[Challenge] Communautaire 2021

[Sherlocked_666]

Puisqu'il semble rester plusieurs places pour la consigne 83-B, je vais lire de ce pas La Mort de Sénèque de Tristan L'Hermite (tragédie publiée en 1644).

[Cameron10]

Je poursuis les lectures communes avec la consigne 80h - Lire un des livres de la lecture commune d'août avec Player One d'Ernest Cline qui était la LC d'août 2018 (encore cette année-là, tiens donc).

Lecture terminée !

Ayant vu le film Ready Player One, j'avais un peu peur de m'ennuyer. Mais dans les très grandes lignes c'est la même histoire, il y a énormément de différences entre le livre et le film, que ce soit au niveau des personnages, de leurs relations, de l'ambiance, des événements ou des épreuves. J'ai donc eu l'impression de découvrir une œuvre différente.

Les 100 premières pages ont été très laborieuses : l'histoire met du temps à démarrer et le récit est tellement saturé de références obscures aux années 80 que je n'arrêtais pas de décrocher. Finalement, une fois la chasse véritablement lancée, je n'ai plus lâché le livre. Même s'il y a toujours quelques longueurs par-ci par-là, une fois passée l'introduction il se passe suffisamment de choses pour ne jamais s'ennuyer, même en connaissant déjà certains éléments du scénario.

Les personnages étant extrêmement romancés dans le film, j'ai eu l'agréable surprise de les redécouvrir dans le roman. Certes ils ont tous leurs moments de gamineries parce qu'ils restent des ados mais dans l'ensemble ils sont plutôt matures, plus nuancés et leurs relations ont davantage de profondeur. Il faut dire que l'histoire se déroule sur une année, ce qui laisse le temps aux personnages de se développer et aux relations de se développer à un rythme réaliste. Petite mention pour Daito et Shoto qui m'ont beaucoup plus émue.

J'ai également apprécié que l'ambiance soit plus sombre, parfois déprimante. Là où le film occulte complètement le côté anticipation, il est bien ancré dans le roman qui soulève des problématiques actuelles importantes. Certes ce propos est un peu trop dense au début mais par la suite il est davantage dilué et intégré à l'histoire. Ce n'est pas simplement un message aux geeks pour leur dire de sortir de chez eux, c'est aussi et surtout un avertissement sur l'avenir de la planète si les humains n'en prennent pas davantage soin.

Ce genre de raccourcis du film s'étend aussi à toutes les facilités scénaristiques qui m'avaient agacée : la plupart n'existent pas dans le livre. En revanche, un point que j'accorderai au film est d'avoir modifié la majorité des références culturelles pour qu'elles soient plus parlantes. Parce que là je suis passée complètement à côté de 90% des références ; c'est frustrant et parfois indigeste. Je rajouterai deux autres points négatifs : d'une part certains passages m'ont dérangée par leurs propos un peu étranges, d'autre part je n'ai pas apprécié la facilité du héros à franchir certaines étapes de la chasse, j'aurais aimé qu'il fasse parfois des erreurs.

En conclusion, je ne regrette pas d'avoir persévéré au début car finalement j'ai pris beaucoup de plaisir dans cette lecture !

[snoukette74]

Je m'inscris à la consigne 12d : Un auteur mort en avril avec Le théorème du perroquet de Denis Guedj, mort le 24 avril 2010.

[Sherlocked_666]

Puisqu'il semble rester plusieurs places pour la consigne 83-B, je vais lire de ce pas La Mort de Sénèque de Tristan L'Hermite (tragédie publiée en 1644).

Je valide cette lecture !

Une tragédie très intéressante élaborée autour d'un Néron froid, intelligent et calculateur, qui dénote beaucoup avec l'image de tyran fou à lier que les arts et particulièrement la littérature lui ont donnée depuis la condamnation de sa mémoire. Ce n'est qu'au terme des interrogatoires et des condamnations qu'il flanche et réalise ce qu'il vient d'ordonner, sa frénésie contrastant avec le suicide tranquille et presque apaisé auquel Sénèque a consenti, persuadé qu'il quittait le navire avant le naufrage.
Les vers sont fluides, les rimes se répondent bien, le tout est agréable malgré un ton des plus graves. Une bonne mise en scène de la ruine de la conjuration de Pison.

