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Shining de Stephen King
C'est un livre étrange et beaucoup de lecteurs seront rebutés par son aspect scientifique omniprésent. En effet, il est régulièrement question de discussions à propos de théories scientifiques et philosophiques : Derrida, les expériences de pensée, la physique quantique, l'origine du monde, etc. D'habitude cette thématique m'assomme mais pour le coup j'ai trouvé tous ces concepts bien expliqués ; j'ai globalement réussi à comprendre ces passages et suivre le raisonnement des personnages.
J'ai apprécié l'intrigue, qui est plutôt originale, et l'auteur fait preuve de créativité avec la Troposphère et tout ce qu'elle implique. Certains éléments m'ont un peu perturbée (la console qui m'a donné une impression trop futuriste et Appolo qui tombait carrément dans le grand n'importe quoi) mais, à défaut de me plaire, ils ont une justification parfaitement logique.
La fin est satisfaisante, quoique prévisible et un peu frustrante puisque les conséquences des actions ne sont pas montrées mais je comprends ce choix. Cependant, je l'ai trouvée un peu trop rapide : dans le reste du roman, l'histoire prend son temps sans être trop lente pour autant mais les derniers événements se déroulent sur une dizaine de pages et auraient mérité d'être davantage développés à mon goût.
Le gros point noir du récit, à mon avis, ce sont les personnages et plus particulièrement le traitement des personnages secondaires. La plupart sont traités comme des vieilles chaussettes : ils sont là quand l'histoire en a besoin, après quoi ils disparaissent et c'est à peine si l'héroïne pense à eux une ou deux fois. C'est vraiment dommage, ils méritent d'être davantage développés et présents dans toute l'histoire quitte à apparaître un peu moins.
Quant à l'héroïne, certains aspects m'ont semblé vraiment exagérés ; son passé est un peu trop mélodramatique pour être crédible, j'aurais aimé un peu de nuance, de modération. J'ai également eu du mal à ressentir les mêmes choses qu'elle car l'écriture, même si elle est de qualité, parvient davantage à transmettre des idées scientifiques que des émotions (sauf dans les passages avec les animaux, qui ont été durs à lire pour moi). En revanche, j'ai adoré Adam ; je n'ai absolument rien à reprocher à ce personnage et j'ai trouvé son destin logique et satisfaisant.
En résumé, j'ai trouvé davantage de positif que de négatif dans ce livre et une chose est sûre : ce n'est pas une lecture sans prise de tête, il faut être vraiment concentré pour tout comprendre !
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Ce post sera mon récapitulatif.
Mon avis a écrit :Ce qui s'annonçait comme une romance de sirène a bifurqué, de façon assez inattendue, sur un désastre écologique. Pourtant, malgré ces éléments aguicheurs, je n'ai pas aimé ce roman.
Sortant d'une lecture ultra satisfaisante, la plume de l'auteure ne m'en a paru que plus décevante.
Je n'ai pas compris non plus le découpage des 13 premiers chapitres - qui ne font que 2 pages chacun. Le rythme est donc très soutenu au début mais la romance n'en est que plus invraisemblable encore et les protagonistes, sans être détestables, que plus superficiels. Je n'éprouve aucune empathie envers Cathy et Benjamin.
Non pas que je ne crois pas aux coups de foudre mais je suis d'avis que l'amour qui peut en découler a besoin de temps pour se forger. Or, je n'ai rien lu qui justifie l'engagement et le dévouement des nos deux zygotos.
De plus, la romance se fait parasiter par une marée noire. Là encore, je trouve que le volet écologique reste superficiel en plus de se montrer pessimiste. Non pas qu'il y ait énormément de raisons de se montrer optimiste par les temps qui courent mais ce n'est certainement pas ce pour quoi j'avais acheté ce bouquin.
En bref, romance ou écologie, il aurait vraiment fallu choisir et approfondir en conséquence.
Mon avis a écrit :Je ressors de cette lecture mi-figue, mi-raisin.
L'univers de la Régence est très bien retranscrit, comme en atteste les notes de l'auteure où elle détaille tous les éléments et références qui ont véritablement existé. Qu'il s'agisse de figures historiques, d'objets du quotidien, de boutiques ou encore de la routine en vigueur.
Du côté fantastique, c'est à la fois simple et compliqué. Il subsiste à mon sens des zones de flou, que ce soit au niveau du lore comme des motivations des différents groupes. Ou alors, c'est que le discours de Sa Seigneurie ne m'a pas du tout convaincue.
D'ailleurs, aucun des personnages ne m'a paru mémorable (Darby parvenant, de temps à autre, à tirer son épingle du jeu avec son caractère vif et volontaire).
Lady Helen correspond en tous points à ce qu'on pourrait attendre d'une lady de son époque avec l'emploi du temps "de bon ton" qui va de paire... du moins durant les 220 premières pages. Ce qui fait donc une première moitié de roman extrêmement lente et soporifique. Littéralement. Je peux vous assurer que ce pavé de 500 pages fait un très bon oreiller (il m'est quand même arrivé de m'endormir en moins d'une page !!).
