la Croisée des chemins —> Chapitre 17 [Mondes de Bottero]

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Florance

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la Croisée des chemins —> Chapitre 17 [Mondes de Bottero]

Message par Florance »

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Après m'être demandée mille fois si je tente ou pas je me suis dite que pourquoi pas essayer.
Ma fanfiction à toutes les chances d'être influencer par celle de Nanexetilo et j'en suis désolé si se sera le cas. Je l'évitérai de mon mieux, mais je préviens.
Je suis en train de relire les livres de Bottero sur ce monde et je ferais de mon mieux pour respecter les détails. S'il y a des problèmes, dites-le-moi.
Désoler pour l'orthographe. Les conseils d'écriture sont les bienvenues.

La croisée des chemins
Résumer


Émira, une jeune dessinatrice qui rêve d'aventure débute son long voyage. Elle s'était préparée à rencontrer toutes sortes de situations différentes (ou pas) mais jamais elle n'aurait pu imaginer ce que le destin lui a réservé.
Sa route croisera celles de nombreuses autres personnes et pas toujours celles des plus insignifiants. Un contact s'établira entre plusieurs mondes, pour le meilleur et risquant le pire.

Sommaire

Introduction
Chapitre un
Chapitre deux
Chapitre trois
Chapitre quatre
Chapitre cinq
Carte provisoire ou n°1
Chapitre six
Chapitre spécial 1er Avril
Chapitre sept
Chapitre huit et neuf
Chapitre dix
Chapitre onze
Chapitre douze
Chapitre treize
Chapitre quatorze
Chapitre quinze
Chapitre seize
Chapitre dix-sept

Prévenus

Reveur
Plumenchantee
Losefiana
La pire voisine du mone
Alavirienne ?


Introduction


Aujourd'hui, Gwendalavir vit en paix grâce à Ewilan Gil'Sayan et ses amis qui sauvèrent Gwendalavir à plusieurs reprises il y avait une dizaine d'années. Les dangers existent toujours, mais la terrible Sentinelle Éléa Ril' Morienval ou encore les effrayant Ts'lishes n'étaient plus que de mauvais souvenirs.
Chapitre un, le début


Presque trois jours était passés depuis que j'avais quitté Al-Jeit, la capitale de l'Empire de Gwendalavir. C'était la première fois que j'allais quitter pour longtemps mes amis Euphène et Théo depuis que je les avais connu. Je me sentais assez seule.
Euphène Kil'Kaol, une jeune mais talentueuse dessinatrice, continuait ses études dans le but d'égaler les Sentinelles et si cela était possible, Ewilan Gil'Sayan. L'égaler relèverait du miracle, mais on pouvait toujours rêver.
Théodore Fil'Oréald, le moins doué de nous trois, était resté avec elle. Il n'avait pas de projet précis pour l'instant. En revanche, il en avait pour moi. À plusieurs reprises,Théo m'avait proposé de devenir une marchombre.
Les marchombres forment une secte très secrète de personnes aux aptitudes physiques ou autres très impressionnantes : grande agilité, fortement équipés... Pour le reste, c'était bien plus difficile à savoir.
On pourrait en effet croire que je veuille les imiter. Durant mon temps libre, je m’entraînais à la course, la nage, l'escalade et au tir à l'arc, en trichant avec l'Art du dessin ou pas. Je pensais que je ne m'en sortais pas trop mal. Mais je faisais tout ça pour ne pas compter que sur mes dessins lors des voyages que j'avais décidé d'entreprendre et non pas pour devenir un jour marchombre. J'étais assez bonne dessinatrice, mais toujours compter dessus n'était pas toujours possible.
Les dessinateurs sont des pratiquant de l'Art du dessin et donc doué du Don. Avoir ou pas le Don dépend de trois forces : la Volonté, la Créativité, et le Pouvoir, que chacun a en soi, mais pas forcément proportionnellement et équilibrement. Plus ces forces respectaient toutes ces conditions, plus le dessinateur était puissant et pouvait aller loin dans les Spires, les « chemins de l'Imagination », accédant à plus de possibilités. L'Imagination est la dimension dans laquelle les dessinateurs exerçaient leur Art, en évoluant dans les Spires avant de faire basculer le dessin dans la réalité, le rendant réel, pour un moment la plupart du temps. Les dessins disparaissent plus ou moins rapidement, seuls les dessinateurs les plus puissants pouvaient créer des objets éternels. Les gardiens de l'Imagination et des Spires sont les Sentinelles. Ewilan, l'une d'entre-elles, était déjà un mythe alors qu'elle n'avait pas encore vingt ans. Elle était de loin la plus talentueuse et la plus puissante des dessinateurs après Merwyn Ril'Avalon ! Et puisque le Don continuait à se développer avec le temps, elle pourrait peut-être l'égaler un jour. Personne ne pourra le vérifier, mais c'était possible.
Moi aussi je voulais devenir un légende, même petite, mais vivante de préférence. Pour réaliser de rêve, je comptais de visiter de fond en comble la régions à l'est de Gwendalavir qui fut découverte récemment par Ewilan et ses amis. Peu d'Alaviriens, habitants de l'Empire, l'avaient visité. La Mer des Brunes était dangereuse et il y avait un immense désert encore plus fatal qui attendait celui qui oserait se rendre là bas : le Désert d'Ouroux. Même après ça, le danger était toujours présent. Les habitants de l'est utilisent l'Art du dessin, mais pas de la même manière que nous. Avec une Volonté sur-développée, ils pouvaient « dessiner » quelque chose seulement en le formulant. Je me demandais parfois si de cette manière, ils pouvaient faire apparaître des dessins. En revanche, je sais qu'ils pouvaient tuer très facilement et cela me suffisait pour l'instant comme information. Dans tous les cas, rejoindre les gens qui voguent sur de l'herbe était un projet que j'estimais entamer dans une trentaine d'années, pas tout de suite. Dans l'immédiat, je me préparais à rejoindre ma famille à Al-Chen. Un entraînement en pleine nature serait à coup sûr plus efficace qu'à l'Académie d'Al-Jeit, école pour dessinateurs, et plus proche de ce que je risquais de rencontrer. Ensuite, je verais.

— Salut Émira, arrivée à Fériane ?
La voix d'Euphène me fit sursauter. Communiquer à distances était une chose possibles grâce à l'Art du dessin. Bien que plus compliqué que les dessins traditionnels, c'était bien plus simple les pas sur le côté, qui eux étaient encore plus subtil à faire et compliquer à enchaîner en plus. Je pouvais le faire deux, trois fois de suite sans trop de problèmes, ensuite, c'était une autre histoire. Il y existait aussi les Grand Pas, encore plus ardu à dessiner. Pour preuve, seuls quelques rares personnes le maîtrisaient, et je ne pensais pas faire partie de ceux-là un jour. Je pouvais en revanche discuter sans grande difficulté avec mes amis. Pour les autres, seulement si je les connaissais un minimum.
— Tu as déjà fini les cours ?
— Évidemment, on est déjà en fin d'après-midi tout de même.
— Ah.
— Pourquoi ? Tu ne le savais pas ?
— Non.
— Comment ? Tu es pourtant la mieux placée pour le savoir ?
— En rêvant à l'intérieur d'un chariot depuis je ne sais combien de temps.
— N'as-tu rien de mieux à faire ?
— Rêver c'est bien ! Mais non, rien d'autre.

Une voix retentis à ce moment-là.
— Émira où est-tu ?
— Maintenant si. À la prochaine fois alors ?
— Attends.

— Émira où est-tu ?
— J'arrive, criai-je à mon tour. Il faut vraiment que j'y aille là. Au revoir ?
— Bon, bon. Abandonnes donc ta meilleure amie pour une femme que tu connais à peine.

Je soupirais en entendant son ton fataliste et sortis pour aller à la rencontre de Sari. Sari était la femme d'Ordou Ginan, un marchant de légumes et mon employeur. Elle était plutôt jeune et je ne lui donnerais environ trente-six ans. Elle avait des yeux de couleur noisette et de longs cheveux bruns. Sa peau était légèrement bronzé comme celle de son mari. Plus vieux que sa femme, monsieur Ordou était barbu et ses cheveux avaient commencé à blanchir. Il était costaud et grand, mais n'arrivait pas à la cheville des soldats.
— Que puis-je faire pour vous ?
— Il va bientôt faire nuit, va chercher du bois et allume un feu.
Je partis en boudant. Depuis le début du voyage rien d'intéressant n'était survenu et je faisais des tâches plus ennuyantes les unes que les autres. Faire un feu comptait parmi les activités les plus passionnantes que j'avais eu à effectuer, compte tenu qu'il fallait dessiner.

Deux autres personnes accompagnaient celui de la famille Ginan. Il y avait Jore Zéph, un homme légèrement bronzé et âgé d'environ une trentaine d'années qui voyageait seulement avec son cheval. Il était plutôt grand et brun avec des yeux gris noir. Il était souriant, drôle et sympa.
Le dernier du groupe était David Narden. Je connaissait seulement son nom. Il nous suivait à distance et c'était le seul du petit groupe qui est accompagné d'un soldat. Je supposais qu'il était méfiant et qu'il avait peur que nous le volions. Sauf qu'une fille et un vieux couple n'était pas ce qu'il existait de plus dangereux en ce monde. Il y avait toujours Jore mais je ne l'imaginais pas vaincre le soldat.

Pendant que je ramassais du bois, je songeais à ce que je ferais à Al-Chen quand un bruit... non, un hurlement retentit près de moi. Mon sang se figea dans mes veines. Je me tournai vers l'endroit où ce cri venait. C'était un ours élastique.
Je paniquai un peu au début et me repris lorsqu'il chargea. Je l'esquivai en faisant un pas vers le côté et il prit un des rares arbres du coin dans les bras.
Je n'étais pas partie loin. Juste assez pour éviter la collision. Ma raison me traitait de folle et me hurlait de partir simplement. Mon cœur lui était super excité. C'était ma première aventure, je n'allais pas la raté ! Rapidement, je dessinai une lame et la projeta dans la jambe de l'ours. Elle toucha sa cible et du sang coula. Furieux, l'animal me chargea. Pas une si bonne idée finalement de rester. Il était gêné par ma lame et je l'esquivai assez facilement. Ma lame disparut. Une autre apparut devant moi. L'ours dut se dire qu'il devrait finalement aller jouer avec quelqu'un d'autre. Il partit donc. Dès qu'il disparut de ma vue, je fis disparaître ma lame et me laissa tomber sur l'herbe.
Je n'étais ni blessée, ni très fatiguée mais j'étais sous le choc. C'était la première fois que j'étais confrontée seule face à un danger et j'y avais survécut. J'étais fière de moi bien que quand on pensait aux exploits d'Ewilan, sauvé le monde à plusieurs reprises, ce n'était rien.
Je me relevai au bout d'un moment et continuai à ramasser mon bois comme si rien ne s'était passer. En apparence. Dans ma tête, je repassais la scène en songeant à tout ce que j'aurais pu, et dû, faire.
À mon retour, les Ginan me demandèrent ce qui s'était passée. Je leur dit que j'avais fait fuir un ours. Pas besoin d'en dire plus, ce n'était vraiment rien. Jore vint me féliciter et avait insisté pour entendre toute l'histoire. Fière de voir qu'il semblait trouver ce que j'avais fait super, je cédai.
La suite du voyage se passa sans autre événement remarquable. Logique, même l'ours n'aurait pas dû être là. Des soldats s'assuraient de rendre la région la plus sûre possible, surtout autour de la capitale.

Je songea plusieurs fois que plus tard, j'écrirais dans un livre : je ne fus jamais seule lors que mes voyages, je sentais toujours qu'il y avait quelqu'un près de moi. En effet, Théodore et Euphène m'appelèrent plusieurs fois. Parfois, j'appelais aussi mon frère, Jilan. Il n'avait pas le Don, mais quand la discussion était établie, il n'y avait plus vraiment de problème.

