Que lisez-vous en ce moment ?

[Gollum]

Miroirs de sang, de Dean R. Koontz.

"Je suis un vampire et un démon, » murmura la voix dans sa tête. « J'aime le goût du sang. »

Mary Bergn a le don de clairvoyance : elle peut voir de ses yeux des meurtres qui se commettent ou vont se commettre loin d'elle. Son pouvoir lui a déjà permis d'élucider ou même d'empêcher bien des crimes, mais elle le paie très cher : elle est poursuivie par la vision de belles jeunes femmes sauvagement mutilées et ses nerfs sont mis à rude épreuve. Pourquoi ne voit-elle pas le visage du sadique ? Chaque fois qu'elle croit y parvenir, elle entend ces bruissements d'ailes de chauve-souris et tout bascule.

Mais l'assassin, lui, semble tout savoir d'elle..."

Demain, moisson d'étoiles, Arthur C. Clarke.

"Que signifient, sur un petit satellite de Jupiter, ces lignes étranges que révèle le télescope ? Certain savant des temps futurs a échafaudé toute une théorie. Il en vérifie la justesse au cours d'une expédition : le satellite en question est un énorme vaisseau spatial, un globe artificiel où des êtres depuis longtemps disparus ont laissé les témoignages intacts d'une merveilleuse culture. Quelques-uns de ces chefs-d'œuvre évoquent les plus extraordinaires inventions du Rêve...

C'est l'une des douze nouvelles où l'auteur, avec un humour tout britannique, commente divers épisodes de l'Espace-Temps en alliant une science méticuleuse à une imagination féconde. La critique anglo-saxonne lui a décerné le titre de « Colosse de la Science-Fiction »."

[freyjas]

Pour ceux qui aiment les nouvelles entre le réalisme et le fantastiques, je vous conseille "Le livre de sable" et "Fictions" de Jorges Luis Borges. Je suis encore dessus en ce moment mais je ne suis pas déçue

[Amoloslibros]

Je suis en train de lire un autre Jean echenoz, vie de Gérard fulmard.. est c'est très très bien, très drôle et super bien écrit !

[mamameiko]

Personnellement, j'ai fini Rose Eternelle de Ophélie Duchemin et c'était une pépite de fou !!!! C'est une réécriture de La Belle et La Bête avec un scénario... Magnifique ! J'ai eu des retournements de situations alors que je connais le conte par cœur !! A lire !
Maintenant, je me lance dans Deep & Dark de Sophie S. Pierucci ! Voyons ce que cette dark romance me réserve !

[Filipe84]

Il faut s'adapter : Sur un nouvel impératif politique de Barbara Stiegler (B+)

Résumé : D'où vient ce sentiment diffus, de plus en plus oppressant et de mieux en mieux partagé, d'un retard généralisé, lui-même renforcé par l'injonction permanente à s'adapter au rythme des mutations d'un monde complexe ? Comment expliquer cette colonisation progressive du champ économique, social et politique par le lexique biologique de l'évolution ? La généalogie de cet impératif nous conduit dans les années 1930 aux sources d'une pensée politique, puissante et structurée, qui propose un récit très articulé sur le retard de l'espèce humaine par rapport à son environnement et sur son avenir. Elle a reçu le nom de «néolibéralisme» : néo car, contrairement à l'ancien qui comptait sur la libre régulation du marché pour stabiliser l'ordre des choses, le nouveau en appelle aux artifices de l'État (droit, éducation, protection sociale) afin de transformer l'espèce humaine et construire ainsi artificiellement le marché : une biopolitique en quelque sorte.

Essai ardu, très ardu et j'avoue que j'ai parfois bloqué sur des notions qui me dépassaient (le problème de tous ces essais étant de rester très abstrait et de s'illustrer très peu par des exemples concrets de notre vie quotidienne). Il traite de l'opposition entre trois systèmes économiques et sociaux (Capitalisme effréné, Libéralisme étatique autoritaire et Neo-Libéralisme collectiviste) à l'aune des théories évolutionnistes. On y croise du beau monde : Darwin, Adam Smith, Roosevelt, Marx, Bergson, Lippmann et Dewey entre autres. Il pose surtout la question fondamentale pour notre avenir (déjà débattue mais non réglée au siècle dernier) : le politique (sous la forme de gouvernement des peuples) doit-il imposer ses vues autoritairement en jouant sur la propagande et la répression (suivez mon regard !) ou bien, soutenu par les analyses d'experts-éducateurs compétents, doit-il faire confiance à et accompagner l'intelligence collective qu'il fera tout pour développer ? Parce qu'il faut arrêter de se voiler la face et spéculer avec un siècle de retard : la mondialisation (et ses dérives) n'est plus en marche, elle est bien installée et indétrônable.

