Janvier 2015 - Dracula de Bram Stocker
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Re: Janvier 2015 - Dracula de Bram Stocker
Je n'ai pas eu le temps de le relire pour le challenge, je l'ai lu cet été donc je re-poste mon avis :
Ce livre est vraiment un chef d'oeuvre. Que dire de plus à part que c'est une référence et que l'ouvrage m'a transporté.
J'ai adoré ce roman, un excellent livre avec un personnage mythique qui à marqué la littérature fantastique. Les nouveaux romans sur les vampires ont repris les croyances et mythes inventés de Bram Stocker.
Le style épistolaire ajoute un plus à l'histoire, le lecteur apprend certains éléments en même temps que les personnages et connaît finalement peu de choses sur le passé de Dracula, des questions restent en suspend (Renfield par exemple). Le choix d'écriture rend l'ambiance plus intriguante et plus angoissante.
Pour l'époque c'était un très bon livre et je ne regrette pas cette lecture.
Ce livre est vraiment un chef d'oeuvre. Que dire de plus à part que c'est une référence et que l'ouvrage m'a transporté.
J'ai adoré ce roman, un excellent livre avec un personnage mythique qui à marqué la littérature fantastique. Les nouveaux romans sur les vampires ont repris les croyances et mythes inventés de Bram Stocker.
Le style épistolaire ajoute un plus à l'histoire, le lecteur apprend certains éléments en même temps que les personnages et connaît finalement peu de choses sur le passé de Dracula, des questions restent en suspend (Renfield par exemple). Le choix d'écriture rend l'ambiance plus intriguante et plus angoissante.
Pour l'époque c'était un très bon livre et je ne regrette pas cette lecture.
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Re: Janvier 2015 - Dracula de Bram Stocker
Je comptais le lire... Je comptais tellement le lire que je l'ai emprunté et commencé, mais il s'est avéré que ce n'était le genre de livre que j'arrive à lire en ce moment (en termes de rapport rythme/longueur ^^').
Je le lirai donc sans doute plus tard, vos commentaires m'ont intriguée (entre ceux qui, comme moi, ont un peu de mal et ceux qui ont été subjugués ^^)
Je le lirai donc sans doute plus tard, vos commentaires m'ont intriguée (entre ceux qui, comme moi, ont un peu de mal et ceux qui ont été subjugués ^^)
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Re: Janvier 2015 - Dracula de Bram Stocker
Mieux vaut tard que jamais, je viens poster mon avis avant d'oublier de le faire ^^'
J'ai apprécié de redécouvrir Dracula - déja lu il y a quelques années - après avoir été inondée des vampires à l'eau de rose et à " paillettes " de la littérature actuelle - sauf rares exceptions...
Il est impressionnant de voir comment cette figure, ma foi assez sombre, a fini par devenir, généralement, une icone adolescente surexploitée. Cela dit, Dracula est déja à l'époque représenté comme un être fascinant ; que ce côté vampiresque propre a attirer les foules soit allé en s'accentuant n'est pas si surprenant en soi.
Pour en revenir au roman proprement dit, j'ai trouvé l'atmosphère et la plume de Bram Stocker... rafraichissantes, faute d'un terme qui traduit mieux mon sentiment. Son univers bâti sur un monceau de vieilles croyances populaires, de mythes effrayants et de créatures sanguinaires ( trop facile, je sais ) m'a happée et fascinée assez rapidement.
Je pense que je relirai une fois de plus ce roman dans quelques temps, pour vérifier mon sentiment à son égard.
-> relecture, reste en liste Bronze
J'ai apprécié de redécouvrir Dracula - déja lu il y a quelques années - après avoir été inondée des vampires à l'eau de rose et à " paillettes " de la littérature actuelle - sauf rares exceptions...
Il est impressionnant de voir comment cette figure, ma foi assez sombre, a fini par devenir, généralement, une icone adolescente surexploitée. Cela dit, Dracula est déja à l'époque représenté comme un être fascinant ; que ce côté vampiresque propre a attirer les foules soit allé en s'accentuant n'est pas si surprenant en soi.
Pour en revenir au roman proprement dit, j'ai trouvé l'atmosphère et la plume de Bram Stocker... rafraichissantes, faute d'un terme qui traduit mieux mon sentiment. Son univers bâti sur un monceau de vieilles croyances populaires, de mythes effrayants et de créatures sanguinaires ( trop facile, je sais ) m'a happée et fascinée assez rapidement.
Je pense que je relirai une fois de plus ce roman dans quelques temps, pour vérifier mon sentiment à son égard.
-> relecture, reste en liste Bronze
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Re: Janvier 2015 - Dracula de Bram Stocker
Alors ça y'est, je viens donner mon avis suite à relecture
Le fait que le livre soit un roman épistolaire aide à mieux pénétrer dans l'histoire, ce qui n'est pas plus mal car Jonathan est un personnage que je n'ai absolument pas apprécié, je l'ai trouvé un peu anti-héros, et comme le début du roman est principalement son histoire.