[Sherlocked_666]

Il me semble que depuis la dernière màj du post récapitulatif, personne n'a pris la dernière place pour la consigne 65-F : un livre dont le titre est de la couleur violette. Je vais donc la prendre avec L'Âme de l'Homme sous le socialisme de mon chouchou Oscar Wilde.

[Aurora0310]

Bonjour,
Je souhaite m’inscrire à la consigne n° 72 - Lire un livre primé en 2020 avec le livre « Les impatientes, de Djaïli Amadou Amal » prix Goncourt des lycéens 2020.

[Cameron10]

Bonsoir, je m'inscris à la consigne 10 - Lire un livre dont l'auteur est mort avant ses 40 ans avec Jane Eyre de Charlotte Brontë, qui est morte à 38 ans.

[bourguip]

Je souhaite maintenant m'inscrire à la consigne 83b avec "La princesse de Clèves" de Madame de La Fayette écrit en 1678. Est-ce que le roman graphique (BD) peut fonctionner pour cette consigne ? Sinon, je lirai le roman...

Je valide cette consigne, lecture graphique, avec le commentaire suivant :
La jeune Madame de Clèves est confrontée aux affres de l'amour passion et du devoir. A Versailles, tout n'est que non dits et coups bas !
Cette jeune femme est vraiment malmenée et doit louvoyer entre les intrigues. J'ai beaucoup apprécié la droiture de ce personnage.

[Angel89]

Je souhaite maintenant m'inscrire à la consigne 83b avec "La princesse de Clèves" de Madame de La Fayette écrit en 1678. Est-ce que le roman graphique (BD) peut fonctionner pour cette consigne ? Sinon, je lirai le roman...

C'est difficile comme question car en soit c'est bien le texte de Madame de La Fayette mais qui a été adapté pour la BD... Je dirais que c'est ok, mais on verra avec ptitflora quand elle viendra mettre à jour si c'est ok pour elle aussi

[Aurora0310]

Bonjour,
Je souhaite m’inscrire à la consigne n° 72 - Lire un livre primé en 2020 avec le livre « Les impatientes, de Djaïli Amadou Amal » prix Goncourt des lycéens 2020.

Consigne validée
Mon Avis : Ce livre romancé m’a réellement bouleversé. Je ne connaissais absolument pas ces traditions du Cameroun.
On suit l’histoire de 3 jeunes femmes qui doivent se soumettre totalement à la volonté des hommes de leur famille. On leur demande de patienter toute leur vie. Patienter pourquoi on se le demande encore en finissant le livre. C’est un véritable combat qu’elle doivent mener chaque jour, contre elles-mêmes, contre d’autres femmes.
Leur histoire est liées : l’une finit mal, l’autre bien et la troisième doit continuer son combat inlassablement…
Ce livre fait réellement réfléchir sur les conditions de vie des femmes dans le monde d’aujourd’hui.

[Whale]

Bonjour !

Je viens m'inscrire à la consigne 108 avec "La Bête humaine" d'Emile Zola (naturalisme).

[Hanayu]

Si personne ne l'a pris entre temps je m'inscris à la

133 - Lecture graphique avec pour thème:
A-équipe :

Avec la série de Manga "Library Wars, Love & War" de Kiiro Yumi d'après une œuvre de Hiro Arikawa

[Sherlocked_666]

Il me semble que depuis la dernière màj du post récapitulatif, personne n'a pris la dernière place pour la consigne 65-F : un livre dont le titre est de la couleur violette. Je vais donc la prendre avec L'Âme de l'Homme sous le socialisme de mon chouchou Oscar Wilde.

Lecture terminée !

