3. Lire un livre sur le thème d’une révolte ou d’une révolution (14 juillet)
6. Lire un livre ayant comme thème la musique (fête de la musique)
7. Lire un livre d’un auteur né en été
9. Lire un livre avec une couverture principalement rouge
Joker 1. Lire un livre dont la couverture contient un élément se rapportant à l’été (plage, maillot de bain, fruits…).
Mon récap ici
3. Lire un livre sur le thème d’une révolte ou d’une révolution (14 juillet)
Justification
Je ne suis pas convaincue par le final de cette trilogie, j'ai eu l'impression de d'une conclusion bâclée. Tout s'enchaîne trop vite, il y a beaucoup facilités scénaristiques et, surtout, il n'y a pas de véritable but avant le dernier tiers du livre. Là où dans les deux précédents tomes les héros avaient un véritable objectif et rencontraient des obstacles, dans celui-ci ils avisent au fur et à mesure, ce qui donne une suite de péripéties sans fil rouge (je ne compte plus le nombre de "et maintenant, on fait quoi ?").
Le héros n'aide pas, d'ailleurs, j'ai beaucoup de mal à supporter Thomas. Parfois il est tellement hautain et commanditaire que j'ai envie de lui donner des baffes, parfois il est incroyablement stupide (à tel point qu'on comprend parfaitement que sa "stupidité" permet juste à l'auteur de pouvoir avancer facilement dans son scénario). Newt est très désagréable aussi mais au moins c'est justifié. Minho, heureusement, est fidèle à lui-même.
Et que dire de cette fin, franchement ? On dirait que l'auteur était à court d'idées et a décidé de pomper sur le premier tome en jouant la carte de la nostalgie. La conclusion de certains personnages est bâclée, notamment cella de Teresa : elle a été absente trop longtemps pour que son dénouement soit touchant. Idem pour celle de l'histoire globale :Spoiler
oublions le sort de l'humanité (qui est l'enjeu depuis le début) pour que le héros survive et pour faire un petit groupe de survivants au jardin d'Eden... J'aurais préféré que Thomas se sacrifie pour créer un remède et que le Bras Armé se charge de guérir l'humanité (ou au moins essayer) après avoir démantelé WICKED.
En revanche, je dois reconnaître que le livre est très addictif malgré ses défauts, c'est un vrai "page-turner" avec des chapitres très courts qui finissent quasiment toujours sur un rebondissement et donnent envie de lire la suite.
6. Lire un livre ayant comme thème la musique (fête de la musique)
L'un des personnages est passionné de musique dès son enfance et parvient à sortir un album à succès.
Je sors mitigée de cette lecture. J'ai plutôt apprécié la première moitié du roman où j'ai été intriguée par le côté obsessionnel de l'héroïne et cette histoire de start-up qui cherche à rassembler des chaussettes. Cependant, j'ai trouvé la plupart des personnages assez clichés, exagérés et inexistants et certains éléments de l'intrigue trop prévisibles (j'ai deviné la future romance dès le début).
Surtout, j'ai beaucoup moins aimé la seconde moitié, où je me suis ennuyée, j'ai trouvé l'héroïne de plus en plus agaçante, très égocentrique dans sa relation, et sa manie de partir en dépression à la moindre petite remarque est devenue exaspérante (elle est en deuil et certaines choses peuvent la rendre triste, pas de problème, mais là c'est constant et digne d'une drama queen).
J'ai aussi été exaspérée par les retours dans le passé de plus en plus fréquents et longs et, surtout, je n'arrivais pas à trouver un but à toute cette histoire. Puis la révélation finale arrive et tout s'explique, tout fait enfin sens et c'est extrêmement bien joué de la part de l'auteur car j'étais à des années lumières d'avoir deviné ça. Ce qui n'efface pas pour autant l'ennui que j'ai ressenti pendant environ 150 pages...
La fin en elle-même m'a un peu déçue, j'aurais préféré que l'auteur fasse un autre choix pour la relation et je ne lui pardonne pas d'avoir complètement oublié David dans l'épilogue. En revanche, la play-list à la fin est très sympa.
7. Lire un livre d’un auteur né en été
Tout juste dans les clous : l'auteur est né un 21 septembre.
J'ai beaucoup aimé l'histoire, avec cette figure maléfique qui tire les ficelles, cette ambiance de huis-clos sur une île coupée du monde par un blizzard, ce suspense croissant (mais qu'est-ce qu'il veut, bon sang ?), cette tension angoissante qui va crescendo, cette comptine de plus en plus glaçante... Jusqu'à un final un peu prévisible (une fois que j'ai compris ce qu'il voulait, je n'avais aucun doute sur comment ça allait finir) mais très poignant. Je trouve un peu dommage que la tempête ne soit pas davantage exploitée mais au fil de la lecture j'avais hâte de découvrir qui allait être la marionnette suivante, comment, quels secrets allaient être révélés, etc.
Malheureusement, j'ai eu énormément de mal avec la forme du scénario de film. Cela m'a certes permis de visualiser très facilement les scènes et d'imaginer quasiment le film dans ma tête, d'autant plus que les dialogues sont dynamiques. Mais les passages descriptifs ont été vraiment rébarbatifs pour moi, surtout au début. De plus, l'absence de narration à proprement parler m'a donné beaucoup de mal à identifier les personnages secondaires, je devais sans arrêt faire des efforts pour essayer de me rappeler qui était qui.
Cela reste une très bonne lecture une fois occulté le côté scénario.
