Lecture commune - Mars 2021 : Titres avec une couleur

[clocloee]

Ah merci beaucoup RazzKiss pour ton résumé du dénouement ! En te relisant ça me dit vaguement quelque chose.

[charly09]

Merci RasKiss... J'avoue que même en lisant ton spoiler, ça ne me revient pas ! Faut croire qu'il ne m'avait pas marquée... Oups.
Hihi! Clocloee.... comme je te comprends...

[Cacoethes-scribendi]

J'ai dépassé la moitié de La couleur pourpre et j'aime vraiment bien !
L'existence de Celie n'est pas facile, mais sa façon de voir les choses rend l'histoire agréable à lire malgré tout. J'aime beaucoup Shug et la relation des deux femmes
Le roman prend un tour inattendu avec Nettie:

Spoiler

le décalage entre la vie quotidienne de Celie et sa famille et la "découverte" de l'Afrique par Nettie

Je viens de lire un passage sur la signification de "la couleur pourpre" qui m'a émue. Cette idée d'apprécier les beautés de la nature et les joies de la vie même quand ça ne va pas du tout, de trouver du bonheur quand la vie n'est pas rose ( ). Je comprends mieux la noirceur des premières pages et j'en apprécie d'autant plus la suite de l'histoire !

[magaliB]

Bonsoir,

Je vais lire "La Couleur pourpre" d'Alice Walker, je fais la poussière dans ma biblio en ce moment

J'écris enfin mon avis sur ce livre. Finit il y a quelques jours, mais il fallait que je le digère et ce n'est pas évident de ne pas trop en raconter.
C'est une histoire qui prend aux trippes. L'auteur dénonce des conditions de vie très difficiles pour les femmes noires, le racisme, le sexisme. Au travers les lettres qu'elle adresse au début à Dieu et par la suite à Nettie, sa sœur, Célie raconte les atrocités, les injustices, les joies parfois, qui jalonnent sa vie. Célie n'est pas beaucoup allée à l'école, elle écrit comme elle parle, donc pas très bien.
Le début m'a révulsée. Et j'ai eu du mal parfois à lire certain passages.

Spoiler

Enfant violée par son père, elle découvrira plus tard qu'il était son beau-père (ce qui n'excuse pas cela). Femme battue et rabaissée par son mari, elle aura finalement la force, grâce à Shug, de ce rebeller et de choisir sa vie.

C'est aussi l'histoire de Sofia, de Nettie, de toutes les femmes face à la violence des hommes, qu'ils soient blancs ou noirs.

C'est un livre très émouvant, que j'ai lu à petites doses.

[Cacoethes-scribendi]

Et voilà, j'ai fini La couleur pourpre ! Une excellente lecture puisque je l'ai placé en Or et j'en suis ravie car cela faisait très longtemps que je voulais découvrir ce roman

Je comprends que ce roman, paru dans les années 80, soit un devenu un classique de la littérature.
C’est une histoire ancrée dans une époque socio-culturelle et qui pourtant semble intemporelle : c’est ce qui fait sa force.

Pendant plusieurs décennies, deux sœurs s’écrivent par-delà l’Atlantique, l’une en espérant que ses lettres parviennent à destination, l’autre sans les envoyer, pour défaut d’adresse.
Dans ses lettres au bon Dieu et à sa sœur, Celie relate son existence. Son enfance abîmée par deux grossesses incestueuses. Son mariage forcé à un homme qui la maltraite. Et petit à petit, une lueur qui vient de là où on ne l’attend pas : une femme dure (solide) et hautaine (fière), l’amante de son mari. Grâce à Shug, Celie va revivre et être elle-même. De la noirceur de son existence, un peu de pourpre va éclore, un peu de douceur et de beauté qui va s’étendre à tous ses proches.
Nettie mène une vie totalement différente : elle se retrouve missionnaire en Afrique, avec les enfants de sa sœur et leurs parents adoptifs. Voir l’Afrique, les Africains et leur culture par ses yeux d’Afro-américaine est étonnant et un peu triste, dans les deux sens (« ils nous ont vendus en esclavage ! »).
Leurs expériences sont différentes, mais les réflexions des deux sœurs suivent des voies parallèles : les relations entre personnes noires et blanches, entre l’Occident et l’Afrique, la spiritualité, la famille…

