Histoire à base de phrases de livres.

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kequose

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Inscription : jeu. 30 août, 2012 3:14 pm

Histoire à base de phrases de livres.

Message par kequose »

Bonjour !
Voilà j'ai eu une idée de jeu :
Vous choisissez entre 3 et 4 phrases au hasard dans plusieurs livres de votre choix. Vous notez au début de votre texte les titres de livres, ainsi que les phrases que vous avez choisies. Ensuite, à partir de ces différentes phrases, vous écrivez un texte et vous essayez d'en replacer au minimum une (L'idéal serait de toutes les inclurent dans le texte si possible)!
J'espère que mes explications sont assez compréhensibles ! Je commence pour vous montrer l'exemple :) :

- "Il se lève et frotte son jean noir de grande marque avant de me suivre à l'intérieur" (Eternels 1)
- "Leurs recherchent portent toutes sur la mort" (Revived)
- "Je trouve du réconfort à lui obéir sans discuter, à me laisser faire" (Delirium 1)


Je voulais découvrir quelles recherches sombres et étranges étaient menées par le laboratoire si réputé de notre ville. J'étais arrivée de nuit, dans un minable affublement de cambrioleur. Luc m'attendait devant, faisant semblant de faire la manche. Je devait passer devant lui et lui jeter non pas une pièce mais un bout de papier qui signifiait que nous allions rentrer dans le laboratoire dans moins d'une minute pour en apprendre un maximum sur ces recherches. Nous avions convenu de rentrer tout en finesse ; nous avions auparavant craqué tout le système pour pouvoir rentrer sans soucis malgré les codes si nombreux ... Luc fit tomber son manteau de clochard pour me rejoindre et, comme si celà était courant, nous sommes rentrés très facilement, sans un tremblement ni un soufflement qui évoquerait notre peur, qui était belle et bien présente. Nous avions atteint une salle pleine à craquer d'écrans d'ordinateur. Luc ayant déjà tout prévu, il alla le plus rapidement sur l'ordinateur, il lu en diagonale quelques milliers de chiffres et de lettres dans le désordre avant de me dire :
-Toutes leurs recherchent portent sur la mort. J'ai déchiffré à travers ces codes informatiques que le but du PGCD du laboratoire est d'assassiner tout les membres du gouvernement en infiltrant leur cerveaux, seulement avec des ondes électroniques. Et ainsi personne ne saurait jamais comment son mort ces braves gens. Sauf qu'il y à toi et moi Gaby, dans cette histoire maintenant.

Je ne sais pas pourquoi mais d'un coup la panique d'apprendre tout ça m'a possédée. J'ai sans une once de réflexion fait tout le chemin inverse en courant pour partir du laboratoire. Bon Dieu ! Je risquais la prison en étant rentrée en effraction ainsi ! Et je savais à présent que ce chef de laboratoire aurait les moyens de tous nous tuer, sans pitié pour le faute que nous avions commise. Je laissais Luc en plan pour partir en courant. Je l'entendais me crier de ne pas partir comme ça et que j'allais faire foirer tout le plan ! Trop tard. Dehors une armée de policier m'accueillait les bras tendus, pointant sur moi des pistolets chargés, quelle idiote je faisais.
Voilà, j'avais tout fait foiré. Actuellement au commissariat, le chef qui m'interrogea se leva, frotta son jean de grande marque et me dit de le suivre à l'intérieur de ma cellule. Nulle, j'étais vraiment nulle d'être partie comme ça, j'aurais du partir discrètement et personne ne m'aurait jamais attrapée. Adieu, le monde extérieur à la prison.
EGih

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Re: Histoire à base de phrases de livres.

