Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

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lily7

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par lily7 »

Hello !
Alors désolé pour ceux qui espèrent une confrontation directe avec Wells, mais ce ne sera pas pour tout de suite... :mrgreen:
Comme vous avez pu le remarquer, vu l'air glacial et la quantité de neige dans nos rues actuellement, nous approchons de Noël. Si, si, j'ai dit air glacial *regard rêveur*. Bref, tout notre beau monde a pris le train et est de retour chez lui pour les vacances ! Merry Chrismas ! ;)
Bon allez, j'arrête de blablater pour rien et je vous laisse lire la suite.



13/Des vacances bien méritées



- Maman !! Lily n'arrête pas de me coller comme un Botruc à son tronc d'arbre...

Al venait d'entrer dans la cuisine, où sa mère préparait un gâteau qu'ils emmèneraient le lendemain au Terrier. Voilà trois jours qu'il était rentré de Poudlard, et s'il avait été ravi de revoir sa petite sœur au début, maintenant il aurait bien aimé qu'elle lui laisse un peu d'espace...

- Tu lui as beaucoup manqué, Al. Elle rattrape le temps perdu...

- Et bien qu'elle aille le rattraper un peu avec James, soupira-t-il.

- Al, gronda sa mère. Sois gentil avec elle. Et ne t'inquiète pas, se radoucit-elle, à partir de demain, elle aura Hugo pour jouer avec elle.

Il haussa les épaules. C'était toujours pareil avec sa mère... Elle considérait Lily comme une petite fille douce et fragile alors que celle-ci était un véritable petit monstre. Oh, quand elle avait besoin de quelque chose, elle savait se montrer charmante, mais le reste du temps... Enfin, cela n'empêchait pas Albus d'adorer sa sœur. La plupart du temps... Laissant sa mère à la préparation de son gâteau, il retourna dans sa chambre, décidé à passer un peu de temps tranquille. Mais à peine avait-il passer la porte que...

- Albie ! Alors qu'est ce qu'on fait ?

Lily, un parchemin à la main, était tranquillement assise sur le lit de son frère, attendant apparemment une réponse.

- Ne m'appelles pas comme ça ! Et puis qu'est ce que tu fait là, d'abord ?

- Je t'attendais. Bon alors, on joue à quoi ?

- Par Merlin ! Je rêve ou tu es en train de lire mon courrier ?! s'exclama-t-il en jetant un coup d'œil au papier qu'elle tenait.

- Un bébé Abraxan est né chez Marius ! Ca doit être magnifique un bébé Abraxan ! Tu crois que je pourrais en avoir un ? C'est Noël après tout... Je vais demander à Maman !

- Oui, cest ca, va lui demander, la chassa-t-il en lui arrachant la lettre des mains.

Lily sortit en courant et Albus s'assit sur son lit en soupirant fortement. Qu'est ce que sa sœur était collante ! Et curieuse ! Le lendemain de son arrivée, elle avait supplié Albus de lui raconter tous ses secrets. Albus avait eu beau lui répéter plusieurs fois qu'il n'avait pas particulièrement de secrets, cela n'avait pas empêché Lily de lui emprunter discrètement sa chouette Damoclès pour envoyer une lettre à chacun de ses amis en leur demandant de lui confier les secrets de son frère adoré. Rose lui avait renvoyé une liste de bêtises que Lily avait fait au Terrier et pour lesquelles elle n'avait pas encore été punie - ce qui avait fait bouder celle-ci pendant des heures, Colleen avait répondu une gentille lettre à Lily en lui disant qu'elle ne connaissait pas de secrets à Albus, et que si c'était le cas, elle ne trahirait pas sa confiance, et Marius s'était amusé à inventer un nombre incroyable de secrets les plus aberrants les uns que les autres qui avaient rendu Lily folle de joie.

Une porte claqua soudain, et Albus put entendre les pas de Lily dans l'escalier. Quelques secondes plus tard, elle était de retour.

- Maman ne veut pas pour l'Abraxan... On fait une Bataille Explosive ?

- Va demander à James, je suis sur qu'il voudra !

- James est allé jouer chez Alex.

Alex était un moldu du voisinage avec qui James s'entendait bien. Il avait donc la chance de pouvoir échapper à Lily de temps en temps...

- En fait, j'allais sortir moi aussi, mentit-il.

- Cool, je viens avec toi !

- Maman ne voudras pas, tu es trop petite...

- Maman ! cria Lily en se précipitant vers la cuisine. Je peux aller me promener avec Albus ? Il a dit que c'était pour qu'on rattrape le temps perdu... S'il te plaît !

- Bien sur ma chérie, répondit-elle. Soyez prudents !

Et c'est ainsi qu'Albus - après que sa mère l'ait félicité dans un sourire pour son attitude envers sa sœur - se retrouva emmitouflé dans des vêtements chauds et prêt à partir en ballade avec Lily. Les rues étaient étrangement vides ce jour là, et Al laissa son regard vagabonder ça et là tout en gardant un œil sur sa sœur qui sautillait devant lui, ses longs cheveux roux se balançant sous son bonnet.

- Viens, on s'arrête là, décréta Lily alors qu'ils passaient devant une petite épicerie après plusieurs minutes de marche. Je veux m'acheter du chocolat.

Albus eut beau lui rappeler qu'elle n'avait pas d'argent, Lily haussa les épaules et poussa la porte. L'épicerie était vide à l'exception du propriétaire, et Lily se dirigea tout droit vers le comptoir où se trouvait le chocolat. Elle y saisit une petite plaque et s'approcha de la caisse.

- Bonjour Monsieur, fit-elle poliment.

- Bonjour Miss !

- Al, tu me passes ma pièce de 2£, maintenant ?

- Ta pièce ? s'étonna-t-il.

- Celle que Maman m'a donné pour me féliciter d'avoir nettoyé la maison pendant qu'elle était au travail. Je l'ai mise dans ta poche tout à l'heure.

- Je... Je ne l'ai pas !

- Oh non ! J'espère qu'elle n'est pas tombée dans la neige...

Et Lily se mit à fouiller dans ses poches pendant plusieurs minutes, avant de relever la tête vers le commerçant les yeux embués de larmes.

- Je ne vais pas pouvoir prendre ce chocolat, murmura-t-elle tristement. Je ne retrouve pas ma pièce...

Le commerçant la regarda quelques instants, hésitant, puis finit par lui tendre la plaque de chocolat avec un sourire.

- Allez, je te l'offre ! céda finalement le vieil homme.

Albus observa sa sœur faire son plus beau sourire au vieil homme, tout en le remerciant à plusieurs reprises.

- Tu es fière de toi ? lui demanda Albus une fois à l'extérieur du magasin

- Assez, oui, répondit la fillette avec un petit air satisfait.

Albus leva les yeux au ciel, et ébouriffa les cheveux de sa sœur sous son bonnet.

- Tu m'avais quand même un peu manqué, tu sais, lui avoua-t-il dans un sourire.

- Beaucoup manqué, tu veux dire, le corrigea-t-elle.

Pour toute réponse, Albus saisit la main de sa sœur, et c'est en dégustant tous les deux du chocolat qu'ils reprirent le chemin de la maison.




- Le Terrier , annonça Albus en jetant une poignée de poudre dans l'âtre de la cheminée.

Des flammes vertes lui léchèrent les pieds, et il se retrouva bientôt dans la cuisine de sa Grand-mère, a épousseter ses vêtements. Aussitôt, une délicieuse odeur de plats mijotant sur le feu vint chatouiller ses narines, et un sourire s'étira sur ses lèvres. Il adorait le Terrier et l'ambiance qui y régnait. Percevant le bruit des conversations dans la pièce voisine, Albus délaissa la cuisine pour retrouver sa famille. Et à peine avait-il passé la porte que sa Grand-Mère se précipita vers lui.

- Albus, mon chéri ! s'exclama Molly en le serrant dans ses bras. Qu'est-ce que tu as grandi. Je suis si contente de te voir ! Alors, raconte moi tout, mon chéri, comment se...

- Molly, laisses en un peu pour les autres, l'interrompit Arthur en riant avant de venir embrasser son petit fils.

Cela sonna le début d'un accueil à plus grande échelle, impliquant des salutations de la part de tous ses oncles, tantes et cousins. Charlie lui ébouriffa les cheveux, Rose lui sauta au cou, George lui proposa un gâteau qui s'avéra être l'une de ses dernières inventions en date - sa voix devint suraiguë pendant au moins dix minutes - et Dom le gratifia affectueusement de son « salut le nain » habituel. Tout le monde y passa jusqu'à ce que James fasse à son tour son entrée dans le salon, des sacs « Sorciers Facétieux » pleins les mains et un sourire machiavélique sur le visage.

- T'en a mis du temps, James !

- J'ai du passer ça en douce sous le nez de Maman, expliqua-t-il sous les regards compréhensifs de tous ses cousins, et un peu moins compréhensifs de Grand-Mère Molly. Heureusement, Lily s'est mise à insister pour attendre le retour de Papa avant de vous rejoindre, et j'ai pu m'échapper discrètement. Enfin bref, elles arriveront toutes les deux en même temps que Papa, juste avant le dîner, ajouta-t-il à l'intention d'Albus.

Celui-ci hocha la tête. Son père serait en vacances ce soir ! Il n'avait pas beaucoup put le voir depuis son retour, à cause du boulot, mais là il allait l'avoir avec lui pendant une semaine entière ! Le sourire aux lèvres, il alla donc s'asseoir sur l'un des canapés, entre Rose et Freddie pendant que Roxanne faisait rire tout le monde en racontant la dernière bêtise de son cousin à Poudlard - à laquelle elle avait d'ailleurs bien participé. Comme d'habitude, cette semaine au Terrier s'annonçait pleine de rires, et Albus ne pouvait que s'en réjouir.




Albus était tranquillement assis sur son lit en train d'emballer les cadeaux qu'il destinait à ses amis lorsque Rose entra comme un boulet de canon dans la pièce.

- Rose ! Tu as failli voir ton cadeau ! s'exclama-t-il, agacé. Tu aurais au moins pu frapper !

- Oh, ça va... Je le verrais demain de toute façon. Qu'est ce que ça change, une journée de plus ou moins ? ânonna-t-elle en s'approchant du paquet que son cousin était en train d'emballer.

- Rien du tout ! C'est pourquoi tu peux bien attendre demain ! Oh, tu peux toujours regarder, déclara-t-il en voyant sa cousine jeter des coups d'œil curieux au paquet entrouvert, ce n'est pas le tien !

- Qu'est ce que c'est ?

- Un réveil magique. C'est pour Marius, rigola-t-il.

- Tu crois que ça arrivera à le réveiller ?

- Oh ne t'inquiètes pas pour ça... Si ce réveil n'y parvient pas, rien n'y arrivera jamais !

- Je peux l'essayer ?

- Pas question !

Rose soupira. Albus prit le paquet et se leva pour le déposer avec les autres sur la petite table qui traînait sous l'une des fenêtres. La chambre était tellement en bazar qu'il écrasa au passage une bonne dizaine d'objets et de vêtements en tout genre, mais il n'y prêta pas attention. Il avait l'habitude, après tout, on ne pouvait s'attendre qu'à ça lorsqu'on faisait cohabiter six garçons dans la même pièce... Car c'était ce qui était génial, quand ils venaient pour les vacances. Tous les cousins dormaient dans la même chambre ! Et les filles dans la pièce d'à coté, autant dire que tout le monde était ensemble... En effet, le Terrier, lorsqu'il avait été évident qu'il devrait bientôt accueillir une nouvelle génération de Weasley, avait été aménagé de façon à pouvoir loger tout le monde. Ainsi, le grenier avait été débarrassé de sa goule, nettoyé de fond en comble, et séparé en deux nouvelles pièces, une pour les filles et une pour les garçons. Qui s'étalait actuellement sous les yeux d'Albus comme un capharnaüm que le meilleur des elfes de maison n'aurait pu remettre en état. Et ils n'étaient là que depuis la veille... Mais bon, tant que Grand-mère Molly ne montait pas... Al retourna vers son lit et s'assit à coté de Rose qui triturait l'une de ses figurines de Quidditch préféré, perdue dans ses pensées. Après de longues secondes de silence, il commença à s'impatienter.

- Bon, qu'est ce qu'il y a ? demanda Albus.

- Pardon ?

- Tu es entrée dans la chambre aussi dignement qu'un cognard, il devait bien y avoir une raison, non ?

- J'avais complètement oublié ! Prends tes oreilles à rallonges, il faut qu'on descende tout de suite !

- Quoi ?

- Vite, on va tout louper !

Albus, dont l'incompréhension se lisait sur ses traits, entreprit de retrouver la paire d'oreilles qui devait traîner quelque part dans sa malle.

- Dépêche toi, Al ! Tu ne veux pas savoir si Wells pourrait être Thanatius ? trépigna Rose.

- Alors tu es d'accord ? Tu penses que ça pourrait être lui ? s'enthousiasma-t-il sans même se demander quel était le rapport avec le fait de descendre au salon.

- Non. Mais je pense que ça ne nous coûte rien de nous renseigner quand même...

- Rose... Tu connais beaucoup de gens qui traînent avec des Mangemorts sans en faire parti ? tenta-t-il de la convaincre une fois de plus.

- Oh, je ne sais pas Al, ce n'est pas comme si tes parents t'avaient appelé d'après l'une de ces personnes !

- Rogue était un espion, ça n'a rien à voir !

- Peut être que Wells était un espion aussi...

- Bien sur ! Et sa mission était de mettre une Mangemort enceinte ?

- Écoute, Wells est un bon professeur, respectueux et sympathique, il n'a absolument pas l'air capable d'attaquer des gens sur son temps libre.

- C'est idiot de juger les gens sur les apparences...

- Merlin, Albus ! C'est exactement ce que tu fais ! De toute manière, que Wells soit Thanatius ou non, ça n'a pas d'importance pour l'instant...

- Bien sur que si !

- Al, tous les adultes de notre famille, des anciens membres de l'Ordre du Phoenix comptant parmi eux le chef des Aurors, sont actuellement au salon, sans leurs enfants ! De quoi crois-tu qu'ils vont discuter si ce n'est de ce qu'ils savent sur Thanatius ? Alors soit on continue de s'engueuler, soit on essaie discrètement d'en apprendre plus !

En silence, il prit donc la suite de sa cousine dans les escaliers, une paire d'oreilles dans la main. Lorsque, devant la porte du salon, ils furent certains que personne ne les avait vu, Albus installa correctement leur outil de surveillance vers la porte, et rejoignit sa cousine sur la première marche de l'escalier. Le son leur parvint aussitôt, mais ce n'était rien d'autre que de banales conversations d'adultes, plutôt inintéressantes...

- Je croyais qu'ils devaient parler de Thanatius, chuchota Albus d'un ton acerbe après cinq minutes d'espionnage.

- Laisse leur le temps...

- Qu'est ce que tu en sais qu'il n'y a que les parents dans la pièce, d'abord ?

- Tout le monde joue au Quidditch dehors, affirma-t-elle.

- Personne ne m'a proposé, à moi, s'étonna-t-il.

- J'ai dit que tu ne voulais pas, que tu travaillais tes cours, et que j'allais te rejoindre pour faire la même chose pendant une heure ou deux...

- Quoi ??? Mais pourquoi ?

- Parce que, Al, j'ai pensé que si les parents pensaient être seuls, il y avait de grandes chances pour qu'ils parlent de Thanatius. Et je me suis dit que tu voudrais être là !

- Oui, ben vu le résultat, je serais mieux sur un balai, grommela-t-il.

Pour toute réponse, Rose haussa les épaules et se remit à écouter, obligeant Albus à faire de même. Finalement, après un énième rapport de Percy sur l'épaisseur des fonds de chaudrons - après toutes ces années, cela parvenait toujours à le fasciner - et un rappel des plus belles bêtises qui avaient un jour eu lieu au Terrier, la conversation prit enfin un tournant intéressant.

- Ca fait du bien de rire ces temps ci, j'ai l'impression que ça ne m'étais plus arrivé depuis un moment...

Albus reconnut la voix de sa Tante Angelina, qui riait d'une blague que Teddy, Vic et Dom avaient fait aux plus jeunes des années en arrière.

- C'est vrai qu'avec tout ce qu'il se passe dehors... On dirait presque que ça recommence comme avant...

- D'ailleurs, Harry, vous avez des pistes concernant ce Thanatius ?

Rose lui donna un coup de coude, et Albus hocha la tête en bénissant son Oncle Ron d'avoir posé cette question.

- Vous êtes sur que c'est son nom ? s'enquit Oncle Bill.

- C'est en tout cas comme ça qu'il se fait appeler, de là à dire que c'est ça vraie identité...

- Comment le savez vous ? Il est entré en contact avec vous ?

- Non, mais on a pu interrogé certains de ses « partisans », et ils font tous référence à lui sous ce nom.

- Vous en avez attrapez, alors !

Albus sentit un frisson d'excitation lui parcourir l'échine. Les Aurors avaient arrêtés des suspects ! Ils avaient sûrement parlé... Par Merlin, il allait avoir droit à des infos que la plupart des sorciers auraient rêvé d'obtenir !

- Quelques-uns..., reprit la voix d'Harry. Les moins importants. Il recrute beaucoup dans les bars sombres de l'Allée des Embrumes... On a pu en cueillir certains là bas. Ils ne savent pas grand-chose, mais c'est déjà ça.

- Qu'est ce que vous savez ?

- On essaye de savoir à quoi il ressemble, pour pouvoir interroger des gens susceptible de le connaître. On a pu avoir une idée de son apparence en fouillant la mémoire du premier sorcier que l'on a arrêté. La soixantaine, cheveux gris, barbus.

Rose lui jeta un regard éloquent.

- Tu vois, chuchota-t-elle, ce n'est pas Wells !

- Il a très bien pu modifier son apparence, la contra Albus.

- Qu'est ce qui nous dit qu'il n'utilise pas du Polynectar, fit la voix d'Hermione, comme en écho aux paroles de son neveu.

- C'est aussi ce qu'on s'est dit. A chaque fois qu'on arrêtait quelqu'un, on regardait donc ses souvenirs. A chaque fois, c'était une nouvelle apparence... Et puis, il y a deux semaines, on a enfin avancé un peu.

- Vous avez pu voir à quoi il ressemblait vraiment ?

- Pas tout à fait... On a arrêté quelqu'un d'important. Ou en tout cas, de plus important que les nouvelles recrues que l'ont avait attrapé jusqu'à présent. On a eu beaucoup de mal à pratiquer la legilimencie sur lui, il avait été très bien entraîné. Dans tous ses souvenirs, Thanatius apparaissait caché par une épaisse fumée noire... Ce qui laisse à penser qu'il connaît sa véritable apparence. On lui a posé des centaines de questions, on a essayé de faire disparaître cet écran de fumée, rien à faire... Et puis, il a fini par baisser ses défenses pendant quelques secondes, et si nous n'avons pas pu voir à quoi ressemblait Thanatius, on a au moins pu entendre sa voix.

- Et qu'est ce qu'il disait ?

- Rien d'important... Mais on sait à quoi ressemble sa voix !

- Et alors ? fit la voix de Ron, perplexe. Ca ne va pas vous aider à le trouver...

- Non, mais maintenant on est sûr d'une chose... Thanatius est une femme.





- Albus, mon chérie, ne reste pas dans le chemin, l'avertit sa Grand-Mère alors qu'il traînait aux abords de la cuisine, perdu dans ses pensées.

Depuis que Rose et lui avaient découverts que Thanatius était en réalité une femme, il ne cessait d'y penser. L'image de Calliope Baddock envahissait son esprit. La mère de Colleen, qui avait disparu mystérieusement dans la nature après la naissance de sa fille... Rose lui avait évidemment dit de ne pas s'emballer. Ce n'est pas parce qu'il savait désormais que Wells était innocent - enfin, innocent c'était vite dit - qu'il devait se mettre à soupçonner la mère de Colleen... Pauvre Colleen. Avec Rose, ils avaient décidé de ne rien lui dire pour l'instant à propos de leur découverte. Elle avait assez de choses à penser avec ce qu'elle avait appris sur Wells. Et puis, Albus le reconnaissait, il avait été plutôt lourd avec ses soupçons sur son professeur de Métamorphose, il n'allait pas commencer à lui parler d'une femme mage noire qui comme sa mère semblait avoir disparu de la circulation. Ils en parleraient donc à leurs amis à la rentrée. Quand ils en sauraient un peu plus... Pour l'instant, il fallait profiter des vacances !

- Albus, répéta sa Grand-Mère pour obtenir son attention. Fais attention, mon chéri.

Et en effet, une poignée de secondes plus tard, une soupière lévitait jusqu'à la table, suivit d'un bol de crème. Sans se faire prier, Albus quitta donc le couloir pour se rendre dans le salon où les autres terminaient le sapin. Chaque année, tous le monde décorait le Terrier ensemble, le jour de leur arrivée. Et chaque année, ils ne finissaient le sapin que le jour de Noël, après avoir passé deux ou trois jours à se mettre d'accord... Mais il ne restait plus que la touche finale à mettre en place, et tout serait terminé. Enfin... C'était sans compter la nouvelle dispute qui venait de se déclencher.

- Hugo ! C'est à moi de mettre le Gnome en haut du sapin ! rageait Lily.

- Je ne vois pas pourquoi ! Moi aussi je veux le faire !

- Tu as aidé Grand-Père quand il a installé la guirlande dehors et qu'il l'a ensorcelé.

- Tu ne voulais même pas y aller ! Tu as dit qu'il faisait trop froid !

- C'est faux !

Lily resserra sa prise autour du petit bras du gnome et entreprit de le tirer vers elle. Évidemment, Hugo fit la même chose de son coté, et le gnome se retrouva bientôt en pleine séance d'écartèlement... Albus soupira d'agacement. Les adultes, qui ne comptaient plus le nombre de bagarres, n'avaient rien remarqué, et ce fut Dominique qui dut intervenir.

- Maintenant ça suffit, explosa-t-elle en leur arrachant le gnome des mains et en le déposant avec force en haut du sapin. Plus de disputes, ou je vous métamorphose en affreux gnomes et vous envoie rejoindre notre ami pétrifié en haut du sapin !

- Tu n'as pas le droit, la défia Lily. Tu n'as même pas 17 ans !

- Bientôt, ma chère, bientôt. Et je suis très patiente.

Ce fut heureusement le moment que choisit leur Tante Fleur pour appeler tout le monde à table. Ravi, Albus se précipita vers la table qui avait été magiquement agrandie pour l'occasion et se glissa sur une chaise entre Teddy et Rose. La table avait été délicatement décorée par sa Tante Fleur qui avait beaucoup de talent pour ces choses là. Dessus, trônaient les plats préparés par sa Grand-Mère et par sa Tante Audrey qui étaient toutes les deux d'excellentes cuisinières. Et tout autour se trouvait sa famille, heureuse de se retrouver. Albus était particulièrement content de retrouver Teddy, qu'il n'avait pas beaucoup vu dernièrement. Cet été, ses ASPICs en poche, il était parti en vacances avec des amis et n'était revenu que quelques jours avant qu'Albus entre à Poudlard. Il s'était installé récemment chez eux pour ne pas trop fatiguer sa Grand-Mère Andromeda et que ce soit plus simple pour ses études (il était aspirant Auror), mais Albus étant à l'école, il ne le voyait pas beaucoup... Et pendant les vacances, Teddy travaillait quand même. Mais heureusement, ce soir il était libre, ce qui n'avait strictement rien à voir avec le fait que le commandant des Aurors se trouve assis à la même table que lui, soyons honnêtes... Andromeda était là aussi.

- Alors, Al, Rose ne t'en fait pas trop voir de toutes les couleurs à Poudlard ? lui demanda Ron en faisant un clin d'œil à sa fille.

- Elle est affreuse, comme toujours, s'amusa Albus.

- On se demande qui l'a éduqué... fit remarquer Ron innocemment en montrant discrètement sa femme d'un doigt accusateur.

Albus rit doucement. Il aimait beaucoup son Oncle Ron, qui savait parfois se montrer aussi drôle que son Oncle George. D'ailleurs, quand on y réfléchissait, c'était leur métier, de faire rire les gens avec les inventions de leur boutique. Et en parlant de ça...

- Au fait, vous avez de nouvelles inventions au magasin ?

- Tu verras bien ce soir !

Albus sourit d'un air entendu. Il était de tradition que tous les enfants reçoivent en cadeau un sac rempli en provenance de Farces pour Sorciers Facétieux, un peu personnalisé selon chacun. James, par exemple, adorait tout ce qui était feu d'artifice, et il en avait toujours un peu plus que les autres. Les parents n'étaient pas toujours ravis, sachant pertinemment que la moitié serait source d'objets cassés ou de disputes, mais ne disaient rien. James disait toujours que c'était parce qu'eux aussi en recevaient un en cachette. Et après tout, ce n'était pas complètement impossible !

- Et la bague, alors ? Vous allez pouvoir la vendre ?

- Non, malheureusement. Le Ministère trouve ça trop délicat. Ils ont dit que la bague pourrait permettre de tricher à un examen, de pratiquer des espionnages déloyaux et autres...

- Dommage...

Rose se mit à parler avec son père du jeu d'échec farceur que George et lui avaient inventés il y a deux ans et Albus se tourna vers Teddy qui s'amusait à changer ses cheveux de couleurs selon des mots que lui lançaient Lucy et Dom. Albus rit beaucoup aux mots zèbres, sang, dinosaures et arc en ciel. Le repas passa vite, et il s'amusait beaucoup. Mais contrairement à lui, sa sœur était visiblement impatiente qu'il se termine...

- On peut aller ouvrir nos cadeaux, maintenant ?

- Lily, nous n'avons même pas encore mangé le dessert..., fit remarquer son père.

- On le mangera après...

Albus se resservit en purée de potimarrons pendant que sa sœur essayait de négocier. C'était du Lily tout cracher, ça... Vouloir tout, tout de suite. Sa Tante Hermione lui avait dit que les Moldus disaient aux enfants qu'ils n'auraient pas de cadeaux s'ils n'étaient pas sage - une histoire de gros bonhomme rouge, à ce qu'il avait compris - et il aurait bien aimé que Lily se sente concernée par cette légende. Ca l'aurait peut être rendue un peu moins capricieuse...

- Non, on reste à table, trancha Ginny alors que Lily soupirait lourdement. Tu iras ouvrir les cadeaux après manger, comme chaque année !

- Tu as déjà plus de chance que tes cousins... Avant, on ouvrait les cadeaux le lendemain matin !

- Ah bon ? s'étonna Hugo.

- Lily et toi, vous étiez trop petit pour vous en souvenir. Je ne sais même pas si Al et Rosie s'en rappellent..., déclara Oncle George en se tournant vers eux.

Albus haussa les épaules. Il avait un vague souvenir d'avoir ouvert ses cadeaux le matin quand il devait avoir quatre ou cinq ans, mais rien de très marquant... En revanche, il était au courant de la raison pour laquelle on ouvrait les cadeaux le soir, et revoyait des images floues de ce premier Noël si particulier.

- Et pourquoi on a changé, alors ? s'enquit Lily.

- Ah, c'est une sacrée histoire ! Tout à commencé la veille de Noël, murmura George en prenant une voix de conteur d'histoire qui fit rire tout le monde. Ce soir là, l'un des enfants, je ne sais plus lequel...

- C'était moi, leur apprit Dominique.

- Très bien. Donc ce soir là, Dom voulait à tout prix que l'on ouvre les cadeaux le soir. Elle a crié, tapé du pied, renversé toute la table, s'amusa George an faisant un clin d'œil à sa nièce qui levait les yeux au ciel, mais cela ne servit à rien, et tous les enfants furent envoyés au lit après le repas, sans avoir ouverts leur cadeaux.

George marqua une pause pour faire durer le suspense, et Albus se mit à sourire. Il adorait quand son oncle racontait des histoires.

- Et puis, pendant la nuit, reprit-il, d'effrayants grincements se firent entendre, me réveillant en sursaut...

- Mais bien sur, ricana Roxanne.

- Bon d'accord, admit son père en riant. Pendant la nuit, comme tous les autres adultes de la maison, je ronflais tranquillement auprès de ma magnifique femme, et je n'appris ce qu'il s'était passé que le lendemain matin.

- Mais c'est quoi qu'il s'est passé ? s'impatienta Lily.

- Vois tu, ma chère Lily, pendant la nuit, tous les enfants se réveillèrent, poussés par une force démoniaque probablement nommée Dominique, et s'autorisèrent à descendre au salon pour ouvrir leurs cadeaux en cachette. Ils durent d'ailleurs jouer avec une bonne partie de la nuit, car lorsque les adultes les retrouvèrent le lendemain matin, ils étaient tous endormis profondément au milieu de papier cadeau déchiré et de jeu fraîchement déballés.

- Je dois dire qu'on a été assez surpris..., ajouta Hermione.

- Qu'est ce que vous avez fait ? demanda Lily, curieuse.

- Pour ma part, j'ai rigolé ! raconta George. C'est tout à fait quelque chose que nous aurions pu faire quand nous étions enfant !

- Je confirme ! s'exclama Grand- Mère Molly.

- Oui, enfin ça ne vous a pas empêché de nous priver de nos cadeaux pendant une semaine, rappela Teddy. Ce traumatisme me hante encore aujourd'hui...

Albus explosa de rire devant le faux air triste de celui qu'il considérait comme son grand frère, dont les cheveux venaient de passer au gris.

- En tout cas, depuis, pour éviter que cela se reproduise, nous ouvrons les cadeaux le soir, expliqua Tante Audrey.

- Et bien si on est passé d'ouvrir les cadeaux le matin à les ouvrir le soir, on peut bien changer, et les ouvrir avant le dessert à partir de cette année, s'exclama Lily, qui semblait ravie de la logique de son argument.

Toute la famille explosa de rire devant la persévérance de Lily, mais cela n'empêcha pas Grand-mère Molly de servir à tout le monde son délicieux gâteau avant que quiconque n'aille ouvrir ses paquets.


Merci d'avoir lu ! J'éspere que vous avez apprécié. Et que je n'ai pas ruiné votre vision des Potter/Weasley :? :D
A bientot !
annabethfan

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par annabethfan »

Mais tu postes trop vite :lol: :lol: Je dois avoir 3 chapitres de retard et ça fait même pas une semaine ^^ :lol:
cochyo

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par cochyo »

Comment on peut perdre une pièce de 2£ ?!? :lol:
Albus, je l’adore ce gamin ! Comment il saute d’une conclusion a l’autre :lol:
C’etait Super !
annabethfan a écrit :Mais tu postes trop vite :lol: :lol: Je dois avoir 3 chapitres de retard et ça fait même pas une semaine ^^ :lol:
Non non ! Plus vite au contraire ! Après la rentré ça va être beaucoup plus dur de lire ... :cry:
mythik

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par mythik »

mythik a écrit :J'avais raison pour Wells !!!!! Et maintenant, discussion entre quat'zyeux pour Colleen et son nouveau papa (en tout cas ça serait cool à lire... Non, non je n'essaye pas du tout de t'influencer pour la suite :D ) T'inquiète t'inquiète, ça va venir, mais il faudra attendre encore quelques chapitres ;)
Sinon super idée pour le Livre de Gryffondor ! C'est un peu du genre "perpétuons la tradition des Maraudeurs" si tu vois ce que je veux dire :lol: Oui, tout à fait ! Mais je vois bien ce livre créé dès le départ, par les fondateurs eux même. Pour moi, il y en a un dans chaque salle commune. Mais leur propriété est différente selon la maison, bien sur !
En tout cas, super chapitre !
Dans ce cas, tu verrais quoi pour les Livres des autres maisons ?

