Coucou !!
Petite mise à jour de mes dernières lectures
Consigne 11 (couverture de ma couleur préférée avec
Les Enfants d'Alexandrie de
Françoise Chandernagor
Ayant développé un engouement tout récent pour le trio Marc-Antoine/Cléôpatre/Octave, j'attendais beaucoup de ce livre qui m'a finalement bien déçu. J'ai trouvé ça super difficile à lire dans le sens où on a l'impression que tout flotte, rien n'est fixé ni clairement énoncé... C'est déjà assez délicat de lire de l'histoire sur une période qu'on connaît mal alors quand l'auteur reste trop allusive, ça devient carrément ingérable !! Je pense que ce livre s'adresse plutôt à des connaisseurs du sujet qui veulent l'aborder sous un autre angle plutôt qu'à de parfaits néophytes.
Consigne 14 (un des derniers à avoir rejoint ma PAL)
Le Cid de
Pierre de Corneille
Une grande tragédie classique qu'il faut absolument avoir lu pour sa culture G
Honnêtement, pas de surprise à la lecture, on connaît tous l'histoire, ça fait partie de ces bouquins dont on nous a parlé pendant des années sans que personne ne se soit décidé à l'ouvrir ^^
Mais maintenant c'est fait et javoue que rien que pour la beauté des vers ça vaut le coup
La Tempête,
William Shakespeare
On retrouve ici l'ambiance si particulière des pièces de Shakespeare
C'est à la fois concret et fantastique, avec une part de réalité et de mystère savamment alliées qui font qu'on se laisse porter par le spectacle
Bercé par le roulis et les flots écumant et mortels, le lecteur est embarqué dans l'aventure
Les Chevaliers d'Antarès t1: descente aux enfers de
Anne Robillard
Aaaaah enfiiiiiiin !!
Robillard revient en force !! Comme pour les tomes précédents, je ne vais pas être tendre, parce que je peux vous assurer qu'y en a des choses à dire !!!
Hum, alors...
Je ne vais pas m'étendre sur le fait qu'Anne Robillard est dans l'abus le plus total avec cette nouvelle série, on l'a déjà compris, pas besoin d'argumenter.
Donc, passé le fait que cette série soit inutile, qu'est ce que ça donne en soi ?? Bah beaucoup de chose pour pas grand chose au final...
Tout d'abord, reprenons un peu le fil de l'histoire: à la fin des Héritiers, Wellan est accidentellement happé dans un vortex et se retrouve dans un univers parallèle. Ok, jusque là on suit... Il atterrit donc à Antarès, un territoire situé au centre d'un continent divisé en plusieurs royaumes qui subissent les attaques incessantes d'horribles hommes-scorpions. Pour repousser ces adversaires, le royaume d'Antarès a mis sur pied une armée d'élite composée de soldats venus de tout le continent pour protéger les civils et qui se subdivise en plusieurs groupes basés dans les différents royaumes pour repousser les vagues ennemies.
Comment ? Ça vous dit quelque chose ? Ah bon ? Je vois pas moi... Non, au contraire, c'est totalement novateur dans le genre, on n'avait jamais vu ça avant. BLAGUE !!! Cherchez pas, Les Chevaliers d'Antarès c'est Les Chevaliers d'Emeraude, c'est la même chose. Mesdames et messieurs, je vous présente Anne Robillard et sa toute nouvelle invention: l'auto-plagiat !!
Premier écueil qui aboutit donc à un naufrage désastreux suivi de la noyade volontaire de tout l'équipage qui fuit précipitamment le navire en pleurant des larmes de sang. Titanic peut aller se rhabiller face à cette catastrophe monumentale.
Bref, passons...
Recherche originalité. Stop. Prévenir de toute urgence si vous apercevez une initiative exploitable. Stop.
Donc, Wellan se retrouve prisonnier de Sierra, la commandante des Chevaliers d'Antarès, qui lui fait peu à peu découvrir son monde. Et c'est LA que l'originalité intervient !! Ici, pas de magie mais... de la technologie !! Eh oui... Wellan peut donc profiter des douches/toilettes, ampoules/micros, stylos et papiers, etc... Là, je tiens à souligner l'effort, ça partait d'une bonne idée de confronter deux mondes à la fois similaires dans le fondement de leur système mais aussi bien différents dans leur mode de fonctionnement. Un point pour le positif donc.