Arrivée à Fériane, contrairement à ce que nous nous étions dit au départ, les Ginan avaient tenu à me payer et plus qu'il n'en fallait. Je finis par accepter à contre cœur. Je trouvais que je n'avais quasiment rien fait et que les Ginan avaient déjà été assez bon avec moi.
Jore vint me voir après.
— Je partirais dans deux jours. Ça te dérangerait d'attendre ?
Jore aussi se rendais à Al-Chen et nous nous étions convenus d'y aller ensemble.
— Non, bien sûr que non. Je visiterais la ville en attendant.

— Salut petit frère, me voilà à Férianne.
— Pas trop tôt. Je ne comprends toujours pas pourquoi tu n'avais pas fait directement un pas à Al-Chen. Même si tu veux voyager, pourquoi ne pas être venue directement ?
— Maîtriser l'Art du dessin ne veut pas dire que je peux ou devrais l'utiliser à tord et à travers. Et comme je n'ai pas envie de voyager seule et que personne n'allait directement à Al-Chen dans l’immédiat, me voilà pour l'instant ici.
— Tiens, tiens. Ils n'est plus question de visiter d'autres villes aujourd'hui ?

N'ayant rien à répliquer, puisqu'il avait raison, je ne dis rien. Encore heureux qu'il ne pouvait pas voir à quel point je rougissais. Malheureusement, il pouvait toujours l'imaginer et il me connaissait assez bien pour connaître mes réactions. Et vice-versa.
— Bon, je t'attends. Dépêches toi, on est impatient de te revoir et puis j'ai une surprise.
Je ne répondis pas toujours pas, un sourire aux lèvres. Moi aussi je le connaissais et je sais parfaitement comment l'inquiéter. Après tout j'avais bien droit à une mini vengeance.
— Réponds, je sais que tu n'es pas faché.
Non, pas du tout mon petit frère chéri, mais je te laisse le plaisir du doute.
Je contactai ensuite mes amis.
Chapitre deux, Jore et David


À mon réveil le lendemain, je descendis prendre mon petit déjeuner. Quand il vint enfin, il était accompagné d'un message. D'après le propriétaire de l'auberge Chez le Cuistot il venait d'un homme qui était passé hier soir. Mis à part qu'il portait une cape, le propriétaire ne savait rien d'autre, il faisait trop sombre.
J'avais écouter ses explications et son avis que d'une oreille. Dès que j'eus le message, je l'ouvris.
Chère Émira,
Je crains de ne pas pouvoir aller à Al-Chen avec toi. J'ai eu des problèmes et je dois rester. Ce serait trop long à expliquer.
Connaissant ton goût pour l'aventure, je me suis dit que je pourrais me rattraper en t'envoyant un message. J'espère que j'ai bien pensé.
Je suis vraiment désolé.
J.Zéph
En finissant ce message, j'étais excitée et curieuse. Comment savait-il que j'étais ici ? Quels problèmes avait-il ? Je me demandais aussi ce qu'il aurait inventé si nous voyagions ensemble. Même si je ne le voyais pas souvent, il m'avais beaucoup fait rire.

La suite de la journée, je la passai en cherchant d'autres voyageurs allant vers Al-Chen. À midi, n'ayant trouvé personne, je rentrai à l'auberge.
Durant le déjeuner, je me posais des questions sur les problèmes de Jore. Après réflexion, je décidai de le chercher.
Dès que je sortis un problème me vint à l’esprit, je n'avais pas la moindre idée d'où pouvait se trouver Jore.
Après avoir errer au hasard, une personne m'aborda.
— Bonjour jeune femme, que faites-vous ici ?
Je me retournai et vis un homme. Habiller d'un ensemble sombre, il devait avoir environ trente ans. Il avait des yeux bruns et un sourire bienveillant
— Bonjour, monsieur. Excusez-moi mais je vous connais ?
— De nom. Je m'appelle David Narden mais appelle moi David.
C'était donc lui celui qui voyageait derrière nous. J'observais rapidement en me disant qu'il n'était pas du tout comme je l'imaginais.
— Si vous y tenez.
Il voulu dire quelque chose, s'arrêta, avant de se décider.
— Que faite-vous là ? Me demanda-t-il. J'ai cru comprendre que tu allais à Al-Chen.
— Je cherche Jore Zéph. Vous savez qui c'est ? Il avait accepté de m'accompagner à Al-Chen, continuai-je à son hochement de tête, mais finalement il ne peut plus et j'aimerai bien savoir pourquoi.
— La curiosité des dessinateurs n'est-ce pas ?
— Pas forcément, répliquai-je, beaucoup sont plus ou moins curieux, mais pas tous.
— C'est possible. Je passe par Al-Chen moi aussi, voulez-vous m'accompagner ?
— Pourquoi pas. Mais on ne peut pas dire que vous aviez pris la route la plus directe.
— Toi non plus, me répliqua-t-il avec un éclat rieur dans les yeux.
Voyant que je ne répondais pas, il poursuivit.
— Je pars demain matin, voulez-vous que je vienne vous chercher ?
— D'accord, je dors à l'auberge chez le Cuistot, je vous attendrais à l'entrée.
— Bien, à demain alors ?
— À dem… Vous n'auriez pas une idée d'où peut être Jore Zèph ?
— Navré mais non, aucune.
— Merci quand même. À demain.
— À demain jeune femme.
Nous nous étions ensuite déparée et je pus me sur la recherche de Jore.
En fin d'après midi, un homme s'approcha de moi.
— J'ai appris que tu cherchais Jore. Il est parti ce matin, inutile de continuer.

Je passai une partie de ma nuit à me poser des questions, avant de finalement m'endormir. À mon réveil, je décidai d'oublier cette histoire, mais ce ne fut pas possible.
Un homme vint me chercher tandis que je prenais mon petit déjeuner. Il m’expliqua que David avait quelques trucs à régler avant de partir et qu'il lui avait demandé de venir me chercher.
Au moment où j'ouvris la porte pour sortir, un homme me rentra dedans. C'était Jore. Un autre homme le suivait. C'était David.
Ils étaient tous les deux habiller en noir.
David jura puis fonça vers Jore un poignard dans la main. Je fis un pas sur le côté nous ramenant à l'intérieur de l'auberge.
David sortit son poignard du sol tandis que Jore se leva et regarda autour de lui inquiet. David s'approcha de nous. Je me leva à mon tour.
David, qui semblait complètement différent d'hier, prit la parole .
— Je t'avais prévenu, maintenant je vais devoir tuer tout ceux qui sont ici. Je devrais peut être te remercier de m'offrir ce plaisir.
— Dans ce cas, tu ne me laisse pas le choix non plus.
Je restais un instant surprise devant Jore et David face à face en me demandant ce qui se passait. La dernière parole de Jore était confiante et à peine différente de l'habitude.
Pendant qu'ils discutaient, plusieurs personnes s'enfuirent. David ne leur accorda aucune attention et cela me rassurai un peu.
Je voulus les suivre mais la curiosité prit le dessus. En faisant le moins de bruit possible, je partis me cacher dans un coin de l'auberge. Jore et Rhode commencèrent à se battre. La vitesse à laquelle ils bougeaient était stupéfiante. Ils devaient être des marchombres.
Bien que je ne pouvais suivre le dixième de ce qui se passait, je savais au moins que les deux hommes ne se battaient pas à mains nus. Je vis plusieurs fois des lames briller. Quelques poignards venaient aussi se figer sur un meuble de temps en temps, parfois pour disparaître un peu plus tard.
L'homme qui était venu me chercher bougea. Je sortis le plus discrètement possible mon arc et une flèche. Follement curieuse mais pas suicidaire.
Au bout de longues minutes, Jore s'arrêta, un poignard planté dans sa jambe gauche. Il saignait. L'homme sauta sur lui, mais Jore l'esquiva. David s'approchait de lui en marchant, un poignard dans chaque main. L'homme s'était relevé et se dirigeait aussi vers Jore.
J'hésitai entre dessiner et tirer mais j'optai pour le dessin. Une montagne de couvertures tomba sur l'homme. Des cordes apparurent ensuite le cloué au sol et une cage en acier s'enfonça dans le sol autour de lui. Cela dura quelques secondes.
Pendant ce temps, David et Jore étaient repassés à l'action. Jore avait reçu un nouveau coup. La plaie était petite, mais saignait.
Une corde apparut autour du pied de David mais elle fut coupé aussitôt et un poignard vola dans ma direction. Jore apparût devant moi et l'attrapa. Il avait bougé, je n'avais pas ressenti de dessin. Pendant que je me remettais de ma surprise fce à cette constatation, Jore renvoya le poignard à son propriétaire, mais rata sa cible.
Les deux hommes recommencèrent à se battre. Décidée d'aider plutôt celui qui venait de me sauver que celui qui avait voulu me tuer, je faisais de mon mieux pour protéger Jore en gênant David.
Cela dura jusqu'à ce que, attrapant une occasion, je réussis enfin à arrêter David. Pour je ne sais quelle raison, il avait arrêté de bouger. Jore voulut l'achever, mais je l'en empêchait, me sentant pas prête de voir mon premier mort.
La question qui vient ensuite n'était pas vraiment ce à quoi je m'attendais.
— Je pense enseigner la Voie. Que me répondrais-tu si je te proposais de devenir marchombre ? Je serais ravi de t'avoir pour élève.
Je le regardais surprise en me demandant s'il était sérieux. Il avait l'air de l'être. Malheureusement, je ne voulais toujours pas devenir marchombre même si j'étais fière qu'un vrai marchombre aurait bien voulu de moi comme élève.
— Je suis désolée mais je refuse. En revanche si vous n'aviez plus de problèmes, voudriez-vous bien m'accompagner jusqu'à Al-Chen ?
— Si je le veux ? N'était-ce pas ce qui était prévu ?

Lorsque des soldats entrèrent dans l'auberge, ils ne trouvèrent qu'une salle dévastée.
Au bord de la ville, sur le bord d'une route, j'attendais Jore en espérant qu'il n'y aurait plus de problème. Le destin fut clément, Jore arriva très vite dans mon dos me faisant sursauter. Je vis ensuite le cheval à côté de lui.
— C'est le votre ? demandai-je un peu surprise.
Je ne pensais pas qu'il lui appartenait.
— Un ami. Beau spécimen n'est-ce pas ?
Le spécimen en question était je dois l'avoué, très beau. Il avait une robe brune, une magnifique crinière beige. Il semblait jeune et son pelage était très doux.
— Il s'appelle Noisette. Noisette, je te présente Émira Azwel.
En l'entendant, je me retourne vers lui surprise.
— Comment connaissiez-vous mon nom ?
Je lui avais dit mon prénom, mais pas mon nom, je m'en souvenais parfaitement. Lorsqu'il change de sujet, je me retiens de reposer am question, présentant que je n'aurais pas de réponse.
— On mange et on part. Tu le monteras.
— Super comme plan mais je n'ai jamais monté de cheval. Quasiment.
— Eh bien il est grand temps d'apprendre, jeune femme.
Cette phrase me rappelait vaguement une citation, mais je ne réussis pas à retrouver son auteur.
Dernière modification par Florance le mer. 31 août, 2016 3:38 pm, modifié 35 fois.
Reveur

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Re: La croisée des chemins [Gwendalavir (Ewilan, l'Autre, ...)]

Message par Reveur »

Alors comme prévue j'ai lu l'ensemble de ta fanfiction. Pour commencer tu as de très bonnes idées, mais tu te perd un peu et on ne sait pas ou tu veux en venir dans l'histoire (je n'ai pas bien compris pourquoi David et Jhore se battait excuse moi je ne sais pas comment s'écrivent leurs prénom) . Ensuite il y à des moments un peu "lourds" d'un point de vue littéraire et sa ne donne pas envie de finir la phrase. Essaye de plus ponctué ou de raccourcir tes phrases. Par contre tu décris très bien et beaucoup, parfois trop mais bon . J'apprécie le début et espère que tu arriveras à éviter les erreurs qu je t'ai cités, j'aime beaucoup l'histoire pourra tu me prévenir pour la suite ?
Florance

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Re: La croisée des chemins [Gwendalavir (Ewilan, l'Autre, ...)]