Sinon le chapitre 13 est super ! Lily est un peu casse-pieds mais comme toutes les petites soeurs en somme :lol: En tout cas c'était bien joué pour le chocolat !
Ahah, Thanatius is a woman ? Intéressant ça... Mais c'est un peu facile de dire que c'est la mère de Colleen. Pourquoi ça serait pas la prof de Potions ? M'enfin on verra bien ;)

On peut espérer avoir un autre chapitre avant la rentrée ? :roll: :mrgreen:
Perripuce

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par Perripuce »

lily7 a écrit :Hello !
Alors désolé pour ceux qui espèrent une confrontation directe avec Wells, mais ce ne sera pas pour tout de suite... :mrgreen:
Comme vous avez pu le remarquer, vu l'air glacial et la quantité de neige dans nos rues actuellement, nous approchons de Noël. Si, si, j'ai dit air glacial *regard rêveur*. Bref, tout notre beau monde a pris le train et est de retour chez lui pour les vacances ! Merry Chrismas ! ;)
Bon allez, j'arrête de blablater pour rien et je vous laisse lire la suite. Un truc plus léger que M&A parce que là tu m'as mise en PLS.



13/Des vacances bien méritées
OOOh j'adore les moments de noël, dans Lucy c'était un des chapitres que j'avais préféré écrire, NOEL C'EST TROP BIEN


- Maman !! Lily n'arrête pas de me coller comme un Botruc à son tronc d'arbre... :lol: :lol:

Al venait d'entrer dans la cuisine, où sa mère préparait un gâteau qu'ils emmèneraient le lendemain au Terrier. Voilà trois jours qu'il était rentré de Poudlard, et s'il avait été ravi de revoir sa petite sœur au début, maintenant il aurait bien aimé qu'elle lui laisse un peu d'espace...

- Tu lui as beaucoup manqué, Al. Elle rattrape le temps perdu...

- Et bien qu'elle aille le rattraper un peu avec James, soupira-t-il.

- Al, gronda sa mère. Sois gentil avec elle. Et ne t'inquiète pas, se radoucit-elle, à partir de demain, elle aura Hugo pour jouer avec elle.

Il haussa les épaules. C'était toujours pareil avec sa mère... Elle considérait Lily comme une petite fille douce et fragile alors que celle-ci était un véritable petit monstre Et sachant aussi que Ginny était un peu du genre monstre c'est paradoxal. . Oh, quand elle avait besoin de quelque chose, elle savait se montrer charmante, mais le reste du temps... Enfin, cela n'empêchait pas Albus d'adorer sa sœur. La plupart du temps... Laissant sa mère à la préparation de son gâteau, il retourna dans sa chambre, décidé à passer un peu de temps tranquille. Mais à peine avait-il passer la porte que...

- Albie ! Alors qu'est ce qu'on fait ?

Lily, un parchemin à la main, était tranquillement assise sur le lit de son frère, attendant apparemment une réponse.

- Ne m'appelles pas comme ça ! Et puis qu'est ce que tu fait là, d'abord ?

- Je t'attendais. Bon alors, on joue à quoi ? :lol: :lol:

- Par Merlin ! Je rêve ou tu es en train de lire mon courrier ?! s'exclama-t-il en jetant un coup d'œil au papier qu'elle tenait.

- Un bébé Abraxan est né chez Marius ! Ca doit être magnifique un bébé Abraxan ! Tu crois que je pourrais en avoir un ? C'est Noël après tout... Je vais demander à Maman !

- Oui, cest ca, va lui demander, la chassa-t-il en lui arrachant la lettre des mains.

Lily sortit en courant et Albus s'assit sur son lit en soupirant fortement. Qu'est ce que sa sœur était collante ! Et curieuse ! Le lendemain de son arrivée, elle avait supplié Albus de lui raconter tous ses secrets. Albus avait eu beau lui répéter plusieurs fois qu'il n'avait pas particulièrement de secrets, cela n'avait pas empêché Lily de lui emprunter discrètement sa chouette Damoclès pour envoyer une lettre à chacun de ses amis en leur demandant de lui confier les secrets de son frère adoré. Rose lui avait renvoyé une liste de bêtises que Lily avait fait au Terrier et pour lesquelles elle n'avait pas encore été punie - ce qui avait fait bouder celle-ci pendant des heures, Colleen avait répondu une gentille lettre à Lily en lui disant qu'elle ne connaissait pas de secrets à Albus, et que si c'était le cas, elle ne trahirait pas sa confiance, et Marius s'était amusé à inventer un nombre incroyable de secrets les plus aberrants les uns que les autres qui avaient rendu Lily folle de joie.

Une porte claqua soudain, et Albus put entendre les pas de Lily dans l'escalier. Quelques secondes plus tard, elle était de retour.

- Maman ne veut pas pour l'Abraxan... On fait une Bataille Explosive ?

- Va demander à James, je suis sur qu'il voudra !

- James est allé jouer chez Alex.

Alex était un moldu du voisinage avec qui James s'entendait bien. Il avait donc la chance de pouvoir échapper à Lily de temps en temps...

- En fait, j'allais sortir moi aussi, mentit-il.

- Cool, je viens avec toi !

- Maman ne voudras pas, tu es trop petite...

- Maman ! cria Lily en se précipitant vers la cuisine. Je peux aller me promener avec Albus ? Il a dit que c'était pour qu'on rattrape le temps perdu... S'il te plaît ! Je l'aime trop ça fait trop du bien de voir Lily :lol: :lol:

- Bien sur ma chérie, répondit-elle. Soyez prudents !

Et c'est ainsi qu'Albus - après que sa mère l'ait félicité dans un sourire pour son attitude envers sa sœur - se retrouva emmitouflé dans des vêtements chauds et prêt à partir en ballade avec Lily. Les rues étaient étrangement vides ce jour là, et Al laissa son regard vagabonder ça et là tout en gardant un œil sur sa sœur qui sautillait devant lui, ses longs cheveux roux se balançant sous son bonnet.

- Viens, on s'arrête là, décréta Lily alors qu'ils passaient devant une petite épicerie après plusieurs minutes de marche. Je veux m'acheter du chocolat.

Albus eut beau lui rappeler qu'elle n'avait pas d'argent, Lily haussa les épaules et poussa la porte. L'épicerie était vide à l'exception du propriétaire, et Lily se dirigea tout droit vers le comptoir où se trouvait le chocolat. Elle y saisit une petite plaque et s'approcha de la caisse.

- Bonjour Monsieur, fit-elle poliment.

- Bonjour Miss !

- Al, tu me passes ma pièce de 2£, maintenant ?

- Ta pièce ? s'étonna-t-il.

- Celle que Maman m'a donné pour me féliciter d'avoir nettoyé la maison pendant qu'elle était au travail. Je l'ai mise dans ta poche tout à l'heure. Sa mère lui donne de l'argent moldu?

- Je... Je ne l'ai pas !

- Oh non ! J'espère qu'elle n'est pas tombée dans la neige...

Et Lily se mit à fouiller dans ses poches pendant plusieurs minutes, avant de relever la tête vers le commerçant les yeux embués de larmes.

- Je ne vais pas pouvoir prendre ce chocolat, murmura-t-elle tristement. Je ne retrouve pas ma pièce...

Le commerçant la regarda quelques instants, hésitant, puis finit par lui tendre la plaque de chocolat avec un sourire.

- Allez, je te l'offre ! céda finalement le vieil homme. Non mais cette petite arnaqueuse.

Albus observa sa sœur faire son plus beau sourire au vieil homme, tout en le remerciant à plusieurs reprises.

- Tu es fière de toi ? lui demanda Albus une fois à l'extérieur du magasin

- Assez, oui, répondit la fillette avec un petit air satisfait.

Albus leva les yeux au ciel, et ébouriffa les cheveux de sa sœur sous son bonnet.

- Tu m'avais quand même un peu manqué, tu sais, lui avoua-t-il dans un sourire.

- Beaucoup manqué, tu veux dire, le corrigea-t-elle. OK, je suis fan. De toute manière, toute les Lily sont des déesses à mes yeux (Lily Aldrin <3)

Pour toute réponse, Albus saisit la main de sa sœur, et c'est en dégustant tous les deux du chocolat qu'ils reprirent le chemin de la maison.




- Le Terrier , annonça Albus en jetant une poignée de poudre dans l'âtre de la cheminée.

Des flammes vertes lui léchèrent les pieds, et il se retrouva bientôt dans la cuisine de sa Grand-mère, a épousseter ses vêtements. Aussitôt, une délicieuse odeur de plats mijotant sur le feu vint chatouiller ses narines, et un sourire s'étira sur ses lèvres. Il adorait le Terrier et l'ambiance qui y régnait. Percevant le bruit des conversations dans la pièce voisine, Albus délaissa la cuisine pour retrouver sa famille. Et à peine avait-il passé la porte que sa Grand-Mère se précipita vers lui.

- Albus, mon chéri ! s'exclama Molly en le serrant dans ses bras. Qu'est-ce que tu as grandi. Je suis si contente de te voir ! Alors, raconte moi tout, mon chéri, comment se...

- Molly, laisses en un peu pour les autres, l'interrompit Arthur en riant avant de venir embrasser son petit fils. Trop d'amour !

Cela sonna le début d'un accueil à plus grande échelle, impliquant des salutations de la part de tous ses oncles, tantes et cousins. Charlie lui ébouriffa les cheveux, Rose lui sauta au cou, George lui proposa un gâteau qui s'avéra être l'une de ses dernières inventions en date - sa voix devint suraiguë pendant au moins dix minutes - et Dom le gratifia affectueusement de son « salut le nain » habituel. Tout le monde y passa jusqu'à ce que James fasse à son tour son entrée dans le salon, des sacs « Sorciers Facétieux » pleins les mains et un sourire machiavélique sur le visage.

- T'en a mis du temps, James !

- J'ai du passer ça en douce sous le nez de Maman, expliqua-t-il sous les regards compréhensifs de tous ses cousins, et un peu moins compréhensifs de Grand-Mère Molly. Heureusement, Lily s'est mise à insister pour attendre le retour de Papa avant de vous rejoindre, et j'ai pu m'échapper discrètement. Enfin bref, elles arriveront toutes les deux en même temps que Papa, juste avant le dîner, ajouta-t-il à l'intention d'Albus.

Celui-ci hocha la tête. Son père serait en vacances ce soir ! Il n'avait pas beaucoup put le voir depuis son retour, à cause du boulot, mais là il allait l'avoir avec lui pendant une semaine entière ! ça ne doit vraiment pas être facile d'être le fils d'Harry Potter on ne va pas se mentir. au fait, vous l'avez regardé hier ? Je pleure toujours à la mort de Dobby, c'est affreux. Le sourire aux lèvres, il alla donc s'asseoir sur l'un des canapés, entre Rose et Freddie pendant que Roxanne faisait rire tout le monde en racontant la dernière bêtise de son cousin à Poudlard - à laquelle elle avait d'ailleurs bien participé. Comme d'habitude, cette semaine au Terrier s'annonçait pleine de rires, et Albus ne pouvait que s'en réjouir.




Albus était tranquillement assis sur son lit en train d'emballer les cadeaux qu'il destinait à ses amis lorsque Rose entra comme un boulet de canon dans la pièce.

- Rose ! Tu as failli voir ton cadeau ! s'exclama-t-il, agacé. Tu aurais au moins pu frapper !

- Oh, ça va... Je le verrais demain de toute façon. Qu'est ce que ça change, une journée de plus ou moins ? ânonna-t-elle en s'approchant du paquet que son cousin était en train d'emballer.

- Rien du tout ! C'est pourquoi tu peux bien attendre demain ! Oh, tu peux toujours regarder, déclara-t-il en voyant sa cousine jeter des coups d'œil curieux au paquet entrouvert, ce n'est pas le tien !

- Qu'est ce que c'est ?

- Un réveil magique. C'est pour Marius, rigola-t-il.

- Tu crois que ça arrivera à le réveiller ?

- Oh ne t'inquiètes pas pour ça... Si ce réveil n'y parvient pas, rien n'y arrivera jamais !

- Je peux l'essayer ?

- Pas question !

Rose soupira. Albus prit le paquet et se leva pour le déposer avec les autres sur la petite table qui traînait sous l'une des fenêtres. La chambre était tellement en bazar qu'il écrasa au passage une bonne dizaine d'objets et de vêtements en tout genre, mais il n'y prêta pas attention. Il avait l'habitude, après tout, on ne pouvait s'attendre qu'à ça lorsqu'on faisait cohabiter six garçons dans la même pièce... Car c'était ce qui était génial, quand ils venaient pour les vacances. Tous les cousins dormaient dans la même chambre ! Oh ce bordel Et les filles dans la pièce d'à coté, autant dire que tout le monde était ensemble... En effet, le Terrier, lorsqu'il avait été évident qu'il devrait bientôt accueillir une nouvelle génération de Weasley, avait été aménagé de façon à pouvoir loger tout le monde. Ainsi, le grenier avait été débarrassé de sa goule QUOOOOOOOOI , nettoyé de fond en comble, et séparé en deux nouvelles pièces, une pour les filles et une pour les garçons. Qui s'étalait actuellement sous les yeux d'Albus comme un capharnaüm que le meilleur des elfes de maison n'aurait pu remettre en état. Et ils n'étaient là que depuis la veille... Mais bon, tant que Grand-mère Molly ne montait pas... Al retourna vers son lit et s'assit à coté de Rose qui triturait l'une de ses figurines de Quidditch préféré, perdue dans ses pensées. Après de longues secondes de silence, il commença à s'impatienter.

- Bon, qu'est ce qu'il y a ? demanda Albus.

- Pardon ?

- Tu es entrée dans la chambre aussi dignement qu'un cognard, il devait bien y avoir une raison, non ?

- J'avais complètement oublié ! Prends tes oreilles à rallonges, il faut qu'on descende tout de suite !

- Quoi ?

- Vite, on va tout louper ! Hummm?

Albus, dont l'incompréhension se lisait sur ses traits, entreprit de retrouver la paire d'oreilles qui devait traîner quelque part dans sa malle.

- Dépêche toi, Al ! Tu ne veux pas savoir si Wells pourrait être Thanatius ? trépigna Rose.

- Alors tu es d'accord ? Tu penses que ça pourrait être lui ? s'enthousiasma-t-il sans même se demander quel était le rapport avec le fait de descendre au salon.

- Non. Mais je pense que ça ne nous coûte rien de nous renseigner quand même...

- Rose... Tu connais beaucoup de gens qui traînent avec des Mangemorts sans en faire parti ? tenta-t-il de la convaincre une fois de plus. Euh c'est possible d'être du côté obscur de la force SANS être un Mangemort

- Oh, je ne sais pas Al, ce n'est pas comme si tes parents t'avaient appelé d'après l'une de ces personnes !

- Rogue était un espion, ça n'a rien à voir !

- Peut être que Wells était un espion aussi...

- Bien sur ! Et sa mission était de mettre une Mangemort enceinte ? ça me rappelle des films sur la seconde guerre, où une fille est envoyée faire de l'espionnage dans le camp allemand et finit par tomber amoureuse de l'allemand en question ...

- Écoute, Wells est un bon professeur, respectueux et sympathique, il n'a absolument pas l'air capable d'attaquer des gens sur son temps libre.

- C'est idiot de juger les gens sur les apparences...

- Merlin, Albus ! C'est exactement ce que tu fais ! De toute manière, que Wells soit Thanatius ou non, ça n'a pas d'importance pour l'instant...

- Bien sur que si !

- Al, tous les adultes de notre famille, des anciens membres de l'Ordre du Phoenix comptant parmi eux le chef des Aurors, sont actuellement au salon, sans leurs enfants ! De quoi crois-tu qu'ils vont discuter si ce n'est de ce qu'ils savent sur Thanatius ? Alors soit on continue de s'engueuler, soit on essaie discrètement d'en apprendre plus !

En silence, il prit donc la suite de sa cousine dans les escaliers, une paire d'oreilles dans la main. Lorsque, devant la porte du salon, ils furent certains que personne ne les avait vu, Albus installa correctement leur outil de surveillance vers la porte, et rejoignit sa cousine sur la première marche de l'escalier. Le son leur parvint aussitôt, mais ce n'était rien d'autre que de banales conversations d'adultes, plutôt inintéressantes...

- Je croyais qu'ils devaient parler de Thanatius, chuchota Albus d'un ton acerbe après cinq minutes d'espionnage.

- Laisse leur le temps...

- Qu'est ce que tu en sais qu'il n'y a que les parents dans la pièce, d'abord ?

- Tout le monde joue au Quidditch dehors, affirma-t-elle.

- Personne ne m'a proposé, à moi, s'étonna-t-il.

- J'ai dit que tu ne voulais pas, que tu travaillais tes cours, et que j'allais te rejoindre pour faire la même chose pendant une heure ou deux...

- Quoi ??? Mais pourquoi ?

- Parce que, Al, j'ai pensé que si les parents pensaient être seuls, il y avait de grandes chances pour qu'ils parlent de Thanatius. Et je me suis dit que tu voudrais être là !

- Oui, ben vu le résultat, je serais mieux sur un balai, grommela-t-il.

Pour toute réponse, Rose haussa les épaules et se remit à écouter, obligeant Albus à faire de même. Finalement, après un énième rapport de Percy sur l'épaisseur des fonds de chaudrons - après toutes ces années, cela parvenait toujours à le fasciner - et un rappel des plus belles bêtises qui avaient un jour eu lieu au Terrier, la conversation prit enfin un tournant intéressant.

- Ca fait du bien de rire ces temps ci, j'ai l'impression que ça ne m'étais plus arrivé depuis un moment...

Albus reconnut la voix de sa Tante Angelina, qui riait d'une blague que Teddy, Vic et Dom avaient fait aux plus jeunes des années en arrière.

- C'est vrai qu'avec tout ce qu'il se passe dehors... On dirait presque que ça recommence comme avant...

- D'ailleurs, Harry, vous avez des pistes concernant ce Thanatius ?

Rose lui donna un coup de coude, et Albus hocha la tête en bénissant son Oncle Ron d'avoir posé cette question. C'est bien les enfants de leurs parents BAH BRAVO

- Vous êtes sur que c'est son nom ? s'enquit Oncle Bill.

- C'est en tout cas comme ça qu'il se fait appeler, de là à dire que c'est ça vraie identité...

- Comment le savez vous ? Il est entré en contact avec vous ?

- Non, mais on a pu interrogé certains de ses « partisans », et ils font tous référence à lui sous ce nom.

- Vous en avez attrapez, alors !

Albus sentit un frisson d'excitation lui parcourir l'échine. Les Aurors avaient arrêtés des suspects ! Ils avaient sûrement parlé... Par Merlin, il allait avoir droit à des infos que la plupart des sorciers auraient rêvé d'obtenir !

- Quelques-uns..., reprit la voix d'Harry. Les moins importants. Il recrute beaucoup dans les bars sombres de l'Allée des Embrumes... On a pu en cueillir certains là bas. Ils ne savent pas grand-chose, mais c'est déjà ça.

- Qu'est ce que vous savez ?

- On essaye de savoir à quoi il ressemble, pour pouvoir interroger des gens susceptible de le connaître. On a pu avoir une idée de son apparence en fouillant la mémoire du premier sorcier que l'on a arrêté. La soixantaine, cheveux gris, barbus.

Rose lui jeta un regard éloquent.

- Tu vois, chuchota-t-elle, ce n'est pas Wells !

- Il a très bien pu modifier son apparence, la contra Albus. Lui il ressemble beaucoup trop ç son père.

- Qu'est ce qui nous dit qu'il n'utilise pas du Polynectar, fit la voix d'Hermione, comme en écho aux paroles de son neveu.

- C'est aussi ce qu'on s'est dit. A chaque fois qu'on arrêtait quelqu'un, on regardait donc ses souvenirs. A chaque fois, c'était une nouvelle apparence... Et puis, il y a deux semaines, on a enfin avancé un peu.

- Vous avez pu voir à quoi il ressemblait vraiment ?

- Pas tout à fait... On a arrêté quelqu'un d'important. Ou en tout cas, de plus important que les nouvelles recrues que l'ont avait attrapé jusqu'à présent. On a eu beaucoup de mal à pratiquer la legilimencie sur lui, il avait été très bien entraîné. Dans tous ses souvenirs, Thanatius apparaissait caché par une épaisse fumée noire... Ce qui laisse à penser qu'il connaît sa véritable apparence. On lui a posé des centaines de questions, on a essayé de faire disparaître cet écran de fumée, rien à faire... Et puis, il a fini par baisser ses défenses pendant quelques secondes, et si nous n'avons pas pu voir à quoi ressemblait Thanatius, on a au moins pu entendre sa voix.

- Et qu'est ce qu'il disait ?

- Rien d'important... Mais on sait à quoi ressemble sa voix !

- Et alors ? fit la voix de Ron, perplexe. Ca ne va pas vous aider à le trouver...

- Non, mais maintenant on est sûr d'une chose... Thanatius est une femme. C'est énormissime bien joué ! :lol: :lol:





- Albus, mon chérie, ne reste pas dans le chemin, l'avertit sa Grand-Mère alors qu'il traînait aux abords de la cuisine, perdu dans ses pensées.

Depuis que Rose et lui avaient découverts que Thanatius était en réalité une femme, il ne cessait d'y penser. L'image de Calliope Baddock envahissait son esprit. La mère de Colleen, qui avait disparu mystérieusement dans la nature après la naissance de sa fille... RAAAAAh ce serait trop triiiiste paaaaauvre Colleen. Rose lui avait évidemment dit de ne pas s'emballer. Ce n'est pas parce qu'il savait désormais que Wells était innocent - enfin, innocent c'était vite dit - qu'il devait se mettre à soupçonner la mère de Colleen... Pauvre Colleen. Avec Rose, ils avaient décidé de ne rien lui dire pour l'instant à propos de leur découverte. Elle avait assez de choses à penser avec ce qu'elle avait appris sur Wells. Et puis, Albus le reconnaissait, il avait été plutôt lourd avec ses soupçons sur son professeur de Métamorphose, il n'allait pas commencer à lui parler d'une femme mage noire qui comme sa mère semblait avoir disparu de la circulation. Ils en parleraient donc à leurs amis à la rentrée. Quand ils en sauraient un peu plus... Pour l'instant, il fallait profiter des vacances !

- Albus, répéta sa Grand-Mère pour obtenir son attention. Fais attention, mon chéri.

Et en effet, une poignée de secondes plus tard, une soupière lévitait jusqu'à la table, suivit d'un bol de crème. Sans se faire prier, Albus quitta donc le couloir pour se rendre dans le salon où les autres terminaient le sapin. Chaque année, tous le monde décorait le Terrier ensemble, le jour de leur arrivée. Et chaque année, ils ne finissaient le sapin que le jour de Noël, après avoir passé deux ou trois jours à se mettre d'accord... Mais il ne restait plus que la touche finale à mettre en place, et tout serait terminé. Enfin... C'était sans compter la nouvelle dispute qui venait de se déclencher.

- Hugo ! C'est à moi de mettre le Gnome en haut du sapin ! rageait Lily. :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

- Je ne vois pas pourquoi ! Moi aussi je veux le faire !

- Tu as aidé Grand-Père quand il a installé la guirlande dehors et qu'il l'a ensorcelé.

- Tu ne voulais même pas y aller ! Tu as dit qu'il faisait trop froid !

- C'est faux !

Lily resserra sa prise autour du petit bras du gnome et entreprit de le tirer vers elle. Évidemment, Hugo fit la même chose de son coté, et le gnome se retrouva bientôt en pleine séance d'écartèlement... Albus soupira d'agacement. Les adultes, qui ne comptaient plus le nombre de bagarres, n'avaient rien remarqué, et ce fut Dominique qui dut intervenir.

- Maintenant ça suffit, explosa-t-elle en leur arrachant le gnome des mains et en le déposant avec force en haut du sapin. Plus de disputes, ou je vous métamorphose en affreux gnomes et vous envoie rejoindre notre ami pétrifié en haut du sapin !

- Tu n'as pas le droit, la défia Lily. Tu n'as même pas 17 ans !

- Bientôt, ma chère, bientôt. Et je suis très patiente.

Ce fut heureusement le moment que choisit leur Tante Fleur pour appeler tout le monde à table. Ravi, Albus se précipita vers la table qui avait été magiquement agrandie pour l'occasion et se glissa sur une chaise entre Teddy et Rose. La table avait été délicatement décorée par sa Tante Fleur qui avait beaucoup de talent pour ces choses là. Dessus, trônaient les plats préparés par sa Grand-Mère et par sa Tante Audrey qui étaient toutes les deux d'excellentes cuisinières. Et tout autour se trouvait sa famille, heureuse de se retrouver. Albus était particulièrement content de retrouver Teddy, qu'il n'avait pas beaucoup vu dernièrement. Cet été, ses ASPICs en poche, il était parti en vacances avec des amis et n'était revenu que quelques jours avant qu'Albus entre à Poudlard. Il s'était installé récemment chez eux pour ne pas trop fatiguer sa Grand-Mère Andromeda et que ce soit plus simple pour ses études (il était aspirant Auror), mais Albus étant à l'école, il ne le voyait pas beaucoup... Et pendant les vacances, Teddy travaillait quand même. Mais heureusement, ce soir il était libre, ce qui n'avait strictement rien à voir avec le fait que le commandant des Aurors se trouve assis à la même table que lui, soyons honnêtes... Andromeda était là aussi.

- Alors, Al, Rose ne t'en fait pas trop voir de toutes les couleurs à Poudlard ? lui demanda Ron en faisant un clin d'œil à sa fille.

- Elle est affreuse, comme toujours, s'amusa Albus.

- On se demande qui l'a éduqué... fit remarquer Ron innocemment en montrant discrètement sa femme d'un doigt accusateur. Non, c'est vrai qu'en plus psychologiment elle ne ressemble pas DU TOUT a son père ...

Albus rit doucement. Il aimait beaucoup son Oncle Ron, qui savait parfois se montrer aussi drôle que son Oncle George. D'ailleurs, quand on y réfléchissait, c'était leur métier, de faire rire les gens avec les inventions de leur boutique. Et en parlant de ça...

- Au fait, vous avez de nouvelles inventions au magasin ?

- Tu verras bien ce soir !

Albus sourit d'un air entendu. Il était de tradition que tous les enfants reçoivent en cadeau un sac rempli en provenance de Farces pour Sorciers Facétieux, un peu personnalisé selon chacun. James, par exemple, adorait tout ce qui était feu d'artifice, et il en avait toujours un peu plus que les autres. Les parents n'étaient pas toujours ravis, sachant pertinemment que la moitié serait source d'objets cassés ou de disputes, mais ne disaient rien. James disait toujours que c'était parce qu'eux aussi en recevaient un en cachette. Et après tout, ce n'était pas complètement impossible !

- Et la bague, alors ? Vous allez pouvoir la vendre ?

- Non, malheureusement. Le Ministère trouve ça trop délicat. Ils ont dit que la bague pourrait permettre de tricher à un examen, de pratiquer des espionnages déloyaux et autres... Bien vu

- Dommage...

Rose se mit à parler avec son père du jeu d'échec farceur que George et lui avaient inventés il y a deux ans et Albus se tourna vers Teddy qui s'amusait à changer ses cheveux de couleurs selon des mots que lui lançaient Lucy et Dom. Albus rit beaucoup aux mots zèbres, sang, dinosaures et arc en ciel. Le repas passa vite, et il s'amusait beaucoup. Mais contrairement à lui, sa sœur était visiblement impatiente qu'il se termine...

- On peut aller ouvrir nos cadeaux, maintenant ?

- Lily, nous n'avons même pas encore mangé le dessert..., fit remarquer son père.

- On le mangera après... :lol: :lol: :lol:

Albus se resservit en purée de potimarrons pendant que sa sœur essayait de négocier. C'était du Lily tout cracher, ça... Vouloir tout, tout de suite. Sa Tante Hermione lui avait dit que les Moldus disaient aux enfants qu'ils n'auraient pas de cadeaux s'ils n'étaient pas sage - une histoire de gros bonhomme rouge, à ce qu'il avait compris - :lol: :lol: :lol: et il aurait bien aimé que Lily se sente concernée par cette légende. Ca l'aurait peut être rendue un peu moins capricieuse...

- Non, on reste à table, trancha Ginny alors que Lily soupirait lourdement. Tu iras ouvrir les cadeaux après manger, comme chaque année !

- Tu as déjà plus de chance que tes cousins... Avant, on ouvrait les cadeaux le lendemain matin !

- Ah bon ? s'étonna Hugo.

- Lily et toi, vous étiez trop petit pour vous en souvenir. Je ne sais même pas si Al et Rosie s'en rappellent..., déclara Oncle George en se tournant vers eux.

Albus haussa les épaules. Il avait un vague souvenir d'avoir ouvert ses cadeaux le matin quand il devait avoir quatre ou cinq ans, mais rien de très marquant... En revanche, il était au courant de la raison pour laquelle on ouvrait les cadeaux le soir, et revoyait des images floues de ce premier Noël si particulier.

- Et pourquoi on a changé, alors ? s'enquit Lily.

- Ah, c'est une sacrée histoire ! Tout à commencé la veille de Noël, murmura George en prenant une voix de conteur d'histoire qui fit rire tout le monde. Ce soir là, l'un des enfants, je ne sais plus lequel...

- C'était moi, leur apprit Dominique.

- Très bien. Donc ce soir là, Dom voulait à tout prix que l'on ouvre les cadeaux le soir. Elle a crié, tapé du pied, renversé toute la table, s'amusa George an faisant un clin d'œil à sa nièce qui levait les yeux au ciel, mais cela ne servit à rien, et tous les enfants furent envoyés au lit après le repas, sans avoir ouverts leur cadeaux.

George marqua une pause pour faire durer le suspense, et Albus se mit à sourire. Il adorait quand son oncle racontait des histoires.

- Et puis, pendant la nuit, reprit-il, d'effrayants grincements se firent entendre, me réveillant en sursaut... Je l'imagine tellement mdr

- Mais bien sur, ricana Roxanne.

- Bon d'accord, admit son père en riant. Pendant la nuit, comme tous les autres adultes de la maison, je ronflais tranquillement auprès de ma magnifique femme, et je n'appris ce qu'il s'était passé que le lendemain matin.

- Mais c'est quoi qu'il s'est passé ? s'impatienta Lily.