Message par EGih »

Ça me plait ton jeu. Je me lance :)

-Pourtant, l’humiliation que je ressentais déjà s’accrut, et je découvris en mon sein une nouvelle émotion, bien indésirable. La jalousie : Le journal de Mr Darcy
-Elle adorait le miel : Dix petits nègres
-Tendre : faites lui faire un petit parasol : Cyrano de Bergerac


Elle était d’une beauté époustouflante. Rien que de la regarder mon cœur s’émerveillait et ma respiration accélérait. Elle était la chose la plus belle que mes yeux n’eurent jamais le droit de contempler. Elle était belle et promise, et ce n’étais pas moi le chanceux. Non. Elle choisi un artiste ! Un artiste voyons ! Tout ce dont il était capable était de griffonner dans un cahier et de poser des taches de couleur sur une feuille trop délicate pour ses mains rudes. Et pourtant elle avait eu le choix. Des multiples choix, des choix à l’infinie. Tous les hommes la voulaient, la belle et douce Valérie. Les hommes se pliaient au moindre de ces désirs, faisaient son éloge, lui faisaient la cour. Nombreux furent ceux qui demandèrent sa main. Nombreux furent ceux qui se sont vus la refuser. Moi-même, je le la lui ai demandé. Je lui ai demandé sa main, mais aussi ses yeux émeraude, ses lèvres roses, ses cheveux d’un brun brillant et soyeux qui rappelaient le miel. Elle adorait le miel ! Elle adorait la nature et les longues balades dans les bosquets. Elle se délectait du son de la music, son cœur s’apaisait disait-elle. Son cœur. Je le lui ai demandé son cœur, mais elle me l’a refusé. Je me suis senti stupide et humilié. Pourtant, l’humiliation que je ressentais déjà s’accrut, et je découvris en mon sein une nouvelle émotion, bien indésirable. La jalousie. J’étais jaloux de ce pauvre artiste qui ne la méritait pas. D’un pauvre homme qui ne m’arrivait pas à la cheville. Moi, un homme honorable, noble, d’un métier respectable et d’une position sociale élevée, était jaloux de lui ! Et il était là, devant moi, main dans la main avec la douce Valérie. Elle dit à ses domestiques d’une voix tendre : faites lui faire un petit parasol, afin qu’il puisse peindre les beautés du jardin sans se faire blesser par le soleil.
Comme j’eus aimé que se soit moi l’objet de son souci !


Voilà!! :D :D
dorianepapermoon

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Re: Histoire à base de phrases de livres.

Message par dorianepapermoon »

La nuit dernière, tout mon univers s'est écroulé. Je suis maintenant en fuite, talonnée par la peur. Immortels de Cate Tiernan
Tu sais ce qu'on disait des garçons dans ton genre ? Aussi malins que le diable et deux fois plus mignons.
Chat blanc, Les faucheurs de Holly Black
- J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Par quoi je commence ?
Cherub de Robert Muchamore
Le gogo a tendance à oublier que lorsque la vie semble lui sourire, c'est presque toujours parce-qu'il s'est fait arnaquer.
Chat blanc, Les faucheurs de Holly Black




La nuit dernière, tout mon univers s'est écroulé. Je suis maintenant en fuite, talonnée par la peur. Moi et Jake, mon meilleur ami avions découvert quelques mois plus tôt qu'une certaine société avait à une époque mené des expériences sur des bébés. Et que nous avions fait parti des cobayes. Nous étions déterminés à en savoir plus et avions décidé de nous introduire dans le siège de cette société pour prendre possession des dossiers nous concernant.
Pour entrer sans se faire prendre nous, deux adolescents, avions fait appel à une informatrice. Quand nous l'avions rencontrée pour la première fois, après que jake lui ait fait par de notre objectif elle lui avait dit :
-Tu sais ce qu'on disait des garçons dans ton genre ? Aussi malins que le diable et deux fois plus mignons. C'est d'accord, je vous aiderai, et gratuitement si vous me rapportez un autre dossier. Il y a des gens qui payent cher pour ce genre de choses.
Nous nous étions donc introduits dans le bâtiment par une porte dérobée qu'elle nous avait indiquée, puis tout était allé très vite.
Nous avions trouvé la salle des archives et nous étions enfermés à l'intérieur. Il n'y avait apparemment pas de caméras de surveillance et nous avions mis la main sur nos deux dossiers en en prenant un au hasard pour l'informatrice. Puis nous étions sortis et à ce moment là une alarme avait retentit. Nous avions couru aussi loin que possible et quand je m'étais arrêtée, à bout de souffle, Jake m'avait dit :
- J'y retourne pour voir. Je te promet que je ne ferai pas attraper.
Quand il était de nouveau apparu il m'avait déclaré :
- J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Par quoi je commence ?
-La bonne.
-Ils ne nous ont pas vu et ne savent pas par où nous sommes partis.
A ces mots j'avais senti mon cœur s'alléger en me disant qu'on pourrai enfin rentrer chez nous.
Mais le gogo a tendance à oublier que lorsque la vie semble lui sourire, c'est presque toujours parce-qu'il s'est fait arnaquer.
-La mauvaise c'est qu'ils ont regardé quels dossiers manquaient. Ils savent que c'est nous.
Je suis donc maintenant officiellement en fuite. Je regardait mon compagnon d'infortune.
Au moins, je suis bien accompagnée me dis-je en souriant. Jake se retourna et me rendit mon sourire.


