Et grâce à mon premier saut de puce et mon cristal gagné...hop dans la foulée je tente ma chance sur une admirable planète bien huilée, réglée comme un coucou !
Lisez un livre de Steampunk.
"Cœurs de rouille" de Justine Niogret
Etrange lecture que celle-ci.
Ce récit steampunk est très très particulier.
Surtout en commençant par suivre un Golem (robot dont "l’espèce" à été éradiqué car trop intelligent donc dangereux) qui se nomme :
"Pue-La-Viande" oO...Ambiance !! (Plus flippant que lui tu meurs...et c'est lui qui s'en charge ! de ta mort !)
Très complexe monde gris où la charogne pullule et se mêle aux engrenages, où la dépression polie côtoie un savoir-faire de génie mécanique qui se perd. (Toutes ces perles ternies et obsolètes !) Car les Anagolem ont pris la relève direct des Golem...l'intelligence retirée du programme.
Cette vie répétitive et vide de sens pousse un jeune humain à fuir cette morosité éternelle sans créativité. (Et le pauvre pour récompense va se prendre d'entrée un violent coup dans le nez.^^) La rencontre de Saxe avec Dresde ne fait pas dans la dentelle. Cette automate oubliée a le tempérament lucide et aussi froid que la porcelaine qui recouvre son corps articulé de cuivre.
Le décor est planté. C'est parti pour une exploration du passé en descendant chaque fois d'un étage se situant sous la cité actuelle. (Oui ça surprend...mais c'est ainsi...de tout temps les hommes ont camouflés le passé en empilant le neuf par dessus c'est bien connu...il n'y a qu'à voir les fouilles archéologiques ! )
L'immersion n'est pas facile. Très rapidement la fuite en avant de ce duo improbable qui n'a aucun lien ni point commun interroge.
L'une est incapable de sentiments (c'est un robot !) et pourtant protège l'autre complètement parachuté dans ce à quoi il ne s'attendait pas (et nous non plus !).
Je m'avoue perplexe.
A la fois j'ai tout compris, à la fois je n'ai rien compris, à la fois je n'ai pas eu la sensation de chercher à comprendre ni d'en avoir besoin.
C'est un récit qui a du sens...tout n'en ayant aucun. oO.
C'est bizarre autant qu'étrange.
La plume a des fulgurances qui finissent toujours par s'égarer en palabre passionnément nostalgique ou fumeux. Dans chaque scène le glauque se mêle à la poésie. Les monologues sont longs, les descriptions très visuelle, l'inventivité est bluffante. Mais quel est le but ?!?
La liberté ok...pour 2 individus !
De ville poussiéreuse à l'agonie, en cité oubliée effondrée hantée de cadavres, de golem agressif en version géante inerte, de musée de la nature stupéfiant en ascenseur, on avance à cent à l'heure...poursuivi par le mal à son seul service. Et comme tout est troglodyte en quelque sorte mieux vaut ne pas être claustrophobe.
La répétition des scènes devient lassante : paf t'es blessé, paf on coule, paf on tombe, paf on s'échappe, paf on est on est blessé, paf on coule, paf on tombe...etc etc.
La bataille du final fait long feu.
Et la fin "fin"...euh...comment dire ? Hein ?!!oO
Ok très joli saut. XD
(et on peut donc vivre sans grain de sable ostréicole.)
Oui il y a de la morale et de quoi réfléchir dans l'histoire mais le verdict est sans appel : NEXT.
Récapitulatif "Space-Opera"