La rentrée littéraire 2019

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dadotiste

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La rentrée littéraire 2019

Message par dadotiste »

La Rentrée littéraire 2019
#rentreelitteraire


Prix littéraires


Prix du Premier Roman : Prix Goncourt : Prix Renaudot : Prix Medicis :

Prix Décembre : Prix Femina : Prix Interallié : Grand Prix du roman de l'Académie française : Prix de Flore :
  • 1re sélection : le 12 septembre (la sélection)
  • 2e sélection : le 11 octobre (la sélection)
  • Proclamation : le 12 novembre (le lauréat)
Les livres nominés pour plusieurs prix lors des premières sélections

:idea: Lorsqu'à côté du titre d'un livre dans une sélection, vous voyez le sigle «  », si vous cliquez dessus, vous accéderez à un Coup d'oeil sur qui vous présentera la couverture du livre, son résumé et le commentaire d'un Booknaute ayant lu l'ouvrage.
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La Première sélection du Goncourt 2019

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La Première sélection du Goncourt 2019


Les 15 livres en lice
  • Le ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena (P.O.L)
  • Le ciel par-dessus le toit de Nathacha Appanah (Gallimard)
  • Un dimanche à Ville-d'Avray de Dominique Barbéris (Arléa)
  • La part du fils de Jean-Luc Coatalem (Stock)
  • Mur Méditerranée de Louis-Philippe Dalembert (Sabine Wespieser)
  • Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon de Jean-Paul Dubois (L'Olivier)
  • Un monde sans rivage d'Hélène Gaudy (Actes Sud)
  • Rouge impératrice de Léonora Miano (Grasset)
  • La terre invisible d'Hubert Mingarelli (Buchet Chastel)
  • Soif d'Amélie Nothomb (Albin Michel)
  • Avant que j'oublie de Anne Pauly (Verdier)
  • Sœur d'Abel Quentin (L'Observatoire)
  • Extérieur monde d'Olivier Rolin (Gallimard)
  • Le cœur battant du monde de Sébastien Spitzer (Albin Michel)
  • Les choses humaines de Karine Tuil (Gallimard)
Je n'en ai lu aucun pour le moment !
En avez-vous lu certains ?


Les deuxièmes sélections du Goncourt 2019
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La Première sélection du Renaudot 2019

Message par dadotiste »

La Première sélection du Renaudot 2019


Les 16 romans en lice
  • Les petits de décembre de Kaouther Adimi (Seuil)
  • Le ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena (P.O.L)
  • Le ciel par-dessus le toit de Natacha Appanah (Gallimard)
  • La Maison d'Emma Becker (Flammarion)
  • Le continent de la douceur d’Aurélien Bellanger (Gallimard)
  • La part du fils de Jean-Luc Coatalem (Stock)
  • Scrabble de Michael Ferrier (Mercure de France)
  • Un monstre et un chaos d’Hubert Haddad (Zulma)
  • La symphonie du nouveau monde de Lenka Hornakova-Civade (Alma)
  • La chaleur de Victor Jestin (Flammarion) - premier roman
  • Le Bal des folles de Victoria Mas (Albin Michel) - premier roman
  • Cora dans la spirale de Vincent Message (Seuil)
  • Loin d'Alexis Michalik (Albin Michel) - premier roman
  • Les jungles rouges de Jean-Noël Orengo (Grasset)
  • Par les routes de Sylvain Prudhomme (Gallimard)
  • Pourquoi tu danses quand tu marches? de Abdourahman A. Waberi (J-C. Lattès)
Les 09 essais en lice
  • Je suis le carnet de Dora Maar de Brigitte Benkemoun (Stock)
  • Dictionnaire égoïste de la littérature mondiale de Charles Dantzig (Grasset)
  • La Bruyère, portrait de nous-mêmes de Jean-Michel Delacompte (Robert Laffont)
  • Le dernier roi soleil de Sophie Des Deserts (Grasset/Fayard)
  • Alexandria : Les pionniers oubliés du web de Quentin Jardon (Gallimard)
  • Giono, furioso d'Emmanuelle Lambert (Stock)
  • Au pays des rêves noirs : Antonin Artaud au Mexique de Félix Macherez (Equateurs)
  • (Très) cher cinéma français d'Eric Neuhoff (Albin Michel)
  • A l'absente Martine de Rabaudy (Gallimard)
Je n'en ai lu aucun pour le moment ! Mais j'ai La maison dans ma PAL et très envie de lire Le bal des folles !
En avez-vous lu certains ?


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dadotiste

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Re: La rentrée littéraire 2019

Message par dadotiste »

Je ne suis pas certaine d'avoir le temps de mettre le sujet systématiquement à jour, n'hésitez donc pas à les annoncer à ma place ! ;) (J'ai fait une présentation simple, afin que tout le monde puisse participer, que ce soit pour ajouter les nouvelles sélections ou lancer des débats sur certains livres).
dadotiste

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Re: La rentrée littéraire 2019

Message par dadotiste »

Ce soir dans La Grande Librairie, vous pourrez retrouver Amélie Nothomb qui nous présentera son nouveau roman, Soif (Albin Michel) qui fait partie de la première sélection du Goncourt !
dadotiste

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Coup d'œil sur la première sélection du Goncourt

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Coup d'œil sur la première sélection du Goncourt

Soif, d'Amélie Nothomb

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Résumé :
[quote]« Pour éprouver la soif il faut être vivant. »[/quote]

Le commentaire de Christele-1
[quote]J’ai toujours une grande curiosité lorsqu’arrive le roman d’Amélie Nothomb qui chaque année vient rythmer ma rentrée littéraire. Cette année j’ai été surprise par le sujet choisi autant que par l’audace de l’écrivaine qui n’hésite pas à se mettre littéralement dans la peau de Jésus Christ à vivre ses dernières heures dans la souffrance la plus absolue.
Ainsi on se laisse bercer par sa voix, dans une confession à la première personne aussi étonnante que bouleversante.

Tout commence par son procès dont le récit est fait avec un certain sens de l’humour qui met en scène le Nazaréen et son juge Ponce Pilate dans une parodie de justice où les miraculés reviennent se plaindre. Un procès dont il ne nous rapporte que les moments qui l’ont le plus marqué. Ainsi commence ce que l’on a coutume d’appeler la Passion du Christ. Ce Chemin de croix où l’on ne peut qu’imaginer ce qu’il a pu avoir en tête. Ici c’est un long monologue sur sa vie, sa mort à venir, sur la trahison et oui Judas reste un personnage incontournable, un disciple parmi les douze, un frère, un traître aussi.

Je me suis laissé prendre au jeu que nous propose l’auteure et j’ai suivi avec attention les dernières pensées de celui qui a souffert sur la croix pour la rémission de tous les péchés. A aucun moment le Christ ne cherche à fuir, il endure toutes les tortures imposées qu’elles soient morales ou physiques, il ne cherche pas de responsable à son état, ne cherche pas non plus de vengeance et conserve sa confiance en Dieu. Alors entendre toutes ses pensées à ce moment si particulier est une extrapolation à laquelle je ne m’étais jamais livrée. Pourtant en lisant ce livre, j’ai été touché par son agonie et cette dissociation entre le corps et l’esprit qui s’installe au fil des heures.