Ensuite vient le tour de Mina. A ce moment là j'ai trouvé que le roman prenait une autre envergure. On s'attache facilement à Mina même si elle parait plus portée par les évènements que personnage actif.
Je me suis sentie attristée de la mort de Lucy, principalement parce que Mina l'étais. Il y a une bonne retranscription des sentiments que j'ai donc partagé.
Presque tout au long du roman, je me suis méfiée de Van Helsing. J'avais comme l'impression qu'il savait tout, sans rien vouloir dire aux autres. Qu'il connaissait déjà le déroulement de chacune des aventures qu'ils allaient parcourir.
L'ambiance du roman est quand à elle très sombre, on plonge donc très rapidement dans l'angoisse et la crainte que ressentent les personnages.
Pour finir, Dracula est un protagoniste très énigmatique. Bram Stocker a créé un vampire qui va nous tenir en haleine très longtemps et mon avis et que jusqu'à présent, celui-ci n'a jamais été égalé. Edward et tous les autres peuvent aller se coucher.
Globalement, ce sont les descriptions que j'ai parfois trouvé longues et j'ai lutté pour ne pas sauter des paragraphes ! Mais outre ce fait, ce roman est sublime, un grand classique de la littérature à côté duquel on ne peut pas passer.
Le fait que le livre soit un roman épistolaire aide à mieux pénétrer dans l'histoire, ce qui n'est pas plus mal car Jonathan est un personnage que je n'ai absolument pas apprécié, je l'ai trouvé un peu anti-héros, et comme le début du roman est principalement son histoire.
Ensuite vient le tour de Mina. A ce moment là j'ai trouvé que le roman prenait une autre envergure. On s'attache facilement à Mina même si elle parait plus portée par les évènements que personnage actif.
Je me suis sentie attristée de la mort de Lucy, principalement parce que Mina l'étais. Il y a une bonne retranscription des sentiments que j'ai donc partagé.
Presque tout au long du roman, je me suis méfiée de Van Helsing. J'avais comme l'impression qu'il savait tout, sans rien vouloir dire aux autres. Qu'il connaissait déjà le déroulement de chacune des aventures qu'ils allaient parcourir.
L'ambiance du roman est quand à elle très sombre, on plonge donc très rapidement dans l'angoisse et la crainte que ressentent les personnages.
Pour finir, Dracula est un protagoniste très énigmatique. Bram Stocker a créé un vampire qui va nous tenir en haleine très longtemps et mon avis et que jusqu'à présent, celui-ci n'a jamais été égalé. Edward et tous les autres peuvent aller se coucher.
Globalement, ce sont les descriptions que j'ai parfois trouvé longues et j'ai lutté pour ne pas sauter des paragraphes ! Mais outre ce fait, ce roman est sublime, un grand classique de la littérature à côté duquel on ne peut pas passer.
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Re: Janvier 2015 - Dracula de Bram Stocker
C'est bien bien tard que je parviens à boucler cette lecture commune... Bon il est vrai que je ne l'ai commencé que début octobre donc bon. Pour ma part, j'ai été absorbée par la lecture, ç'a été un véritable plaisir. Certes, la vision de la femme, qui a été pour certains un point négatif, m'a plusieurs fois hérissé le poil, mais si l'on fait abstraction de ce détail qui est totalement ancré dans la mentalité de l'époque, la lecture reste enivrante.
Un vrai délice. Un grand classique mettant en oeuvre un des premiers vampires de la littérature. On est bien loin du gamin torturé qui brille comme un panneau solaire, entouré d'une myriade de jouvencelles en chaleur. Bien plus prenant, on s'intéresse à Vlad Dracula, personnage historique entouré d'un folklore envoûtant.
Jonathan Harker, jeune juriste londonien à grand potentiel, est dépêché en Transylvanie pour traiter de l'achat de la vieille abbaye de Carfax avec un client roumain quelque peu mystérieux. En effet, le comte Dracula vit reculé dans un château, au cachet certes notable, mais en ruines, où John est soumis à des conditions et des règles étranges. Le comte ne sort en effet que lorsque la lune brille dans le ciel, ne mange pas et se révèle trop bon escaladeur pour être totalement humain. Mais lorsque le pauvre John s'en rend compte, il est déjà trop tard. Piégé dans le château de Dracula en compagnie de trois femmes vampires désirant boire à sa gorge, il perd espoir de pouvoir un jour s'échapper vivant pour pouvoir rejoindre et protéger sa fiancée, Mina Murray.
