomas ne pouvait qu'assister à la scène impuissant, terrifié. Un bruit écœurant, déchirant, insupportable. Le couteau s'enfonça dans le torse de Chuck. Le garçon hurla, s’écroula sur le sol, prit de convulsions. Du sang sortit de la plaie. Son t-shirt devenait rouge fade. Thomas sentit le monde s'écroulait autour de lui. Il serra le corps de son ami par terre.
-Chuck ! Hurla Thomas à s'en tordre les cordes vocales. Chuck !
Le garçon tremblait, il saignait abondamment. Ces yeux roulaient dans leur orbite. Du sang coulait de son nez et de sa bouche.
-Chuck..., murmura Thomas il y avait forcément un moyen, quelque chose à faire.
Le garçon se raidit et posa ses yeux sur Thomas.
-Thom...as, souffla-t-il à bout de force.
-Accroche toi ! Je t'en supplie! Ne meurt pas ! Bat-toi ! Que quelqu'un aille chercher de l'aide !
Personne ne fit rien. Au fond il le savait, c'était trop tard. Mais il refusait l'idée de perdre son ami. Non, pas lui, pas Chuck. Des tâches noirs embrumaient sa vision, il se sentait déconnecté.
-Thomas..., souffla Chuck. Retrouve... ma mère. -Il toussa du sang-. Dit lui...
Il ne pu terminer ses dernières paroles. Il ferma ses paupières et son corps s’affaissa. Un dernier soupire s'échappa de ses lèvres. Thomas contempla le corps inerte de Chuck. Un sentiment de rage l'envahit, sa poitrine explosa d'envie de vengeance. Thomas reposa doucement le corps sans vie de son ami. Il se leva face aux meurtriers, tremblant. Puis il perdit la tête. Il devint fou. Il bondit sur Gally.
-Non, Thomas ! Thomas, calme toi ! Supplia Anna qui avait les lèvres en sang à cause qu'elle se les mordaient pour la douleur physique et mentale.
WICKED... Ils avaient tué un gamin de douze ans, innocent. Ils n'étaient pas humains. Thomas ignora Anna et se jeta sur Gally, il trouva la gorge du garçon, la serra et le renversa sur le sol. Il tomba à califourchon sur lui et se mit à le cogner sans arrêter. Il lui brisa des os, lui ensanglanta le visage. Personne ne su dire si c'était Gally ou Thomas qui hurlait le plus fort.
-Thomas ! Thomas arrêta ça tout de suite ! Hurla Anna en tombant à genoux.
Enfin Minho et Newt se décidèrent à arracher Thomas de sa victime. Il continuait à frapper dans le vide. Ils le traînèrent sur le sol. Thomas hurlait, se débattait, demander de le laisser tranquille. Son regard ne lâchait pas Gally allongé sur le sol, immobile. Soudain, sa folie le quitta, il ne pensa plus qu'à Chuck. Il repoussa Minho et Newt pour aller voir son ami. Il le saisit sans faire attention au sang ni à son expression figée.
-Non ! Cria Thomas dévoré par le chagrin. Non !
Teresa posa sa main sur son épaule. Il la repoussa d'une secousse.
-Je lui avais promis ! Gémit-il. Je lui avais promis de le sauver, de le remmener chez lui ! J'avais donné ma parole !
