Ma Sélection [La Sélection]

[Sadao]

Bonjour ! En ce moment, je suis en train d'écrire une fanfiction basée sur les livres La Sélection, de Kiera Cass. J'aimerai vraiment avoir d'autres avis que ceux des ma famille et de mes amis, alors je viens poster ma fanfiction ici. Dites-moi franchement ce que vous en pensez !

Sommaire

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3

[Sadao]

Chapitre 1

Je fais les cents pas, tentant d'évacuer la nervosité qui me paralyse. À l'époque où la Sélection n'était qu'un point à l'horizon – une perspective très lointaine -, cela m'électrisait. Mais aujourd'hui ? Aujourd'hui, je ne sais plus. Je ne sais plus où j'en suis.
À tout les garçons entre seize et vingt ans ont été envoyer des formulaires pour la Sélection. Ils n'étaient pas obligés de poster leurs candidatures, mais presque tous avaient remplis le formulaire.
Maintenant, toutes les enveloppent ont été récupérées, et toutes les données ont été épluchées par nos meilleurs analystes.
Actuellement, tout le personnel du palais est en ébullition. Il faut préparer les chambres des prétendants, leurs coudre des vêtements, préparer le menu du banquet qui leur sera servi à leur arrivé...
Je suis la seule Sélectionneuse de toute l'histoire de notre pays. J'ai un frère jumeau, mais je suis née quatorze minutes avant lui, et mes parent ont trouvé injuste que je ne règne pas. Après tout, je suis l'aînée. Si j'étais née une génération plus tôt, cela n'aurait rien changé. Achille est le garçon, il aurait hérité. Mais mes parents sont des révolutionnaires. Je suis donc devenue la futur reine. J'ai essayé de ne pas me plaindre, je suis consciente de la chance que j'ai. Mais il y a des jours où ce fardeau me pèse. Je dois tout bien faire pour mes sujets, tout sacrifier pour mes sujets. Même ma liberté. Car dans une semaine, trente-cinq garçon quelconques vont essayer de me séduire. J'en renverrais trente-quatre chez eux, et je me marierai avec le trente-cinquième.
Au début, je ne voulais pas. J'ai supplié mes parents pour qu'ils n'organisent pas de Sélection, mais ça n'a servi à rien. « Il te faut un mari », c'est l'argument qu'ils m'ont servi des dizaines de fois. Et si je n'en veux pas, justement ? Mais ils ont été inflexibles, et j'ai du me résigner.
Avant, on organisait des Sélection seulement pour les princes, mais mes parents ont changé la loi, et maintenant on organise la Sélection pour une princesse. Moi.
Ma mère est entrée dans ma chambre.
-Victoire, viens, tu vas enfin tirer au sort les Sélectionnés !
Je souffle. Mais je n'ai pas le choix, alors je suis ma mère. Nous sommes allées dans le bureau de mon père, où trente-cinq bacs pleins d'enveloppes étaient posé sur le bureau. Des journalistes sont là, avec tout leur matériel.
Je rentre et tout le monde me salue. Je hoche la tête et mon père me prends dans ses bras, tout excité.
-Ma chérie !
Il me prend la main et m'attire devant son bureau.
-Tu vas prendre une enveloppe dans chaque bac, et on lira le nom des Sélectionnés demain, en direct, d'accord ?
-Oui !
Son enthousiasme m'atteint. Peut-être que se ne sera pas si terrible que ça finalement ! Je vais peut-être même m'amuser ! Je ris légèrement, et je tends la main vers le bac de droite. Je fouille un peu, et je sors une enveloppe. Je la pose sur un plateau d'argent porté par un majordome en tenue de fête.
Je me décale un peu, et prends la première enveloppe qui me vient. Ensuite, je prends celle qui est tout au fond, et tout le monde s'esclaffe. J'ai toujours été douée pour faire rire les gens.
Je fais cela encore trente-deux fois. J'ouvrirais les enveloppes demain.
Je remonte dans ma chambre, bras dessus bras dessus avec mon frère jumeau, Achille.
-J'ai hâte d'être demain !
