Re: Il était une fois... [Harry Potter]
Publié : mer. 06 mai, 2020 9:49 pm
Bonjours a tous ! Comment allez vous ? Je tiens encore à vous remercier pour vos magnifiques commentaires. Je vous avoue ne pas y répondre car je ne sais pas comment réagir. Ceux qui me connaissent un peu savent que je ne suis guère prolixe et répondre 2-3 mots alors que ça me transporte littéralement de joie me semble plus indécent que de ne pas répondre... Bref aidez moi
Sinon, ceci n'est PAS le chapitre ( milles excuses !! ) mais une idée qui me travaille depuis un bout de temps. J'ai pensé créer un autre sujet puis je me suis dis que comme c'est encore sur fond historique on peut le mettre dans Il était une fois...
Bref ! Nous sommes en 1666 dans les souterrains de Londres, une assemblée extraordinaire s'est réunie. Une assemblée, magique
Ils sont parmis nous - 1/2
Un grand brouhaha se levait dans la pièce.
C’était une grande pièce circulaire avec des gradins tout autour d’un cercle central de plusieurs mètres de diamètre. La salle était à son comble. Des gens vêtus de grandes capes noires et de hauts chapeaux, criaient en faisant des grands gestes, et pour certains s’invectivaient même d’un bout à l’autre de la salle.
Un homme aussi court que rouge de colère se disputait violemment avec sa voisine qui le toisait de haut. Subitement, le chapeau de la sorcière s’enflamma. En quelques instants une empoignade s’en suivit dans cette partie de l’hémicycle.
L’homme qui se tenait au centre du cercle, tentait vainement de se faire entendre et essayait d’en appeler à la raison, tout en essayant d’éteindre le feu sur son écharpe.
Un sorcier était assis au premier rang, comme indifférent à l’agitation ambiante. Il était grand, mince, avec des yeux d’un bleu délavé qui semblaient sonder l’âme de son interlocuteur. Au premier rang
Il regardait fixement l’homme à l’écharpe brûlé.
Avec un infime soupir, il se leva doucement comme l’aurait fait un félin devant sa proie condamnée.
Peu à peu, la salle devint silencieuse, habitée seulement par des chuchotements qui n’appartenaient qu’aux gradins.
⁃ Je vous avoue, murmura l’homme, que je suis assez perplexe. Vous semblez considérer comme naturel le fait de se terrer dans des cachettes afin de fuir un ennemi que l’on pourrait vaincre facilement.
L’homme a l’écharpe brûlée se dressa de toute sa modeste hauteur, quelque peu gâchée par un embonpoint allant de paire avec le confort.
⁃ Sachez, monsieur black, que votre intervention ne me surprend pas le moins du monde. Je ne saurais quoi attendre d’autre de la part d’un anti moldu notoire. Néanmoins, je vais répéter mes arguments encore une fois afin d’être entendu de tous, car il me semble évident que si votre intervention est aussi malsaine que prévisible, elle aura eu au moins le mérite de faire taire cette noble assemblée.
Malacius Black laissa paraître un petit rictus méprisant qui montrait clairement ce qu’il pensait desdits arguments.
⁃ Comme je le disais, continua James Figg, il ne s’agit pas de se cacher par peur. Mais il est vrai que les relations avec les moldus sont devenus de plus en plus intenable, et en particulier ces dernières années ! Or, les moldus eux-mêmes se cachent entre lorsqu’une minorité est persécutée par une majorité. À titre d’exemple, les juifs espagnoles qui entre dans la clandestinité à cause de l’inquisition ou bien encore les protestants en France suite à la Saint-Barthélemy. Ce sont malheureusement les seuls exemples que je peux citer devant des gens comme Monsieur black qui ont une connaissance et un intérêt du monde moldu plutôt limité et étriqué.
Cette déclaration n’eut pour seule conséquence qu’un léger froncement de sourcils de la part de son ennemi et des chuchotements plus fourni dans l’assemblée.
