Pandora a écrit :Désolé je savais pas je m'y connais pas vraiment dans ce genre de truc!Je supposais que comme Anne Rice était plus édité ça pouvait se trouvait!
Anne Rice n'est pas "plus éditée", elle est simplement un peu dure à trouver entre deux séries de réimpressions parce que les éditeurs se sont fait surprendre par l'effet bit-lit indirect.
Nadia974 a écrit :@ Aude
Je ne vois pas pourquoi je serai légalement en tort dans la mesure où je met à disposition des ebooks que j'ai acheté et qui m'appartiennent de plein droit.
Serai-je "légalement" en tort si je prêtais un livre (papier) à une connaissance ?
Relisez la licence selon laquelle vous dites avoir légalement acquis ces e-books, elle ne vous cède aucunement l'appartenance pleine et entière de l'oeuvre, seulement le droit de lire un exemplaire de cet e-book à titre personnel, nominatif, individuel et privé, peut-être éventuellement d'en faire une copie de sauvegarde non destinée à la consultation.
PAS d'en organiser la diffusion.
La comparaison avec le livre papier est fallacieuse. Quand vous prêtez un livre, vous ne l'avez plus. Je ne pense pas que lorsque vous transmettez votre e-book à une personne, vous l'effacez de votre disque et enjoignez de faire de même à la personne à qui vous le "passez" lorsqu'elle le passera à son tour, et ainsi de suite à chaque transmission ? Mais même cette manière de procéder, qui semblerait "raisonnable" est généralement interdite dans les contrats de vente d'e-books.
Nadia974 a écrit :Par contre, seul le texte est libre de droit dans une édition récente; les notes de l'éditeur, la préface, tout ce qui n'est pas le texte de l'auteur proprement dit, sont protégés par le droit d'auteur, puisqu'ils représentent le travail de l'éditeur papier, la plus-value qu'il a amené à un texte libre de droit.
C'est effectivement vrai pour les oeuvres anciennes (
70 ans après la mort de l'auteur) mais dont l'appareil critique lui ne compte généralement pas ces 70 ans après la mort de leur propre auteur.
Anne Rice et vos chères publications bit-lit même pas encore sorties en poches ou VF pour certaines
ne sont pas des œuvres anciennes ni du domaine public. Les scanner et diffuser le scan tout azimuths même en les amputant de leurs préfaces et tout ce que vous voulez ne fait pas magiquement tomber les droits d'auteur.
A titre d'information, Mme Rice ou ses représentants sont tombés comme des harpies sur une certaine quantité de sites individuels ou collectifs de
fanfiction autour de ses œuvres. Même pas de la diffusion d'œuvres piratées telles quelles, des œuvres partiellement originales écrites par d'autres plumes dans son univers et avec ses personnages. Et il se pourrait bien qu'une partie du relatif retard des réimpressions vienne du fait qu'avec le regain d'intérêt "bit-lit" pour certaines de ses œuvres, la madame se montre un peu plus gourmande qu'elle ne l'a été à une autre époque. Bref, on est assez loin de "Paix, amour, domaine public et piratez moi tant que vous voulez avec ma bénédiction".
A titre individuel, vous risquez peu et les auteurs les plus piratés ne sont sans doute pas les plus à plaindre. Et oui, les conditions de vente de beaucoup d'e-books méritent qu'on milite pour des contrats un peu moins draconiens, et qu'on favorise les auteurs et éditeurs électroniques qui permettent déjà sinon la diffusion (ce serait excessif) du moins la cession à différents propriétaires successifs de l'exemplaire électronique acheté.
Mais en attendant les lois et l'état du marché sont ce qu'ils sont, et les sites sur lesquels vous vous mettriez à faire vos échanges eux, ils risquent beaucoup, et je ne pense pas que Booknode dégage assez de bénéfices pour se permettre par exemple d'engager un bras de fer juridique avec le groupe Hachette ou autre.