Message par Florance »

Vraiment merci Rêveur.
Pour le combat, attend (ou pas. Tu comprendra, peut-être).
J'essayerai de raccourcir mes phrases et te laisser respirer un peu plus.
Pour la description et les détails, je trouve que ça à toujours été mon point faible. Pour cette fois ci, j'ai essayé justement d'en mettre le plus possible.
Je te préviendrai volontier pour la suite. Je préviens tout de même. J'ai imaginer plusieurs suite possible et j'hésite sur le choix. Je tenterai de posté le prochain chapitre le plus rapidement possible. Le plus rapidement possible. Je fais un autre truc pour l'instant.
Tu as lu les livres de Pierre Boterro ? Ceux sur Gwendalavir principalement bien sûr, mais aussi les autre.
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Re: La croisée des chemins [Gwendalavir (Ewilan, l'Autre, ...)]

Message par Reveur »

Merci et oui j'ai lu La quête et les mondes d'Ewilan et aussi les trois Ellana
Florance

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la Croisée des chemins —> Chapitre 3

Message par Florance »

En vert ce que je dis. J'aime bien cette couleur.
Je te conseille alors le reste : l'Autre et les Âmes Croisées.
Voici le chapitre trois. Le prochain arrivera plus tard. Je suis très occupée en ce moment.
Quelqu'un sait où se trouve le passage qur le droit d'auteur ? J'en ai écris un personelle, mais bon.

Chapitre trois, la porte


Pendant le trajet, Jore tenta plusieurs fois de me convaincre de devenir son élève, directement ou pas. Il me fit même faire quelques séances d'exercices, d'ailleurs fatiguant, mais qui me plaisait, je dois l'avouer, et qui pourraient m'être utile. Malgré tout cela, je n'accepta toujours pas sa proposition.
Du côté de l'équitation, c'était moins bien, bien que cela aurait pu être pire. Noisette était pourtant parfait : calme et compréhensif, l'intelligence qui brillait dans son regard m'avait surpris. Mais quelque chose n'allait pas, et je faillis tomber à plusieurs reprise, et tombai quatre fois. Les victimes les plus à plaindre restaient mes fessiers. Les premiers jours étaient les pires.

Le jour où j'allais enfin rentrer chez moi, je ne vis Jore nulle part. Après l'avoir chercher rapidement, j’abandonnai. Noisette était également introuvable et si mon nouveau copain marchombre était parti avec lui, je ne le trouverai pas après. Je me dirigeai vers Al-Chen me demandant pourquoi il était parti et qu'est-ce qui s'était passé à l'auberge. Je lui avais déjà poser la question mais à chaque fois, il changeait de sujet. Je ne pouvais plus qu'espérer le revoir un jour pour connaître la vérité.
La beauté d'Al-Chen n'arrivait pas à la cheville d'Al-Jeit, mais pour moi c'était mille fois plus beaux. C'était chez moi. Et rien, ni l'Arche ni toutes les merveilles des dessinateurs d'autant ne me feraient penser sur la durée que ma ville pouvait ne pas être la meilleure. Et bien qu'il n'ait pas de construction impressionnante, il avait tout de même l’immense lac Chen, qui selon la légende naquit des larmes de Merwin, et les navires qui passaient dessus. Sincèrement, la vue était tout aussi magnifique que l'Arche enjambant le Pollimage, ou presque.
Je souris à cette sensation de familiarité en marchant dans les rues d'Al-Chen. Il me semblait ne plus être venue depuis des siècles ! La réalité était moins grandiose évidemment. Je reconnaissais des rues puis des maisons, j'avais l'impression d'y avoir été la veille tout en sachant que cela devait presque faire quelques années que je n'était plus passée dans le coin.
Alors que je goûtais à cette impression d'être retournée dans le passé, un masse qui me percuta me fit perdre mon équilibre. Une voix rieuse retentit dans mon dos.
— Alors grande sœur, je t'ai manqué ?
— Jusqu'au moment où tu es tombé sur moi, peut-être un peu.
Mon frère se releva et je puis le voir. Bien qu'il ait deux ans de moins que moi, il atteingnait presque ma taille. Portant, je n'étais pas petite pour mon âge. Comme moi, il était brun. Comme moi, ses yeux étaient colorés d'une couleur marron pâle. Et comme moi, il sa peau était légèrement bronzé. Enfin... À ce moment-là, lui plus que moi.
— Alors ? Tu es sûre de ne pas vouloir retourner à Al-Jeit ? me demanda-t-il.
— Tu veux te débarrasser de moi ou quoi Jil. J'ai déjà attendu d'avoir fini mes études pour maman alors je ne compte pas y retourner tout de suite non.
— En devenant Sentinelle, tu peux aussi devenir une légende.
— Pas le genre de légende que j'aimerais être. Et puis tu me vois vraiment surveiller les Spires tout le temps ?
— Les Sentinelles peuvent aussi voyager.
— Mais ce sera pour des missions et si tu me parlais plutôt de cette surprise.
Il soupira. Cela ne le gênait pas de ne pas pouvoir dessiner. Non, ce qui ne comprenait pas, c'était pourquoi je ne préférais pas vivre dans la capitale plutôt que voyager tout le temps. Je n'étais pas certaine de vouloir voyager, et j'aimais bien la vie à Al-Jeit, mais je voulais au moins essayer après en avoir tant rêver.

Lorsque je me rendis compte que je devais ressembler à une gamine devant un nouveau jouet, je me repris et tentai de regarder le cheval devant moi avec plus de contenance. Il avait l'air jeune, mais surtout, il était d'un blanc magnifique. Comme de la neige.
D'un bref coup d’œil, je vis que mon frère était ravie de son effet.
— Alors ? Il te plaît ? Papa et maman ont acheté ces jumeaux pour nous, m'expliqua-t-il.
Ainsi, l'autre cheval à côté n'était pas là par hasard et il ne s'agissait pas d'une étrange coïncidence s'ils se ressemblaient.
A côté de moi, mon frère poursuivit.
— Comment vas-tu l'appeler ? Le mien est Neige. J'aurais préféré Flocon de Neige, mais c'est un peu long.
J'étais d'accord. Ils étaient blancs comme de la neige, mais aussi blanc comme...
— J'imagine que je n'ai pas le choix. Je choisis Nuage.
Le sourire de mon frère s’élargit.
— J'en étais sûr. J'ai beaucoup hésité sur le nom que je vais te laisser tu sais ? Je comprends que l'on nous prend souvent pour des jumeaux justement. Malgré tes deux ans de plus que moi, on se ressemble plus que des frères et sœurs.
Il me fit un clin d’œil.
— Et pas qu'en apparence.
Je soupirai en secouant la tête comme si je le prenais pour un gamin… Avant de lui sourire. Il avait raison.

C'était bon de sentir le vent souffler dans nos cheveux.
Bizarrement, j'avais l'impression de progresser plus vite qu'avec Jore. Peut-être parce que c'était Nuage : Déjà, il était moins grand que Noisette, car plus jeune, et puis nous pouvons progresser ensemble. Noisette devait être plus habitué à Jore.
Durant quelques semaines, je sortais souvent avec Jil et nous nouveaux copains. Ce qui ne signifiait pas que nous passions notre temps à jouer. Juste la majeur partie. Ce n'était pas notre faute, une énorme prairie nous appelait tous les jours. Mes parents, Arian et Dianne Azwel, avaient décidé de vivre un peu à l'écart de la ville. Ils étaient phytothérapeutes à l'occasion, des médecins qui soignent avec des plantes. En général, ils donnaient seulement quelques simples conseils. Lors des problèmes plus grave, les gens allaient plutôt voir les rêveurs de Férianne. Cela ne gênait pas mes parents. Ils continuaient à faire une grande collections de plantes médicinales, qu'ils allaient chercher, eux ou nous, ou en cultivaient avec d'autres plantes. Ils étaient fermiers et agriculteurs. Bien que cette vie ne m'allait pas toujours, elle enchantait mon frère qui était décidée à devenir un « vrai phytothérapeute » comme il le disait.
Jil et moi faisaient souvent des courses de toutes sortes. Si je courais plus vite que lui, il allait plus rapidement dans l'eau. Nous ne nous étions pas encore départagés en escalade, mais en vérité, je grimpais un peu plus rapidement que lui. Pareil à dos de cheval.

Nous allons de temps en temps dans notre base secrète, notre QJ et notre secret.
Nous l'avions découvert quand nous étions plus jeune. Les habitant du bord du lac apprenaient à nager quasiment en même temps que marcher. Les enfants du coins allait souvent jouer au bord du lac et nous n'étions pas l'exception. Un jour, nous fîmes un concours de plongeons. N'acceptant pas de perdre, nous étions allés trop loin. Lorsque mon frère voulus remonter, il n'y arriva pas. Je le rejoignis tout de suite pour l'aider, mais je n'y pouvais rien non plus. C'était à ce moment que je vis quelque chose briller. Elle semblait venir d'un trou Poussé par un instinct illogique, je fis signe à mon frère d'aller vers là. Heureusement, au bout d'un petit tunnel, il y avait une crevasse avec de l'air. Après avoir repris mon souffle, j'ouvris les yeux pour regarder autour de moi. Grâce à la lumière venant d'un petite faille en haut, je vis, avec surprise, des éclats de lames briller un peu partout. Mon frère avait même voulus les prendre dans ses mains pour voir. Il ne le fit pas, heureusement. Quand il vit que j'allais mieux, il eut le culot de dire qu'il avait gagner. Stupéfaite de voir qu'il pensait encore à ça, je ne répondis pas tout de suite.
Nous repartîmes et nous ne pûmes retourner ici que bien plus tard, mais nous l'avions finalement fait, et encore une fois, en manquant de nous noyer. En fait, nous avions déjà risqué notre vie entre temps sans succès.
Étrangement, les fois d'après était plus simple. Mon frère expliquait cela par l'expérience et le fait que nous savions dorénavant où chercher l'entrée. Il avait raison : certes l'entrée n'était pas proche de la surface, mais lorsque l'on savait où il se trouvait, s'y rendre n'était pas vraiment compliqué. En voyant que personne ne semblait connaître l'endroit, Jil et moi avions décidée que ce serait notre base secrète. L'ambiance mystérieuse nous plaisait beaucoup, c'était calme. Mis à part les lames qui étaient un peu dangereux, d'où le fait que nous les avions déplacées dans un coin, c'était un endroit de rêve pour les gamins que nous étions.

