Je viens de lire la réponse qu'a faite jukebox_fr à kymmy38 pour le même problème. J'ai compris maintenant.
Et bravo les Grinch pour cette session !
Je viens de lire la réponse qu'a faite jukebox_fr à kymmy38 pour le même problème. J'ai compris maintenant.
J'avais beaucoup entendu parler de ce roman sans jamais vraiment m'intéresser plus avant à son sujet. J'ai finalement décidé de l'emprunter dans la bibliothèque en libre service de l'hôtel dans lequel je travaille en espérant enfin comprendre pourquoi ce petit livre a suscité autant de réactions positives.
Eh bien c'est chose faite.
Je n'irai certes pas jusqu'à dire qu'il s'agit d'une œuvre exceptionnelle dès lors qu'elle ne me paraît pas être unique en son genre. Somme toute, c'est une recette qui devient assez commune ces derniers temps - et je suis bien loin de m'en plaindre, au contraire. Trois femmes fortes, trois histoires teintées de souffrance, trois destins à prendre en main. Si proches, si liées et pourtant si différentes, les trois héroïnes de ce roman sont des parangons de courage qui, au fil des pages, se rejoignent sans jamais se rencontrer. Le tout est porté par un style simple et épuré sans être ennuyeux. Une belle histoire, peut-être même une belle leçon de vie.
Luc, 16 ans, souhaite en finir avec une vie qu'il n'a jamais véritablement maîtrisée ni menée. Trois ans plus tôt, il a accueilli dans sa poitrine le cœur d'une inconnue, le même cœur que son corps rejette aujourd'hui. Avant de tirer sa révérence, le jeune homme s'en retourne auprès d'Evelyn, une amie d'enfance qu'il n'a pas recontactée depuis un bon moment et pour laquelle il éprouve des sentiments d'une ambigüité certaine... Tous deux se lancent alors dans un road-trip à travers l'Oregon, l'un dans l'espoir d'y trouver le salut tant espéré, l'autre pour suivre celui qui fait battre son cœur.
Alors... que dire, que dire ?
La narration à deux voix n'est pas un concept que j'affectionne particulièrement, surtout quand les changements s'opèrent aussi fréquemment. De plus, quand bien même ce roman a été écrit à quatre mains, les styles narratifs se ressemblent trop pour être vraiment discernés l'un de l'autre. Ils se fondent dans un tout commun de telle sorte que les deux protagonistes semblent n'être qu'un malgré leurs différences de caractère - caractère qui n'est pas développé outre mesure chez l'un comme chez l'autre.
La love story en elle-même est plutôt mignonne bien qu'à mes yeux, elle manque cruellement de substance. Les deux tourtereaux ne se sont pas vus depuis trois ans et Luc, après avoir coupé tout contact pendant plusieurs mois, revient comme une fleur et embarque son amie dans un road-trip effréné pour ensuite l'épouser ? J'ai beau être un grand romantique moi-même, je trouve que c'est un peu fort de café... Le développement de leurs sentiments est bien trop hâté, la faute à un manque de substance sur le plan scénaristique. Pour avoir une relation plus solide, il aurait fallu rajouter bien des éléments à l'histoire, mais lesquels, et comment ? Certaines scènes paraissaient déjà si superficielles...
Enfin, j'admets avoir été assez embêté par le comportement d'Evelyn face à la maladie de son ami. L'euthanasie et le suicide assisté sont des sujets très délicats, épineux, au cœur de nombreux débats aujourd'hui encore, et ce roman ne fait qu'effleurer la surface d'un thème qui mériterait d'être bien plus approfondi. La relation naissante entre les deux protagonistes n'était sans doute pas le bon cadre pour amener ce sujet : on se retrouve avec un jeune homme qui souffre le martyre et veut y mettre fin une bonne fois pour toute, et sa petite-amie qui veut le garder à ses côtés car ils viennent tout juste d'entamer une relation sentimentale après plusieurs années sans contact. C'est... ouais, c'est pour le moins assez difficile à gérer. Je pensais que cette courte histoire serait une forme de plaidoyer pour l'euthanasie rendu accessible à la jeunesse, eh bien non. Les derniers chapitres sont tartinés de pathos pour une Evelyn qui n'a rien fait à part retirer à Luc son libre-arbitre et, finalement, précipiter le moment qu'elle redoutait tant.