Pendant ce temps, le comte se rend à Londres qui devient le spectacle d'événements mystérieux voire surnaturels. Lucy Westenra, amie proche de Mina Murray, contracte une maladie mystérieuse qui la fait dépérir, sans qu'aucun médecin ne puisse y faire quelque chose. C'est alors que John Seward, médecin dans une maison traitant des troubles psychologiques, appelle son mentor, le Pr. Van Helsing, afin de guérir cette maladie inexpliquée. C'est alors que la traque commence.
Les premiers pas du petits groupes sont hasardeux, ils ne savent ni où chercher, ni quoi, brouillant un peu les statuts de traqueur et de traqué. Mais la poursuite se met en marche, les emmenant jusqu'en Transylvanie, aux portes du château maudit.
Le choix de la narration de n'exposer que ce que les personnages couchent par écrit dans leur journal, place les sentiments et non les faits au premier plan. Le roman nous entraîne dans un tourbillon de sentiments, de peurs et d'horreur ressenties par les personnages, justifiant le titre de roman d'horreur à l'oeuvre.
Ayant déjà vu plusieurs œuvres plus ou moins contestées s'inspirant de cette oeuvre, comme le film Nosferatu ou la série Dracula (qui revisite complètement les rôles des personnages, faisant crier avec justesse les puristes au scandale), l'univers et les personnages m'étaient tous familiers. Et la nature du vampire me conforte beaucoup plus dans l'idée que je m'en faisais que ce que la littérature contemporaine en a fait.
Le vampire est ici une âme perdue par le Malin, condamnée à se nourrir de ce qui a été jadis ses semblables pour les transformer en créatures non-mortes à son image. Abhorrant tout ce qui a une once de sacré, la créature est bien loin du côté sensuel et torturé pour midinette que l'on rencontre aujourd'hui.
Pour moi, il a une place toute choisie dans ma bibliothèque de diamant.
Un vrai délice. Un grand classique mettant en oeuvre un des premiers vampires de la littérature. On est bien loin du gamin torturé qui brille comme un panneau solaire, entouré d'une myriade de jouvencelles en chaleur. Bien plus prenant, on s'intéresse à Vlad Dracula, personnage historique entouré d'un folklore envoûtant.
Jonathan Harker, jeune juriste londonien à grand potentiel, est dépêché en Transylvanie pour traiter de l'achat de la vieille abbaye de Carfax avec un client roumain quelque peu mystérieux. En effet, le comte Dracula vit reculé dans un château, au cachet certes notable, mais en ruines, où John est soumis à des conditions et des règles étranges. Le comte ne sort en effet que lorsque la lune brille dans le ciel, ne mange pas et se révèle trop bon escaladeur pour être totalement humain. Mais lorsque le pauvre John s'en rend compte, il est déjà trop tard. Piégé dans le château de Dracula en compagnie de trois femmes vampires désirant boire à sa gorge, il perd espoir de pouvoir un jour s'échapper vivant pour pouvoir rejoindre et protéger sa fiancée, Mina Murray.
Pendant ce temps, le comte se rend à Londres qui devient le spectacle d'événements mystérieux voire surnaturels. Lucy Westenra, amie proche de Mina Murray, contracte une maladie mystérieuse qui la fait dépérir, sans qu'aucun médecin ne puisse y faire quelque chose. C'est alors que John Seward, médecin dans une maison traitant des troubles psychologiques, appelle son mentor, le Pr. Van Helsing, afin de guérir cette maladie inexpliquée. C'est alors que la traque commence.
Les premiers pas du petits groupes sont hasardeux, ils ne savent ni où chercher, ni quoi, brouillant un peu les statuts de traqueur et de traqué. Mais la poursuite se met en marche, les emmenant jusqu'en Transylvanie, aux portes du château maudit.
Le choix de la narration de n'exposer que ce que les personnages couchent par écrit dans leur journal, place les sentiments et non les faits au premier plan. Le roman nous entraîne dans un tourbillon de sentiments, de peurs et d'horreur ressenties par les personnages, justifiant le titre de roman d'horreur à l'oeuvre.
Ayant déjà vu plusieurs œuvres plus ou moins contestées s'inspirant de cette oeuvre, comme le film Nosferatu ou la série Dracula (qui revisite complètement les rôles des personnages, faisant crier avec justesse les puristes au scandale), l'univers et les personnages m'étaient tous familiers. Et la nature du vampire me conforte beaucoup plus dans l'idée que je m'en faisais que ce que la littérature contemporaine en a fait.
Le vampire est ici une âme perdue par le Malin, condamnée à se nourrir de ce qui a été jadis ses semblables pour les transformer en créatures non-mortes à son image. Abhorrant tout ce qui a une once de sacré, la créature est bien loin du côté sensuel et torturé pour midinette que l'on rencontre aujourd'hui.
Pour moi, il a une place toute choisie dans ma bibliothèque de diamant.