Afin d'éviter de mouiller nos vêtements, j'utilisais les pas sur le côté pour ramener nos vêtements avant. Quand j'avais maîtrisé le pas sur le côté, nous y allions directement, mais plus tard nous avions recommencé à plonger.
Assis contre un mur de la caverne, mon frère arborait un sourire narquois.
— Enfin décidée à partir après avoir dit plus tard durant près de quatre mois ?
— Et toi tu ne veux plus m'accompagner finalement ? me vengeai-je.
— Si !
Je lui rendis son sourire.
Depuis quelques jours, j'avais de plus en plus envie d'aller voir Al-Poll, une ville interdite donc supposée dangereuse. Évidemment, nos parents n'étaient pas pour ce voyage, et encore moins quand Jil avait dit qu'il voulait m'accompagner. Nous avions pensé à partir en cachette, mais cela serait vraiment immature de notre part.
— Je pars après l'hiver. Au plus tôt, décidai-je. Tu as encore du temps devant toi. Ne perd pas espoir, on peut encore les convaincre que tu es assez grand et que j'ai vraiment besoin que tu m'accompagnes.
J'avais réussi à les convaincre de me laisser partir. Je tenais vraiment à avoir leur soutient, mais pour mon frère, ce n'était pas encore chose faite.
Je l'éclat d'espoir et de reconnaissance dans son regard, je me permis de le déchanter un peu.
— Bien sûr, c'est faux.
— Évidement, dit-il moqueur. Les garçons ont toujours besoin d'une fille, mais le contraire n'est pas vrai n'est-ce pas ?
— Tu as tout compris.
Il se leva et se dirigea vers le plus grand mystère de cette grotte, celui qui nous semblait insoluble, encore plus que la faille d'où venait la lumière (nous n'avions jamais réussi à trouver où elle était vu de dehors) : les sculptures sur un mur de la caverne. Des formes, images et écritures, après nous avoir emmené rêver, nous narguaient désormais. En effet, depuis quelques années, nous nous demandions de plus en plus quels secrets tout cela cachait.
— Alors ? demanda la voix de Jil, une idée de ce qui est écrit sur ce mur.
— Qui sait ? Une recette peut-être.
Il se retourna vers moi, fit mine d'être en colère en retenant difficilement un sourire. Devant la grimace qu'il faisait, j'éclatai de rire. Il m'imita avant de reprendre une expression grave.
— Je suis sérieux, s'écria-t-il.
— Je t'ai déjà dit que je n'ai rien trouvé dans la bibliothèque d'Al-Jeit...
— Ou quasiment, termina-t-il.
— Savoir lire les signes avec une prononciation qui n'est peut-être pas du tout bonne ne nous mènera nulle part, objectai-je.
— Même si on les apprend quand même on ne sait jamais, me cita-t-il, ça pourrait être drôle, n'est-ce pas ?
Je lui jetais un regard teinter de mépris. Était-il vraiment obliger de s'amuser à terminer mes phrases ? Comme si la ressemblance entre nous n'étais pas assez frappante. Ce que je ne comprenais pas, c'était la raison pour laquelle je n'arrivais pas deviner ce à quoi il pensait alors qu'il semblait le faire avec une telle facilité.
Il s'approcha du mur sculpté, regarda les images avec un air dubitatif. Enfin, il posa sa main sur le mur en caressant quelques signes. Et je l'entendis murmurer une question.
— Que signifiez-vous donc ?
Avant qu'il termina sa question. La porte s'ouvrit. Cette ouverture s'accompagne du bruit assourdissant de quelque chose qui se casse. Quelque chose de grand et d'énorme. Jil tomba en arrière tellement il est surprit et moi aussi.
Alors que nous ne nous étions pas repris, un vent venu de nulle part commençait à nous aspirer dans la porte. D'abord faible, ce qui permit à mon frère de reculer, il devint de plus en plus fort. Dès que je compris que l'on était en danger, je dessinais une corde pour attacher mon frère. Je sortis ensuite de l'Imagination pour m'assurer qu'il était en sécurité. Mauvais choix : le vent redoubla de puissance et je fus aspirée par la porte. J'enrageais intérieurement contre moi-même. Je n'aurais pas dû m'arrêter de dessiner, même si c'était pour m'assurer que Jil allait bien. Ma rage était d'autant plus grande que lorsque je pensais à utiliser le pas sur le côté, il était trop tard.
Je vis la porte se refermer après m'avoir avalé, comme si elle n'était censé qu'emportée une seule personne.
Chapitre quatre

Là j'hésite. Raison de plus de prendre mon temps.
J'espère avoir bien appliquer tes conseils Rêveur.
Dernière modification par Florance le jeu. 02 juin, 2016 11:33 am, modifié 4 fois.
Reveur

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Re: La croisée des chemins — Chap 3 [Les Âmes croisées]

Message par Reveur »

Alors pour ce que je t'ai dit c'est une grosse amélioration, le chapitre se lit plus facilement c'est plus fluide et est moins "lourd" (dans le sens de chargé) il y à encore qu'elle que passage ou je ne comprends pas ou tu veux en venir (la fin du texte avec la pierre qui s'ouvre et aspire le frère de ton héroine) et aussi je ne comprends pas quand ils parlent de lames :?: Bref sinon je vois beaucoup de progrès et attend la suite avec impatiente 8-) Pour les âmes croisé et l'autre je dois attendre d'avoir l'argents pour me les acheter ;)
Florance

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Re: La croisée des chemins — Chap 3 [Les Âmes croisées]

Message par Florance »

Les lames c'esr des lames d'épée. Et à la fin c'est l'héroine qui se fait aspirer ! Suis-je donc si nulle en explication ?
J'essayerai de continuer comme ça. Merci de m'avoir lu. Par contre la suite viendra encore plus tard. Même si je n'ai pas envie de travailler, il lae faux. Malhreureusement.
Moi les livres je les emprunte. Et j'y pense, ce sera difficile pour moi d'acheter tous les livres que j'aime.
Reveur

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Re: La croisée des chemins — Chap 3 [Les Âmes croisées]

Message par Reveur »

A excuse moi en relisant la fin m'est apparu clairement :lol: désolé c'était de ma faute :oops:
plumenchantee

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Re: La croisée des chemins — Chap 3 [Les Âmes croisées]

Message par plumenchantee »

Bonjour,
Je viens de te lire (je sais, c'est logique) et j'ai apprécié ta fanfiction. S'il est vrai que tu as un style assez lourd il n'est pas désagréable pour autant.
Pour le moment, je ne comprend pas vraiment où tu vas en venir mais je suppose qu'on l'apprendra au fur et à mesure de ton histoire ;)
Je vais juste faire un petit reproche. J'ai l'impression que tu as mal gardé l'esprit marchombre de l'écrivain. En effet, ton marchombre insistait et ces derniers semblaient assez, trop connus... C'est à se demander s'ils sont vraiment marchombre. C'est la même chose lorsque du combat. Tu n'insistes pas assez pour moi sur leurs caractéristiques profondes et il y a des moments étranges à ce niveau. En tant que grande fan d'Ellana et des marchombres, je les ai facilement remarqué mais sinon je suis sûre qui ne sont pas très visible.
Je rajouterais aussi avoir vu en passant quelques fautes d'orthographe mais elles ne sont pas non plus trop présentes.
Si tu acceptes de m prévenir pour la suite, je serais heureuse de la lire.
Florance

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Re: La croisée des chemins — Chap 3 [Les Âmes croisées]

Message par Florance »

Désoler, j'avoue que j'ai peu être un peu abuser pour les marchombres. Ce qui ne veut pas dire que je t'ai compris, au contraire.
plumenchantee a écrit :ton marchombre insistait et ces derniers semblaient assez, trop connus... C'est à se demander s'ils sont vraiment marchombre. C'est la même chose lorsque du combat. Tu n'insistes pas assez pour moi sur leurs caractéristiques profondes et il y a des moments étranges à ce niveau.
Comment ça insister ? Comment ça trop connus ? Quels caractéristiques profondes ? Comment ça étrange ?
Le seul problème que j'ai remarqué (c'est pas le bon mot en plus) c'est que les marchombres sont normalement plus rapide et tout, mais j'ai voulu faire intervenir Émira. J'ai fait de mon mieux pour les rendre le plus... marchombre possible, si je peux me permettre de dire ça.
Ensuite, si par insister parlait du moment où Jore demandais à Émira de devenir son élève au point de lui donner des leçons, désoler. Je me suis inpirée de Salim et d'Ellana, mais le résultat n'est pas pareil. Après ça n'a pas une très grande importance, je pourrais toujours changer.
Je te préviendrai.
plumenchantee

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Re: La croisée des chemins — Chap 3 [Les Âmes croisées]

Message par plumenchantee »

Ce problème est vrai mais il y a aussi des détails comme le fait qu'il ne remarque pas Emira.
Les marchombres sont observateurs, fins, rapides et aussi silencieux que la nuit , non ? Moi c'est sur cette dernière caractéristique que j'aurais appuyé un peu plus je pense.
Ensuite, plutôt que de lui proposer de devenir marchombre, il lui proposerait de l'aider, ou de l'entraîner sans que le mot fatidique n'entre dans sa bouche. Si à Ellana, Jilano a précisé ce mot, c'est aussi que quelques mois plus tôt Sayanel le lui avait dit. Ellana, elle, n'a pas prononcé devant Salim avant longtemps le mot marchombre.
Florance

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Re: La croisée des chemins — Chap 3 [Les Âmes croisées]

Message par Florance »

On va y aller d'une autre façon, mis à part le "secret marcombre", où il y a encore des problèmes ? Je change tout en même temps.
Florance

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la Croisée des chemins —> Chapitre 4

Message par Florance »

Salut.
J'ai commencé une carte, mais je n'ai pas de scanner chez moi. Je posterai donc la carte à la rentrée.
J'ai un doute sur l'organisation des villes Perle et Cendre. Quelqu'un peut m'aider ?
Je viens de refinir le texte. À cause de mon père, j'ai du réécrire ce chapitre. J'ai passé beaucoup de temps dessus car c'était vraiment énervant.
J'espère ne pas avoir régresser dans l'écriture et maintenant, trêve de bvavardage, place au texte.

Chapitre quatre, le disparut


Propulsé par l'élan, je faillis m'écraser contre un arbre. Étant déjà en alerte, je dessinai juste à temps un énorme cousin qui me sauva probablement la vie. Retrouvant enfin la terre ferme, je repris de justesse mon équilibre. Mon coussin retomba sur moi et m'écrasa.
Je soupirai et souris. Si quelqu'un m'avait vu…
Je fis disparaître mon cousin, puis me relevai en cherchant mon frère du regard. Je ne le trouvai nulle part. A sa place, je vis des arbres, énormément d'arbres, partout.

Je n'eus pas le temps d'être surpris, ni celui de me demander où je me trouvais. Je sentis un dessin, un pas sur le côté pour être précis, et un homme d’une trentaine d’années apparut devant moi. Son expression grave détonnait avec les atours multicolores dont il était vêtu. Ses yeux, d'un bleu inhabituel pour un brun, brillait d'espoir, d'inquiétude et de surprise...
Je l'observais tout en hésitant sur la conduite à tenir. La prudence me conseillait de partir, mais je n'avais pas vraiment de raison de le faire. Le fait que l'inconnu pouvait faire le pas sur le côté signifiait qu'il était un dessinateur puissant. Il n'aurais aucun mal à me suivre. A moins que je me rendisse à un endroit qu'il ne connaissait pas. Et puis il n'avait pas l'air de vouloir me faire du mal.
Finalement, je ne fis rien.
L'homme voulut parler, mais un autre dessin commençait déjà naître. Un autre pas sur le côté. Non ! Plusieurs même. Deux créatures apparurent devant nous. Leur taille me frappa en premier. Ils dépassaient largement les deux mètres ! Je grimaçai à en les voyant. J'avais horreur des insectes, et ils en avaient tout l'air d'en être. Ou plutôt un mélange d'insecte et de reptile. La longueur de leurs lames, au bout de leur bras, me fis frissonner d’effroi.
— Que ? Ce n'est pas possible, dit .
Par habitude, je me tournais vers lui, imitée par les monstres. Il frémit. Sa peur devait être plus grande que la mienne, pourtant, il réagit, et vite. Sans prévenir, il prit ma main et fit un pas sur le côté. Nous arrivâmes dans un coin d'une rue qui me rappela Al-Chen. Comme il ne m'évoquait rien, je supposais que nous nous trouvions dans une autre ville. Quelle perspicacité ! aurait ricané mon frère.
L'inconnu regarda autour de lui, inquiet. Je secouai timidement sa main pour lui rappeler ma présence. Il recula rapidement en se tournant vers moi, lâchant par la même occasion ma main. Il se calma lorsqu'il me vit.
— Désoler jeune femme. Je t'avais oublié.
Sympa, pensais-je tout en répondant.
— Ce n'est pas grave.
Il sourit rassuré.
— Je me présente, Ol Hil'Junil. Enchanté. Et vous ?
— É… Émira Azwel, bégayai-je tout en le dévisageant.
Ol, Hil'Junil. Je foullais dans ma mémoire avec la nette impression d'avoir déjà entendu ce nom lorsque ça me revint. Je regardais l'homme devant moi incrédule. Je remarquai à peine son expression amusé.
— Ol Hil Junil ? La Sentinelle disparue ? L'ami d'Ewilan Gil'Sayan ?
— Ewilan fait partie de mes amis en effet. En revanche j'ignorais avoir ce surnom.
Sa façon de prononcer le nom d'Ewilan Gil'Sayan me mit mal à l'aise, il semble tellement proche d'elle. Sa deuxième réponse ne me mit pas plus à l'aise. Bien qu'il avait voulu faire de l'humour, la mélancolie ressortait tellement que j'étais triste pour lui.
— Euh… Désoler mais…
— La suite de l'histoire attendra, me coupa-t-il vérifiant que personne nous écoutait. Suis moi.
Après cette parole, il se mit en marche. Sachant qui il était, et étant convaincue qu'il était bien celui qu'il prétendait être, je lui faisais entièrement confiance. Je le suivis donc sans plus de cérémonie, tout en me disant qu'attendre était la pire des tortures qu'il aurait pu me faire subir. J'étais tellement excitée d'avoir « retrouvé » la Sentinelle disparut.
En route, les gens me regardaient bizarrement, et moi de même. Ils étaient tous blonds avec des yeux bleus. Même si dans une ville, des personnes qui se ressemblaient n'étaient pas inexistante, je trouvais impressionnant que ces deux caractéristiques étaient si partagées. La seule exception était un jeune homme aux yeux verts.
Et nous.