Je ne suis pas convaincu. Je conçois que c'est une histoire pour adolescent.e.s et/ou jeunes adultes, mais je pense sincèrement que celles et ceux qui se situent dans cette tranche d'âge n'ont pas besoin d'un livre aussi niais pour se familiariser à la problématique du suicide assisté. L'histoire d'amour qui se dessine entre les deux héros peut émouvoir, oui, mais le traitement de la question de l'euthanasie est fort décevant.
Un King qui dénote un peu avec sa production habituelle mais qui constitue sans aucune doute une petite merveille ! Je ne m'attendais sincèrement pas à éprouver tant d'émotions avec cette lecture qui va assurément me laisser un souvenir impérissable. Tout est puissant dans La Ligne Verte, les personnages, les évènements, même le décor. Rien ne laisse indifférent. Une lecture coup de poing extrêmement efficace.
Deux pièces fort intrigantes et intéressantes. On retiendra surtout la première pour son fameux "L'Enfer, c'est les autres" presque douloureux tant il sonne juste, vrai. Notre propre compréhension et estimation de nous-mêmes dépend de ces autres qui nous jugent et nous fournissent par la même occasion les outils pour nous juger à notre tour. Une bonne porte d'entrée pour découvrir l'univers de Sartre.
J'admets presque avec une certaine honte que ma lecture de ce classique n'a pas été des plus agréables. L'intrigue avait pourtant de quoi me mettre l'eau à la bouche avec ses promesses d'aventures en mer des plus tumultueuses ! Pourtant, je retiens surtout les enchaînements de chapitres théoriques (pour ne pas dire encyclopédiques) qui venaient presque systématiquement faire retomber la tension. Non pas qu'ils soient inintéressants et superflus, je comprends tout à fait leur insertion même si j'avoue les avoir parcourus en diagonale. Disons simplement qu'ils empêchent l'instauration d'un rythme haletant, à l'instar de certains chapitres complètement déconnectés avec le thème de la pêche à la baleine. Finalement, Moby Dick ne fait que de rares apparitions tout en restant le fil conducteur d'un récit qui s'égare parfois.
Une lecture malheureusement laborieuse sans être déplaisante. Décevante serait plus juste dans mon cas, mais peut-être mes attentes étaient-elles trop en décalage avec le contenu du roman.
La finale de la compétition se rapproche et Hyuga ne tient plus en place sur le banc (il me tarde de le revoir en action). C'est toutefois une bonne occasion pour lui de s'apercevoir que même sans sa puissance et sa technique, ses coéquipiers peuvent s'en sortir à condition de fournir un effort collectif. Et après ça, un très bon début de match entre Nankatsu et Furano !
Une belle deuxième demi-finale contre Furano qui aurait bien mérité de gagner. J'ai beau apprécier Nankatsu et ses membres, il faut reconnaître que certains personnages secondaires me sont plus sympathiques ! Vivement la finale avec le choc Tsubasa/Hyuga.
La fin d'un combat acharné et bourré d'émotion. Je me souviens clairement avoir mis en pause le visionnage de la série animée plus ou moins après cet arc-là et je dois dire que Sasori m'a bien fait froid dans le dos même sur la version papier. Un personnage des plus macabres que je n'espère pas revoir de sitôt !
Introduction de Sai et Yamato, deux personnages très différents mais aussi mystérieux l'un que l'autre. La coopération s'annonce très difficile d'autant plus que Sai n'est clairement pas chaleureux, pour ne pas dire carrément étrange...
Un tome globalement assez intéressant entre le retournement de veste de Sai (peut-être purement stratégique ?) et la question touchant au pouvoir du chakra de Kyubi. Je suis également toujours heureux de suivre les évolutions de la relation entre Naruto et Sakura malgré quelques petites disputes somme toute amusantes et jamais bien méchantes.
