La jeune servante qui débarrassait le plancher

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Coucou ^^
Je poste ici une petite histoire qui m'a été demandée de faire pour le collège. C'est une rédaction sur deux personnages complétements différents, autant sur le plan physique que moral. L'un doit mal comprendre une expression française, ce qui doit montrer son incompétence, sont manque de savoir. Merci de me donner des avis x)

La jeune servante qui débarrassait le plancher


Une jeune servante travaillait pour le compte d'une vieille dame riche par ses escroqueries. L'esclave, comme tous dans le village, savait qu'il était de mettre sa vie en jeu de contester une seule des décisions de la vieille grincheuse. A chaque fois qu'elle la surmenait ou lui criait dessus sans aucune excuse, la pauvre se taisait et s’efforçait de faire comme bon le demandait.

C'était une matinée comme les autres qui s'offrait à cette jeune gouvernante. Vaincue par l'anxiété que lui inspirait sa maîtresse, elle laissa s'écraser un pot de fleur et soupira en silence. Malheureusement pour elle, la vieille débarqua tout de suite et lui envoya une gifla qui si forte qu'elle fût, réveilla sans doute toute l'allée. La fille laissa échapper de son œil un filet de larmes, et demanda pardon à sa maîtresse. Mais celle ci ne voulant rien entendre lui dit aussitôt : « Débarrasse moi le planché, sale inculte ! » La jeune fille ne se fit pas prier et détala aussi vite qu'elle pût. La vieille femme continua : « Quand j'irais chercher du pain à la boulangerie dans une heure, tu as intérêt à m'avoir réparé ce vase et que je ne vois plus ta tête de toute la journée, sinon gare à toi ! ».

Une heure plus tard, la servante revint sur le lieu du drame et prenant mot à mot les paroles de la vieille, elle enleva une à une les planches qui formaient le parterre. Elle sua sang et eau à cette lourde tâche et partie en oubliant de réparer le vase, tellement son travail eût été supplice.

Dans l'après midi, la femme encore énervée de sa malencontreuse aventure du matin, déboula chez elle et tomba dans le trou béant qui s'ouvrait à elle. Elle comprit aussitôt que sa jeune servante avait mal comprit ses paroles, et jura tous les mots les plus vifs de son vocabulaire, s'en alla au pas de course chez son apprentie mais ne la trouvant pas dans sa chambre, elle se promit que dès qu'elle verrait l’incompétente traîner près de sa demeure, elle lâcherait ses chiens de garde !

La morale dans cette histoire est que ce sont les plus faibles qui ont toujours le plus d'incompétence et que ce sont les plus riches et les plus forts qui inspirent toujours la terreur. Cette histoire démontre donc une inégalité sociale au Moyen Age.

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