Malgré la dureté des premières pages, ce récit se lit très facilement. Il y a beaucoup de dialogues, Celie a une personnalité très attachante et c’est le type de narration qui me plaît, car elle me permet de m’immerger totalement dans l’histoire.
J’ai juste parfois été un peu perdue entre les personnages secondaires, car l’histoire se passe sur plusieurs décennies et Celie a de nombreux proches au fil des ans ! Mais ça ne m’a pas empêché d’apprécier l’histoire globale et ses différents messages.

Ce roman nous rappelle de continuer à s’accrocher aux petites joies de la vie, de croire en sa bonne étoile et de tenir bon : de voir la couleur pourpre…

[Cacoethes-scribendi]

En plus de cette critique assez générale j'ai des questions ou des remarques sur des points particuliers. Ce roman est tellement dense que j'en oublie certainement, qui me reviendront en tête plus tard.
Je m'interroge notamment sur le père de Celie

Spoiler

Celie est tellement parcimonieuse dans ses lettres qu'on ne sait pas trop ce qu'elle ressent quand elle apprend que son père n'est pas son père de naissance et que je ne sais pas trop ce que nous sommes censés en penser. Je comprends tout à fait que Celie puisse être contente d'utiliser ça pour mettre de la distance entre elle et cet homme, mais en même temps je me dis que de l'inceste est toujours de l'inceste même s'il est commis par un parent adoptif ?

Spoiler

Sur ce point, je pense que ça l'aide de pouvoir se dire "je ne suis pas issue d'un monstre". Ca reste en effet de l'inceste et de la pédocriminalité, ce qui est traumatisant en soi. Mais pouvoir se dire que ses parents biologiques n'étaient pas des monstres, je pense que ça peut aider à se reconstruire !

[clocloee]

Spoiler

Sur ce point, je pense que ça l'aide de pouvoir se dire "je ne suis pas issue d'un monstre". Ca reste en effet de l'inceste et de la pédocriminalité, ce qui est traumatisant en soi. Mais pouvoir se dire que ses parents biologiques n'étaient pas des monstres, je pense que ça peut aider à se reconstruire !

Spoiler

Oui tu as raison ça aide sûrement. De mon côté c'est probablement aussi à cause de mon contexte personnel que ça me pose question car mon filleul est adopté et ça me ferait bizarre que qui que ce soit dise que son père n'est pas vraiment son père même s'ils ce n'est pas son père de naissance.

[clocloee]

J'ai regardé le début du film La couleur pourpre et je n'ai vraiment pas accroché ! Je me souviens avoir adoré ce film quand j'étais lycéenne/étudiante, mais là je le trouve trop déconnecté du livre. L'ambiance n'a rien à voir, il est beaucoup plus léger que le livre je trouve. Certaines scènes sont inventées ou complètement déformées. Je trouve ça bien que le réalisateur s'approprie l'œuvre mais là je n'ai pas vu l'intérêt bien au contraire.

Spoiler

Quand Nettie quitte la maison de Celie et Mr. -- dans le film c'est Mr. -- qui la chasse de force alors que Celie s'accroche à elle pour qu'elle reste et que les deux braillent. J'ai trouvé que la scène sonnait faux.
La scène ou Sofia frappe Squeak se termine en bataille généralisée dans le bar.
Quand miss Millie n'arrive pas à repartir de chez Sofia quand elle l'a accompagnée voir ses enfants, au lieu de rester plantée là sans savoir faire une marche arrière dans le film elle panique et des hommes (noirs) essaient de lui parler pour lui expliquer comment conduire et elle panique de plus en plus et croit qu'ils l'agressent.

J'ai trouvé en plus que certains personnages avaient un côté bouffon qui me reste en travers de la gorge. En une heure trente (sur deux heures trente au total) j'ai vu Harpo tomber trois fois d'un toit ! A-t-on vraiment besoin d'un bouffon dans la couleur pourpre ?