Un livre coup de poing qui remet une nouvelle fois mes certitudes en doute et me force à réfléchir plus loin. Bonne lecture.
[/quote]
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Coup d'œil sur la première sélection du Fémina, du Premier Roman et du Renaudot

Message par dadotiste »

Coup d'œil sur la première sélection du Fémina, du Premier Roman et du Renaudot

Le Bal des folles, de Victoria Mas

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Résumé :
[quote]Chaque année, à la mi-carême, se tient un très étrange Bal des Folles. Le temps d’une soirée, le Tout-Paris s’encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires. Réparti sur deux salles – d’un côté les idiotes et les épileptiques ; de l’autre les hystériques, les folles et les maniaques – ce bal est en réalité l’une des dernières expérimentations de Charcot, désireux de faire des malades de la Salpêtrière des femmes comme les autres. Parmi elles, Eugénie, Louise et Geneviève, dont Victoria Mas retrace le parcours heurté, dans ce premier roman qui met à nu la condition féminine au XIXe siècle.[/quote]

Le commentaire de Mayumi
[quote]Une immersion dans la psychiatrie du XIXè siècle donnant un aperçu clair de la condition de la femme à Paris à cette époque…

J’ai vraiment adoré ce roman, autant vous le dire tout de suite. J’étais très impatiente de le découvrir lorsque j’avais vu l’annonce de sa sortie lors de la rentrée littéraire d’Albin Michel et je me suis jetée dessus dès que je l’ai eu entre les mains.

J’ai beaucoup apprécié découvrir les destins de Geneviève, Louise, Eugénie et les autres qui s’entrecroisent au gré de l’intrigue. Nous découvrons aussi le fameux Dr Charcot et ses « hystériques » à la Salpêtrière.
Nous sommes donc au cœur des expérimentations et des « cours » donnés par ce neurologue à succès qui décrira et diagnostiquera énormément d’hystériques avec une multitude de symptômes. A l’heure actuelle, on parle encore parfois de « l’hystérie à la Charcot« , très bruyante, rarement réellement rencontrée. Vous vous doutez que j’ai adoré ces notions d’histoire de la psychiatrie qui s’avèrent tout à fait exactes. On va même entendre parle de la fameuse Augustine qui avait fait toute la renommée des cours de Charcot de l’époque…
Cependant, l’auteure va aller bien plus loin que cette passionnante histoire de la psychiatrie.
En effet, elle va en profiter pour dénoncer la condition terrible de la femme à cette époque, en lien avec cette même psychiatrie. Il faut savoir qu’au XIXè siècle, il ne fallait pas grand chose pour se retrouver aliénée : des idées différentes un peu trop bruyantes, ou la folie de trop s’insurger contre les hommes et l’internement n’était pas bien loin ! (heureusement que ça a bien changé depuis !)
On va alors découvrir plusieurs femmes internées et leur histoire, et on se rend compte que beaucoup n’avait pas grand chose à faire dans cet hôpital, mais qu’au moins elles y étaient protégées. Victoria Mas va aussi nous décrire le fait que l’hôpital va agir comme un cocon, écartant des difficultés extérieures auxquelles on n’a plus besoin de penser… et toutes n’ont donc pas forcément envie d’en sortir ! C’est d’ailleurs toujours le cas aujourd’hui. Il est parfois préférable de vivre en hôpital psychiatrique plutôt que de devoir retrouver les difficultés rencontrées à l’extérieur…

Enfin, j’ai adoré le questionnement diagnostique de l’époque, la remise en question des pratiques, mais aussi une belle réflexion autour de la frontière entre la psychiatrie et l’ésotérisme ou la religion. Ces questionnements sont toujours d’actualité et donc très intéressants à mener.

J’ai vraiment beaucoup aimé la plume de l’auteure et le dénouement ainsi que l’évolution des différents personnages suivis et je ne peux que vous recommander chaudement cette lecture !

Je pense que Le bal des folles est un incontournable de cette rentrée littéraire, alliant histoire de la psychiatrie à une réflexion plus profonde sur la condition des femmes déplorable à cette époque, et parfois encore de nos jours. Ces personnages ont beaucoup à nous apprendre et j’ai été fasciné par leur évolution et le dénouement de l’intrigue : un coup de cœur !
[/quote]
dadotiste

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Re: Goncourt VS Renaudot

Message par dadotiste »

Goncourt et Renaudot, les livres en commun !


Parce que chaque année, des livres se retrouvent dans plusieurs sélections...
Voici ceux qui font partie à la fois du Goncourt et du Renaudot !
  • Le ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena (P.O.L)
  • Le ciel par-dessus le toit de Nathacha Appanah (Gallimard)
  • La part du fils de Jean-Luc Coatalem (Stock)
Le ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena (P.O.L)
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[quote]Buenos-Aires, 1940. Des amis juifs, exilés, se retrouvent au café. Une question : que se passe-t-il dans cette Europe qu’ils ont fuie en bateau quelques années plus tôt ? Difficile d’interpréter les rares nouvelles. Vicente Rosenberg est l’un d’entre eux, il a épousé Rosita en Argentine. Ils auront trois enfants. Mais Vicente pense surtout à sa mère qui est restée en Pologne, à Varsovie. Que devient-elle ? Elle lui écrit une dizaine de lettres auxquelles il ne répond pas toujours. Dans l’une d’elles, il peut lire : « Tu as peut-être entendu parler du grand mur que les Allemands ont construit. Heureusement la rue Sienna est restée à l’intérieur, ce qui est une chance, car sinon on aurait été obligés de déménager. » Ce sera le ghetto de Varsovie. Elle mourra déportée dans le camp de Treblinka II. C’était l’arrière-grand-mère de l’auteur.
Santiago H. Amigorena raconte le « ghetto intérieur » de l’exil. La vie mélancolique d’un homme qui s’inventeune vie à l’étranger, tout en devinant puis comprenant la destruction de sa famille en cours, et de millions de personnes. Vicente et Rosita étaient les grands-parents de l’auteur qui écrit aujourd’hui : « Il y a vingt-cinq ans, j’ai commencé un livre pour combattre le silence qui m’étouffe depuis que je suis né ».
Ce roman est l’histoire de l’origine de ce silence.
[/quote]