Après avoir grimpé un escalier qui semblait infini, des gardes nous arrêtèrent. Ol leur dit que j'étais son invité, mais ils ne me laissèrent toujours pas passer. Je ne sus pas comment Ol les convainquit finalement, j'admirais le paysage qui se peignait derrière les gardes.
Comme pour Al-Jeit, sublime ou splendide, des mots pourtant très fort, n'était pas assez puissant pour décrire cette ville. Pourtant ce n'était pas Al-Jeit, ni aucune ville de l'Empire que je voyais. Contemplant ce mélange de couleurs et de structures improbables absolument magnifiques, encore un mot trop faible, je peinais à croire la ville réelle. Je ne pensais pas un jour voir une ville dont la beauté pourrait rivaliser avec celle de la capitale de l'Empire. Le plus déroutant était de penser que cette ville se trouvait à quelques marches de celle qu nous venions de quitter. Un village perdu à côté d'un palais. Une chaise de bois à côté d'un trône décoré d'or et de diamant.
Dès que les gardes furent hors de vue, Ol m'expliqua que nous nous trouvions dans un autre monde, mais pas celui d'Ewilan. Je ne le cru pas tout de suite, révisai mon jugement, mais ne l’abandonnai pas. Cette ville pourrait très bien être sur le continent à l'Est. Cette argument me sembla très vite improbable. Finalement, je décidai de vérifier l'authenticité des paroles d'Ol, je voulu faire un pas sur le côté. N'étant pas capable de faire le Grand Pas, je ne peux pas aller dans un autre monde. Si je bougeais, alors il mentait. Je ne parvint même pas à entrer dans l'Imagination ! Cette pris de conscience m'épouvanta. Depuis que j'avais découvert mon don, je comptais de plus en plus sur lui. Je ne l'utilisais pas souvent, au contraire, je me contraignais à l'utiliser le moins possible, mais je savais que je pouvais compter sur lui. Je me sentais comme un archer qui ne pouvait plus compter sur son arc. En pensant à cette image, je remarquai paniquée que je n'avais aucune arme sur moi. Sans Ol pour me rassurer, je me demande ce que j'aurais fait. Il m'appris qu'à Perle et Cendre, l'Imagination était inaccessible, mais qu'en dehors ce n'était plus le cas. Il me demanda également d'utilisé l'Imagination qu'en cas d'urgence. Il voulais garder le Don secret.
Ol m'expliqua ensuite que la ville que nous venions de quitter était Cendre. Celle dont nous foulions le sol il y avais déjà quelques instant était Perle. Celle-ci était constitué de douze cités et c'était à AnkNor, la plus belle des douze cités, que se trouvais le palais royal qui était également le plus beau. « C’est ce que disent les Jurilans » précisa Ol. Les Jurilans étaient l'ensemble des Perles et des Cendres, avec les Perles qui étaient les nobles.
Devant tous ces nouveaux noms, je m'inquiétais un peu, mais la curiosité l'emporta, je m'empressai de poser toutes les questions qui me passaient pas la tête.
La Sentinelle disparue habitait une « petite » maison dans un coin de la ville.
— Pour être plus proche de la zone où l'on peut dessiner, m'expliqua-t-il. Et ne me dit pas que je t'ai demandé de ne pas dessiner, je ne l'ai plus fait depuis longtemps avant ton arrivée.

Sa maison était une petite merveille faite de bois et de brique qui réussit l'exploit d'être simple et en accord avec le paysage.
— Je ne viens que pour dormir donc je ne pourrais pas t'accueillir avec un festin de roi.
Il partit me chercher des fruits avant de reprendre la conversation.
— Commençons par une question. Que sais-tu des créatures qu'on a vu tout à l'heure ?
— Euh… Rien, répondis-je perdue.
Il sembla l'air surpris.
— Je n'espérais pas un discours, mais vraiment rien ?
Je secouais la tête en me demandant ce qu'il attendait de moi comme réponse. En y repensant, ils me rappelaient bien quelque chose, mais très vaguement. J'avais dû les voir dasn un livre.
— Dans ce cas. Ravi de t'apprendre qu'il s’agissait probablement des Ts'lishes, dit-il avec un sourire dur.
L'information mit un peu de temps à prendre du sens. Lorsqu'il parvint à mon cerveau, j'écarquillai les yeux en frissonnant de peur. Je n'arrivais pas à croire que j'avais frôlé la mort de si près, car c'était bien ce qu'il me disait.
— De. D. Des Ts'lishes ? Vous en êtes sûr ?
— J’espère me tromper.
— Mais. Le dernier n'était pas censé être tuer par Siam Til'Illan ?
— C'est ce que je croyais, et c'est pour cela que j'ai un doute. Ce n'était pas un, ni deux, mais trois que nous en avions vu. Je n'en ai jamais rencontrer, heureusement, mais ils étaient comme dans les descriptions de maître Duom.
— De plus, continuai-je, ils étaient déjà très peu nombreux avant. Au cours de ses aventures, Ewilan Gil'Sayan et ses amis en ont tuer plus d'une douzaine. Compte tenu de tout ça, en voir des survivants est très, très peu probable ; et en voir plusieurs est impossible. Éléa Ril'Morienval n'avait pas non plus de raisons pour ne plus compter sur eux lors des événement à l'Est de Gwendalavir. Ce qui est une autre preuve qu'ils étaient censé avoir disparut.
Devant le silence, je levai la tête vers Ol. Il avait un sourire moqueur.
— Et moi qui avait des doutes sur l'éducation de l'Académie, dit-il enfin, je vois que c'était inutile. Ton discours était digne d'un professeur de l'Académie.
Je rougis et baissa la tête.
— Il l'est en partie. J'ai lu beaucoup de livres où ils étaient évoqués, ou plus. Que ce soit sur les aventures d'Éwilan Gil'Sayan, mais aussi sur Merwyn Ril'Avalion et d'autres personnes encore. J'y passe pas mal de temps dessus.
Son sourire s'élargit, ce qui commençais à m'agacer.
— Bon. C'est pas tout mais je suis tout de même un homme occupé. Je te propose de nous retrouver ici ce soir. Quelqu'un viendra te chercher pour te faire visiter la ville Cendre. Demain ou plus tard, je te présenterai Perle. Et puisque que t'aime bien lire, j'ai quelques livres ici s'ils t'intéressent.
Sur cette proposition, il partit. Lorsque qu'il fut hors de vue, je commençais à regretter. J'avais encore beaucoup de questions. D'ailleurs comment un fou, même d'un roi, peut être occupé.
Je me repris et allai faire le tour de la maison. A peine avais-je fini le rez-de-chaussée que quelqu'un toqua à la porte. Elle s'ouvrit sur un jeune garçon qui n'avait pas l'air content. Je soupirai intérieurement en espérant que ça irait mieux. Après tout, pourquoi m'en voudrait-il ? Je ne lui avait rien fait.
— Bonjour, je m’appelle Émira. Enchantée. Et toi ? demandai-je en lui tendant la main.
Il me dévisagea surprit et incertain, comme si j'étais un monstre qui n'agirait pas de la bonne façon. Je lui rendis son regard surpris en me demandant ce que j'avais fait.
Voyant qu'il était incertain, je retirais ma main et reposai ma question.
— Comment t'appelles-tu ?
Après un dernier coup d’œil, il se retourna sans répondre et partit. Je restai un moment surprise avant de le rattraper. Je soupirai réellement cette fois. Je ne savais pas ce qu'il me reprochait. En revanche, je sentais que ça n'allait pas être une partie de plaisir, et je ne pensais pas avoir autant raison.

— Alors ? me demanda Ol.
— Guide trop silencieux, dis-je d'un ton neutre.
Je ne pris même pas la peine de lever la tête de mon livre.
Il m’avait laissé dix jours sans nouvelles ! Dix jours durant lesquels j'avais dû habiter chez Iwah, le garçon. Les gardes ne me laissaient pas entrer dans Perle. Je ne saisissais pas encore ce qui ce passait ici, mais le peu que je compris ne me plaisait pas. Les Cendres étaient distant avec moi, croyant que j'étais une Perle. Quant aux autres, c'était l'inverse. Je ne savais pas ce que je ressentirais si je l'étais réellement, mais je ne l'étais pas à cela ne m'avait pas du tout plu. Je me demandais ce que je faisais ici et pourquoi la famille de Iwah m'avait accueilli chez eux. Je ne leur en voulais pas. Au contraire, j'étais très reconnaissante.
La seule personne à qui j'en voulais, c'était Ol. Bien sûr, quand il était venu me chercher, j'étais contente. Ma rancœur envers lui n'avait pas pour autant disparut. Le fait qu'il ne voulait rien me dire empira les choses.
Il était en piteux état. Ses cheveux défaits étaient plein de poussière et de feuilles et ses vêtements étaient déchirés. J'étais même surprise qu'il portait si peu de blessure. À moins que je ne lui en voulais vraiment beaucoup.
Le trajet se passa en silence. Lorsque nous arrivâmes, je pris calmement un livre et faisais semblant de lire.
— Ne voudrais-tu pas connaître la raison de mon absence ? Ou pourquoi je reviens dans cet état ?
Évidemment, je le voulais. Ma curiosité bouillonnait et mes innombrable questions ne souhaitaient que sortir. J'avais envie de savoir tout ce qu'il avait fait, mais aussi me venger. Convaincus que les réponses viendront, je continuais à l'ignorer.
Il soupira.
— Je me suis pourtant excusé. Et c'est pour nous deux que je suis parti, pour revenir dans cet état.
J'abandonnai mon air neutre pour laisser ressortir mon excitation. Les réponses arrivaient enfin. Comme je n'arrivais pas encore à le pardonner entièrement, je fermai juste le livre pour lui faire comprendre que le pardon commençait à venir.
— Je vous écoute, dis-je de ma voix la plus calme.
Nouveau soupir. Moins abattu cette fois.
— Pour faire simple, je cherchais une façon de rentrer à Gwendalavir.
Je ne compris pas tout de suite ce qu'il voulait dire. Quand ce fut enfin le cas, je le regardai inquiète.
— Attendez, vous voulez dire qu'on est bloqué ici.
Il me jeta un regard moqueur.
— Tu ne pensais tout de même pas que j'étais ici pour le plaisir ?
— Je. Non, bien sûre. Mais je pensais que vous pouviez faire le Grand Pas. Comment êtes-vous arrivé ici sinon ?
— Parce que tu peux le faire ?
— Euh… Non.
— Et t'es-tu déjà demander comment es-tu arrivée ici ?
— Non parce que je le sais, répondis-je en haussant un sourcil, par une porte. Elle s'était ouverte et je suis arrivée ici.
Quand au pourquoi du comment, j'avais chercher à le savoir sans résultat.
— En effet, et c'était cette porte que je cherchais à retrouver. Et pour commencer, l'endroit où nous nous étions rencontrée. La dernière fois, je m'étais directement transporté à toi. Grâce au Palais des Anciens que j'avais vu, je savais que tu étais apparus dans la forêt des Glauques. Malheureusement, je ne trouva pas l'endroit. Je perdis la majorité de mon équipement dans les steppes à cause des Fangs. Je ne voulais pas utiliser l'Art du dessin, mais lorsque j'ai rencontré les Glauques, je l'ai fait.
Je l'écoutais fascinée. Grâce aux livres d'Iwah, je connaissais un peu noms mentionnés par Ol, même si j'avais toujours un peu de mal avec.
Les Glauques étaient les ennemis héréditaires des Jurilans, comme les Raïs pour nous. Et si les Glauques correspondraient aux Raïs, les Fangs seraient les Ts'lishes. En moins redoutable, mais plus nombreux.
— Et maintenant ? Qu'est-ce que nous allons faire ?
Une expression surprise apparut sur le visage d'Ol.
— Nous ?
— Vous n'allez tout de même pas m'abandonner encore une fois ? demandai-je indignée.
Il détourna son regard.
— C'est trop dangereux pour toi.
Cette phrase me mis hors de moi. Ewilan avait sauver le monde alors qu'elle avait à peine quatorze ans. J'en avais dix-neuf ! Qu'est-ce qu'il leur faut encore aux adultes pour arrêter de prendre toutes personnes plus jeunes qu'eux pour des enfants. Malgré les changements, à l'Académie non plus on nous laissait jamais tenter le hasard. Mais c'était ça la vie ! Survivre avec le sourire à tous les défis du destin !
Avant que je ne puisse ajouter quoi que ce soit, il partit. Je regardais la porte refermée avec fureur et haine.
Dernière modification par Florance le mer. 20 juil., 2016 6:25 pm, modifié 9 fois.
Losefiana