Par contre c'est marrant mais voir le film et juste entendre le nom de Shug plutôt que de le lire m'a fait comprendre (je crois) pourquoi elle s'appelle Shug. Dans le livre Celie dit qu'elle est si douce que tout le monde l'appelle Shug mais je n'avais pas compris le rapport, et maintenant je pense que c'est un diminutif de sugar.

[jukebox_fr]

J'ai commencé La couleur pourpre en VO hier soir (je grignote mon retard tout doucement, je suis encore dans le bon mois, youpi ! ), j'en suis à 10% du livre d'après ma liseuse.

Quelle violence, quel glauque, quelle tristesse d'entrée
C'est facile à lire par les mots (bien qu'il faille un peu s'adapter en faisant sonner certains mots dans sa tête car ils sont plus phonétiques qu'autre chose), par le ton très innocent, mais tellement dur par le contenu qui contraste. Je ne m'attendais vraiment pas à me faire percuter comme ça dès les premières lignes. J'ai l'impression d'avoir reçu un 33tonnes émotionnel

[Cacoethes-scribendi]

J'ai commencé La couleur pourpre en VO hier soir (je grignote mon retard tout doucement, je suis encore dans le bon mois, youpi ! ), j'en suis à 10% du livre d'après ma liseuse.

Quelle violence, quel glauque, quelle tristesse d'entrée
C'est facile à lire par les mots (bien qu'il faille un peu s'adapter en faisant sonner certains mots dans sa tête car ils sont plus phonétiques qu'autre chose), par le ton très innocent, mais tellement dur par le contenu qui contraste. Je ne m'attendais vraiment pas à me faire percuter comme ça dès les premières lignes. J'ai l'impression d'avoir reçu un 33tonnes émotionnel

Ça m'a fait pareil Promis ça va de mieux en mieux ; ça reste émotionnel mais le glauque est dans les premières pages.

[jukebox_fr]

J'ai commencé La couleur pourpre en VO hier soir (je grignote mon retard tout doucement, je suis encore dans le bon mois, youpi ! ), j'en suis à 10% du livre d'après ma liseuse.

Quelle violence, quel glauque, quelle tristesse d'entrée
C'est facile à lire par les mots (bien qu'il faille un peu s'adapter en faisant sonner certains mots dans sa tête car ils sont plus phonétiques qu'autre chose), par le ton très innocent, mais tellement dur par le contenu qui contraste. Je ne m'attendais vraiment pas à me faire percuter comme ça dès les premières lignes. J'ai l'impression d'avoir reçu un 33tonnes émotionnel

Ça m'a fait pareil Promis ça va de mieux en mieux ; ça reste émotionnel mais le glauque est dans les premières pages.

Tu me rassures. Parce que, même si il est court, je ne suis pas sûre de réussir à me replonger de façon régulière et soutenue dans un livre qui me heurte autant émotionnellement

[thinkaboutit]

Bonjour à tous !
Je viens de finir La couleur pourpre d'Alice Walker. Au début j'ai été un peu surprise par l'écriture, la traduction française n'aide peut-être pas ( mais je ne fais que supposer haha)
En fin de compte je m'y suis habituée, et j'ai trouvé que ce livre contenait plusieurs réflexions intéressantes sur la capacité de résilience, le pardon, ou encore l'exploration de différentes manières d'aimer.
La thématique principale est bien sûr la condition des noirs à cette époque et dans ce contexte, tout spécialement celle des femmes noires. Cela m'a fait réaliser que je n'avais lu pratiquement aucun auteur noir, et surtout pratiquement aucun livre sur ce thème ( d'ailleurs si vous avez des propositions à me faire n'hésitez pas )
Pour conclure, je dirais que c'est un livre qui donne envie de se révolter, mais aussi d'améliorer les choses à notre échelle ( en commençant par soi ^^)
J'ai trouvé sur youtube une interview à la fois intéressant et très sympathique d'Alice Walker pour ceux qui souhaitent en apprendre plus : https://youtu.be/ScUgSvtFFmo
Voilà, j'ai hâte de pouvoir en parler davantage avec vous !