Je souris. Moi aussi, j'ai hâte de connaître les noms des trente-cinq garçons qui vont se battre pour moi !
Je m’endors tard, trop excitée pour fermer l’œil.
Le lendemain, je me lève tôt, enthousiaste. Je prends mon petit-déjeuner dans ma chambre. Je suis tellement maladroite que je suis capable de renverser mon chocolat sur la robe de ma mère, juste parce que je suis trop agitée.
Je me prépare.
-Elza, tu n'aurais pas vu ma robe turquoise ? Celle avec la ceinture ?
Ma femme de chambre arrive en courant. Elle s'enfonce dans mon dressing, et sort ma robe, triomphante.
-Il va falloir que range, c'est le bazar dedans.
-Si tu veux. Et tu ne sais pas où sont mes ballerines argentées ?
Elle contemple mon dressing, secoue la tête, lâche un petit rire.
-Il va vraiment falloir que je range.
Je pouffe, et enfile la robe qu'elle me tend, ainsi que mes chaussures qu'elle a déniché je ne sais où.
Elza est ma chambrière depuis que je suis née. Je l'adore, et elle sait tout de moi.
Je m'assoie devant mon miroir, et elle s'installe derrière moi. Elle a toujours eu des doigts magiques. Mes cheveux sont aussi courts que ceux d'un garçon, alors elle ne peux pas faire grand chose... Quand j'étais petite et que j'avais encore les cheveux longs, elle me faisait des coiffures compliquées et pleines de tresses. Mais aujourd'hui, elle se contente de poser mon diadème sur ma tête.
Elle me maquille légèrement, et je suis prête pour le Bulletin. Le Bulletin, c'est une émission que tout le monde peut regarder. C'est l'émission de la famille royale. Elle a lieu toutes les semaines, et nous la tournons en direct. La plupart de temps, je n'interviens pas, mais je suis obligé d'être présente. Cette fois, mes parents vont sûrement parler de la situation assez rapidement, pour que je puisse ensuite lire le noms des Sélectionnés. Tout le pays va suivre les étapes de la Sélection grâce au Bulletin.
Je descends, et je me cogne plusieurs fois contre des domestiques qui courent dans tous les sens pour préparer le palais à la venue des Sélectionnés.
Lorsque je suis sur le plateau, tout le monde m'attend. Je rougis, je suis en retard, comme d'habitude !
Je m'assois sur mon siège, à côté de ma mère, qui m'embrasse en me disant bonjour.
-Alors, pas trop stressée ?
-Si...
Le trac se répand comme de l'acide dans mes veines. Et si j’écorche un nom, tout le pays va se moquer de moi ! J'essaye de rester calme, mais c'est impossible. Je n'ai jamais réussi à cacher mes sentiments. De toute façon, je suis sûre que je suis toute rouge. Je rougis tout le temps pour tout et n'importe quoi.
Le Bulletin commence, et mon père prend la parole. Il explique qu'un incendie s'est déclenchée dans une grande forêt, et qu'il a pratiquement tout ravagé. Heureusement que personne n'habite dans la région.
Et c'est tout. D'habitude, il parle des heures et des heures de la situation du pays, mais aujourd'hui, c'est à moi de parler...
Gavril Fadaye monte sur la scène. C'est le présentateur spécial Sélection. C'est la deuxième fois qu'il présente une Sélection, la première étant celle de mon père.
-Bonsoir, l'Amérique ! Permettez-moi d'abord de vous dire à quel point je suis ravi de participer, à ma modeste échelle, à cet événement exceptionnel qu'est la Sélection. Et je vais rencontrer trente-cinq jeunes garçons, parmi lesquels notre futur prince ! J'ai un job de rêve, pas vrai ? Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, j'ai le plaisir et l'honneur d'échanger quelques mots avec l'héroïne du jour, la Princesse Victoire.
Il m'invite, et je traverse le plateau pour m’asseoir sur une chaise molletonné, en face de Gavril, un micro à la main.
-Je suis ravi de vous voir, Votre Altesse.
-Merci, Gavril. Le plaisir est partagé.
