Lecture commune - Mars 2021 : Titres avec une couleur

[Carine28]

Bonjour

J'ai terminé hier soir Le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux

Mon avis :
J'ai attaqué ce livre car je l'avais dans ma PAL depuis plusieurs mois (on m'a offert la série Rouletabille) et j'avoue qu'il ne m'emballait pas plus que ça. Gaston Leroux, auteur du début des années 1900, m'effrayait un peu. J'avais peur que le style ne m'embarque pas. Bref, j'y suis allée à reculons.
Le début de la narration m'a perturbé...Cet ami de Rouletabille qui nous parle, qui nous raconte l'histoire était étrange mais on s'y habitue vite. Et ce mystère de la chambre jaune....Jusqu'au bout je n'ai rien envisagé et surtout pas le coupable.
J'avoue avoir dévoré la fin car je voulais savoir (résultat, couchée à minuit passé) et surtout je voulais comprendre.
Alors, mon avis est plutôt bon. L'histoire est bien ficelée mais le style de l'auteur m'a gêné et je devais relire certaines phrases pour comprendre.

Merci à la LC qui m'a permis de lire ce livre et de l'enlever de ma PAL (les autres patienteront mais je les lirai à l'occasion)

[Hanayu]

Je ne me suis pas inscrite sur cette session...le seul dans ma bibli ayant viré l'an dernier suite à ma lecture.^^

Je vous partage cependant ci-dessous mon commentaire sur "Le Mystère de la chambre jaune"...notamment pour pouvoir comparer avec vos avis !

Mon ressenti : au début de l'ennui, ensuite de l'intérêt piqué au vif, enfin de la déception.

Pourquoi ?

L'ennui :

Les circonvolutions fumeuses sur le formidable Rouletabille valorisé que dis-je transcendé par le point de vue extérieur d'un "ami" dont l'on saura juste qu'il est de bon aloi...dure trop longtemps à mon goût.

Insister lourdement, longuement, avec plein de détours et de contours sur le mystère mystérieux si mystérieux que seul l'esprit d'un Rouletabille pouvait le démêler, pour préparer tout aussi longuement lourdement l'entrée en scène dudit Rouletabille...ça fait long feu et ça m'a fortement déplut.

Le but semble surtout être de perdre le lecteur avec tout un pataquès à rallonge et le semer pour bien garder une longueur d'avance sur lui pour la suite. Comprendre le gaver d'informations, et rajouter de la brume dessus pour l'occuper afin que l'intelligence de l'enquêteur éclairé paraisse d'autant plus lumineuse...ce qui ne fonctionne qu'à demi...n'en déplaise à l'auteur.

Le vif intérêt :

Une fois le lecteur parachuté (enfin !) au cœur de l'action, les rebondissements qui s'enchainent et surtout les pièces qui s'emboitent sont plaisantes à découvrir et à anticiper. Car oui malgré les fausses pistes l'on s'amuse beaucoup à ne pas se laisser piéger et l'on devine bel et bien certaines des ramifications de l'intrigue assez aisément. (Normal quand l'on lit de nombreux policiers.)

La déception :

L'on rejoue à nouveau l'attente pour faire monter la sauce. Au lieu d'une excitation contenue il est plutôt agaçant de devoir à nouveau courir après Rouletabille. Car il est seul (encore et toujours) qui a le droit de révéler l'ensemble du chmilblik (sous-entendu le seul aussi qui a un cerveau...ça fait grincer des dents non ?!).

On poireaute donc après une ellipse de 2 mois qui ont permis à ce jeune homme de voyager...certes en quête de vérité mais tout de même.

Pour "l'inexplicable" chambre jaune j'avais deviné le côté "inextricable".

Pour la résolution totale j'avais bien un doute sur la vertue...cependant qu'on nous sorte à ce point un personnage d'un chapeau magique pour expliquer le rocambolesque c'est assez grossier pour le lecteur je trouve ! Puisque bien évidemment il ne lui est pas possible d'agencer un puzzle dont on lui cache des pièces...quant au prétexte...ridicule !!

D'ailleurs la dernière pièce cousu de fil blanc existe notamment pour que ce "fantastique limier" connaisse d'autres aventures...mais navrée cela ne me donne pas envie de les lire.

Décidément non je n'adhére pas...même les extraits soit-disant issus de son journal (j'en attendais beaucoup) ne semble pas l'être tellement leur introduction est mal amené. Au final on ne sait RIEN du héros alors que c'est ce qui aurait donné une dimension empathique. Seule évocation privée "le parfum de la dame en noire". (Et l'on en saura rien de plus.)

Concernant les mots "assassin" et "assassinat"...la définition devait être différente avant...car pour moi il ne s'applique qu'en cas de réussite, et que donc la victime est morte et non pas victime de tentatives contre sa vie...ça rajoute plusieurs fois des doutes quant au sort de Melle Mathilde !! ^^

Certitude : J'aurais plus de plaisir à regarder un film issu de ce scénario qu'à avoir lu cette version papier originale...et oui c'est un comble !