J'étais très curieux de voir ce qu'un essai politique d'Oscar Wilde pourrait donner et je ne ressors pas déçu de cette lecture.
À travers la défense d'une vision individualiste qui s'inscrirait dans un monde socialiste, Wilde révèle ses nouvelles affinités avec la pensée anarchiste. De manière générale et à travers des développements plus philosophiques que pratiques, il tente d'expliquer qu'il serait judicieux de reconstruire la société afin d'éradiquer toute forme de pauvreté et de permettre une réalisation pleine et entière de l'individu. Il ne s'aventure pas réellement sur le terrain de l'action politique en tant que telle mais examine plutôt les diverses conditions qui devraient être réunies pour que la société mute conformément à cet idéal individualiste (sa conception de l'individualisme touchant à l'épanouissement de la personnalité au mépris de l'accumulation de richesses, en passant notamment par l'abolition de la propriété privée).
Dans cet essai, finalement, Wilde révèle sa pensée anti-capitaliste à travers la critique du capitalisme comme d'une arme inhibant la créativité et exacerbant les inégalités. Il est pleinement conscient des avantages de la propriété privée et de l'individualisme mais ne peut s'empêcher d'admettre que les masses populaires en manquent cruellement. En d'autres termes, il s'agit moins d'éliminer la propriété privée que de prôner l'anti-autoritarisme et l'individualisme. Il n'est également pas question d'exploiter la force de travail des individus de quelque manière que ce soit : là, Wilde propose le machinisme comme un moyen de libérer les travailleurs de leurs emplois dégradants afin qu'ils puissent se consacrer à l'art et à l'innovation.
Au bout du compte, Wilde est contre toute forme de tyrannie et d'oppression économique - y compris un socialisme autoritaire au service de l'industrie. Le socialisme de Wilde, c'est celui qui favorise l'individu, sa dignité, son développement personnel, et l'élévation de son âme.

[ptitflora92]

Je souhaite maintenant m'inscrire à la consigne 83b avec "La princesse de Clèves" de Madame de La Fayette écrit en 1678. Est-ce que le roman graphique (BD) peut fonctionner pour cette consigne ? Sinon, je lirai le roman...

C'est difficile comme question car en soit c'est bien le texte de Madame de La Fayette mais qui a été adapté pour la BD... Je dirais que c'est ok, mais on verra avec ptitflora quand elle viendra mettre à jour si c'est ok pour elle aussi

C'est ok en effet, tu as bien fait de valider ton commentaire.

[ptitflora92]

MAJ jusqu'ici

[Sherlocked_666]

Je m'inscris à la consigne 108 avec Caligula d'Albert Camus qui est considérée comme une pièce appartenant au mouvement absurde.

[Shamandali3]

Je tente la consigne 89b - Lire un livre se déroulant en Amérique du Sud (Brésil) avec Métaphysique du vampire de Jeanne A. Debats

[mielou35]

Bonjour,

Je reviens après trèèès longtemps, pour tout dire j'ai fini mon livre depuis un certain temps mais j'avais oublié que je l'avais déclaré ici
J'ai donc fini "Le génie lesbien" d'Alice Coffin, avec lequel je valide la consigne 126 - Lire un livre polémique / controversé / censuré

C'est un superbe essai qui aborde énormément de thématique en lien avec le lesbianisme et le féminisme. Le chapitre qui m'a le plus marqué est celui où elle s'interroge sur la rareté du coming-out des personnalités françaises, qu'elles soient sportives, politiques ou artistiques. Elle y développe une réflexion qui a mis en mot ce qu'intuitivement je comprenais, et ça fait beaucoup de bien. Mais ce livre regorge de passage essentiels, entre la mise en lumière de la prétendue neutralité journalistique (qui n'existe pas) et la mise en valeur de l'intérêt des lesbiennes pour le militantisme, et tout le bien qu'elles ont pu faire même lors de combats qui ne les concernaient pas.
Un livre à lire, même sans être lesbienne.

Et j'enchaîne (cette fois-ci, je n'oublierais pas, promis) avec "Le cyclamor" de Jean-François Nahmias, pour la consigne 12g - Lire un livre d'un auteur mort en Juillet (il est mort le 24 juillet 2017).

[bourguip]

Bonjour à tous,
Je souhaite m'inscrire à la consigne 126 avec "Lucie et l'obscurantisme" de Pascal Picq.

[Sherlocked_666]

Je m'inscris à la consigne 108 avec Caligula d'Albert Camus qui est considérée comme une pièce appartenant au mouvement absurde.

Lecture terminée !

Une pièce aussi absurde que belle. Le Caligula de Camus, de forte inspiration suétonienne et presque néronienne, est un personnage absolument fascinant qui se révèle touchant dans son excentricité. Il semblerait en effet que Camus ait tenu à édulcorer la prétendue folie de cet empereur inoubliable, sans doute pour que le lecteur comme le spectateur puissent mieux s'identifier à sa quête et au message véhiculé par la pièce. Obsédé d'impossible, empoisonné de mépris et d'horreur, le prince part à la recherche de la liberté à travers l'exercice du sadisme. Il récuse l'amitié et l'amour, la simple solidarité humaine, le bien et le mal. Il se révolte contre le destin mais nie les Hommes. Comme le dit Camus lui-même, "infidèle à l'homme, par fidélité à lui-même, Caligula consent à mourir pour avoir compris qu'aucun être ne peut se sauver tout seul et qu'on ne peut être libre contre les autres hommes".
À l'Histoire, Caligula ! À l'Histoire !