Sasuke fait enfin son grand retour. Il reste égal à lui-même, toujours aussi agaçant, et j'ai comme l'impression que sa soif de vengeance fait quelque peu stagner la progression de l'intrigue. Encore plus de retournements de situation et de veste du côté de Sai, ce qui a de quoi donner mal à la tête.
Mais... ! Nous aussi on veut un bonus de 500 points !CameronOBrien a écrit : Si mon récap fait partie de ceux dont tu parles, c'est clairement une exception et il faudra plutôt s'attendre à des scores divisés par 2 (minimum) pour la suite
Merci pour ta réponse ultra rapide ! Tu as devancé mon 2ème message d'1 min.jukebox_fr a écrit : ↑lun. 02 août, 2021 12:49 pmC'est tout bête, on ne compte que les tranches de 25 pages entières. Du coup, quand on divise le total de pages par 25, on retire les décimales avant de multiplier par le nombre de points que représente la tranche. Ton cas en exemple donne 692 pages divisées par 25 = 27,68 donc 27 tranches entières et donc un total de 27 x 2pts = 54 pts si ce sont des romans en VF qui ont été lus.
En fait, le nombre de points issus de la lecture de romans en VF est obligatoirement un nombre pair
Je ferai de mon mieux pour cette session !Sherlocked_666 a écrit : ↑lun. 02 août, 2021 12:52 pm Mais... ! Nous aussi on veut un bonus de 500 points !
Voilà longtemps que je repousse la lecture de ce roman de fantasy animalière alors que les opportunités de le sortir de ma PAL se succèdent sans jamais fructifier. Cette fois-ci, ce fut (enfin) la bonne !
J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les aventures et mésaventures des lapins de cette histoire, à découvrir leurs us et coutumes, leur vocabulaire, leurs croyances. J'ai tremblé avec eux quand le danger s'est présenté, me demandant lesquels étaient dispensables. Je me suis immergée à leur côté dans cette belle nature que l'auteur décrit à grand renfort de noms de plantes et de fleurs (dont certains que, en bonne citadine, je ne connaissais même pas) et dans laquelle l'impact de l'humain est rarement bon. J'ai souri devant leur ruse, qu'elle soit présente ou bien contée dans la tradition de transmission des exploits passés.
Si la progression est assez prévisible -elle suit les besoins primordiaux des lapins pour assurer leur pérennité- et qu'on voit venir de très loin l'amalgame entre les faits du présent et les exploits des personnages mythiques d'antan, ça n'exclue pas du tout qu'un personnage important puisse disparaître dans le processus. Cette incertitude permet de faire durer une part appréciable de suspense jusqu'au dénouement.
Le gros point fort de ce roman est certainement l'approche choisie par l'auteur pour s'inscrire dans la fantasy animalière. En effet, son humanisation des lapins se cantonne à leurs pensées, leurs échanges verbaux, leurs croyances, leurs interactions sociales... tout ce qui a trait à la communauté, son fonctionnement et son folklore. Pour le reste, les actions, réactions et besoins des lapins sont purement animaux et primitifs, reflétant même une certaine connaissance de l'espèce qui fait se demander si un amoureux des lapins ne serait pas aux commandes ?
En bref, un livre bien mené et immersif qui a de quoi divertir petits et grands par tout ce qu'il propose d'aventures rythmées et de messages écologiques. Un livre que je suis tout de même bien contente d'avoir lu en français tant le champ lexical de la nature est ici abondamment développé et très spécialisé.
Le jardin secret est de ces romans qui aiment à entremêler plusieurs histoires, multipliant les parallèles et les symboliques afin de renforcer habilement la portée de ses messages.
D'un côté il y a l'éclosion tardive des enfants qu'on ne peut que rapprocher de celle de ce jardin supposé abandonné et mort auquel il suffit juste d'un peu d'attention et d'affection pour revivre.