[charly09]

J'avais lu "Cher bon Dieu" quand j'étais au collège... quelqu'un peut me confirmer qu'il s'agit bien du même livre que "La Couleur pourpre" ? j'ai souvenir d'avoir beaucoup aimé ce roman... mais peut-être il y a prescription, et je peux le relire avec vous ?

Tiens je n'avais jamais entendu parler de ce titre mais effectivement on retrouve en cherchant des couvertures qui sont les mêmes que celles de La couleur pourpre et qui disent même que c'est l'inspiration du film de Spielberg donc j'imagine que c'est le même livre ! Tu en avais pensé quoi ?
Pour l'envie de le relire c'est toi qui vois !

Ecoute, je l'ai lu il y a une petite quarantaine d'années, je crois... et j'ai encore ce titre en mémoire. Il faut croire que ça m'avait plu. Mais j'ai souvenir d'un texte très dur : la cruauté des événements que la petite fille décrit fait contraste avec la naïveté crue de ses lettres au bon dieu; j'ai souvenir d'une acceptation plus que d'une résignation d'ailleurs : c'est comme ça, et ça ne peut pas être autrement. Quelque chose de marquant, en tous cas.

[clocloee]

Ecoute, je l'ai lu il y a une petite quarantaine d'années, je crois... et j'ai encore ce titre en mémoire. Il faut croire que ça m'avait plu. Mais j'ai souvenir d'un texte très dur : la cruauté des événements que la petite fille décrit fait contraste avec la naïveté crue de ses lettres au bon dieu; j'ai souvenir d'une acceptation plus que d'une résignation d'ailleurs : c'est comme ça, et ça ne peut pas être autrement. Quelque chose de marquant, en tous cas.

Si tu l'as lu il y a une petite quarantaine d'années tu l'as lu pas longtemps après sa sortie alors parce qu'il est sorti en 1982.
En tout cas ce que tu en racontes correspond tout à fait à ce que j'ai lu (j'en suis à un peu moins de la moitié maintenant). Les lettres de Celie au bon dieu sont très factuelles et brèves et ça contraste avec la cruauté de ce qu'elle vie. C'est d'autant plus marquant que si je ne fais pas attention et que je lis à un rythme normal, en vingt pages je me prends un nombre impressionnant d'horreurs en pleine figure donc je le lis à petite dose.

J'atteins maintenant la deuxième partie qui pour l'instant semble plus heureuse mais j'attends de voir.

[clocloee]

Concernant le mystère de la chambre jaune, je l'ai lu deux fois, une fois quand j'étais jeune et une fois plus récemment. Je suis un peu dépitée parce que j'oublie toujours le contenu des livres que je lis et donc je ne me rappelle plus l'explication du mystère. Si quelqu'un avait la gentillesse de me raconter cette fin (en spoiler bien sûr) ça me ferait plaisir !

[clocloee]

J'ai lu les trois premiers tomes d'Orange et j'accroche bien à cette série. Je la trouve assez marquante et certaines problématiques sont très intéressantes et émouvantes pour des personnes de tout âge.

Spoiler

Par contre je m'interroge sur comment les personnages vont vivre le suicice de Kakeru s'il arrive. Au final Kakeru se suicide dans la première version de l'histoire parce qu'il n'a pas réussi à empêcher sa mère de se suicider. Je ne sais pas s'il est possible de sauver quelqu'un du suicide, et ses amis lui disent bien qu'il culpabilise pour rien. Mais eux aussi vont essayer de sauver Kakeru et culpabiliser s'ils n'y arrivent pas. Bien sûr ceci dit les situations de Kakeru et de sa mère sont très différentes car Kakeru est tout jeune et a priori il a eu un choc très dur mais n'est pas déprimé.

Sur une note perso, j'ai suis sortie avec mon premier copain plutôt tard et n'ai pas connu tous les rituels de sortir avec quelqu'un au lycée. C'est quelque chose dont j'étais plutôt triste à l'époque, mais aujourd'hui à 43 ans quand je vois comment les personnages galèrent, viennent faire des demandes formelles pour sortir avec quelqu'un pour que l'autre leur réponde qu'il va réfléchir, qui ne se touchent pas une fois qu'ils ont dit qu'ils sortaient ensemble, je suis aussi contente d'avoir échappé à quelque chose d'aussi laborieux !

[Miney]

De mon côté j'ai récupéré les quatre premiers tomes à la bibliothèque.

Mon filleul de 11 ans qui était chez moi ce week-end les a dévorés, donc déjà c'est chouette !
Je trouve que les mangas qu'il lit d'habitude sont pleins de filles en tenue ultra sexualisée et j'étais contente de le voir s'intéresser à un manga où ce n'est pas le cas.

Haha, quand on dit que les LC permettent d'élargir son horizon littéraire, ça marche même pour l'entourage !