Je suis toute rouge, et je me sens observée par toutes ces caméras qui épient le moindre de mes geste. Mais je me force à sourire et écoute Gavril.
-Dans moins d'une semaine, trente-cinq jeunes hommes vont s'installer chez vous. Votre sentiment ?
-Sincèrement, ça m'angoisse beaucoup. J'imagine que je vais devoir tirer un trait sur ma liberté. Mais ça m'excite aussi. J'ai hâte de rencontrer les Sélectionnés.
-Avez-vous cherché conseil auprès de votre cher père, lui qui a réussi à épouser une femme d'une beauté hors du commun ?
Nous nous tournons vers mes parents, et papa me fait un sourire d'encouragement.
-Oui, bien sûr. J'appréhende beaucoup la Sélection, et mon père m'a en partie rassurée.
-En partie, seulement ?
-Je suis très nerveuse, et tout les encouragement du monde ni changeront rien.
Gavril lâche un petit rire. Il me côtoie depuis ma naissance, il sait que ce que je dis est vrai.
-Une dernière question, Votre Altesse, car le temps file. Quelles qualités doit avoir l'homme idéal, à vos yeux ?
-Franchement, je n'en sais trop rien. Je pense que la Sélection m'aidera à le découvrir.
-Merci, Votre Altesse. Vos paroles sont d'une grande sagesse. Au nom du peuple d'Amérique, permettez-moi de vous souhaiter bonne chance, de tout mon cœur.
-Merci beaucoup, Gavril.
Nous nous faisons la bise, puis il m'entraîne sur le devant du plateau. Il est temps de nommer les Sélectionnés. Il me tend une enveloppe, gravement.
Je l'ouvre.
-En provenance de Floride, M. Edwin Jay.
Je montre la photo qui était dans l'enveloppe à la caméra.
-D'Arizona, M. Tom Underwood.
Chaque nom était suivit d’applaudissement.
Sam Thomas. Paul Jacob. Harry Black. Kyle Richardson.
Quand j'ai saisi la dernière enveloppe, j'ai eu l'impression d'en avoir ouvert des centaines.
-De Californie, M. Michael Wolf.
Les acclamations retentissent pendant que je brandit la photo sans la regarder. Je préfère avoir la surprise. Je n'en peux plus, et je me jure que, dès que le Bulletin sera terminé, j'irais me reposer le reste de la journée dans ma chambre. Je continue :
-Et voilà, Demain, des conseillers seront envoyé pour préparer les trente-cinq candidats à l'aventure qui les attends. Et, dans moins d'une semaine, ils seront tous au palais. D'ici là, félicitons les ensemble.
J'applaudis avec le publics, et, lorsque les caméras s'éteignent enfin, je monte dans ma chambre.
Elza me démaquille, avant que je ne lui demande de me laisser seule. J'enlève ma robe et enfile une tenue plus confortable.
Je m'installe dans mon lit, et je lis jusqu'au soir. J'ai toujours aimé lire, et, lorsque je lis, je ne vois pas le temps passer, et je ne pense à rien d'autre. J'ai sauté le déjeuner et le dîner, et je ne m'en suis même pas rendu compte !
Elza entre dans ma chambre et m'apporte un repas. Je la remercie avec un grand sourire. J'enfourne tout dans ma bouche, et je me mets au lit. Je m'endors comme une masse.
Le lendemain, je met un pantalon et je descend prendre mon petit-déjeuner. Papa, Maman et Achille m'embrassent, heureux de voir que je ne vais pas encore sauter un repas.
-Ma chérie, tu devrais examiner les formulaires des Sélectionnés. me conseille Maman.
-Tu crois ?
-J'en suis sûre.
-Ils sont où ?
-Ta chambrière les a posés sur ton bureau hier, mais tu n'as pas dû t'en rendre compte.
Je souris. Ce n'est pas la première fois que je fais preuve d'étourderie.
Une fois que j'ai finis de manger, je retourne dans ma chambre et examine tous les formulaires. J'en trouve un avec des fautes d'orthographe partout. Je déteste les gens qui ne savent pas écrire correctement ! Je mémorise son visage, pour pouvoir le reconnaître quand on se croisera. Il a un visage angélique et des cheveux noirs et court. Il est plutôt beau garçon, mais ses fautes gâchent tout. Il s'appelle Émile Théo. Il est français, je crois.