- Vois tu, ma chère Lily, pendant la nuit, tous les enfants se réveillèrent, poussés par une force démoniaque probablement nommée Dominique, et s'autorisèrent à descendre au salon pour ouvrir leurs cadeaux en cachette J'aime trop la façon dont il raconte ça :lol: :lol: :lol: . Ils durent d'ailleurs jouer avec une bonne partie de la nuit, car lorsque les adultes les retrouvèrent le lendemain matin, ils étaient tous endormis profondément au milieu de papier cadeau déchiré et de jeu fraîchement déballés.

- Je dois dire qu'on a été assez surpris..., ajouta Hermione.

- Qu'est ce que vous avez fait ? demanda Lily, curieuse.

- Pour ma part, j'ai rigolé ! raconta George. C'est tout à fait quelque chose que nous aurions pu faire quand nous étions enfant !

- Je confirme ! s'exclama Grand- Mère Molly.

- Oui, enfin ça ne vous a pas empêché de nous priver de nos cadeaux pendant une semaine, rappela Teddy. Ce traumatisme me hante encore aujourd'hui... Pauvre petit Teddy :lol: :lol:

Albus explosa de rire devant le faux air triste de celui qu'il considérait comme son grand frère, dont les cheveux venaient de passer au gris.

- En tout cas, depuis, pour éviter que cela se reproduise, nous ouvrons les cadeaux le soir, expliqua Tante Audrey.

- Et bien si on est passé d'ouvrir les cadeaux le matin à les ouvrir le soir, on peut bien changer, et les ouvrir avant le dessert à partir de cette année, s'exclama Lily, qui semblait ravie de la logique de son argument.J'aime définitivement Lily

Toute la famille explosa de rire devant la persévérance de Lily, mais cela n'empêcha pas Grand-mère Molly de servir à tout le monde son délicieux gâteau avant que quiconque n'aille ouvrir ses paquets.


Merci d'avoir lu ! J'éspere que vous avez apprécié. Et que je n'ai pas ruiné votre vision des Potter/Weasley :? :D
A bientot !
Non moi j'ai adoré, j'adore les moments de Noël ! Vivement le prochain chapitre !
annabethfan

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par annabethfan »

Allez, je rattrape mon retard aujourd’hui ^^ Trois chapitres en une semaine, j’arrive pas à suivre désolée :lol:
Oh et t’inquiète pour les noms de famille, je détiens pas de copyright dessus et ils sont assez communs en Angleterre effectivement ! Ça m’étais arrivée aussi même, genre le prénom Shannon et une réplique/blague dans NG, je l’avais pris inconsciemment à une fanfic que j’avais lu an ou deux ans avant, l’auteur me l’avait fait remarquer en rigolant, je trouve ça marrant à quel point on peut être influencé par ses lectures sans s’en rendre compte !

Le chapitre 11 :

A chaque fois que je lis les pesées d’Albus je suis trop contente, j’adore ce gamin !
tous les Gryffondors semblaient aussi excités que des Niffleurs dans une bijouterie.
Je trouve cette comparaison très cool ^^
C'est celle avec les cheveux rouge carotte juste là !
En tant que rousse je me sens insultée :lol:

Je trouve que le SMILE est une super idée !
J 'ai entendu mon père dire une fois que ma mère y avait été... torturée...
En plus j’ai revu HP 7 hier, la scène avec Bellatrix et Hermione est tellement incroyable et poignante !
je pense que Flitwick est le plus petit maître en Sortilège que quiconque puisse connaître...
:lol: lol:

Je trouve le plan de Rose génial, franchement ce Jeu est une super bonne idée !
Zamina mina hé hé
Waka waka hé hé
Zamina mina Zangaléwa
Anawa ah ah
HAHAHAHAHAHA ! Je suis morte !!!! Flitwick qui chante du Shakira :lol:

Le chapitre 12 :

La haine de Rose envers Scorpius qui vient un peu de nulle me fait à la fois rire et en même temps j’ai envie de lui dire d’arrêter de faire sa dramaqueen ^^ N’empêche, depuis que j’ai lu l’Enfant Maudit, je me dis qu’Albus et Scorpius pourraient trop finir ensemble, et là Rose en aurait une crise cardiaque :lol:
un épais livre pourpre aux armoiries de Gryffondors qui reposait sur un petit guéridon près d'une fenêtre et qui proposait un défi à la personne qui l'ouvrait. Si l'on tournait la page, on pouvait trouver la liste de tous les défis accompagnés du nom de la personne l'ayant réalisé.
Oh je trouve que c’est une super idée ! Si ça avait été là à l’époque des Maraudeurs, James et Sirius auraient passé leur temps à réaliser des défis :lol:
- Miss Harper ? balbutia leur professeur. Que faites vous hors de votre dortoir aussi tard ?
TIN TIN TIN ! Révélation !!!

Le chapitre 13 :
Lily n'arrête pas de me coller comme un Botruc à son tronc d'arbre...
2e comparaison que j’adore !!!
Albie !
Ah j’avais jamais entendu ce surnom encore ^^ Y’a eu Al, Bubus (y’a que moi qui l’appelle comme ça haha), mais pas Albie :lol:
Il a dit que c'était pour qu'on rattrape le temps perdu... S'il te plaît !
Oh elle est maligne cette petite ^^
- Je ne vais pas pouvoir prendre ce chocolat, murmura-t-elle tristement. Je ne retrouve pas ma pièce...
Elle m’éclate :lol: :lol:
- C'est idiot de juger les gens sur les apparences...
Et là on a tous fait une tête bizarre parce que c’est l’hopital qui se fout de la charité Albus ! :lol:
Non, mais maintenant on est sûr d'une chose... Thanatius est une femme.
Oh boum ! Je l’avais pas vu venir celle-là ! Ça se trouve c’est la mère de Colleen qui n’est pas morte mais qui veut venger Voldemort car elle était une mangemort ! (Ouais me théories sont toujours cheloues et généralement fausse, fais pas attention à moi ^^)
qu'il devait se mettre à soupçonner la mère de Colleen...
Ah bah si en vrai je suis trop comme Albus :lol:
- On se demande qui l'a éduqué... fit remarquer Ron innocemment en montrant discrètement sa femme d'un doigt accusateur.
Coup de nostalgie, mais l’humour de Ron tait juste génial !

Toute l’ambiance de famille à Noël est vraiment super à lire, surtout la partie sur les cadeaux ! Perso c’est pareil chez moi, on les ouvre le soir parce qu’on voulait pas attendre :lol:

Hâte de lire la suite :D
PtiteCitrouille

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par PtiteCitrouille »

Coucou !
Me voilà aussi pour rattraper tout mon retard haha ! En plus c'était la période des révélations à ce que je vois ! :o

Je tiens à dire que j'ai beaucoup aimé la ruse de Rose pour piéger Flitwick, c'était très bien trouvé et carrément machiavélique ! Et la réaction du directeur est conforme à ce que j'attendais !
les deux jours précédents les vacances, tous les élèves ayant oublier de noter leur nom sur l'une des listes entendraient celles-ci chanter des chants de Noël inlassablement jusqu'à ce qu'ils finissent par s'inscrire.
cette horreur, mais je vois tellement ça typique de Poudlard, en vrai JKR aurait pu l'inventer :lol:

En fait Rose elle cherche vraiment Malefoy, elle a une dent contre lui
Et attention au petit rapprochement entre les 2 quand il l'aide
Mais non, mais lui c'est un fils de Mangemorts, excuse-moi si je me méfie !
ouch, that hurts. Elle parle comme son père, sans vraiment réfléchir. Surtout là vu comment elle tente de se rattraper, elle ne fait que s'enfoncer un peu plus

Le SMILE je pensais que c'était une boîte :lol: mais c'est une super idée de la part de Mrs Malefoy !
Il dit que ça lui rappelle que « quelque chose qui a une fois été signe de malheur et de douleur peut devenir ensuite source de joie et de beauté ».
qui êtes-vous qu'avez vous fait ("d'Hermione Granger ?") de Harry Potter ?
Zamina mina hé hé
Waka waka hé hé
Zamina mina Zangaléwa
Anawa ah ah
là je m'y attendais pas :lol: :lol:
J'ai une dette envers Malefoy maintenant !
héhéhééé c'est le début de la fin pour toi Rosie chérie

Bon je le re redis je ship totalement le Alleen, ils sont trop chou et traînent toujours ensemble !

Et AAAHHH Willis qui est le père !!! JE LE SAVAIS
Bon, j'avais fait cette hypothèse dans mon commentaire précédent, mais je pensais que comme elle avait utilisé la bague dans la Grande Salle, Willis avait été éliminé. J'imagine qu'il était pas là

Alors.. Je sais pas si j'aime Lily Luna pour le coup :lol: :lol: en vrai elle me casse de rire, elle est super maline, mais sérieux, l'avoir comme sœur ça doit être ultra fatiguant :lol:
- Je ne vais pas pouvoir prendre ce chocolat, murmura-t-elle tristement. Je ne retrouve pas ma pièce...
Lily l'escroc charmeur :lol:

J'adore cette ambiance de Noël, où tout le monde est joyeux, et y a l'odeur des sapins, les cadeaux, la neige, ahhh c'est juste parfait ! Et tu retranscris bien cette atmosphère hivernale !

Ok donc Thanatius est une femme, Albus accuse direct la mère de Colleen, ça le dérange pas d'incriminer toute la famille de son amie ou quoi ? :lol:

Sérieux, chez moi on a ouvert qu'une seule fois les cadeaux de Noël un matin et j'avais fait tomber un cadre entre un meuble et le mur. Bref.
On le fait le soir sinon, c'est pas humain de le faire en se levant :lol:

J'ai adoré ces chapitres, je commenterai demain la suite, je dois partir et je serai pas libre jusqu'à demain, désolée.. (Anna si tu passes par là, je ferai ATDM demain aussi)

Bisous !
lily7

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par lily7 »

cochyo a écrit :Comment on peut perdre une pièce de 2£ ?!? :lol:
Albus, je l’adore ce gamin ! Comment il saute d’une conclusion a l’autre :lol: Ca c'est clair !! Il cherche même pas plus loin^^
C’etait Super !
annabethfan a écrit :Mais tu postes trop vite :lol: :lol: Je dois avoir 3 chapitres de retard et ça fait même pas une semaine ^^ :lol:
Non non ! Plus vite au contraire ! Après la rentré ça va être beaucoup plus dur de lire ... :cry:
Ahah, ben là on est passé à un rythme différent ^^ Ca fait un moment que j'ai pas posté... :oops:
mythik a écrit :
mythik a écrit : Dans ce cas, tu verrais quoi pour les Livres des autres maisons ? Tu le verras peut être dans la suite ;)

Sinon le chapitre 13 est super ! Lily est un peu casse-pieds mais comme toutes les petites soeurs en somme :lol: En tout cas c'était bien joué pour le chocolat !
Ahah, Thanatius is a woman ? Intéressant ça... Mais c'est un peu facile de dire que c'est la mère de Colleen. Pourquoi ça serait pas la prof de Potions ? M'enfin on verra bien ;) Oui, je suis complétement d'accord, ils sautent vite au conclusions sans aucune preuve :lol: Mais c'est du Albus tout craché^^

On peut espérer avoir un autre chapitre avant la rentrée ? :roll: :mrgreen:
Avant la rentrée dans la vie, ou leur rentrée des vacances de Noel ? :) De toute façon pour le premier, c'est trop tard
Perripuce a écrit :
lily7 a écrit :Hello !
Alors désolé pour ceux qui espèrent une confrontation directe avec Wells, mais ce ne sera pas pour tout de suite... :mrgreen:
Comme vous avez pu le remarquer, vu l'air glacial et la quantité de neige dans nos rues actuellement, nous approchons de Noël. Si, si, j'ai dit air glacial *regard rêveur*. Bref, tout notre beau monde a pris le train et est de retour chez lui pour les vacances ! Merry Chrismas ! ;)
Bon allez, j'arrête de blablater pour rien et je vous laisse lire la suite. Un truc plus léger que M&A parce que là tu m'as mise en PLS. Ca va, celui là compensait l'autre en terme de légèreté, non ? :)



13/Des vacances bien méritées
OOOh j'adore les moments de noël, dans Lucy c'était un des chapitres que j'avais préféré écrire, NOEL C'EST TROP BIEN


- Maman !! Lily n'arrête pas de me coller comme un Botruc à son tronc d'arbre... :lol: :lol:

Al venait d'entrer dans la cuisine, où sa mère préparait un gâteau qu'ils emmèneraient le lendemain au Terrier. Voilà trois jours qu'il était rentré de Poudlard, et s'il avait été ravi de revoir sa petite sœur au début, maintenant il aurait bien aimé qu'elle lui laisse un peu d'espace...

- Tu lui as beaucoup manqué, Al. Elle rattrape le temps perdu...

- Et bien qu'elle aille le rattraper un peu avec James, soupira-t-il.

- Al, gronda sa mère. Sois gentil avec elle. Et ne t'inquiète pas, se radoucit-elle, à partir de demain, elle aura Hugo pour jouer avec elle.

Il haussa les épaules. C'était toujours pareil avec sa mère... Elle considérait Lily comme une petite fille douce et fragile alors que celle-ci était un véritable petit monstre Et sachant aussi que Ginny était un peu du genre monstre c'est paradoxal. C'est pas faux^^. Oh, quand elle avait besoin de quelque chose, elle savait se montrer charmante, mais le reste du temps... Enfin, cela n'empêchait pas Albus d'adorer sa sœur. La plupart du temps... Laissant sa mère à la préparation de son gâteau, il retourna dans sa chambre, décidé à passer un peu de temps tranquille. Mais à peine avait-il passer la porte que...

- Albie ! Alors qu'est ce qu'on fait ?

Lily, un parchemin à la main, était tranquillement assise sur le lit de son frère, attendant apparemment une réponse.

- Ne m'appelles pas comme ça ! Et puis qu'est ce que tu fait là, d'abord ?

- Je t'attendais. Bon alors, on joue à quoi ? :lol: :lol:

- Par Merlin ! Je rêve ou tu es en train de lire mon courrier ?! s'exclama-t-il en jetant un coup d'œil au papier qu'elle tenait.

- Un bébé Abraxan est né chez Marius ! Ca doit être magnifique un bébé Abraxan ! Tu crois que je pourrais en avoir un ? C'est Noël après tout... Je vais demander à Maman !

- Oui, cest ca, va lui demander, la chassa-t-il en lui arrachant la lettre des mains.

Lily sortit en courant et Albus s'assit sur son lit en soupirant fortement. Qu'est ce que sa sœur était collante ! Et curieuse ! Le lendemain de son arrivée, elle avait supplié Albus de lui raconter tous ses secrets. Albus avait eu beau lui répéter plusieurs fois qu'il n'avait pas particulièrement de secrets, cela n'avait pas empêché Lily de lui emprunter discrètement sa chouette Damoclès pour envoyer une lettre à chacun de ses amis en leur demandant de lui confier les secrets de son frère adoré. Rose lui avait renvoyé une liste de bêtises que Lily avait fait au Terrier et pour lesquelles elle n'avait pas encore été punie - ce qui avait fait bouder celle-ci pendant des heures, Colleen avait répondu une gentille lettre à Lily en lui disant qu'elle ne connaissait pas de secrets à Albus, et que si c'était le cas, elle ne trahirait pas sa confiance, et Marius s'était amusé à inventer un nombre incroyable de secrets les plus aberrants les uns que les autres qui avaient rendu Lily folle de joie.

Une porte claqua soudain, et Albus put entendre les pas de Lily dans l'escalier. Quelques secondes plus tard, elle était de retour.

- Maman ne veut pas pour l'Abraxan... On fait une Bataille Explosive ?

- Va demander à James, je suis sur qu'il voudra !

- James est allé jouer chez Alex.

Alex était un moldu du voisinage avec qui James s'entendait bien. Il avait donc la chance de pouvoir échapper à Lily de temps en temps...

- En fait, j'allais sortir moi aussi, mentit-il.

- Cool, je viens avec toi !

- Maman ne voudras pas, tu es trop petite...

- Maman ! cria Lily en se précipitant vers la cuisine. Je peux aller me promener avec Albus ? Il a dit que c'était pour qu'on rattrape le temps perdu... S'il te plaît ! Je l'aime trop ça fait trop du bien de voir Lily :lol: :lol:

- Bien sur ma chérie, répondit-elle. Soyez prudents !

Et c'est ainsi qu'Albus - après que sa mère l'ait félicité dans un sourire pour son attitude envers sa sœur - se retrouva emmitouflé dans des vêtements chauds et prêt à partir en ballade avec Lily. Les rues étaient étrangement vides ce jour là, et Al laissa son regard vagabonder ça et là tout en gardant un œil sur sa sœur qui sautillait devant lui, ses longs cheveux roux se balançant sous son bonnet.

- Viens, on s'arrête là, décréta Lily alors qu'ils passaient devant une petite épicerie après plusieurs minutes de marche. Je veux m'acheter du chocolat.

Albus eut beau lui rappeler qu'elle n'avait pas d'argent, Lily haussa les épaules et poussa la porte. L'épicerie était vide à l'exception du propriétaire, et Lily se dirigea tout droit vers le comptoir où se trouvait le chocolat. Elle y saisit une petite plaque et s'approcha de la caisse.

- Bonjour Monsieur, fit-elle poliment.

- Bonjour Miss !

- Al, tu me passes ma pièce de 2£, maintenant ?

- Ta pièce ? s'étonna-t-il.

- Celle que Maman m'a donné pour me féliciter d'avoir nettoyé la maison pendant qu'elle était au travail. Je l'ai mise dans ta poche tout à l'heure. Sa mère lui donne de l'argent moldu?

- Je... Je ne l'ai pas !

- Oh non ! J'espère qu'elle n'est pas tombée dans la neige...

Et Lily se mit à fouiller dans ses poches pendant plusieurs minutes, avant de relever la tête vers le commerçant les yeux embués de larmes.

- Je ne vais pas pouvoir prendre ce chocolat, murmura-t-elle tristement. Je ne retrouve pas ma pièce...

Le commerçant la regarda quelques instants, hésitant, puis finit par lui tendre la plaque de chocolat avec un sourire.

- Allez, je te l'offre ! céda finalement le vieil homme. Non mais cette petite arnaqueuse.

Albus observa sa sœur faire son plus beau sourire au vieil homme, tout en le remerciant à plusieurs reprises.

- Tu es fière de toi ? lui demanda Albus une fois à l'extérieur du magasin

- Assez, oui, répondit la fillette avec un petit air satisfait.

Albus leva les yeux au ciel, et ébouriffa les cheveux de sa sœur sous son bonnet.

- Tu m'avais quand même un peu manqué, tu sais, lui avoua-t-il dans un sourire.

- Beaucoup manqué, tu veux dire, le corrigea-t-elle. OK, je suis fan. De toute manière, toute les Lily sont des déesses à mes yeux (Lily Aldrin <3)

Pour toute réponse, Albus saisit la main de sa sœur, et c'est en dégustant tous les deux du chocolat qu'ils reprirent le chemin de la maison.




- Le Terrier , annonça Albus en jetant une poignée de poudre dans l'âtre de la cheminée.

Des flammes vertes lui léchèrent les pieds, et il se retrouva bientôt dans la cuisine de sa Grand-mère, a épousseter ses vêtements. Aussitôt, une délicieuse odeur de plats mijotant sur le feu vint chatouiller ses narines, et un sourire s'étira sur ses lèvres. Il adorait le Terrier et l'ambiance qui y régnait. Percevant le bruit des conversations dans la pièce voisine, Albus délaissa la cuisine pour retrouver sa famille. Et à peine avait-il passé la porte que sa Grand-Mère se précipita vers lui.

- Albus, mon chéri ! s'exclama Molly en le serrant dans ses bras. Qu'est-ce que tu as grandi. Je suis si contente de te voir ! Alors, raconte moi tout, mon chéri, comment se...

- Molly, laisses en un peu pour les autres, l'interrompit Arthur en riant avant de venir embrasser son petit fils. Trop d'amour !

Cela sonna le début d'un accueil à plus grande échelle, impliquant des salutations de la part de tous ses oncles, tantes et cousins. Charlie lui ébouriffa les cheveux, Rose lui sauta au cou, George lui proposa un gâteau qui s'avéra être l'une de ses dernières inventions en date - sa voix devint suraiguë pendant au moins dix minutes - et Dom le gratifia affectueusement de son « salut le nain » habituel. Tout le monde y passa jusqu'à ce que James fasse à son tour son entrée dans le salon, des sacs « Sorciers Facétieux » pleins les mains et un sourire machiavélique sur le visage.

- T'en a mis du temps, James !

- J'ai du passer ça en douce sous le nez de Maman, expliqua-t-il sous les regards compréhensifs de tous ses cousins, et un peu moins compréhensifs de Grand-Mère Molly. Heureusement, Lily s'est mise à insister pour attendre le retour de Papa avant de vous rejoindre, et j'ai pu m'échapper discrètement. Enfin bref, elles arriveront toutes les deux en même temps que Papa, juste avant le dîner, ajouta-t-il à l'intention d'Albus.

Celui-ci hocha la tête. Son père serait en vacances ce soir ! Il n'avait pas beaucoup put le voir depuis son retour, à cause du boulot, mais là il allait l'avoir avec lui pendant une semaine entière ! ça ne doit vraiment pas être facile d'être le fils d'Harry Potter on ne va pas se mentir. au fait, vous l'avez regardé hier ? Je pleure toujours à la mort de Dobby, c'est affreux. Le sourire aux lèvres, il alla donc s'asseoir sur l'un des canapés, entre Rose et Freddie pendant que Roxanne faisait rire tout le monde en racontant la dernière bêtise de son cousin à Poudlard - à laquelle elle avait d'ailleurs bien participé. Comme d'habitude, cette semaine au Terrier s'annonçait pleine de rires, et Albus ne pouvait que s'en réjouir.




Albus était tranquillement assis sur son lit en train d'emballer les cadeaux qu'il destinait à ses amis lorsque Rose entra comme un boulet de canon dans la pièce.

- Rose ! Tu as failli voir ton cadeau ! s'exclama-t-il, agacé. Tu aurais au moins pu frapper !

- Oh, ça va... Je le verrais demain de toute façon. Qu'est ce que ça change, une journée de plus ou moins ? ânonna-t-elle en s'approchant du paquet que son cousin était en train d'emballer.

- Rien du tout ! C'est pourquoi tu peux bien attendre demain ! Oh, tu peux toujours regarder, déclara-t-il en voyant sa cousine jeter des coups d'œil curieux au paquet entrouvert, ce n'est pas le tien !

- Qu'est ce que c'est ?

- Un réveil magique. C'est pour Marius, rigola-t-il.

- Tu crois que ça arrivera à le réveiller ?

- Oh ne t'inquiètes pas pour ça... Si ce réveil n'y parvient pas, rien n'y arrivera jamais !

- Je peux l'essayer ?

- Pas question !

Rose soupira. Albus prit le paquet et se leva pour le déposer avec les autres sur la petite table qui traînait sous l'une des fenêtres. La chambre était tellement en bazar qu'il écrasa au passage une bonne dizaine d'objets et de vêtements en tout genre, mais il n'y prêta pas attention. Il avait l'habitude, après tout, on ne pouvait s'attendre qu'à ça lorsqu'on faisait cohabiter six garçons dans la même pièce... Car c'était ce qui était génial, quand ils venaient pour les vacances. Tous les cousins dormaient dans la même chambre ! Oh ce bordel Et les filles dans la pièce d'à coté, autant dire que tout le monde était ensemble... En effet, le Terrier, lorsqu'il avait été évident qu'il devrait bientôt accueillir une nouvelle génération de Weasley, avait été aménagé de façon à pouvoir loger tout le monde. Ainsi, le grenier avait été débarrassé de sa goule QUOOOOOOOOI Je ne pensais pas que ce serait si choquant :lol: :lol: Et puis depuis le temps, elle est sans doute morte et enterée^^, nettoyé de fond en comble, et séparé en deux nouvelles pièces, une pour les filles et une pour les garçons. Qui s'étalait actuellement sous les yeux d'Albus comme un capharnaüm que le meilleur des elfes de maison n'aurait pu remettre en état. Et ils n'étaient là que depuis la veille... Mais bon, tant que Grand-mère Molly ne montait pas... Al retourna vers son lit et s'assit à coté de Rose qui triturait l'une de ses figurines de Quidditch préféré, perdue dans ses pensées. Après de longues secondes de silence, il commença à s'impatienter.

- Bon, qu'est ce qu'il y a ? demanda Albus.

- Pardon ?

- Tu es entrée dans la chambre aussi dignement qu'un cognard, il devait bien y avoir une raison, non ?

- J'avais complètement oublié ! Prends tes oreilles à rallonges, il faut qu'on descende tout de suite !

- Quoi ?

- Vite, on va tout louper ! Hummm?

Albus, dont l'incompréhension se lisait sur ses traits, entreprit de retrouver la paire d'oreilles qui devait traîner quelque part dans sa malle.

- Dépêche toi, Al ! Tu ne veux pas savoir si Wells pourrait être Thanatius ? trépigna Rose.

- Alors tu es d'accord ? Tu penses que ça pourrait être lui ? s'enthousiasma-t-il sans même se demander quel était le rapport avec le fait de descendre au salon.

- Non. Mais je pense que ça ne nous coûte rien de nous renseigner quand même...

- Rose... Tu connais beaucoup de gens qui traînent avec des Mangemorts sans en faire parti ? tenta-t-il de la convaincre une fois de plus. Euh c'est possible d'être du côté obscur de la force SANS être un Mangemort

- Oh, je ne sais pas Al, ce n'est pas comme si tes parents t'avaient appelé d'après l'une de ces personnes !

- Rogue était un espion, ça n'a rien à voir !

- Peut être que Wells était un espion aussi...

- Bien sur ! Et sa mission était de mettre une Mangemort enceinte ? ça me rappelle des films sur la seconde guerre, où une fille est envoyée faire de l'espionnage dans le camp allemand et finit par tomber amoureuse de l'allemand en question ...

- Écoute, Wells est un bon professeur, respectueux et sympathique, il n'a absolument pas l'air capable d'attaquer des gens sur son temps libre.

- C'est idiot de juger les gens sur les apparences...

- Merlin, Albus ! C'est exactement ce que tu fais ! De toute manière, que Wells soit Thanatius ou non, ça n'a pas d'importance pour l'instant...

- Bien sur que si !

- Al, tous les adultes de notre famille, des anciens membres de l'Ordre du Phoenix comptant parmi eux le chef des Aurors, sont actuellement au salon, sans leurs enfants ! De quoi crois-tu qu'ils vont discuter si ce n'est de ce qu'ils savent sur Thanatius ? Alors soit on continue de s'engueuler, soit on essaie discrètement d'en apprendre plus !

En silence, il prit donc la suite de sa cousine dans les escaliers, une paire d'oreilles dans la main. Lorsque, devant la porte du salon, ils furent certains que personne ne les avait vu, Albus installa correctement leur outil de surveillance vers la porte, et rejoignit sa cousine sur la première marche de l'escalier. Le son leur parvint aussitôt, mais ce n'était rien d'autre que de banales conversations d'adultes, plutôt inintéressantes...

- Je croyais qu'ils devaient parler de Thanatius, chuchota Albus d'un ton acerbe après cinq minutes d'espionnage.

- Laisse leur le temps...

- Qu'est ce que tu en sais qu'il n'y a que les parents dans la pièce, d'abord ?

- Tout le monde joue au Quidditch dehors, affirma-t-elle.

- Personne ne m'a proposé, à moi, s'étonna-t-il.

- J'ai dit que tu ne voulais pas, que tu travaillais tes cours, et que j'allais te rejoindre pour faire la même chose pendant une heure ou deux...

- Quoi ??? Mais pourquoi ?

- Parce que, Al, j'ai pensé que si les parents pensaient être seuls, il y avait de grandes chances pour qu'ils parlent de Thanatius. Et je me suis dit que tu voudrais être là !

- Oui, ben vu le résultat, je serais mieux sur un balai, grommela-t-il.

Pour toute réponse, Rose haussa les épaules et se remit à écouter, obligeant Albus à faire de même. Finalement, après un énième rapport de Percy sur l'épaisseur des fonds de chaudrons - après toutes ces années, cela parvenait toujours à le fasciner - et un rappel des plus belles bêtises qui avaient un jour eu lieu au Terrier, la conversation prit enfin un tournant intéressant.

- Ca fait du bien de rire ces temps ci, j'ai l'impression que ça ne m'étais plus arrivé depuis un moment...

Albus reconnut la voix de sa Tante Angelina, qui riait d'une blague que Teddy, Vic et Dom avaient fait aux plus jeunes des années en arrière.

- C'est vrai qu'avec tout ce qu'il se passe dehors... On dirait presque que ça recommence comme avant...

- D'ailleurs, Harry, vous avez des pistes concernant ce Thanatius ?

Rose lui donna un coup de coude, et Albus hocha la tête en bénissant son Oncle Ron d'avoir posé cette question. C'est bien les enfants de leurs parents BAH BRAVO

- Vous êtes sur que c'est son nom ? s'enquit Oncle Bill.

- C'est en tout cas comme ça qu'il se fait appeler, de là à dire que c'est ça vraie identité...

- Comment le savez vous ? Il est entré en contact avec vous ?

- Non, mais on a pu interrogé certains de ses « partisans », et ils font tous référence à lui sous ce nom.

- Vous en avez attrapez, alors !

Albus sentit un frisson d'excitation lui parcourir l'échine. Les Aurors avaient arrêtés des suspects ! Ils avaient sûrement parlé... Par Merlin, il allait avoir droit à des infos que la plupart des sorciers auraient rêvé d'obtenir !

- Quelques-uns..., reprit la voix d'Harry. Les moins importants. Il recrute beaucoup dans les bars sombres de l'Allée des Embrumes... On a pu en cueillir certains là bas. Ils ne savent pas grand-chose, mais c'est déjà ça.

- Qu'est ce que vous savez ?

- On essaye de savoir à quoi il ressemble, pour pouvoir interroger des gens susceptible de le connaître. On a pu avoir une idée de son apparence en fouillant la mémoire du premier sorcier que l'on a arrêté. La soixantaine, cheveux gris, barbus.

Rose lui jeta un regard éloquent.

- Tu vois, chuchota-t-elle, ce n'est pas Wells !

- Il a très bien pu modifier son apparence, la contra Albus. Lui il ressemble beaucoup trop ç son père.

- Qu'est ce qui nous dit qu'il n'utilise pas du Polynectar, fit la voix d'Hermione, comme en écho aux paroles de son neveu.

- C'est aussi ce qu'on s'est dit. A chaque fois qu'on arrêtait quelqu'un, on regardait donc ses souvenirs. A chaque fois, c'était une nouvelle apparence... Et puis, il y a deux semaines, on a enfin avancé un peu.

- Vous avez pu voir à quoi il ressemblait vraiment ?