J'ai eu un peu de mal avec l'héroïne par contre. Elle est touchante avec ses doutes et sa timidité, mais je lui ai trouvé un côté carpette à se dévouer à l'extrême, à se plier en quatre pour tout le monde sans jamais penser à ses propres envies et besoins, au point qu'elle-même ne semble pas savoir si elle en possède.

Oui c'est clair que c'est un personnage un peu étrange de ce point de vue là.

Je pense que c'est pour coller au mieux à l'idéal féminin japonais qu'on retrouve souvent dans les mangas : une fille très douce, très discrète, toujours dévouée et positive. Mais personnellement, je ne peux pas m'empêcher de tiquer !

J'ai très envie de lire la suite parce que cet aperçu de l'histoire m'a plutôt plu et je suis toujours à la recherche de bonnes séries manga, mais avec le problème que me pose mon exemplaire du tome 1 en numérique, ça me rend un peu frileuse...

Sur une note perso, j'ai suis sortie avec mon premier copain plutôt tard et n'ai pas connu tous les rituels de sortir avec quelqu'un au lycée. C'est quelque chose dont j'étais plutôt triste à l'époque, mais aujourd'hui à 43 ans quand je vois comment les personnages galèrent, viennent faire des demandes formelles pour sortir avec quelqu'un pour que l'autre leur réponde qu'il va réfléchir, qui ne se touchent pas une fois qu'ils ont dit qu'ils sortaient ensemble, je suis aussi contente d'avoir échappé à quelque chose d'aussi laborieux !

J'ai rencontré mon premier compagnon assez tardivement aussi (on fête nos 11 ans la semaine prochaine d'ailleurs ♥) et c'est clair que vu comme ça, les romances lycéennes ne donnent pas très envie quand on ne les a pas vécues !

[clocloee]

Je pense que c'est pour coller au mieux à l'idéal féminin japonais qu'on retrouve souvent dans les mangas : une fille très douce, très discrète, toujours dévouée et positive. Mais personnellement, je ne peux pas m'empêcher de tiquer !

Je n'ai pas l'habitude de lire des mangas donc je ne connais pas les normes mais au fil des tomes j'en viens a me demander s'il n'y a pas un cote pathologique chez ce personnage, parce que son incapacite a dire des choses devient impressionnante.

Felicitations pour vos 11 ans qui arrivent !

[Miney]

Je pense que c'est pour coller au mieux à l'idéal féminin japonais qu'on retrouve souvent dans les mangas : une fille très douce, très discrète, toujours dévouée et positive. Mais personnellement, je ne peux pas m'empêcher de tiquer !

Je n'ai pas l'habitude de lire des mangas donc je ne connais pas les normes mais au fil des tomes j'en viens a me demander s'il n'y a pas un cote pathologique chez ce personnage, parce que son incapacite a dire des choses devient impressionnante.

Felicitations pour vos 11 ans qui arrivent !

C'est vrai que le trait est tellement appuyé que c'est à se demander. D'ailleurs, pour le peu que j'en ai lu, on dirait que les problèmes soulevés dans le manga relèvent beaucoup du manque de communication entre les personnages, non ?

Et merci !

[Soah]

J'ai lu le tome 1 de Orange.

J'aurais du mal à donner un avis clair dessus parce que je l'ai lu dans de mauvaises conditions qui m'ont empêchée d'apprécier ma lecture. Je l'ai acheté en numérique, mais il y a un problème sur le fichier qui fait que sur ma liseuse, entre chaque page du manga, je dois sauter trois pages blanches ! Le problème n'apparaissant pas sur les visionneuses de Calibre et Adobe digital edition, je l'ai lu sur mon ordinateur mais lire sur écran classique est un cauchemar pour mes yeux. Bref, je n'ai pas pu m'immerger dans l'histoire comme je l'aurais voulu et m'en faire un avis construit.

Bonjour
Je vais le prendre également en numérique sur Apple Books, je te dirais si j'ai le même problème que toi.

Je reviendrais pour commenter ce week-end.

[Mava-chan]

Je viens de terminer Le Mystère de la chambre jaune que je n'ai pas réussi à lâcher du weekend. Personnellement, j'ai adoré.

J'ai lu les avis précédents, et parmi ce qui revient régulièrement, l'arrogance de Roulatabille, la manque d'aperçu sur ses pensées mais surtout la narration du 19ième siècle.
Aurais-je pris la raison par le bon bout, j'aurais démasqué l'assassin. J'étais pourtant bien lancée. Quant au caractère de Rouletabille, je suis bien trop habituée à Hercule Poirot pour m'en offusquée. Je ne m'en aperçoit à peine tant mon esprit est à l'enquête. Enfin, pour ce qui est de la narration, moi j'adore !

Je n'ai failli abandonné une lecture pour cause d'une narration migraineuse que par deux fois : Belle du Seigneur et les livres de Terry Pratchett en VO. Et pour ce qui est du Disque Monde, on s'y habitue après quelques chapitres et on apprécie pleinement toute la richesse de l'univers.