De l'autre, il y a cette famille frappée par le drame et presque anéantie, à laquelle il faudra du temps pour panser ses blessures, se retrouver et se reconstruire, tout comme ce jardin investi du souvenir et de l'amour de sa défunte propriétaire, délaissé pendant 10 ans, et pourtant enfin tout prêt à s'épanouir de nouveau à la faveur du printemps et de bon soins.
Frances Hodgson Burnett nous raconte cela progressivement, mettant en évidence les effets imbriqués qui mènent à la guérison.
Si je n'ai pu aimer inconditionnellement tous les personnages principaux, il était difficile de ne pas éprouver de la peine face à leur solitude et leur souffrance. Leurs comportements réprimendables n'étant que le fruit d'un long délaissement excluant affection et éducation, donc aucunement de leur faute, il était difficile de les détester. D'ailleurs, une fois ces lacunes comblées, ils s'améliorent très vite.
J'ai beaucoup aimé la partie consacrée exclusivement à Mary, remplie de mystère, dans cette grande demeure au propriétaire fantôme laissant beaucoup de place à l'imagination. En revanche, celle dédiée à Colin m'a parue longue sur la fin. Mais heureusement, j'ai à peine eu le temps de le penser que le dénouement se présentait.
Tout comme sur La petite princesse, Frances Hodgson Burnett montre un vrai talent de conteuse, parvenant à pincer le cœur de son lecteur, sans verser dans le pitoyable, ou le faire sourire sans trop le submerger de bons sentiments forcés et bien dégoulinants. Ce juste dosage permet à cette histoire de porter ses fruits et ses leçons, notamment sur la magie des mots, qui enferment ou libèrent les esprits, et sur le pouvoir de la volonté.
En bref, un roman touchant et bien fait qui confirme le talent de conteuse de son autrice. Un grand classique de la littérature jeunesse qui mérite amplement ce statut et qui peut être (re)découvert à tous âges.
Une duologie qui transpire l'amour des avions et un intérêt très marqué pour la Seconde Guerre mondiale. Par le biais d'un petit couple charmant pris dans les tourments et les inquiétudes de la guerre, l'auteur se plonge dans le quotidien des civils et des militaires japonais restés au pays pendant le conflit.
Lui, est aviateur chargé de tester les avions et d'aider à les améliorer pour rester dans le coup de la course à l'armement. Il est le mieux placé pour constater le retard technologique irrattrapable du Japon, l'absurdité des consignes émanent du haut commandement qui néglige la valeur des vies et nie l'aspect inéluctable d'une défaite annoncée de longue date mais retardée par des mesures rustine inutiles qui impliquent toujours plus de vies et portent le danger jusque sur les civils des grandes villes.
Elle, est issue d'une bonne famille, a reçu une éducation et un bagage culturel occidental de qualité qui ne sont plus en odeur de sainteté auprès du gouvernement japonais qui impose à sa population de lourdes restrictions et un patriotisme exacerbé visant à abrutir et occuper la population tandis que le danger se rapproche et que la défaite du Japon est imminente.
On croise une galerie de personnages touchants par leur lucidité, mais tellement petits et impuissants au milieu de cette grande tempête toute prête à s'abattre sur eux. Si l'auteur choisit de nous montrer par petites touches un quotidien qui se veut léger de par la relation complice qui unit ce couple, l'inquiétude s'insinue et vient l'entacher jusqu'à atteindre son paroxysme quand, la chronologie des événements historiques scrupuleusement respectée, les bombardements dévastateurs ont lieu.
En recoupant les points de vue, ceux de militaires qui connaissent tout de la réalité de la situation du pays et ceux de civils éclairés qui se rendent compte des mensonges dont sont abreuvés les japonais au détriment de leur droit d'être informés et de leur sécurité, l'auteur pousse son lecteur à porter un regard très critique sur la gestion du conflit par son pays.
Côté dessin, on est sur quelque chose de réaliste et agréable mais manquant un peu de régularité dans la représentation. J'ai eu très souvent la sensation de personnages courts sur pattes, mais ce n'était pas négatif pour autant, car, pour avoir déjà eu cette sensation face à de vieilles photos de l'époque de mes arrières grands parents et grands parents, je sais que c'est un trait physique qui était courant à cette époque.