Teresa se contenta de hocher la tête, les yeux rivés au sol. Thomas serra son ami de toute ses forces dans ses bras. Il les avaient sauvés, il avait été son seul ami à son arrivé au Bloc. Thomas pleura comme jamais il avait pleuré. Ses sanglots douloureux envahirent la salle d'une tristesse infinie. Chuck était devenu un repère pour Thomas, il était devenu le symbole de retrouver une vie normale. L'espoir de Thomas. Mais voilà, il était mort. Son cadavre, que Thomas ne lâchait pas signifiait qu'ils ne pourraient jamais être heureux pleinement. Que même si ils s'évadaient ils ne connaîtraient que le malheur. Comme Teresa, Anna, Newt et Minho ; Thomas avait dompté sa douleur et l'avait fermer à double tour au fond de lui. Quelques sois les épreuves qu'ils les attendaient, ils les passeraient ensemble. Il reposa Chuck sans regarder son t-shirt imbibé de sang. Il essuya ses larmes et frotta ses yeux. Il vit les yeux de Teresa rempli de tristesse pour Chuck comme pour lui. Elle se pencha et lui tendit la main pour l'aider à se relever. Debout, elle garda sa main dans la sienne. Lui non plus ne la lâcha pas, il en avait besoin. Ils étaient tous silencieux. Gally, toujours immobile au sol, il respirait encore, faiblement. Anna était toujours à genoux, la main sur la bouche, elle souffrait, elle ressentait beaucoup trop d'émotions fortes. La femme du WICKED brisa le silence.
-Les choses n'arrivent jamais sans raison, déclara-t-elle la malice dans sa voix avait disparu. Vous devez le comprendre.
Thomas la dévisagea, concentrent toute sa haine dans son regard. Minho releva Anna. Teresa posa sa main libre sur l'épaule de Thomas -Sûrement qu'ils se parlaient mentalement-. Des cris et des bruits de lutte les interrompis. La femme blêmit et afficha une expression paniquée. Des personnes rentraient dans la salle armes à feu à la main. Leurs armes semblaient... Rustiques. Deux d'entre eux maîtrisèrent la femme, l'un arma son pistolet et visa. Plusieurs détonations retentirent. La femme était morte, baignée dans une mare de sang. Thomas recula en trébuchant. Un homme approchait des blocards, il paraissait encore jeune malgré ses petites rides aux coins des yeux. Il tire dans les vitres qui explosaient, du sang giclait.
-Je n'ai pas le temps de vous expliquer, leur lança-t-il, d'une voix aussi tendue que ses traits. Suivez-moi, et courez comme si votre vie en dépendait. Parce que je peux vous garantir que c'est le cas.
Là dessus il fit quelques signes à ses compagnons et partit en courant son arme braqué devant lui.
-Allez ! Encouragea l'un des « sauveurs », c'est l'un des premiers mots qui vint à Thomas.
Après une brève hésitation les blocards obéirent et se ruèrent hors de la salle. Newt monta Anna sur le dos de Minho, elle recommencer à perdre du sang. Thomas qui tenait toujours la main de Teresa courut pour suivre les autres -Laissant derrière lui, le corps de Chuck-. Anna voyait flou autour d'elle. Elle sentit des fois, que Minho montait les escaliers. Elle distinguait des blocards qui courraient. Quand ils sortirent, il faisait nuit noire, il pleuvait des cordes. Le chef s'arrêta devant un bus cabossés.
-Grimpez ! Leur cria l'homme. Vite !
Tous les blocards montèrent en masse pour gravir les trois marches et s’installaient sur les sièges. Thomas remarqua que la pluie était tiède, presque chaude, et curieusement épaisse. Quand Thomas allait monter dans le bus, quelqu'un lui agrippa le t-shirt. Elle était repoussante, une lueur de folie dans les yeux, ses cheveux gras frôlaient Thomas. Sa peau pâle et fripée était recouverte de croûtes. Une terreur glacée s'empara de Thomas.
-Z'allez tous nous sauvez ! Hurla la folle en crachant des énormes postillons. Z'allez tous nous sauvez de la Braise !
Elle éclata d'un rire grinçant, de pure folie. L'un des sauveurs l'empoigna et l'entraîna plus loin. Thomas se cogna à Teresa. La folle se débattait faiblement en pointant du doigt Thomas.
-Les croyez pas, surtout ! Z'aller nous sauver de la Braise !
Au bout de quelques mètres, l'homme jeta la femme par terre.
-Reste-là où je te descend ! Cria l'homme -Il se tourna vers Thomas-. Monte dans le bus !