Désolée si mon texte ressemble un peu à celui de Kequose mais je m'en suis rendue compte à la fin et je n'avais pas envie de tout effacer. :)
En tout cas c'est une super idée de jeu !
Rosara

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Re: Histoire à base de phrases de livres.

Message par Rosara »

Le mot s'était frayé un chemin du plus profond de mes souvenirs d'enfance jusqu'à mes cordes vocales avant que mon esprit adulte ait eu le temps de le noyer dans le mépris. Douze de Jasper Kent.
Le tatouage me rappelait d'où je venais, mon lieu de naissance. Le noir lui va si bien de Kelly Keaton.
Dehors, le vent de cette chaude nuit d’août sifflait dans les branches et traînait feuilles et brindilles sur les pavés. Malice de Chris Wooding.

L'été était plus intense que jamais. La nuit n'était guère fraiche contrairement à ce que l'on pensait.
Dehors, le vent de cette chaude nuit d’août sifflait dans les branches et traînait feuilles et brindilles sur les pavés.
De mon coté, j'étais sur mon lit, en train de me rafraîchir à coup d’éventail. J'avais même allumer mon ventilateur en dépit des conseils de maman : elle n'était pas d'accord de brancher le ventilateur, craignant que je me fasse électrocuter où un truc du genre.
Je regardai ma montre : presque minuit ! Il était temps que je dors.
Alors, je me déshabillait, rangeant tee-shirt, jean et chaussettes et m'emparant de ma nuisette mais avant de l'enfiler, je jetais un coup d’œil à mon bras tatoué. Ah cette Tour Eiffel marqué sur mon bras... Le tatouage me rappelait d'où je venais, mon lieu de naissance. J'avais vu le jour à la capitale et vécu pendant mon enfance avant que j’emménage dans ce coin perdu du sud du pays. Pour des raisons dramatiques, ma mère avait du quitter Paris et me prendre sous son aile pour vivre dans la Provence, sans me demander mon avis. Mais je ne pouvais lui en vouloir cependant de la cause de notre arrivée...
Sophie...
Le mot s'était frayé un chemin du plus profond de mes souvenirs d'enfance jusqu'à mes cordes vocales avant que mon esprit adulte ait eu le temps de le noyer dans le mépris. Je pouvais comprendre qu'elle souffrait du décès de sa sœur, la seule personne qui restait dans sa famille. Tante Sophie l'avait élevée à la mort de ses parents, l'avait hébergée chez elle et avait tissé des liens très affectifs avec elle. Elle l'avait aidé à surmonter sa grossesse ainsi que ses soucis à éduquer une gamine pareil comme moi. Mais son trépas aussi soudain qu'imprévu l'avait chagrinée et elle voulait s'éloigner des lieux où elle avait vécu avec sa sœur. Pourtant, dans mon esprit, je ne me rappelais guère de cette dame, je ne l'avais pas vu deux ans avant sa mort. Quand je l'avais vu pour la première fois, c'était une femme rigide et assez stricte, espèce d'individu pour qui les divertissements du monde étaient interdis et que le seul plaisir était le respect de moral et la lecture des vieux livres.
Et moi, à presque vingt ans, j'étais coincée dans une ville isolée, cohabitant avec une mère assez traumatisée par la disparition de sa sœur !
ma-et-lys

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Re: Histoire à base de phrases de livres.

Message par ma-et-lys »

Juste une question, ce ne serais pas mieux si c'était celui du dessus qui choisissait les phrases pour celui du dessous? Car si on choisis nos phrases nous même c'est moins drôle! Après ce n'est qu'une supposition... ;)
Sinon, vos textes sont super :)
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