En bref, je suis enchantée de ma première lecture commune !

[Clarymoon]

Bonsoir,

J'ai récupéré La Couleur Pourpre et Orange T1 à la médiathèque samedi.
J'ai commencé la lecture de La Couleur Pourpre aujourd'hui.

[clocloee]

J'ai commencé la lecture de La Couleur Pourpre aujourd'hui.

Bonne lecture ! Moi je l'ai fini hier soir.
Tu le lis en français ? Je me demande à quoi ressemble l'écriture de Celie dans la version traduite. En anglais elle parle un anglais de personne non éduquée, avec une grammaire approximative et pas mal de mots qui ont une orthographe un peu aléatoire.

[Lola5405]

Le livre que j'avais dans ma PAL n'a pas été retenu, je vais donc continuer de faire descendre un peu celle ci sans me rajouter de nouvelles lectures. Mais je vous lis toujours pour de futures idées.

[Wonderbooks]

Je participe également avec ma relecture du mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux.

J'ai terminé ma relecture avant-hier. Mon avis rejoint à peu près celui d'Hanayu : trop de longueurs et un personnage principal que j'ai trouvé horripilant.

J'attendais beaucoup de ce roman policier, souvent comparé à l'oeuvre d'Agatha Christie, autrice connue pour ses intrigues bien ficelées et sa maîtrise du huis-clos. Et sur ce point, Le mystère de la chambre jaune est tout aussi bien imaginé. Comment l'agresseur a t-il bien pu pénétrer dans la chambre jaune, dont toutes les ouvertures sont fermées ? J'ai été fort surprise par la révélation finale qui est absolument inattendue.

Cependant, je ne dirais pas que Le mystère de la chambre jaune a été une excellente lecture car il y a beaucoup de "mais". D'une part, je trouve que le style d'écriture a beaucoup vieilli et rend vite la lecture laborieuse surtout dans les passages les plus complexes. Le roman est très descriptif et j'ai très vite constaté que le lecteur est relégué au rang d'observateur. On ne se sent pas impliqué au côté de Rouletabille…

… ce qui pourrait aussi venir de la personnalité de ce dernier. Il m'est clairement sorti par les trous de nez pendant toute ma lecture avec son attitude supérieure et condescendante. Honnêtement, ce genre de personnages qui se croient parfaits, alors qu'ils se contentent juste de se comporter comme des paons fiers d'eux-mêmes, c'est un grand NON.

Aparté : (En comparaison, c'est vrai qu'Hercule Poirot a aussi un peu de ça dans sa personnalité, mais il a quand même un côté comique, "second degré". Je n'ai pas réussi à retrouver ça chez Rouletabille qui m'est juste apparu comme un gars bien arrogant (oui, je vais le répéter sans cesse tellement ça m'a énervée )

Pour conclure, je ne peux pas remettre l'importance du Mystère de la chambre jaune dans la littérature française ni sa conclusion habile, mais il est clair que je ne m'imposerai pas de lire d'autres aventures de Rouletabille.

[Hanayu]

J'ai terminé ma relecture avant-hier. Mon avis rejoint à peu près celui d'Hanayu : trop de longueurs et un personnage principal que j'ai trouvé horripilant.

Merciiii ! Je me sens moins seule.

Je me suis fait la réflexion étrange que je préfère les détectives d'auteurs anglais... La "So british Touch" serait-elle gage de qualité ?!

Car oui l'assurance d'Hercule Poirot, de Sherlock Holmes, et la rétention d'information dont use comme eux Cormoran Strike me réjouit...ils ont du charisme, de l'humour ... Alors que Rouletabille m'a débecté... Bizarre autant qu'étrange ! ^^

[Clarymoon]

J'ai commencé la lecture de La Couleur Pourpre aujourd'hui.

Bonne lecture ! Moi je l'ai fini hier soir.
Tu le lis en français ? Je me demande à quoi ressemble l'écriture de Celie dans la version traduite. En anglais elle parle un anglais de personne non éduquée, avec une grammaire approximative et pas mal de mots qui ont une orthographe un peu aléatoire.

Merci Clocloee
Oui, je le lis en français et la traduction semble fidèle à la V.O. puisqu'on trouve plein de fautes de syntaxe. Par contre je n'ai pas remarqué de mots avec des fautes d'orthographe (enfin, je crois… ).

[Cacoethes-scribendi]

J'ai commencé La couleur pourpre hier soir... j'étais pas prête pour la violence des premières pages (et en plus j'imagine que ça ne va pas beaucoup s'arranger dans le reste du roman)

Oui il y a beaucoup de fautes de syntaxes. Et notamment des fautes qui sont un exact reflet de la VO (j'imagine), par exemple des erreurs de participe passé (du style : "hier j'ai allée..."). Là on peut se questionner sur la traduction, car en français des erreurs de participe de ce type c'est assez rare pour quelqu'un sont c'est la langue maternelle, même illettrée !!