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Re: La croisée des chemins — Chap 3 [Les Âmes croisées]

Message par Losefiana »

hey, comme tu me l'as demandé, je suis passée!
Je ne me souvenais pas que tous les gens de la ville Cendre étaient blonds aux yeux bleus?
plumenchantee

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Re: La croisée des chemins — Chap 3 [Les Âmes croisées]

Message par plumenchantee »

Bien répondu pour son âge ! J'ai hâte de savoir la suite!! Espérons qu'elle ne reste pas trop longtemps dans ce monde, c'est mauvais pour elle ;)
Florance

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Re: La croisée des chemins — Chap 3 [Les Âmes croisées]

Message par Florance »

plumenchantee a écrit :Bien répondu pour son âge ! J'ai hâte de savoir la suite!! Espérons qu'elle ne reste pas trop longtemps dans ce monde, c'est mauvais pour elle
8-) Elle n'a rien dit pour l'âge, elle a juste eu le temps de le penser. Au cas où tu ne l'a pas remarqué, ce que j'en doute, on ne sait jamais.
Dommage pour toi. Elle va encore y rester un moment. Mais ne t'inquiéte pas, elle va bouger. Sinon, je m'ennuyerai.
Losefiana a écrit :Je ne me souvenais pas que tous les gens de la ville Cendre étaient blonds aux yeux bleus?
:? J'ai pas fait d'erreur j'espère. Je ne suis plus sûr de l'avoir lu mais Nawel et ses deux amis sont blonds. Pour les yeux, je vais vérifier.

Merci de m'avoir lu !
Je t'ajoute Losefiana ?
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Re: La croisée des chemins — Chap 3 [Les Âmes croisées]

Message par Reveur »

Tout à étais dis par les autres, ton texte est plus léger ce qui est confortable, continu comme ça ;)
Comme je n'ai pas lu l'autre je me demande si je fais bien de lire ton livre ...
Je vais les emprunter et les lires rapidement pour pas être trop spoiler
Florance

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Re: La croisée des chemins — Chap 3 [Les Âmes croisées]

Message par Florance »

Reveur a écrit :Tout à étais dis par les autres, ton texte est plus léger ce qui est confortable, continu comme ça ;)
Comme je n'ai pas lu l'autre je me demande si je fais bien de lire ton livre ...
Je vais les emprunter et les lires rapidement pour pas être trop spoiler
Parce qu'ils ont dit beaucoup de chose ? Ne le prennez pas mal, mais c'est vrai.
L'Autre ? J'en n'en ai pas encore parler. Et je n'ai même pas encore repris la fin des Âmes Croisées. J'ai juste utilisé le personnage d'Ol Hil'Junil pour l'instant. Et j'ai inventé pas mal de chose sur son histoire pour ne pas dire presque tout.
Bref, si j'en ai pas encore trop parler dans mon texte, je sens que je suis bien partie pour te raconter tout ici, donc, je ne dit plus rien. :D

Losefiana : je n'ai pas toujours vérifié. Désoler. Je vais le faire le plus tôt possible.
Florance

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la Croisée des chemins —> Chapitre 5

Message par Florance »

Désoler pour cette attente. Ce n'est même pas parce que je n'avais pas d'idée, même s'il y a un peu de ça, mais parce que j'avais la flemme. Voilà, c'est dit.
Promis, j'écrirai la suite plus sérieusement.
N'hésitez pas à me prévenir de mes erreurs.
Bref, place au texte.
Chapitre cinq, Philla l'Historienne


Le lendemain matin je ne le trouvai nulle part. Pas de corps, ni même son ombre. Seulement un message disant « Je suis sincèrement désolé, mais c'est vraiment trop dangereux. Je ne veux te faire prendre aucun risque. Ol Hil'Junil. » et un petit déjeuner. Je soupirai. Si je n'avais pas contrôlé ma colère, la maison d'Ol serait déjà en fumée, pensai-je. Détruire est toujours plus facile que faire. En fait, puisque l'Imagination était inaccessible, seule la salle serait touchée, mais l'important était que je ne fis rien. Je mangeai, puis sortis. En sortant, je fus surprise de voir une ville propre et brillante avant que je souvenir que j'étais revenue à AnkNor.
Craignant de ne plus pouvoir rentrer, je me baladai seulement dans la cité en prenant soin de ne pas en sortir. Pour cacher la couleur de mes cheveux et dans une moindre mesure mes yeux, je portais une cape trouvée chez Ol. Ce n'était pas non plus très discret, mais c'était déjà ça. Même si le nombre de fois où on me montrait du doigt avait à peine diminuer.
Je retournai chez Ol au zénith pour déjeuner. Je m'apprêtais à le chercher lorsque, en arrivant dans la cuisine, je vis surprise le déjeuner prêt. Je jetai un rapide coup d’œil autour de moi. Que ce soit Ol ou un Cendre qui l'eusse préparé, il était probablement parti. Les Perles employaient les Cendres comme des esclaves, s'ils ne les ignoraient pas. Bizarre et méchant à mon avis. Si certaines personnes servaient d'autres dans l'Empire, jamais personnes ne les traitaient de cette façon !
Après avoir mangé, je restai un moment sans rien faire avant de ressortir errer. Je partis me balader le long des murailles de la cité. Peu de gens se rendaient là-bas généralement. Mis à part deux filles qui s’étreignaient devant l'entrée de la ville, un groupe de garçons plus jeune que moi à l'arrière d'un magasin et deux amoureux qui s'embrassaient dans un coin discret, je ne rencontrais personnes d'autres. Personnes ne me remarquaient mis à part les garçons qui s'étaient très vite désintéresser de moi.
En fin d'après-midi, je rentrai chez Ol et trouvai le dîner prêt à être manger. Ce que je fis en me demandant qui l'avait préparé et si ce n'était pas Ol, ce qui était fort probable, quand est-ce que je reverrai Ol.
Je m'endormis en songeant à ce que je ferais le lendemain avant de maudire de toutes les façons possibles Ol. Je décidai de le chercher. S'il était le fou du roi, il devait donc être un minimum connu. Quelqu'un saurait peut-être où il se trouvait.
C'était avec la promesse de le retrouver que je m'endormis. Promesse que je ne pus tenir.
Le matin, je trouvai le petit déjeuner sur la table. Il faudrait aussi que je trouve qui m'apportait ces repas, pensai-je.
La Sentinelle était le fou du roi, commencer les recherche autour du palais était donc logique. J'interrogeai les personnes à l'écart, ne tenant nullement à attirer l'attention. Je n'appréciais pas non plus parler à beaucoup de personnes en même temps, encore moins devant une foule. La plupart des Perles m'ignoraient et/ou s'enfuyaient. D'autres me demandai en se moquant ce que je pouvais bien lui vouloir au fou. Les rares derniers qui m'accordaient leur sérieux n'en savaient rien.
Je retournai chez Ol avant midi, humiliée et enragée. D'abord Ol et maintenant eux, personne ne me prenait au sérieux ou ne me donnait de réponse. Je montai droit dans la chambre que j’avais pris sans savoir ce que j'allais pouvoir faire. La porte claqua derrière moi qui tombai dans le lit. Peu de temps après, j’entendis la porte de ma chambre s’ouvrir. J’aperçus vaguement une personne, assez de temps pour savoir que ce n'était pas Ol, avant que l'inconnu s'enfuit précipitamment en s'excusant de m'avoir réveillé. Quelques secondes de flou passèrent avant que je me rends compte que je tenais peut-être une réponse. Je descendis précipitamment, mais trouvai seulement le déjeuner prêt sur la table. Je me demandai si la personne qui s'était enfuit n'était pas celle qui me ramenai mes repas. Je grimaçai en songeant que c’était possible.
Après avoir mangé, je laissai un mot sur la table : « Merci ». Pensant à Ol, j'ajoutai : « Tu ne saurais pas où se trouve Ol Hil’Junil ? » Je songeai un instant à précisé que c'était le fou du roi avant de décider que la personne le savait certainement. Je sortis ensuite chercher quelque chose pour passer le temps plus rapidement. Je le trouvai, une bibliothèque.
Parcourant les rayons en cherchant quelque chose d'intéressant, je vis des livres sur les langues. Me rappelant du mur de la caverne, et en conséquences de mon frère et mes amis, je rêvassais en songeant à eux, puis pris le premier livre. Je ne trouvai pas ce que je cherchais, pas vraiment. Il n'y avait que des textes, pas d’image. Je reposai le livre déçue. Comment pourrais-je trouver ce qui m’intéressait si je n’avais pas d’image ? Je cherchai encore un peu, sans trouver quelque chose de convainquant. Je regardais rapidement d'autres livres. Je choisis finalement un atlas sur ce monde. Ce livre là était pas mal. Il n’y avait pas seulement des cartes, mais aussi une brève description des dangers que l’on pouvait rencontrer à tel ou tel endroit. C’était vague et je trouvais que l’auteur était un peu pessimiste en ne parlant que des dangers, mais je pris tout de même du plaisir à le lire. Malheureusement, le soir arriva très vite.
En rentrant, je trouvai le dîner sur la table. Mon mot avait disparut, mais aucun autre ne le remplaçait. Je mangeai avant de songer à mes amis et ma famille jusqu'à ce que je m'endormisse. Ils me manquaient énormément. Est-ce qu’Ol passait ses nuits à penser à ses amis ? Certainement.
Le lendemain, je n'avais toujours pas de réponse. Je retournai dans la bibliothèque mélancolique. Pour ne rien arranger, la bibliothèque fermée le matin. Mon désespoir ne passa pas inaperçu.
— Bonjour, à en voir votre tête en croirait plutôt qu'il s'est passé un désastre.
Je me retournai en sursautant. Quand je vis qu'il ne s'agissait que d'une jeune femme, je soupirai de soulagement. Elle devait être Jurilane d'après la couleur de ses cheveux et de ses yeux, Perle et même une Robe d'après le vêtement homonyme bleu qu'elle portait. Robe Historienne, me rappelai-je. Elle n'avait pas l'air dangereuse. J'avais crains pire.
— Bonjour donna, répondis-je polie et conforme aux règles d'ici, et c'est un désastre.
L'Historienne fit une moue concentrée. Craignant que ma réponse n'était pas assez claire, je voulus précisé ma réponse lorsqu'elle s'écria.
— C'était bien vous qui cherchiez le fou de notre monarque hier ?
Surprise de passer de la bibliothèque à un fou, je ne répondis pas tout de suite. Je me souviens ensuite de quel fou elle parlait.
— Euh… Oui, répondis-je finalement. Pourquoi cette question ?
— Je vous ai vu hier, dit-elle avec un sourire, de loin. De plus, quelques discutions parlent d'une mystérieuse personne portant une cape qui sillonne à travers notre cité depuis quelques temps, ajouta-t-elle avec un sourire.
Je ne sus que répondre. Si on m'avait dit il y a deux semaines qu'on parlerait déjà de moi avec de telles termes, je dirai qu'il rêvait. Je n'aurait jamais eu le temps de faire quelque chose d'assez signifiant !
— Vous n'êtes pas d'ici, dit-elle en chuchotant, n’est-ce pas ?
Je hochai la tête en me demandant pourquoi elle chuchotait.
— Ne viendriez-vous pas du même endroit qu’Ol Hil’Junil ? demanda-t-elle impatiente, mais sans grande conviction, comme si elle n’y croyait pas ou trouvait cela impossible.
Je souris. « Impossible », un mot qu’on apprenait à bannir de notre vocabulaire dès notre entrer à l’Académie. Avec l’existence d’Ewilan Gil'Sayan et de sa fille, difficile de faire le contraire.
La fille devant moi haussa un sourcil. Peut-être à cause de mon sourire.
— Comment t... Vous appelez-vous ? demandai-je pour changer de sujet.
Les gens me regardaient déjà bizarrement, je n’allais pas compromettre l’amitié possible entre moi et la première personne d’ici qui me parle normalement et volontairement.
Dommage qu’elle ne fus pas dupe.
— Philla Cariatian, appelez-moi Philla et juste ça. J'en ai assez des « donna » et vous ne m'aviez toujours pas répondu, finit-elle avec un sourire victorieux.
Je souris lorsqu'elle confia qu'elle en avait mare des « donna ». J'avais remarqué qu'on utilisait beaucoup les mots « don » et « donna ». Chez moi, c'était plus des « maître » et des « dame ».
— Ne voulez-vous pas d'abord connaître mon mon prénom ? demandai-je, tentant encore de changer de sujet.
— Également, confirma-t-elle, mais aussi ton origine. Venez-vous ou pas du même endroit qu'Ol Hil'Junil ? C'est pas si difficile à répondre ?
— Et si je ne veux pas répondre ?
— vous le dites, répliqua-t-elle, maintenant puis-je connaître votre nom ou c'est aussi un secret ?
— Émira Azwel, répondis-je sans hésiter.
Pile à ce moment, la porte de la bibliothèque s'ouvrit.
Je saluai la bibliothécaire en entrant. J'entendis des « donna » qui s'échangeaient, l'Historienne m'avait suivit. Elle me demanda si je cherchais un livre en particulier. Ne voulant pas parler de mon secret et celui de mon frère, je lui répondis seulement : « rien ». Je la vis acquiescé avant de me conseiller un lire. Elle en prit un autre livre, l'emprunta et partit.
Philla m'avait donné un recueil de poèmes. Je feuilletais rapidement le livre. Les mots « cité de toiles », «cité des Anciens », attirèrent mon attention. Ils étaient évoqués dans le livre que j'avais trouvé hier et je regrettais déjà de ne pas en savoir plus. Je décidai de m'intéresser aux légendes de ce monde. Avec un peu de chance, je trouverai des textes en rapport avec mon mystère personnel : le mur. Ou plutôt la porte.
Je ne revis Philla que trois jour plus tard.
Dernière modification par Florance le jeu. 02 juin, 2016 11:43 am, modifié 2 fois.
Florance