Deuxièmement: les personnages.
Là aussi, un seul mot: déception (quoique, c'est un bien grand mot, puisque pour qu'il y ait déception, il faut forcément qu'il y ait eu attente de qualité avant). On nous balance ici tout un tas de persos sans prendre le temps de les approfondir ni de bien les présenter. La quantité prime largement sur la qualité, d'ailleurs je n'ai pas retenu la moitié des prénoms évoqués et je n'arrêtais pas de les confondre. A part Sierra et Ilo (qui m'a bien lassé par son pessimisme omniprésent, ceci dit en passant), on connaît très mal les "nouveaux Chevaliers". Ah si !! On en fait des caisses avec Chésemteh, une femme-scorpion recueillie par l'ancien chef des Chevaliers après qu'il lui eut retiré son dard et ses pinces alors qu'elle n'était qu'un bébé. Kira envahit donc l'espace puisqu'elle est la seule forme d'exotisme du roman. Pardon ?? J'ai dit Kira, vraiment ?? Toute mes excuses, ce doit être la ressemblance qui trouble mes sens... (et peut-être aussi le fait que les anciens personnages me manquent). Sierra n'est pas trop mal, on s'y attache facilement, mais elle reste un cliché sur patte, fade et sans originalité, à l'image du roman. Ah si !! J'ai bien aimé l'inventeur Odranoel. Bien qu'un peu lourdingue à la longue, il a l'air assez prometteur celui-là. Et puis il est drôle, ça rafraîchit un peu. Il me fait un peu penser à un perso d'une autre saga, qui lui est un vrai bijou, à défaut d'être un atout pour ses proches (Mourmur dans Tara Duncan pour les intéressés...).
D'ailleurs, en parlant d'invention.... J'ai dit que j'aimais bien l'opposition magie/technologie mais y a des limites quand même !! Et, tragiquement, certaines d'entre elles ont déjà été irrémédiablement franchies....
Oui, je n'ai pas du tout, DU TOUT, apprécié l'arrivée des armes à feu dans Les Chevaliers. Là ça va trop loin. Pareil pour les télécommunications.
On est quand même dans une série fantasy où l'aspect de société médiévale est l'essence même de l'univers et de l'histoire. L'équilibre, c'est bien, le mélange compulsif sur fond de rire machiavélique, c'est mal.
Pour ce qui est de la storyline en elle-même, on la voit se dessiner rapidement: Wellan ne sait pas comment rentrer chez lui, il va donc profiter de sa "captivité" pour étudier ce nouveau monde et -tant qu'à faire- se joindre aux Chevaliers pour les aider à massacrer du scorpion. Originalité donc... Mais j'ai encore une question, essentielle à mes yeux: quelle place pour nos Chevaliers d'amour (les VRAIS) ?? Que deviennent Kira, Bridgess, Jenifael, Santo et les autres ?? Vont-ils réapparaître ou doit-on définitvement y faire une croix dessus ?? Non parce que je vous avoue que 12 tomes en tête à tête avec notre cher Wellan ça risque d'être trèèèèèèèès compliqué....
Voilà, maintenant que j'ai bien craché mon venin face à ce qui est en train de se transformer en grosse blague, je dois bien avouer que ce premier tome est quand même bien moins nul que ce à quoi je m'attendais. On voit que la storyline est bien moins abracadabrante que celle des Héritiers (un peu moins de dieux, un peu plus de Chevaliers, siouplaît merci !!) et toutes les ressemblances avec le début de la série originelle m'ont rendue nostalgique et ont même réussi à combler le manque qui s'était installé. Alors, manque cruel d'inspiration qui tourne en boucle ou réelle volonté de repartir sur de bonnes bases ?? Les tomes suivants nous le dirons... Accroche-toi Anne, on n'est pas si mal !!