[Cacoethes-scribendi]

En fin de compte je m'y suis habituée, et j'ai trouvé que ce livre contenait plusieurs réflexions intéressantes sur la capacité de résilience, le pardon, ou encore l'exploration de différentes manières d'aimer.

Je suis d'accord avec toi, c'est vraiment ça que j'ai aimé dans ce roman et qui me marquera ! Plus que l'histoire en elle-même d'ailleurs

La thématique principale est bien sûr la condition des noirs à cette époque et dans ce contexte, tout spécialement celle des femmes noires. Cela m'a fait réaliser que je n'avais lu pratiquement aucun auteur noir, et surtout pratiquement aucun livre sur ce thème ( d'ailleurs si vous avez des propositions à me faire n'hésitez pas )

Voici les romans que je te conseille particulièrement :

Sur les Afro-américain.e.s : La couleur des sentiments (un très beau roman, le film est bien aussi), Le temps où nous chantions, Les suprêmes

En littérature africaine :
Chimamanda Ngozi Adichie, une autrice nigériane, en particulier son roman Americanah (un passionnant pavé)
Photo de groupe au bord du fleuve d'Emmanuel Dongala (qui mériterait d'être plus connu, sur un combat de femmes pour la valorisation de leur travail)
No home de Yaa Gyasi (un peu Young Adult, mais qui a des côtés très durs)

Je ne m'étends pas plus, mais n'hésite pas à me contacter en mp si tu veux plus de précisions sur certains de ces romans

[thinkaboutit]

En littérature africaine :
Chimamanda Ngozi Adichie, une autrice nigériane, en particulier son roman Americanah (un passionnant pavé)
Photo de groupe au bord du fleuve d'Emmanuel Dongala (qui mériterait d'être plus connu, sur un combat de femmes pour la valorisation de leur travail)
No home de Yaa Gyasi (un peu Young Adult, mais qui a des côtés très durs)

Merci infiniment pour tous ces conseils !
On m'a aussi beaucoup parlé de Beloved de Toni Morrisson ainsi que de James Baldwin, je ne sais pas si tu connais ^^

[Superjaded]

Salut thinkaboutit je peux te conseiller La rue d’Anne Petry que j’ai relu pendant le confinement et qui est vraiment exceptionnel dans le registre tragédie et bien écrit en dépit de ce qu’il fut un best-seller en son temps

[thinkaboutit]

Salut thinkaboutit je peux te conseiller La rue d’Anne Petry que j’ai relu pendant le confinement et qui est vraiment exceptionnel dans le registre tragédie et bien écrit en dépit de ce qu’il fut un best-seller en son temps

Merci pour ce conseil

[Superjaded]

Salut thinkaboutit je peux te conseiller La rue d’Anne Petry que j’ai relu pendant le confinement et qui est vraiment exceptionnel dans le registre tragédie et bien écrit en dépit de ce qu’il fut un best-seller en son temps

Merci pour ce conseil

De rien. J’ai lu aussi Le vautour de Gil Scott-heron et Pimp mémoires d’un maquereau d’Iceberg Slim tous deux excellents mais ce ne sont peut-être pas les thèmes que tu recherches. Par ailleurs j’ai pour projet de lire Black boy qui est un ouvrage pionnier de Richard Wright sur les conditions d’existence des Afro-américains à l’époque de la ségrégation dans un futur proche

[Cacoethes-scribendi]

En littérature africaine :
Chimamanda Ngozi Adichie, une autrice nigériane, en particulier son roman Americanah (un passionnant pavé)
Photo de groupe au bord du fleuve d'Emmanuel Dongala (qui mériterait d'être plus connu, sur un combat de femmes pour la valorisation de leur travail)
No home de Yaa Gyasi (un peu Young Adult, mais qui a des côtés très durs)

Merci infiniment pour tous ces conseils !
On m'a aussi beaucoup parlé de Beloved de Toni Morrisson ainsi que de James Baldwin, je ne sais pas si tu connais ^^

C'est vrai que Toni Morrisson est une autrice incontournable... mais j'ai abandonné Beloved, c'est un style très spécial
Je n'ai jamais lu James Baldwin.

