Fille des elfes

Postez ici tous vos écrits qui se découpent en plusieurs parties !
Répondre
chachouna

Profil sur Booknode

Messages : 1368
http://tworzymyatmosfere.pl/poszewki-jedwabne-na-poduszki/
Inscription : dim. 07 nov., 2010 10:11 pm

Fille des elfes

Message par chachouna »

D'après le seigneur des anneaux
Chapitre 1
L’ombre observait silencieusement les habitations endormies des régions elfiques du royaume de Focombre. Elle volait silencieusement, une simple mission de reconnaissance, son ténébreux maître l’avait ordonné. L’envie était forte, trop forte, il fallait qu’elle le fasse mais elle se retenait tout en survolant Focombre. A la frontière de ce merveilleux pays, la région sylvestre où des elfes aux yeux verts dirigés par le Seigneur Verde, cultivaient essentiellement les fruits du royaume. Tout au sud, le royaume du feu sévissait ; ces elfes, eux vivant parmi les volcans était parmi les plus pauvres mais avaient de bonnes récoltes, lors du repos des monstres de feu. Plus au nord, la Terra ; habitée par des elfes paysans spécialisés dans les denrées premières comme les céréales. Et quant au nord, le seigneur Mancharis supervisait le quotidien des meilleurs créateurs de boisson avec bonté et justice. A l’est, « la partie principale » où se situait le palais, et de nombreux bourgs. Les royaumes étaient en fait des provinces placées sous l’autorité des rois et reines qui se succédèrent tout au long de l’histoire. Le reste n’était que champs et forêt enchanté. Qu’elle les avait aimé ces elfes, qui l’avaient respecté et la vénéré. Mais tout avait pris fin, brutalement, un jour de bonheur et son bonheur lui avait été pris, deux fois, douloureusement. Depuis, l’envie l’habitait mais il fallait remplir la mission.
Elle atteignit finalement le palais royal vers la troisième heure du nouveau jour. Ce palais se situait dans les confins de la vallée royale, dressé contre les montagnes hautes. Il dominait la vallée de ses cinq étages. Au rez-de-chausée se situait les cuisines, les écuries, casernes et appartements des serviteurs. Au premier et deuxième, les appartements des nobles, invités, fonctionnaires et autres habitants. Puis au troisième, les salles de conseil et salons de divertissement ainsi que la salle à manger. Au quatrième, le hall royal et la salle à manger royale. Pour finir, au cinquième tous les appartements royaux s’encerclaient autour d’une salle commune. C’était sa destination, précisément un de ces appartements qui donnait sur la cascade des montagnes hautes.
Elle se posa en douceur sur le balcon, et à travers une fenêtre légèrement entrouverte encadrée de rideaux de mousseline blanc, elle aperçut une forme recroquevillée sur le lit. Cette forme était une petite fille, d’une belle chevelure brune bouclée et de traits fins. L’ombre entra et s’agenouilla près de la petite.
-Je suis désolée, il t’a choisi. C’est ton destin. Résignes-toi.
-Mère ? Que faites-vous ici ?
- Et toi? Cracha-t-elle en se retournant.
Une seconde ombre s’était posée sur le balcon. Son second fils, Palemond qui ne lui avait jamais pardonné de l’avoir sauvé mourant à la fin d’une attaque ennemie et qui, malgré lui avait succombé aux ténèbres dont il faisait tous pour s’en sortir.


-Je vous suivais, dit-il d’un ton arrogant.
Elle soupira intérieurement :
- Partons ! L’aube se lève dit-elle en le poussant vers la sortie.
Ils s’envolèrent aux premiers rayons de soleil inondant la chambre, tandis qu’une belle femme aux yeux noirs tout comme sa chevelure qui descendait jusqu’à sa taille et une bouche pulpeuse pour compléter son visage avec un nez fin, entra dans la chambre vêtue d’une robe de nuit bleu pâle. Elle s’allongea près du corps endormi :
-Erwen,
Ce nom, elle le murmura jusqu’à ce que le corps ensommeillé se retourne et que le visage de la petite fille éclairé d’un sourire apparut à la femme qui l’étreignit.
-Bon anniversaire mon ange.