En bref, l'auteur porte un regard critique sur la période. Il n'encense aucunement la grandeur du Japon, ni la beauté du sacrifice pour la patrie, ni même le repliement subit et abusif du pays sur lui-même, ce qui fait beaucoup de bien. La part belle est donnée à la relation de couple touchante des protagonistes principaux et c'est ce qui rend cette duologie très intéressante avec sa dimension fortement humaine. L'auteur semblant s’être spécialisé dans les récits courts ayant pour contexte la Seconde Guerre mondiale, c'est avec plaisir que je lirai une autre de ses séries si j'en ai l'opportunité.
Une super affaire à 30€ les 37 tomes m'a poussée à faire l'acquisition de cette série qui, de base, ne m'intéressait que de loin. Lectorat adolescent en ligne de mire, genre shonen nekketsu... Elle avait peu de chances d'être ma came. Comme il faut battre le fer tant qu'il est encore chaud et que ma bibliothèque est en PLS de ce surplus colossal de volumes, je me suis lancée illico presto dans la lecture de cette série fleuve afin d'être rapidement fixée sur son sort.
Le moins que je puisse dire, c'est que je ressors mitigée des 8 premiers tomes que j'ai lu d'une traite. En fait, dès le deuxième j'ai eu des envies de laisser tomber car la mise en place est très lente, les personnages présentés ne sont pas terribles (une princesse gnan gnan, une géante fangirl et un héros pervers) et, surtout, l'humour douteux de l'auteur à base de pelotages incessants de fesses et poitrines par un héros adulte au look de gamin sur une adolescente qui ne proteste jamais n'est pas du tout à mon goût (même pas en mode chatouille moi sous les aisselles).
Heureusement dans le troisième un nouveau personnage plus intéressant intègre l'équipe des principaux, ce qui vient apporter une nouvelle dynamique aux interactions et fait souffler un peu de fraîcheur sur mon ennui (même si, encore une fois, l'auteur semble kiffer les romances entre héros adulte et jouvencelle au look d'adolescente...)
Malheureusement, même si d'autres personnages au background tout aussi intéressant se joignent au groupe, on ne peut toujours pas dire que les événements se précipitent. L'auteur passe son temps à cataloguer une foultitudes de points intrigants qu'il met sous le nez de son lecteur, lui faisant miroiter un univers riche, des personnages complexes et beaucoup de pistes d'intrigues à explorer, mais pendant qu'il fait tout ça, il reste en surface et temporise avec des quêtes annexes qui m'ont laissée de marbre tellement elles sont cousues de fil blanc.
A la fin du tome 8 un événement semblait toutefois sur le point de se produire avec l'apparition d'Arthur, le légendaire roi de Camelot. Serait-ce enfin le début des festivités?! Qui lira saura !
Quoi qu'il en soit, il était temps pour moi de faire une pause. Je garde l'exploration de la suite pour une période où je disposerai d'un peu plus de temps de lecture pour me permettre d'en sacrifier sur des œuvres mi-figue mi-raisin.
Les 3 tomes qui forment le premier cycle de cette série sont clairement introductifs. Ils posent les enjeux et mettent les différentes forces en présence et en opposition dans ce qui s'annonce comme une grande course à la découverte majeure qui va bouleverser l'humanité.
Si la BD se lit bien, j'ai trouvé tout cela très cliché : la méchante multinationale qui ne respecte que les gros sous, motivée par le profit uniquement quitte à tout écraser sur son passage, les scientifiques passionnés et intègres qui sont là pour apporter la connaissance à l'humanité, le vieux misanthrope excentrique et richissime au motifs mystérieux, l'enfant hybride clé de bien des secrets...
Avec son exploration sous-marine et ses mégalodons (énormes requins préhistoriques), j'attendais au moins un peu de frisson. Mais ce fut très plat de ce côté. Soit que ma peur bleue des requins et des fonds marins ne s'active que devant du vrai, soit que quelque part les auteurs de cette BD aient totalement raté leurs effets.