- Pas tout à fait... On a arrêté quelqu'un d'important. Ou en tout cas, de plus important que les nouvelles recrues que l'ont avait attrapé jusqu'à présent. On a eu beaucoup de mal à pratiquer la legilimencie sur lui, il avait été très bien entraîné. Dans tous ses souvenirs, Thanatius apparaissait caché par une épaisse fumée noire... Ce qui laisse à penser qu'il connaît sa véritable apparence. On lui a posé des centaines de questions, on a essayé de faire disparaître cet écran de fumée, rien à faire... Et puis, il a fini par baisser ses défenses pendant quelques secondes, et si nous n'avons pas pu voir à quoi ressemblait Thanatius, on a au moins pu entendre sa voix.

- Et qu'est ce qu'il disait ?

- Rien d'important... Mais on sait à quoi ressemble sa voix !

- Et alors ? fit la voix de Ron, perplexe. Ca ne va pas vous aider à le trouver...

- Non, mais maintenant on est sûr d'une chose... Thanatius est une femme. C'est énormissime bien joué ! :lol: :lol:





- Albus, mon chérie, ne reste pas dans le chemin, l'avertit sa Grand-Mère alors qu'il traînait aux abords de la cuisine, perdu dans ses pensées.

Depuis que Rose et lui avaient découverts que Thanatius était en réalité une femme, il ne cessait d'y penser. L'image de Calliope Baddock envahissait son esprit. La mère de Colleen, qui avait disparu mystérieusement dans la nature après la naissance de sa fille... RAAAAAh ce serait trop triiiiste paaaaauvre Colleen. Rose lui avait évidemment dit de ne pas s'emballer. Ce n'est pas parce qu'il savait désormais que Wells était innocent - enfin, innocent c'était vite dit - qu'il devait se mettre à soupçonner la mère de Colleen... Pauvre Colleen. Avec Rose, ils avaient décidé de ne rien lui dire pour l'instant à propos de leur découverte. Elle avait assez de choses à penser avec ce qu'elle avait appris sur Wells. Et puis, Albus le reconnaissait, il avait été plutôt lourd avec ses soupçons sur son professeur de Métamorphose, il n'allait pas commencer à lui parler d'une femme mage noire qui comme sa mère semblait avoir disparu de la circulation. Ils en parleraient donc à leurs amis à la rentrée. Quand ils en sauraient un peu plus... Pour l'instant, il fallait profiter des vacances !

- Albus, répéta sa Grand-Mère pour obtenir son attention. Fais attention, mon chéri.

Et en effet, une poignée de secondes plus tard, une soupière lévitait jusqu'à la table, suivit d'un bol de crème. Sans se faire prier, Albus quitta donc le couloir pour se rendre dans le salon où les autres terminaient le sapin. Chaque année, tous le monde décorait le Terrier ensemble, le jour de leur arrivée. Et chaque année, ils ne finissaient le sapin que le jour de Noël, après avoir passé deux ou trois jours à se mettre d'accord... Mais il ne restait plus que la touche finale à mettre en place, et tout serait terminé. Enfin... C'était sans compter la nouvelle dispute qui venait de se déclencher.

- Hugo ! C'est à moi de mettre le Gnome en haut du sapin ! rageait Lily. :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

- Je ne vois pas pourquoi ! Moi aussi je veux le faire !

- Tu as aidé Grand-Père quand il a installé la guirlande dehors et qu'il l'a ensorcelé.

- Tu ne voulais même pas y aller ! Tu as dit qu'il faisait trop froid !

- C'est faux !

Lily resserra sa prise autour du petit bras du gnome et entreprit de le tirer vers elle. Évidemment, Hugo fit la même chose de son coté, et le gnome se retrouva bientôt en pleine séance d'écartèlement... Albus soupira d'agacement. Les adultes, qui ne comptaient plus le nombre de bagarres, n'avaient rien remarqué, et ce fut Dominique qui dut intervenir.

- Maintenant ça suffit, explosa-t-elle en leur arrachant le gnome des mains et en le déposant avec force en haut du sapin. Plus de disputes, ou je vous métamorphose en affreux gnomes et vous envoie rejoindre notre ami pétrifié en haut du sapin !

- Tu n'as pas le droit, la défia Lily. Tu n'as même pas 17 ans !

- Bientôt, ma chère, bientôt. Et je suis très patiente.

Ce fut heureusement le moment que choisit leur Tante Fleur pour appeler tout le monde à table. Ravi, Albus se précipita vers la table qui avait été magiquement agrandie pour l'occasion et se glissa sur une chaise entre Teddy et Rose. La table avait été délicatement décorée par sa Tante Fleur qui avait beaucoup de talent pour ces choses là. Dessus, trônaient les plats préparés par sa Grand-Mère et par sa Tante Audrey qui étaient toutes les deux d'excellentes cuisinières. Et tout autour se trouvait sa famille, heureuse de se retrouver. Albus était particulièrement content de retrouver Teddy, qu'il n'avait pas beaucoup vu dernièrement. Cet été, ses ASPICs en poche, il était parti en vacances avec des amis et n'était revenu que quelques jours avant qu'Albus entre à Poudlard. Il s'était installé récemment chez eux pour ne pas trop fatiguer sa Grand-Mère Andromeda et que ce soit plus simple pour ses études (il était aspirant Auror), mais Albus étant à l'école, il ne le voyait pas beaucoup... Et pendant les vacances, Teddy travaillait quand même. Mais heureusement, ce soir il était libre, ce qui n'avait strictement rien à voir avec le fait que le commandant des Aurors se trouve assis à la même table que lui, soyons honnêtes... Andromeda était là aussi.

- Alors, Al, Rose ne t'en fait pas trop voir de toutes les couleurs à Poudlard ? lui demanda Ron en faisant un clin d'œil à sa fille.

- Elle est affreuse, comme toujours, s'amusa Albus.

- On se demande qui l'a éduqué... fit remarquer Ron innocemment en montrant discrètement sa femme d'un doigt accusateur. Non, c'est vrai qu'en plus psychologiment elle ne ressemble pas DU TOUT a son père ... Pas DU TOUT :lol: :lol:

Albus rit doucement. Il aimait beaucoup son Oncle Ron, qui savait parfois se montrer aussi drôle que son Oncle George. D'ailleurs, quand on y réfléchissait, c'était leur métier, de faire rire les gens avec les inventions de leur boutique. Et en parlant de ça...

- Au fait, vous avez de nouvelles inventions au magasin ?

- Tu verras bien ce soir !

Albus sourit d'un air entendu. Il était de tradition que tous les enfants reçoivent en cadeau un sac rempli en provenance de Farces pour Sorciers Facétieux, un peu personnalisé selon chacun. James, par exemple, adorait tout ce qui était feu d'artifice, et il en avait toujours un peu plus que les autres. Les parents n'étaient pas toujours ravis, sachant pertinemment que la moitié serait source d'objets cassés ou de disputes, mais ne disaient rien. James disait toujours que c'était parce qu'eux aussi en recevaient un en cachette. Et après tout, ce n'était pas complètement impossible !

- Et la bague, alors ? Vous allez pouvoir la vendre ?

- Non, malheureusement. Le Ministère trouve ça trop délicat. Ils ont dit que la bague pourrait permettre de tricher à un examen, de pratiquer des espionnages déloyaux et autres... Bien vu

- Dommage...

Rose se mit à parler avec son père du jeu d'échec farceur que George et lui avaient inventés il y a deux ans et Albus se tourna vers Teddy qui s'amusait à changer ses cheveux de couleurs selon des mots que lui lançaient Lucy et Dom. Albus rit beaucoup aux mots zèbres, sang, dinosaures et arc en ciel. Le repas passa vite, et il s'amusait beaucoup. Mais contrairement à lui, sa sœur était visiblement impatiente qu'il se termine...

- On peut aller ouvrir nos cadeaux, maintenant ?

- Lily, nous n'avons même pas encore mangé le dessert..., fit remarquer son père.

- On le mangera après... :lol: :lol: :lol:

Albus se resservit en purée de potimarrons pendant que sa sœur essayait de négocier. C'était du Lily tout cracher, ça... Vouloir tout, tout de suite. Sa Tante Hermione lui avait dit que les Moldus disaient aux enfants qu'ils n'auraient pas de cadeaux s'ils n'étaient pas sage - une histoire de gros bonhomme rouge, à ce qu'il avait compris - :lol: :lol: :lol: et il aurait bien aimé que Lily se sente concernée par cette légende. Ca l'aurait peut être rendue un peu moins capricieuse...

- Non, on reste à table, trancha Ginny alors que Lily soupirait lourdement. Tu iras ouvrir les cadeaux après manger, comme chaque année !

- Tu as déjà plus de chance que tes cousins... Avant, on ouvrait les cadeaux le lendemain matin !

- Ah bon ? s'étonna Hugo.

- Lily et toi, vous étiez trop petit pour vous en souvenir. Je ne sais même pas si Al et Rosie s'en rappellent..., déclara Oncle George en se tournant vers eux.

Albus haussa les épaules. Il avait un vague souvenir d'avoir ouvert ses cadeaux le matin quand il devait avoir quatre ou cinq ans, mais rien de très marquant... En revanche, il était au courant de la raison pour laquelle on ouvrait les cadeaux le soir, et revoyait des images floues de ce premier Noël si particulier.

- Et pourquoi on a changé, alors ? s'enquit Lily.

- Ah, c'est une sacrée histoire ! Tout à commencé la veille de Noël, murmura George en prenant une voix de conteur d'histoire qui fit rire tout le monde. Ce soir là, l'un des enfants, je ne sais plus lequel...

- C'était moi, leur apprit Dominique.

- Très bien. Donc ce soir là, Dom voulait à tout prix que l'on ouvre les cadeaux le soir. Elle a crié, tapé du pied, renversé toute la table, s'amusa George an faisant un clin d'œil à sa nièce qui levait les yeux au ciel, mais cela ne servit à rien, et tous les enfants furent envoyés au lit après le repas, sans avoir ouverts leur cadeaux.

George marqua une pause pour faire durer le suspense, et Albus se mit à sourire. Il adorait quand son oncle racontait des histoires.

- Et puis, pendant la nuit, reprit-il, d'effrayants grincements se firent entendre, me réveillant en sursaut... Je l'imagine tellement mdr

- Mais bien sur, ricana Roxanne.

- Bon d'accord, admit son père en riant. Pendant la nuit, comme tous les autres adultes de la maison, je ronflais tranquillement auprès de ma magnifique femme, et je n'appris ce qu'il s'était passé que le lendemain matin.

- Mais c'est quoi qu'il s'est passé ? s'impatienta Lily.

- Vois tu, ma chère Lily, pendant la nuit, tous les enfants se réveillèrent, poussés par une force démoniaque probablement nommée Dominique, et s'autorisèrent à descendre au salon pour ouvrir leurs cadeaux en cachette J'aime trop la façon dont il raconte ça :lol: :lol: :lol: Je me suis bien éclatée^^. Ils durent d'ailleurs jouer avec une bonne partie de la nuit, car lorsque les adultes les retrouvèrent le lendemain matin, ils étaient tous endormis profondément au milieu de papier cadeau déchiré et de jeu fraîchement déballés.

- Je dois dire qu'on a été assez surpris..., ajouta Hermione.

- Qu'est ce que vous avez fait ? demanda Lily, curieuse.

- Pour ma part, j'ai rigolé ! raconta George. C'est tout à fait quelque chose que nous aurions pu faire quand nous étions enfant !

- Je confirme ! s'exclama Grand- Mère Molly.

- Oui, enfin ça ne vous a pas empêché de nous priver de nos cadeaux pendant une semaine, rappela Teddy. Ce traumatisme me hante encore aujourd'hui... Pauvre petit Teddy :lol: :lol:

Albus explosa de rire devant le faux air triste de celui qu'il considérait comme son grand frère, dont les cheveux venaient de passer au gris.

- En tout cas, depuis, pour éviter que cela se reproduise, nous ouvrons les cadeaux le soir, expliqua Tante Audrey.

- Et bien si on est passé d'ouvrir les cadeaux le matin à les ouvrir le soir, on peut bien changer, et les ouvrir avant le dessert à partir de cette année, s'exclama Lily, qui semblait ravie de la logique de son argument.J'aime définitivement Lily

Toute la famille explosa de rire devant la persévérance de Lily, mais cela n'empêcha pas Grand-mère Molly de servir à tout le monde son délicieux gâteau avant que quiconque n'aille ouvrir ses paquets.


Merci d'avoir lu ! J'éspere que vous avez apprécié. Et que je n'ai pas ruiné votre vision des Potter/Weasley :? :D
A bientot !
Non moi j'ai adoré, j'adore les moments de Noël ! Vivement le prochain chapitre !
annabethfan a écrit :Allez, je rattrape mon retard aujourd’hui ^^ Trois chapitres en une semaine, j’arrive pas à suivre désolée :lol: Je vais poster moins fréquemment maintenant^^
Oh et t’inquiète pour les noms de famille, je détiens pas de copyright dessus et ils sont assez communs en Angleterre effectivement ! Ça m’étais arrivée aussi même, genre le prénom Shannon et une réplique/blague dans NG, je l’avais pris inconsciemment à une fanfic que j’avais lu an ou deux ans avant, l’auteur me l’avait fait remarquer en rigolant, je trouve ça marrant à quel point on peut être influencé par ses lectures sans s’en rendre compte ! Oui, c'est clair, c'est exactement ça

Le chapitre 11 :

A chaque fois que je lis les pesées d’Albus je suis trop contente, j’adore ce gamin !
tous les Gryffondors semblaient aussi excités que des Niffleurs dans une bijouterie.
Je trouve cette comparaison très cool ^^
C'est celle avec les cheveux rouge carotte juste là !
En tant que rousse je me sens insultée :lol: Sorry :oops: :lol: En plus j'aimerais trop être rousse ! Mais c'est Malefoy, il doit bien se défendre...^^

Je trouve que le SMILE est une super idée !
J 'ai entendu mon père dire une fois que ma mère y avait été... torturée...
En plus j’ai revu HP 7 hier, la scène avec Bellatrix et Hermione est tellement incroyable et poignante !
je pense que Flitwick est le plus petit maître en Sortilège que quiconque puisse connaître...
:lol: lol:

Je trouve le plan de Rose génial, franchement ce Jeu est une super bonne idée !
Zamina mina hé hé
Waka waka hé hé
Zamina mina Zangaléwa
Anawa ah ah
HAHAHAHAHAHA ! Je suis morte !!!! Flitwick qui chante du Shakira :lol:

Le chapitre 12 :

La haine de Rose envers Scorpius qui vient un peu de nulle me fait à la fois rire et en même temps j’ai envie de lui dire d’arrêter de faire sa dramaqueen ^^ Elle peut pas s'en empecher...^^ N’empêche, depuis que j’ai lu l’Enfant Maudit, je me dis qu’Albus et Scorpius pourraient trop finir ensemble, et là Rose en aurait une crise cardiaque :lol: Grave !
un épais livre pourpre aux armoiries de Gryffondors qui reposait sur un petit guéridon près d'une fenêtre et qui proposait un défi à la personne qui l'ouvrait. Si l'on tournait la page, on pouvait trouver la liste de tous les défis accompagnés du nom de la personne l'ayant réalisé.
Oh je trouve que c’est une super idée ! Si ça avait été là à l’époque des Maraudeurs, James et Sirius auraient passé leur temps à réaliser des défis :lol:
- Miss Harper ? balbutia leur professeur. Que faites vous hors de votre dortoir aussi tard ?
TIN TIN TIN ! Révélation !!!

Le chapitre 13 :
Lily n'arrête pas de me coller comme un Botruc à son tronc d'arbre...
2e comparaison que j’adore !!!
Albie !
Ah j’avais jamais entendu ce surnom encore ^^ Y’a eu Al, Bubus (y’a que moi qui l’appelle comme ça haha), mais pas Albie :lol: Je crois qu'il s'en passerait bien :lol:
Il a dit que c'était pour qu'on rattrape le temps perdu... S'il te plaît !
Oh elle est maligne cette petite ^^
- Je ne vais pas pouvoir prendre ce chocolat, murmura-t-elle tristement. Je ne retrouve pas ma pièce...
Elle m’éclate :lol: :lol:
- C'est idiot de juger les gens sur les apparences...
Et là on a tous fait une tête bizarre parce que c’est l’hopital qui se fout de la charité Albus ! :lol: Ahahah :D
Non, mais maintenant on est sûr d'une chose... Thanatius est une femme.
Oh boum ! Je l’avais pas vu venir celle-là ! Ça se trouve c’est la mère de Colleen qui n’est pas morte mais qui veut venger Voldemort car elle était une mangemort ! (Ouais me théories sont toujours cheloues et généralement fausse, fais pas attention à moi ^^)
qu'il devait se mettre à soupçonner la mère de Colleen...
Ah bah si en vrai je suis trop comme Albus :lol:
- On se demande qui l'a éduqué... fit remarquer Ron innocemment en montrant discrètement sa femme d'un doigt accusateur.
Coup de nostalgie, mais l’humour de Ron tait juste génial !

Toute l’ambiance de famille à Noël est vraiment super à lire, surtout la partie sur les cadeaux ! Perso c’est pareil chez moi, on les ouvre le soir parce qu’on voulait pas attendre :lol:

Hâte de lire la suite :D
PtiteCitrouille a écrit :Coucou !
Me voilà aussi pour rattraper tout mon retard haha ! En plus c'était la période des révélations à ce que je vois ! :o

Je tiens à dire que j'ai beaucoup aimé la ruse de Rose pour piéger Flitwick, c'était très bien trouvé et carrément machiavélique ! Et la réaction du directeur est conforme à ce que j'attendais ! Je suis contente que ça t'ai plu ! :) Je crois que c'est une des partie que j'ai preferé écrire !
les deux jours précédents les vacances, tous les élèves ayant oublier de noter leur nom sur l'une des listes entendraient celles-ci chanter des chants de Noël inlassablement jusqu'à ce qu'ils finissent par s'inscrire.
cette horreur, mais je vois tellement ça typique de Poudlard, en vrai JKR aurait pu l'inventer :lol:

En fait Rose elle cherche vraiment Malefoy, elle a une dent contre lui
Et attention au petit rapprochement entre les 2 quand il l'aide
Mais non, mais lui c'est un fils de Mangemorts, excuse-moi si je me méfie !
ouch, that hurts. Elle parle comme son père, sans vraiment réfléchir. Surtout là vu comment elle tente de se rattraper, elle ne fait que s'enfoncer un peu plus Tellement !

Le SMILE je pensais que c'était une boîte :lol: mais c'est une super idée de la part de Mrs Malefoy !
Il dit que ça lui rappelle que « quelque chose qui a une fois été signe de malheur et de douleur peut devenir ensuite source de joie et de beauté ».
qui êtes-vous qu'avez vous fait ("d'Hermione Granger ?") de Harry Potter ?
Zamina mina hé hé
Waka waka hé hé
Zamina mina Zangaléwa
Anawa ah ah
là je m'y attendais pas :lol: :lol:
J'ai une dette envers Malefoy maintenant !
héhéhééé c'est le début de la fin pour toi Rosie chérie

Bon je le re redis je ship totalement le Alleen, ils sont trop chou et traînent toujours ensemble !

Et AAAHHH Willis qui est le père !!! JE LE SAVAIS
Bon, j'avais fait cette hypothèse dans mon commentaire précédent, mais je pensais que comme elle avait utilisé la bague dans la Grande Salle, Willis avait été éliminé. J'imagine qu'il était pas là Attention, c'est Wells le père, pas Willis qui est une autre prof :) Effectivement, il y avait des Poufsouffles et des Serpentards en retenue avec leur directeurs de maisons. Et Wells est le directeur des Poufsouffles.

Alors.. Je sais pas si j'aime Lily Luna pour le coup :lol: :lol: en vrai elle me casse de rire, elle est super maline, mais sérieux, l'avoir comme sœur ça doit être ultra fatiguant :lol: Je confirme !!
- Je ne vais pas pouvoir prendre ce chocolat, murmura-t-elle tristement. Je ne retrouve pas ma pièce...
Lily l'escroc charmeur :lol:

J'adore cette ambiance de Noël, où tout le monde est joyeux, et y a l'odeur des sapins, les cadeaux, la neige, ahhh c'est juste parfait ! Et tu retranscris bien cette atmosphère hivernale !

Ok donc Thanatius est une femme, Albus accuse direct la mère de Colleen, ça le dérange pas d'incriminer toute la famille de son amie ou quoi ? :lol: Apparement non :lol: :lol:

Sérieux, chez moi on a ouvert qu'une seule fois les cadeaux de Noël un matin et j'avais fait tomber un cadre entre un meuble et le mur. Bref.
On le fait le soir sinon, c'est pas humain de le faire en se levant :lol:

J'ai adoré ces chapitres, je commenterai demain la suite, je dois partir et je serai pas libre jusqu'à demain, désolée.. (Anna si tu passes par là, je ferai ATDM demain aussi)

Bisous !
lily7

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par lily7 »

Salut ! Je suis désolé, je devais poster avant, mais entre un déménagement, un entretien imprévu de dernière minute qui débouche sur un boulot imprévu et tous les petits aléas de la rentrée, ben... Bref, je suis là maintenant. :) Merci à tous et à toutes pour vos commentaires, comme d'hab ça fait trop plaisir !!
On reste dans l'ambiance des vacances pour ce chapitre.
Bonne lecture ;)

14/ Le Jeu de la Vérité



- Albus ! Albus ! Réveille-toi !

Albus maudit sa famille alors qu'il sentit une main le secouer et des voix lui parler. Il n'avait aucune envie de se réveiller, mais à l'évidence les garçons ne lui laissaient pas le choix... Il finit donc par ouvrir un œil, à la plus grande satisfaction des autres.

- C'est pas trop tôt, lâcha James.

Dehors, il faisait nuit noir, et Albus se retint de répondre que justement, il était beaucoup trop tôt.

- Qu'est qu'il y a ? demanda-t-il finalement à ses cousins.

- Parles moins fort ! Hugo dort...

- Il en a de la chance, lui ! rétorqua-t-il.

- Oh, arrêtes de râler ! Je suis sur que tu seras content d'être venu au final...

Albus céda donc aux trois garçons, et après s'être longuement frotter les yeux, il parvint à enfiler la chaude cape d'hiver que lui avaient offert ses grands parents pour Noël et suivit les autres. Une fois en bas des escaliers, ils retrouvèrent les filles qui étaient toutes présentes à l'exception de Lily. Victoire ouvrit alors la porte le plus silencieusement possible, et ils quittèrent la chaleur du Terrier pour le froid mordant du dehors. La neige tourbillonnait dans le ciel, et Albus se félicita d'avoir pris sa cape bien chaude. Heureusement, Vic, qui menait la marche, s'arrêta bientôt devant la grande tente magique que des sorciers étaient venus installer dans l'après midi en prévision de la soirée du Nouvel An qui aurait lieu le lendemain. Ils s'engouffrèrent tous à l'intérieur et Vic, qui était la seule personne présente à pouvoir utiliser la Magie en dehors de Poudlard - Teddy avait été appelé pour se formation d'Auror - alluma rapidement plusieurs petits feux pour les réchauffer. Fred sortit un large sac de sous sa cape et Albus sentit l'eau lui monter à la bouche lorsqu'il vit qu'il s'agissait de bonbons de chez Honeydukes. Finalement, ils s'assirent tous en cercle - autour des bonbons bien sur - et Albus se demanda enfin ce qu'ils faisaient tous là, au milieu de la nuit. Il s'apprêtait à poser la question lorsque sa cousine prit la parole.

- Chers cousins, chères cousines, bienvenue au Jeu de la Vérité, qui se déroulera ce soir pour la Cinquième année consécutive, commença Victoire d'un ton extrêmement sérieux. Comme la plupart d'entre vous le savent, tout à commencer quand...

- Viens en aux faits, Vic ! la pressa Molly.

- Teddy racontait mieux.

- Ca fait plaisir, merci, se vexa-t-elle en se tournant vers son frère pour rechercher du soutien.

- Il a raison, désolé Vic, confirma Louis à contre cœur.

- Bon, tant pis. Je passe directement au plus important. Dans ce sac se trouvent dix morceaux de bois, dont un rouge. Celui qui tire celui là commence à dire sa Vérité.

- C'est quoi ça ? On ne fait pas ça, d'habitude !

- Tu veux qu'on passe une heure à choisir qui va commencer comme l'année dernière, James ?

Pour toute réponse, Albus entendit son frère grommeler.

- Bien, que chacun vienne prendre un bâton dans le sac, reprit Victoire avec autorité. C'est juste pour le premier. Ensuite, on désignera le suivant, comme d'habitude. Allez, on joue !

- Heu... C'est quoi le jeu, au fait ? demanda Rose. Parce que c'est bien joli de venir nous réveiller au milieu de la nuit, mais personne n'a prit le temps de nous expliquer les règles...

- Oh. Je vois... C'est très simple, Rosie. Lorsque ce sera ton tour, tu devras nous dire quelque chose dont nous ne sommes pas au courant. Et tu dois dire la vérité évidemment !

- Et pas question de nous raconter quelque chose d'inintéressant ! On se fiche de savoir que tu as mangé une pomme ce matin ! Ce qu'on veut, c'est un Secret !

- Et si je n'en ais pas ?

- Voyons, Rosie, tout le monde a des secrets ! s'exclama Fred. Et si tu ne trouves rien à nous avouer, alors on se mettra d'accord sur une question à te poser. Et tu es bien entendu obligée de répondre...

Au secours ! En effet, Albus n'avait aucune idée de ce qu'il allait bien pouvoir raconter, ne voyant aucun secret intéressant qu'il pourrait avouer... Et il préférait ne pas avoir à répondre à une question de ses cousins. Ces gens étaient d'horribles fouines machiavéliques ! Lui aussi, il fallait bien l'avouer...

- Bon, commençons ! ordonna Victoire après que Rose eut hoché la tête en signe de compréhension. Lucy, à toi l'honneur.

Lucy, qui se trouvait à droite de Victoire, réceptionna le sac et y piocha un bâton sans aucune couleur avant de le passer à Fred. Il passa donc de mains en mains jusqu'à ce que Louis referme les doigts sur du bois de couleur rouge. Albus soupira de soulagement. Il n'avait pas envie d'être celui qui commencerait...

- Bon, s'il le faut, déclara-t-il d'un ton faussement théâtral sous les mine plus qu'enthousiastes de James et de Molly qui mimaient le pendu en route vers l'échafaud. Ne vous moquez pas, d'accord ?

- Nous ? Jamais, voyons, ce n'est pas notre genre !

- Bien sur, rigola-t-il. Bon alors voilà. Je fais partie du Club de Bavboules.

La réaction ne se fit pas attendre, et les cousins au complet explosèrent de rire. Louis faisait parti des personnes les plus populaires de Poudlard. C'était bien simple, tout le monde l'aimait et l'admirait. Dom répétait à longueur de temps que c'était à cause de ses lointains ancêtres Vélanes, mais elle avait les mêmes ancêtres et on ne pouvait pas dire qu'elle n'avait que des amis à Poudlard... Louis était tout simplement gentil, amusant, et n'hésitait pas à engager la conversation avec tout le monde, quel que soit leur maison ou leur année, ce qui le rendait très populaire. Le Club de Bavboules, au contraire, accueillait des gens plutôt solitaires et réservés, dont même les gens de leur classe ne connaissait pas le nom... En soit, tout le contraire de Louis.

- Pourquoi ? demanda Molly une fois que tout le monde eut arrêté de rire.

- Je ne sais pas... répondit­-il en souriant, peu vexé par la réaction de ses cousins. J'aime bien ce jeu. Et puis les gens sont très sympas, c'est dommage que personne n'essaye de les connaître.

- Il y a une fille la dessous ! s'exclama Fred avec un clin d'œil pour son cousin. On veut tout savoir !

- Il n'y a rien du tout... éluda Louis.

- Le Jeu de la Vérité, tu connais ? railla Dominique.

- Bon, d'accord. Il y a cette fille dans ma classe qui est tellement discrète et solitaire que je n'ai remarqué sa présence que cette année. J'ai commencé à m'intéresser à elle, elle fait partie du Club de Bavboules alors je me suis inscrit... Pour l'instant il n'y a rien. On s'est parlé quelques fois mais c'est tout.

- Elle s'appelle comment ? demanda Victoire, curieuse.

- Sawyer Ascott.

- T'as intérêt à nous dire s'il se passe quelque chose entre vous ! le menaça presque Molly.

- On verra... tempéra-t-il. Molly, c'est à ton tour !

- J'en étais sure... Alors, ça c'est trop personnel, ça trop croustillant, mmmh... Non, je ne peux définitivement pas vous avouez ça non plus ! Voyons... Ah, je sais !

- Elle fait toujours ça, expliqua Fred à l'intention des deux nouveaux. C'est sa manière à elle de nous torturer...

- Tu as tout compris, mon chère Fred. Bon, vous vous souvenez du Grand Mystère de L'Arbre ? commença Molly.

Albus hocha la tête. Sa cousine faisait référence à une chose étrange qui avait eu lieu pendant les vacances d'été il y a trois ans, ici même au Terrier. A l'époque, il y avait dans la cour, prêt du poulailler un grand arbre bien droit qui montait très haut. Jusque là, rien de très exceptionnel, si ce n'est qu'un matin, toute la famille avait pu découvrir le grand arbre totalement changé. Une de ses branches avait poussé de plusieurs mètres jusqu'à atteindre le toit, et d'autres avaient également poussées en dessous de manière à former une sorte d'escalier en colimaçon qui descendait presque jusqu'au sol. Depuis, l'arbre n'avait plus bougé et gardait cette forme étrange qu'il avait pris en une nuit.

- Et bien c'était moi, avoua Molly.

- Comment ça, c'était toi ? demanda Lucy, interloqué.

- C'est moi qui ai fait poussé l'arbre. Papa m'avait interdit d'utiliser le nouveau balai de Dom en disant qu'il serait trop rapide et trop dangereux pour moi... Alors la nuit, je me suis relevé pour l'essayer discrètement. Évidemment, je n'ai pas bien réussi à le contrôler, et au bout d'à peine deux minutes je me suis retrouvée sur le toit. J'allais reprendre le balai pour redescendre, mais évidemment, celui-ci est tombé par terre - ne t'inquiète pas, Dom, j'ai vérifié trois fois, il n'avait rien. Enfin bref, j'étais coincée sur le toit et aucun moyen de redescendre... J'étais au bord du désespoir quand j'ai vu les branches de l'arbre s'allonger et former une sorte d'escalier pour m'aider à descendre, sans doute dû à ma magie spontanée. J'ai donc pu redescendre doucement du toit, ranger le balai, et remonter discrètement me coucher. Le lendemain matin, je pensais que l'arbre aurait repris sa forme normale, et j'étais aussi surprise que vous quand je l'ai vu... Je savais que mon père me tuerait s'il savait ce que j'avais fait, alors je n'ai rien dit. Voilà.

- J'arrive pas à croire que ce soit toi ! J'ai soupçonné Teddy pendant des années ! s'exclame James.

