Un manga et deux romans ont été retenus pour notre lecture commune de mars sur le thème des titres avec une couleur. Vous pouvez choisir d'en lire un ou plusieurs, puis de venir partager votre avis sur votre ou vos lectures ici-même tout au long du mois.
- Orange, Tome 1 de Ichigo Takano
Un matin, alors qu'elle se rend au lycée, Naho reçoit une drôle de lettre… une lettre du futur ! La jeune femme qu'elle est devenue dix ans plus tard, rongée par de nombreux remords, souhaite aider celle qu'elle était autrefois à ne pas faire les mêmes erreurs qu'elle. Aussi, elle a décrit, dans un long courrier, les évènements qui vont se dérouler dans la vie de Naho lors des prochains mois, lui indiquant même comment elle doit se comporter. Mais Naho, a bien du mal à y croire, à cette histoire… Et de toute façon, elle manque bien trop d'assurance en elle pour suivre certaines directives indiquées dans ce curieux courrier. Pour le moment, la seule chose dont elle est sûre, c'est que Kakeru, le nouvel élève de la classe, ne la laisse pas indifférent… - La Couleur pourpre d'Alice Walker
Dans la grande tradition du roman sudiste, dénonçant l'oppression raciale et sexuelle dont étaient victimes les femmes noires, La Couleur pourpre fait date. Le livre raconte l'histoire de Celie et Nettie, deux sœurs, séparées à l'adolescence mais liées par un amour indéfectible que ne terniront pas les brimades et le mépris, les guerres et l'absence. Celie, mariée enfant à un homme violent, ne reçoit pas les lettres que lui adresse Nettie, devenue missionnaire en Afrique, car son mari les subtilise. Ignorant l'adresse de sa sœur, elle-même envoie ses lettres au bon Dieu. Une correspondance sans espoir de réponse... Une correspondance qui sauvera les deux femmes du désespoir... Ayant découvert l'amour dans les bras d'une amie de son mari, Celie parviendra-t-elle à se libérer de sa tragique condition ? C'est tout le sujet de ce roman poignant, mais d'où l'humour n'est pas absent, et qui fit assez sensation à sa parution pour obtenir les deux principaux prix littéraires américains, le Pulitzer et l'American Book Award, en 1983. Puis pour être ensuite porté à l'écran par Steven Spielberg avec le retentissement que l'on sait. - Le Mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux
La porte de la chambre fermée à clef "de l'intérieur", les volets de l'unique fenêtre fermés, eux aussi, "de l'intérieur", pas de cheminée... Qui a tenté de tuer Mlle Stangerson et, surtout, par où l'assassin a-t-il pu quitter la chambre jaune ? C'est le jeune reporter Rouletabille, limier surdoué et raisonnant par "le bon bout de la raison, ce bon bout que l'on reconnait à ce que rien ne peut le faire craquer", qui va trouver la solution de cet affolant problème, au terme d'une enquête fertile en aventures et en rebondissements. Tenant en haleine le lecteur de la première à la dernière page, le Mystère de la chambre jaune est devenu un classique du roman criminel.