Graphiquement, on est sur quelque chose de très propre et agréable.
En bref, une lecture divertissante mais pas du tout originale, dont je lirai la suite par curiosité si elle me passe sous la main, mais que je n'achèterai certainement pas.
Depuis le temps que j'entends parler de cette Rebecca de Daphné du Maurier ! J'étais bien contente de tomber sur le livre audio à ma médiathèque, c'était exactement ce qu'il me fallait pour pouvoir lire en cette période compliquée.
Au titre, on pourrait croire qu'il est question de l'héroïne, mais il n'en est rien (quoique...). Rebecca est une personne décédée. Fort exactement, une défunte épouse, feue madame de Winter, une femme parfaite en tous points et accessoirement l'ancienne maîtresse de Manderley, un domaine anglais qui fait la convoitise et l'admiration de tout le voisinage et plus encore.
L'héroïne et narratrice, c'est la nouvelle et seconde épouse de Maxim de Winter. Une dame de compagnie rencontrée lors d'un séjour à Monte Carlo et épousée quelques semaines après, qui vient s'installer au domaine après une lune de miel fort heureuse.
Le roman démarre sur deux chapitres intrigants, contés par une héroïne du futur, qui viennent tout de suite mettre le lecteur en alerte : il va se passer quelque chose de terrible qui va profondément affecter sa personnalité. On ne plonge pas directement dans ces événements, l'autrice choisit de nous mettre en scène la rencontre de l'héroïne dont on ne connaîtra jamais le nom (et que par commodité j'appellerai H) et de Maxim de Winter.
Pendant un temps, c'est encore cette H du futur qui est à la narration, très critique envers elle-même, semant le doute quant à la valeur de sa relation avec son futur époux, puis on glisse progressivement dans une narration classique où le recul sur les événements, cette distanciation teintée de jugement et d'autoflagellation, disparaissent.
Tout ce passage un peu longuet sert à nous faire cerner la personnalité et les traits psychologiques de notre héroïne qu'on catalogue rapidement de jeunette naïve et maladroite, trop romantique et imaginative pour son propre bien, à l'estime de soi au ras des pâquerettes, à la volonté effacée et au charisme inexistant. Le genre de personnes agaçantes mais pas détestables qu'on a envie de secouer en permanence pour leur faire reprendre pieds sur terre et les reconnecter avec le bon sens et la réalité.
Une héroïne idéale à planter dans le huis clos de Manderley, ce domaine majestueux mais inquiétant, où Rébecca, l'ex épouse, malgré son décès, semble plus présente que jamais par tout ce qu'elle laisse derrière elle d'affaires qui n'ont pas été retirées, de consignes et habitudes domestiques qui rythment encore le lieu, de souvenirs mémorables qui sont sans cesse évoqués, etc. Tout ce qu'il faut pour que notre héroïne, si peu encline à s'imposer, ne se sente pas chez elle et encore moins légitime dans son statut de Mme de Winter maîtresse du domaine.
Rébecca pourrait n'être que cette histoire d'une femme tellement peu sûre d'elle qu'elle finit par ne plus pouvoir vivre son bonheur conjugal, partie trop loin dans une rivalité contre une ennemie de laquelle elle ne pourra jamais triompher. Mais... Il y a trop d'éléments qui mettent la puce à l'oreille du lecteur plus impartial dans sa vision d'ensemble et plus détaché dans ses interprétations.
A commencer par le comportement de Maxim qui n'est pas à la hauteur de celui qu'on pourrait attendre d'un homme fraîchement marié qui, depuis qu'il est rentré à son domaine, semble distant et laisse sa femme livrée à elle-même.
Puis, que dire de l'intendante Mme Danvers, supposée aide pour la maîtresse de maison mais dont on doute de plus en plus de la bienveillance de ses intentions ?
Et finalement de Rébecca ? Cette femme décidément trop parfaite pour être vraie.
