Bonjour à tous.
J'espère que vous passez tous un agréable challenge. Armons-nous de cocktail car parait-il que la canicule revient s'abattre sur la France métropolitaine la semaine prochaine
Pour ma part je valide une deuxième consigne de mon cocktail arc-en-ciel :
lire un roman jeunesse avec
Winner T1 : The Curse de Marie Rutkoski.
J'ai adoré ce premier tome. Il trainait depuis quelque temps dans ma PAL sans que je ne sache pas exactement pourquoi. Je l'ai donc glissé dans ma PAL d'été. J'ai d'autant plus eu envie de le lire rapidement que d'autres participants au challenge avait lu un tome de la trilogie pour valider des consignes et leurs retours étaient très positif.
The Curse est, pour moi, un très bon roman de Young Adult. L'histoire est originale et les personnages bien travaillés. Notre intrigue se déroule dans un monde fantasy au sein d'un Empire, l'Empire Valorien. Cet empire a colonisé au terme d'une guerre éprouvant la péninsule de Herran. C'est dans une des villes colonisées que se déroule la majorité du roman. Ce roman se passe dans un monde imaginé mais qui s'inspire énormément de l'Empire Romain et de la Grèce Antique. En effet, les valoriens sont un peuple de guerriers ou tout dans leur vie doit servir l'effort de guerre. C'est pour cela que notre héroïne, Kestrel, est face à un dilemme au début du roman, servir dans l'armée ou se marier dans le but de donner naissance à la future génération de soldats valoriens. Leurs anciens adversaires, les herrani sont au contraire un peuple beaucoup plus esthète aimant les arts. Je n'ai pu m'empêcher d'y voir des parallèles avec la Grèce Antique et la guerre du Péloponnèse qui à vu s'opposer la militaire Sparte et Athènes. L'aspect Empire et le nom du père de Kestrel, Trajan, évoque quand a eux l'Empire Romain. J'ai adoré cet aspect historique du roman. C'est une manière pour l'auteure de jouer avec des codes et des références que l'on connait mais pour nous faire découvrir une nouvelle histoire. Dans ce contexte utilisant les codes de l'antiquité, l'Empire Valorien pratique l'esclavage. Au cours d'une sortie en ville, Kestrel va donc acquérir Arin, notre héros masculin. Entre les deux on sent dès le début que cela être explosif. Mais l'auteure travaille vraiment bien ces personnage de manière à leur donnée une personnalité et des dilemmes. Je ne veux pas spolier mais au cours de leur histoire, un jolie parallèle va amener nos héros à se trahir tous les deux en dépits de leur amour naissant. Au cours de l'histoire, nos héros prennent des décisions en cohérence avec ce qu'ils sont. Les personnages secondaires sont aussi très sympathiques, en peu de lignes l'auteure nous permet de bien cernés leur personnalité et leur impact sur l'histoire et la vie de nos héros.
Ce premier tome pose donc de très solides basses pour une trilogie avec un contexte passionnant et des héros "entiers".
On ne peut que en redemander. Dernière preuve que ce roman sort du lot, on a terriblement envie de se précipiter sur la suite sans pour autant que l'auteure ne nous ai laissé dans un gros cliffhanger. C'est bien le signe que c'est la totalité du roman qui donne envie d'en savoir plus et non une fin superficiel.
En bref, je ne dirais qu'une chose amateur(es) de l'antiquité et de personnages intéressants foncés sur ce roman.