Chapitre 2
Erwen se réveillait doucement au son de la voix de sa mère. Aujourd’hui, c’était son anniversaire et la journée s’annonçait particulièrement chargée, mais pas pour elle. La gouvernante des enfants, dame Kalanane, une dame à l’apparence d’une soixantaine d’année ayant aussi été la gouvernante d’Arwen et de ses frères se tenait dans l’embrasure de la porte vêtue d’une robe grise. Erwen se leva d’un bond et derrière le paravent enfila la robe avec l’aide de Kalanane tandis que qu’Arwen la regardait d’un air tendre. Ensuite, ses cheveux furent attachés en un lâche chignon retenu par un cerf-tête de pierre précieuse qui mettait en valeur son teint diaphane. Elles allèrent toutes enfin dans la salle commune où sa famille s’était réunie : d’abord, la Dame Blanche, Galadriel, et son mari, Celeborn, le roi des Forêts Blanche, ses arrière-grands-parents, leur fille Celebiran avait épousé Elrond, son grand-père et roi Sup du royaume de Focombre, ils avaient donné naissance à trois enfants : Arwen, l’aînée qui avait épousée Legolas, prince de la Forêt Noire. Ils avaient donné naissance à trois enfants, Leglis, Erwen et Evangelina. Leurs deux oncles, Elladan et Elrohir étaient partis sur les rivages éternels avec Celebrian, mourante pour la sauver. Ensuite le roi et la reine de la Forêt Noire, ses grands-parents paternels qu’elle ne voyait presque jamais, et, la demi-sœur de Legolas, Sophianna surnommée à la Forêt Noire « la bâtarde du roi », qui fatiguée de ces injures et hostilité à son égard perpétuée principalement par sa belle-mère était partie à Focombre se mettre sous la protection de son demi-frère Legolas, ce qui créa de nombreuses tensions familiales. Là-bas, elle avait rencontré Aragorn, l’héritier du Gondor, ses yeux d’un bleu pur mettait en valeur ses cheveux marrons, qui lui arrivaient aux épaules. Musclés et très grand, il était devenu un rodeur, personnage mystérieux. Ils étaient tombés tous les deux amoureux et pensait se voir en cachette depuis cinq ans. En plus à table, s’étaient ajoutés Gandalfe et Saroumane, les magiciens de la Terre du Milieu et les cinq meilleurs amis d’Erwen. Le petit déjeuner se passa dans la bonne humeur et la joie avec comme menu, un mélange de saveurs elfiques .Dès qu’il prit fin, ses grands-mères, tante et mère allèrent finir de préparer la fête et les hommes se retirèrent pour discuter politique et guerre dans les salles de conseil. Finalement il ne resta plus qu’Erwen, ses amis et son frère Leglis qui se leva pour rejoindre ses amis.
-Bon qu’est ce qu’on fait ? demanda Ancrus, le plus jeune. Fils de paysan, il était un rouquin aux yeux bleu qui suite à une maladie avait perdu l’usage de sa jambe gauche.
-On fait une ballade en cheval ! Répondit Sayma, la fille de la prêtresse destinée à la remplacer un jour.
-Non ! Un pique-nique dans les champs dit Monica, fille de la duchesse Salzbourg. Blonde aux yeux bleus, elle avait le même caractère qu’Erwen et était sa meilleure amie.
- On ne peut pas aller dans la rivière se baigner ? demanda Tybalt le jumeau de Sayma
- On commence par une ballade dans la forêt, ensuite on va à la rivière et on pique nique dans les champs du père d’Ancrus près de la forêt. D’accord ?? Dit N’ri. Fils du commandant des armées, il était téméraire et courageux, l’appelant au grand bonheur de son père à une carrière dans l’armée elfique. Ce petit garçon avait vite prit la tête du groupe malgré le caractère belliqueux de Tybalt et le statut d’Erwen.
Chacun acquiesça, puis il fut convenu de se retrouver dans une heure dans la salle commune. Erwen fila dans sa chambre sous le regard courroucé de sa gouvernante qui s’occupait de sa petite sœur de trois ans, Evangelina endormie dans son berceau. Elle enleva sa robe pour la remplacer par une en coton chocolat avec des bottines assorties. Elle attacha ses cheveux par un lacet de cuir noir et enfila sa cape de voyage. Elle passa par l’antichambre de sa suite et entrouvrit la porte menant aux étages supérieur et faillit rentrer dans une cinquantaine de nobles jouant des coudes pour être le premier à lui souhaiter un bon anniversaire.
-Schmz ! (juron elfique) jura-t-elle. Elle referma la porte précipitamment, rajusta sa cape et sortit dans la salle commune sous le regard interloquée d’Evangelina désormais éveillée qui arrêta de pleurer trop intéressée par le comportement inhabituel de sa sœur aînée.
-Mais tu fais quoi là ??
-Les nobles font le pied de grue devant ma porte.
-Ah ! Veinarde, tu vas en mettre du temps pour rejoindre tes amis dit-elle en tirant la langue.
Erwen lui tira aussi la langue et sortit par les appartements de Leglis.
Mais les nobles la repérèrent et commencèrent à la poursuivre dans les escaliers. Alors qu’elle les dévalait à toute vitesse escaliers, elle fut aspirée dans une alcôve.
-Eeeeeeeeeeeeeeeeehhhhhhhh?!
- Tais-toi ! Tu veux qu’ils nous voient ? C’est un vrai troupeau de buffles ! Regarde !! S’exclama Monica
- Monica, ta mère fait parti du troupeau de buffle, remarqua N’ri.
- Je sais…
-On allait venir te voir dans tes appartements mais les nobles nous bloquaient le passage, expliqua Ancrus, et donc on t’as attendu ici.
Dès que les derniers nobles disparurent, les enfants partirent vers la porte sud, qui donnait sur la forêt de diamant. A peine montée sur les poneys, ils s’élancèrent dans une course poursuite, qui dura plus d’une heure jusqu’à ce qu’ils arrivent à la rivière des sirènes. Là bas, après avoir laissé les chevaux paître à l’ombre, ils se déchaussèrent en échangeant des blagues et formèrent des équipes avec d’autres enfants les ayant aperçu pour jouer : la but