[clocloee]

J'ai commencé La couleur pourpre hier soir... j'étais pas prête pour la violence des premières pages (et en plus j'imagine que ça ne va pas beaucoup s'arranger dans le reste du roman)

Oui à cause de cette violence je l'ai lu vraiment à petites doses car en plus le livre étant très dense il peut se passer un nombre impressionnant de choses horribles en pas beaucoup de pages.
Malgré cet aspect difficile je considère que c'est un livre important et je suis contente de l'avoir fini. Je suis encore en train de rassembler mes idées avant de rédiger mon avis.

Oui il y a beaucoup de fautes de syntaxes. Et notamment des fautes qui sont un exact reflet de la VO (j'imagine), par exemple des erreurs de participe passé (du style : "hier j'ai allée..."). Là on peut se questionner sur la traduction, car en français des erreurs de participe de ce type c'est assez rare pour quelqu'un sont c'est la langue maternelle, même illettrée !!

Oui ça doit faire bizarre à la lecture. En même temps je pense que l'exercice doit être particulièrement éprouvant pour la personne qui traduit. Je ne suis pas experte mais il me semble que les noirs peu éduqués du sud avaient une façon de parler qui s'éloignait des normes grammaticales mais qui était plus ou moins commune à toute la communauté. À ma connaissance on n'a pas ça en français donc j'imagine qu'il faut inventer des syntaxes similaires.

[Clarymoon]

J'ai commencé La couleur pourpre hier soir... j'étais pas prête pour la violence des premières pages (et en plus j'imagine que ça ne va pas beaucoup s'arranger dans le reste du roman)

Oui à cause de cette violence je l'ai lu vraiment à petites doses car en plus le livre étant très dense il peut se passer un nombre impressionnant de choses horribles en pas beaucoup de pages.
Malgré cet aspect difficile je considère que c'est un livre important et je suis contente de l'avoir fini. Je suis encore en train de rassembler mes idées avant de rédiger mon avis.

Je suis d'accord avec vous les filles ! Les scènes dans la maison familiale et celles des débuts de vie conjugale de Celie peuvent être un frein à la lecture. Mais si on dépasse cela, on découvre par la suite de beaux portraits de femmes et des passages émouvants.

[Cacoethes-scribendi]

Je suis d'accord avec vous les filles ! Les scènes dans la maison familiale et celles des débuts de vie conjugale de Celie peuvent être un frein à la lecture. Mais si on dépasse cela, on découvre par la suite de beaux portraits de femmes et des passages émouvants.

Merci, ça me rassure
Bon là je suis coincée pour 48h : j'ai oublié le roman au travail et je suis en télétravail demain, donc je le récupèrerai seulement jeudi
Je reviendrai quand j'aurais de nouvelles choses à dire mais ça sera sans doute ce week-end du coup ^^

[clocloee]

Ça y est j'ai fini le livre et voici ma critique :

La couleur pourpre est un livre court mais très dense. Rédigé sous forme de lettres, la plupart très courtes, le livre se déroule sur une trentaine d'années. Celie, une femme noire dans les États-Unis de la première moitié du vingtième siècle, est victime de violences incroyables des hommes de son entourage, son père puis son mari. D'autres personnages subissent des violences racistes extrêmement dures aussi.

En raison de ces violences la lecture a été dure pour moi ce qui ne m'a pas empêchée d'apprécier énormément ce livre. Il est très émouvant et l'évolution des personnages au fil des années est très bien conduite et intéressante. D'autre part il me semble important de faire connaître et d'être sensibilisée au fait que ce genre de violences scandaleuses existent.

J'ai lu qu'il y a eu une polémique autour du film (je ne sais pas si c'est vrai du film également) car il était accusé d'être raciste envers les hommes noirs en raison de leur comportement violent. L'autrice dit par contre dans une interview qu'elle n'a pas voulu donner l'impression qu'il s'agissait uniquement d'un problème des femmes noires, mais d'un problème global.

En plus de cette critique assez générale j'ai des questions ou des remarques sur des points particuliers. Ce roman est tellement dense que j'en oublie certainement, qui me reviendront en tête plus tard.
Je m'interroge notamment sur le père de Celie

Spoiler

Celie est tellement parcimonieuse dans ses lettres qu'on ne sait pas trop ce qu'elle ressent quand elle apprend que son père n'est pas son père de naissance et que je ne sais pas trop ce que nous sommes censés en penser. Je comprends tout à fait que Celie puisse être contente d'utiliser ça pour mettre de la distance entre elle et cet homme, mais en même temps je me dis que de l'inceste est toujours de l'inceste même s'il est commis par un parent adoptif ?

et sur ses frères et sœurs :

Spoiler

Que sont devenus les jeunes frères et sœurs de Celie et Nettie ? Il me semble qu'elles avaient une floppée de jeunes frères et sœur quand Celie habitait encore chez ses parents ? J'ai peut-être loupé quelque chose mais j'ai l'impression de ne plus en avoir entendu parler dès qu'elle est partie de chez son père. Est-ce qu'elle n'a jamais cherché à les voir, à avoir de leurs nouvelles ?