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Voilà ! Les autres chapitres seront beaucoup plus courts !

[Beldelion]

Hey !

Je n'ai jamais lu le livre, mais qu'importe ! Je suis emballée par ta fanfic et je m'abonne. (:

La longueur des chapitres me convient tout à fait, surtout quand c'est bien écrit comme ça. :'p Donc continue !

[Sadao]

Merci, c'est trop gentil !!<3
Tu veux que je te prévienne à chaque fois que je poste ?

[Sadao]

Chapitre 2

Bon, j'avoue. Quand ils sont arrivés, je me suis cachée. C'est vraiment très angoissant... Je sais qu'une véritable princesse serait allée les accueillir, mais j'ai trop peur. Maintenant, c'est trop tard, et il va falloir que j'attende demain pour pouvoir les rencontrer. Papa m'a dit que je devrais parler à chacun d'entre eux, demain, alors il faut que je me prépare mentalement...
Le lendemain, je suis paralysée d'inquiétude. Et si je ne leur plaisais pas ? Et si ils ne me plaisaient pas ? Au secours !
Elza entre dans ma chambre sans frapper, et me sort du lit.
-Mademoiselle, vous êtes en retard !
Je panique. Il ne faut surtout pas que je sois en retard, sinon je vais donner une mauvaise image de moi dès le début !
Je me redresse.
-Elza, passe moi un jean et mon chemisier orange, s'il-te-plaît.
-Vous n'allez pas mettre de robe ?
-Non.
-Pourquoi ?
-Tu sais que je n'aime pas les robes, et je ne vais pas renier ma personnalité pour faire plaisir à une bande de garçon sans importance !
Elle s'incline, et me rapporte ce que je lui ai demandé, avec, en plus, une paire de ballerine.
-Tu lis dans mes pensées, Elza.
Elle me sourit, et je m'habille rapidement. Elle ne touche pas à mes cheveux. Elle pose juste mon diadème sur mon front. Elle me maquille très légèrement. Je n'aime pas avoir de la peinture sur la figure, mais il faut que je sois un minimum jolie, quand même.
Je descends dans la salle à manger pour prendre mon petit déjeuner, et je remarque qu'aucuns de mes prétendants sont là.
Mon père répond à ma question muette :
-Nous leurs avons apporté leur petit-déjeuner dans leurs chambres, comme ça tu ne les verras pas avant ton entretien privé avec chacun d'entre eux.
Je hoche la tête et m'installe. Je mange en silence, trop angoissée pour pouvoir parler.
Maman me demande :
-Alors ma chérie, tu ne stresses pas trop ?
-Si... je souffle.
Elle m'embrasse sur la joue. Je sais qu'elle me comprend, elle aussi elle a vécut la Sélection, mais de l'autre côté du miroir. Ma père était pauvre, elle s'est fait tirée au sort pour participer, et mon père est tombé amoureux d'elle. Ils se sont mariés et ont eux deux enfants, Achille, mon frère jumeau, et moi.
Ça y est. Il est temps de rencontrer les candidats, maintenant...
J'ai les mains moites, et je tremble.
Mes parents et un garde m'escorte jusqu'à un petit salon.
-Bonne chance, Victoire. Nous n'allons pas rester, mais tu sais que nous sommes de tout cœur avec toi.
Ils sortent, mais le garde reste avec moi, au cas où. Il se poste près de la porte, pour ne pas déranger. Je lui demande de faire entrer le premier Sélectionné.
Le garde ouvrit la porte et fit entrer un garçon mince et petit. Il avait les cheveux longs et bouclés.
Il s'est incliné devant moi et s'est présenté :
-Michael Wolf, Votre Altesse.
-Bonjour, Michael.
-Vous êtes magnifique même avec un pantalon, Votre Altesse.
-Merci.
Je lâche un petit sourire.
-Vous pouvez disposez.
Il s'incline encore une fois avant de ressortir. Papa m'a conseillé de ne pas parler trop longtemps avec les candidats, car sinon nous serons en retard pour le déjeuner, et comme il y a des caméras partout pour filmer la Sélection, ça donnerai une mauvaise image de nous au peuple.
Je fais un signe au garde, qui fais entrer le Sélectionné suivant.
-Edwin Jay, Votre Altesse.
-Bienvenue chez moi, Edwin.
-Merci, je suis très heureux d'être ici, avec vous.
-Moi aussi. Vous pouvez disposez.
Ensuite, un cortège de garçons sans rien de particulier à défiler devant moi. J'en avais presque vu la moitié lorsque l'un des Sélectionnés entre, les mains dans les poches. Je déteste les garçons qui mettent leurs mains dans leurs poches !
J'attends qu'il se présente. Il ne dit rien mais il me fixe dans les yeux. Il se retourne et s'apprête à sortir. Le garde le rattrape par le col et le ramène devant moi en disant :