[Filipe84]

En toute franchise, tu me diras ce que tu auras pensé de Fléau, car pour l'avoir lu l'année dernière, j'ai été choqué, horrifié même, d'une fin aussi... pourrie ? Désolé je ne trouve pas d'autres terme... C'est une fin qui sort de nulle part, extrêmement décevante (avis très personnel bien sûr, tu vas peut-être adorer), et du coup j'aimerais bien pouvoir en discuter avec quelqu'un ^^'[/quote]

Le souci parfois avec Stephen King, c'est qu'il a de telles idées géniales au départ de ses romans qu'elles l'amènent à un développement crescendo qui ne peut malheureusement que se résoudre par un flop, parce qu'il ne peut pas y avoir une apothéose crédible à ses délires. Ainsi dans Le Fléau, l'épidémie est une merveille du genre, la dichotomie Bien-Mal est haletante et puis Flop. Dans Baazar, le coup des petites blagues sans importance jouées sur des situations déjà bien détériorées amène une folie dévastatrice grandiose et puis Flop. Dans Ça, le thriller horrifique du Clown psychopathe et le remuement des peurs ancestrales des gamins est haletant et puis Flop. Je ne vais pas tous les citer mais c'est souvent son gros problème. Seul Shining échappe totalement à cette malédiction, je ne sais pas si tu es de cet avis, mais ça reste flippant jusqu'à la dernière ligne.

[Filipe84]

Opus 77 d'Alexis Ragougneau (TB)

Résumé : Tout commence par un long recueillement dans une basilique genevoise : Classens, le père, est mort. La mère et le fils sont absents. L'assistance attend qu'Ariane, la fille, entame la marche funèbre que l'on se doit de jouer, traditionnellement, pour célébrer les Grands Hommes. A la stupéfaction générale, la partition choisie est différente : ce sont les notes du concerto de Chostakovitch pour violon et orchestre, le fameux Opus 77 du compositeur russe qui s'élèvent vers les hauteurs de la cathédrale. La raison ? Cette œuvre est la toile sur laquelle s'est tissé, au fil des ans, le destin tragique de la famille Claessens.

Une histoire de musique et surtout d'une famille de musiciens : la mère, cantatrice brisée, égarée et définitivement noyée dans la dépression ; le père, chef d'orchestre égocentrique, castrateur, inquisiteur et absent à la fois ; la fille, pianiste virtuose, dévoreuse d'hommes et dévorée par son amour déchiré entre son père et son frère ; le fils enfin, violoniste surdoué, habité, et une énigme que l'on mettra tout le livre à résoudre. Et la musique, omniprésente, magnifique, magnifiée (j'ai écouté tous les opus cités entre deux chapitres ; un tissage divin entre littérature et musique) - ce concerto op.77 de Chostakovitch est déchirant de folie mélancolique et grinçant comme une rage de dents. Difficile à aborder. Merci à mon libraire qui m'a excellemment conseillé.

[Superjaded]

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le coup des petites blagues
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Monsieur petites blagues c’est plutôt François Hollande non?

[Gollum]

Le Chardonneret, de Donna Tart.

"Qui est Theo ? Que lui est-il arrivé à New York pour qu'il soit aujourd'hui, quatorze ans plus tard, cloîtré dans une chambre d'hôtel à Amsterdam comme une bête traquée ? Qu'est devenu le jeune garçon de treize ans qui visitait des musées avec sa mère et menait une vie de collégien ordinaire ? D'où vient cette toile de maître, "Le Chardonneret", qu'il transporte partout avec lui ?"