- Teddy ?

- Oui. C'était juste avant la première année, et il m'avait dit qu'il me montrerait toutes les choses cool qu'on pouvait faire avec la magie, même s'il n'avait pas le droit de l'utiliser en dehors de l'école... Et quelques jours après, il y a le Grand Mystère de L'Arbre... Tu aurais pu nous dire que c'était toi !

- Vous ne m'auriez jamais cru...

- C'est pas faux, acquiesça Dominique. Bon, à qui le tour ?

- Rosie, répondit Molly. Je meurs d'envie de connaître ses secrets les plus sombres ! Et j'ai une super question pour elle, si jamais elle n'a pas d'idées, fit-elle en souriant à la concernée.

- Désolé Molly, mais je sais quoi dire ! C'est moi qui ai ... éliminé Flitwick lors du Jeu ! déclara-t-elle dans un sourire.

- C'est pas vrai ! s'écria James surexcité. Comment t'as fait ? C'était quoi son gage ?

- Il devait chanter une chanson moldue devant des témoins, et je lui ais fait croire que c'était un sort complexe que ma mère n'arrivait pas à réaliser.

- J'aurais tellement aimé voir ça, se mit à rire Fred.

- Boot était mort de rire ! Willis et Neville aussi !, raconta Albus. C'était mémorable !

- Franchement, Rosie, respect ! lui dit Dominique.

- Merci, merci, fit celle-ci d'un ton pompeux avec une révérence, ce qui fit rire tout le monde.

- Qui veut-tu désigner ? demanda Louis.

- Freddie ! fit-elle avec un sourire.

Albus soupira de soulagement. Il avait eu peur que Rose le désigne. Mais il est vrai qu'elle avait toujours trouvé Freddie très mystérieux...

- Ok, ne riez pas, fit-il avec sérieux.

Personne ne répondit. Ce ton sérieux ne ressemblait pas à Freddie, ni même cet air gêné, et Albus se demanda ce que leur cousin allait leur confier...

- J'ai peur du Quidditch, se lança-t-il après un moment. Enfin, pas vraiment du Quidditch, mais de voler. J'ai peur de voler sur un balai.

Tout le monde le regarda, surpris. La plupart des membres de la famille jouaient au Quidditch, et il y avait très souvent des matchs lorsqu'ils se retrouvaient. Albus n'avait pour autant jamais remarqué que Freddie avait peur...

- Mais tu joues bien au Quidditch, des fois...

- Non, jamais.

- Mais les matchs en famille, tu es là !

- Je ne joue jamais. Sois je trouve une excuse, sois je sers d'arbitre ou je commente le match.

- Tu aurais pu nous le dire, on aurait compris, lui dit doucement Lucy.

- Je sais... Mais je n'osais pas..., dit-il en baissant le regard.

- Et tu n'aimes pas le Quidditch ? demanda Roxanne qui regardait son frère avec de grands yeux. Je veux dire, tu commentes tous les matchs à Poudlard, alors si tu n'aimes pas...

- Si, j'aime le Quidditch, j'ai simplement peur de voler, alors je ne peux pas y jouer...

Tout le monde hocha la tête, en signe de compréhension. Puis, un léger silence s'installa avant que Fred ne finisse par désigner Albus. Celui-ci sursauta presque. Il n'avait aucune idée de ce qu'il allait bien pouvoir dire... Peut-être pouvait-il leur raconter la fois où il avait parlé de la carte du Maraudeur à son père (il l'avait vu traîner dans la chambre de James) sans savoir que celle-ci avait été « empruntée » discrètement par son frère. Par sa faute, donc, James avait été puni pendant un moment. Mais cela datait d'au moins trois ans, les choses étaient réglées depuis longtemps, et cela ne les intéresserait probablement pas... Albus réfléchit. Il n'avait pas vraiment de secrets après tout. La seule chose que les autres ignoraient, c'était l'espèce d'enquête que lui et ses amis menaient à propos de Thanatius, et le fait qu'il suspecte Wells de ne pas être quelqu'un de bien... Mais il ne pouvait pas vraiment parler de ça et de ce qu'il avait découvert aux autres... Il opta donc pour la seule option qui restait.

- Je n'ai pas d'idées, déclara-t-il simplement.

La plupart de ses cousins semblaient ravis de cette nouvelle. James et Dominique se mirent à parler avec excitation de ce qu'ils allaient pouvoir demander, tandis que Louis jetait à Albus un regard désolé, qui semblait dire « mon pauvre, tu ne sais pas ce qui t'attend... ». Cela ne l'empêcha pas pour autant de se joindre aux autres pour réfléchir à ce qu'ils allaient lui demander.

- Tu sais ce que ça veut dire, Al. On choisit la question..., lui rappela Lucy.

Il hocha la tête, peu rassuré.

- J'adore quand quelqu'un ne sait pas quoi dire, s'exclama Dominique, j'attends ça avec impatience chaque année ! On va te trouver une super question, le nain !

Génial, voila qui le rassurait encore plus ! Ses cousins lui demandèrent de s'éloigner pendant qu'ils réfléchissaient, et finalement, quelques minutes plus tard, il put revenir vers eux.

- Bon, dis Victoire, comme c'est ta première année, on a été plutôt sympa...

- Je persiste à dire qu'on aurait dû choisir ma question, râla James.

- C'est bon, James, remets toi...

- On était tous d'accord de toutes façon renchérit Louis. Du coup Al, tu dois nous raconter un moment de honte.

Albus hocha la tête. Il était soulagé, ça aurait pu être mille fois pire ! Il n'eut pas à réfléchir bien longtemps, quelque chose lui vint rapidement en tête.

- C'était il y a quelques semaines, à Poudlard. Il avait neigé, le paysage était magnifique, et j'étais allé me promener dans le parc. Il n'y avait personne, tout le monde était resté dans le château, j'étais le seul élèves aux alentours, et je me baladais au bord du lac. J'avais une musique en tête, et je me suis donc mis à chanter à voix haute, de plus en plus fort. Et puis tout d'un coup, j'ai entendu un bruit derrière moi. Et là, j'ai vu qu'il y avait deux élèves qui devaient être en Sixième ou Septième Année qui marchaient à quelques mètres, complètement morts de rire... J'ai arrêté de chanter, et je suis rentré au château sans finir ma promenade, mort de honte.

Ses cousins riaient aux éclats , s'imaginant la scène, le charriant avec plaisir. Riant avec eux, Albus finit quand même par désigner la personne suivante pour passer à autre chose.

- Dominique, c'est à toi ! annonça Albus en regardant la jeune rousse droit dans les yeux.

Un sourire s'étala sur ses lèvres. Elle paraissait sure d'elle, comme toujours.

- Je suis un Chapeauflou. Le choixpeau a hésité pendant six minutes entre Serdaigle et Serpentard.

- Tu as failli aller à Serpentard ? s'exclama Rose avec surprise.

- Ne me dis pas que ça te surprend tant que ça, Rosie... rigola l'intéressée.

Rosie haussa les épaules. Albus s'imagina ce que ça aurait été si Dom avait été chez les serpents. Peut-être Rose aurait-elle eut moins d'à priori sur cette maison ? Il faut dire que parmi tous ses cousins, seules trois des quatre maisons étaient représentées...

- Et pourquoi a-t-il finalement choisi Serdaigle ? lui demanda Victoire, curieuse.

- Le choixpeau m'a dit que Serpentard me convenait parfaitement, mais ne m'apporterait rien de plus que ce que j'avais déjà. Serdaigle, en revanche, correspondait à ma soif de connaissance et pouvait me permettre d'évoluer de ce côté-là. Il a donc choisi Serdaigle. Mais il était troublé... Il n'arrêtait pas de dire « Une parfaite Serpentard qui va chez les oiseaux... Mmmh. Je ne sais pas. Sacré décision ! ».

- Et toi, tu voulais aller où ? lui demanda Roxanne.

- Les deux me convenaient. Je suis très heureuse à Serdaigle, j'adore ma maison, mais je sais que je me serais aussi beaucoup plu à Serpentard. D'ailleurs, je passe beaucoup de temps avec eux... Mon copain et l'une de mes meilleures amies sont à Serpentard.

Albus hocha la tête. Il se souvenait l'avoir vu plusieurs fois en compagnie de deux Serpentard et d'une Serdaigle.

- Bon, si vous n'avez plus de questions, c'est à moi. Victoire !

La jeune blonde se mit à tortiller ses cheveux, hésitante. Finalement, elle parla.

- Je sors avec Teddy.

- Ca alors, fit Molly d'un ton sarcastique. Pour une surprise !

- Nous n'avions aucune idée, renchérit Roxanne en riant.

- Pour le coup, James n'en avait vraiment aucune idée, se moqua Dom. Il est tombé de son balai quant il l'a découvert, rappela-t-elle.

- C'était il y a des mois... fit James froidement. Excuse-moi si je ne suivais pas la vie sentimentale de Victoire avec sérieux. Et puis, vous n'aviez que des soupçons ! Je vous signale que c'est moi qui vous ai apporté la preuve !

- Quelle preuve ? s'enquit Victoire.

- James vous a vu vous embrasset à King's Cross, lui apprit Louis.

- C'est vrai, j'avais oublié ! Et donc tu l'as dit à tout le monde ? déduisit-elle en se tournant vers James d'un ton mi-accusateur, mi-amusé.

- Pas à tout le monde ! Lucy n'était pas là quand j'en ai parlé aux autres. Et je ne l'ai dit qu'à mes parents et Oncle Ron et Tante Hermione pour les adultes.

- Qui ont du s'empresser de le dire à tout le monde par la suite...

- Sans compter que j'étais moi aussi au courant, déclara Lucy.

- Qui te l'a dit ?

- Personne. Ils s'embrassaient devant le compartiment des préfets. Je les ai vus par la vitre.

- Oui enfin bon, tout ça pour dire que ce n'est absolument pas un secret ! s'exclama Molly à l'attention de Victoire. Trouve autre chose !

- Tu peux nous donner des détails par exemple... l'encouragea Fred.

- Tu peux parler, Mr « Je change de copine toutes les semaines, mais je ne veux rien dire sur ma vie sentimentale » ! fanfaronna Lucy.

- Je suis désolé ma chère, mais mon tour est déjà passé... éluda-t-il alors que huit regards pleins de curiosité s'étaient tournés vers lui. En revanche, ce n'est pas ton cas, et j'espère pour toi que tu sais quoi nous dire, parce que j'ai un certain nombre de questions en réserve que j'adorerais te poser...

- Revenons-en à Victoire, maugréa donc Lucy en levant les yeux au ciel.

- Très bien, soupira celle-ci. Qu'est ce que vous voulez savoir...

- Depuis quand est ce que vous êtes ensemble ? demanda Albus.

- Depuis deux ans environ...

- Deux ans ! s'exclama Rose. Mais pourquoi vous n'avez rien dit ?

- Mais parents ne m'auraient jamais laissé aller le voir seul, ils auraient passer leur temps à nous surveiller, on aurait eu droit à des tonnes de sermons... Mais on compte l'annoncer officiellement bientôt. Teddy sait que je vous le dit ce soir.

Tout le monde hocha la tête.

- James, c'est à ton tour.

- Je n'ai aucun secret, déclara celui-ci dans un sourire. Vous savez tout de moi...

- Yes ! J'espérais que tu dises ça ! s'exclama Roxanne, ravie. Qui est ce que tu embrassais derrière une tapisserie la semaine avant les vacances ?

- Roxy, je te rappelle qu'on est censés choisir la question tous ensemble..., lui rappela Victoire.

- Quelqu'un a une meilleure question ? s'exaspéra-t-elle.

Personne ne répondit, et Roxanne se tourna à nouveau vers James.

- Bien, maintenant tu es obligé de répondre !

- Je te l'ai déjà dit, Roxy... Ce n'était pas moi. Tu as du te tromper...

- James ! C'est le jeu de la Vérité, tu te souviens ? Réponds !

- Ok, avoua-t-il après un long soupir. C'était Levina Stebbins...

- Je le savais ! Je le savais !

- C'est bon, n'en fait pas tout un plat..., grommela-t-il.

- Alors comme ça on a une amoureuse ? le taquina Fred.

- Mais non, c'était juste comme ça...

- Le petit James a bien grandi, déclara Dom en feignant de sécher une larme imaginaire.

- Oh arrêtez, râla-t-il. Ce n'était pas la première fois que j'embrassais une fille...-

- Oui, mais derrière une tapisserie... commença Fred avec un clin d'œil.

James leva les yeux au ciel. Il s'apprêtait à désigner quelqu'un pour le tour d'après, apparemment déterminé à clore le sujet, lorsque que quelqu'un se mit à éternuer. Quelqu'un à l'extérieur de la tente...

- Vous avez entendu ?

- Il y a quelqu'un qui nous écoute...

- Hominum revelio, lança Victoire après avoir sorti sa baguette. Oui, il y a quelqu'un, confirma-t-elle.

En vitesse, le petit groupe se dirigea vers l'entrée de la tente où ils découvrirent une petite silhouette toute grelottante.

- Lily ? fit Albus.

Pour toute réponse, celle ci éternua à nouveau. Nul doute qu'elle était là depuis un moment à les écouter à travers la porte.

- Qu'est ce que tu fais là ? s'emporta Victoire. Tu nous espionnais ?

- Je me suis réveillée et vous n'étiez plus là. Je voulais savoir ce que vous faisiez... Et puis j'ai compris que vous étiez là, et en arrivant je vous ai entendu parler de vos secrets... Et j'adore les secrets, fit elle d'une petite voix.

- Si tu n'as pas été conviée, c'est pour une bonne raison ! Tu es trop petite ! Et tu viens de le prouver !

- Mais je...

- Il n'y a pas de mais ! s'énerva Victoire. Tu pourras participer au jeu quand tu seras à Poudlard, comme nous tous. Et n'espère pas revenir écouter l'année prochaine ! Maintenant, retourne te coucher !

- Je ne veux pas y retourner ! s'entêta-t-elle.

- Très bien, restes là, concéda Dominique. On va retourner à l'intérieur, ou il fait bien chaud, Vic va jeter un Assurdiato pour que tu n'entendes rien, et tu vas rester seule dans le froid à tomber malade ! Bonne soirée...

Sur ce, Dom entra de nouveau dans la tente où brûlait toujours les petits feux, bientôt suivie par le reste de ses cousins. Rapidement, ils purent entendre Lily partir en sanglotant. Vic jeta un Assurdiato par précaution.

- On a peut être été un peu dur, non ? regretta Louis.

- Elle l'a mérité ! contra Dom. Elle n'a pas à venir ici avant d'y avoir été invité. On a tous attendu notre tour, elle peut le faire aussi !

- Elle a tout juste 10 ans, Dom...

- Ce n'est pas une raison pour passer son temps à faire la princesse ! Ca m'agace...

Albus trouvait sa cousine un peu dure. C'est vrai que Lily avait toujours été comme ça : quand elle voulait quelque chose, il fallait qu'elle l'obtienne immédiatement, elle ne devait pas être laissée de coté, il fallait toujours que ce soit elle qui ait raison... Mais ça ne l'empêchait pas d'adorer Lily. Parce qu'il savait que derrière son caractère, se cachait une personne géniale. Une personne qui allait sûrement devenir plus visible en grandissant. Louis avait raison, elle n'avait que 10 ans. Cependant, il devait bien avouer que sa sœur dépassait parfois une peu les bornes... Et qu'il était bon pour elle d'être remise à sa place. Ce que sa cousine savait très bien faire...

- Bon, on joue ou quoi ? demanda James en piochant une poignée de Patacitrouilles au centre de la tente. On est la pour ça, non ?

Les autres hochèrent la tête et se rassirent en cercle autour des bonbons. Albus en profita d'ailleurs pour refaire quelques réserves.

- Choisis, James. A qui le tour ?

Celui-ci regardait alternativement Roxanne et Lucy, les deux seules qui n'étaient pas encore passés, leur lançant des regards interrogateurs. Finalement, il arrêta ses yeux sur Roxanne.

- Ma petite Roxy, commença-t-il, je connais déjà tous tes secrets... Je vais donc désigner Lucy.

Albus vit Roxanne lever les yeux au ciel, et toute la tente put l'entendre marmonner un « C'est ce que tu crois... ». A coté, Lucy prit la parole.

-J'ai hérité de la passion de Grand Père pour les Moldus, expliqua-t-elle. C'est pour ça que je passes tant de temps avec lui. Et puis avec Tante Hermione aussi. Et je collectionne tous les objets Moldus que je trouve.

- Attends, s'exclama Molly. C'est ça qu'il y a dans la caisse en bois sous ton lit ? Je pensais que c'était des lettres d'amour, une poupée vaudou, un journal intime... Je ne sais pas moi, quelque chose de croustillant !

- Désolé de te décevoir, Molly, rit sa sœur.

- Je ne vois pas ce que ça a de si passionnant, remarqua James, sceptique.

James avait choisi l'Étude des Moldus comme option cette année, et Albus savait que ça ne l'intéressait pas du tout. Il trouvait qu'il n'y avait pas assez de pratique.

- Je trouve ça merveilleux de voir tout ce que les Moldus savent faire sans utiliser la magie, exposa simplement Lucy. Ils peuvent voler, communiquer entre eux à des kilomètres de distance,...

James haussa les épaules toujours peu convaincu, ce qui ne sembla pas offenser la jeune rousse le moins du monde. Celle-ci mit fin au débat en se tournant vers Roxanne, à qui elle fit un clin d'œil.

Comprenant que c'était son tour, Roxanne se mit à rougir.

- Voila qui sent le secret croustillant, fanfaronna Fred.

- Dis nous, qu'est ce que c'est ?

- Bon, je vous le dis, mais vous ne le répétez pas..., commença Roxanne.

- Bien sur que non, tu nous connais ! écarta James.

Le ton était sérieux cette fois. Tous les cousins savaient qu'ils pouvaient se faire confiance entre eux. Jamais ils ne se trahiraient.

- Et vous promettez que vous ne ferez rien ? Vous ne ferez pas de plan idiot derrière mon dos ?

- On ne sait même pas encore de quoi tu parles, Roxy...

Roxanne soupira.

- Je suis amoureuse de Liam, avoua-t-elle.

- Quoi ??? s'exclama James abasourdie. Tu es amoureuse de Liam ? Tu veux dire Liam...Liam ?

- On ne connaît qu'un Liam, James..., intervint Molly.

- Mais tu ne peux pas être amoureuse de lui ! objecta James. Tu es quasiment muette quand il est là !

- Parce que je suis trop gêné pour parler...

- Et tu ne veux pas qu'on t'aides à vous mettre ensemble ? demanda Molly avec espoir.

- Non !

- Mais sans faire de plan machiavélique. Juste en te donnant des conseils, et en t'aidant à réagir en sa présence... On ne fera rien sans te le dire.

- Bon, d'accord...

- Génial !!!

- N'empêche James, tu avais l'air drôlement surpris, pour quelqu'un qui connaît tous les secrets de ma sœur, le titilla Fred en déballant une Chocogrenouille.

- Ah ah... maugréa James en attrapant un emballage de bonbon vide qui traînait devant lui avant de le lancer avec force sur son cousin.

Ce n'était qu'une boulette de papier, et Fred ne sentit rien, mais ça le déstabilisa suffisamment pour qu'il lâche la Chocogrenouille qu'il tenait dans les mains, qui en profita pour faire un bond conséquent qui la mena tout droit devant les petites flammes crées par Vic, où elle commença lentement à fondre. Fred regardait, stupéfait, le chocolat qu'il aurait du être en train de manger s'écouler sur le sol. S'en fut trop pour ses cousins, et bientôt la tente entière résonna de rire.

Puis les conversations reprirent dans la joie et les blagues, chacun piochant dans les friandises restantes. Il étaient heureux d'être là, réunis en famille.


Merci d'avoir lu ! J'avais pas beaucoup d'inspiration pour Albus, et du coup ça vient d'un truc qu'il m'est vraiment arrivé... :lol: C'était trop la honte^^
Bref, j’espère que ça vous a plu, et la semaine prochaine on retourne tous à Poudlard !
cochyo

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par cochyo »

Sympa !
mythik

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par mythik »

lily7 a écrit :
mythik a écrit : Dans ce cas, tu verrais quoi pour les Livres des autres maisons ? Tu le verras peut être dans la suite ;)

Sinon le chapitre 13 est super ! Lily est un peu casse-pieds mais comme toutes les petites soeurs en somme :lol: En tout cas c'était bien joué pour le chocolat !
Ahah, Thanatius is a woman ? Intéressant ça... Mais c'est un peu facile de dire que c'est la mère de Colleen. Pourquoi ça serait pas la prof de Potions ? M'enfin on verra bien ;) Oui, je suis complétement d'accord, ils sautent vite au conclusions sans aucune preuve :lol: Mais c'est du Albus tout craché^^

On peut espérer avoir un autre chapitre avant la rentrée ? :roll: :mrgreen:
Avant la rentrée dans la vie, ou leur rentrée des vacances de Noel ? :) De toute façon pour le premier, c'est trop tard

Pas vraiment en fait vu que ma rentrée c'est que lundi (vive les écoles d'ingénieurs !!! :D ) donc tu es parfaitement dans les temps ;) (je parlais bien de la rentrée dans le monde réel)
Concernant ce nouveau chapitre, j'adore ce jeu !!! On apprend plein de trucs sur toute la joyeuse petite bande de Weasley (sauf sur Victoire et Teddy bien sûr :lol: ). N'empêche que j'aurais bien aimé voir la tête de Rose si on lui avait demandé si elle n'était pas amoureuse... d'un certain Malefoy :lol: :lol:
Et Lily... La petite sœur casse-pieds par excellence (on croirait presque la mienne d'ailleurs ^^). Ça ne m'étonnerait pas qu'elle aille cafter aux parents dès son réveil en tout cas !
Bref, un super chapitre, comme d'hab' et hâte de lire la suite ! ;)
lily7

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par lily7 »

cochyo a écrit :Sympa !
Du coup tu as encore le temps de lire, c'est cool (enfin j'imagine que les choses sérieuses n'ont pas encore trop commencé...^^) ! J’espère que ta rentrée s'est bien passée :)
mythik a écrit : Concernant ce nouveau chapitre, j'adore ce jeu !!! On apprend plein de trucs sur toute la joyeuse petite bande de Weasley (sauf sur Victoire et Teddy bien sûr :lol: ). N'empêche que j'aurais bien aimé voir la tête de Rose si on lui avait demandé si elle n'était pas amoureuse... d'un certain Malefoy :lol: :lol: Ahah, elle l'aurait tellement bien pris... :lol:
Et Lily... La petite sœur casse-pieds par excellence (on croirait presque la mienne d'ailleurs ^^). Ça ne m'étonnerait pas qu'elle aille cafter aux parents dès son réveil en tout cas !
Bref, un super chapitre, comme d'hab' et hâte de lire la suite ! ;)
Merci ! :)
cochyo

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par cochyo »

lily7 a écrit :
cochyo a écrit :Sympa !
Du coup tu as encore le temps de lire, c'est cool (enfin j'imagine que les choses sérieuses n'ont pas encore trop commencé...^^) ! J’espère que ta rentrée s'est bien passée :)
Oui je correspondais avec mon prof donc je profitais du temps de réponse pour lire. :mrgreen: Et de toute facon c'est encore calme ... :D
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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par PtiteCitrouille »

Coucou !

J'ai beaucoup aimé ce chapitre, ainsi que leur jeu des Vérités, leurs secrets étaient plus ou moins honteux, genre Rose elle était plutôt safe elle :lol:
Le pauvre Louis, il devait dire un secret et il s'est retrouvé à en raconter 2 il s'est fait avoir :lol:
Ce ton sérieux ne ressemblait pas à Freddie, ni même cet air gêné, et Albus se demanda ce que leur cousin allait leur confier...

- J'ai peur du Quidditch, se lança-t-il après un moment. Enfin, pas vraiment du Quidditch, mais de voler. J'ai peur de voler sur un balai.
;mdr ça me fait penser au film d'animation Coco (au passage il est trop bien) :lol:

Haha effectivement le moment de honte d'Albus ça sent le vécu !
- Je sors avec Teddy.
no shitting :lol:

Haha pauvre Lily mais en même temps je comprends, c'est agaçant quand les plus petits t'espionnent genre c'est relou :lol: Mais c'était violent les paroles de Dom :lol:

Wait, c'est qui Liam ?
Elle aurait pas dû accepter l'aide de ses cousins, ils vont foutre le malaise total avec des petites allusions tout sauf discrètes :lol:

J'ai beaucoup aimé ce chapitre, à bientôt !
lily7

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par lily7 »

PtiteCitrouille a écrit :Coucou !

J'ai beaucoup aimé ce chapitre, ainsi que leur jeu des Vérités, leurs secrets étaient plus ou moins honteux, genre Rose elle était plutôt safe elle :lol: J'avoue, en plus y en a deux qui étaient déja au courant^^
Le pauvre Louis, il devait dire un secret et il s'est retrouvé à en raconter 2 il s'est fait avoir :lol:
Ce ton sérieux ne ressemblait pas à Freddie, ni même cet air gêné, et Albus se demanda ce que leur cousin allait leur confier...

- J'ai peur du Quidditch, se lança-t-il après un moment. Enfin, pas vraiment du Quidditch, mais de voler. J'ai peur de voler sur un balai.
;mdr ça me fait penser au film d'animation Coco (au passage il est trop bien) :lol:

Haha effectivement le moment de honte d'Albus ça sent le vécu !
- Je sors avec Teddy.
no shitting :lol: PERSONNE n'était au courant :lol:

Haha pauvre Lily mais en même temps je comprends, c'est agaçant quand les plus petits t'espionnent genre c'est relou :lol: Mais c'était violent les paroles de Dom :lol: Ouais, mais c'est Dom, elle est comme ca ;)

Wait, c'est qui Liam ?
Elle aurait pas dû accepter l'aide de ses cousins, ils vont foutre le malaise total avec des petites allusions tout sauf discrètes :lol: C'est à ses risques et périls...

J'ai beaucoup aimé ce chapitre, à bientôt ! Merci !
lily7

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par lily7 »

Hello !
Ca y est, c'est la rentrée pour Albus et sa bande aussi. Il est temps de retrouver Wells ! Ou pas... ;)
Bonne lecture.


15/ Gêne et évitement


Le parc de Poudlard était recouvert d'un épais manteau blanc en ce début janvier, et à en croire le vent glacial qui s'infiltrait sous les vêtements, les températures basses qu'ils avaient connu avent les vacances n'avaient été qu'un avant-goût de ce que pouvait être Poudlard en hiver... Albus resserra les pans de sa cape autour de lui, et vérifia que sa capuche était en place. Heureusement qu'il ne restait que quelques mètres jusqu'au château ! Devant lui, Marius et Colleen se racontaient leurs vacances en riant, et à sa gauche, sa cousine lui jetait un regard éloquent. Albus soupira. Rose et lui n'avaient pu se résoudre à parler de leur découverte sur Thanatius à leur amie. Ils s'étaient dit qu'ils aborderaient le sujet dans le train, mais ils n'avaient pas osé mettre fin à l'atmosphère de fête qui régnait lors du trajet. D'ailleurs, Albus avait été étonné de retrouver Colleen si joyeuse. Lorsqu'elle les avait quitté, le jour des vacances, elle était encore sous le choc de ce qu'elle avait appris sur Wells, et elle avait passé une grande partie du voyage à regarder silencieusement le paysage défiler à travers la vitre. Les retrouvailles avec ses parents, et l'ambiance joyeuse des fêtes lui avaient sûrement permis de mettre ça de coté...

- Je ne m'attendais pas à ce qu'elle aille aussi bien, glissa discrètement Albus à sa cousine.

- A mon avis ce n'est qu'une façade. Je ne pense pas qu'elle aille aussi bien qu'elle veut nous le faire croire... Mais elle fera tout pour éviter le sujet...

- On va bien être obligés de lui en parler pourtant. On a cours de Métamorphose demain matin, et il faut bien qu'on sache ce qu'elle a prévu de faire...

- Ce qu'elle a prévu de faire ? Que veux-tu qu'elle fasse Al ? Qu'elle court dans ses bras en criant « Papa » ?

- Non, mais elle pourrait avoir envie de le confronter, de lui poser des questions... Ou au contraire, de l'ignorer. En tout les cas, je pense qu'il faut lui en parler. Ca ne va pas être facile pour elle...

- C'est clair...

Ils se turent alors qu'ils arrivaient au niveau de la porte en bois massif qui marquait l'entrée du château et devant laquelle se tenait déjà un attroupement d'élèves.

Plusieurs rangs devant lui il reconnut Isaac, son camarade de dortoir, qui s'amusait à tambouriner sur la porte en riant. Du moins jusqu'à ce que Mrs Parslow, la concierge de l'école, finisse par ouvrir les battements d'un air particulièrement énervé... Albus soupira de soulagement. Il allait enfin pouvoir quitter le froid mordant du dehors pour retrouver le confort de l'école. Et encore mieux, le buffet ! C'est donc à la suite de l'ensemble de ses camarades qu'il se précipita vers la Grande Salle.

Albus était content de retrouver Poudlard, ses camarades de classe, et même ses professeurs ! Enfin, certains plus que d'autres... A coté de lui, Marius faisait l'idiot pour faire rire des Serdaigles de leur année, qui leur adressaient de grands signes. Albus les salua en retour. Bientôt, les plats apparurent et ils purent commencer à manger. Un sixième année fit rire toute la table en racontant son Noël à Poudlard, durant lequel un professeur était monté en hurlant sur la table après qu'une souris se soit échappée d'un pétard surprise. Chacun y allait de sa supposition, proposant le nom de l'un de ses professeurs, mais le garçon ne céda pas. Albus supposa qu'un sortilège de Langue de Plomb avait du être jeté pour éviter que la rumeur se répande. Quoi qu'il en soit, la scène avait dû être comique ! Puis quelqu'un d'autre embraya sur une autre anecdote et Albus décrocha. Bientôt, le dessert remplaça les plats, et le repas toucha à sa fin. Albus et ses amis se levèrent donc, pressés de retrouver la familiarité de la salle commune. Mais à peine avait-il atteint les marches du hall qu'Albus se fit rattraper par Amber Flint, une Serpentard de son année qui lui tendait son écharpe. Il l'avait sans doute oublié sur le banc... Il s'apprêtait à la remercier lorsque Rose se retourna, et remarqua la bande de Serpentard. Évidement, Malefoy se trouvait parmi eux, et la jeune rousse ne résista pas.

- Génial... En voilà un qui ne m'avais pas manqué ! attaqua-t-elle en visant son ennemi préféré.

- On t'a pas sonné, Weasley. Je suis juste là pour rendre son écharpe à Potter, la rembarra Flint.

- Excuse-moi ? Je t'ai parlé peut être ? Je m'adressais à Malefoy, fit-elle en prononçant ce nom avec tout le dégoût dont elle était capable. Oh mais ne t'en fait pas, tu ne m'avais pas manqué non plus...