-On ne part pas tant que la Princesse ne l'a pas ordonné.
Ensuite, il le lâche et retourne se mettre devant sa porte. Je le remercie du regard, et je me tourne vers le Sélectionné. J'attends quelques secondes qu'il parle, mais il s'entête dans son silence, alors je lâche, d'une voix glaciale :
-Si vous n'avez rien à me dire, je pense que vous pouvez rentrer chez vous.
Il comprend ce que je veux dire, je le vois dans son regard. Il se retourne et s'en vas. Cette fois, la sentinelle ne le retient pas.
Ensuite, un garçon tout transpirant entre. Puis un qui est très décoiffé, et ça lui donne un très mauvais genre. Je ne m'attarde pas, et les Sélectionnés défilent, les uns après les autres.
Après qu'un garçon avec un accent incompréhensible soit partit, le garde me dit :
-Il n'en reste plus qu'un, Votre Altesse.
Je souffle de soulagement, et je lui fais signe d'ouvrir la porte.
Cette fois, ce sont deux garçons qui entrent. Je les regarde, et je reconnais le garçon qui avait fait des fautes sur son formulaire. Je ne me rappelle plus de son nom...
Mais je ne connais pas le deuxième garçon. Il est très grand ! Il a plus d'une tête de plus que moi. Il a des cheveux blonds et courts, et de grands yeux bleus qui me regardent gentiment.
Je les observe avec étonnement.
Ils s'inclinent en même temps, et le garçon qui a fait des fautes d'orthographe dans le formulaire me dit :
-Bonjour aujourd'hui, Altesse. Comment vous allez ?
Je le dévisage avec ahurissement. Il ne sait pas parler ? Je ne sais pas quelle attitude adopter, et la gêne m'envahit. Je rougis et je baisse la tête, en répondant doucement :
-Ça va, merci. Et vous ?
-Bien, bien, bien. Merci Altesse.
-Euh... De rien ?
Ma réponse sonne comme une question. Il faut que je reprenne de l'assurance ! Je sens le regard du garçon que je n'ai pas vu en photo dans les formulaires peser sur moi. Pourquoi je perds mes moyens comme ça ? C'est horrible !
Soudain, le garçon que je ne connais pas se rapproche du Sélectionné et lui chuchote quelque chose à l'oreille.
Le candidat se prosterne avec empressement.
-Moi être Émile Théo, Altesse.
Je souffle de soulagement, et mon embarras baisse un peu.
-Bonjour, Émile.
Il sourit en entendant son prénom.
-Je content rencontrer vous ! Ajoute-t-il.
Je suis heureuse de l'entendre me dire ça, c'est le premier qui me le dit avec autant de sincérité. Puis, il se retourne et dit quelque chose que je ne comprends pas au deuxième garçon. Ce dernier dit :
-Il vous trouve très belle, Votre Altesse.
Je rougis encore plus, mais je fais comme si de rien était et m'adresse au garçon que je ne connais pas :
-Pourquoi il ne me le dit pas lui-même ?
-Sir Émile est français, Votre Altesse, et il ne parle presque pas l'anglais.
-Oh. Comment allons-nous faire connaissance, alors ?
-Je traduirai.
-Oh, d'accord. Répété-je.
Je me rends compte que ça ne me dérange pas plus que ça qu’Émile ne parle pas la même langue que moi.
-Ok. Je suis ravie de vous avoir rencontré, Émile.
Il sourit en entendant son prénom.
-Vous pouvez disposez.
Ils s'apprêtent à sortir, mais juste devant la porte, Émile dis quelque chose à son traducteur, lequel se retourne vers moi et ajoute :
-Sir Émile dit que votre pantalon vous va à ravir, Votre Altesse.
Il s'incline, et Émile s'empresse de faire la même chose.
Je souris. Juste avant de refermer la porte, le traducteur me lance un long regard indéchiffrable.
-Attendez ! je cri.
Émile et son interprète reviennent sur leurs pas.
-Comment vous appelez-vous ? je demande au traducteur.
-Léo, votre Altesse.
Il me sourit, en me regardant dans les yeux avec un regard tellement déroutant.
-Je suis heureuse que vous soyez ici, .
-Moi aussi, Princesse Victoire. Moi aussi.
Il est le premier à utiliser mon prénom, depuis le début.
« Victoire ».
Ça sonne comme une chanson dans sa bouche, avec sa voix. Je me perds dans ses grands yeux bleus électriques.
Un toussotement nous ramène à la réalité. Le garde me regarde avec avertissement. Je rougis, et je tourne la tête vers Émile. Je baisse le regard, et je lâche d'une petite voix :
-Vous pouvez disposez.
Léo me lance un dernier regard, avant de fermer la porte, pour de bon cette fois.