9. Lire un livre avec une couverture principalement rouge
Metro 2035 - Dmitry Glukhovsky
La conclusion de cette trilogie est très intéressante (et à des années-lumière du jeu vidéo d'ailleurs, seuls quelques éléments de l'intrigue ont été repris).
On va de péripéties en rebondissements en passant par des révélations inattendues car dans le métro, tout ne se passe jamais comme prévu. Artyom, dans sa quête de vérité, attire les ennuis comme un aimant car personne ne veut qu'il découvre cette vérité ultime. Au final, le roman se présente comme une étude de la psychologie humaine et, de ce point de vue, la fin est parfaitement logique malgré son aspect très frustrant. J'ai également apprécié la réflexion sur l'écriture historique mise en abyme via le personnage d'Homère.
C'est un récit très dur, très cru, avec des scènes parfois horribles, qui reflète la noirceur de l'humanité. Le héros lui-même, malgré toutes ses bonnes intentions, est obligé de faire preuve de noirceur pour survivre dans cet univers. J'ai donc parfois eu envie de lui donner des baffes, en particulier dans son comportement envers Anna.
Cela se ressent aussi dans l'écriture. Elle n'est pas mauvaise, loin de là, avec de nombreuses images poignantes, un peu d'humour noir et de sarcasme, une personnification du métro qui se ressent à chaque instant et des passages où le rythme de l'écriture se cale sur la descente aux enfers du héros. Seulement, la froideur d'Artyom imprègne l'écriture, ce qui fait que j'ai eu du mal à me plonger dans la lecture et j'ai toujours gardé - involontairement - une certaine distance avec le récit.
Un autre obstacle, pour moi, a été le russe. Autant les noms de stations ne m'ont pas posé de problème, surtout avec les images au début de chaque chapitre qui montrent dans quelle station se trouve Artyom (je me suis d'ailleurs beaucoup amusée à me repérer sur la carte du métro en deuxième de couverture). Le problème, c'est déjà cette manie d'appeler les personnages par un surnom qui n'a rien à voir avec leur nom complet, plus d'une fois je n'ai pas reconnu le nom d'un personnage secondaire, ce qui m'a un peu perdue dans le récit. Par ailleurs, les différentes micro-sociétés présentées dans le métro se basent sur diverses périodes et idéologies de l'histoire russe. Or je n'y connais strictement rien donc j'ai parfois eu l'impression de passer à côté de certaines choses.
Malgré les défauts qui ont rendu la lecture un peu difficile, j'ai bien aimé le dénouement de cette trilogie et je reste fascinée par cet univers post-apocalyptique construit d'une main de maître par Dmitry Glukhovsky (même si ce tome manquait un peu de combats contre des créatures mutantes).
Joker 1. Lire un livre dont la couverture contient un élément se rapportant à l’été (plage, maillot de bain, fruits…).
Amours à L.A., Tome 1 : Amour givré, copines cinglées et crèmes glacées - Brooke Blaine
Le cornet de glace se rapporte aux vacances d'été.
C'est un livre à l'image des crèmes glacées qu'il met à l'honneur : prévisible mais frais et délicieux.
La chick-lit et la romance ne sont pas trop mon truc et j'ai retrouvé des clichés du genre qui m'ont un peu déplu : les deux mâles trop canons, trop parfaits, un scénario très classique et de la mièvrerie un peu trop dégoulinante dans certains chapitres. J'ai eu très peur au tout début, à la rencontre entre Ryleigh et Cameron que j'ai trouvée franchement pas crédible et too much.
Mais à côté de ces points négatifs, il y a beaucoup de positif, déjà parce que l'auteure s'amuse à jouer avec d'autres clichés et les déconstruire. "Vous vous attendiez à un triangle amoureux ? Eh ben non ! Vous vous attendiez à la classique scène ultra romantique de l'aéroport ? Encore raté !"
Ensuite, les personnages principaux sont forts, attachants, parfois agaçants parce qu'ils ont une vraie personnalité avec des qualités et des défauts. Je ne me suis pas du tout reconnue dans les protagonistes mais ça ne m'a pas empêchée de les apprécier. Petit bémol sur les personnages secondaires, en particulier les trois amies de l'héroïne : une ou deux auraient largement suffi, elles ne sont pas assez distinctes et je n'arrêtais pas de les confondre.
Surtout, le gros point fort, pour moi, est cet univers de crèmes glacées et milkshakes alcoolisés aux parfums parfois délirants et aux noms très créatifs et sulfureux. Je ne suis pas sûre que je goûterais la glace chocolat noir et morceaux de bacon croustillant, ni celle à la framboise avec du maïs sucré, mais certaines compositions m'ont mis l'eau à la bouche ! J'ai adoré évoluer dans ce décor, avec des idées commerciales très intéressantes, et découvrir les noms des glaces, qui apportent un bon nappage d'humour au roman.
D'ailleurs, j'ai souri quasiment tout le temps pendant ma lecture, preuve que l'humour y est réussi (ou, en tout cas, que j'y ai été sensible). Il passe en grande partie par des sous-entendus sexuels qui pourraient me gêner dans d'autres livres mais ici c'est amené très naturellement, ce sont simplement des dialogues pétillants entre des personnages décomplexés. Bon, je dois quand même préciser que certaines scènes de sexe n'étaient pas très ragoutantes pour moi (une en particulier) mais au pire il suffit de la passer.
Bref, je ne regrette pas du tout d'être sortie de ma zone de confort avec ce livre, même si maintenant j'ai une folle envie de glace !