[clocloee]

Ça m'a fait pareil Promis ça va de mieux en mieux ; ça reste émotionnel mais le glauque est dans les premières pages.

Je suis d'accord sur le fait que le plus glauque est dans les premières pages mais il y a quand même une scène extrêmement dure qui m'a prise par surprise alors que je commençais à me détendre.

Spoiler

La scène où Sofia se fait tabasser de manière monstrueuse après avoir frappé le maire (au passage la scène est complètement édulcorée dans le film : elle se fait agresser verbalement par un groupe de personnes blanches qui lui hurlent dessus mais ne la frappent pas et quand le sheriff arrive Sofia lui demande de l'aider (ce que j'ai trouvé complètement incrédible) et il la frappe d'un coup de clé à molette)

[CindySB]

Hello !

J'ai lu le maga Orange

J'ai pour habitude de ne pas commenter les mangas car c'est trop court pour que j'arrive a formuler un ressenti, et que souvent comme j'enchaîne plusieurs tomes à la suite, je suis perdue entre ce qui se passe dans un ou dans l'autre. Mais comme j'ai lu celui-ci dans le cadre de la LC de mars de BN, je vais faire un effort. Tout d'abord, merci à la LC car je n'étais pas particulièrement attirée par ce manga, et je ne l'aurai sans doute jamais lu sans cette lecture commune, Pourtant, je l'ai adoré. Il est tout mignon, tout douillet, tout en douceur, plein d'émotions et de gentillesse, et aborde les thèmes grave du remord et du deuil. Il parle aussi d'amour, et de sacrifice de soit pour le bonheur d'autrui. Je ne m'attendais pas à être aussi touchée mais ce récit m'a atteinte. J'ai déjà lu le tome 2, et je suis impatiente de continuer. En espérant que la médiathèque maintiennent le click and collect avec les annonces d'hier.

Il me reste Le mystère de la chambre jaune que j'ai aussi emprunté à la médiathèque.

[Eurylia]

J'ai commencé La couleur pourpre en VO hier soir (je grignote mon retard tout doucement, je suis encore dans le bon mois, youpi ! ), j'en suis à 10% du livre d'après ma liseuse.

Quelle violence, quel glauque, quelle tristesse d'entrée
C'est facile à lire par les mots (bien qu'il faille un peu s'adapter en faisant sonner certains mots dans sa tête car ils sont plus phonétiques qu'autre chose), par le ton très innocent, mais tellement dur par le contenu qui contraste. Je ne m'attendais vraiment pas à me faire percuter comme ça dès les premières lignes. J'ai l'impression d'avoir reçu un 33tonnes émotionnel

Ça m'a fait pareil Promis ça va de mieux en mieux ; ça reste émotionnel mais le glauque est dans les premières pages.

Je confirme, j'en suis à un tout petit peu plus du quart et ça va "mieux". J'ai du mal à le lâcher, comme tous les livres sur le mode "journal", j'ai tout le temps le truc de me dire "aller, encore un passage et j'arrête !"
J'avais peur de ne pas être dans le bon état d'esprit pour lire quelque chose d'aussi triste mais en fait ça passe bien. Mon cerveau doit se dire "tu vois bien que ça pourrait être pire !"

[Eurylia]

J'avance tranquillement dans ma lecture mais il y a un point qui me chiffonne. Est-ce que c'est moi qui ne suis pas assez concentrée ou les sauts temporels sont assez étranges ?

Par exemple avec Sofia :

Spoiler

Alors qu'elle est en prison a priori pour un bon bout de temps, tout à coup on apprend qu'elle est au service du maire depuis 3 ans.
J'ai pas mal de petits exemples comme ça qui n'ont l'air de rien mais qui me déroutent à chaque fois.