[Beldelion]

Merci, c'est trop gentil !!<3
Tu veux que je te prévienne à chaque fois que je poste ?

Oui, je veux bien ^^

[Sadao]

Ok !

[Sadao]

Chapitre 3


C'est l'heure du déjeuner, et j'ai un peu peur de revoir les Sélectionnés ( et Léo, même si j'ai eu du mal à l'accepter). Surtout que je n'ai pas dis à mon père que j'en ai renvoyé un... J'avais trop peur de sa réaction... Et maintenant, j'ai encore plus peur !
Le timing est prévu pour que les candidats s'installent tranquillement, avant que Papa, Maman, Achille et moi arrivons.
Lorsque les portes s'ouvrent sur nous, le silence se fait dans la salle. Je croise le regard de Léo. Nous nous asseyons en silence, et aucun de mes prétendants n'osent parler en notre présence.
Soudain, mon père se tourne vers moi. Ça y est, il a remarqué...
-Tu en as renvoyé un ? Dit-il, à haute-voix, si bien que toute la tablée tend l'oreille.
-Oui.
-Que c'est-il passé ?
-Il ne parlait pas, et il a voulu repartir sans même me dire un mot. Et il avait les mains dans les poches ! Alors, je l'ai renvoyé.
Papa plisse les yeux, mais il ne dis rien. Il sait que c'est moi qui décide de ce que je fais de mes candidats.
J'entends Émile et Léo parler doucement en français.
Je hausse les épaules et continue mon repas. Je surprends Léo en train de me regarder. Je rougis et baisse les yeux. Mais, lorsque je les relève, il me regarde toujours. Nous nous fixons longtemps. Il a des yeux très beau, et son petit sourire en coin est trop mignon...
Je me rends alors compte de mes pensées déplacées. Je rougis et détourne le regard.
Ensuite, il faut que je fasse visiter le palais au Sélectionnés. D'habitude, ce n'est pas à moi de le faire, mais Papa à pensé que se serait bien que les caméras me filment avec tous les candidats en même temps.
Je me lève et tout le monde fait pareil.
Émile s'empresse de se rapprocher de moi, suivi de Léo. Je leur souris à tous les deux, avant de me tourner vers tous les Sélectionnés et de leur demander de me suivre.
Je leur montre d'abord le hall, même s'ils l'ont déjà vu, puisque c'est par là qu'ils sont arrivés. Puis je leur montre le Fumoir. C'est une grande salle où seuls les hommes ont le droits d'entrer. Les Sélectionnés pourront y allés quand bon leur semblera, mais moi, je n'ai pas le droit d'y pénétrer. Je trouve ça un peu injuste, étant donné que mon frère et mon père le peuvent, eux, mais bon.
Nous marchons dans les longs couloirs, où les domestiques s'affairent silencieusement. J'entends Léo et Émile parler derrière moi, mais je ne comprends rien. Je repense aux grands yeux bleus de Léo, et à sa façon de dire mon prénom.
Je trébuche, et je me prends un domestique. Je deviens toute rouge et je bafouille des excuses à voix basse. Le domestique me sourit et continue son chemin.