étant que les filles, sur les épaules des garçons devaient faire tomber les autres filles. Le combat faisait rage et les dizaines d’équipes combattaient férocement. Finalement Monica et Ancrus gagnèrent, car malgré sa jambe il propulsait Monica en tenant par les chevilles celle-ci. Trempés, ils longèrent la forêt, discutant des cadeaux qu’Erwen recevrait jusqu’à la chaumière du père d’Ancrus. Ils s’assirent tous à table, en compagnie de la famille d’Ancrus et blaguèrent tout au long du repas. Après le déjeuner, les filles partirent tresser des couronnes de fleurs dans les champs avec Bastia, la grande sœur d’Ancrus. Les garçons eux, s’occupèrent des chevaux. Mais vers quatre heure de l’après midi, il fallait rentrer. Monica et Erwen avaient tressé deux couronnes une de roses rouges, et l’autre de fleurs multicolores. Tandis Sayma et Bastia, elles, avaient fait des couronnes de fleurs blanches, et les secondes de tournesol.
Lorsque le soleil commença à se coucher, tous rentrèrent au galop et Erwen se précipita dans les appartements royaux en évitant habilement les nobles embusqués. Dans ses appartements une servante lui fit enfiler une robe de soie rouge. Et à sa taille, attacha une ceinture noire constellée de diamant. Ses cheveux attachés comme pour le petit déjeuner étaient aussi constellé de diamants minuscules. Ses lèvres rendues plus brillantes accentuaient ses paupières légèrement ombrées.
Accompagnée de son frère, elle se rendit dans le hall royal où ils entrèrent sous un tonnerre d’applaudissement. Lorsqu’elle fut assise sur son trône, son grand-père Elrond, le roi Sup, se leva :
-Aujourd’hui en ce jour, nous fêtons l’anniversaire des cinq ans de la princesse Erwen, seconde héritière au trône.
La foule applaudit et le chancelier déclara un à un les présents et leur donateur ;
-De la part du royaume de la forêt Noire, une cape qui détourne la lumière et rend invisible, des corbeaux d’Odin de Saroumane, une pouliche Méharas et un aiglon immense, le fils du seigneur des aigles Gwahir, du magicien Gandalfe, du royaume de la Dame Blanche une épée de deux mètres et demi, puis…..
La porte s’ouvrit sur une magnifique pouliche à la robe alezane, fille du roi des Méharas. Le hall royal, était complètement vitré. Gandalfe fit disparaître les vitres et un aiglon d’un mètre et demi de longueur se posa entre les corbeaux d’Odin dans la cage d’or, où ils étaient enfermés et la pouliche. Sur le coup, Erwen fut tétanisée. Personne ne le remarqua à part Gandalfe, très content de son coup.
Les nobles s’étant remit de leurs émotions (en effet plusieurs avaient crus faire un plongeon d’une dizaine de mètres) et la liste des cadeaux remis, un quart d’heure après, le bal commença tandis qu’Erwen trop jeune pour y participer était raccompagnée par sa gouvernante dans ses appartements. Déçue, elle faisait de gros effort pour le cacher. Dame Kalanane le comprenait trop bien et savait que ce n’était pas car elle ne pouvait pas aller au bal ; comment on pouvait offrir à une enfant innocente des objets pour adulte ? Peut-être