⁃ Aussi, continua-t-il, il nous faut appliquer la même méthode. De nombreux pays à travers le monde réfléchisse également à une telle éventualité. Il nous faudrait mettre une loi qui irait au-delà de nos frontières, au-delà des pays et qui toucherait toute la communauté magique. En tant que sorciers et sorcières, et détenteur d’un savoir ancestral, nous avons le devoir de nous ériger en tant que protecteur du monde magique vis-à-vis du monde non magique. Bien sûr, nous pourrions leur déclarer la guerre ouverte comme le suggère si aimablement mon collègue. Mais cela serait négliger la force des moldus qui trouvent toujours un moyen de se battre. Là, vous avez l’impression qu’ils sont vulnérables et à la merci de notre magie. Mais donnez-leur un ennemi commun, un ennemi qui les effraie, un ennemi puissant qui les menace tous ! Et alors vous aurez sur les bras la puissance de l’unité humaine. Et cela ! Nous ne pourrons jamais le vaincre. Les sorciers n’ont pas beaucoup évolué depuis les millénaires qu’ils arpentent la terre. Les moldus quant à eux arrivent sans cesse à se développer, à améliorer leur quotidien à l’aide de nouvelles techniques, de nouvelles pensées. Il est vrai, qu’ils sont assez réfractaires au changement, Mais donnez-leur une bonne raison de changer et ils pourraient bien développer des armes suffisamment puissantes pour nous anéantir tous. C’est pourquoi je vous demande à tous de bien réfléchir et que, pour une fois, ce sera à nous de prendre les devants et non pas de réagir à leurs actions.
Un silence de mort s’était abattu dans la salle. Certains hochaient la tête avec approbation, d’autres n’osaient pas lever les yeux de peur de croiser son regard. Quelques-uns affichaient néanmoins des visages clairement hostiles, comme si ils se sentaient insultés par ses propos.
Un homme avec une courte barbe blanche et la peau du visage tombante, tapa sur la table devant lui après s’être concerté du regard avec les quatre autres personnes assises avec lui.
Il se leva et proclama d’une voix chevrotante :
⁃ Cette séance est repoussée à une date ultérieure qui vous sera communiquée.
Le tumulte s’eleva à nouveau dans la salle bien que plus calme et plus songeur qu’auparavant.
Figg et black se regardèrent dans les yeux. Regard bleu et froid rencontrant le bleu flamboyant de justice et de désir de vie. Le sang-pur et le traître.
Deux mondes qui risquaient une nouvelle fois de se déchirer.
Sinon, ceci n'est PAS le chapitre ( milles excuses !! ) mais une idée qui me travaille depuis un bout de temps. J'ai pensé créer un autre sujet puis je me suis dis que comme c'est encore sur fond historique on peut le mettre dans Il était une fois...
Bref ! Nous sommes en 1666 dans les souterrains de Londres, une assemblée extraordinaire s'est réunie. Une assemblée, magique
Ils sont parmis nous - 1/2
Un grand brouhaha se levait dans la pièce.
C’était une grande pièce circulaire avec des gradins tout autour d’un cercle central de plusieurs mètres de diamètre. La salle était à son comble. Des gens vêtus de grandes capes noires et de hauts chapeaux, criaient en faisant des grands gestes, et pour certains s’invectivaient même d’un bout à l’autre de la salle.
Un homme aussi court que rouge de colère se disputait violemment avec sa voisine qui le toisait de haut. Subitement, le chapeau de la sorcière s’enflamma. En quelques instants une empoignade s’en suivit dans cette partie de l’hémicycle.
L’homme qui se tenait au centre du cercle, tentait vainement de se faire entendre et essayait d’en appeler à la raison, tout en essayant d’éteindre le feu sur son écharpe.
Un sorcier était assis au premier rang, comme indifférent à l’agitation ambiante. Il était grand, mince, avec des yeux d’un bleu délavé qui semblaient sonder l’âme de son interlocuteur. Au premier rang
Il regardait fixement l’homme à l’écharpe brûlé.
Avec un infime soupir, il se leva doucement comme l’aurait fait un félin devant sa proie condamnée.
Peu à peu, la salle devint silencieuse, habitée seulement par des chuchotements qui n’appartenaient qu’aux gradins.