Le ciel par-dessus le toit de Nathacha Appanah (Gallimard)
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[quote]« Sa mère et sa sœur savent que Loup dort en prison, même si le mot juste c’est maison d’arrêt mais qu’est-ce que ça peut faire les mots justes quand il y a des barreaux aux fenêtres, une porte en métal avec œilleton et toutes ces choses qui ne se trouvent qu’entre les murs. Elles imaginent ce que c’est que de dormir en taule à dix-sept ans mais personne, vraiment, ne peut imaginer les soirs dans ces endroits-là. »
Comme dans le poème de Verlaine auquel le titre fait référence, ce roman griffé de tant d’éclats de noirceur nous transporte pourtant par la grâce de l’écriture de Nathacha Appanah vers une lumière tombée d’un ciel si bleu, si calme, vers cette éternelle douceur qui lie une famille au-delà des drames.
[/quote]

La part du fils de Jean-Luc Coatalem (Stock)
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[quote]Longtemps, je ne sus quasiment rien de Paol hormis ces quelques bribes arrachées.
« Sous le régime de Vichy, une lettre de dénonciation aura suffi. Début septembre 1943, Paol, un ex-officier colonial, est arrêté par la Gestapo dans un village du Finistère. Motif : “inconnu”. Il sera conduit à la prison de Brest, incarcéré avec les “terroristes”, interrogé. Puis ce sera l’engrenage des camps nazis, en France et en Allemagne. Rien ne pourra l’en faire revenir. Un silence pèsera longtemps sur la famille. Dans ce pays de vents et de landes, on ne parle pas du malheur. Des années après, j’irai, moi, à la recherche de cet homme qui fut mon grand-père. Comme à sa rencontre. Et ce que je ne trouverai pas, de la bouche des derniers témoins ou dans les registres des archives, je l’inventerai. Pour qu’il revive. »
[/quote]
nobodyel

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Re: La rentrée littéraire 2019

Message par nobodyel »

Bonsoir,

Je ne me suis pas trop posée sur cette rentrée littéraire mais deux livres m'attirent beaucoup : Le Bal des folles de Victoria Mas (oui moi aussi :lol: ) et Eden de Monica Sabolo. J'ai d'ailleurs été agréablement surprise que cette dernière soit invitée hier soir dans La Grande Librairie et où Amélie Nothomb m'a donné envie de lire son livre (ok comme les deux autres invités) malgré que je n'aime pas vraiment son style.

Je sens que ma liste d'envie va encore s'allonger avec ce sujet et tout ce que je vois passer sur les réseaux :)
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Re: La rentrée littéraire 2019

Message par x-Key »

nobodyel a écrit :Bonsoir,

Je ne me suis pas trop posée sur cette rentrée littéraire mais deux livres m'attirent beaucoup : Le Bal des folles de Victoria Mas (oui moi aussi :lol: ) et Eden de Monica Sabolo. J'ai d'ailleurs été agréablement surprise que cette dernière soit invitée hier soir dans La Grande Librairie et où Amélie Nothomb m'a donné envie de lire son livre (ok comme les deux autres invités) malgré que je n'aime pas vraiment son style.

Je sens que ma liste d'envie va encore s'allonger avec ce sujet et tout ce que je vois passer sur les réseaux :)
Je suis en pleine lecture d'Eden, il me reste moins de 100 pages et j'apprécie beaucoup ma lecture. Par certains aspects, ça me fait penser à du Laura Kasischke et moi qui suis absolument fan de cette auteure, j'en suis ravie ^^
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Re: La rentrée littéraire 2019

Message par dadotiste »

nobodyel a écrit :deux livres m'attirent beaucoup : Le Bal des folles de Victoria Mas (oui moi aussi :lol: )
Normalement, je devrai l'avoir jeudi prochain ! Je n'en peux plus de lire des articles à son sujet...
dadotiste

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Coup d'œil sur la première sélection du Goncourt

Message par dadotiste »

Coup d'œil sur la sélection du Goncourt

Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon, de Jean-Paul Dubois

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Résumé :
[quote]Cela fait deux ans que Paul Hansen purge sa peine dans la prison provinciale de Montréal, où il partage une cellule avec Horton, un Hells Angel incarcéré pour meurtre. Fils d’un pasteur danois et d’une exploitante de cinéma à Toulouse, Paul Hansen vivait déjà au Canada quand s’est produit le drame.
À l’époque des faits, Hansen est superintendant à L’Excelsior, une résidence où il trouve à employer ses talents de concierge, de gardien, de factotum, et – plus encore – de réparateur des âmes et consolateur des affligés.
Lorsqu’il n’est pas occupé à venir en aide aux habitants de L’Excelsior ou à entretenir les bâtiments, il rejoint Winona, sa compagne. Aux commandes de son avion, Winona l’emmène en plein ciel, au-dessus des nuages.
Mais bientôt tout change. Un nouveau gérant arrive à L’Excelsior, des conflits éclatent. Et l’inévitable se produit.
Une église ensablée dans les dunes d’une plage, une mine d’amiante à ciel ouvert et les méandres d’un fleuve couleur argent, les ondes sonores d’un orgue ou les traînées de condensation d’un aéroplane composent les paysages de ce roman. Histoire d’une vie, Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon est l’un des romans les plus aboutis de Jean-Paul Dubois. On y découvre un écrivain possédant au plus haut point le sens de la fraternité et animé par un sentiment de révolte à l’égard de toutes les formes d’injustice.
[/quote]

Le commentaire de lecoinlecturedenath
[quote]C'est le premier Jean-Paul Dubois que je lis et c'est une très belle découverte de cette RL2019. Je sens que je vais faire remonter "La succession" qui m'attend dans ma PAL.
Ce récit raconté à la première personne par Paul Hansen se déroule dans le milieu carcéral. En effet, nous sommes au pénitencier de Montréal, a seulement quelques kilomètres de l'ancien habitat de Paul. Une prison où grouillent des rongeurs la nuit, où il fait très froid l'hiver, malgré le nombre important de couvertures. Une cellule nommée ironiquement condo, "appartement' de 6 m2, deux lits superposés, deux tabourets scellés, deux tablettes, un lavabo et un siège de toilette. Une cellule partagée avec Patrick Horton, un biker massif , tatoué, qu'il vaut mieux ne pas trop approcher ni contrarier. Il est condamné pour meurtre et passionné de Harley Davidson.
Paul Hansen est l'opposé, un homme serviable, aimable, apparemment sans histoire, qui durant 26 ans a été super intendant à l'Excelsior, entendez par là, homme à tout faire, super concierge veillant corps et âme à l'entretien des 68 appartements de la résidence et sa piscine.
Mais que fait-il là ? Pourquoi est-il emprisonné depuis le 4 novembre 2008, date de l'élection d'Obama, presque deux ans ?
Ah ben ça, pour le savoir faut lire ce savoureux récit.
Paul Hansen est Franco-Danois, il est né à Toulouse le 20 mai 1955. Son père, Johannes, pasteur est né à Skagen, le point le plus au Nord du Jutland, un petit village de pêcheurs de harengs célèbre pour son école picturale et surtout pour son église ensablée dont ne reste visible que le clocher, c'est ce qui lui a donné la foi.
Son père Johannes épousera une française Anna en 1953. Anna c'est aussi l'histoire du cinéma dont elle est passionnée. Elle gérera le cinéma familial, le Spargo à Toulouse et le fera évoluer vers des films "art et essai". En 1975, changement de cap, elle programme "Gorge profonde". Ce film et cette nouvelle orientation sonnera le glas pour le couple, les projections de plus en plus érotiques étant incompatibles avec la foi "perdue" de Johannes.
Johannes Hansen émigrera au Canada en 1975 dans une ville minière, un an plus tard, son fils viendra le voir et s'installera là-bas. Après divers boulots il s'installera à l'Excelsior.
Ce récit, c'est l'histoire de Paul, l'amour d'un père, l'amour d'une femme, la sienne Wiwona, une indienne algondine, l'amour perdu pour sa chienne Nouk car il s'agit aussi de l'histoire de deuils.
Mais avant tout, c'est l'humanité, ce sont deux hommes opposés qui dans la promiscuité d'une cellule vont avoir l'un envers l'autre une solidarité, une certaine compassion. C'est l'être humain qui se révèle et se met à nu.
J'ai aimé la plume de Jean-Paul Dubois, tendre, vive, drôle à la fois. Le ton est souvent sarcastique, un roman dense, il se passe toujours quelque chose nous parlant de révolte, de l'impossibilité pour Paul de se résigner à l'injustice.
Il nous donne une certaine vision du monde, de l'être humain. Il décortique ce qui peut pousser un être ordinaire, serviable, travailleur à "péter un câble". Il nous parle d'humanité ou du manque de celle-ci dans ce monde et nous emmène au coeur des sentiments de chacun.
Un roman audacieux qui vous promet un beau voyage sur un fonds historique, à la découverte de Skagen, des hommes et de leur profondeur d'âme.. Oui, tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon.
Je suis séduite, un très beau roman de cette rentrée.
Lisez-le !
[/quote]
dadotiste