- T'est vraiment débile ! Ca m'apprendra à rendre service...

- Qu'est ce que tu m'as dit ? s'énerva Rose, prête à sortir sa baguette.

- T'as très bien entendu ! Espèce de...

- C'est bon Amber, laisse tomber, elle n'en vaut pas là peine, l'interrompit Malefoy en jetant un regard méprisant à Rose. On s'en va.

Amber suivit ses amis avec réticence, non sans avoir toisé Rose avec dégoût avant de s'éloigner. Albus ne comprenait pas la réaction de sa cousine. Flint avait juste voulu l'aider. Et Malefoy n'était là que par hasard... C'était complètement disproportionné !

- Oh lâche moi, Al..., fit Rose en anticipant les reproches d'Albus.

Il n'insista pas. De toute façon, rien de ce qu'il pourrait dire ne la convaincrait qu'elle avait eu tort...





A l'instar de la plupart des Gryffondors en ce soir de rentrée, Albus et ses amis s'étaient installés dans les fauteuils de la Salle Commune, non loin du feu qui ronflait tranquillement dans la cheminée. Marius s'amusait à taquiner Rose sur le retour à ses bonnes habitudes, faisant par-là allusion à sa petite altercation avec Flint et Malefoy, et Rose feignait de ne rien entendre. Devant l'insistance de celui-ci, et l'agacement évident de sa cousine, Albus se dit qu'il était plus sage de changer de sujet...

- Vous êtes prêts à reprendre les cours, vous ? demanda-t-il donc à ses amis.

- Absolument pas, souffla Marius. Il me reste encore une tonne de devoirs !

- Tu as fini la Métamorphose, au moins ? lui demanda Rose en appuyant longuement sur ce mot ?

Albus pesta intérieurement contre le manque de naturel de la rouquine. En plus, il était maintenant obligé d'enchaîner sur le sujet qui fâche... Merci Rosie !

- Au fait Colleen, comment tu te sens par rapport à ... toute cette histoire..., le truc avec Wells et tout... ? demanda-t-il donc d'un ton hésitant.

- Je n'ai pas envie d'en parler.

- Mais tu as réfléchis à ce que tu allais faire la prochaine fois que tu seras face à lui ?

- Non. De toute façon je vais l'éviter... Moins je le verrais, mieux je me porterais !

- Ca risque d'être compliqué... C'est quand même ton professeur, fit remarquer Marius.

Colleen haussa les épaules, comme pour balayer ce détail.

- Tu n'as pas envie d'en savoir plus ? demanda Rose avec précaution.

- Bien sur que si. Mais pour ce que j'en sais, il pourrait très bien être Thanatius, alors...

- Non, ce n'est pas lui, contra doucement Albus.

- Tu rigoles, j'espère ! Tu es conscient que tu es celui qui le soupçonne de quelque chose depuis le premier jour de classe ?

- On a de nouveaux éléments, avança Rose.

- Comment ça de nouveaux éléments ?

- Mon père est formel, expliqua Albus. Thanatius est une femme.

Colleen eut un rire sans joie.

- Bonne nouvelle, alors, ironisa-t-elle. Ce n'est pas mon père qui est Thanatius, en fait, c'est ma mère...

- Colleen, on n'en sait rien...

- Peut-être, mais en attendant vous pensiez à la même chose. Sinon, pourquoi attendre aussi longtemps pour me le dire ?

Albus baissa les yeux, gêné. Colleen avait raison. Rose et lui en étaient arrivés à la même conclusion.

- Je comprends qu'ils m'aient abandonnés ! Ils étaient trop occupés à torturer des nés-moldus pour pouvoir gérer un bébé...

- Colleen..., commença Albus.

Mais c'était trop tard. Elle s'éloignait déjà vers son dortoir.





En descendant dans la salle commune, le lendemain matin, Albus trouva Rose faisant les cents pas d'un air particulièrement concentré. Il s'apprêtait à lui lancer une réflexion moqueuse, mais le regard préoccupé de sa cousine l'en dissuada.

- Colleen n'est pas encore là ? demanda-t-il tout en se doutant par avance de la réponse.

- Elle ne veut pas descendre... Elle dit être malade...

Effectivement, les Première année avaient cours de Métamorphose le lundi, et elle avait été très claire la veille... Elle n'irait pas.

- Tu as essayé de lui parler ? l'interrogea Albus.

- Évidemment, Al, que j'ai essayé de lui parler, s'agace-t-elle. Qu'est-ce que tu crois ? Mais rien à faire, elle ne m'écoute pas ! Je ne l'ai jamais vue comme ça...

Le ton sans ménagement employé par sa cousine ne formalisa pas Albus, qui poursuivit.

- Et les autres cours ? Sortilège et Histoire de la Magie ? Elle va les manquer aussi ? Elle va accumuler un retard incroyable si elle fait semblant d'être malade tous les jours où on a Métamorphose...

- Je lui ai déjà dit tout ça... Elle se fiche que le cours de Métamorphose n'ait pas lieu avant 11h ce matin, et qu'on ait cette matière trois jours par semaine ! Tout ce qu'elle veut, c'est éviter Wells. Et puis, je ne pouvais pas trop argumenter... On n'est pas toutes seules dans le dortoir, tu sais !

Albus hocha la tête, résigné. De toute évidence, il devrait attendre midi pour retrouver Colleen et essayer de lui faire entendre raison. Enfin, si elle daignait descendre manger... Ce qu'évidement, elle ne fit pas. Son absence de la matinée avait déjà soulevé beaucoup de question chez les professeurs, et ça n'allait pas s'améliorer cet après-midi. Ils avaient cours de Botanique, et Neville tenait toujours à s'informer des problèmes des élèves de sa maison... Il prenait son rôle de Directeur de Gryffondor très au sérieux. Albus ne savait pas trop ce qu'ils allaient pouvoir inventer, d'autant plus que l'excuse « Colleen est malade » n'allait sûrement pas suffire à leur Professeur. Il passa donc tout le cours à se montrer le plus discret possible tout en maudissant intérieurement Colleen, espérant ainsi éviter les éventuelles questions. A ses cotés, Rose et Marius semblaient faire de même. Mais ça ne rata pas, et alors que leur Professeur libérait tranquillement le reste de la classe, il fut signe au trio de rester à leur place. Il s'installa ensuite sur le tabouret vide à coté de Marius et leur sourit. Albus eut une vision de Neville assis dans sa cuisine, en train de boire du thé avec ses parents. C'était difficile de séparer l'ami de la famille et le professeur...

- Je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer l'absence de Miss Harper, fit calmement remarquer Neville, coupant court aux réflexions d'Albus. Tout va bien ?

- Elle est juste un peu malade, professeur, prétendit Marius.

- Vous m'aviez l'air bien inquiets ce midi, pour une amie juste un peu malade...

- C'est qu'on espère qu'elle se rétablira vite, bredouilla Rose en rougissant.

Elle n'était pas une très bonne menteuse, et Albus voyait bien que Neville ne croyait qu'à moitié à leur histoire... Il faut dire qu'ils avaient passé tous le repas à conspirer sur les moyens de faire revenir Colleen à la raison, et à jeter des coups d'œil pleins d'espoir à la porte de la Grande Salle. Ca n'avait pas du passer inaperçu...

- Je l'espère aussi, Miss Weasley. Faites lui savoir qu'elle peut venir me voir si elle a besoin de parler en tout les cas. Oh, et je veux la voir demain dans ma classe, on commencera à étudier les Filets du Diable. Personne ne veut manquer ça, fit il avec excitation.

- Elle sera présente demain, certifia Albus.

Ravi de cette affirmation, leur professeur les congédia, et il purent alors reprendre le chemin de la tour de Gryffondor. Cette journée était enfin terminée. A ce rythme là, Albus allait se mettre à regretter les vacances plus tôt que prévu...

- Tu ne crois pas que tu t'avançais un peu trop en assurant à Londubat que Colleen serait là demain, Al ? demanda Marius alors qu'ils montaient les escaliers en pierre.

- Non. Je vais la convaincre que ce qu'elle fait est stupide. Elle viendra.

- Si tu pouvais éviter d'utiliser le mot stupide, je pense que tu aurais plus de chance..., s'amusa Rose.



Colleen était assise tranquillement dans un fauteuil moelleux, enroulée dans un plaid, et un livre à la main.

- Tu ne pas l'air bien malade, la fièvre a dû retomber, ironisa Rose en s'approchant d'elle.

Albus songea qu'elle avait sûrement mal pris l'attitude que Colleen avait eu envers elle ce matin. Pour toute réponse, la fausse malade lui jeta un regard méprisant avant de se pencher à nouveau sur son livre. Elle les ignorait complètement.

- Tu ne vas pas pouvoir faire ça tous les jours, Colleen..., insista donc Albus Tu connais Londubat, il nous a posé pleins de questions. Il s'inquiète pour toi !

- Il dit que tu peux aller lui parler si tu en as besoin, précisa Rose d'un ton qui s'était adouci.

Une lueur d'inquiétude passa dans les yeux de Colleen.

- Qu'est ce que vous lui avez dit ?

- Rien du tout, l'apaisa Albus. Il propose ça à tout le monde quand il sait que ça ne va pas. Mais il s'attend à te voir en cours demain. Tu ne pourras pas y échapper.

- Oui, oui, j'y serais...

- Vraiment ? s'exclama Marius qui semblait incrédule.

Il lui jeta un regard lourd de reproche. Si son ami pouvait éviter de tout gâcher...

- Quoi ? reprit celui-ci. Je ne pensais pas que ce serait aussi simple...

Il remercia sa cousine en silence lorsque celle-ci asséna une petite tape sur la tête de l'idiot, pour lui faire remarquer son manque de tact. Mais il devait bien avouer que lui aussi pensait que convaincre Colleen aurait mis plus de temps...

- On n'a jamais Métamorphose le mardi de toute façon, exposa-t-elle.

Albus soupira. Rien n'était gagné, en fait. Il s'apprêtait à lui faire remarquer qu'elle ne pouvait pas manquer les cours trois fois par semaine, juste parce qu'ils avaient cours avec Wells, mais celle-ci le devança.

- Et j'irais aussi les autres jours.

Surpris mais ravis, les trois autres décidèrent d'un commun accord de changer de sujet avant que leur amie ne change d'avis. De toute façon, ils avaient atteint leur but.




Albus aurait dû se douter que ce ne serait pas aussi simple. Si Colleen s'était effectivement rendue en cours le mardi et le mercredi, il attendait de voir ce qu'elle ferait le jeudi, quand ils auraient un double cours de Métamorphose. A sa grande surprise, elle était présente à 8h en Potion, et il s'attendait donc à la voir se rendre en Métamorphose à 10h. Mais cinq minutes avant la sonnerie, elle se mit à vomir spontanément, et Willis n'eut pas d'autre choix que de l'envoyer immédiatement à l'infirmerie. Des pastilles de gerbes ? songea-t-il. Un coup d'œil à sa cousine lui confirma qu'il avait vu juste. Il soupira. Rose n'aurait peut-être pas dû lui offrir un sac rempli d'objets venant de chez W&W Farces pour sorciers facétieux pour Noël...

Le lendemain, Colleen parvint une fois de plus à éviter le Pr Wells. Cette fois ci, elle prétendit un mal de ventre brutal, sûrement lié à ses vomissements de la veille. Évidemment, l'absence de Colleen fut une fois de plus remarqué par le Professeur, qui ne l'avait pas vu dans sa classe depuis le retour des vacances. Ca commençait à faire beaucoup... Et c'est donc ce qu'il exposa à son amie ce soir-là. Wells commençait à se poser des questions, elle devait revenir en Métamorphose ! D'autant plus que c'était les seuls cours qu'elle manquait, et qu'elle allait avoir du mal à faire passer cela pour une coïncidence. Si elle ne voulait pas que Wells vienne frapper à sa porte pour voir ce qui n'allait pas, il allait falloir qu'elle fasse un effort. Cela fut difficile, mais il parvint finalement à convaincre Colleen. Il retint un sourire victorieux lorsqu'elle promit d'aller en cours lundi. Heureusement, cela passa inaperçue puisque Marius profita de cet instant pour expliquer à Colleen qu'elle aurait alors tout le loisir d'observer Wells, et d'apprendre le maximum de choses sur lui. L'idée sembla lui plaire.

Le week-end fit du bien à tout le monde. Albus en avait marre de l'ambiance tendue qui régnait dans leur groupe depuis le retour des vacances, et ces deux jours leur permirent de penser à autre chose. Ils paressèrent dans la salle commune, jouant aux échecs version sorcier ou discutant tranquillement. Le dimanche, Marius proposa d'aller jouer dans la neige, mais en voyant l'air frigorifié des élèves qui revenaient du parc, ils abandonnèrent vite l'idée. A la place, il restèrent blottie devant la cheminée à se goinfrer de bonbons. Finalement, ce fut lundi, et là encore la journée passa très vite. Personne ne fit référence au cours de Métamorphose, et bien qu'elle s'y rendit en traînant les pieds, Colleen y assista. Elle n'écouta pas un traître mot de ce que disait Wells, et garda un regard froid braqué sur lui pendant tout le cours, mais au moins elle était là. Pour Albus, c'était suffisant... Il commençait même à songer qu'elle en resterait là avec cette histoire. Elle se montrait plus souriante, participa d'avantage à la conversation lors du repas, et proposa même de l'aide à Marius pour un devoir le soir. Aussi, Albus ne s'y attendait pas lorsqu'elle vint le trouver pour lui emprunter la Carte du Maraudeur.

- Qu'est ce que tu veux en faire ? lui demanda-t-il, surpris.

- Je veux l'utiliser pour surveiller les mouvements de Parslow..., éluda-t-elle.

De Parslow ? En quoi les faits et gestes de la concierge pouvaient bien intéresser Colleen ?

- J'ai besoin d'aller dans son bureau sans me faire repérer, ajouta-t-elle devant l'absence de réponse d'Albus.

- Dans le bureau de qui ? demanda-t-il, ne comprenant rien à ce que lui disait son amie.

- De Parslow, Albus, s'agaça Colleen. Il parait qu'elle garde tous les dossiers scolaires des anciens élèves. Je veux voir si je peux trouver ceux de mes pa... De mes géniteurs.

- Je ne suis pas sur que ce soit une bonne idée...

- Et bien moi je suis sure que si. C'est le seul moyen que j'ai d'en apprendre plus sur eux ! Tu me prête la carte, oui ou non ?

Albus hésitait. Qui sait ce qu'elle risquait de trouver dans ces vieux dossiers... Et si elle ne trouvait pas les dossiers ? Ca allait virer à l'obsession... Et puis c'était risqué. James utilisait beaucoup la cape d'Invisibilité en ce moment, et elle serait facilement repérable...

- D'accord, mais je viens avec toi. Tu as besoin de quelqu'un pour faire le guet !

- Non. Je veux y aller seule.

- Tu vas commencer à fouiller les dossiers, et tu oublieras complètement de surveiller la carte pour voir si Parslow revient ! Tu auras l'air maligne quand elle te trouveras en train de fouiller dans son bureau...

Il vit que c'était à son tour d'hésiter, maintenant. Elle savait qu'il avait raison.

- Très bien... Mais on y va que tout les deux. Sinon, autant prévenir directement Parslow...

Albus hocha la tête. Y aller à quatre ne serait pas discret du tout... Et puis, Marius finissait un devoir et Rose discutait tranquillement avec les filles de son dortoir. Ils remarqueraient à peine leur absence. Il monta donc chercher la carte en quatrième vitesse, et lui et Colleen quittèrent discrètement la Salle Commune. Un coup d'œil au vieux parchemin leur appris que la voix était libre. Ils avaient de la chance, Parslow n'était pas dans son bureau mais dans la salle des Professeurs avec Farley et Willis. Avec un peu de chance elle y resterait un moment.

- Tu crois que c'est verrouillé ? demanda Albus lorsqu'ils arrivèrent devant la porte du bureau.

Colleen haussa les épaules et poussa la poignée. La porte ne s'ouvrit pas.

- Alohomora, tenta la jeune fille.

Cela semblait efficace, puisque la porte s'entrebâilla sans même un grincement.

- Vas y, je fais le guet, dit Albus. Si Parslow arrive, je frappe deux coups sur la porte et je l'occupe pour te permettre de sortir. Et on se retrouve dans la vieille salle de classe au bout du couloir.

Colleen approuva, et entra dans la pièce. La porte se referma derrière elle, et Albus sortit de nouveau la carte pour y rechercher la concierge. Pour l'instant elle était toujours dans la Salle des Professeurs. Les environs étaient déserts... Albus patienta quinze minutes, puis trente. Il commençait à trouver le temps long. Au début, observer la carte s'était avérer amusant, et il avait pris plaisir à espionner les déplacements des personnes qu'il connaissait, mais maintenant que tout le monde avait regagné sa salle commune... Il laissa son esprit vagabonder, se demandant où en était Colleen. Il ne savait pas s'il devait espérer qu'elle trouve quelque chose ou pas... Perdu dans ses pensées, il mit quelques minutes à remarquer que l'étiquette au nom de Parslow se déplaçait. Elle n'était plus qu'à quelques couloirs de son bureau. En vitesse, Albus frappa deux coups sur la porte en bois pour laisser le temps à Colleen de remettre les dossiers en ordre, et avec un peu de chance de se cacher. Puis il se pressa en direction du point indiquant le nom de la concierge. Il la trouva rapidement, et rangea sa carte en toute hâte.

- Mr Potter, que faites vous là ? L'heure du couvre feu est presque dépassée...

- Je sais, mais je vous cherchais, mentit-il. Je remontais dans ma salle commune quand j'ai croisé Peeves. Il se vantait d'avoir mis la pagaille dans les cachots. Il parlait de fioles brisées par terre, et de potions qui ne font pas bons ménages... Je me suis dit que je ferais mieux de vous prévenir.

- C'est très aimable à vous, Mr Potter, mais la plupart du temps Peeves raconte n'importe quoi. Il n'a probablement rien fait de tout cela...

- Je sais bien, Mrs Parslow, mais là il semblait vraiment content de lui...

- Bon, je vais aller voir. Mais vous, vous remontez dans votre Salle Commune.

Albus acquiesça, et après s'être assurée que la concierge ne retournait pas vers son bureau, il fonça vers la salle de classe vide où il devait retrouver Colleen. Lorsqu'il arriva, elle s'y trouvait déjà, et il se sentit soulagé. Il allait lui raconter comment il avait réussi à éloigner Parslow, mais à voir la mauvaise humeur de son amie, il préféra éviter...

- Tu as trouvé quelque chose ? demanda-t-il prudemment.

- Rien ! s'emporta-t-elle. Les dossiers sont presque vides ! Ils sembleraient qu'à Poudlard mes deux parents se soient comportés en élèves modèles... Ca m'énerve ! S'ils étaient si parfaits, pourquoi est ce qu'ils m'ont abandonné ? Comment en sont-ils arrivés à devenir des Mangemorts ? C'est quoi leur histoire, hein ?

Elle était au bord des larmes désormais, et Albus n'avait aucune idée de ce qu'il allait bien pouvoir lui répondre. Finalement, Colleen se calma, et c'est en silence qu'ils regagnèrent la Salle Commune.





Le mardi et le mercredi se passèrent sans encombre. A aucun moment elle ne fit référence à son excursion de la veille, et Albus n'aborda pas le sujet non plus. Il avait hésité à en informer Rose et Marius, mais il s'était dit que c'était à Colleen de le faire si elle en avait envie. Et puis ses deux amis avaient à peine remarqué leur absence. Quand ils étaient revenus, ils étaient en train de disputer une partie d'échec bien entamée, et ils étaient bien trop concentrés pour poser des questions. Deux jours plus tard, ils avaient sûrement complètement oublié leur courte disparition... Puis le jeudi arriva, et avec lui son cours de Métamorphose. Comme la fois précédente, Colleen ne lâcha pas Wells du regard. Et Albus faisait de même avec Colleen. Il pouvait observer son regard devenir de plus en plus noir, et voyait son corps se tendre de plus en plus. Il sentait qu'elle allait craquer... Lorsque midi sonna, annonçant la fin du cours, Colleen resta froidement à sa place, attendant que la classe se vide peu à peu. Albus ne bougea pas. Marius et Rose non plus. Lorsqu'il ne resta plus que Wells, elle n'y tint plus et s'avança vers lui d'un pas rageur. Occupé à ranger ses affaires, il ne la remarqua pas tout de suite, et mit plusieurs secondes avant de relever la tête jusqu'à croiser son regard froid et déterminé. Wells semblait confus.

- Vous me devez des explications ! ordonna-t-elle.

- Je vous demande pardon ?

- Vous me devez des explications !

- Je vous prierais de me parler sur un autre ton Miss Harper. Je suis votre professeur.

- En réalité, il semblerait plutôt que vous soyez mon père, asséna Colleen d'un ton tranchant.

Et à la réaction dudit Professeur, Albus sut tout de suite que Colleen avait visé juste. Elle était bel et bien la fille de Wells.

Merci d'avoir lu ! A bientot.
cochyo

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par cochyo »

Aie aie
Impatient
mythik

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par mythik »

Super chapitre, j'ai hâte de savoir ce que va répondre Wells !!
annabethfan

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par annabethfan »

Le chapitre avec le jeu de la Vérité entre les cousins était très sympa et celui-ci aussi. Colleen me fait trop de peine… J’ai hâte de voir ce que Wells va dire pour sa défense ^^ L’histoire de ses parents doit être étrange !
Perripuce

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par Perripuce »

OUSPIE J'ai perdu tout mon commentaire citation avec tout mes commentaires inutiles sur Liverpool-PSG ... J'ai dit à quel point j'aimais Roberto Firmino?

BOOON DU COUP commentaire comme ça :

J'ai adoré l'aplomb de Colleen à la fin ! ça fait du bien après toute sa statégie de l'évitement qu'elle se confronte comme ça à Wells, sans retour ! Après je ne suis pas persuadée que Wells soit son père, ce serait trop simple non? Après tout on sait qu'il a le même sang qu'elle, pas qu'il est son géniteur ... Mais le prochain chapitre nous le dira !

J'ai adoré le chapitre dans son ensemble, promis au prochain je fais un commentaire citation digne de ce nom !

Bonne fin de journée !
cochyo

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par cochyo »

Perripuce a écrit :OUSPIE J'ai perdu tout mon commentaire citation avec tout mes commentaires inutiles sur Liverpool-PSG
Vu ton amour pour la seconde équipe, je n'ai aucun doute sur la teneur des dit commentaires. :D
Perripuce

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par Perripuce »

cochyo a écrit :
Perripuce a écrit :OUSPIE J'ai perdu tout mon commentaire citation avec tout mes commentaires inutiles sur Liverpool-PSG
Vu ton amour pour la seconde équipe, je n'ai aucun doute sur la teneur des dit commentaires. :D
Evidemment. Et je ne suis pas du tout arrivée le lendemain devant mes collégiens qui abordaient fièrement les couleurs du PSG (oui, même chez moi on est contaminé) avec un grand sourire en chantant le You'll never Walk alone. Non non.
lily7

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par lily7 »

Salut, salut !
Une fois encore, merci à Cochyo et Perripuce pour leurs commentaires !! Je poste rapidement sinon je n'ai pas le temps, mais la prochaine fois j'essaierais de répondre plus proprement.
Voilà donc enfin les explications de Wells ;)
Bonne lecture !

16/La vraie histoire de Colleen


- Mr Potter, Mr Green, Miss Weasley… Vous voulez bien nous laisser s’il vous plaît ? les somma le professeur Wells sans détacher son regard de Colleen, comme si elle pouvait disparaître à tout moment.

Aucun d’entre eux ne fit mine de bouger. Pour ce qu’ils en savaient, Wells était sûrement un Mangemort, et en aucun cas ils ne laisseraient Colleen seule avec lui ! Il allait insister lorsque Colleen le coupa.

- Ils restent. C’est non négociable.

Wells ne chercha même pas à argumenter. A la place, il s’assit sur son bureau et observa Colleen comme s’il l’a voyait pour la première fois.

- Quand avez-vous compris ? demanda-t-il enfin.

- Ca n’a pas d’importance. Je veux des explications ! Je veux que vous me racontiez toute l’histoire !

- C’était pendant les vacances, n’est-ce pas ? C’est pour ça que vous n’êtes venue à aucun de mes cours pendant la première semaine ?

Colleen le défia du regard, et Wells soupira.

- Que voulez-vous savoir ?

- Tout. Depuis le début.

- C’est que… Je ne saurais pas par où commencer…

Colleen ne répondit rien, le défiant du regard, et il soupira à nouveau. Il resta silencieux pendant un court instant, comme pour se remémorer de vieux souvenirs, et puis enfin, il raconta.

- Ta mère s’appelle Calliope Baddock. Elle est entrée à Poudlard la même année que moi, en 1989. Elle a été répartie à Serpentard, et moi à Poufsouffle. Au début, on ne se connaissait pas vraiment, on partageait seulement quelques cours, mais au fil des années, on est tombés amoureux. Nous étions vraiment très différents, nous formions un couple improbable, mais nous nous aimions sincèrement… Nous ne partagions pas les mêmes idées, cependant. C’était l’époque du retour de Voldemort, et disons que… elle était assez réceptive aux discours de ses partisans… Je connaissais ses idées, bien sûr, elle ne les cachait pas… Mais je fermais les yeux. Souvent, elle essayait de me convaincre de les rejoindre, elle et ses amis pro-Mangemorts. Elle me répétait qu’elle et moi nous avions le sang pur, que nous étions supérieurs ! Mais je n’adhérais pas. Et même si elle ne comprenait pas mon choix, elle n’insistait pas. Tu sais, elle n’était pas mauvaise, elle avait été éduquée comme ça…

Albus ne mit pas longtemps à remarquer que Wells s’était mis à tutoyer Colleen aussitôt qu’il avait commencé son récit. C’était comme s’il s’était adressé à Miss Harper jusque-là, et qu’il savait maintenant qu’il s’adressait à sa fille. Et à voir l’étincelle dans ses yeux quand il la regardait, il ne faisait aucun doute que ça le remplissait de joie !

- Mais ça n’excuse rien, c’est vrai, poursuivit-il en réponse au regard peu avenant de sa fille. On a eu nos ASPICs en 1996, et nous avons alors quitté l’école. Callie, ta mère, a commencé un stage au Ministère, et moi je cumulais les petits boulots, ne sachant pas trop ce que je voulais faire… Et puis, il faut dire que nous étions en guerre. On s’est installés tous les deux dans un petit appartement, et on y a vécu deux ans. J’étais heureux, la guerre était fini depuis quelques mois, et la vie reprenait lentement son cours. Ta mère, par contre, se montrait souvent anxieuse, elle évitait de sortir, était de mauvaise humeur. C’était en plein pendant la période des arrestations et des procès de Mangemorts, et ça prenait un temps fou en raison du nombre de personnes ayant collaborées et de la complexité des cas… On croisait souvent des Aurors dans les rues, escortant un sorcier qu’ils venaient d’arrêter. Et puis un jour, ils sont venus chez nous. Lorsque je leur ai ouvert, j’ai d’abord cru à une blague… Ca ne pouvait être qu’une erreur ! Mais ce n’était pas le cas, et ils sont repartis avec ta mère, les mains liées et le visage en larmes. Ils ont dit qu’elle avait servie d’espionne pour le Seigneur des Ténèbres, qu’elle avait eu accès à des informations importantes grâce à son travail au Ministère. J’étais stupéfait. Je ne m’étais rendu compte de rien. Bien sur, avec le recul, je m’aperçois que tous les signes étaient là, mais j’étais tellement dans le déni à l’époque, tellement aveuglé, que je ne m’imaginais pas une seconde qu’elle puisse travailler avec les Mangemorts. Partager leurs idées était une chose, mais participer à cette guerre à leurs cotés… Son procès eu lieu en 1999. J’y étais, même si j’avais longtemps hésité. Je n’avais pas vu Callie depuis plusieurs semaines, et j’ai senti mon cœur se serrer lorsqu’elle est entrée dans la pièce. Elle avait perdu du poids, et elle semblait épuisée. Son regard à parcouru la pièce, ses yeux ont croisés les miens, et un large sourire a étiré ses traits. Je n’ai pas été capable de le lui rendre. Lorsque le procès a commencé, elle a dit avoir été aveuglée par le Seigneur des Ténèbres et avoir eu trop peur des conséquences si elle arrêtait de travailler de son coté. Elle a dit s’être fait influencée, et regretter profondément ses actes. Le Magenmagot fut indulgent, et elle ne fut condamnée qu’à cinq ans d’emprisonnement. Au moment où elle allait être escortée à Azkaban, j’ai détourné le regard. Elle a crié mon nom, elle m’a dit qu’elle m’aimait. Elle m’a supplié de lui pardonner et m’a promis qu’elle me retrouverait, et que nous serions heureux…

Ses paroles étaient fluides, choisies avec soins. C’était comme s’il avait déjà raconté son histoire des centaines de fois dans sa tête en prévision du jour où cela arriverait… Comme s’il attendait ce moment depuis des années. Les yeux dans le vague, il semblait revivre ces moments au fur et à mesure qu’il les racontait.

- Les années ont passé. J’avais trouvé un travail au Ministère, dans le Département des accidents et catastrophes magiques. Je vivais un peu au jour le jour… J’occupais toujours le petit appartement que nous partagions avec ta mère. J’avais beau m’être promis de tourner la page, je n’avais jamais réussi, et je pensais à elle tous les jours.
Et puis, un jour, en rentrant du boulot, elle était là, sur le palier. C’était comme si elle n’était jamais partie. J’aurais aimé avoir le courage de lui dire de partir, que tout était fini, je n’en ai pas eu la force… Elle avait toujours été ma plus grande faiblesse, après tout. Et on a repris là où on s’était arrêté, comme s’il ne s’était pas passé cinq ans mais seulement une journée.

Albus remarqua qu’il avait baissé les yeux en disant cela, comme s’il se sentait trop coupable pour soutenir le regard de sa fille. Cependant, il continua son récit.

- Et puis un jour, au début de l’été 2005, elle m’a annoncé qu’elle était enceinte. J’étais tellement heureux à ce moment là, s’exclama-t-il en relevant la tête vers Colleen, comme pour la contempler. Mais aussi tellement inquiet… Je savais que Callie n’avait pas vraiment changé, qu’elle partageait toujours les mêmes idées qu’autrefois, et qu’elle voyait toujours ses amis monstrueux ! Qui sait ce qu’ils fabriquaient lors des réunions qu’ils organisaient plusieurs fois par mois ? J’avais fermé les yeux depuis son retour, ne pouvant pas me résoudre à la perdre à nouveau… Mais avec l’arrivée d’un bébé, je n’avais plus le choix ! s’exclama-t-il. Et pourtant, sur le coup je n’ai rien fait. Je n’ai rien dit non plus. On a acheté des affaires de bébés, on a passé des heures à contempler le ventre de Callie qui s’arrondissait chaque jour un peu plus, on a réfléchi au prénom qu’on allait te donner, on…

- Quel prénom ? le coupa soudain Colleen. Comment vous m’avez appelé ? Vous avez choisi Colleen, n’est-ce pas ?

