Concours Jour 17 - Le 18 Mai 2011

[Virgile]

Voici les textes du dix septième jour du concours "Correspondance avec un inconnu"

Vous pouvez d'ors et déjà poster des nouvelles, vous recevrez un email vous indiquant si votre nouvelle a été acceptée ou non pour participer au concours.

Pour rappel pour que la nouvelle soit acceptée elle doit être correctement écrite en français et correspondre au thème 'Correspondance avec un inconnu".

Pour pouvoir poster sur ce forum pour participer au concours allez avant à la page du concours pour valider votre participation.

[Moumouste]

Madame,

Je ne vous connais pas. Je ne vous connaitrai jamais. Sachez que je le regrette.
J’imagine que vous ne me connaissez pas. Vous ne me connaitrais jamais. Sachez que je le regrette.
Certains vous ont donné un nom : la mort.
Demain nous nous rencontrerons, la chose est inéluctable et nécessaire.
Aujourd’hui je suis là et vous n’y êtes pas, demain vous y serais et je n’y serais pas.
Nous ne nous rencontrerons jamais, nous ne nous connaitrons pas.

Sachez que je le regrette.

[bouhh-bahh-burk]

_Alors? beugla madame pie.
_Si vous voulez tout savoir ils ne m'ont rien dit a par que je leur fait honte, ce qui n'est pas une grande nouvelle ...
_Et c'est tout?
Elle m’énerve vraiment cette prof, elle ne m'a jamais plus je pense que c'est réciproque.Elle s'amusait a me punir pour voir la réaction de mes parents.
_Bon, j'ai une grande nouvelle pour vous il y a un nouveau projet cette année, nous allons écrire a des correspondants, reprit madame pie.
_Cool alors , dis-je avec ironie .
_Merci de nous montrez votre attention mademoiselle shift, malheureusement nous n'avons pas reçu d'information sur qui ils sont n'y ou sont -ils... nous ne sommes pas encore sur qu'il nous répondent, vous allez devoir écrire à "l'aveuglette" .
Vous pouvez commencez dès maintenant.
_Mais que doit-on dire on ne sait même pas leur ages ni leur sexe... m’exclamais-je.
_Vous vous présentez, et vous improvisez.
Indigniez par cette réponse qui ne voulait rien dire je me mis au travaille.

Salut,à toi mon inconnu ...
Je ne sais même pas quoi te dire, te parler de ma vie? de mes parents qui se foutent de moi? et de cette horrible prof que j'ai?
Je ne pense pas que te serrais intéressé ...
J'oubliais, ma présentation alors:
Je suis une fille , tu vois comment et Monica Cruz ( je ne sais pas si tu as un ordi, ou la télé... je l’espère pour toi ) bon si tu vois comment elle est je suis pareille, avec un peu plus de moustache, de poignée d'amour ...
Je m'appelle Julia shift ..Ce n'est pas grave si tu n'arrives pas a le prononcer tu n'as qu'à éternuer sa y ressemblera surement ...J'ai 16 ans et toi ? Et je suis en première
Tu parle ma langue au moins ?
Bon je n'ai pas grand chose d'autre à te dire.
Gros bisou Julia


Salut, Julia
Ne tinquiete surtout pas, je parle très bien le Français
Si tu est comme Monica cruz, alors là je tombe amoureux
J'aimerais beaucoup que tu me parle de tes problemes
Je suis un garçon, je m'appelle Vladimir, je vi en transilvanie
J'ai 17 ans je suis aussi en première, j'ai redoublé
J'aimerais vraiment mieux te connaitre savoir qui tu es vraiment, ce que tu fais, et le reste
Je ne suis plus ton inconnu maintenant,
A toi Julia

[chups]

Je ne savais pas où j'allais, je marchais droit devant moi ne pensant qu'au mal être que je ressentais à ce moment précis. Les larmes obstruèrent bientôt ma vision et l'une après l'autre, roulaient sur mes joues pour finir leur course sur mes épaules. Je heurtais parfois quelques passants et murmurait un « désolé » pour m'excuser mais je continuais de marcher. Au bout d'un temps, ma marche devint course et lorsque je m'arrêtais je sentis le sable chaud sous mes pieds restés nus et je me laissais tomber par terre. Pendant un long moment j'observais l'immensité de l'océan, mon regard dérivant parfois vers le ciel tout aussi grand, quand un objet attira mon attention, je me levais et marchais lentement vers le bord de l'eau pour le ramasser. C'était une bouteille. J'allais la jeter lorsque je vis a l'intérieur un morceau de papier un peu détrempé, je me laissai de nouveau tomber sur le sable et entrepris d'ouvrir la bouteille. Au bout de plusieurs minutes, je réussis a délivrer le mot de sa prison de verre. Je ne savais évidement pas qui l'écrivait ni combien de temps il avait voyagé mais depuis toute petite je rêvais de trouver une bouteille, alors je lus ce mot. L'écriture en pattes de mouche donnait un peu de mal à lire et l'inconnu qui envoyait ce mot semblait avoir la main tremblante, mais je compris vite pourquoi.
Cher inconnu,
J'écris ce mot aujourd’hui pour ouvrir mon coeur et dire enfin ce que je ressens. Je ne te connaîtrais jamais mais on dit souvent que c'est plus facile comme ça, alors j'envoie cette lettre dans une bouteille, avec l'espoir qu'un jour on la retrouve. Je demanderais alors à cette personne de la lire entièrement, ce sera la seule qui comprendra mon geste.
Aujourd'hui, l'être le plus cher à mes yeux a quitté ce monde, une affreuse maladie l'a emporté loin de moi il y a exactement un mois. J'ai essayé de vivre sans lui mais comment voulez vous vivre avec un trou béant dans le coeur ? Un mois durant j'ai vécu avec ce vide, mais je sentais que ça n'allait plus, alors j'ai décidé de partir. De partir pour ne plus revenir. De partir pour le retrouver.
Toi qui lis cette lettre, tu es la première et certainement la dernière personne à qui je parle depuis ce jour là, le 20 janvier 2008. Si tu lis cette lettre c'est que j'ai eu la lâcheté d'en fini. On dit que la vie est précieuse et que personne n'a le droit de la gâcher mais au fond j'espère que tu ne me jugeras pas.
Je me reconnaissais beaucoup dans ce mot. Ma moitié à moi venait de m'être enlevée par la Vie. Un conducteur ivre l'avait percuté. J'étais en colère, révoltée par une telle situation, mais aussi, et surtout, triste. J'avais pensé en finir aussi mais cette lettre m'avait ouvert les yeux et cet inconnu avait raison, la vie était trop précieuse, trop rare pour que, sur un coup de tête des gens y mettent fin alors que d'autres n'avaient pas eu le choix. J'allais vivre, pour cette personne qui avait mit un terme à la sienne, sûrement trop tôt, mais surtout pour lui qui n'avait pas demandé de partir si vite et qui aimait tellement la vie. Oui, j'allais vivre pour lui. Mon frère.