⁃ Je vous avoue, murmura l’homme, que je suis assez perplexe. Vous semblez considérer comme naturel le fait de se terrer dans des cachettes afin de fuir un ennemi que l’on pourrait vaincre facilement.
L’homme a l’écharpe brûlée se dressa de toute sa modeste hauteur, quelque peu gâchée par un embonpoint allant de paire avec le confort.
⁃ Sachez, monsieur black, que votre intervention ne me surprend pas le moins du monde. Je ne saurais quoi attendre d’autre de la part d’un anti moldu notoire. Néanmoins, je vais répéter mes arguments encore une fois afin d’être entendu de tous, car il me semble évident que si votre intervention est aussi malsaine que prévisible, elle aura eu au moins le mérite de faire taire cette noble assemblée.
Malacius Black laissa paraître un petit rictus méprisant qui montrait clairement ce qu’il pensait desdits arguments.
⁃ Comme je le disais, continua James Figg, il ne s’agit pas de se cacher par peur. Mais il est vrai que les relations avec les moldus sont devenus de plus en plus intenable, et en particulier ces dernières années ! Or, les moldus eux-mêmes se cachent entre lorsqu’une minorité est persécutée par une majorité. À titre d’exemple, les juifs espagnoles qui entre dans la clandestinité à cause de l’inquisition ou bien encore les protestants en France suite à la Saint-Barthélemy. Ce sont malheureusement les seuls exemples que je peux citer devant des gens comme Monsieur black qui ont une connaissance et un intérêt du monde moldu plutôt limité et étriqué.
Cette déclaration n’eut pour seule conséquence qu’un léger froncement de sourcils de la part de son ennemi et des chuchotements plus fourni dans l’assemblée.
⁃ Aussi, continua-t-il, il nous faut appliquer la même méthode. De nombreux pays à travers le monde réfléchisse également à une telle éventualité. Il nous faudrait mettre une loi qui irait au-delà de nos frontières, au-delà des pays et qui toucherait toute la communauté magique. En tant que sorciers et sorcières, et détenteur d’un savoir ancestral, nous avons le devoir de nous ériger en tant que protecteur du monde magique vis-à-vis du monde non magique. Bien sûr, nous pourrions leur déclarer la guerre ouverte comme le suggère si aimablement mon collègue. Mais cela serait négliger la force des moldus qui trouvent toujours un moyen de se battre. Là, vous avez l’impression qu’ils sont vulnérables et à la merci de notre magie. Mais donnez-leur un ennemi commun, un ennemi qui les effraie, un ennemi puissant qui les menace tous ! Et alors vous aurez sur les bras la puissance de l’unité humaine. Et cela ! Nous ne pourrons jamais le vaincre. Les sorciers n’ont pas beaucoup évolué depuis les millénaires qu’ils arpentent la terre. Les moldus quant à eux arrivent sans cesse à se développer, à améliorer leur quotidien à l’aide de nouvelles techniques, de nouvelles pensées. Il est vrai, qu’ils sont assez réfractaires au changement, Mais donnez-leur une bonne raison de changer et ils pourraient bien développer des armes suffisamment puissantes pour nous anéantir tous. C’est pourquoi je vous demande à tous de bien réfléchir et que, pour une fois, ce sera à nous de prendre les devants et non pas de réagir à leurs actions.
Un silence de mort s’était abattu dans la salle. Certains hochaient la tête avec approbation, d’autres n’osaient pas lever les yeux de peur de croiser son regard. Quelques-uns affichaient néanmoins des visages clairement hostiles, comme si ils se sentaient insultés par ses propos.
Un homme avec une courte barbe blanche et la peau du visage tombante, tapa sur la table devant lui après s’être concerté du regard avec les quatre autres personnes assises avec lui.
Il se leva et proclama d’une voix chevrotante :
⁃ Cette séance est repoussée à une date ultérieure qui vous sera communiquée.
Le tumulte s’eleva à nouveau dans la salle bien que plus calme et plus songeur qu’auparavant.
Figg et black se regardèrent dans les yeux. Regard bleu et froid rencontrant le bleu flamboyant de justice et de désir de vie. Le sang-pur et le traître.
Deux mondes qui risquaient une nouvelle fois de se déchirer.