Elle paraissait troublée, et Albus songea qu’elle n’avait jamais dû s’imaginer avoir eu un autre prénom que Colleen… Il devait être étrange d’apprendre que l’on avait été nommé autrement à la naissance.

- Nous avions…, commença Wells, hésitant face au tourment de Colleen. Ce sont tes… parents adoptifs qui t’ont appelés ainsi. Nous, nous t’avions donné un autre nom. A ta naissance, nous t’avons appelé Ariel. Ariel Calypso Wells.

Il avait murmuré son nom avec tant de tendresse qu’il ne faisait aucun doute qu’il le chérissait comme un trésor. Colleen sembla le percevoir aussi, car elle regardait Wells d’une manière différente désormais. Comme si elle venait de prendre conscience qu’il s’agissait vraiment de son père biologique. Ou plutôt, comme si elle venait d’accepter ce fait.

- Tu étais magnifique… Le plus beau des bébés ! repris Wells avec émotion. J’étais si fier, et tellement heureux ! Je passais mon temps avec toi, à te parler, te regarder… Ta mère aussi t’aimait énormément. Tu quittais rarement ses bras, ou les miens. Je commençais à me dire que je m’étais inquiété pour rien, que tout allait bien se passer… Et puis, j’ai commencé à surprendre ta mère en train de te parler de la supériorité des sorciers, et plus particulièrement des Sangs-Purs. Ca me mettait mal à l’aise… Tu n’avais même pas un mois ! Ce n’était pas le futur que je voulais pour toi, je ne voulais pas que tu deviennes haineuse envers les moldus ou que tu te penses supérieure aux autres. Mais je savais que c’était ce que ta mère t’aurait enseigné… Qui sait, peut-être t’aurait elle-même mêlé à ses réunions secrètes avec ses amis ! Je devais prendre une décision… Alors, j’ai dû faire la seule chose qui s’imposait, celle qui me brisait le cœur… Un jour où Calliope était à l’une de ses réunions Pro Sangs-Purs, je t’ai emmené avec moi dans le monde moldue, et je t’ai laissé à l’adoption. Je t’ai abandonné… Pour te protéger.

La voix du professeur de Métamorphose se brisa sur la fin de sa phrase, et il cessa de parler. Il était clair que cette décision avait été extrêmement difficile pour lui, et Albus s’en voulut de toutes les accusations dont il avait affligé Wells depuis le début de l’année. Après tout, ils étaient tous les deux dans la même équipe… Ils souhaitaient protéger Colleen. Un regard à son amie lui apprit que celle-ci tremblait légèrement. Elle semblait vouloir connaître la suite, mais ne rompit pas le silence pour autant. Finalement, Wells trouva la force de continuer son récit, et reprit là où il s’était arrêté.

- Je suis rentré chez nous, en vitesse. Heureusement, Callie n’était pas encore rentrée. J’ai écrit une lettre, dans laquelle j’expliquais que je m’étais enfui avec toi car je ne voulais pas que tu deviennes sombre, arrogante et manipulatrice en grandissant… J’ai finis en écrivant que je l’aimerais toujours… C’était la vérité… J’ai fait un dernier tour de l’appartement, comme pour dire adieu à toutes les années que j’y avait passé, et je suis parti. Sans valises, sans rien, mis à part ton doudou et quelques photos.

- Mais… Je ne comprends pas... Pourquoi vous ne vous êtes pas réellement enfui avec moi ? Pourquoi m’avoir laissé ?

Albus hocha la tête. C’était plus ou moins la question qu’il retournait dans sa tête depuis plusieurs minutes. Wells aurait pu fuir avec Colleen, ils se seraient cachés tous les deux…

- Je ne pouvais pas… Je craignais de ne pas être assez fort… Le passé avait prouvé que j’avais du mal à résister à Callie, et que je lui pardonnais toujours, lui trouvais n’importes quelles excuses. Je l’aimait trop. Aveuglément. Et je ne pouvais pas me permettre de retourner vers elle, avec toi, alors qu’elle restait proche de ses amis. Il était plus sur pour toi de rester loin de nous deux. Je voulais que tu ais une enfance joyeuse. Et rester cachée n’est pas ce qu’il y a de mieux pour une enfant…

- Je vois… dit simplement Colleen.

- Et puis, si je t’avais gardé près de moi, Callie n’aurait eu qu’à attendre ta rentrée à Poudlard pour te retrouver… Là, c’est impossible pour elle de savoir qui tu es. Je ne le savais déjà pas moi-même… Pas avec certitude en tout cas. J’aurais du attendre le 6 mars pour avoir confirmation de ton identité…

- Mon anniversaire ?

- Oui. Je savais que ma fille – Colleen sursauta à la mention de leur lien – faisait partie des jeunes filles « nées moldues » de l’école puisque je t’avais moi-même laissé à des Moldus. Mais la seule autre information que j’avais à ton sujet, c’était ta date de naissance, que j’avais transmise en te laissant à l’adoption. Le 6 mars, lorsque tes amis t’auraient souhaité un bon anniversaire, j’aurais su que c’était toi. Il n’y a sans doute pas une autre fille née moldue de 1e année qui est née le même jour que toi…

Albus regarda Colleen acquiescer. Effectivement, ce raisonnement semblait logique. En tout les cas, il savait désormais pourquoi Wells ne s’intéressait de près qu’aux filles nées moldues de son année… Un silence s’installa, bientôt rompu par l’estomac de Rose qui réclamait son dû. Un sourire s’installa sur les lèvres d’Albus.

- Que s’est-il passé après que vous ayez quitté l’appartement ? demanda Colleen, qui ne semblait pas encore être au bout de ses questions.

- Les années se sont enchaînées, avec une lenteur extrême et pourtant sans que je les vois s’écouler. Je pensais à toi tous les jours. Je t’imaginais, heureuse, dans ta nouvelle famille. En 2012, je suis devenu professeur de Métamorphose, une matière dans laquelle j’excellais lorsque j’étais à Poudlard. Au début je ne voulais pas me l’avouer, mais au fond je savais que j’avais pris ce poste pour pouvoir te retrouver. Voilà cinq ans que j’attendais cette rentrée.

- Et Calliope ? Vous vous êtes revus ?

- Non, jamais. Elle a disparu de la société sorcière lorsque je t’ai emmené. Je n’ai jamais su ce qu’elle était devenue.

- Mais vous avez des doutes, n’est ce pas ? avança Colleen d’un ton redevenu froid.

Wells semblait gêné. Il avait baissé les yeux, sans doute pour éviter de croiser le regard de Colleen qui le fixait, les bras croisés sur la poitrine.

- J’imagine qu’elle est restée auprès de ses anciens amis, éluda-t-il finalement.

Dans la tête d’Albus, le nom « Thanatius » tournait en boucle. Qu’il s’agisse de Calliope Baddock ou de l’une de ses amies, il y avait en tout cas de grandes chances pour que la mère biologique de Colleen soit liée à tout ça… Et à en croire le silence qui régnait désormais dans la pièce, les autres pensaient à la même chose…

- Mais je ne suis sur de rien, ajouta-t-il tout de même après une ou deux minutes.

Colleen hocha la tête d’un air grave, le regard perdu dans le vide. L’estomac de Rose gargouilla à nouveau, sans aucune discrétion. Reprenant ses esprits, Colleen se tourna alors vers ses amis.

- Je pense qu’on devrait aller manger, maintenant. Sinon il ne restera plus rien, dit-elle plus pour elle-même que pour les autres.

Albus se mit debout, bientôt suivi par Rose et Marius. Aucun des trois ne fit mine d’avancer, cependant ; chacun laissant à Colleen le soin de décider quand ils quitteraient la pièce.
Adossé à son bureau, Wells semblait déçu de voir Colleen prête à partir. Albus le regardait ouvrir et refermer la bouche, comme s’il voulait parler encore, sans oser. Perdue dans ses pensées, Colleen semblait ne pas s’en apercevoir. Elle récupéra ses affaires, et se dirigea vers la porte. Mais au moment d’ouvrir celle-ci, elle se tourna à nouveau vers le professeur.

- Comment était-elle ? Ma … mère ?

Le dernier mot semblait lui avoir été arraché de force, mais la question était sincère. Albus vit Wells plonger son regard dans celui de sa fille.

- Callie était… Et bien, elle était intelligente, vraiment. Et cultivée. Elle connaissait un grand nombre de chose et pouvait en parler pendant des heures. Et quelque soit le sujet, elle était toujours intéressante. C’était en tout cas mon point de vue, mais peut être n’étais-je pas des plus objectifs… Elle était incroyablement déterminée, aussi. Et passionnée. Dans l’ensemble, elle était forte. Belle et forte.

- Pourtant, d’après ce que vous disiez, elle n’avait pas que des qualités…

- C’est vrai. Elle était aussi manipulatrice, et souvent arrogante. Elle se sentait supérieure à la plupart des gens, et n’hésitait pas à le montrer. Et c’était une grande dissimulatrice. Mais avec les gens qu’elle aimait, elle était différente. Ses qualités prenaient le dessus, et elle se montrait plus douce. Une force douce.

Colleen sourit poliment. Puis, d’un air détaché mais néanmoins reconnaissant, elle remercia l’homme qui était à la fois son père et son professeur. Il y avait de quoi s’y perdre, songea Albus. La main sur la poignée, elle s’apprêtait à pousser la porte lorsque Wells reprit la parole, hésitant.

- Colleen… Tu peux venir me voir n’importe quand. Ma porte te seras toujours ouverte. Si tu ne veux pas, et bien, je comprendrais… Mais… rien ne me ferait plus plaisir.

Elle hocha la tête, puis sans un mot, ouvrit la porte. Et les quatre amis quittèrent la pièce.




- Ca va Colleen ? demanda Rose alors qu’ils avaient descendu la moitié des escaliers menant à la Grande Salle.

- Ca va répondit…, celle-ci évasivement.

Albus n’insista pas, et ses amis non plus. Et ils virent qu’ils avaient eu raison lorsque Colleen reprit la parole toute seule.

- Je suis contente de l’avoir confronté… Maintenant je peux arrêter de me faire des films sur ma vie, fit-elle dans un petit rire. Maintenant je sais que mon père biologique n’est pas quelqu’un d’affreux, et que je ne suis pas la fille de deux horribles Mangemorts. Seulement d’une…, souffla-t-elle. Mais je ne peux rien y faire, et l’important c’est que je ne sois pas comme elle ! se résigna-t-elle. Et puis, j’ai eu les réponses à mes questions, c’est tout ce que je voulais. Maintenant, je peux laisser tout ça derrière moi…

Albus nota le sourire sur son visage. Elle semblait libérée d’un poids, celui qui l’avait rendu si maussade ces dernières semaines. Il était content pour Colleen. Il avait hâte qu’elle redevienne la personne joyeuse qu’elle était avant les vacances de Noël.

- Ca veut dire que tu ne vas pas retourner voir Wells, comme il te l’as proposé ? l’interrogea Marius.

- Je ne sais pas… Je pense que si. J’ai beaucoup d’autres questions. Sur lui, qui il est, sur le reste de ma famille… Ma mère biologique ne m’interesse pas, mais je pense que j’aimerais bien apprendre à connaître mon père biologique. Ca fait bizarre de parler de Wells en ces termes, rigola-t-elle.

- Il va être obligé de te mettre des Optimals à tous tes devoirs, maintenant, la taquina Marius dans un clin d’œil.

- Elle a déjà des Optimals à tous ses devoirs, souligna Rose

- C’est pas faux…

Colleen se mit à rire, et Albus fit remarquer à Marius que ce ne serait pas du luxe qu’il se découvre un lien de parenté avec la moitié de ses professeurs, car il avait bien besoin de faire remonter ses notes. Cela lui valut un coup sur la tête de la part de son ami, mais ça n’atténua pas pour autant son rire. Ils arrivèrent finalement dans la grande salle, et au plus grand soulagement de Rose – et de son estomac – les plats n’avaient pas encore disparus des tables. Pour autant, un certain brouhaha, agitait la pièce, et plus particulièrement la table des Gryffondors.

- Qu’est ce qu’il se passe encore ? fit Marius en s’approchant du groupe.

Albus le suivit, Rose et Colleen derrière lui. Curieux, il monta sur le banc en bois pour avoir une meilleure vue, et ne fut qu’à moitié surpris de trouver son frère au milieu du raffut. Un genou à terre, il se trouvait devant une fille qui devait être en 7e année, un bouquet de fleurs pas très fraîche tendu devant lui. Vu la neige qui tombait dehors et le froid mordant qui hantait les couloirs du château, il avait du les faire apparaître ou les métamorphoser. Si c’était le cas, il avait encore des progrès à faire.

Ô Missy, toi qui est si jolie, déclamai James.
Tu es le soleil de ma vie.
Sache que sans toi, je dépéris.
Et si tu m’acceptes comme promis.
Je promets que tes jours en seront embellis !
Avec toi mon cœur s’est enfui…
Missy, je t’aime à l’infini !

Le poème finit, il s’inclina dans une pseudo révérence, et réclama des applaudissements. La dénommée Missy, devant lui, accepta les fleurs en levant les yeux aux ciels, et déclara que c’était la troisième fois que ça lui arrivait aujourd’hui, ce qui fit rire la foule. Albus n’aurait su dire si elle mentait ou non.

- Jerry ! appela-t-elle finalement.

Albus ne mit pas longtemps à remarquer l’arrivée d’un Gryffondor de 7e année qui semblait essoufflé.

- Oui mon cœur ?

- Tu ferais bien de m’offrir des fleurs plus souvent, ou je vais finir par aller voir ailleurs…, s’exclama-t-elle.

Sur ce, elle déposa les fleurs dans ses bras, et sortit de la grande salle sous les rires et les applaudissements. Le dénommé Jerry, pour sa part, ne semblait ni vexé, ni inquiet, et d’un coup de baguette, il transforma les pauvres fleurs pas fraîches en un magnifique bouquet. La foule commençait à partir, et Albus allait descendre du banc quand une main le retint.

- Tu ne veux pas faire ca, le nain ! Tu vas rater le meilleur…

- Dom ? fit-il.

Pour toute réponse, elle lui pointa du doigt un grand blond qui devait lui aussi être en 7e année, et qui s’approchait de James d’un air déterminé. Passant devant Jerry au passage, il prit l’une des fleurs, et en la tenant à l’envers, il agita la tige comme s’il s’agissait d’une baguette en direction de James.

- Expelliarmus !

Albus vit le visage de son frère se décomposer, ce qui était assez étonnant parce qu’il paraissait plutôt évident qu’il s’agissait là du Jeu… Mais James semblait vraiment surpris. Clic ! Un regard à sa cousine lui apprit qu’elle venait de prendre le perdant en photo.

- Ne t’inquiète pas le nain, j’en ai aussi pris pendant sa déclaration, lui apprit-elle dans un clin d’œil.

- Tu connais le gars qui l’a désarmé ? demanda Al en désignant le blond.

- Cassius Atford ? Ouais, il est dans ma maison…

- Comment il a fait pour que James accepte de faire ça ? demanda-t-il avec intérêt.

- Alors, ça… Aucune idée ! Il refuse de me le dire ! Mais crois moi, il cédera… Allez, à plus les nains ! les salua-t-elle.

La foule ayant commencé à s’éloigner, Albus se rapprocha de ses amis. Devant, James était toujours là, et le fameux Jerry, plié en deux, venait de lui offrir les fleurs restantes. James, déçu, fixait le tableau géant sur lequel son nom avait cessé de briller. Albus sourit. Ce jeu était vraiment génial ! Flitwick était un génie d’avoir inventé cette tradition !

- C’était génial, non ? s’exclama Marius en écho à ses pensées.

- J’ai rarement entendu plus mauvais poème, rigola Rose.

- Oh, méfie toi, intervint Albus, je suis sur qu’il est capable de faire bien pire… Et puis, on devrait être content qu’il ne l’ait pas chanté !

- Comment crois tu que ce Atford ait réussi à faire faire ça à ton frère ? demanda Colleen.

- Avec un philtre d’amour, non ? proposa Marius.

- C’est interdit, rappela Rose. Et je ne pense pas que le nom de James aurait disparu du mur si ça avait été le cas. Il doit réaliser l’action en toute connaissance de cause et par sa propre volonté pour que ça fonctionne, il me semble.

- Alors comment ?

- Aucune idée, répondit Albus. Mais il est doué.

Et intérieurement, il remercia une fois de plus sa cousine Dom d’avoir pris une photo de la scène.

- Bon et maintenant, proposa Rose, si on allait manger !



Merci d'avoir lu !! N'hésitez pas à laisser un commentaire :) Bisous
mythik

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par mythik »

C'était génialissime !
Wells a franchement l'air d'être un type bien, j'espère que Colleen (ou Ariel ?) va retourner le voir pour mieux le connaître.
Et James qui se fait éliminer du Jeu ! Décidément c'est des gages assez artistiques (entre le chant et la poésie... C'est quoi la prochaine ? De la peinture ? :lol: ). Je me demande qui les a rédigés...
Bon en tout cas, hâte de lire la suite !
PtiteCitrouille

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par PtiteCitrouille »

Coucou !
Alors déjà je suis vraiment désolée de pas avoir commenté le chapitre précédent, c'est vraiment pas cool de faire ça sachant que comme dit Anna c'est le "revenu" des auteurs de fanfic ... bref, je m'excuse sincèrement

En attendant j'ai vraiment adoré ces deux derniers chapitres et même si j'ai pas commenté le précédent j'avais hâte de lire la confrontation Wells/Colleen !
- Génial... En voilà un qui ne m'avais pas manqué ! attaqua-t-elle en visant son ennemi préféré.

- On t'a pas sonné, Weasley. Je suis juste là pour rendre son écharpe à Potter, la rembarra Flint.

- Excuse-moi ? Je t'ai parlé peut être ? Je m'adressais à Malefoy, fit-elle en prononçant ce nom avec tout le dégoût dont elle était capable. Oh mais ne t'en fait pas, tu ne m'avais pas manqué non plus...

- T'est vraiment débile ! Ca m'apprendra à rendre service...

- Qu'est ce que tu m'as dit ? s'énerva Rose, prête à sortir sa baguette.

- T'as très bien entendu ! Espèce de...
heuuu on en parle de Rose en mode excessif ? Là c'était carrément gratuit, genre t'aimes pas la personne tu l'ignores ou alors tu lui lances des regards méprisant mais là.. waouh c'est du lourd !

Et je comprends que Colleen veuille garder ses distances avec son père, ça doit être dur à encaisser pour elle, mais elle peut pas y échapper tout le temps, va bien falloir se lancer un jour
- Je vous prierais de me parler sur un autre ton Miss Harper. Je suis votre professeur.

- En réalité, il semblerait plutôt que vous soyez mon père, asséna Colleen d'un ton tranchant.
et donc c'est comme ça qu'on parle à son père jeune fille ?
Non ok je déconne :lol:

Bon sérieux, l'histoire de Wells est ouf en soi. Je le respecte vraiment maintenant parce que sérieux, abandonner sa fille comme ça, ça a dû être dur. Mais c'est vrai que si Calliope était sa faiblesse, elle aurait très bien pu réussir à le faire revenir, et du coup la décision radicale de Wells était la seule solution, bien que douloureuse

Ark c'est quoi ce poème ? Sérieux, apprenez à James que les poèmes ne riment pas en AAAA :lol:
- Jerry ! appela-t-elle finalement.
- Tom-Tom ! répondit-il.
- Tu connais le gars qui l’a désarmé ? demanda Al en désignant le blond.

- Cassius
Proximus Atalius Cellius.
Oui j'ai lu le commentaire de Perri où elle parlait de Gladiator, et oui j'ai eu un cours sur la Rome Antique il y a 3 heures
- J’ai rarement entendu plus mauvais poème, rigola Rose.
moi non plus
- Bon et maintenant, proposa Rose, si on allait manger !
Quelle magnifique façon de terminer un chapitre en beauté, par-fait !

J'ai beaucoup aimé encore une fois les explications de Wells, on a bien ressenti ses émotions, et son histoire est très plausible et concrète et tout à fait logique. Au final quand il dit que Calliope était sa faiblesse, on comprend bien le pourquoi de sa décision d'abandonner Colleen, autrement si elle n'avait pas été sa faiblesse ça aurait fait bizarre

C'était de très bons chapitres et j'ai hâte de lire la suite ! :D
cochyo

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par cochyo »

Pourquoi durant toute l’explication, j’ai eu le sentiment que c’est un gros pipoteur ? Ou du moins sur une partie de l’histoire.
Bon chapitre.
Charmimnachirachiva

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par Charmimnachirachiva »

bonjour ! je vient de lire le début de l'histoire et suis impatiente de connaitre la suite. Je trouve qu'elle est très bien écrite et tout et tout. Tu pourrais me prévenir lorsqu'elle sortira s'il te plait ! :)
lily7

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par lily7 »

Merci pour vos retours !! :)
mythik a écrit :C'était génialissime !
Wells a franchement l'air d'être un type bien, j'espère que Colleen (ou Ariel ?) va retourner le voir pour mieux le connaître.
Et James qui se fait éliminer du Jeu ! Décidément c'est des gages assez artistiques (entre le chant et la poésie... C'est quoi la prochaine ? De la peinture ? :lol: ). Tu n'es pas si loin du compte :lol: Je me demande qui les a rédigés...
Bon en tout cas, hâte de lire la suite ! Merci !
PtiteCitrouille a écrit :Coucou !
Alors déjà je suis vraiment désolée de pas avoir commenté le chapitre précédent, c'est vraiment pas cool de faire ça sachant que comme dit Anna c'est le "revenu" des auteurs de fanfic ... bref, je m'excuse sincèrement
Pas de soucis, je comprends totalement, on a pas toujours le temps... :)

En attendant j'ai vraiment adoré ces deux derniers chapitres et même si j'ai pas commenté le précédent j'avais hâte de lire la confrontation Wells/Colleen !
- Génial... En voilà un qui ne m'avais pas manqué ! attaqua-t-elle en visant son ennemi préféré.

- On t'a pas sonné, Weasley. Je suis juste là pour rendre son écharpe à Potter, la rembarra Flint.

- Excuse-moi ? Je t'ai parlé peut être ? Je m'adressais à Malefoy, fit-elle en prononçant ce nom avec tout le dégoût dont elle était capable. Oh mais ne t'en fait pas, tu ne m'avais pas manqué non plus...

- T'est vraiment débile ! Ca m'apprendra à rendre service...

- Qu'est ce que tu m'as dit ? s'énerva Rose, prête à sortir sa baguette.

- T'as très bien entendu ! Espèce de...
heuuu on en parle de Rose en mode excessif ? Là c'était carrément gratuit, genre t'aimes pas la personne tu l'ignores ou alors tu lui lances des regards méprisant mais là.. waouh c'est du lourd ! Oui, Rose peut être vraiment méchante et méprisante pour rien... Enfin, uniquement avec Malefoy &co. Elle n'a pas que des qualités^^ Mais au fond c'est quelqu'un de bien !

Et je comprends que Colleen veuille garder ses distances avec son père, ça doit être dur à encaisser pour elle, mais elle peut pas y échapper tout le temps, va bien falloir se lancer un jour
- Je vous prierais de me parler sur un autre ton Miss Harper. Je suis votre professeur.

- En réalité, il semblerait plutôt que vous soyez mon père, asséna Colleen d'un ton tranchant.
et donc c'est comme ça qu'on parle à son père jeune fille ?
Non ok je déconne :lol:

Bon sérieux, l'histoire de Wells est ouf en soi. Je le respecte vraiment maintenant parce que sérieux, abandonner sa fille comme ça, ça a dû être dur. Mais c'est vrai que si Calliope était sa faiblesse, elle aurait très bien pu réussir à le faire revenir, et du coup la décision radicale de Wells était la seule solution, bien que douloureuse Oui, exactement ! Même si du coup maintenant c'est compliqué pour tout le monde...

Ark c'est quoi ce poème ? Sérieux, apprenez à James que les poèmes ne riment pas en AAAA :lol:
- Jerry ! appela-t-elle finalement.
- Tom-Tom ! répondit-il.
- Tu connais le gars qui l’a désarmé ? demanda Al en désignant le blond.

- Cassius
Proximus Atalius Cellius.
Oui j'ai lu le commentaire de Perri où elle parlait de Gladiator, et oui j'ai eu un cours sur la Rome Antique il y a 3 heures
- J’ai rarement entendu plus mauvais poème, rigola Rose.
moi non plus Ne vous acharnez pas sur ce sublime poeme :lol:
- Bon et maintenant, proposa Rose, si on allait manger !
Quelle magnifique façon de terminer un chapitre en beauté, par-fait !

J'ai beaucoup aimé encore une fois les explications de Wells, on a bien ressenti ses émotions, et son histoire est très plausible et concrète et tout à fait logique. Au final quand il dit que Calliope était sa faiblesse, on comprend bien le pourquoi de sa décision d'abandonner Colleen, autrement si elle n'avait pas été sa faiblesse ça aurait fait bizarre Oui, il ne voyait pas d'autres solution.

C'était de très bons chapitres et j'ai hâte de lire la suite ! Merci :) :D
cochyo a écrit :Pourquoi durant toute l’explication, j’ai eu le sentiment que c’est un gros pipoteur ? Ou du moins sur une partie de l’histoire. Mmmh, je sais pas... Mais non, il a pas pipoté. Il a dit la verité à Colleen.
Bon chapitre.
Charmimnachirachiva a écrit :bonjour ! je vient de lire le début de l'histoire et suis impatiente de connaitre la suite. Je trouve qu'elle est très bien écrite et tout et tout. Tu pourrais me prévenir lorsqu'elle sortira s'il te plait ! :)
Merci beaucoup ! Je suis contente que ca te plaise et je te préviendrais pour la suite :)
lily7

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par lily7 »

Hello ! Voilà la suite. Au programme, une Rose d'une humeur massacrante, une coloration capillaire étonnante, et du spoooort ! Bonne lecture ;)

17/Quidditch dans la tempête


La récente mésaventure de James la semaine dernière avait rappelé à Albus la nécessité de commencer à travailler sur le meilleur moyen d’éliminer Jessie Miller. La veille, il avait passé le cours d’Histoire de la Magie à réfléchir à ce qui pourrait convaincre le garçon de se teindre les cheveux à nouveau, mais il avait beau passer en revue les stratagèmes les plus loufoques, la mission lui paraissait toujours aussi impossible… Miller avait été tellement vexé par la blague des Serpentards que jamais il ne referait cela de son plein gré. Et en trois autres couleurs en plus ! Il avait écouté avec intérêt les propositions de Rose et Colleen, qui étaient certaines qu’il allait y arriver, mais Marius était d’accord avec lui : c’était impossible ! Et pour que Marius dise cela… Il en avait même rêvé cette nuit ! La preuve que cette histoire lui prenait la tête. Il savait bien que ce n’était qu’un simple jeu, qu’il n’y avait aucun impact à la clé, mais il prenait tout de même cela à cœur. Il voulait au moins réussir à éliminer quelqu’un. Il avait donc pris l’habitude d’observer Miller, le plus souvent possible. Dans la salle commune, à l’heure des repas, dans les couloirs aussi parfois… Il connaissait désormais le nom de ses amis, et quelques unes de ses habitudes. Mais comme le disait Marius, ce n’était pas cela qui allait l’avancer à quoi que ce soit… Cela ne l’empêchait pas de continuer à garder un œil sur sa cible. Ce matin là n’échappa pas à la règle, et alors qu’il descendait du dortoir pour aller petit déjeuner, il jeta un regard circulaire à la pièce, dans l’espoir de l’apercevoir. Mais à la place de Miller, ce fut Rose qu’il trouva, assise les bras croisés sur un fauteuil, l’air passablement énervé…

- Salut Rose ! Colleen n’est pas avec toi ?

- Elle dort encore, grogna-t-elle.

- Comme Marius… Ils nous rejoindront en bas, tant pis. Tu viens, j’ai faim !

Sa cousine ne bougeait toujours pas, le dardant d’un regard noir. Albus n’y prêta pas attention, et avança vers le portrait en racontant son rêve à propos de Miller. A contre cœur, Rose se leva et le suivit. Durant tout le trajet jusqu’à la Grande Salle, il eut beau faire la conversation, Rose ne répondit rien, et garda un air boudeur affiché sur le visage. Albus continuait donc son monologue, comme si de rien n’était. Rose finit par s’énerver.

- Tu n’aurais pas oublier quelque chose, par hasard ? agressa-t-elle son cousin.

Albus fronça les sourcils. Non, il ne lui semblait pas avoir oublié quoi que ce soit… Faisant non de la tête, il entra dans la Grande Salle. Rose souffla, exaspérée, mais ne dit rien.

- Génial, des Scones aux myrtilles ! s’exclama-t-il en s’asseyant à la table des Gryffondors. J’adore ça !

Il s’empara aussitôt de l’une de ces pâtisseries, et mordit dedans à pleines dents. Un vrai délice… Mais les scones de Poudlard ne pourraient jamais égaler ceux que faisait sa mère… Ca ne l’empêcha cependant pas de se resservir immédiatement. Rose, de son coté, ne mangeait pas, et gardait les bras croisés, dardant toujours un regard froid sur Albus. Colleen finit par les rejoindre, ce qui soulagea Albus qui avait du mal à supporter seul la mauvaise humeur de sa cousine. Mais lorsque Marius arriva à son tour, Rose affichait toujours un air renfrogné.

- C’était bien de la peine que je t’offre un super réveil à Noël… fit remarquer Albus alors que son ami s’installait pour le petit déjeuner avec autant de retard que d’habitude.

- Mais mon nouveau réveil marche très bien ! Il sonne à l’heure, je me réveille, je l’éteins et le programme pour qu’il sonne cinq minutes plus tard…

- Et tu fais ça une dizaine de fois avant de te lever, c’est ça ? se moqua Colleen.

- A peu près…, concéda-t-il.


- Je sais ce que j’ai oublié ! s’exclama soudain Albus, coupant court à la conversation.

Un petit sourire apparut sur le visage de Rose, le premier depuis le début de la journée, mais il s’évanouit bien vite lorsqu’il poursuivit.

- Mon livre de Sortilège ! Je reviens, je vais le chercher !

Marius et Colleen acquiescèrent tandis que Rose lui lançait un énième regard noir. Albus sortit en trombe de la Grande Salle, et se retrouva dans le Hall. Mais au lieu de grimper les escaliers en direction de son dortoir, il se dirigea vers les cuisines. Se repérer dans les couloirs du château était devenu un automatisme pour lui désormais, et il ne lui fallut que quelques minutes pour se retrouver à l’intérieur de l’immense salle contenant autant de casseroles et de marmites que d’elfes de maisons.

- Mr Albus, bienvenue, monsieur, le salua un elfe avec une cuillère dégoulinant de chocolat à la main. Nous vous attendions, monsieur. Tout est prêt.