En bref, si je me retrouvais à l'époque de la Régence, je me retrouverai très certainement au bûcher pour avoir tenté de mettre un peu de piment dans la vie des gens de la haute...
Mon avis a écrit :Une narration fluide et très prenante, si bien que je n'ai pas vu les pages défiler.
J'ai adoré reconstituer la timeline durant toutes la première partie, me familiariser avec les personnages et les "Mères" et appréhender ce désert si hostile que l'on aurait cru avoir affaire à une tentative de colonisation de Mars.
Quant à la deuxième partie, je suis restée scotchée au fond de mon lit, si bien que je l'ai terminé aux petites heures du jour. Impossible de m'arrêter alors que les scientifiques s'efforcent de réparer boulettes après boulettes.
Le secret militaire, les limites de l'éthique, la maternité, la paternité, ce qu'est censé représenter l'humanité, ce qui est censé subsister d'elle... autant de questions soulevées par ce récit.
J'ai notamment beaucoup apprécié le fait que les adultes soient aussi vulnérables et que leur survie soit loin d'être garantie. De quoi apporter une petite touche de réalisme au scénario.
En bref, ce n'est pas mon genre de lecture habituel mais je n'ai aucun regret !
) La Boulangerie de la plage, Tome 4 : Un pain aux raisins mortel de Fiona Grace Les Métamorphoses d'Ovide Le Cycle d'Ender, Tome 1 : La Stratégie Ender de Orson Scott Card Les Enchanteurs, Tome 1 : 16 lunes de Margaret Stohl Femmes de l'Autremonde, Tome 3 : Magie de pacotille de Kelley Armstrong L'anti-lune de miel de Christina Lauren Journal d'Anne Frank Les Hauts de Hurle-Vent de Emily Brontë Le Paris des merveilles, Tome 1 : Les Enchantements d'Ambremer de Pierre Pevel Red Rising, Tome 2 : Golden Son de Pierce Brown Fantasio de Alfred de Musset September Jones, Tome 1 : Loups, Magie et Cie de Jupiter Phaeton Meg Corbyn, Tome 5 : Cartes Ivoire de Anne Bishop Malfaiteurs du Paris des Merveilles de Collectif Grisha, Tome 1 : Les Orphelins du royaume de Leigh Bardugo Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne La 5ᵉ Vague, Tome 1 de Rick Yancey Red Rising, Tome 3 : Morning Star de Pierce Brown Anita Blake, Tome 1 : Plaisirs coupables de Laurell K. Hamilton Les Fleurs du Mal de Charles Beaudelaire Le Bureau des affaires occultes, Tome 2 : Le Fantôme du Vicaire de Éric Fouassier Une étude en rouge de Sir Arthur Conan Doyle Anita Blake, Tome 3 : Le Cirque des damnés de Laurell K. Hamilton Arthur Wills Holmes de Anna Triss Femmes de l'Autremonde, Tome 3 : Magie de pacotille de Kelley ArmstrongJe suis déçue de cette lecture, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire donc les 850 pages m'ont paru très longues... D'autant plus que le format du livre n'aide pas du tout, autant par le poids - qui rend la lecture assez désagréable - que les pages immenses qui se lisent deux fois moins vite que d'habitude et donnent l'impression de stagner.
Pourtant j'ai bien aimé l'écriture et l'histoire est plutôt intéressante avec de nombreuses aventures. Mis à part des tentatives de suspense qui tombent à plat (j'avais deviné très tôt ce qu'on apprend à la fin concernant Rand), des tentatives d'humour lourdingues (répéter dix fois la même phrase n'a pas réussi à m'arracher un sourire, non) et quelques facilités liées à la Roue (qui permet parfois de justifier des "heureux hasards"), c'est un récit que j'aurais pu vraiment apprécier. Mais je ne pouvais pas m'empêcher de comparer régulièrement certains aspects avec d'autres œuvres, comme L'Épée de vérité, Le Seigneur des anneaux, La Tapisserie de Fionavar ou même Le Sorceleur, en me disant que les éléments étaient moins bien traités ici.
Il n'empêche, ce qui m'a posé le plus de problèmes et m'a réellement empêchée de m'immerger dans ce roman, ce sont les personnages. Je n'ai tout simplement pas réussi à les apprécier. Les femmes sont fortes, ce qui est une bonne chose, mais tellement hautaines et condescendantes envers les hommes - ceux-ci osant à peine s'exprimer et se font royalement ignorer les rares fois où ils le font - qu'elles m'ont énormément agacée.