que les animaux reçus lui remonterait le moral. Elle maugréait contre ces personnes peu attentives tandis qu’elle couchait Erwen qui essayait de trouver le sommeil malgré le bruit provoqué par la fête.
Une heure après, la porte s’entrouvrit et elle vit sa mère venir lui faire un câlin.
-Je sais que tu ne dors pas….
-Mais je fermais les yeux, comment as-tu deviné ?
-Mais tu es ma fille, ne l’oublie pas, allez viens avec moi sur le balcon, dit-elle en l’embrassant.
Elle la prit dans ses bras et la déposa sur la rambarde.
-Tu as apprécié les cadeaux ?
-Ils seront très bien lorsque je serai grande…dit Erwen qui espérait être convaincante.
-En tous cas en voilà quelques uns dont tu pourras te servir maintenant, et derrière les rideaux se tenait une pile de cadeaux.
-Oh, merci maman !
Dans ses cadeaux, il y avait un calepin pour dessiner, une selle pour sa pouliche, une nouvelle robe, et une feuille avec une date, un lieu, une heure
-Qu’est ce que c’est ? demanda-t-elle en lui montrant le papier.
-Tu m’as toujours dit vouloir apprendre la magie, et bien Gandalfe et Saroumane ont accepté de te l’enseigner. Voilà ton premier cour.
-Oh merci maman !! Elle se jeta dans ses bras.
-Maintenant, il faut que je retourne au bal ; Dors bien mon ange. Elle l’embrassa et la recoucha.
Et cette fois, Erwen épuisée, s’endormit d’un coup.
Arwen ne retourna pas tout de suite au bal, elle alla voir sa plus petite fille, Evangelina qui dormait paisiblement dans son lit. Elle l’embrassa et se dirigea vers la chambre de son fils en train de se coucher.
-Bonsoir Leglis, dit-elle en l’embrassant sur le front.
-Bonne nuit maman…
Elle éteignit la dernière chandelle et partit.

Chapitre 3
Une semaine après, Erwen se leva tôt pour aller petit déjeuner. Et à sa grande surprise trouva son frère et son père entrain de discuter.
-Bonjour ! S’exclama-t-elle
-Alors, que fais tu aujourd’hui ma chérie ? demanda son père en la prenant sur ses genoux.
Athlétique, son père était aussi bon guerrier que roi. Ses cheveux blonds lui arrivaient au mis dos et ses yeux noirs pétillaient de malice en la regardant ;
- J’aimerais aller sur la haute montagne du sud où on voit tout le royaume.
-Je peux t’accompagner, demanda Leglis ?
-D’accord, on y va dans deux heures.
-Je vous veux accompagnés d’un garde, au moins. Ordonna son père
Erwen acquiesça et alla s’habiller : dans sa chambre, elle prit une robe rouge et tressa ses cheveux. Lorsqu’elle sortit dans la salle commune, sa mère portait Evangelina qui ronchonnait :
-Mais je suis fatigué, je ne veux pas me lever !!!!! hurla-t-elle
-Tu as assez dormi, paresseuse!!
Erwen s’éclipsa et retrouva Leglis aux écuries.
-Tu sais harnacher ton cheval ? lui demanda-t-il en se retournant.
- Non, apprends-moi, s’il te plaît.
-Très bien, tu commences par placer en douceur, le tapis sur le dos de Luna ; ensuite, de la même façon, place la selle. Sangle, mais attention pas trop fort pour ne pas étouffer Luna, mais suffisamment pour ne pas te retrouver sous le ventre de Luna dès que tu monteras.
-C’est facile en fait, merci. Dit Erwen une fois le travail terminé.
-Allez viens je vais t’aider à monter. Passes ta jambe droite en premier, attrapes le pommeau de la selle et hisses toi, d’accord ?
Il la prit par la taille et la souleva. A dix ans, Leglis était très grand et costaud pour son âge. Il avait hérité du physique de son père mais ressemblait aussi à sa mère au niveau du caractère. Erwen se mit en selle avec un peu de difficulté, car contrairement à son frère, elle était très fine et pas costaude du tout pour son âge. Finalement ils sortirent une heure plus tard des écuries, et se dirigèrent vers la porte Sud. Ils y retrouvèrent Saider, une nouvelle recrue de la garde royale.