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Re: La croisée des chemins — Chap 3 [Les Âmes croisées]

Message par Florance »

Voici maintenant la carte. Je n'arrête pas d'oublier de scanner donc j'ai fait des photos. La qualité n'est pas super, mais je fais comme je peux. Je la personnaliserai ensuite.
Pour Perle et Cendre, si vous aviez des précisions, n'hésitez pas.
partie droite
partie droite
2015-03-13 18.10.13.jpg (1.16 Mio) Consulté 1352 fois
partie gauche
partie gauche
2015-03-13 18.11.58.jpg (905.13 Kio) Consulté 1352 fois
Losefiana

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Re: La croisée des chemins — Chap 3 [Les Âmes croisées]

Message par Losefiana »

Coucou :)

Ne t'en fais pas, tu peux me prévenir tant que tu veux :lol:
Bref, je n'ai pas trop le temps de lire de suite mais je reviendrais un peu plus tard
plumenchantee

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Re: La croisée des chemins — Chap 3 [Les Âmes croisées]

Message par plumenchantee »

Hey !
C'est un très bon chapitre. Je pense que tu retranscrit bien la Philla "du futur".
Bref, je veux la suite !
Pour la carte elle n'est pas trop mal mais je dois dire qu'on a pas beaucoup d'informations dans le livre...
Florance

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Re: La croisée des chemins — Chap 3 [Les Âmes croisées]

Message par Florance »

Salut.
Tu trouve ? Dans tous les cas merci. Mais explicite s'il te plait. Pour tout te dire, mis à part le clin d'oeil pour "Notre monarque ? L'oncle d'un vendeur de gouse ?", j'ai pas fait grand chose.
La suite, je peux même dire que j'ai presque finit, mais le reste et la suite de la suite, je ne sais absolument pas comment faire. Mais la suite arrivera. Un jour... :twisted: :lol:
Dans le livre, bof, dans la biographie imaginaire de l'auteur il y a aussi quelques trucs. Avec en plus un peu d'imagination, j'essayerai de vous faire un truc complètement différent.
réponse de Plumeenchantée (Tu ne m'en veux pas j'espère. J'ai besoin de ta réponse.) a écrit :Je dirais dans la façon de se comporter aussi.
Et je veux cette suite ! et (la suite de la suite quand tu l'écriras)
J'ai aussi très hâte de la poster, mais nan. Je dois la finir avant.

J'ajoute aussi que vous n'avez encore rien vu. Et j'espère ne pas vous décevoir.
Je songe vraiment beaucoup à poster cette suite. J'ai commencer le chapitre... sept ? Mais je ne sais pas comment terminer le six. Et j'ai aussi la flemme d'y pensé. Je viens de terminer mon contrôle de chinois.
Sinon, une remarque. Façon poétique et rêveur de voir les choses :
On a ici une preuve que les personnages sont vivant quelque part et qu'on ne les contrôles pas. Philla est venue à Bottero, maintenant, elle vient à moi.
J'ai bien préciser que c'était aussi une façon rêveur de voir les choses hein ? ;) :lol:
Florance

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la Croisée des chemins —> Chapitre 6

Message par Florance »

Voici le chapitre six et le début du chapitre sept. Je corrigerai plus tard et risquerai de changer certaine chose.
Je ne suis pas très dedant en ce moment, je ne peux donc vous promettre une suite très bientôt. Vraiment désoler.
Je précise aussi que j'ai changer une petite partie. Bref, j'ai ajouté qu'on appelait Jurilan, un Cendre ou un Perle.
Chapitre 6, le départ


Les deux jours suivant, je lisais un peu tout et rien sur les Jurilans : un peu d'histoire, quelques légendes et des informations sur les créatures d'ici. Rien qui ne pouvait m'intéresser plus qu'un peu. Je ne trouvai malheureusement pas un moyen de circuler dans la cité qui fusse plus discrète que la cape. En revanche, à partir du moment où je m'étais fixée le but d'en savoir plus sur ce monde, je ne m'étais plus ennuyée. Plus trop en tout cas. Quand je finissais un livre que la bibliothécaire avait finit par me laisser emprunter, je n'avais pas d'autre choix que d'attendre l'ouverture de bibliothèque en faisant un peu d'exercice.
Le troisième jour, je contemplais l'entrée de la bibliothèque en me félicitant d'avoir trouvé un coin si tranquille. L'endroit était peu fréquenté et les Perles étaient plus intéresser pas les services offert pas les voisins de la bibliothèque. Personnellement, je préférai la bibliothèque. Le silence y était confortable et tranquille. Le lieu, assez éclairé pour lire sans problème, était remplit d'étagères remplit à leur tour de livres. Le tout ressemblait à un petit labyrinthe donnant une impression de nostalgie aux plus sensibles.
Ce fut pendant que je continuai ma rêverie par la lecture, installée à l'opposé de l'entrée, que Philla arriva. Elle ne fit pas de bruit, au contraire, elle était calme et discrète. Mais dans ce silence, une mouche de passage aurait fait un boucan assourdissant. Philla, qui n'était pas une marchombre fit en conséquence du bruit, et un peu plus qu'une mouche. En entendant le bois grincer, mon regard quitta les pages de mon livre pour se diriger vers l'entrée. Par politesse, mais aussi parce que j'étais ravie de la revoir, je résistai à l'envie de retourner dans ma lecture pour aller la voir un sourire aux lèvres. La bibliothécaire, qui lisait également, ne partageait pas ma joie. Quand elle comprit qu'on aurait pas besoin d'elle tout de suite, elle retourna à livre avec une joie non-dissimulée.
Philla commença la conversation.
— Bonjour. Alors ? Te plais-tu ici ? Car tu viens d'arriver, non ?
Je souris, ravie qu'elle se souvînt et s'inquiétât pour moi. Mes amis me manquais vraiment et j'étais ravie d'avoir un peu de compagnie.
Je remarquais qu'elle était passée au tutoiement tout comme elle n'avait pas l'air folle de joie. Elle semblait être ailleurs et sa tête ressemblait à celle Euphène quand ses parents s'absentaient. Même si j'étais souvent avec elle, quand ses parents partent, ils lui manquaient. Comme mon frère pouvait parfois me manquer.
— Bonjour. Moi, c'est pas trop mal. Je ne suis ici que depuis quelques semaines et je dois t'avouer que grâce aux livres, je ne m’ennuie pas trop. Et toi ? Ça n'a pas l'air de très bien aller. Tes parents sont partis ? Ou tes frères et sœurs ?
Elle rougit et me regarda comme si elle venait de remarquer ma présence. Façon de parler. Ou pas.
Elle baissa la tête en rougissant un peu plus.
— Non, pas vraiment. C'est… En fait… C'est mon petit ami, commença-t-elle. Il est parti à la cité des Anciens et je m'inquiète pour lui. La cité des fleurs n'est pas un endroit sûr. Depuis que la porte a été ouverte, il l'est encore moins. Je sais qu'il était bien protégé, mais je ne peux pas m'empêcher de craindre le pire.
Elle avait dit son monologue, car ça ne pouvait être autre chose, en chuchotant. Je savais qu'elle s'adressait bien à moi. Pourtant, ce n'était pas du tout ce qu'aurait cru voir un spectateur extérieur.
En l'entendant parler, un rapprochement se fit dans mon esprits, mais elle restait incertaine. Avant qu'elle ne recommence à parler, je la devançai.
— Tu as parler de la cité des Anciens puis une de fleurs. C'est la même cité ?
Elle hocha la tête les yeux remplit d'incompréhension. Je comprenais, elle lâchait son inquiétude, comptant, sans vraiment le savoir, sur moi pour la réconforter, et je lui posais une question hors-sujet dont la réponse devait être pour elle évidente.
Moi aussi je commençai à m'inquiéter.
— Tu as dit que c'était encore plus dangereux que d'habitude. T'en sûre ?
Nouveau hochement de tête cette fois ci accompagner d'une parole.
— J'y suis allée il y a pas longtemps, commença-t-elle hésitante, avec une amie. Nous avions ouvert une porte. Cela a libéré des monstres qui étaient de l'autre côté de la porte.
Sa voix, de plus en plus inaudible, avait fini en pleurs silencieux. Je les essuyais tandis que l'Historienne continuait son histoire.
— Tout est de notre faute. De ma faute ! J'aurais dû être plus prudente, plus réfléchie. Je savais qu'il fallait la laisser faire, mais je n'ai pas pu m'en empêcher. Quand on voulait partir, des Glauques étaient arrivés. Ils ne nous voulais rien, mais comme une idiote, je suis allée chercher des problèmes. J'ai failli mourir, sans Nawel je le serai. Ergaïl et elle sont allés refermer la porte. Nous pensions que seule Nawel peut refermer la porte. En ce moment, ils risquent leur vie alors que si j'avais utilisé un peu plus ma cervelle, jamais ça ne serait arrivé.
Elle fondit en larme et je faisais de mon mieux pour la calmer, la rassurer. J'étais tout aussi inquiète qu'elle. Ol n'avait pas parlé de visiter cette fameuse cité, seulement les environ, mais s'il y avait des monstres dans la cité, qu'est-ce qui les empêchait d'en sortir ?