Je me rends compte que tous les garçons se sont arrêtés derrière moi. Léo me tapote l'épaule en me demandant si je vais bien. J'acquiesce distraitement.
C'est la première fois qu'il me touche. Je suis toute retournée... Je rougis encore plus maintenant.
J'essaie de faire comme si de rien était, et nous continuons la visite. Je leurs montre les différents salons, les salles des bals, et tout le reste.
Puis nous arrivons devant un grand escalier. Il n'est pas plus grand que les autres, mais il est juste plus grand qu'un escalier banal. Il mène à l'étage des chambres des invités.
Je dis aux Sélectionnés qu'ils peuvent retourner dans leurs chambres, car la visite est terminée. En vérité, le Palais est beaucoup plus grand, mais je leurs ai montré tous ce qu'ils aurait à voir durant leurs séjour chez moi. Seul le garçon que je choisirai pourra voir le palais en entier.
Léo s'avance à ma hauteur. Je lève la tête pour voir ses jolis yeux. Il me fait un grand sourire, et je ne peux m'empêcher de le trouver trop mignon.
Je sais que je n'ai pas le droit. Que je ne peux me marier qu'avec un Sélectionné. Sauf si la Sélection est annulée, mais c'est pratiquement impossible. Ce n'est arrivé que deux fois depuis la création de la Sélection, il y a cinq cent ans. Il n'empêche que Léo est trop craquant...
-Où habitez-vous, Princesse Victoire ? me demande-t-il.
Je suis un peu surprise qu'il ose me demander ça. C'est un peu culotté, non ? Mais je lui réponds quand même.
-J'habite dans une autre partie du palais, complètement à l'opposé de cet endroit. Dans les appartements royaux.
Je me sens mal. Si c'était quelqu'un d'autre qui m'avait demander ça, je l'aurai envoyer balader en lui disant que c'était malpoli, et qu'il n'avait pas le droit de me demander ça. Je l'aurais peut-être même renvoyé ! Mas j'ai répondu à Léo. Je n'ai pas le droit.
Je prends une grande décision. À partir de maintenant, je vais arrêter de le regarder. Je vais m'intéresser aux Sélectionnés, faire connaissance avec eux, et ne plus jamais penser à Léo.
Je prends la fuite, sans un seul regard.
Je rentre dans ma chambre, bouleversée. Elza n'est pas là. Tant mieux, je n'ai pas envie de répondre à ses questions.
Il me reste la moitié de l'après-midi pour décompresser, avant le repas du soir.
Je prends un livre, et je m'allonge sur mon lit.

[Amethystes]

Coucou !
J'ai commencer à lire ta fanfic et j'aime bien.
Tu pourrais me prévenir quand tu postes la suite stp ?

[shizakura]

salut je trouve ta fic intérésente est Victoir est plus candie est moin mordente Eadlyn elle reste pas moin atachante je suis complétement pris de dans je finis le chapitre 3 en me disent c'est tout il avait pas 3 chp .je exige d'être prevenu