En ce qui concerne les trois garçons, ils n'existent que par leur rôle et n'ont pas vraiment de personnalité. Mat est un bouffon (voire un gros boulet) dont la maladresse permet de justifier certains éléments du scénario, qui passe son temps à geindre et/ou tout faire foirer. J'ai bien aimé Perrin à certains moments et sa particularité est intéressante mais le récit le délaisse tellement, à part pour signaler qu'il ne cesse de se morfondre, qu'il est difficile de s'attacher à lui. Quant à Rand, il ne fait que s'apitoyer sur son sort ou chouiner qu'il veut rentrer chez lui ou encore nier des choses pourtant évidentes... Bref, j'ai eu du mal à y voir un héros. J'ai largement préféré Lan et Thom (pourtant au début il me semblait lâche et agaçant, finalement il s'est révélé un superbe personnage) mais ils ne sont pas vraiment mis en avant donc tant pis pour moi.
En outre, les liens entre les différents personnages m'ont semblé très superficiels. Je n'ai pas eu l'impression de voir un trio d'amis, ni des sentiments entre Rand et Egwene. Franchement, si le récit ne nous disait pas dès le départ que Rand est censé être amoureux d'Egwene, j'aurais cru qu'il n'était même pas au courant de son existence et réciproquement. Les relations (amicales ou amoureuses) sont vraiment développées au strict minimum, pourtant avec autant de pages il y avait de quoi faire. La narration n'arrange pas les choses puisqu'au bout de 300 pages à ne suivre que Rand, on a subitement droit au point de vue d'autres personnages... pour ensuite les délaisser complètement et retrouver uniquement Rand. Ça m'a perturbée, j'aurais préféré que l'auteur choisisse soit un seul point de vue dans tout le livre, soit une narration multiple dès le départ.
Bref, peut-être que j'en attendais trop mais je suis passée complètement à côté de cette lecture et je ne lirai pas la suite.
Mon autel ici Joker Jupiter La roue du temps tome 1 de Robert Jordan
C'est bien ça en effet ! Tu fais bien de demander, je vais quand même le rajouter dans les précisions sur les consignes : on sait jamais...Mava-chan a écrit : ↑dim. 14 nov., 2021 11:18 pm Avant de reprendre mon historique du début du mois, j'aimerais demander une petite précision, vraiment riquiqui.
Concernant l'offrande à ACCIANA, on est bien d'accord, au vu de la formulation, qu'il s'agit d'eau douce... Nulle question ici de mers ou d'océans... On est d'accord, hein ?
La cuisine est acceptée comme activité manuelle et non, cela peut très bien être une guerre fictive.Mava-chan a écrit : ↑sam. 20 nov., 2021 12:52 am BELISAMA, l'activité manuelle en question peut-elle être la cuisine, par exemple ?
Et enfin, TOUTATIS, faut-il que ce soit une guerre historique ? Ou est-ce qu'un conflit armé entre deux clans de Highlanders ferait également l'affaire ? Ou alors un affrontement titanesque entre Kaijus, avec le soutien de tous les corps de l'armée de mer et de l'armée de l'air ?
Merci d'avance et bonne lecture à tous !
Mon avis a écrit :J'ignore ce que vaut le film mais j'ai été agréablement surprise de cette novélisation. Et même si je n'ai aucune connaissance des deux premiers opus du "Monsterverse", les évènements passés sont suffisamment bien expliqués pour que cela n'ait pas été un frein à ma lecture.
En parlant de lecture, je précise que j'ai lu la VO. J'ai adoré le style de Greg Keyes et sa retranscription magnifiquement poétique de l'apocalypse par les Kaijus. En ce sens, le point de vue de Godzilla m'a captivée dès le prologue.
Chaque début de chapitre commence par une bribe de mythes ou de légendes qui ajoutent à l'ambiance mystique du roman et qui m'ont donné envie de me replonger dans les différentes mythologies du monde.
Du côté des personnages, j'ai évidemment apprécié de suivre le raisonnement de Mark mais j'ai surtout beaucoup aimé l'évolution de sa fille, Maddie, au fil du récit. Au-delà des Kaijus et de leurs réflexions écologiques, j'ai trouvé que ce roman était une merveilleuse saga familiale.
En bonus par rapport au film, le fait d'être dans la tête des personnages permet de donner plus d'importance aux personnages secondaires voire tertiaires. Il est plus facile de réaliser que les catastrophes dont il est fait état dans le récit touchent tout un chacun, par opposition aux acteurs oubliables qu'on ne voit que pendant 4 frames.
En bref, ça a été un challenge de me le procurer (la preuve étant, j'ai lu le tome 3 au lieu du tome 1...) mais j'en suis très satisfaite.
Mon avis a écrit :Lecture sympathique !
J'ai beaucoup aimé le point de vue de Tommy, quant à Ellie, j'ai trouvé ses sentiments plutôt bien retranscrits.
Martha, quant à elle, était particulièrement dégueulasse et Kitty, même s'il s'agit peut-être d'une bonne amie, était imbuvable. Exactement ce que l'on peut attendre d'antagonistes.
En bref, un récit assez court mais une narration et une intrigue bien plus prenantes que l'on pourrait s'y attendre pour un roman gratuit. J'aurais juste souhaité un épilogue ou une fin un poil plus développée.