On sent bien qu'il y a anguille sous roche et on se plaît à essayer d'interpréter différemment de l'héroïne les propos et descriptions recueillies afin d'en extraire des indices. A son insu, le lecteur est poussé à mener sa propre enquête afin de comprendre qui était exactement Rebecca et tenter de dissoudre l'épais voile de mystère qui semble accroché à Manderley et ses habitants.
L'autrice est très forte pour mystifier son lecteur, très habile aussi à faire vivre et rendre présent ce qui est mort et absent, à donner vie à ce qui est inanimé. Sous sa plume, Manderley devient un lieu dérangeant, un personnage à part entière. Et si au final il ne se passe pas grand chose, juste le quotidien, c'est tout son talent d'avoir réussi à faire mouliner les cerveaux pendant tout ce temps et de parvenir tout de même à surprendre (même si j'ai moins aimé la transformation de H qui m'a semblée poussive).
J'avais été très impressionnée par ses qualités de plume dans son Auberge de la Jamaïque où toute l'ambiance sinistre du roman reposait sur la pertinence du choix des mots dans ses descriptions. Sur Rebecca, elle y associe une dimension psychologique remarquable et redoutable qui a très largement inspiré des auteurs et cinéastes contemporains, Hitchcock en tête, ce qui n'est pas rien. Aucun doute que je finirai par me pencher sur son autre roman majeur Ma cousine Rachel.
Petit ours brun se cache de partout dans la maison et attend que sa maman le trouve. Les rabats à soulever pour mettre la planque de Petit ours brun en évidence font le bonheur de mon loulou qui se régale à crier coucou en le faisant.
Un livre à toucher proposant des textures très variées et mettant en scène le héros dans une activité du quotidien très fréquente: les courses.
Les livres sonores c'est à la fois trop bien et dangereux. Trop bien car, dans le cas de mon loulou qui est fasciné par les oiseaux, c'est un bon moyen de découvrir leurs cris et de les reconnaître ensuite quand il les entend dehors. Et dangereux, parce que malheureusement, avec les enfants en bas âge, la répétition est inévitable.
Dans cet ouvrage ce sont 6 oiseaux communs qui sont présentés, dont le pigeon qui a la préférence de mon loulou (certainement parce que c'est le seul oiseau qui se laisse un peu approcher quand il accourt avec toute sa discètion coutumière )
Des deux livres sur les oiseaux de la collection, c'est celui-ci que mon loulou préfère. Les dessins sont toujours aussi beaux et la variété présentée passe en revue aussi bien des oiseaux tropicaux que polaires. Si sa préférence est aussi marquée c'est surtout que les cris de ces oiseaux sont très rigolos (qu'on ne me dise pas que le Martin-pêcheur se fout pas un peu de notre gueule ?! )
J'ai eu le cas avec un manga qui comportait tout de même une exégèse de 200 pages étalées sur 4 tomes, j'ai tout compté en manga car l'oeuvre est un manga, peu importe le contenu additionnel. Pour ton cas, la nature principale de ton livre semble être la BD et les textes des bonus, donc je t'invite à comptabiliser les points sur cette base.kymmy38 a écrit : ↑jeu. 05 août, 2021 2:05 pm Bonjour,
J'ai une question, je lis un livre qui est mi BD et mi documentaire écrit. Il s'agit de La nature et les hommes en BD. Comment dois je compter les points ?
Merci je vais faire comme çajukebox_fr a écrit : ↑jeu. 05 août, 2021 4:56 pmJ'ai eu le cas avec un manga qui comportait tout de même une exégèse de 200 pages étalées sur 4 tomes, j'ai tout compté en manga car l'oeuvre est un manga, peu importe le contenu additionnel. Pour ton cas, la nature principale de ton livre semble être la BD et les textes des bonus, donc je t'invite à comptabiliser les points sur cette base.kymmy38 a écrit : ↑jeu. 05 août, 2021 2:05 pm Bonjour,
J'ai une question, je lis un livre qui est mi BD et mi documentaire écrit. Il s'agit de La nature et les hommes en BD. Comment dois je compter les points ?