Saider, était un jeune homme timide, réservé. Né de parents bourgeois qui ne s’intéressaient qu’à devenir nobles et snobaient tout le monde, il n’avait pas grandi dans l’amour. Dernier de la fratrie nombreuse et peu entouré durant son enfance, il se réfugia dans l’exercice de la force et devint très agile. Ce qui fit qu’il sauva la fille du commandant de la garde royale ainsi que le commandant lui-même. Blessé dans son orgueil, le commandant dût néanmoins le remercier, et le fit entrer dans la garde royale. Et dès le premier jour, on lui confie les enfants royaux pour une promenade et seul en plus. Il fallait qu’il réussisse cette mission.
Et c’est donc très stressé, qu’il suivit les deux enfants qui bavardaient complètement indifférent à leur garde. Ils commencèrent au pas, mais il fallait rentrer avant la nuit, donc ils passèrent au trop et sur les pentes douces, au galop. Sa pouliche, nommée Elaniel, ce qui signifiait en ancien elfe espoir lui renvoya des images de contentement. Avec Elaniel, elle avait développé un lien très particulier, tout comme pour son aiglon Kravor et ses corbeaux d’Odin, qu’elle avait reçu le soir de son anniversaire. En fait en se concentrant sur l’animal concerné, elle pouvait lire dans son esprit et lui donner des ordres. Une sorte donc, d’amitié se liait entre elles, malgré que la pouliche préfère galoper alors que pour Erwen qui n’avait que cinq ans, c’était la première fois qu’elle montait seule à cheval. Donc, au grand étonnement de Leglis qui observait sa sœur, elle se disputait toutes les deux, indifférentes.
-Dis, Erwen, que fais-tu ?
-Bah… Je parle à Elaniel. Elle voudrait galoper, mais je ne suis pas d’accord.
-Ah… Leglis haussa les épaules, peu enclin à s’occuper des bizarreries de sa sœur.
Ils continuèrent la route et atteignirent l’amont de la rivière des sirènes. Le soleil était à son Zénith et donc ils s’assirent sur de grosses pierres plates et pique-niquèrent sous le regard attentif de Saider assis en hauteur et mâchant pensivement une pommedoi, fruit exotique à la fois acidulé et craquant qui fleurissait partout dans les forêts.
-Qu’est ce que j’ai chaud, marmonna Erwen, allez Leglis, viens te baigner avec moi…
-Non, je suis fatiguéééééééééé…
-Allez… s’il te plaît dit elle en faisant les la moue.
-D’accord. Saider ! On va se baigner !
-Bien vos altesses !
Ils se jetèrent à l’eau avec délice, et s’éclaboussèrent pendant une bonne heure, puis frigorifiés, ils allèrent se sécher au soleil. Celui-ci émanait une chaleur bienfaisante et Erwen s’endormit sous la chaleur. Mais elle fut réveillée car il fallait partir. Ils arrivèrent une heure et demi après au pied de la montagne. Cette montagne est la plus haute du royaume et depuis son sommet, le paysage est magnifique avec le vert des forêts des frontières, le bleu


des fleuves au nord, tandis que le sud est un mélange de marron, rouge et de couleurs colorées. Un festival de couleurs que chaque elfe voulait voir au moins une fois dans sa vie.
-On fait la course ?
-D’accord. Le premier arrivé là haut gagne, l’autre est une babouche !
-3, 2,1… Partez !
Saider soupira, déjà que ce n’était pas facile de les surveiller lorsqu’ils ne couraient pas, alors là. Leglis était en tête, mais Erwen le distança au troisième virage et se retourna hilare :
-Alors, qui est la babouche (expression inventée) ??
Mais soudain Luna se cabra faisant tomber Erwen au sol sur le ventre. Elle secoua la tête et commença à relever la tête lorsqu’ elle vit un pied couvert de pustule, marron, dégoutant.
-Aaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!! fut la seule phrase qu’elle put dire enfin hurler.
-Erwen !!! hurla Leglis.
Saider affolé sortit son épée, mais l’orque saisit Erwen par le cou et plaça un couteau sous sa gorge.
- Déposes ton arme, elfe. Ou sinon… ordonna l’orque
- Ne faites pas de mal à ma sœur ! cria Leglis
-Alors viens par là…
Leglis s’avança, et un orque du plat de son épée l’assomma. Erwen se débattait tandis qu’un troisième enfonça une épée dans le ventre de Saider. Il s’écroula tandis qu’on attachait Erwen et Leglis sur le dos d’orques. Et ils partirent laissant Saider blessé à terre.
-Saider, au secours sanglota Erwen.
takiko