[Eurylia]

J'ai commencé La couleur pourpre hier soir... j'étais pas prête pour la violence des premières pages (et en plus j'imagine que ça ne va pas beaucoup s'arranger dans le reste du roman)

Je note donc de ne pas lire ça au boulot (comme je participe au quart d'heure de lecture quotidien avec les enfants, j'évite les trucs un peu trop denses en émotions fortes).

Je ne sais pas encore quand je pourrai le commencer, j'ai encore Les Figures de l'ombre à terminer (dense aussi dans un autre registre) et j'ai peur de complètement décrocher si je commence autre chose en parallèle.

[charly09]

Si tu l'as lu il y a une petite quarantaine d'années tu l'as lu pas longtemps après sa sortie alors parce qu'il est sorti en 1982.

Ah oui! ça doit correspondre à ça, je pense. Je me souviens que c'est la bibliothécaire du CE de mon père qui me l'avait recommandé. Elle était très engagée et féministe, et j'ai découvert avec elle des artistes comme Anne Sylvestre (qui nous a quittés récemment) Toute une époque!
Je ne savais pas qu'alors, c'était une sortie récente, mais ça cadre bien, oui.

Pas souvenir de cette écriture fautive, mais celui des lettres d'une petite fille, avec un ton très "naïf" qui contraste avec la dureté des propos.

Sinon, ça me fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule à oublier le contenu des ouvrages !
Pareil pour Le Mystère de la Chambre jaune ! Je l'ai lu, mais je ne me souviens plus du tout du détail de l'intrigue et de la résolution de l'énigme.

[clocloee]

Sinon, ça me fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule à oublier le contenu des ouvrages !
Pareil pour Le Mystère de la Chambre jaune ! Je l'ai lu, mais je ne me souviens plus du tout du détail de l'intrigue et de la résolution de l'énigme.

Aha ben moi aussi je me sens moins seule du coup !

[Clarymoon]

En plus de cette critique assez générale j'ai des questions ou des remarques sur des points particuliers. Ce roman est tellement dense que j'en oublie certainement, qui me reviendront en tête plus tard.
Je m'interroge notamment sur le père de Celie

Spoiler

Celie est tellement parcimonieuse dans ses lettres qu'on ne sait pas trop ce qu'elle ressent quand elle apprend que son père n'est pas son père de naissance et que je ne sais pas trop ce que nous sommes censés en penser. Je comprends tout à fait que Celie puisse être contente d'utiliser ça pour mettre de la distance entre elle et cet homme, mais en même temps je me dis que de l'inceste est toujours de l'inceste même s'il est commis par un parent adoptif ?

Je te donne mon avis :

Spoiler

Je pense que le fait d'apprendre que celui qu'elle croyait être son père est en fait son beau-père est une sorte de soulagement par rapport à ses 2 enfants. En effet avant cette nouvelle, elle disait : "Maintenant que je sais que Nettie est vivante, je commence à reprendre du poil de la bête. C'est que, je me dis qu'à son retour on partira d'ici. Elle, moi, et mes deux enfants. Je voudrais bien savoir à quoi ils ressemblent. Mais c'est dur d'y penser, vu que j'en ai la honte. Plus de la honte que de l'amour, faut vous dire. Et puis je me demande comment ils sont, rapport à dans leur tête. Si ça fonctionne bien là-dedans et tout ça. Parce que Shug dit que les enfants d'un insexe ils sont toujours tarés. Et l'insexe c'est un tour du diable, qui en a d'autres dans son sac."

Spoiler

Lorsqu'elle se confie à Shug après l'annonce de cette nouvelle :

• Je pense qu'elle est choquée et perdue : "Mais moi, là, j'en ai pris un coup.
  Mon père lynché. Maman, folle. Mes petits demi-frères et soeurs qui sont plus de ma famille. Mes enfants qui sont plus mes frères et soeurs. Papa, qui est pas mon père."

• Je pense qu'elle est aussi en colère : " - Et qu'est-ce qu'il a fait pour moi le bon Dieu ? Je te l'demande.
  - Celie ! elle a crié l'air choqué. Il t'a donné la vie, une bonne santé, et une brave fille comme moi qui t'aimera jusqu'à la mort.
  - Ouais, et puis aussi un vieux qu'à été lynché, une mère timbrée, un beau salaud de père adoptif, et une sœur que je reverrai sans doute jamais…"

Je suis tout à fait d'accord avec toi, en tant que mari de la mère de Celie, il est coupable de viol incestueux.

et sur ses frères et sœurs :

Spoiler

Que sont devenus les jeunes frères et sœurs de Celie et Nettie ? Il me semble qu'elles avaient une floppée de jeunes frères et sœur quand Celie habitait encore chez ses parents ? J'ai peut-être loupé quelque chose mais j'ai l'impression de ne plus en avoir entendu parler dès qu'elle est partie de chez son père. Est-ce qu'elle n'a jamais cherché à les voir, à avoir de leurs nouvelles ?