- Parfait Patsy ! Merci beaucoup ! Je peux voir ? demanda-t-il poliment.

- Bien sûr Mr Albus. Nous avons tout fait comme vous nous l’aviez demandé. Nous avons même rajouté le glaçage que vous vouliez. Voilà, c’est là, fit l’elfe en désignant un gigantesque gâteau posé sur une table.

- Super ! Elle va adorer ! Et je vois que vous avez aussi rajoutés l’inscription… Vous êtes parfait ! Merci Patsy !

- Patsy est content de faire ce qu’il peut pour Mr Albus, monsieur.

Albus sourit à l’elfe, et jeta un œil à la grande horloge accroché au mur. Par Merlin, il ne lui restait que cinq minutes ! Il remercia Patsy une dernière fois, prit le gâteau, et se glissa sous sa cape d’invisibilité en sortant des cuisines. Heureusement, la Grande Salle n’était pas loin, et il arriva à temps pour le spectacle

- Ca va Rosie ? Tu n’as pas l’air dans ton assiette…fit remarquer Colleen.

- Je vais très bien, merci, répondit-elle sèchement.

Albus vit Colleen hausser les épaules. Elle prit une nouvelle tranche de pain et tenta d’ouvrir un pot de confiture neuf, sans succès.

- Tu peux m’aider s’il te plaît ? demanda-t-elle à Rose.

- Demande à Marius.

- Elle a peur de ne pas y arriver, se moqua Marius.

- N’importe quoi ! Je peux très bien y arriver ! Je n’ai pas envie de l’aider, c’est tout…, rétorqua-t-elle.

- Mais oui, bien sur…, acquiesça Marius qui en rajouta une couche.

Agacée au plus haut point, Rose arracha le bocal des mains de Colleen, et l’ouvrit d’un coup sec. Et aussitôt, une pluie de confettis multicolores s’éleva du bocal de confitures, recouvrant Rose de paillettes colorées. Une immense bannière apparut aussitôt, flottant au dessus de la table des Gryffondors, faisant briller les mots « Happy Birthday Rosie ! ». Marius, Colleen et Albus, accompagnés de tous les Potter Weasley répartis aux différentes tables de la Grande Salle, se mirent alors à chanter « Bon Anniversaire » à leur cousine, et la chanson fut bientôt reprise par l’ensemble de l’école. Albus, qui avait enlevé sa cape au moment de l’explosion de confettis, avait posé le somptueux gâteau devant une Rosie aussi surprise que ravie. Elle souffla ses bougies, un grand sourire plaqué sur le visage, tandis que les applaudissements remplissaient la Grande Salle. Ceux qui connaissaient Rosie s’approchèrent pour lui souhaiter un bon anniversaire, tandis que les autres se désintéressaient de l’événement, retournant à leur petit déjeuner. Finalement, le calme revint peu à peu dans la Grande Salle.

- J’ai cru que vous aviez oublié… se mit à rire Rose, soulagée.

- On avait remarqué !

- Et encore, tu as de la chance, au départ on devait attendre jusqu’au dîner, pour que tu penses vraiment qu’on avait rien prévu, lui expliqua Colleen.

- Mais je leur ait expliqué que si on voulait arriver vivant à la fin de la journée, on ferait mieux de ne pas laisser la plaisanterie durer trop longtemps, la taquina Albus.

- Vous êtes bêtes, leur dit Rose avec affection. Merci !

- Bon anniversaire Rosie, dirent à nouveau ses amis.




Le début particulièrement festif de cette journée avait ôté à Albus toute envie de se rendre en cours, mais l’anniversaire de sa cousine n’avait malheureusement pas été une raison suffisante pour que les professeurs les en dispensent ce jour-là… Cela ne les avait cependant pas empêché de s’amuser ! Rose avait en effet reçu pleins de cadeaux intéressants, parmi lesquels une boite de « Rêves éveillés », un sortilège breveté qui permettait à l’utilisateur de plonger dans un rêve passionnant et particulièrement réaliste pendant trente minutes. Ce cadeau avait été envoyé par l’oncle George, accompagné d’une note qui précisait qu’il était recommandé de les utiliser pendant les cours d’Histoire de la Magie. Le hasard faisant bien les choses, ils avaient justement cours avec Binns ce jour-là, et n’avaient donc pas attendus longtemps avant de tester le fameux cadeau… Et maintenant que la journée était fini, ils avaient enfin l’occasion de s’émerveiller devant le reste de ses cadeaux. Rose était d’ailleurs en train d’astiquer les pièces de son tout nouveau jeu d’échec envoyé par son père, alors que Marius restait stupéfait devant le petit sac en perles qu’elle avait reçu de sa mère.

- C’est dément ! répétait-il depuis déjà cinq bonnes minutes. Tu peux faire rentrer combien d’objets là dedans ?

- Un tas ! expliquait Rose. Et de toutes tailles… Ca fait des années que je supplie ma mère pour qu’elle me donne ce sac, mais elle n’avait jamais voulu… Je suis trop contente de l’avoir ! Colleen va être folle ! Je lui parle de ce sac depuis des mois, et je n’ai même pas eu le temps de lui montrer tout à l’heure…

- Ah la la, les filles et leurs histoire de sac à main… se moqua Marius, semblant oublié que lui même venait de passer de longues minutes à s’intéresser à l’objet..

- Comme si tu y connaissais quelque chose aux fille, rétorqua Rose.

- J’ai deux sœurs, je te signales… Et même une nièce !

En voyant Rose lever les yeux au ciel, Albus jugea bon de changer de conversation avant que ça ne dégénère…

- Pour en revenir à Colleen, vous ne trouvez pas que ça fait déjà un moment qu’elle est partie maintenant ?

- Ils doivent avoir une tonnes de trucs à se dire, Al ! C’est normal que ça prenne du temps…

Il haussa les épaules. Même s’il savait maintenant que Wells n’était pas quelqu’un de mauvais, il avait passé des mois à se méfier de lui, et ça ne disparaissait pas comme ça… Alors savoir que Colleen allait désormais le voir en privé régulièrement… Il était venu la voir tout à l’heure, après le dîner, pour lui proposer de venir le voir dans son bureau, pour discuter un peu, apprendre à se connaître… Colleen avait dit oui. Et même si elle avait eu l’air super angoissée avant d’y aller, elle leur avait dit être plutôt contente. Elle avait encore pleins de questions à poser. Mais au point d’être là bas depuis plus d’une heure…

- Arrête de t’inquiéter Albus ! T’es vraiment une vraie mère poule avec nous…

- N’importe quoi ! se vexa-t-il. C’est juste que c’est bientôt le couvre-feu et que je ne veux pas qu’elle soit punie… Et puis, on a cours demain…

- Ca ne t’empêche pas de sortir après le couvre feu d’habitude !

- C’est bien ce que je disais, une vraie mère poule, s’amusa Rose.

- Il faut bien que quelqu’un prenne soin de vous, les enfants, plaisanta Albus.

- Les enfants ? Al, rappelles moi qui est le plus jeune d’entre nous ?

Mais il n’eut pas à répondre à la question, puisque Colleen choisit ce moment pour revenir dans la salle commune, et entreprit de leur raconter comment s’était passé son rendez vous avec son père biologique.

- On a plutôt parlé de tout et de rien, en fait. Il m’a raconté ce qu’il aimait faire, des détails sur lui, il m’a posé des questions sur mon enfance, mes passions… Rhys répondait à mes questions si j’en avais. C’était plutôt sympa.

- Rhys ?

- Il m’a proposé de l’appeler par son prénom pendant nos rendez-vous, rougit-elle. En cours, il reste Pr Wells mais sinon…

- C’est super que tu puisses apprendre à le connaître un peu !

Colleen hocha la tête dans un sourire, et reporta la conversation sur l’anniversaire de Rose, qui s’empressa de lui montrer le fameux sac en perles. En entendant les cris d’excitations des deux filles, les garçons se lancèrent un regard désespérés.




- Je n’arrive pas à croire que vous ayez lancé une mode ! s’exclamait Connor, tranquillement assis sur la banquette de leur dortoir.

- Ce n’est pas vraiment nous, nuança Albus, ce serait plutôt Malefoy et quelques Serpentard…

-N’empêches que vous avez été dans les premiers à vous teindre les cheveux, et que tout le monde a suivi, renchérit Isaac.

- C’est pas faux, se vanta Marius. Poudlard nous doit tellement…

Albus se mit à rire, à l’instar de ses camarades de dortoirs. Ils avaient échappé à la salle commune bondée, et s’étaient lancés tous les cinq dans une partie de ce nouveau jeu de carte ensorcelé qui venait de la boutique de Ron et George. Mais la conversation avait vite glissé vers le match de Quidditch qui opposerait Poufsouffle à Gryffondor dans moins de trois jours. Depuis le premier match, la tradition perdurait, et la moitié du château avait commencé à se teindre les cheveux dans la couleur de la maison qu’il soutenait. Albus lui-même avait toqué ses cheveux noirs de jais contre un rouge vif pas plus tard que tout à l’heure, et Ethan bataillait depuis une dizaine de minutes pour changer la couleur des siens, refusant l’aide de ses amis. Marius, Connor et Isaac arboraient déjà fièrement une chevelure rouge. Albus commençait à désespérer de voir tout le monde se teindre les cheveux à l’exception de Miller… Certes, il avait été profondément vexé par la blague des Serpentards en début d’année, mais de là à rester l’un des seuls à ne pas participer à la « tradition »… Colleen, qui s’était pourtant fait éliminé du Jeu à cause de ça, avait été l’une des premières à se colorer les cheveux. Elle n’en avait pas fait toute une histoire…

- Alors les gars, lança Marius, quels sont vos pronostics pour le match ?

- Gryffondors va gagner, comme toujours ! s’exclama aussitôt Connor.

- Évidemment, renchérit Ethan.

- Je n’en doute pas, mais vous pensez à quel score ?

- On est déjà en tête du classement pour l’instant, réfléchit Albus. Je pense que tant qu’on gagne le match, on reste les premiers.

- C’est vrai, mais notre prochain match est contre Serdaigle… Et ils ont une équipe de fou cette année… Il vaudrait mieux assurer nos arrières et avoir un maximum de points d’avances !

- Nos trois poursuiveurs sont plutôt géniaux, pointa Isaac. On devrait marquer pas mal de but !

- Oui, ils forment un super trio !

- Je parie qu’on va largement mener grâce à eux. Leur gardien ne pourra rien faire, rit Ethan.

- Je parie 1 gallion que l’on gagne le match mais que l’on n’attrape pas le vif…, énonça Marius après un instant de réflexion.

- N’importe quoi, s’exclama Albus. Je parie 2 gallions que l’on gagne le match avec des points d’avances et que l’on attrape le vif !

- Marché conclu, dit Marius en serrant la main de son ami.

- Marché conclu, répéta Albus.

- Tu oublies que l’attrapeuse des Poufsouffles est quand même Agatha Miller, Al, lui fit remarquer Isaac. Elle est super douée !

Il est vrai qu’Albus n’avait pas pensé à ce détail… Agatha Miller était une super attrapeuse, et elle l’avait encore montré lors du dernier match, qui opposait Poufsouffle à Serdaigle. Elle avait repéré le vif d’or au bout d’une minutes à peine, et alors qu’elle allait l’attraper, elle l’avait laissé filé exprès devant l’air ébahi de toute l’école, décrétant haut et fort qu’elle voulait s’amuser encore un peu… Malheureusement, elle aurait mieux fait de l’attraper tout de suite, car si les Poufsouffles avaient une excellente attrapeuse, leurs poursuiveurs manquaient de coordinations, et les Serdaigles avaient marqué un nombre incroyable de fois… Finalement, Miller avait attrapé le vif d’or, mais ça n’avait pas suffit pour qu’ils gagnent le match… Albus savait que l’équipe de Gryffondor avait peur que leurs adversaires misent tout sur Agatha sur ce match, et qu’elle attrape le vif dans les premières minutes, pour être sûre de leur assurer la victoire… Il avait entendu dire que les batteurs s’étaient entraînés avec des cibles d’Agatha sur le dos d’autres joueurs, afin de se mettre en condition… Mais après tout, leur attrapeur aussi avait du talent !

- Ackerley aussi est doué ! le défendit donc Albus.

- C’est vrai, Al, mais sois objectif… Miller est meilleure.

- Merlin, je hais les Miller ! s’exclama Albus découragé…

Au moins, ça faisait rire Marius, songea-t-il en regardant l’air amusé de son ami… Mais Jessie lui donnait déjà assez la migraine comme ça, il ne voulait pas commencer à s’inquiéter à propos du match en plus ! Si seulement il arrivait à le faire teindre ses cheveux… Mais même les Serpentards savaient que c’était impossible… Albus les avaient entendus se moquer l’autre jour, en disant que Miller devait maintenant avoir la phobie des teintures... Heureusement qu’il n’avait pas entendu… Il l’aurait vraiment mal pris… Et si… Et si c’était justement le moyen d’éliminer Miller ? songea brusquement Albus. Il pourrait lui faire comprendre qu’il devenait la risée de l’école, et que tout le monde le croyait traumatisé par la blague des Serpentards… Miller était plutôt orgueilleux, et il voudrait sans doute leur prouver à tout prix qu’ils avaient tort. Oui, voilà ce qu’il allait faire…




Le lendemain matin, Albus avait un plan en tête. Il y avait réfléchi toute la nuit, et il ne lui restait plus qu’à mettre ses amis au courant. On était jeudi, il lui restait moins de deux jours pour tout mettre en place. S’il laissait passer ce match, il devrait attendre des mois avant de pouvoir mettre son plan à exécution…

- Donc en gros tu ne vas même pas vraiment lui parler ? Tu vas juste espérer qu’il t’écoute et s’élimine tout seul ? s’étonna Rose alors qu’Albus leur expliquait son plan. Ca me parait incertain… Pas vous ?

Elle s’était tourné vers Marius et Colleen, qui tentaient de produire un feu miniature comme ceux de Rose, afin d’affronter la température extérieure. Personne n’était jamais impatient d’aller en cours de Botanique à cette période de l’année… Non seulement il fallait sortir du château, mais en plus les serres n’étaient pas vraiment chauffées… Neville disait toujours que les trop fortes températures n’étaient pas bonnes pour les plantes…

- Alors ? répéta Rose.

- Je ne sais pas Rosie, soupira Colleen. Ca a plutôt bien marché pour toi, non ? Enfin, je veux dire pour moi. Le Serpentard n’avait pas eu à bouger sa baguette… On avait tout fait toute seule…

Albus nota qu’elle avait volontairement omis de prononcé le nom de Malefoy… En effet, ça n’aurait pas été sage de l’énerver… encore plus !

- Ca n’a rien à voir, Colleen ! Au moins, ils nous parlaient directement ! Là, Albus ne va même pas leur adresser la parole…

- Bien sur que je vais leur adresser la parole ! s’exclama Albus. Simplement je vais la jouer subtil… Je ne vais pas arriver vers Miller, et lui dire «  Et salut ! Dis donc tu devrais savoir que des Serpentards se moquent de toi par ce que tu ne te teins pas les cheveux… Tu devrais le faire du coup ! Je viens te le dire parce que même si je ne te connais pas, les moqueries des autres à ton égard m’inquiètent vraiment… ». Très crédible, oui…

-Oui enfin, il ne passe pas son temps à écouter ce que tu dis… Faut-il encore qu’il t’entende parler…

- T’inquiètes, je sais ce que je fais…

- Si tu le dis…

Mais malgré les doutes de Rose, le plan d’Albus était fin prêt. Il avait passé un moment ces dernières semaines à observer les habitudes de Miller, et il savait qu’il était toujours seul à la bibliothèque, les jeudis après-midi, pour rattraper son retard en Sortilège. Il était toujours assis à la même table, celle du fond, prêt du rayon sur les trolls. Il n’aurait qu’à faire semblant de chercher un livre dans un rayon avoisinant… Miller avait quelques difficultés à rester concentré, il lui arrivait souvent de dériver, s’amuser à faire léviter sa plume ou autre, et Albus était sur que s’il entendait son nom, il cesserait aussitôt d’étudier pour écouter. Marius serait avec lui pour jouer le deuxième acteur de la conversation. Si tout marchait comme prévu, les cheveux de Miller seraient teints dans les trois couleurs nécessaires avant samedi !

- Ce que je ne comprends pas, énonça Marius, c’est comment tu comptes le faire se teindre les cheveux en bleus et en jaune d’ici le match… A la limite, tu pourrais lui faire faire ça aux prochains matchs de ces maisons contre Serpentard, comme une revanche ! La ça va être assez simple de lui faire teindre ses cheveux en rouge, mais en bleu… Et en jaune… Je te rappelle qu’on joue contre Poufsouffle…
Je sais que ce serait super simple d’attendre les matchs suivants pour éliminer Miller… Mais je veux en finir avec ça, rit-il. Je ne suis pas assez patient… Et puis, qui sait si on ne m’aura pas éliminer d’ici là…
C’est pas faux, concéda son ami. Mais tu vas faire comment alors ?

- Ce sera la surprise !




Il fut rapidement l’heure pour Albus et Marius de se rendre à la bibliothèque pour mettre leur plan à exécution. Rose et Colleen avaient insisté pour être témoins de la scène, et ils ne furent donc pas surpris de les voir installées à une table peu éloignée de Jessie Miller lorsqu’ils s’avancèrent dans la bibliothèque. Ils leur jetèrent à peine un coup d’œil, et se dirigèrent directement vers la section sur les trolls, feignant d’y chercher un livre. Ils étaient séparés de Jessie Miller par une étagère de livre, ce qui ne les empêchait pas de l’apercevoir à travers les espaces de livres manquants. Néanmoins, ils pouvaient tout à fait prétendre ne pas avoir vu leur camarade, et parler de lui à coté sans s’être rendu compte de sa présence. Les deux amis commencèrent leur conversation de manière naturelle tout en feignant de chercher des livres sur l’étagère. Puis Albus lança la conversation sur la couleur rouge vif de leur chevelure, débutant officiellement le plan pour éliminer sa cible.

- C’est tout de même impressionnant de voir à quel point tout le monde à adopté cette tradition, déclara Albus. Je crois qu’il n’y a pas un seul Gryffondor ou un seul Poufsouffle qui ne se soit pas teint les cheveux aujourd’hui !

- Oui, enfin, à part Miller… J’ai entendu des Serpentards en parler tout à l’heure. Ils disaient qu’il n’oserait jamais se teindre les cheveux maintenant qu’ils avait été traumatisé en début d’année…, rigola Marius. Et c’est vrai qu’il ne s’est coloré les cheveux à aucun match !

Ils n’eurent même pas à regarder vers l’intéressé pour savoir que celui ci les avait entendu. Au bruit qu’ils percevaient de leur coté de l’étagère, il était clair que le garçon avait arrêté de réviser et s’était mis à écouter. Quoi qu’il en soit, leur deux amies pourraient le leur confirmer.

- Comment ça, traumatisé ? feignit donc de s’interroger Albus.

- Tu ne te rappelles pas ? Un Serpentard lui a fait une blague en début d’année en lui teignant les cheveux en vert. Et apparemment ça a plutôt réussi ! Il paraît qu’il était super vexé. La preuve, c’est le seule à ne pas se colorer les cheveux pour les matchs…

- Mais il est fou ! Moi si on m’avait fait le même coup, j’aurais été le premier à me teindre les cheveux, s’exclama Albus. J’aurais fait un truc tellement dément que plus personne n’aurait osé se moquer de moi… Tu vois, Miller là, je sais exactement comment il pourrait faire pour leur rabattre leur caquet à tous ceux qui parlent dans son dos. Ca serait magnifique !

- T’as qu’à lui proposer…

- Je le connais même pas, je vais pas aller le voir pour lui proposer de se venger de ceux qui se moquent de lui… Si ça se trouve, il ne sait même pas que toute l’école rigole derrière son dos…

- C’est pas faux, acquiesça Marius. Bon, tu trouves le livre sur les habitudes des trolls, toi ?
- Non, mais j’ai trouvé « Tout ce qu’il faut savoir sur les Trolls des Montagnes », on doit pouvoir trouver ce qu’il nous faut là dedans je pense…
- Oui, ça fera l’affaire, dit-il avant de s’éloigner avec son ami.

Ils passèrent devant la table de Jessie Miller sans lui jeter un regard, comme s’ils n’étaient pas conscient de sa présence, et se pressèrent d’emprunter le livre sur les Trolls avant de quitter la bibliothèque. Une fois dehors, les deux amis ne purent s’empêcher de rigoler face à la situation.

- On devait avoir l’air idiot, rit Albus. Tu croit qu’il y aura cru ?

- On verra bien. De toute façon, maintenant tu n’as plus qu’à attendre. Avec un peu de chance il mordra à l’hameçon…

Et effectivement, Albus n’eut pas à attendre bien longtemps. Alors qu’il rejoignait la salle commune après le dîner, Jessie Miller vint à sa rencontre. C’est vrai que celui ci détonnait parmi toutes les chevelures rouge et or de la salle commune, et les propos des deux Premières Années avaient du faire leur chemin rapidement dans la tête du Gryffondor.

- Salut, Potter, fit Miller. Je peux te parler une minute ?

Après s’être composé un visage surpris, il hocha la tête, et le suivit à l’écart.

- Je ne vais pas y aller par quatre chemins, commença Miller, je t’ai entendu parler à la bibliothèque avec ton copain… C’est vrai que tout le monde parle de moi par rapport à cette tradition débile ?

Cette fois, Albus prétendit être gêné. Après tout, il n’était pas censé savoir que Jessie les avait entendu…

- Euh..., balbutia-t-il. Non, je veux dire, si mais…

- C’est bon Potter, je préfère savoir.

- Oui, c’est vrai que beaucoup de monde en parle, dans les couloir, admit-il. Les Serpentard disent que tu as trop peur et que tu es trop vexé pour te colorer à nouveau les cheveux...

Il avait cessé de paraître gêné. Il devait maintenant montrer qu’il était sur de lui s’il voulait que Miller lui demande quel était son plan…

- N’importe quoi !, cracha-t-il. Enfin..., reprit-il plus calmement. Je t’ai entendu dire que tu saurais exactement comment faire taire ces rumeurs, il me semble ?

- A vrai dire, oui, déclara Albus. La plupart des élèves de Serpentard, et même certains des autres maisons, pensent que tu n’oseras jamais te teindre les cheveux. A mon avis, ce qu’il faut que tu fasses, c’est leur donner tort, et même les humilier un peu au passage éventuellement, tout en soutenant Gryffondor pour le match. J’avais eu une idée toute à l’heure, mais ça risque d’être un peu compliqué… A la limite, tu peux juste te teindre en rouge comme nous tous, ça devrait déjà arrêter une bonne partie des moqueries…

- Compliqué comment ?

Ravie de voir que son plan fonctionnait, Albus se lança dans ses explications.




Albus était particulièrement fier de lui. Tout avait marché comme sur des balais, et d’une minute à l’autre, il apercevrait sans doute Jessie Miller, les cheveux plus colorés que jamais. En effet, on était samedi, jour de match, et c’était ce jour là que Miller devait se colorer les cheveux… de façon spectaculaire ! Marius, Rose et Colleen ne savait toujours pas quelle avait été l’idée d’Albus, et ils attendaient donc impatiemment l’arrivée du Gryffondor dans la Grande Salle. Et ils ne furent pas déçu. Au début, peu d’élèves le remarquèrent, ne s’attendant pas du tout à le voir arborer une nouvelle couleur de cheveux, et le garçon fit donc comme si de rien n’était. Mais peu à peu, les regards convergèrent vers lui, attirés par le spectacle qui se déroulait sur sa tête. Car c’était bien un véritable spectacle. Au début, ses cheveux étaient simplement rouge vif, comme l’ensemble des Gryffondors, puis, un lion se matérialisait peu à peu, grossissant à vu d’œil, avant de pousser un rugissement qui fit sursauter les quelques personnes qui n’avaient encore rien remarqué. Puis, le rouge laissa peu à peu la place au vert des Serpentards, et un serpent d’argent apparut. Son air arrogant disparu quand le lion d’or se mit à le poursuivre et la couleur changea à nouveau pour le jaune des Poufsouffles et leur blaireau. Celui ci, qui était en train de manger, se vit interrompre par l’arrivée du serpent apeuré et la vision du lion tout puissant et rugissant. Les deux animaux se mirent à courir pour échapper au félin, et le décor changea à nouveau. Le bleu des Serdaigles apparut enfin, leur oiseau planant majestueusement. Le serpent et le blaireau le rejoignirent, toujours poursuivis par le lion. Ils montaient désormais une colline. Arrivée au sommet, le lion poussa de nouveau un rugissement et bondit, sa patte fendant l’air. D’un seul coup, il attrapa ses trois proies, les plaquant au sol. Des quatre animaux, il ne resta alors plus que le lion, et le rouge vif de Gryffondor repris le dessus. Le lion doubla sa taille et émit un ultime rugissement sonore avant de disparaître, faisant apparaître à sa place la coupe de Quidditch au nom des Gryffondors. Finalement, ses cheveux redevinrent entièrement rouge et ce fut finit. Puis tout recommença du début. Tout le monde était sans voix. C’était impressionnant. Et magnifique. Même les élèves qui n’étaient pas de Gryffondor ne pouvaient s’empêcher d’être impressionnés. Bientôt, tous ceux qui étaient trop loin pour avoir vu le détail du spectacle se précipitèrent vers Miller pour revoir la scène. Albus était content. Il lui semblait que non seulement il avait réussi à éliminer sa cible, mais qu’en plus, il avait pu faire taire les moqueries sur Miller. Car il ne semblait faire aucun doute pour les autres, que si celui ci avait mis tant de temps à se teindre les cheveux, c’était uniquement pour parvenir à ce brillant résultat…

- C’est toi qui as eu cette idée, Al ? Demanda Colleen émerveillée.

- Oui, je lui ai décrit ce que j’imaginais. Après, pour les enchantements et tout ça, c’est tout lui qui a fait. Je crois qu’il a demandé un peu d’aide à un professeur…

- Tu m’étonnes ! C’est dément, s’exclama Marius.

Même Rose, qui était sceptique quant au plan de son cousin, due admettre qu’il avait parfaitement réussi son coup.

- Et regarde le tableau, Al… Son nom ne brille plus.

- Vous pensez qu’il s’en ait rendu compte ?

-Avec la foule qu’il y a autour de lui, ça m’étonnerait !

Albus se dit qu’il lui annoncerait discrètement avant le match. Il ne voulait pas trop gâcher la joie de son camarade, et s’en voulait un peu de l’avoir piégé… Mais la conversation s’orienta bientôt sur le match à venir, et sa culpabilité fut vite oubliée.Son frère et ses cousines étaient bien plus à l’aise qu’en début d’année. Tout le monde savait ce qu’ils valaient désormais, et ils étaient nombreux à venir les encourager. James s’inquiétait un peu d’avoir le temps de marquer des points avant que Miller n’attrape le Vif, mais les batteurs de l’équipe étaient fin prêts et le lui rappelèrent. Bientôt, tout le monde se dirigea donc vers le stade de Quidditch, et Albus chercha Jessie Miller des yeux, sans succès. Finalement, ce fut lui qui vint le trouver.

- Hey, Potter ! s’exclama-t-il.

Il était seul, heureusement. Il aurait déjà suffisamment de mal à expliquer ce qu’il avait fait, il n’avait pas besoin d’un public en plus… Marius, Rose et Colleen s’éloignèrent de quelques mètres pour les laisser discuter.

- C’était géant ce matin ! Tout le monde était extrêmement impressionné ! Après ça, plus personne n’osera rien dire sur toi, crois moi ! s’exclama Albus.

- Oui, je suis vraiment content, ton idée était excellente ! Je voulais te remercier, d’ailleurs…

Albus baissa la tête, gêné.

- Oui, à ce propos, je voulais te dire… Je suis désolé, mais je t’ai éliminé. Après, ça t’as permis de donner une bonne leçon à tout le monde, hein ! Et c’est vachement réussi ! Tout le monde trouve ça génial, le plan a marché pour de vrai ! Et je ne dirais à personne que c’était pour le Jeu…

Albus avait parlé à toute vitesse, se justifiant du mieux possible. Mais à voir la tête de Miller, il était carrément vexé… Le rugissement du lion sur ses cheveux brisa le silence qui commençait à s’installer.

- C’était pour le Jeu ?!

- Je… Oui. Mais tu as réussi quelque chose de magnifique, c’est de la belle magie ! Et je ne le dirais à personne…

- J’espère bien ! Tiens Potter, voilà ton papier ! râla-t-il avant de tourner le talons.

Albus rejoignit rapidement ses amis, qui n’avaient rien manqué de la scène.

- Wahou, fit Colleen une fois qu’il fut trop loin pour les entendre. Heureusement que tu n’as pas fait ça en public !

- C’est clair…

Il jeta un œil vers Miller, qui se dirigeait vers le stade, d’un air profondément grognon. Sa prochaine cible toujours à la main, Albus déplia le papier qu’il venait de récupérer. Le nom de Peter Hodge, un Poufsouffle de leur année y était noté, suivi d’une phrase : doit placer les mots Paprika, Scroutt à pétard, Gnome, Quidditch et Peeves, lors d’un cours. Génial…, soupira-t-il. Qu’est-ce qu’il allait encore bien pouvoir inventer ? Au mois, Peter et lui avaient des cours en commun.

- Et si on allait voir le match, maintenant ? proposa Rose qui lorgnait avec envie sur le stade depuis un bon moment. Ca commence dans moins de cinq minutes…

- Oui, en route !

- Je n’arrive pas à croire que j’ai enfin éliminé Miller, se réjouit Albus.

- Maintenant que c’est fait, tu nous casseras peut être un peu moins les pieds, le taquina sa cousine.

Pour toute réponse, il lui tira la langue.



Albus savourait encore sa joie d’avoir éliminé Miller, alors qu’il était assis dans les gradins de sa maison. Le match battait son plein, et Gryffondors menait. Il était confiant, rien ne pourrait gâcher ce moment. Gryffondor allait gagner ce match ! Mais Agatha Miller, l’attrapeuse jaune et noir, venait de plonger à toute vitesse, penchée sur son balai. Ackerley se lança aussitôt à sa poursuite. Il pouvait encore la rattraper, se rassura Albus dont le cœur battait la chamade.

- On dirait que je vais gagner 2 gallions, lui souffla Marius à l’oreille, d’un air vainqueur.

- Continues d’espérer… Rien n’est encore joué ! répondit un Albus des plus confiant.

Des cris de joie résonnèrent bientôt dans le stade, en réponse à la capture du vif d’or. Restait à savoir qui des deux attrapeurs avait mis fin au match...

Merci d'avoir lu ! N'hésitez pas à commenter ;) Bisous
Charmimnachirachiva

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Re: Draco Dormiens Nunquam Titillandus [Harry Potter]

Message par Charmimnachirachiva »

Trop bien !!!!
absolument génialissime
(pour les commentaires constructif, n'en attend pas trop de moi dsl :oops: :? ;) )
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