[Filipe84]

le coup des petites blagues
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Monsieur petites blagues c’est plutôt François Hollande non?
[/quote]

C'est pas parce qu'on parle de Stephen King qu'il faut nous faire le coup des revenants

[Filipe84]

Nous avons toujours habité le château de Shirley Jackson (B )

Résumé : La narratrice, Mary Katherine Blackwood, 18 ans, fantasque sauvageonne, enterre ses "trésors" dans les terres autour de la maison pour protéger le domaine. Elle vit avec son aînée Constance, férue de jardinage et de cuisine, qu'elle aime plus que tout, du vieil Oncle Julian, infirme et à la mémoire fluctuante, et de Jonas, son chat qui la suit partout dans ses cachettes sylvestres. Ces quatre personnages vivent dans une sorte de monde à eux, à l'écart du village où les Blackwood, en.particulier les demoiselles, sont honnies. Jusqu'à ce qu'un cousin envahissant se mette en tête de régenter leur vie et en tirer profit.


Pocket a classé ce roman dans la collection Terreur. Je suis perplexe. Ou je n'ai absolument rien compris, ou on a affaire à un roman familial, certes oppressant par la menace omniprésente du cousin rapace et la haine des villageois voisins ; mais rien de vraiment bien méchant côté épouvante. Je ne peux pas dire que l'histoire m'ait déçu, c'est bien écrit et les personnages sont bien campés (les deux jeunes filles et le vieil homme, restés seuls survivants de leur famille dans le manoir ancestral, après un souper à l'arsenic) mais je ne m'attendais pas du tout à ça.

[MichelleD]

Je viens de terminer celui-là:

https://booknode.com/buffy_volume_2_0652032

Voici le commentaire que j'ai posté dans la section des commentaires:

(Mon commentaire commence ici) "Je n'ai emprunté les cinq volumes intégrales à la bibliothèque que parce que je voulais lire les histoires inédites, les autres histoires dans ces volumes intégrales je les avais déjà toutes lu, j'avais déjà lu les 50 romans de la séries il y a des années. Il n'y avait que ces cinq histoires inédites que je n'avais pas encore lu ("Sale affaire", "Cauchemar à Sunnydale", "Cauchemar d'une fin d'été", "Moi, F., 17 ans, tueuse de vampires", et "Le congrès des ténèbres"). J'ai lu les deux premières et j'ai beaucoup aimé. Je viens de commencer la troisième et je trouve ça fascinant.

C'est vraiment très bien qu'on ait des histoires inédites. Après 12 ans passé à être fan de la série, j'ai passé à autre chose, enfin, c'est ce que je croyais vraiment, même si ce n'est pas tout à fait le cas, même après une décennie passée sans regarder la série télé ou lire le moindre roman de Buffy il semble que j'y revient maintenant et que je ne suis jamais vraiment "passé à autre chose". Il semble que je n'ai jamais dit adieu à ce fandom pour de bon.

Quand j'ai commencé à lire ces cinq histoires inédites, j'ai été impressionnée et stupéfaite de découvrir que je me suis remise dedans, dans cet univers, avec une facilité déconcertante. C'était comme si je n'avais jamais quitter le Scooby Gang, je me suis rendu compte que même après douze sans regarder la série télé et sans lire le moindre roman de Buffy je me souvenais de répliques, de moment de la série et même de personnages d'arrière-plan qui resteront gravés dans ma mémoire pour toujours, parfois même certains détails qui m'ont frappé ou marqué. Je commence à penser qu'en ce qui concerne cette série et ses personnages, on ne passe jamais vraiment à autre chose, même si on a vraiment cru avoir "passé à autre chose", on finit toujours par s'y remettre, même après dix ans, douze ans, ou quinze ans. La seule chose que je n'aime avec la série Buffy c'est qu'elle me rappelle que je ne rajeunit pas malheureusement, mais si Tony Head qui est sans doute assez âgé pour être mon grand-père n'est pas trop vieux pour cet série ou cet univers eh bien moi non plus!

