Les chapitres seront plutôt courts, car peu de choses différeront de l'histoire original dans un premier temps.
A votre avis, quels sont les livres présents dans le mystérieux paquets?
CHAPITRE 1
Harry se frotta les yeux et se réveilla. Il pensait qu’il s’était levé tôt, et que tante Pétunia n’était pas levé. Personne ne se doutait encore que le 4 Privet Drive contenait un être exceptionnel. Oh, pas un sorcier, eux ils couraient les rues. Ni même un gamin qui avait résisté au sortilège de la mort. C’était bien peu de choses par rapport à ce qu’il pourrait faire. Perdu dans la contemplation d’une araignée, Harry commençait à se rendormir. Un coup ébranla la porte:
-Allez debout! Immédiatement!
La voix suraiguë continua:
-Vite debout!
Normalement, Harry aurait dû mettre du temps à se réveiller et Pétunia aurait eu le temps de mettre le bacon à cuire avant de revenir le voir. Mais cette fois- ci , il ouvrit la porte brutalement et courut à la cuisine. Sa tante poussa un cri et râla:
-Tu aurais pu prévenir, espèce de petit sagouin !
Harry murmura un vague “pardon”, puis alla se peigner. Quand l’oncle Vernon arriva, il eût à peine le temps de brailler: “Vas te pei…” que Harry rétorqua “Déjà fait”. Vernon le regarda d’un air outré, comme si il avait enfin arrivé à le rendre normal. Hélas, pour Harry, l’oncle pensait que c’était durant cette phase là qu’il fallait être le plus dur.
-Va aider ta tante! Tout de suite!C’est l’anniversaire de Dudley!
Harry s'exécuta et alla faire cuire le lard.Bien sûr, il n’aurait pas pu l’oublier. Chaque année, la table se faisait envahir par une pile de cadeaux, toujours plus nombreux. il se doutait bien que son cousin n’avait jamais entendu parler du consumérisme moderne, et il valait mieux éviter d’en parler quand Vernon était là, car sa seule réponse était “abrutis de bolchéviques!”. Quand son cousin Dudley descendit, il se mit à compter les paquets qui s'entassait sur la tablet finit par dire:
-38, ça fait autant que l’année dernière!
Il se mit à devenir rouge et à gonfler, si cela était encore possible. Sentant arriver l’un des nombreux caprices de son fils, la tante Pétunia se ressaisit et dit:
-Oui, mais nous allons t’en acheter un de plus cet après-midi…
-Ce qui fait… trente….
-Trente neuf
-Ouf…
Et Dudley se mit à déballer ses cadeaux avec envie ,et, au bout du trente-troisième, il déclara que dans sa grande maturité, il ouvrirait les autres ce soir, mais c’était surtout parce qu’il était affamé.Il se mit à dévorer ses oeufs au bacon avec délice et ne s’arrêta que quand l’assiette fut vide. Il se resservit et ne cessa que quand il ne restait plus rien. C’est alors que Vernon arriva et s’exclama:
-Mrs. Figgs ne pourra pas garder Harry cette année!
-Pourquoi?
-Elle s’est cassée la jambe!
-Oh mon Dieu! Et ta soeur
-Elle est en vacances à Majorque!
-Euh… demanda Harry avec espoir, vous pourriez peut-être me laisser ici…
-Pour que tu puisse faire éclater ta maison comme tous les jeunes révolutionnaires décadents de ton âge.En 68, on savait les mater, les gamins! Trop tendre, aujourd’hui!
-On pourrait peut-être l’emmener avec nous…
-Avec la voiture toute neuve? On ne peut pas le laisser dedans sans surveillance.
-Je crois que l’on ait guère d’autre choix que de l’emmener avec nous…
Heureusement pour Harry, Piers Polkiss, un ami à Dudley, entra, empêchant ce dernier de faire un caprice pour qu’Harry ne vienne pas. L’oncle eût juste le temps de menacer Harry de façon très imagée avant qu’il partent. Cette fois ci, Harry eut le bon sens de ne pas parler de son rêve de moto volante et le court trajet se passa sans encombre.
Une fois au zoo, Dudley n’eût aucun mal à dénicher le serpent le plus grand de tout le vivarium. Comme prévu, il demanda à son père de frapper à la vitre pour le réveiller. Le reptile leva légèrement la tête et l’aperçut.Il ne se l’imaginait pas comme ça. Il était petit avec des lunettes et des cheveux noirs.Mais bon on faisait avec ce qu’on avait. Pour lui montrer qu’il savait le pacte il s'entortilla sur lui même:
-Papa! cria Dudley. Il est bizarre ce serpent!
Harry s’approcha et jeta un oeil. En effet, l’être s’était contorsionné de façon à ce qu’il ressemble à s’y méprendre à un pentacle. Au centre se trouvait la tête du serpent, un seul oeil ouvert. Dudley le poussa violemment pour occuper tout l’espace devant la vitre. Harry pensa qu’il allait casser la vitre à continuer à s’appuyer comme ça. Mal lui en pris. Les éclats de verre entaillèrent les paumes de Dudley et le serpent s’échappa.La visite du zoo s’écourta, mais Dudley ne s’en appitoya guère car il se souvenait des cadeaux restants.
Le soir, Dudley ouvrit consciencieusement les cadeaux survivants. Un nouvel ordinateur, une carabine à air comprimé. Arrivé au dernier, quelque chose d’étrange se passa. Il sentit une étincelle électrique lui parcourir les mains, et une étrange impression lui vint. Il déchira l’emballage et, à la vue du symbole ornant le carton, il bégaya de colère:
-Des livres débiles?
-Mince, fit la tante Pétunia, inquiète pour la vaisselle qui restait sur la table. Ce doit être une erreur. Jette le , nous t’achèteront deux cadeaux supplémentaires demain.
Après un court calcul, il acquiesça et la soirée se termina dans le calme.Cependant quelque chose trottait dans la tête à Harry. Quelque chose en rapport avec le serpent mais aussi l’étrange cadeau à Dudley.
Une fois les Dursley couchés, il sortit de son placard alla jusqu’à la poubelle et sortit le paquet. Dès qu’il le saisit, il sentit une aura mystique se détacher de l’étrange carton. Une fois revenu dans la pénombre de son placard, il ouvrit le colis fébrilement, alors que l'excitation lui montait à la tête. Il vit la couverture, et une lueur malsaine fut dans ses yeux. Les autres livres étaients surements intéressants, mais celui ci représentait le Pouvoir. Il contenait une force étrangère. Harry marmonna quelques syllabes , si anciennes et mystiques qu’aucun homme n’était jamais censé les entendre, et tendit fébrilement ses mains vers la couverture.