Profil sur Booknode

Messages : 6862
Inscription : lun. 13 déc., 2010 4:30 pm

Re: Fille des elfes

Message par takiko »

Bon alors déjà y a des fautes dans ce que tu as repris du Seigneur des Anneaux, Gandalf y a pas de e et foncombe c'est pas comme ça ! Sinon j'aime bien le fait qu'Arwen soit avec Legolas, c'est original et leurs enfants sont sacrément mignons je trouve. Après y a beaucoup de descriptions, c'est bien aussi ça même si y a quelques fautes qui gâchent la lecture...

Voila mon avis. Sinon j'aimerais bien connaitre la suite x)
chachouna

Profil sur Booknode

Messages : 1368
Inscription : dim. 07 nov., 2010 10:11 pm

Re: Fille des elfes

Message par chachouna »

takiko a écrit :Bon alors déjà y a des fautes dans ce que tu as repris du Seigneur des Anneaux, Gandalf y a pas de e et foncombe c'est pas comme ça ! Sinon j'aime bien le fait qu'Arwen soit avec Legolas, c'est original et leurs enfants sont sacrément mignons je trouve. Après y a beaucoup de descriptions, c'est bien aussi ça même si y a quelques fautes qui gâchent la lecture...

Voila mon avis. Sinon j'aimerais bien connaitre la suite x)
J'ai mis Gandalfe avec un e et Focombre je l'ai écrit comme ça pour faire quelques différences. Mais si tu penses que c'est mieux le même orthographe, alors je changerai!
:D
takiko

Profil sur Booknode

Messages : 6862
Inscription : lun. 13 déc., 2010 4:30 pm

Re: Fille des elfes

Message par takiko »

Ah je pensais que non c'était pas du voulut ! Mais si ça vient de toi, laisse ! ;)
k&lly

Profil sur Booknode

Messages : 75
Inscription : ven. 07 janv., 2011 7:07 pm

Re: Fille des elfes

Message par k&lly »

Hey!!
J'adore ton histoire :)
Je suis impatiente pour la suite !! ;)
chachouna

Profil sur Booknode

Messages : 1368
Inscription : dim. 07 nov., 2010 10:11 pm

Re: Fille des elfes

Message par chachouna »

k&lly a écrit :Hey!!
J'adore ton histoire :)
Je suis impatiente pour la suite !! ;)

Merci!!!
Je mettrai la suite à la rentrée.
:)))))
k&lly

Profil sur Booknode

Messages : 75
Inscription : ven. 07 janv., 2011 7:07 pm

Re: Fille des elfes

Message par k&lly »

Ok merci ;)
chachouna

Profil sur Booknode

Messages : 1368
Inscription : dim. 07 nov., 2010 10:11 pm

Re: Fille des elfes

Message par chachouna »