[Sherlocked_666]

Je m'inscris à la consigne 136 - lire une novélisation avec The Elephant Man de Christine Sparks (adaptation du film éponyme de David Lynch).

[ptitflora92]

MAJ jusqu'ici

[Soah]

Bonjour

Il est temps d'aider à remplir les petits trous

Je m'inscris à la consigne 1 - Lire un livre, dont l'auteur est originaire - c/Amérique Central :

Avec THIRDS, Tome 1 : Contre vents et marées de Charlie Cochet
L'auteur est originaire de La Havane - Cuba

Et bien lecture terminée mais sincèrement ce n'étais pas gagné

J'ai aimé car ce livre, par le biais d'intrigues policières, traite un problème de société, le rejet des être différents, ici par une capacité à se transformer en animal "les Therians" ; mais j'ai regretté trop de longueurs avant d'arriver au finale, dommage.
Je ne pense pas lire la suite même si les personnages sont agréables car je n'ai pas réussi à m'y attacher.

[Sherlocked_666]

Je m'inscris à la consigne 136 - lire une novélisation avec The Elephant Man de Christine Sparks (adaptation du film éponyme de David Lynch).

Et je valide cette consigne !

L'histoire de Joseph Merrick (quoique revue et romancée sur certains points), tristement célèbre pour la difformité "monstrueuse" de son corps et surnommé "Elephant Man" pour cette même raison.
Il s'agit ici d'une novélisation très fidèle au déroulement et à l'atmosphère de l'excellent film de David Lynch. L'écriture de Christine Sparks est facile à lire tout en étant belle et sensible. J'ai beaucoup apprécié la manière dont elle a cerné le personnage de Treves, révélant sa profonde empathie pour Merrick et ses scrupules vis-à-vis des potentiels intérêts professionnels qu'il pourrait tirer de son cas. Parce que dans cette histoire, Joseph Merrick est bien loin d'être un monstre. Non, il est même le personnage le plus humain de cette tragédie. Les vrais monstres ce sont les autres, ces badauds en recherche de sensations fortes qui viennent se faire peur en l'observant à l'occasion de freak shows ; c'est le "propriétaire" de John lui-même qui l'exhibe devant cette foule idiote pour gagner quelques pennies ; c'est aussi le gardien qui organise des visites de sa chambrée et n'hésite pas à le menacer de mort s'il dévoile sa combine ; ce sont toutes celles et ceux qui s'amusent de la différence et se félicitent de leur normalité.
Il s'agit sans conteste de l'une des histoires les plus bouleversantes que j'ai pu lire et visionner. J'avais pleuré comme une Madeleine devant le film et j'avoue avoir reniflé à plusieurs reprises en tournant les pages. Cette histoire est une véritable leçon de vie. Une tragédie déchirante et inoubliable.

[Sherlocked_666]

Je vais enchaîner avec Le joueur de flûte de Hamelin de Sylvain Johnson pour apporter une cinquième validation à la consigne 30 - un titre avec un instrument de musique.

[coeurdechristal]

Bonjour !

Je m'inscris pour une nouvelle consigne soit la 134 c) lire un beau livre de musique.

Pour se faire ce sera Les Beatles la totale : 211 chansons expliquées de Jean-Michel Guesdon et Philippe Margotin

[Pegh]

Bonsoir !

Je m'inscris à la consigne 133c - Lecture graphique avec pour thème "musique", avec Endless Sound de Cielo.

@+
Pegh

[coeurdechristal]

Bonjour,

Alors je viens valider la consigne pour laquelle je me suis inscrite un peu plus tôt dans la journée ! J'ai terminé The Beatles la totale : 211 chansons expliquées de Jean-Michel Guesdon et Philippe Margotin, consigne 134 c).