Thomas terrifié suivit Teresa à bord du bus. Ils s'assirent côte à côte, non loin de Minho, Newt et Anna. Newt essayait de stopper le sang d'Anna, Minho tenait avec ses deux mains celle d'Anna, qui piqué du nez. La pluie tambourinait le toit du bus. Thomas ne voyait que l'image de Chuck dans sa tête. Le bus se mit à rouler. La folle se plaça devant le bus, elle agitait ses bras. Le bus ne sembla pas ralentir.
-Attendez ! Cria-t-il.
Mais personne ne l'entendit, ou peut-être qu'ils s'en moquaient. Le chauffeur appuya sur l'accélérateur, qui percuta la pauvre femme. Le bus remua dès que ses roues passait sur le corps de la femme. Puis il avança dans la nuit sombre, silencieusement. Le chauffeur roulait à une vitesse insensé. Thomas avait vu des gens avec des allures de fou, les bâtiment semblaient déformés, telle une hallucination. Des gens martelaient le bus, comme-ci ils voulaient rentrer dedans, mais le bus ne ralentit pas. Thomas se leva de son siège et alla parler à une femme plus loin.
-Que se passe-t-il, ici ?
La femme se tourna vers lui, ses yeux sombres rempli de chagrin.
-Oh, c'est une longue histoire, répondit-elle d'une voix étonnamment aimable.
-Je vous en prie, racontez nous, supplia Teresa.
La femme les regarda tour à tour, puis soupira.
-Il va vous falloir un moment pour retrouver la mémoire, si vous la retrouvez un jour. Nous ne sommes pas des savants, nous n'avons aucune idée de ce qu'ils vous ont fait ni de comment ils s'y sont pris.
Le cœur de Thomas se serra à l'idée qu'il ne retrouverait peut-être jamais la mémoire.
-Qui sont ces gens ?
Le regard de la femme devint vague.
-Tout ça remonte aux grandes éruptions solaires, répondit-elle.
Teresa allée répliquer mais Thomas la fit taire. La femme se mit à raconter, presque en transe.
-Elle ont eu lieu de manière imprévisible. Il y a toujours eu des éruptions solaires, mais celles-ci étaient gigantesques, d'une intensité sans précédent. Quand on les a remarqués, leur chaleur n'était plus qu'à quelques minutes de la Terre. Les satellites ont brûlé en premier. Des milliers de gens sont morts tout de suite, et des millions en quelques jours, pendant que des pays entiers se transformaient en déserts. Après, il y a eu la maladie.
Elle marqua une pause, le temps de reprendre son souffle.
-Quand l'écosystème s'est effondré, la maladie à était impossible à contrôler, ou même de la contenir en Amérique du sud. La jungle avait disparu, mais pas les insectes. On appelle ça la Braise, aujourd'hui. C'est une chose horrible, horrible. Seuls les plus riches ont le moyen de se payer un traitement. Il n'existe aucun remède. A moins que les rumeurs qui nous viennent des Andes soient fondés.
Une foule de questions se bousculaient dans la tête de Thomas. Mais il se contenta d'écouter la suite du récit.
-Quant à vous, vous n'êtes que quelques orphelins parmi des millions. Ils en ont testé des milliers, mais vous avez décroché votre place pour le dernier test. Tout ce que vous avez subi a été soigneusement pensé et calculé afin d'étudier vos réactions, vos ondes cérébrales, vos pensées. Tout ça pour aider nos chercheurs à trouver un remède contre la Braise.
Elle repoussa une mèche de cheveux derrière son oreille.
-La plupart des symptômes physiques sont identiques. Ça commence par un délire, puis l'instinct animal remplace les réflexes conditionnés. Pour finir, la maladie détruit l'humanité de la victime. Tout ça se déroule entièrement dans le cerveau. La Braise vit dans le cerveau. C'est vraiment une saloperie, je préfère encore mourir que l'attraper.
Elle posa ses yeux sur Thomas, puis sur Teresa et encore sur Thomas.
-Il n'est pas question de les laisser infliger ça à des enfants. On a juré de combattre le WICKED coûte que coûte. On ne veut pas perdre notre humanité, quel que soit le résultat final.
Elle croisa ses bras, et souffla.