Chapitre 4
Arwen n’en pouvait plus, Evangelina le matin était impossible : elle ne voulait pas se lever et le soir ne pas se coucher. Erwen venait de partir se promener avec Leglis, et Arwen avait des choses à faire :
-Très bien, puisque tu ne veux pas arrêter de pleurer, tu vas rester sur cette chaise au milieu de la pièce et ne pas bouger ou faire quelque chose et parler à quelqu’un jusqu’à ce que je revienne.
-Mais……
-Silence !! Allez.
Elle l’assit sur la chaise et partit sans lui accorder un regard. Une heure après elle ouvrit légèrement la porte et vit Evangelina, sage entrain d’attendre. Souriante, elle s’accroupit devant la chaise et attrapa son menton en la forçant à la regarder.
-Alors, tu ne pleures plus ?
-Bah oui…
-C’est fini ! Alors viens me faire un câlin.
Evangelina se jeta dans les bras de sa mère et la journée poursuivit calmement son cours. Evangelina s’amusa sous la surveillance de sa mère. Aucune n’ombre au tableau. C’est seulement à la fin de la journée, que lors du diner on remarqua l’absence des aînés. Le commandant de la garde royale fut mandé.
-Vos altesses, je suis sûr que tout va bien. Le soldat que je leur ai confié est un des meilleurs. Peut-être qu’ils se sont arrêtés pour la nuit au relais des soldats, ils arriveront pour le lendemain.
Legolas se laissa convaincre mais Arwen après avoir veillé à ce que tout le monde dorme, écrivit une lettre courte à l’attention de Legolas :
Legolas,
Je suis quand même inquiète pour les enfants, je vais aller au relais des soldats et les voir. Je rentrerais demain avec eux.
Je t’aime
Arwen
Elle sella son cheval et partit. Aux douze coups de minuit, elle atteint le relais :
-Qui va là ? Hurla un garde. Armé d’un arc et d’une lanterne, c’était le premier veilleur
- Votre reine.
-Votre Altesse.
Le garde honteux abaissa son arc et l’aida à descendre du cheval.
- Conduisez-moi au capitaine, ordonna-t-elle.
-Oui votre altesse.
Il la fit entrer dans la salle principale ou quelques gardes jouaient aux cartes. Elle s’assit et attendit tandis que les gardes la saluaient.
-Votre altesse, que nous vaux votre visite si tardive ? demanda le capitaine à moitié endormit.
- Mes enfants sont partis ce matin pour la haute montagne, ils ne sont pas rentrés. Se sont-ils arrêtés ici pour la nuit ?
-Non. Je vais vous remettre la moitié de la garnison et dès que vous voudrez, vous pourrez partir pour la montagne.
-Dans une heure nous partirons le temps que vos soldats soient prêts.
-Ils peuvent être prêts plus vite si tel est votre souhait. Dit-il en s’inclinant. Puis il s’en alla et donna des ordres.
Alors que tout était calme il n’y a que quelques minutes, le relais devint un brouhaha où tous couraient ; Ils partirent dix minutes après et chevauchèrent toute la nuit. Les branches fouettaient le visage d’Arwen mais elle s’en souciait peu. Sa robe gris perlée était en lambeau mais elle en avait des centaines alors que ses enfants étaient uniques. Sa seule pensée était pour ses enfants perdus. Ils atteignirent la montagne aux premiers rayons de soleil. Les soldats se resserrèrent autour de la reine et commencèrent à grimper. Un éclaireur revint :
-Madame, un soldat est à terre avec trois chevaux. Dit-il essoufflé.
Arwen inquiète, lança son cheval au galop et arriva près de Saider mourant.
-Que c’est-il passé ? Où sont mes enfants ?
- Pardonnez-moi, une embuscade orque. Ils ont capturé en premier la princesse et ont menacé de la tuer.
-Non, non. Elle éclata en sanglot.
Les soldats ne surent que faire et commencèrent à relever les empreintes : trente orques qui se dirigeait vers l’est.

En début d’après-midi le capitaine, alla retrouver Arwen perchée sur un rocher. Immobile, elle observait le paysage.
-Votre altesse, un groupe de cavalier portant le drapeau de la garde royale arrive. Nous avons lancé sinon tous les elfes présents à part dix pour votre protection à la poursuite des orques.
-C’est trop tard. Vous trouverez surement les orques mais plus les enfants.
-Comment ça ? Vous croyez qu’ils sont …
-Non ! Regardez les nazguls au dessus de Terra. Ils veulent être sur que les enfants ne s’enfuient pas. Elle éclata en sanglot.
Legolas au matin avait trouvé la lettre de sa femme et ne la voyant pas arriver décida de la rejoindre, très inquiet lorsqu’on lui avait dit que les enfants n’étaient pas au relais. Lorsqu’il arriva au sommet de la montagne, un groupe de soldat discutait autour d’un drap reposé sur une forme. Le reconnaissant, ils arrêtèrent de parler :
-Qui est-ce ? Demanda-t-il en désignant le corps.
- le jeune garde royal Saider. Assassiné par les orques.
-Où est ma femme ?
-Sur la corniche en compagnie du capitaine Rogner.
Il l’escalada et prit Arwen par les épaules :
-Ils ont pris nos enfants, Legolas, nos enfants… Elle pleura.
-Nous les retrouverons, promit-il en la serrant dans ses bras.
Répondre

Revenir à « Essais et créations en plusieurs parties »