Voici mon commentaire : Un livre qui explique et décrit en détail les 211 chansons composées et interprétées par ce fameux groupe qui a changé le monde de la musique. Je l'avais acheté à la base pour mon père, un grand fan. J'en avais feuilleté quelques pages pour finalement le lire au complet. C'est un ouvrage qui se lit facilement et rapidement. Un livre très intéressant et très instructif comportant de belles images et des éclaircissements à propos de certaines chansons.

[Sherlocked_666]

Je vais enchaîner avec Le joueur de flûte de Hamelin de Sylvain Johnson pour apporter une cinquième validation à la consigne 30 - un titre avec un instrument de musique.

Et je valide cette consigne !

Au secours.
Si vous avez besoin de vous réveiller de bon matin, lisez les 10 premières pages de ce roman, elles seront bien plus efficaces que trois tasses de café.
Je ne sais pas quoi dire concernant cette lecture. J'étais honnêtement très intéressé par le concept de revisite macabre voire horrifique de contes classiques mais j'étais néanmoins sceptique quant au cadre spatio-temporel choisi. Mais comme je l'ai laissé entendre, les premières pages ont suffi à me dégoûter.
L'intrigue débute sur un viol décrit avec une formulation des plus problématiques : "heureusement ce fut bref". Pardon ? Je peux comprendre l'intention mais l'expression est bien maladroite et malheureuse, pour ainsi dire. Ouf, quelle chance, ç'aurait pu être pire pour cette pauvre fille... ??? Un peu plus loin, le narrateur nous dit que "Chanceux et prison étaient deux mots qu’il n’aurait jamais cru entendre dans une même phrase", eh bien moi je n'aurais jamais imaginé que l'on puisse se dire que "heureusement" un viol n'a pas été trop long ? Allô, ça reste un viol. Bref, je pourrais épiloguer mais je n'en ai pas l'énergie. C'est tout bonnement une remarque extrêmement déplacée qui n'apporte vraiment rien du tout à la phrase dans laquelle elle s'insère.
Que dire de la suite ?
L'intrigue se met en place de manière très gauche et se base sur des événements presque improbables. Le narrateur lui-même l'admet, comme si faire preuve d'un peu d'ironie quant aux actions qu'il conte pourrait les rendre plus faciles à avaler. Le retournement de situation qui survient au dernier moment n'est pas bien surprenant puisqu'il vient justifier la présence de chapitres et de nœuds de l'intrigue qui, de prime abord, ne servaient à rien. Je regrette énormément que ces révélations n'aient pas été développées outre mesure malgré leur gravité. Mais ce qui m'a le plus perturbé, c'est la quasi-absence de condamnation des faits en question.
La plume de l'auteur est quant à elle très pesante. On sent une volonté évidente de lâcher quelques tournures bien pensées mais le résultat est souvent bancal, d'autant plus que certaines de ces expressions artificielles se retrouvent à divers endroits et provoquent donc une désagréable impression de répétition ("le sable malléable au faible pouvoir de succion", "sa langue découvrant cette chose avide qui ne demande qu’à être dégustée comme un met savoureux dans un restaurant cinq étoiles", qu'est-ce que c'est lourdingue).
Finalement, c'était juste un ramassis de scènes de sexe en grande majorité non consenties - y compris sur une mineure de seize ans. "Mais Denis est un homme, avec des désirs, des fantaisies et un pénis plus gros que son cerveau. Son sexe prend le contrôle de ses impulsions". Oh bah oui alors si c'est un homme ça va, on comprend qu'il approche une mineure. C'est la testostérone, il n'y peut rien. Bref, passons.
L'aspect fantastique sort un peu de nulle part, les retournements de situation sont prévisibles et les personnages, aussi horribles soient-ils, ne sont pas vraiment condamnés par leur communauté.
Il n'y a rien d'horrifique là-dedans, juste des scènes de sexe gore franchement dispensables. Une grande déception que j'espère vite oublier.

Je continue avec la consigne 77-A : un livre qui se déroule pendant la préhistoire avec la série de mangas Akû, le chasseur maudit.

[Wonderbooks]

Et j'enchaîne (cette fois-ci, je n'oublierais pas, promis) avec "Le cyclamor" de Jean-François Nahmias, pour la consigne 12g - Lire un livre d'un auteur mort en Juillet (il est mort le 24 juillet 2017).

Tu as déjà validé cette consigne en mars, donc tu ne peux pas te réinscrire.