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Coup d'œil sur la première sélection du Fémina, du Médicis et du Renaudot

Message par dadotiste »

Coup d'œil sur la première sélection du Fémina, du Médicis et du Renaudot

La chaleur, de Victor Jestin

Image
Résumé :
[quote]« Oscar est mort parce que je l’ai regardé mourir, sans bouger. Il est mort étranglé par les cordes d’une balançoire. » Ainsi commence ce court et intense roman qui nous raconte la dernière journée que passe Léonard, 17 ans, dans un camping des Landes écrasé de soleil. Cet acte irréparable, il ne se l’explique pas lui-même. Rester immobile, est-ce pareil que tuer ? Dans la panique, il enterre le corps sur la plage. Et c’est le lendemain, alors qu’il s’attend chaque instant à être découvert, qu’il rencontre une fille. Ce roman est l’histoire d’un adolescent étranger au monde qui l’entoure, un adolescent qui ne sait pas jouer le jeu, celui de la séduction, de la fête, des vacances, et qui s’oppose, passivement mais de toutes ses forces, à cette injonction au bonheur que déversent les haut-parleurs du camping.[/quote]

Le commentaire de Saturna
[quote]J'adore les premiers romans dans les rentrées littéraires. C'est toujours super de découvrir un nouvel auteur, une nouvelle plume. "La chaleur" me tentait bien. La couverture était envoûtante de même que ce titre qui m'évoque beaucoup de choses. En outre c'est un livre très court, donc facile à glisser entre deux romans plus gros ce qui est pas mal quand on est libraire comme moi et qu'on a donc un nombre incalculable de titres à lire à cette période ! Au final je ne regrette pas du tout mon choix. Pour un premier essai, c'est bien réussi !

Ce que j'ai surtout adoré dans cet ouvrage c'est l'ambiance. Il fait chaud en effet. On la ressent cette chaleur. Elle est présente dans le rapport à la sexualité, l'évocation des vacances, le crime impardonnable. Le roman a quelque chose d'hypnotique.

J'ai beaucoup aimé aussi la représentation du camping. Ce n'est pas un lieu qu'on retrouve souvent dans la littérature. L'auteur l'a parfaitement décrit et il a trouvé le juste milieu entre le côté bon enfant de l'endroit (avec le lapin rose, les activités...) et le côté plus sombre (la recherche de partenaires sexuels, la mélancolie des départs...). C'était vraiment bien dosé. J'ai même reussi à sentir l'odeur des pins à travers les pages.
La plume de l'auteur est d'ailleurs excellente. Suffisamment descriptive sans être trop indigeste, suffisamment littéraire sans devenir trop pompeuse.

Ce livre aurait donc pu être un vrai gros coup de coeur mais il ne l'a pas été pour une raison; les personnages. À l'exception des parents que j'ai trouvé sympathiques et même drôles, je n'ai pas trop aimé les protagonistes. Notamment le personnage principal que je n'ai pas compris. Enfin je n'ai surtout pas réussi à le cerner. Je m'attendais à rencontrer un garçon un peu sociopathe sur les bords ou en tout cas vraiment bizarre mais là, même si Leo est un paumé, il n'est pas complètement déconnecté de la réalité non plus. Je l'ai trouvé trop "normal" pour faire ce qu'il a fait du coup. [...] Quoi qu'il en soit j'ai eu beaucoup de mal avec ce garçon. Quant à ses amis, je ne les ai pas appréciés non plus. Louis est mal exploité quand à Luce, je n'aime pas ce genre de nana qui souffle le chaud et le froid.
Un bon premier roman donc, avec une vraie ambiance et un très bon style. À voir ce que Victor Jestin nous réservera par la suite.
[/quote]
Lola5405

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Re: La rentrée littéraire 2019

Message par Lola5405 »

Merci de nous faire découvrir cette rentrée littéraire car sinon, jamais je n'aurais mis les pieds dedans pourtant j'aurais eu tord :lol:
Je passe tout de suite La Chaleur dans ma liste d'envies !
dadotiste

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Coup d'œil sur la première sélection du Goncourt

Message par dadotiste »

Coup d'œil sur la première sélection du Goncourt

La Terre invisible, d'Hubert Mingarelli

Image
Résumé :
[quote]En 1945, dans une ville d’Allemagne occupée par les alliés, un photographe de guerre anglais qui a suivi la défaite allemande ne parvient pas à rentrer chez lui en Angleterre. Il est sans mot devant les images de la libération d’un camp de concentration à laquelle il a assisté.
Il est logé dans le même hôtel que le colonel qui commandait le régiment qui a libéré le camp. Ayant vu les mêmes choses qui les ont marqués, ils sont devenus des sortes d’amis. Un soir, le photographe expose son idée de partir à travers l’Allemagne pour photographier les gens devant leur maison. Il espère ainsi peut-être découvrir qui sont ceux qui ont permis l’existence de ces camps. Le colonel met à sa disposition une voiture et un chauffeur de son régiment. C’est un très jeune soldat qui vient d’arriver et qui n’a rien vu de la guerre.
Le photographe et son jeune chauffeur partent au hasard sur les routes. Le premier est hanté par ce qu’il a vu, et le second est hanté par des évènements plus intimes survenus chez lui en Angleterre. Le roman est ce voyage.
[/quote]