[Cacoethes-scribendi]

J'avance tranquillement dans ma lecture mais il y a un point qui me chiffonne. Est-ce que c'est moi qui ne suis pas assez concentrée ou les sauts temporels sont assez étranges ?

Par exemple avec Sofia :

Spoiler

Alors qu'elle est en prison a priori pour un bon bout de temps, tout à coup on apprend qu'elle est au service du maire depuis 3 ans.
J'ai pas mal de petits exemples comme ça qui n'ont l'air de rien mais qui me déroutent à chaque fois.

Oui la temporalité n'est pas facile à suivre... Ça se passe sur 30 ans, mais on a presque l'impression qu'il ne se passe que quelques années Je pense que le journal de Celie se concentre sur ce qui est vraiment important pour elle (et l'autrice) : ses relations avec Mr..., avec Shug, les relations avec son beau-fils (Harper ?) et sa famille...
L'histoire particulière de Sofia est en arrière-plan tout du long, mais j'avoue que j'ai eu du mal à comprendre pourquoi (et à comprendre son histoire globale, notamment à la fin :

Spoiler

ses relations avec la Blanche dont elle s'occupait à l'époque où elle travaillait pour sa famille. A part montrer un certain pan du racisme (un racisme inconscient des Blancs mais bien ressenti par les Noirs - ceci dit on voit la différence de perception entre Sofia et sa fille, par exemple envers le bébé de la Blanche (désolée je ne me rappelle plus son prénom Eleanor ? Caroline ?)), je n'ai pas bien compris la personnalité de Sofia et l'intérêt général de ces scènes par rapport au reste de l'histoire

[Soah]

Bonjour

J'ai terminé la lecture de Orange de Takano Ichigo

Comme @CindySB, c'est rare que je commente les mangas ou alors le dernier tome.

J'ai été séduite par le dessin et l'histoire qui est bien faite entre présent et futur.

Sur le début, j'ai trouvé des similitudes avec le manga "SOS Love" de Yasuko qui fait aussi référence (mais pas dans une lettre) à une adulte qui débarque dans le passé pour prévenir sa version plus jeune d'éviter de refaire les mêmes erreurs qu'elle, mais ce manga joue plus sur l'humour contrairement à Orange qui est assez triste.

Je ne m'attendais pas à ce futur concernant Kakeru et je souhaite que Naho prenne les bonnes décisions pour changer son futur.

Je lirais avec plaisir la suite et voir l'adaptation animé en suite

[clocloee]

J'avance tranquillement dans ma lecture mais il y a un point qui me chiffonne. Est-ce que c'est moi qui ne suis pas assez concentrée ou les sauts temporels sont assez étranges ?

Par exemple avec Sofia :

Spoiler

Alors qu'elle est en prison a priori pour un bon bout de temps, tout à coup on apprend qu'elle est au service du maire depuis 3 ans.
J'ai pas mal de petits exemples comme ça qui n'ont l'air de rien mais qui me déroutent à chaque fois.

Oui la temporalité n'est pas facile à suivre... Ça se passe sur 30 ans, mais on a presque l'impression qu'il ne se passe que quelques années

Oui j'ai l'impression également qu'il se passe énormément de temps entre certaines lettres.

Ceci dit il y a un point qui me semble incohérent au sujet de la temporalité de Sofia mais tu n'en es peut-être pas là de ta lecture Eurylia:

Spoiler

Nettie qui dit dans une lettre avoir vu la bonne du maire dont on comprend que c'est Sofia alors qu'il m'aurait semblé que Sofia n'est allée en prison puis chez le mère que des années après que Nettie ait quitté Celie. Il ne me semble pas qu'elle ait passé des années avec Corinne et Samuel?