Lire ces histoires inédites dans les volumes intégrales m'a donné envie de lire cet arc de rédemption que j'ai tout simplement adoré et je suis certaine que si Robin Sachs avait été encore en vie quand elle a été publié sur AO3 et qu'il l'avait lu, lui aussi aurait adoré (je suis sincère, et c'est le plus grand compliment qu'on puisse faire à l'auteure de cette fanfiction comme elle me l'a elle même dit dans la section des commentaires):

https://archiveofourown.org/bookmarks/811340335

J'adore les arcs de rédemption et j'ai toujours eu un gros faible pour elles, c'est aussi un genre extrêmement populaire (et avec raison), qu'on parle de fanfictions, romans, bande-dessinées, manga, séries télé, films, jeux vidéos, etc:

https://archiveofourown.org/collections/Redemption_arcs

Et maintenant, je vais aller lire la troisième histoire inédite dans le volume intégrale numéro 3, "Cauchemar d'une fin d'été", par Ashley McConnell & Dori Koogler." (mon commentaire se termine ici)

Je suis présentement en train de lire celui-ci:

https://booknode.com/buffy_volume_3_0684952

Et ensuite, je vais lire les deux derniers:

https://booknode.com/buffy_volume_4_0852052

https://booknode.com/buffy_volume_5_01072714

[Superjaded]

Nous avons toujours habité le château de Shirley Jackson (B )

Résumé : La narratrice, Mary Katherine Blackwood, 18 ans, fantasque sauvageonne, enterre ses "trésors" dans les terres autour de la maison pour protéger le domaine. Elle vit avec son aînée Constance, férue de jardinage et de cuisine, qu'elle aime plus que tout, du vieil Oncle Julian, infirme et à la mémoire fluctuante, et de Jonas, son chat qui la suit partout dans ses cachettes sylvestres. Ces quatre personnages vivent dans une sorte de monde à eux, à l'écart du village où les Blackwood, en.particulier les demoiselles, sont honnies. Jusqu'à ce qu'un cousin envahissant se mette en tête de régenter leur vie et en tirer profit.


Pocket a classé ce roman dans la collection Terreur. Je suis perplexe. Ou je n'ai absolument rien compris, ou on a affaire à un roman familial, certes oppressant par la menace omniprésente du cousin rapace et la haine des villageois voisins ; mais rien de vraiment bien méchant côté épouvante. Je ne peux pas dire que l'histoire m'ait déçu, c'est bien écrit et les personnages sont bien campés (les deux jeunes filles et le vieil homme, restés seuls survivants de leur famille dans le manoir ancestral, après un souper à l'arsenic) mais je ne m'attendais pas du tout à ça.

Adapté d’un roman de Shirley Jackson j’ai aimé La maison du diable de Robert Wise mais je pense que c’est un auteur qui a mis le meilleur de son art dans ses nouvelles en l’occurrence La loterie et autres contes noirs

[Steph971]

Bonjour,
En ce moment je lis ensemble maintenant pour toujours de Emily Blaine !!
Romance un jour Romance toujours !
J'adore c'est la suite toi moi maintenant ou jamais.

[Chikita84]

Bonjour,

J'ai commencé "Alex" de Pierre Lemaître

Résumé :
Alex, une jeune femme de 35 ans, belle et attirante, essaie des perruques dans un magasin du boulevard de Strasbourg. Quelques heures plus tard, elle est enlevée par un inconnu qui la suivait, jetée dans une camionnette et séquestrée dans un hangar désaffecté. Le ravisseur a organisé sur place un théâtre de tortures qu'elle va subir jusqu'à l'horreur. Alex parvient à se libérer avant que la police ne la retrouve, et n'identifie son tortionnaire, suicidé sur le périphérique. Dès lors, l'énigme d'Alex et de son passé ne peut plus lâcher le lecteur, qui la découvre du point de vue de la victime et de ses bourreaux, jusqu'au terme d'une tragédie imprévisible et fatale. Il est impossible d'en dévoiler davantage sans déflorer une intrigue d'une intelligence et d'une construction diaboliques qui touchent à la perfection. L'écrivain se révèle dans le ton et le style du récit (d'une feinte impassibilité) à l'image du commandant Verhoeven, le flic qui élucide la tragédie d'Alex, d'une attachante complexité.

Pierre Lemaître, qui déclare "je ne cherche à écrire que des livres qu'Hitchcock aurait voulu filmer", porte à son comble, sans le moindre artifice ni trucage, l'art du suspense et de la peur.