Spoiler

Je dirai que l'on est deux à avoir l'impression de ne plus avoir entendu parler des frères et soeurs de Célie . C'est surtout Nettie qui s'inquiète pour les petites filles après son départ de la maison parentale. Après plus rien…

[clocloee]

Je te donne mon avis :

Spoiler

Je pense que le fait d'apprendre que celui qu'elle croyait être son père est en fait son beau-père est une sorte de soulagement par rapport à ses 2 enfants. En effet avant cette nouvelle, elle disait : "Maintenant que je sais que Nettie est vivante, je commence à reprendre du poil de la bête. C'est que, je me dis qu'à son retour on partira d'ici. Elle, moi, et mes deux enfants. Je voudrais bien savoir à quoi ils ressemblent. Mais c'est dur d'y penser, vu que j'en ai la honte. Plus de la honte que de l'amour, faut vous dire. Et puis je me demande comment ils sont, rapport à dans leur tête. Si ça fonctionne bien là-dedans et tout ça. Parce que Shug dit que les enfants d'un insexe ils sont toujours tarés. Et l'insexe c'est un tour du diable, qui en a d'autres dans son sac."

Spoiler

Lorsqu'elle se confie à Shug après l'annonce de cette nouvelle :

• Je pense qu'elle est choquée et perdue : "Mais moi, là, j'en ai pris un coup.
  Mon père lynché. Maman, folle. Mes petits demi-frères et soeurs qui sont plus de ma famille. Mes enfants qui sont plus mes frères et soeurs. Papa, qui est pas mon père."

• Je pense qu'elle est aussi en colère : " - Et qu'est-ce qu'il a fait pour moi le bon Dieu ? Je te l'demande.
  - Celie ! elle a crié l'air choqué. Il t'a donné la vie, une bonne santé, et une brave fille comme moi qui t'aimera jusqu'à la mort.
  - Ouais, et puis aussi un vieux qu'à été lynché, une mère timbrée, un beau salaud de père adoptif, et une sœur que je reverrai sans doute jamais…"

Je suis tout à fait d'accord avec toi, en tant que mari de la mère de Celie, il est coupable de viol incestueux.

Spoiler

Oui effectivement le côté biologique est très important pour les enfants de Celie, j'y avais pensé aussi dans le cas où ils voudraient avoir des enfants eux-même.

Spoiler

Je dirai que l'on est deux à avoir l'impression de ne plus avoir entendu parler des frères et soeurs de Célie . C'est surtout Nettie qui s'inquiète pour les petites filles après son départ de la maison parentale. Après plus rien…

Bon ça me rassure qu'on soit deux, ça montre que je ne me suis pas endormie pendant ma lecture, même si je trouve ça étrange !

[charly09]

Sinon, ça me fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule à oublier le contenu des ouvrages !
Pareil pour Le Mystère de la Chambre jaune ! Je l'ai lu, mais je ne me souviens plus du tout du détail de l'intrigue et de la résolution de l'énigme.

Aha ben moi aussi je me sens moins seule du coup !

Ce qui pose une question plus générale, d'ailleurs...
J'ai beaucoup lu dans ma vie, mais c'est vrai que si l'on m'interroge sur ma bibliothèque, je serai très souvent dans l'embarras pour répondre sur le déroulé de l'histoire : à terme, il me reste des impressions très fortes, un souvenir de lecture lié au rythme, à l'atmosphère, voire à la construction du récit : tel ou tel titre va évoquer l'importance d'un rebondissement, d'une surprise, d'un dénouement... dont le développement m'échappe.
Certains textes sont inscrits dans ma mémoire pour leur qualité d'écriture, un souvenir qui tient de la madeleine, presque ! diffus, puissant, mais imprécis. Je sais que j'ai pris plaisir à l'écriture de tel auteur, à une ambiance générale, je me souviens d'une lecture agréable ou marquante... mais je n'ai parfois même pas le souvenir des grandes lignes !
Et si j'avais plusieurs vies, je considèrerais cela comme une chance : revenir à un texte dont on sait le plaisir qu'il procure et le redécouvrir pour la première fois ! (Mais j'ai une PAL si longue que j'hésite à me replonger dans ces souvenirs...) C'est très curieux, comme si au fond, l'histoire ne m'intéressait pas... ce qui est sans doute vrai pour certains livres, d'ailleurs. Tout de même, pas toujours !
Mais peut-être est-ce bien là quelque chose de la qualité d'un ouvrage: cette empreinte qu'il laisse, au-delà des intrigues et des péripéties; qui laisse de côté l'accessoire. Un peu comme dans la vie, finalement... il est des gens qu'on retrouve des années plus tard, avec l'impression de les avoir quittés la veille: n'est-ce pas là un phénomène comparable ? une qualité de relation, qui fait fi des incidents de l'existence; un visage que les rides n'atteignent pas, parce que sa vérité est au-delà ; une expression vive...
Et puis, parfois, le livre était plaisant, mais on sent bien qu'on est passé à autre chose. Reste le souvenir d'un moment agréable passé grâce à lui, mais sans forcément vouloir même le feuilleter à nouveau: qu'importe ! une étape qu'il fallait traverser pour grandir, qu'on recommande, mais qui n'est qu'une étape. Sans doute les grands textes sont-ils ceux qu'on garde sur l'étagère, toujours à portée, même sans plus jamais les lire. Caressant la possibilité de le faire.