Un petit bilan donc:
Un début de troisième cycle qui reflète bien le manque d'inspiration de l'auteur qui menace de ruiner une série qui était géniale, à la base. Mais peut-être que ce retour aux sources pourrait bien être l'occasion de redresser la barre et de purifier la série de toutes les énormités qui s'y étaient glissées. Faire le tri dans les personnages, oublier les intrigues divines et faire progresser nos Chevaliers, voilà ce que j'espère pour les prochains tomes
P.S: Ah oui et, excusez moi, mais autant la devise des Chevaliers d'Emeraude est stylée, autant celles de ceux d'Antarès est niaise au possible. Elle m'a juste fait rire, impossible à prendre au sérieux. "Sous le ciel ! Sur la terre ! La ferveur au coeur" Ça aurait pu être épique mais non... encore une fois ça tombe à plat :')
Antoine et Cléopâtre,
William Shakespeare
J'ai beaucoup aimé cette pièce, bien qu'elle m'ait paru parfois un peu simple par rapport à ce qu'on sait des personnages historiques. Par exemple, Cléopâtre m'a paru trop larmoyante et trop soumise à Antoine par sa passion pour lui. Elle ne vit que pour lui et par lui et paraît incapable de faire quoi que ce soit qui ne lui soit pas intimement lié. Sauf que, c'était quand même une reine d'Egypte et pas des moindres, dont la grandeur et la fierté sont devenus une légende. Alors ok pour une Cléopâtre passionnée, c'est ce qu'elle était, mais j'aurai aimé qu'on sente plus de fierté et d'arrogance venant d'elle
La pièce est rapide et super agréable à lire
Consigne 17 (livre prêté/offert/emprunté...) avec
La Septième Vague de
Daniel Glattauer
J'ai beaucoup aimé ce roman assez particulier.
Le genre épistolaire est revisité de façon originale grâce aux nouvelles technologies qui permettent une action resserrée dans le temps tout en gardant l'obstacle de la lettre entre les personnages.
Et quels personnages !! Autant je ne les retiendrai pas pour leur originalité ou leur profondeur, autant je ne peux que saluer leur efficacité. On ne s'attache pas forcément à eux mais leur caractère bien trempé leur donne du peps
Bref, un roman court plein de fraîcheur qui nous emporte du début jusqu'à la fin sans qu"on s'en rende compte.
A lire sans modération
Consigne 13 (dans ma PAL depuis trop longtemps)
Près de toi de
R.J Redmerski
Une superbe suite à la hauteur du tome précédent qui conclut magnifiquement cette belle histoire.
C'est certes un peu larmoyant et ça ne restera pas comme LE livre du siècle mais c'est une histoire très touchante par sa pureté
La Ligne Verte,
Stephen King
Bon, bon, bon... un autre King !!
Pas mon premier et pas mon préféré mais un roman remarquable tout de même.
Les projets d'écriture de King sont fascinants et j'adore lire ses préfaces, il a une relation super proche avec ses lecteurs, bref, ce mec est un génie ^^
Ensuite, voyons le roman.
Alors... j'ai bien aimé sans être complètement emballée par le truc.
J'ai vraiment adoré les deux dernières parties mais les autres étaient un peu trop lentes à mon goût. La tension monte progressivement, certes, mais elle met trop de temps à arriver à son apogée. Du coup, on reste un peu en suspens, on se lasse même par moments...
L'histoire, elle, est super forte, très prenante et même dérangeante à lire (alors j'imagine même pas le film, qui a lui aussi une sacrée réputation...). J'ai adoré le personnage de Paul Edgecombe qui est pile poil ce qu'il faut entre le gardien de prison impassible et l'être humain qui souffre de voir l'horreur de son quotidien. C'est pareil pour tous les gardiens en fait, je les ai beaucoup aimé pour ça, et je les ai même parfois plus plaint que les condamnés. Le perso de John Caffey est également remarquable, évidemment...