L'histoire particulière de Sofia est en arrière-plan tout du long, mais j'avoue que j'ai eu du mal à comprendre pourquoi (et à comprendre son histoire globale, notamment à la fin :

Spoiler

ses relations avec la Blanche dont elle s'occupait à l'époque où elle travaillait pour sa famille. A part montrer un certain pan du racisme (un racisme inconscient des Blancs mais bien ressenti par les Noirs - ceci dit on voit la différence de perception entre Sofia et sa fille, par exemple envers le bébé de la Blanche (désolée je ne me rappelle plus son prénom Eleanor ? Caroline ?)), je n'ai pas bien compris la personnalité de Sofia et l'intérêt général de ces scènes par rapport au reste de l'histoire

Pour moi c'est cohérent car

Spoiler

il me semble qu'il y a une double échelle sociale décrite : les femmes valent moins que les hommes et les noirs moins que les blancs. Du coup Celie et Sofia se retrouvent au fond du fond de l'échelle, même si Sofia a la chance de venir d'une famille où les femmes ne considèrent pas ça comme acquis, contrairement à Celie.

Ça me semble aussi cohérent par rapport à la fin qui ne m'a d'ailleurs pas convaincue : les différents personnages arrivent à surmonter ce qui leur arrive et à vivre d'une certaine manière en paix avec leurs anciens bourreaux. Il me semble que Sofia aussi devient plus sereine dans une certaine mesure, même si c'est clairement elle la plus amochée du lot. (je me suis réveillée très tôt donc je commence à fatiguer et peut-être que je divague un peu :p)

[Soah]

J'ai lu le tome 1 de Orange.

J'aurais du mal à donner un avis clair dessus parce que je l'ai lu dans de mauvaises conditions qui m'ont empêchée d'apprécier ma lecture. Je l'ai acheté en numérique, mais il y a un problème sur le fichier qui fait que sur ma liseuse, entre chaque page du manga, je dois sauter trois pages blanches ! Le problème n'apparaissant pas sur les visionneuses de Calibre et Adobe digital edition, je l'ai lu sur mon ordinateur mais lire sur écran classique est un cauchemar pour mes yeux. Bref, je n'ai pas pu m'immerger dans l'histoire comme je l'aurais voulu et m'en faire un avis construit.

Bonjour
Pour information je n'ai pas eu de difficultés sur la version numérique chez Apple books

[Shirohime]

J'ai oublié de laisser mon avis sur Orange, alors que ça fait déjà un moment que je l'ai fini. Globalement, c'est un très bon manga, avec de très jolis graphismes, un excellent concept de base qui permet de traiter de manière originale et pertinente le thème des regrets. Les personnages sont dans l'ensemble assez bon (mention spéciale pour Suwa, ce garçon est une perle) même si j''ai beaucoup de mal avec Naho, l'héroïne. Pas pour son côté gentil et trop serviable (même s'il peut être exaspérant par moment, mais bon c'est souvent des traits de personnalité typique des héroïnes de shojos), mais pour toutes ses hésitations à changer son futur.

Ses hésitations se comprennent parfaitement pour le 1er événement - après tout, recevoir une lettre qui te dit connaitre ton futur et t'explique les événements pour le changer, difficile de prendre ça pour argent comptant immédiatement et tout le monde se méfierait au mieux, prendrait ça pour un canular au pire -, mais par la suite, une fois qu'elle a pu se rendre compte avec le 1er événement que ce qui était écrit s'était réalisé c'est plus difficile à comprendre à mes yeux. Surtout quand elle se rend compte par la suite que, à chaque fois qu'elle suit les instructions de la lettre (comme pour l'histoire de la finale de base-ball) les conséquences sont positives. Mais quand elle vient dire "agir dans le présent c'est trop dur, même si je sais que j'aurais des regrets plus tard", ça me donne un peu envie de la secouer. Peut être parce qu'on aimerait tous être à sa place et avoir ce type de "chance" qui te permettrait de corriger toutes les erreurs que tu aurais pu faire plus jeune afin de les éviter à l'avenir (j'ai 28 ans et dieu seul sait si je n'aimerais pas envoyer une lettre à ma moi de 18 ans afin de corriger certains de mes choix que je regrette).