[Kurara]

Moi je suis à la fin de Monster de Cinthya Hevendean,

Pour lire ce livre il ne faut pas être sensible, et pour autant on finit par apprécié ce coté morbide et psychotique, on s'attache aux personnages.. Suis-je une personne avec des tendances psychopathe ?

Quelqu'un ici l'a lu ?

Résumé : Je m’appelle Seyvanna, je suis la fille de Barron Pavlenski, le parrain de la mafia russe. Mikhaïl, mon frère, va bientôt prendre le flambeau de la famille. Cible parfaite pour les gangs de rue, je suis protégée par mon frère qui a toujours eu un amour possessif, obsessionnel et malsain envers moi. Il me considère comme sa chose. Aucun homme ne peut poser la main sur sa sœur sans y trouver la mort. Mais Jonas Somber Jann en a décidé autrement et a enfreint les règles. J’ai fait l’erreur de me laisser séduire par l’interdit. L’alliance entre Mikhaïl et Jonas est désormais rompue : les deux associés sont à présent des rivaux et mon frère entend bien récolter la tête de mon nouvel amant. Seulement, il ne s’attendait pas à affronter une bête plus dangereuse que lui… AVERTISSEMENT Monster n’a rien de magnifique. Les pages abondent en violence gratuite, de meurtres, de manipulation et de scènes porn gore. Avant de t’immerger dans les abysses du mal, sache que : nécrophilie, gang bang, viol, torture, inceste, trafic humain et d’autres abominations se trouvent à travers ces pages. Pour lecteurs avertis, 18 ans et +

[Filipe84]

L'Autre Monde T1 Les États et Empires de la Lune de Savinien de Cyrano de Bergerac (AB+)

Résumé : Le narrateur fait un voyage dans la Lune où il rencontre des peuples et des sociétés dont les vérités chahutent les certitudes de l'humanité terrestre et chrétienne. Le voyage dans l'espace devient voyage dans le temps, chacun des personnages rencontrés incarnant successivement un des discours qui se sont tenus sur l'origine et sur " la nature des choses " : des présocratiques à Gassendi, des récits fabuleux à Descartes.

La philosophie XVIIe et les premiers libres-penseurs, tout un programme; mais il faut être habitué aux lettres classiques pour ne pas décrocher dès le premières pages. Style vraiment dépassé pour les habitués de la vulgarisation contemporaine (style La philosophie pour les Nuls lol). Donc de la philo avec un des premiers libertins (rien à voir avec le XVIIIe et Sade, plutôt dans le sens libertaire) et puis aussi un des premiers romans de Science-Fiction. Le chaînon manquant entre Dante (Divine Comédie (AB)) et Jonathan Swift (Les voyages de Gulliver (B+)) , Jules Verne (Série des Voyages extraordinaires) ou Jack Vance (Le Cycle de Tschaï​ (B)) et Lovecraft (Mythe de Cthulhu (B+)). Voyage sidéral avec découverte de nouveaux mondes, de nouveaux peuples, de nouvelles civilisations et coutumes. Tout en faisant passer avec un humour encore dangereux à son époque des idées toutes nouvelles et révolutionnaires contre les traditions, les sectaires et le pouvoir (cf les extraits). Rien que pour ce courage, M. De Cyrano de Bergerac mérite notre respect.

[Gollum]

Autre monde : L'Alliance des Trois, de Maxime Chattam.

"Personne ne l'a vue venir. La Grande Tempête : un ouragan de vent et de neige qui plonge le pays dans l'obscurité et l'effroi. D'étranges éclairs bleus rampent le long des immeubles, les palpent, à la recherche de leurs proies... Quand Matt et Tobias se sont éveillés, la l'erre n'était plus la même. Désormais seuls, ils vont devoir s'organiser. Pour comprendre. Pour survivre... A cet Autre Monde"

[Filipe84]

Les dîners de Calpurnia de Jean Diwo (TB)

Résumé : Les dîners de Calpurnia, de Néron à Hadrien, nous font vivre le siècle d'or de l'empire auprès des romains eux-mêmes. Cette saga est celle d'une famille d'architectes, ingénieurs audacieux qui couvrent l'empire de routes, qui lancent dans le ciel ponts et aqueducs, qui font surgir du sol des palais et des colosses de pierre et de marbre : le Colisée, la colonne de Trajan, les thermes, les forums... Calpurnia, fille adoptive de Sevurus, l'architecte de Néron, est belle, cultivée et sensuelle. Ses amours avec avec Valerius, un poète, puis avec Celer, le jeune associé de son père, animent la maison du Velabre où elle réunit à sa table les meilleurs esprits de Rome. Martial, Juvénal, Pline, Tacite s'y pressent, agitent des idées, commentent le pouvoir en place.