Bref, c'était une lecture assez difficile dans le sens où j'ai pas été absorbé directement dans le livre mais j'en garde une bonne impression et une espèce de satisfaction caractéristique de mon état après un livre de King ^^
20/20 pour la plume vraiment fantastique de cet homme
Consigne 6 (écrit par un auteur de ma région) avec
De Chair et d'Oubli de
Pascal Suhard et Karline Nivet
Une enquête efficace bien que parfois un peu longue. Le roman aurait été mieux équilibré avec 200pages de moins, on se serait débarrassé de tous les éléments superflus qui ralentissent l'action et ne tardent pas à lasser.
Pour ce qui est du cas, le mystère est assez simple, facile à comprendre. Pour ma part, j'aurais préféré un peu plus de retournement de situation voire de macabre (Oui parce que une révélation bien trash qui nous empêche de dormir pendant trois jours c'est quand même un gros plus pour un polar...)
Les personnages ne sont pas extraordinaires non plus, on retrouve le cliché du flic torturé par ses démons passés (qui n'est pas très bien exploité ici, il faut le souligner) et de l'histoire d'amour (ou plutôt de tensions sexuelle) entre deux collègues du commissariat. Problème d'originalité et de profondeur donc...
En bref, une enquête qui ne m'a pas fait vibrer de par sa complexité mais une histoire qui se laisse tout de même lire sans trop se poser de questions
Consigne 5 (livre publié mon année de naissance) avec
Encore une danse de
Katherine Pancol
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le livre et j'ai même peur de ne jamais y être parfaitement parvenue...
La narration est très spéciale, on n'est pas emportés par l'histoire en elle même mais plutôt par ce qui s'en dégage. Ce livre est d'un pessimisme !!! Ça en devient presque écoeurant... Mais cst ça qui m'a poussé à aller jusqu'au bout à le finir malgré le dégoût de la vie qu'il m'a inspiré. On est plongé dans la vie de femmes qui ont tout ce qui compose ce que notre société considère comme une vie réussie: un mari, un travail, des enfants, de largent, une belle famille aimante. Et pourtant... Et pourtant. Elles ont tout simplement raté leur vie. Rien ne les excite, rien ne les fait vibrer, rien que le calme plat de la routine
Bref, un livre que j'ai trouvé profondément déprimant
Consigne 15 (livre mis en pause trop longtemps) avec
Alice au Pays des Merveilles de
Lewis Carroll
Après avoir lu Peter Pan, je pensais être immunisée contre ce genre de conte farfelu que certains persistent à qualifier d' "enfantin"... Mon oeil oui !! ça fait plus flipper qu'un film d'horreur !!! Si j'ai étais moins traumatisée par Alice que par Peter, ce livre n'en reste pas moins hyper dérangeant. J'ai également re-regardé le Disney dans la foulée et ben j'ai vraiment eu peur !!
Comme pour Peter Pan, la morale de ce conte est assez explicite mais pourrait prêter à une étude bien vaste et ô combien intéressante !!
Ici, Alice découvre tout un monde dans lequel rien n'est logique et peuplé par d'étranges créatures (dont tout un tas d'animaux parlants...) La désinvolture dont elle fait preuve face aux situations qu'elle rencontre est tout simplement déroutante. Le discours qu'elle tient et les thèmes abordés nous empêche de basculer dans l'insouciance de l'enfance. En effet, je me mettrais pas dans un tel état si Alice parlait de la pluie et du beau temps ou bien de l'arrivée du printemps avec une chenille qui fume. Ce serait certes bizarre mais pas dérangeant. Ou du moins facilement replaçable dans un contexte léger, destiné à amuser. Mais une petite fille issue de l'aristocratie anglaise qui philosophe sur la nature humaine avec une chenille qui fume, là ça devient carrément du délire. ça attire beaucoup plus l'attention que deux adultes qui traitent du même sujet dans un bar.
Bref, tout le conte est basée sur l'expérience de cette petite Alice qui va de découverte en découverte, de réflexion en réflexion jusqu'à aboutir de façon tout à fait logique à un bouleversement de la morale établie dans notre société. Ce décalage frappant fait qu'on prête beaucoup d'attention à ce récit. Il nous fait réfléchir. Mais n'apporte aucune réponse concrète, si ce n'est d'autres questions... Vive la philo !!! x)
Mon Récap !