[clocloee]

Moi aussi je garde très peu de souvenirs des livres que j'ai lus à part des impressions générales. Pour l'histoire ça avait failli rendre folle une de mes amies quand j'étais petite parce que lors d'un week-end qu'on avait passé ensemble on avait lu à haute voix le livre que j'étais en train de lire et elle avait très envie de connaître la fin. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas dû la revoir pendant un moment mais quand on en a reparlé j'avais complètement oublié la fin. Plus tard j'ai relu le livre mais on n'habitait plus mais comme on n'habitait plus dans la même ville quand on s'est revues... j'avais à nouveau oublié ! Il a fallu que je lise le livre une troisième fois en faisant très attention à l'histoire pour pouvoir enfin lui raconter ! Et depuis je l'ai bien sûr à nouveau complètement oubliée !

J'aimais bien prendre le temps de relire des livres quand je choisissais mes livres un peu au hasard en me basant sur le 4e de couverture parce que mon taux d'appréciation des nouveaux livres n'était pas extraordinaire. Depuis que j'utilise internet pour choisir en fonction des critiques je relis beaucoup moins... mais j'essaie de le faire un peu.
Mais j'ai eu la très mauvaise surprise il y a quelques temps de m'être gâché Belle du seigneur qui est pourtant un livre culte, en le lisant une fois de trop.

[RazKiss]

J'ai terminé hier Le mystère de la chambre jaune, c'est loin d'être un coup de cœur...

Une jeune femme est victime d'une tentative d'assassinat alors qu'elle se trouve dans une chambre totalement close. Comment l'agresseur a-t-il bien pu pénétrer dans la pièce sans être aperçu ? Et surtout, comment a-t-il pu sortir de là alors que tout était fermé de l'intérieur ? Pourquoi a-t-on l'impression que certains proches de la victime dissimulent des informations importantes ? La jeune femme a-t-elle pu voir son agresseur et discuter avec lui avant le passage à l'acte ? Un jeune reporter surnommé Rouletabille va tenter de percer le mystère...

Je pense que ce n'était pas la meilleure période pour lire ce livre. J'ai trouvé que les personnages manquaient cruellement de profondeur. Le lecteur ne partage pas leurs pensées et ne sait rien de leur passé, il est donc difficile de s'attacher à eux. L'accent est surtout mis sur l'énigme et le suspense. Le lecteur peut prendre connaissance de plans, d'extraits de journaux, de bouts de conversation, de plein d'éléments pour mener l'enquête en parallèle de Rouletabille. L'histoire est très intrigante mais, malheureusement, j'avais envie de m'immerger dans un univers et de fusionner avec les personnages. Or, ce n'est absolument pas le but de ce roman. Rouletabille garde ses secrets pour lui et sa suffisance peut parfois énerver. Il me fait penser à Tintin, en moins sympathique. Je suis donc passée à côté de ce huis-clos dont le dénouement est impossible à deviner.

Je suis un peu déçue mais ce n'est pas la faute de ce roman, un grand classique du genre. C'est juste que mes attentes à ce moment-là étaient fort éloignées de ce que ce livre peut offrir.

Concernant le mystère de la chambre jaune, je l'ai lu deux fois, une fois quand j'étais jeune et une fois plus récemment. Je suis un peu dépitée parce que j'oublie toujours le contenu des livres que je lis et donc je ne me rappelle plus l'explication du mystère. Si quelqu'un avait la gentillesse de me raconter cette fin (en spoiler bien sûr) ça me ferait plaisir !

Spoiler

Je pense que d'autres résumeront bien mieux que moi mais, en gros, le coupable était en réalité le célèbre enquêteur Frédéric Larsan, qui menait ses recherches parallèlement à Rouletabille et affirmait connaître le coupable (Robert Darzac, fiancé de la victime ayant un comportement étrange). Il avait des raisons d'en vouloir à la victime, puisqu'il s'agissait de son ex-femme, il n'acceptait pas l'idée qu'elle puisse se fiancer à Robert Darzac. Elle avait connu Frédéric Larsan sous le nom de Ballmeyer sans savoir qui il était réellement : un bandit recherché par la police...