Le commentaire de ludwigjeansebastien
[quote]À Dinslaken, dans l’Allemagne vaincue de juillet 1945, un photographe de guerre n’arrive pas à se décider à rembarquer et à retourner chez lui. Quelque chose le retient sur place. Le hasard de ses promenades lui fait rencontrer de pauvres gens partis sur les routes à la recherche d’un abri. Quand il reçoit l’ordre de pendre un procureur, son supérieur, le colonel Collins, refuse d’obtempérer en prenant le prétexte que son unité ne dispose d’aucun charpentier. Le photographe est obsédé par un rêve récurrent : il voit des bâches recouvrant des morts se soulever toutes seules. Un jour, profitant de la voiture réquisitionnée du procureur, il part en voyage vers le Nord en compagnie du seconde classe O'Leary qui lui servira de chauffeur. Dans les fermes et dans les villages, il prend en photo les gens qu’il rencontre, souvent des femmes, des enfants et des vieillards mutiques. Il leur demande parfois de l’eau et des œufs pour améliorer l’ordinaire…

« La terre invisible » est un roman intimiste comme sait si bien en écrire Hubert Mingarelli avec son style minimaliste inimitable. L’auteur ne semble s’attacher qu’aux détails insignifiants de la vie de tous les jours. Ses personnages ressemblent un peu à des ombres, tant il leur donne peu de consistance. Ce voyage quasi inutile et peut-être sans retour donne surtout une impression de poésie mélancolique. Pas de théories, peu de descriptions, pas de grandes déclarations ou explications psychologique, juste l’essentiel pour que le lecteur puisse se faire son film tout seul dans sa tête. De livres en livres, Mingarelli continue donc imperturbablement sur ce même sillon. Ça finit par faire un peu procédé « breveté », d’autant qu’on retrouve presque les mêmes personnages, les mêmes situations et les mêmes décors (ou de similaires comme dans « Quatre soldats »). Le lecteur pourrait finir par se lasser, mais il n’en est rien. La petite musique si particulière de l’auteur garde encore pas mal de sa magie…
[/quote]
Tomette

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Re: La rentrée littéraire 2019

Message par Tomette »

J'ai lu Par les routes de Sylvain Prudhomme et j'ai vraiment beaucoup aimé ! Impossible de lâcher le livre avant la fin... Merci pour ces listes !
dadotiste

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Re: La rentrée littéraire 2019

Message par dadotiste »

Tomette a écrit :J'ai lu Par les routes de Sylvain Prudhomme et j'ai vraiment beaucoup aimé ! Impossible de lâcher le livre avant la fin... Merci pour ces listes !
Je suis surtout désolée de ne pas avoir plus de temps pour faire vivre le sujet et échanger dessus... Je suis en plein salon à 2h de chez moi du coup, je ne peux passer qu'en coup de vent poster des réponses les Coups d'oeil, déjà écrit dans les brouillons :oops:

C'est le premier que tu lis de lui ?
dadotiste

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Coup d'œil sur la première sélection du Renaudot

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Coup d'œil sur la première sélection du Renaudot

Un monstre et un chaos, d'Hubert Haddad

Image
Résumé :
[quote]Dans le ghetto de Lodz, Chaïm Rumkowski est comme une autre figure du diable. Lui, l’autoproclamé Roi des Juifs qui prétendait sauver son peuple, a transformé le ghetto en un vaste atelier industriel au service du Reich. Il parade en calèche et costume trois-pièces, en appelle à la « bonne volonté » des familles, et frappe monnaie et timbres à son effigie.
Face à ce pantin des exigences nazies, dans les caves, les greniers, sourdent les imprimeries et les radios clandestines, les photographes détournent la pellicule du service d’identification, les enfants soustraits aux convois hebdomadaires se dérobent derrière les doubles cloisons...
Et parmi eux Alter, un gamin de douze ans, qui dans sa quête obstinée pour la vie refuse de porter l’étoile. Avec la vivacité d’un chat, il se faufile dans les moindres recoins du ghetto, jusqu’aux coulisses du théâtre de marionnettes de Maître Azoï, où il trouve refuge…
Dans Un monstre et un chaos, Hubert Haddad fait resurgir tout un monde anéanti, où la vie du ghetto vibre des refrains yiddish beaux comme un chant de résistance éperdu – un chaos, plein de bruit et de fureur, où perce la lumière. Et c’est un prodige.
[/quote]

Le commentaire de Homdeletreetduneant
[quote]Alter et Ariel sont jumeaux, et juifs. Pour une raison inconnue, ils vivent, tant bien que mal, chez un « oncle » forgeron, accompagnés d’une femme, Shaena, dont on ignore les liens de parenté avec eux. Nous sommes en 1939, en Pologne. Le bruit de l‘enfer approche. Un soir, Alter va perdre tout son semblant de famille dans le déferlement des violences de l’Histoire, et son errance va débuter.

Nous le suivons jusqu’au ghetto de Lodz, où se déroule l’essentiel du roman. Dans ces quartiers « réservés » aux juifs s’organise, sous la direction fantoche du « roi » Chaïm Rumkowski, un monde parallèle, avec ses fabriques aux services d’un occupant qui feint d’accepter un semblant de vie contre une contribution matérielle à l’effort de guerre. C’est ainsi que les hommes et les femmes de Lodz participent de la machine qui les broie. Le ghetto, théâtre d’ombres, possède sa justice, ses écoles, ses lois non écrites, toutes structures qui vont se déliter une à une alors que progresse son inéluctable anéantissement.

Dans cet hors le monde aux frontières barbelées, Alter survit, en équilibre sur le fil de la folie dans un univers qui a perdu la raison. Il finit dans un ultime théâtre, un refuge de faux-semblants où il va jouer de ses talents et de sa gémellité perdue pour poursuivre la comédie de la survie, l’esprit en vadrouille, l’identité brouillée, marionnettiste se produisant devant d’autres marionnettes humaines qui se refusent à voir les fils qui les relient aux maîtres de leurs destins.
Si la vie dans le ghetto est extrêmement bien décrite, c’est par son héros peu commun et surtout l’extrême qualité de son écriture que ce roman s’impose. Hubert Haddad sait utiliser, convoquer un vocabulaire complet au service de son intrigue ; ses phrases ont une musicalité parfois volontiers complexe, qui signent, pour le meilleur, la maitrise de notre langue et celle du récit.