J'avais une appréhension parce que j'ai beaucoup lu sur la Rome antique, comme d'ailleurs sur le Grand Siècle ou les deux Guerres mondiales, mais c'était sans compter sur le talent de Jean Diwo qui, avec les ficelles dont il s'est déjà servi dans Les Dames du Faubourg, nous harponne et rend la lecture de son livre passionnante. A savoir : une façon de traiter l'Histoire par l'histoire très vivante, bien que la relation des évènements authentiques soit pointue et documentée ; les personnages petits (créés pour le roman) et grands (Néron, Vespasien, Hadrien, Sénèque, les deux Pline, Tacite, ...) traités comme des amis ; une évocation toujours enthousiaste de l'Art (l’Ébénisterie dans les Dames ou ici l'Architecture, la Littérature ou la Sculpture) et ses fameux dîners (même chose dans les Dames - petits Salons du XVIIIe avant l'heure) auxquels on rêve de participer pour les plaisirs du palais, leur convivialité, l'amitié heureuse et la richesse intellectuelle.
Le style peut paraître parfois un peu léger (dans la tournure des phrases par exemple) mais il va bien avec la simplicité des personnages et du déroulement de la saga familiale.

[Filipe84]

Autre monde : L'Alliance des Trois, de Maxime Chattam.

Bonjour Gollum,
Il faudra que tu me dises ce que tu en penses. Je vais attaquer le 3e tome. C'est ma saga SF du moment.
Bonne journée. Cordialement. Philippe.

[Gollum]

Autre monde : Malronce, de Maxime Chattam.

"Imaginez un monde où la nature a repris le pouvoir, où les adultes sont redevenus sauvages et les enfants se sont assemblés en bandes pour survivre, où chaque promenade est une expédition, chaque jour passé, un exploit. Un monde recouvert par un océan de forêts, peuplé de créatures fabuleuses, traversé de courants étranges, d’énergies nouvelles. Un monde nouveau où trois adolescents tentent de déjouer les pièges d’une mystérieuse reine, acharnée à leur perte : Malronce. Oubliez tout ce que vous savez… pénétrez dans Autre-Monde."

Contes de la fée verte, de Poppy Z. Brite.

"Calcutta, me direz-vous. Quel drôle d'endroit où aller quand les morts reviennent marcher parmi les vivants. Et je vous répondrai : pourrait-on imaginer lieu plus approprié qu'une ville où cinq millions de personnes semblent déjà mortes — pourraient tout aussi bien l'être — et où cinq autres millions aimeraient bien mourir ?

C'est par cette nouvelle, « Calcutta, seigneur des nerfs », une des clefs de voûte de ces douze contes de la fée verte, que Dan Simmons a découvert Poppy Z. Brite et s'est enthousiasmé pour ce talent nouveau dans le registre du fantastique et de la terreur. Un talent d'une singulière puissance d'évocation, sensible aux parfums, aux atmosphères, aux expériences limites d'une génération en proie au mal de vivre — au point de parer la mort d'une étrange séduction charnelle."

La Machine Ernetti, de Roland Portiche.

"L'incroyable histoire vraie d'une machine à explorer le temps, cachée dans les archives secrètes du Vatican !

Mars 1938. Le physicien italien Ettore Majorana disparaît au large de la Sicile. Avec lui, le projet secret sur lequel il travaillait depuis des années.

Automne 1955. On retrouve par miracle les notes du physicien disparu. Elles inspirent au père Ernetti une idée folle : construire une machine à voir dans le temps. Un chronoviseur.

Sur ordre de Pie XII, le prêtre plonge deux mille ans en arrière. L'objectif est simple : prouver l'existence du Christ.