Mais bon, ça reste un comportement cohérent, surtout pour une personne timide et manquant d'assurance comme l'est Naho, et même si on sait qu'il y a peu de risques qu'on regrette une action qu'on juge "difficile" (comme se déclarer à quelqu'un, prendre la parole en public,...) c'est toujours plus facile à dire qu'à faire, ça demande quand même beaucoup de courage.

Je pense regarder à nouveau l'anime prochainement (étrangement je ne me souviens plus du tout de la fin) et lire le reste des tomes quand je pourrai mettre la main dessus

[Soah]

J'ai oublié de laisser mon avis sur Orange, alors que ça fait déjà un moment que je l'ai fini. Globalement, c'est un très bon manga, avec de très jolis graphismes, un excellent concept de base qui permet de traiter de manière originale et pertinente le thème des regrets. Les personnages sont dans l'ensemble assez bon (mention spéciale pour Suwa, ce garçon est une perle) même si j''ai beaucoup de mal avec Naho, l'héroïne. Pas pour son côté gentil et trop serviable (même s'il peut être exaspérant par moment, mais bon c'est souvent des traits de personnalité typique des héroïnes de shojos), mais pour toutes ses hésitations à changer son futur.

Moi aussi j'ai bien aimé Suwa, j'ai l'impression qu'il est amoureux de Naho, mais l'aide avec Kakeru

Spoiler

Je trouve que Suwa et Naho sont très bien ensemble dans le futur

Je me suis posée la question si Suwa n'avait pas lui aussi reçu une lettre du futur, car il fait beaucoup de chose pour rendre heureux Kakeru

Ses hésitations se comprennent parfaitement pour le 1er événement - après tout, recevoir une lettre qui te dit connaitre ton futur et t'explique les événements pour le changer, difficile de prendre ça pour argent comptant immédiatement et tout le monde se méfierait au mieux, prendrait ça pour un canular au pire -, mais par la suite, une fois qu'elle a pu se rendre compte avec le 1er événement que ce qui était écrit s'était réalisé c'est plus difficile à comprendre à mes yeux. Surtout quand elle se rend compte par la suite que, à chaque fois qu'elle suit les instructions de la lettre (comme pour l'histoire de la finale de base-ball) les conséquences sont positives. Mais quand elle vient dire "agir dans le présent c'est trop dur, même si je sais que j'aurais des regrets plus tard", ça me donne un peu envie de la secouer. Peut être parce qu'on aimerait tous être à sa place et avoir ce type de "chance" qui te permettrait de corriger toutes les erreurs que tu aurais pu faire plus jeune afin de les éviter à l'avenir (j'ai 28 ans et dieu seul sait si je n'aimerais pas envoyer une lettre à ma moi de 18 ans afin de corriger certains de mes choix que je regrette)

Pareil, j'ai eu envie de secouer Naho

Spoiler

(surtout quand Kakeru accepte de sortir avec une autre fille)

, mais bon ce serait trop simple et trop rapide si elle prenait les bonnes décisions tout de suite, on voit bien ses doutes et inquiétudes. Ce qui rend le manga encore meilleur car cela montre l'égoïsme de certains et au contraire ceux qui pensent trop aux autres et pas assez à eux.

Je pense regarder à nouveau l'anime prochainement (étrangement je ne me souviens plus du tout de la fin) et lire le reste des tomes quand je pourrai mettre la main dessus

Alors moi je me tâte car il est sur Crunchyroll mais j'aime bien voir la version papier d'abord, je ne sais pas si l'animé va jusqu'à la fin

[CindySB]

Bonjour,

Je reviens avec un mois de retard car j'ai terminé hier soir Le mystère de la chambre jaune, de Gaston Leroux.
J'ai eu bien du mal avec cette lecture pour laquelle j'ai décroché plusieurs fois. Je n'arrivais pas à me plonger dedans. Le mystère est pourtant intriguant, mais le raisonnement de Rouletabille m'a paru compliqué à suivre et m'a pas mal perdue. Je suis d'ailleurs surprise car mon édition est une junior, et je ne suis pas certaine que beaucoup d'enfants de la tranche d'âge indiquée suivent le récit.