¤ ¤ ¤ ¤ ¤

Nuage me manquait. Pas que partager un cheval me gênais, mais je regrettai de devoir compter sur quelqu'un d'autre alors que j'avais enfin appris à monter Neige. Finalement, c'était même la seule raison. Je tentais de me convaincre que c'était parce que je ne partageai pas ce voyage avec mon ami qui me tracassais, mais la vérité était que peu importe le cheval, je voulais le monter toute seule.

Voulant éviter d'attirer l'attention, j'avais emmené Philla chez Ol sans trop se faire remarquer. Le résultat n'était pas parfait, mais pas si mal. Nous parlâmes de la tristesse de Philla. Elle contait sans retenu qu'Ergaïl, son petit ami, lui manquait tandis que je m'inquiétais discrètement pour Ol. Petit à petit, nous débâtâmes sur l'idée d'aller chercher Ergaïl. Chacune à notre tour, nous étions un instant pour, puis contre. Croyant que j'étais inconsciente des dangers que nous pouvions rencontrer : Fangs, Glauques et autres qu'elle ne connaissait pas elle-même ; Philla voulait partir seule. Je réussis finalement à le convaincre de me laisser l'accompagner. Je regretterai de l'avoir laisser partir seule.
Après qu'elle partit, d'une humeur bien meilleure qu'à sa venue, je commençai à m'inquiéter. Avions-nous fait le bon choix ? Ne devrons-nous pas plutôt rester ?
— Tu as décidé de partir. Maintenant ma chère, il faut y aller. Ce voyage ne doit pas être pire qu'aller à Al-Poll.
M'entendre me rassurai et mes rêves vinrent pour me mener vers Al-Chen. Je me revoyais préparer le voyage avec mon frère, mais aussi Euphène et Théo.
Le matin, Philla vint me réveiller à l'aube. Ses parents et ses collègues étaient catégoriquement contre le fait qu'elle refasse ce voyage. Leur principal argument était le danger. Elle n'eut rien à répliquer, nous avions esquivé ce point la veille. Philla ne parla pas de moi, le faire aurait empiré les choses. Complètement convaincu que son petit ami m'attendait qu'elle, elle décida de partir sans leur accord. Ses parents durent même la menacer de l'enfermer dans sa chambre si elle en reparlait. Ce qu'ils firent lorsqu'ils virent Philla dans leur enclot avec Iana, une jument. Elle avait essayé plusieurs fois de s'enfuir, testant tantôt des idées complètements fous, essayant tantôt de convaincre ses gardes. C'était finalement avant l'aube, qu'elle réussit à partir. La porte de sa chambre, où elle était enfermer, s'était ouverte légèrement et des bruits de courses se firent entendre juste après. En sortant, elle vis ses gardes à terre. Après s'être assurer qu'ils n'étaient pas morts, elle sortit discrètement.
Dehors, Iana l'attendait avec de la nourriture pour trois jours, mais pour une personne. Personne n'avait conscience de mon existence. Pour l'instant, ajoutai-je sans arrêt. Ne tenant pas à se faire attraper alors qu'elle était enfin sortie, elle ne se posa pas plus question et vint immédiatement me chercher chez Ol .
Tandis qu'elle me racontait son incroyable histoire, évoquant la possibilité d'un complot, ce qui me surpris, nous complétâmes un peu l'équipement. Trouver un autre cheval, difficile, mais de la nourriture, il y en avait chez Ol. Lorsque je lui posais plus de question sur son histoire de complot, elle chassa le problème, jugeant la chance trop opportun pour vérifier cette possibilité. Nous décidâmes même de partir tout de suite. Elle écrit seulement un mot qu'un Cendre devait donner à sa mère demain soir, expliquant vaguement la situation toujours sans parler de moi. Ce n'était qu'un détail dit-elle, ce qui me peina un peu. Énormément en fait.
Je fus tout de même ravie qu'elle me passait son arc, se laissant seulement les deux dagues. J'aimai bien cette arme.

Nous avancions tranquillement sur la route. Le premier jour se passa merveilleusement bien que le deuxième s'annonçait tout aussi merveilleux. Aucune d'entre nous deux ne brisait le silence qui s'était installé. Ce fus des cris strident qui le firent.


Surtout n'y allez pas de main morte pour les critiques. Mis à part les fautes que je corrigerai.
Dernière modification par Florance le jeu. 02 juin, 2016 1:41 pm, modifié 5 fois.
plumenchantee

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Re: La croisée des chemins — Début chap 7 [Les Âmes croisées]

Message par plumenchantee »

Voilà ma main morte :p
Franchement, le chapitre est juste magnifique. J'ai adoré. Bon, franchement, la façon dont elle est traité par Philla, c'est un peu méchant. Mais le reste est super !! :)
Reveur

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Re: La croisée des chemins — Début chap 7 [Les Âmes croisées]

Message par Reveur »

Excuse moi, vraiment... Si je n'ai rien dis la dernière fois c'est que j'avais rien à ajouter pour t'aider à progresser, tu appliques très bien le peu de conseille que je t'ai donné et je trouve tes chapitres de plus en plus fluides. Voilà je ne sais pas si tu m'en veux de ne pas avoir été présent même pour te complimenté, et je vais pas essayez de te donner une justification sur ma non présence tout simplement parce que je pense mérité une attitude négative de te part à mon égard.

Bonne continuation, S.P
Florance

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Chapitre cadeau

Message par Florance »

Chapitre spécial 1er avril. L'insiration me venait. Et je m'en voulais de ne pas l'avoir fait sur le principal ou la CPE.
Bonne lecture.
Chapitre spécial 1er avril


La classe éclatait de rire. Maître Kil'Étil ne comprenait pas. Il se demandait pourquoi dès qu'il se retournait, les rires reprenais de plus belle.
Ayant assez, il dessina un miroir (D'où lui est venue l'idée ?) et vit le magnifique poisson en papier lui disant « Poisson d'avril !! » dans son dos. Bien que son visage tout rouge était très comique, ses yeux pleins de colère n'incitait pas à rire. Il enleva le poisson avec une brutalité qui fit taire tout le monde. Il fit disparaître le miroir et se tourna avant de parler d'une fois effroyablement calme et emprun de rage contenue.
— Qui. A. Fait. Ça ?
Tout le monde baissa la tête, soudainement très intéressé par ses chaussures. Comment ne pas l'être, ils était vraiment passionnant, je vous l'assure.
— Je le répète. Qui a fait ça ?
Il n'eut toujours pas de réponse.
— Si personne ne se manifeste, ce sera une punition collective.
Mon cœur rata un battement. Finalement, je devrais peut-être avoué. Si je fais subir ça à la classe, je vais avoir bien plus de problèmes plus graves. Pourquoi maître Kil'Etil avait aussi peu d'humour aujourd'hui ?
Je levai légèrement la tête et vis maître Kil'Étil regarder un par un les élèves. Il m'avait déjà dépassé.
— Je vois que vous aviez fait votre choix.
Je frissonnai légèrement. La voix de maître Kil'Étil était remplit d'une telle cruauté et d'un tel sadisme. Il avait manifestement une idée derrière la tête. Une idée qui ne risque pas de nous plaire.
Finalement pourquoi pas payer ça ensemble ? me dis-je. Après tout, il n'y avait pas que moi qui en avait profité. J'avais trop peur de me retrouver toute seule devant maître Kil'Étil.
Les regards suppliant de mes amis Théo et Euphène me convainquirent de prendre mon courage à deux mains et d'avouer. Cela ne me plaisait pas du tout, mais bon. Les amis avant tout non ?
Je respirais longuement, fermant à demi les yeux. Je grimaçai intérieurement en sentant les frissons d'angoisse qui parcouraient tout mon corps. Après un dernier souffle, je me décidai enfin à lever ma main, lentement et hésitante. A peine, avait commencer à la lever, que maître Kil'Etil se tourna vers moi.
— Mademoiselle Azwel ? me demande-t-il.
— Le poisson. Je… C'est que… bégayai-je.
Je repris ma respiration. Comment le dire pour m'éviter un maximum d'aller droit en enfer ?
— C'est moi. C'est moi qui a fait ça.
— Et puis-je savoir d'où vous vient une telle idée ?
— D'un livre. J'ai vu que sur Terre, il y avait cette… qu'il existait cette tradition et puis. Voilà.
Dans une attente qui semblait infinie, pendant lesquels je m'imaginai dans situations les unes plus effrayantes que les autres. Je voyais presque maître Kil'Étil équipé de l’attirail du psychopathe regardant la proie que j'étais en me demandant comment il pourrait me faire souffrir. Pour punir, les maîtres pouvait avoir beaucoup d'imagination.
J’accueillis la réaction de maître Kil'Etil avec surprise, joie et soulagement. Il ne me communiqua ps ma sentence comme je le craignais. Non. Maître Kil'Etil ne dit rien, il éclata de rire. D'un rire sincère et remplit de joie.
— Ton courage est louable, et connaître cette « tradition » comme tu dis l'est également. Quel courage. Et moi qui croyais que personne ne connaissait cette tradition terrienne.
Je rougis sous le compliment et mon visage s’ornait d'un sourire niais que je n'arrivai pas à enlever.
— Mais tu n’échapperas pas à la punition. L'année prochaine, tu devras refaire cela sur un autre maître, sans te faire remarquer et devant moi.
Aïe. Je m'étais réjouie trop tôt.

Le cours reprenait et l'incident semblait oublier. C'était ce que je croyais.
Alors que maître Kil'Etil nous parlait de l'Œil d'Otolep en se plaignant du peu que nous savions dessus, dans l'Imagination, un dessin naissait : un poisson. Je me tournai vers Thao. Il semblait être parfaitement concentré sur le maître, mais si on lui faisait un minimum attention, il était clair que cela n'était pas le cas. De plus, il n'était pas discret. Pour preuve, mis à part Euphène, d'autres avaient également remarqué ce qu'il faisait.
Je me retournai vers le maître. Il parlait toujours du lac entouré de mystère et semblait en pas remarquer ce qui se passait dans son dos. Dos qui resta parfaitement vide lorsque Théo balança son dessin dans la réalité. Théo regardait étonné du maître tandis que je cherchais le poisson. Il n'avait pas disparut, j'en était quasiment certaine. Mis alors où était-il ?
Une exclamation de surprise à l'arrière me donna la réponse. Nivia, qui se trouvait derrière Théo, montrait le dos de mon ami et nous pûmes voir ce qui s'y trouvait lorsque d'un immense miroir apparut au fond de la salle.
La voix sérieuse de maître Kil'Étil retentit.
— Bien tenté, mais tâchez d'être plus discret la prochaine fois. Qui peut me rappeler la dernière découverte que nous avions fait à propos de l’Œil d'Otolep ? Personne ? Je viens pourtant de le dire.
Je lâchai petit ricanement. Poser cette question tout en sachant pertinemment que personne n'avait dû l'écouter, ce maître était vraiment un gamin.
J'aurais aussi dû m'en douter. Utiliser le dessin contre un maître dessinateur à notre niveau, c'était beaucoup trop tôt. Les méthodes traditionnelles, pourtant très faillibles, avaient plus de probabilités de réussir.
Je lançais un dernier regard victorieux à Théo avant de me concentrer sur la question. Il m'avait sembler entendre que...
P.S. : J'ai changé un peu et j'espère que c'est en bien.
Dernière modification par Florance le jeu. 02 juin, 2016 1:41 pm, modifié 6 fois.
Reveur

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Re: La croisée des chemins — Début chap 7 [Les Âmes croisées]

Message par Reveur »

Ce chapitre est vraiment drôle bien qu'il y ai quelques répétitions je le trouve très bien, bravo à toi ;)
plumenchantee

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Re: La croisée des chemins — Début chap 7 [Les Âmes croisées]

Message par plumenchantee »

C'est un chapitre amusant :) mais je reproche le très grand nombre de fautes d'orthographe et de frappe. Personnellement, j'en fais aussi un peu mais là il y en a vraiment beaucoup. Sinon, pour le scénario et l'Imagination, c'est parfait ! ;)
Florance

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Re: La croisée des chemins — Début chap 7 [Les Âmes croisées]

Message par Florance »

Merci.
Je corrigerai ça un jour. Peut-être. C'est tout de même le brouillon du brouillon.
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