Commence alors une course folle entre le Vatican, la CIA, le KGB et le Mossad. Car ce que le père Ernetti va découvrir, en pleine guerre froide, pourrait changer l'ordre du monde.

Ce roman est fondé sur une histoire vraie."

[Superjaded]

Focus d’Arthur miller

Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, Laurent Newman est un New-Yorkais bon teint, descendant d'une famille anglaise dont les racines remontent au XIXe siècle. Il est cadre à la direction du personnel dans la même société depuis une quinzaine d'années. Un jour, il est réprimandé par son chef pour avoir engagé une secrétaire « à l'air juif », erreur qu'il impute à la mauvaise vue de Newman. Laurent achète donc sa première paire de lunettes. Celles-ci font ressortir son nez. Tout d'un coup sa vie bascule... On le prend pour un juif. Pressions, brimades, agressions, la spirale de la haine se met en place, Newman perd son travail et échappe de peu à un lynchage. D'autant qu'une sorte de « front » antisémite sévit dans son voisinage. Gertrude, sa femme, le pousse à adhérer au « front ». Newman refuse. De fait, peu à peu, il s'identifie davantage aux victimes qu'aux agresseurs. En se concentrant sur la subjectivité, les doutes et les émotions contrastées de son personnage, Arthur Miller livre un premier roman fascinant sur la confusion des sentiments, de l'identité et sur l'expérience des préjugés, ceux dont on est victime et ceux qu'on abrite en soi. Il annonce également la tonalité de ses futurs chefs-d'oeuvre : veine humaniste et acuité psychologique

[Chikita84]

Je viens de commencer "Différentes saisons" de Stephen King

Un innocent condamné à perpétuité cherche à s'évader ; un jeune garçon démasque un ancien nazi dans une petite ville de Californie; des gamins partent à la recherche d'un cadavre ; un médecin raconte l'histoire d'une jeune femme célibataire et enceinte dans les années 30... Rien de commun, en apparence, entre ces quatre thèmes. Mais derrière ces héros d'âges et de milieux très différents, c'est la société américaine que dissèque Stephen King, avec le souci du détail et du mot juste, le sens de l'observation, du suspense et de l'humour noir qui le caractérisent. L'Amérique ne sort pas indemne de cette vivisection. Nous non plus...

[Filipe84]

La musique de Yukio Mishima (AB)

Résumé : Reiko "n'entend plus la musique", autrement dit, elle est incapable d'éprouver du plaisir sexuel. De mensonges en coups de théâtre, dans une perspective en trompe-l'œil où les situations les plus tragiques sont passées au filtre d'une subtile ironie, l'écrivain nous mène par le bout du nez, comme le fait Reiko avec son trop crédule analyste.

Je n'ai pas complètement accroché à ce jeu du chat et la souris entre une mythomane hystérique et son psychanalyste qui accepte un transfert dangereux et qui, contre toutes les règles de cette thérapie (transfert donc, mais aussi divulgation des éléments du dossier à des tiers, fréquentations en dehors du cabinet, correspondance avec la patiente et j'en passe) arrive à démêler une histoire familiale abracadabrante dont on ne sait pas bien à la fin comment on en est sorti ? Très bizarre.
Pour qui veut connaître Mishima, je conseille plutôt, Confession d'un masque (B+) ou Le marin rejeté par la mer (B+). J'ai lu aussi Les amours interdites (B) et Le pavillon d'or (AB +)

[Filipe84]

Autre-Monde T3 : Le cœur de la Terre de Maxime Chattam (B+)

Résumé : Tobias disparu dans les entrailles du Raupéroden, Matt et Ambre retournent à Eden, la cité des Pans, pour avertir le conseil de la ville de l'imminence d'une invasion des Cyniks, fomentée par la reine Malronce. Les Pans n'ont plus le choix, ils doivent se préparer à combattre, notamment en développant leur Altération, ce pouvoir surnaturel octroyé par le Cataclysme.

On glisse depuis le second tome de la science-fiction - Fin du monde, dystopie - dans le style "Je suis une légende" à la Fantasy - Peuples disparates, Magie, Dirigeants fous de pouvoir, Guerres épiques - façon "Le seigneur des anneaux". Ça reste une saga agréable à lire, avec de belles inventions créatives (dont une belle dose d'humour pour le royaume de la méchante reine $) et des rebondissements pas trop cousus de fil rose (eh oui, il y a des morts même chez les personnages sympathiques). On se prend facilement au jeu et ça devient assez addictif pour avaler le livre.