-On vous en dira un peu plus plus tard. Nous vivons loin dans le Nord, il y a des milliers de kilomètres entre les Andes et nous. On appelle ça la Terre Brûlée. Ce n'est qu'un désert de poussières, infestés de sauvages contaminés par la Braise. Nous essayons de la traversé, à la recherche du remède. Mais en attendant, nous nous sommes résolus à combattre le WICKED et à mettre un terme à ses expériences.
Là dessus elle tourna sa tête vers la fenêtre. Ils partirent s'asseoir sur leurs sièges. Teresa s’endormit la première, en ronflant doucement. Thomas, lui, ressassait ses pensés, ses questions, il revoyait Chuck. Minho s'était endormi, il ronflait fort. Newt avait demandé une deuxième veste à un blocard pour Anna. Il tenait fort la veste contre son dos. Un sauveur avait désinfecté la plaie et avait annoncé qu'à leur arrivé, elle serait soigné. Un immense soulagement avait envahit Newt. Anna ferma les yeux, elle n'arrivait pas à dormir, même si les secousses du bus et l'épaule de Minho étaient berçant. Deux heures plus tard, le bus s'arrêta. Ils étaient sur un parking boueux avec un bâtiment banal qui était composé de plusieurs rangés de fenêtres. Les sauveurs firent descendre les blocards du bus. Et les firent monter à l'étage, ils découvrirent un dortoir avec des lits super-posés, un réfectoire composé de deux tables et quatre grand banc. L'endroit était très coloré, accueillant par rapport au Bloc et aux personnes du WICKED.
-J'ai l'impression d'être au paradis, déclara Minho.
Des hommes et des femmes prenaient soins d'eux, ils souriaient. Tout ça ne pouvait que faire éprouver de la joie. Pourtant une noirceur restait, celle de Chuck. Thomas se sentit en sécurité pour la première fois depuis leur sortit du Bloc. On leur attribua des habits, des pizzas, un nécessaire à toilettes. Quand se fut leur d'aller se coucher après une pizza bien grasse, personne ne protesta. Minho et Thomas partageaient un lit super-posé.
-Anna, c'est ça ? Demanda l'un des sauveurs. Tu vas me suivre, on va te soigner ta blessure.
Elle suivit, sans rien dire. Elle n'était pas en état de dire quoi que ce sois, même si la pizza et la vue de l'endroit coloré lui avait un peu de bien. Elle suivait une femme et un homme. Ils rentrèrent dans une pièce blanche. Un lit bleu-vert était au milieu de la pièce avec des outils de médecine. Ils allaient l'opérer. Elle avait besoin de le dire à quelqu'un.
Thomas, Thomas.
Des personnes en blouses blanches préparaient l'opération.
Anna ? Tu vas bien ?
Oui, et toi ? Répondit-elle aussitôt.
Je parle avec Minho, ils te font quoi ? Demanda Thomas.
Ils vont m'opérer, dit le à Newt et à Minho, s'il te plaît.
Je vais le faire, tiens bon, Encouragea-t-il.
Anna s'allongea sur le lit de côté. Les médecins l'endormirent. Un souvenir lui revenu.
Elle devait avoir une dizaine d'années. Elle mangeait en compagnie d'un garçon qui devait avoir trois ans de plus qu'elle.
-Anna, tu as mauvaise mine, tout va bien ? S'inquiéta le garçon.
-Oui, mais j'ai peur, ils m'ont dit que tous les vendredis je devrais faire des « expériences », répondit la jeune Anna.
Le garçon déglutit.
-Tout ira bien, tu verras..., rassura le garçon.
Le souvenir s'arrêtait là. Elle se réveilla quelques secondes pour entendre une discussion avec des médecins.
-Elle nous apportera que des imprévus ! Ricana l'un.
-Elle se réveille ! Rendormait la ! Ordonna une femme.
-Tu vois ?
Elle se rendormit pour poursuivre l'opération. Quand elle se réveilla définitivement, elle était dans une chambre, seule.


Fin du tome 1 de la fan-fiction le tome 2 est en court d'écriture.
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