Un monstre et un chaos, dont le titre fait référence au interrogations Pascaliennes, est ainsi non seulement un excellent récit mené de main de maître, mais également un texte d’une qualité remarquable, d’une grande virtuosité, aux accents parfois sublimes. Une fleur née d’un chaos.
[/quote]
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La Première sélection du Premier Roman 2019

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La Première sélection du Premier Roman 2019


Les 13 romans français en lice
  • Suiza de Bénédicte Belpois (Gallimard)
  • L’absence de ciel d'Adrien Blouët (Noir sur Blanc)
  • L’âme du violon de Marie Charvet (Grasset)
  • Tout le bleu du ciel de Melissa da Costa (Carnets Nord)
  • On ne meurt pas d’amour de Géraldine Dalban-Moreynas (Plon)
  • Baudelaire et Apollonie : le rendez-vous charnel de Céline Debayle (Arléa)
  • A la demande d’un tiers de Mathilde Forget (Grasset)
  • A crier dans les ruines de Alexandra Koszelyk (Aux Forges de Vulcain)
  • Un cheval dans la tête, Sylvie Krier (Serge Safran)
  • Le bal des folles de Victoria Mas (Albin Michel)
  • Loin d'Alexis Michalik (Albin Michel)
  • J’écris ton nom de Sylvestre Sbille (Belfond)
  • Une histoire italienne de Laura Ulonati (Gallimard)
Les 4 romans étrangers en lice
  • Le cinquième bateau de Monika Kompanikova, traduit par Vivien Cosculluela (Belleville éditions)
  • Les patriotes de Sana Krasikov, traduit par Sarah Gurcel (Albin Michel)
  • Tangerine de Christine Mangan, traduit par Laure Manceau (HarperCollins)
  • Cendrillon et moi: la belle-mère parle enfin, de Danielle Teller traduit par Audrey Coussy (Denoël)
J'ai lu On ne meurt pas d’amour de Géraldine Dalban-Moreynas (Plon) et A la demande d’un tiers de Mathilde Forget (Grasset) pour le moment et malheureusement, je n'ai pas du tout accroché...
En avez-vous lu certains ?


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dadotiste

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La Première sélection du Médicis 2019

Message par dadotiste »

La Première sélection du Médicis 2019


Les 15 romans français en lice
  • Le ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena (POL)
  • Jour de courage de Brigitte Giraud (Flammarion)
  • Rose désert de Violaine Huisman (Gallimard)
  • Les grands cerfs de Claudie Hutzinger (Grasset)
  • La chaleur de Victor Jestin (Flammarion)
  • La tentation de Luc Lang (Stock)
  • Querelle de Kevin Lambert (Le Nouvel Attila)
  • Protocole gouvernante de Guillaume Lavenant (Rivages)
  • Les yeux rouges de Myriam Leroy (Seuil)
  • Cora dans la spirale de Vincent Message (Seuil)
  • Mon ancêtre Poisson de Christine Montalbetti (POL)
  • Les jungles rouges de Jean-Noël Orengo (Grasset)
  • Eden de Monica Sabolo (Gallimard)
  • Un soleil en exil de Jean-François Samlong (Gallimard "Continents noirs")
  • Et l’ombre emporte ses voyageurs de Marin Tince (Seuil)
Les 13 romans étrangers en lice
  • La fracture de Nina Allan traduit par Bernard Sigaud (Tristram)
  • Un livre de martyrs américains de Joyce Carol Oates traduit par Claude Seban (Philippe Rey)
  • Solénoïde de Mircea Cartarescu traduit par Laure Hinckel (Noir sur Blanc)
  • Et tournera la roue de Selahattin Demirtas traduit par Emmanuelle Collas-Heddeland (Emmanuelle Collas)
  • La jumelle H de Giorgio Falco traduit par Louise Boudonnat (Verdier)
  • Le grand royaume des ombres d'Arno Geiger traduit par Olivier Le Lay (Gallimard)
  • Estuaire de Lidia Jorge traduit par Marie-Hélène Piwnik (Métailié)
  • Faserland de Christian Kracht traduit par Corinna Gepner (Phébus)
  • Kintu de Jennifer Nansubuga Makumbi traduit par Céline Schwaller (Métailié)
  • Miss Islande d'Auður Ava Olafsdottir traduit par Eric Boury (Zulma)
  • Ce que l'on sème de Regina Porter traduit par Laura Derajinski (Gallimard)
  • Girl d'Edna O'Brien traduit par Aude de Saint-Loup et Pierre-Emmanuel Dauzat (Sabine Wespieser)
  • Ordesa de Manuel Vilas traduit par Isabelle Gugnon (Sous-Sol)
En avez-vous lu certains ?

Les deuxièmes sélections du Médicis 2019
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dadotiste

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Les livres nominés pour plusieurs prix

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Les livres nominés pour plusieurs prix


Goncourt, Renaudot, et Médicis les livres en commun ! (3 sélections)
  • Le ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena (P.O.L)
Goncourt et Renaudot, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Le ciel par-dessus le toit de Nathacha Appanah (Gallimard)
  • La part du fils de Jean-Luc Coatalem (Stock)
Renaudot et Premier Roman, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Le Bal des folles de Victoria Mas (Albin Michel)
  • Loin d'Alexis Michalik (Albin Michel)
Renaudot et Médicis, les livres en commun ! (2 sélections)
  • La chaleur de Victor Jestin (Flammarion)
  • Cora dans la spirale de Vincent Message (Seuil)
  • Les jungles rouges de Jean-Noël Orengo (Grasset)

Loin d'Alexis Michalik (Albin Michel)
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[quote]« Comment avoir l'audace de prétendre être en vie si l'on vit sans oser ? »
Tout commence par quelques mots griffonnés au dos d'une carte postale : « Je pense à vous, je vous aime ». Ils sont signés de Charles, le père d'Antoine, parti vingt ans plus tôt sans laisser d'adresse. Avec son meilleur ami, Laurent, apprenti journaliste, et Anna, sa jeune soeur complètement déjantée, Antoine part sur les traces de ce père fantôme. C'est l'affaire d'une semaine, pense-t-il... De l'ex-Allemagne de l'Est à la Turquie d'Atatürk, de la Géorgie de Staline à l'Autriche nazie, de rebondissements en coups de théâtre, les voici partis pour un road movie généalogique et chaotique à la recherche de leurs origines insoupçonnées.
Alexis Michalik a décidément le goût de l'aventure : après le succès phénoménal d'Edmond, le comédien, metteur en scène et dramaturge couronné par cinq Molières, nous embarque à bord d'un premier roman virevoltant, drôle et exaltant.
[/quote]

Cora dans la spirale de Vincent Message (Seuil)
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[quote]Après avoir donné naissance à une petite fille, Cora Salme reprend son travail chez Borélia. La compagnie d'assurances vient de quitter les mains de ses fondateurs, rachetée par un groupe qui promet de la moderniser. Cora aurait aimé devenir photographe. Faute d'avoir percé, elle occupe désormais un poste en marketing qui lui semble un bon compromis pour construire une famille et se projeter dans l'avenir. C'est sans compter qu'en 2010, la crise dont les médias s'inquiètent depuis deux ans rattrape brutalement l'entreprise. Quand les couloirs se mettent à bruire des mots de restructuration et d'optimisation, tout pour elle commence à se détraquer, dans son travail comme dans le couple qu'elle forme avec Pierre. Prise dans la pénombre du métro, pressant le pas dans les gares, dérivant avec les nuages qui filent devant les fenêtres de son bureau à La Défense, Cora se demande quel répit le quotidien lui laisse pour ne pas perdre le contact avec ses rêves.
À travers le portrait d'une femme prête à multiplier les risques pour se sentir vivante, Vincent Message scrute les métamorphoses du capitalisme contemporain, dans un roman tour à tour réaliste et poétique, qui affirme aussi toute la force de notre désir de liberté.
Vincent Message est né en 1983. Cora dans la spirale est son troisième roman, après Les Veilleurs (Seuil, 2009), lauréat du prix Virgin-Lire, et Défaite des maîtres et possesseurs (Seuil, 2016), récompensé par le prix Orange du livre.
[/quote]