[Filipe84]

Malefico de Donato Carrisi (TB)

Résumé : Marcus est un pénitencier. Un prêtre capable de déceler le mal enfoui en nous. Mais il ne peut pas toujours lui faire barrage. Sandra est enquêtrice photo pour la police. Elle photographie les scènes de crime. Et ferme parfois les yeux. Face à la psychose qui s'empare de Rome ils vont unir leurs talents pour traquer un monstre. Ses victimes : des couples. Une balle dans la nuque pour lui. Une longue séance de torture pour elle.

La suite de l'excellent "Le Tribunal des âmes" où l’on retrouve avec délectation le prêtre à l'âme torturée, spécialisé dans la quête du Mal, Marcus, et la photographe de scène de crimes et enquêtrice, Sandra, qui n'a vraiment pas de chance avec ses hommes. L'archétype du thriller à tiroirs qui superpose avec brio la traque d'un tueur en série, véritable cas d'école psychiatrique; les dessous du Vatican et sa dichotomie philosophique entre le Bien/Bien, le Mal/Mal et le Bien/Mal; la Ville de Rome enfin avec son État dans la Ville, son passé antique et chrétien, ses palais, ses égouts et catacombes, un personnage à part entière. Un policier qu'on commence et qu'on ne lâche plus - au sens littéral du terme, sans exagération - jusqu'au dernier point.

[Melinevdc]

L'étrange ville de Grimsly de Alyson noël

Résumé: A Trembleterre, tout est magique. Certains peuvent voler, on y suit des cours pour apprendre à tordre les cuillères par la pensée, les chiens donnent naissance à des cochons et, au final, il n'y a que le jeune Grimsly, 12 ans, qui est anormalement ordinaire.
Aussi, quand un malfrat dérobe les ossements du cimetière pour animaux, la source même de la magie de la ville, le pire est à craindre et Trembleterre est en passe de devenir... normale.
Grimsly et ses amis se lancent alors à la recherche des coupables. Au risque de déterrer un complot dangereusement mortel.

[Filipe84]

Vers et Prose de Stéphane Mallarmé (N)

Résumé : Mallarmé (1842-1898), en 1862, s’indigne que certains poètes donnent de leurs œuvres des éditions largement accessibles : « Toute chose sacrée et qui veut demeurer sacrée s’enveloppe de mystère ».

Je reprends cette citation de Mallarmé lui-même : « Toute chose sacrée et qui veut demeurer sacrée s’enveloppe de mystère ». Elle dit tout ce que je pense de sa poésie. Pour moi, elle reste d'autant plus un mystère que je ne la comprends pas et que je m'en lasse aussi vite que d'ouvrir le recueil. Donc, je passe mon chemin. Adieu Monsieur Mallarmé et à jamais.

[Moineaunain]

Je suis en train de lire "l'outsider" de Stephen King

[Melinevdc]

La maison au milieu de la mer céruléenne de TJ Klune

Linus Baker mène une vie tranquille et solitaire. À quarante ans, il vit dans une petite maison avec un chat sournois et ses vieux disques. Il travaille au Ministère de la Jeunesse Magique.

Lorsque Linus est convoqué de manière inattendue dans le bureau des Cadres Extrêmement Supérieurs du ministère, il se voit confier une mission curieuse et hautement secrète : se rendre à l'orphelinat de l'île de Marsyas, où résident six enfants dangereux : un gnome, un esprit de la nature, une vouivre, une créature inconnue, un métamorphe et l'Antéchrist. Linus doit mettre de côté ses craintes et déterminer si le directeur de cet orphelinat particulier est parfaitement qualifié pour le gérer.

Mais les enfants ne sont pas le seul secret que renferme l’île. Leur gardien est le charmant et énigmatique Arthur Parnassus, qui fera tout pour assurer la sécurité de ses protégés.

Alors qu'Arthur et Linus se rapprochent, des secrets de longue date sont dévoilés et Linus doit faire un choix : faire son devoir ou écouter son cœur.