Les jungles rouges de Jean-Noël Orengo (Grasset)
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[quote]Début du XXe siècle : l’Asie du Sud-Est est humiliée, soumise à la colonisation par les Européens. Début du XXIe siècle : c’est une région triomphante, qui, avec la Chine, s’apprête à dominer le monde. Entre les deux, il y a eu ces Jungles rouges et son héros énigmatique, Xa Prasith : une histoire de révolution et d’amour fou vécue par des êtres de couleur de peau et de culture différentes.
Qui est Xa Prasith ?
À travers une succession d’époques et de lieux, on découvre le destin d’un homme qui aurait tour à tour été : le fils du boy khmer des Malraux pendant leur aventure indochinoise en 1924 ; un militant nationaliste cambodgien, meilleur ami de Saloth Sâr, le futur Pol Pot, durant son séjour à Paris vers 1950 ; un officier khmer rouge, responsable de la propagande, et qui, désertant un mouvement devenu fou, confie Phalla, sa fille venant de naître, à un couple de Français lors de la chute de Phnom Penh en 1975 ; et cette figure de père mythique, hantant Phalla et son petit ami, Jean Douchy, dans les années 1990 et 2000. Une révélation finale viendra bouleverser tout ce qu’on croyait savoir sur lui.
Les Jungles rouges renouvellent le roman choral et reconstituent avec passion et minutie un grand basculement : l’Occident se couche, l’Extrême-Orient se relève. Mais par-delà l’Histoire, ce livre explore magistralement ce qui échappe à toutes nos idéologies : les amours mixtes, le goût de l’ailleurs, et une volonté farouche d’indépendance.
[/quote]




Si certain livres ne sont pas mis en lumière ici, c'est car nous en avons déjà parlé à un autre endroit du sujet. ;)
dadotiste

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Re: Les livres nominés pour plusieurs prix

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dadotiste a écrit :
Les livres nominés pour plusieurs prix


Goncourt, Renaudot, et Médicis les livres en commun ! (3 sélections)
  • Le ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena (P.O.L)
Santiago H. Amigorena était l'invité de l'émission L'Heure Bleue sur France Inter ce soir.

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Je vous invite à réécouter l'émission en podcast ICI
dadotiste

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Re: Coup d'œil sur la première sélection du Premier Roman

Message par dadotiste »

Coup d'œil sur la première sélection du Premier Roman

L'âme du violon, de Marie Charvet

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Résumé :
[quote]Un vieux luthier Italien au XVIIème siècle, un tsigane orphelin qui vit de sa musique sur les chemins de la France des années 30, une jeune femme bohème qui rêve de voir un jour ses toiles exposées dans le Paris contemporain et un PDG infatigable dont le cœur n’est touché que par les airs classiques qui résonnent dans son bureau new-yorkais : si différents soient-ils, ces quatre personnages ont en commun, un objet, le violon.
De 1630 à nos jours en passant par l’entre-deux guerres, de la Lombardie aux gratte-ciels de New-York en passant par Paris et la Camargue, Marie Charvet lie ces quatre destins pour révéler l’âme d’un violon unique qui changera à jamais la destinée de nos quatre personnages.
En lutherie, l’ « âme du violon » désigne l’ultime pièce que dépose l’artisan au cœur de l’instrument et qui détermine sa sonorité et sa vibration. Dans ce roman choral, musical et léger, conçu comme une fugue à quatre voix et dont les chapitres déroulent en alternance les vies de chaque personnage, elle permet à l’auteur de faire résonner ensemble trois époques, plusieurs cultures et d’accorder ces destins bouleversés par un même instrument.
[/quote]

Le commentaire de dacotine
[quote]Quatre personnages, un fil conducteur : le violon, l'amour de la musique.
Ce roman mêle les vies d'amateurs de musique, à travers les âges, à travers les lieux, le destin relie ses personnages.
C'est un roman qui nous envoûte, qui célèbre l'amour de la musique et notamment de l'instrument roi : le violon.
J'ai ainsi découvert le monde des instruments, notamment le violon et du métier de luthier. On assiste à la vie d'un violon , de sa conception à son utilisation.
Bien que le thème semble élitiste, le roman nous entraîne, les chapitres rebondissent , les évènements s'enchainent et la vie des personnages est trépidante.
"Plonger dans une époque si éloignée et lire une correspondance écrite il y a trois siècles à propos de violons dont on joue encore à travers le monde est fascinant ."
c'est exactement ce que j'ai ressenti lors de la lecture, ce que découvre le personnage Charles qui reprend goût à la vie. Un véritable hymne à la musique et à la passion.
J'ai dévoré ce roman qui vibre autant que la musique et qui nous entraîne comme le sont les personnages.
[/quote]
amusheez

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Re: La rentrée littéraire 2019

Message par amusheez »

Le Prix Fnac est tombé pour De pierre et d'os de Bérangère Cornut.
Pour ma part, je n'ai pas lu celui-ci mais j'ai lu Loin, Girl, Civilizations, Les Petits de Décembre et Une joie féroce.J'en ai pas lu plus car je fais une pause pour lire d'autres romans pour l'instant :lol:
TralilouLit

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Re: La rentrée littéraire 2019

Message par TralilouLit »

Bonjour
Pour le moment je n'ai lu que deux romans de la rentrée littéraire 2019 ... !
- Les silences sauvages, de Karin Serres chez Alma : très étrange mais fort en émotion et hyper bien écrit
- Le ciel par-dessus le toit, de Natacha Appanah chez Gallimard : un vrai coup de cœur ! L'histoire est belle, les personnages forts et l'écriture sublime :)

Je suis en train de lire Ici n'est plus ici, de Tommy Orange. Un ouvrage très intéressant :)

Et j'ai prévu d'en lire encore beaucoup, notamment :
- 77, de Marin Fouqué
- Le bal des folles, de Victoria Mas
- Soif, d'Amélie Nothomb
- Ni poète ni animal, d'Irina Teodorescu
- Eden, de Monica Sabolo
- Les grands cerfs, de Claudie Hunzinger
- Une bête au Paradis, de Cécile Coulon (une de mes auteures préférées ...!)
- Cent millions d'années et un jour, de Jean-Baptiste Andrea
- Rien n'est noir, de Claire Berest

Voilà !
Et vous, qu'avez-vous repéré ?
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Re: La rentrée littéraire 2019

Message par dadotiste »

amusheez a écrit :Le Prix Fnac est tombé pour De pierre et d'os de Bérangère Cornut.
Pour ma part, je n'ai pas lu celui-ci mais j'ai lu Loin, Girl, Civilizations, Les Petits de Décembre et Une joie féroce.J'en ai pas lu plus car je fais une pause pour lire d'autres romans pour l'instant :lol:
Lequel tu nous conseilles alors ?
Je n' en ai lu aucun de ceux là et pour l'instant, ils ne sont pas dans ma PAL...
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Re: La rentrée littéraire 2019

Message par dadotiste »

petitebullerose a écrit :Bonjour
Pour le moment je n'ai lu que deux romans de la rentrée littéraire 2019 ... !
- Les silences sauvages, de Karin Serres chez Alma : très étrange mais fort en émotion et hyper bien écrit
- Le ciel par-dessus le toit, de Natacha Appanah chez Gallimard : un vrai coup de cœur ! L'histoire est belle, les personnages forts et l'écriture sublime :)

Je suis en train de lire Ici n'est plus ici, de Tommy Orange. Un ouvrage très intéressant :)

Et j'ai prévu d'en lire encore beaucoup, notamment :
- 77, de Marin Fouqué
- Le bal des folles, de Victoria Mas
- Soif, d'Amélie Nothomb
- Ni poète ni animal, d'Irina Teodorescu
- Eden, de Monica Sabolo
- Les grands cerfs, de Claudie Hunzinger
- Une bête au Paradis, de Cécile Coulon (une de mes auteures préférées ...!)
- Cent millions d'années et un jour, de Jean-Baptiste Andrea
- Rien n'est noir, de Claire Berest

Voilà !
Et vous, qu'avez-vous repéré ?
x-Key est en train de lire Le ciel par-dessus le toit aussi. Je sens que je vous allez me donner envie... !
J'ai hâte d'être la semaine prochaine pour récupérer le bal des folles...

Là, j'ai eu une semaine très chargée et du coup, je patauge un peu avec La Maison... Il est intéressant mais... je n'arrive pas à me mettre dedans plus que ça =/
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Coup d'œil sur la première sélection du Décembre, du Fémina et Médicis

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Coup d'œil sur la première sélection du Décembre, du Fémina et Médicis

Les Grands Cerfs, de Claudie Hunzinger

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Résumé :
[quote]Pamina, habite en montagne avec son compagnon Nils. Elle se sait entourée par un clan de cerfs qui lui sont restés invisibles et mystérieux jusqu’à ce que Léo, un photographe animalier, construise dans les parages une cabane d’affût et qu’il lui propose de guetter avec lui. Tandis qu’elle observe et s’initie à la vie du clan, affrontant la neige, le givre, la grêle, avec pour équipement un filet de camouflage, une paire de jumelles et des carnets, elle raconte sa peur de la nuit, les futaies sous la lune, la magie de l’inconnu, le plaisir infini à guetter, incognito, l’apparition des cerfs, à les observer, à les distinguer et à les nommer : Apollon, Géronimo, Merlin... Mais au cours de ces séances de guet, elle va découvrir un monde plus cruel que celui du règne animal, celui des hommes, car un massacre se fomente…
Un roman qui se lit comme un thriller, plein de poésie, de chagrin et de colère, sur la disparition de la beauté dans la nature et les ravages que l’homme y opère.
[/quote]

Le commentaire de Waterlyly
[quote]Nous sommes ici avec Pamina, qui habite en montagne avec son compagnon Nils. Très vite, elle va se prendre d’une passion pour les cerfs qui côtoient son environnement, et n’aura de cesser de tenter de les apercevoir avec l’aide de Léo, un photographe animalier.
Ce roman sera malheureusement pour ma part une énorme déception. Je ne m’attendais pas du tout à cela. J’avais en vue une grande évasion dans la nature et ce ne fut pas vraiment le cas. Au contraire, c’est un véritable huis-clos que nous propose l’auteure et j’ai eu l’impression de tourner en rond pendant trop de pages dans ce roman.
Pamina se prend d’une véritable obsession quant au fait d’apercevoir les cerfs, et tout du long, le lecteur a droit à maintes descriptions des moyens utilisés pour y arriver. J’avoue que je me suis ennuyée. C’est très contemplatif mais j’ai eu une impression de répétition dans le scénario au début de plusieurs chapitres, une réelle impression de statisme. J’ai peiné à m’intéresser au quotidien de cette héroïne qui n’aura pas su me donner l’envie de m’intéresser de plus près à sa passion.
L’écriture est très belle et c’est vraiment le point fort du roman. Le tout est très poétique, les mots sont choisis avec soin et délicatesse. C’est réellement le fond qui m’a posé souci, ne réussissant pas à m’impliquer dans ce que je lisais.
Un roman qui se révèle être donc une déception, tant j’en attendais autre chose. Je suis restée hermétique à cette histoire, ayant ressenti trop souvent de l’ennui. La magnifique plume de l’auteure vient relever ce roman pour lequel j’ai l’impression d’être totalement passée à côté.
[/quote]
dadotiste

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La Première sélection du Décembre 2019

Message par dadotiste »

La Première sélection du Décembre 2019


Les 10 livres en lice
  • Le ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena (P.O.L)
  • Rhapsodie des oubliés de Sofia Aouine (La Martinière)
  • Quand la parole attend la nuit de Patrick Autréaux (Verdier)
  • L'Arbre d'obéissance Joël Baqué (POL)
  • Souvenirs/écran de Noël Herpe (Bartillat)
  • Les Grands cerfs de Claudine Hunzinger (Grasset)
  • L’Homme qui brûle Alban Lefranc (Rivages)
  • Le Chagrin des origines de Laurence Nobécourt (Albin Michel)
  • Les Jungles rouges de Jean Noël Orengo (Grasset)
  • Le Monde horizontal de Bruno Remaury (Corti)
Je n'en ai lu aucun pour le moment !
En avez-vous lu certains ?


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amusheez

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Re: La rentrée littéraire 2019

Message par amusheez »

dadotiste a écrit :Lequel tu nous conseilles alors ?
Je n' en ai lu aucun de ceux là et pour l'instant, ils ne sont pas dans ma PAL...
Je suis une GRANDE GRANDE GRANDE fan de Laurent Binet donc je vous conseille Civilizations. C'est une dystopie très bien écrite qui alterne récit, carnet de voyage et correspondances.
J'ai bien aimé Loin d'Alexis Michalik, qui est long à débuter mais qui est une belle et grande aventure initiatique.
J'ai moins accroché aux autres. Girl est super intéressant surtout que c'est tiré d'un vrai fait mais j'ai pas accroché à la plume. Une joie féroce et Les Petits de Décembre, c'est sympa à lire mais pas fou-fou.
On m'a dit énormément de bien d'Eden et du nouveau Johnatan Coe.
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