/Avec Kalypso/
La magie noire ? Je vois et comprends les raisons pour laquelle on y a pas accès. C'est vraie qu'avec l'histoire du sorcier sans nez il vaut mieux être prudent. Et donc éviter que les élèves apprennent sur la magie noire pour avoir un nouveau prince des ténèbres. Mais du coup. S'ils sont dangereux pourquoi les garder ?
"L'amour que j'ai pour les livres souffre mais s'ils sont si dangereux pour l'avenir du monde des sorciers, il vaut mieux les brûler. Je n'ai jamais compris l'intérêt de garder cacher des objets qui peuvent tuer ou détruire le monde. C'est comme mettre un biscuit devant un chien en lui ordonnant de ne pas y toucher et de s'étonner ensuite qu'il l'ait fait."
C'est la réalité. Cela n'empêchera pas que certaines personnes aillent du côté des ténèbres mais réduisant le nombre de sources qui peut l'aider à devenir plus fort, on préserve la paix. C'est logique comme situation. Et je ne nierais pas que j'aimerais les lire et apprendre ses sorts, mais c'est ma soif de connaissance et mon envie de devenir plus fort. Cela ne veut pas dire que je souhaite devenir un meurtrier. Je ne suis pas le seul avec cette pensée, et certains peuvent être des futurs Voldemort. Donc oui, le plus sûr pour qu'une personne ne touche pas à un objet dangereux est de le détruire. C'est une évidence.
La rencontre avec l'Auror rappelle à quel point le danger rôde et Kalypso n'aide pas à diminuer la panique qui me domine à cet instant. Au contraire, je pourrais faire une crise cardiaque au moindre bruit suspect qui se fera entendre. Même un miaulement. M'ayant fait part de son avis sur la question, j'en fais tout autant. Que le meurtrier est dans Poudlard parmi les élèves où les professeurs. Pour elle c'est une certitude c'est un professeur car elle voit mal un élève tuer. Pas si sûre.
"Voldemort a commencé à tuer quand il était encore élève ici. Mimi Geignarde peut en témoigner."
Ce n'est plus un secret de qui est vraiment Voldemort et surtout la mort de Mimi Geignarde. Elle est connue ici, et même en première année, on a vite entendu son histoire dans un couloir. Même pas besoin de la voir pour savoir quelle genre de fantôme elle est.Si un ancien élève a su faire sortir un basilic, et un autre détruire le Prince des Ténèbres, franchement, on peut s'attendre à tout. Un élève peut être assez fort pour faire les attaques. Et comme dit Kalypso, si on doute qu'un élève fasse ça, alors il peut encore agir tranquillement.On a peut-être le futur Voldemort dans l'école.
Voilà que je me fais toute une histoire sur le suspect et que j'ai encore plus peur. Je vais devenir parano et me méfier de tout le monde. Qui sait c'est peut-être la personne à mes côtés ? A cette pensée, je tourne vivement la tête vers ma partenaire et l'inspecte. Qu'est-ce qu'elle faisait dans les couloirs toute seule ? Et pourquoi elle s'intéresse à cette histoire et à l'Auror qui vient de passer ? Pourquoi donc ? Pour pouvoir entendre les hypothèses des Aurors, afin de savoir s'il la soupçonne ? Mais si on y réfléchit, je suis suspect aussi. J'ai peut-être feint d'être perdu dans les couloirs après avoir tuer un élève et ma crainte de voir un Auror me rend encore plus suspect. Je suis peut-être l'agresseur ! Je devrais peut-être me rendre ?
Respire Scorpius Hypérion Malefoy, tu deviens cinglé. Arrête de te faire des films. T'es trop peureux pour oser attaquer ne serait-ce qu'une mouche. Et la personne à côté de toi est une gentille fille qui est venu en aide, loin de l'image d'un tueur. Je lis beaucoup trop de livre je crois.
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#Avec sa princesse#
Bon sang, avec lui, je dis toujours n'importe quoi. Il ne veut jamais me croire. C'est triste. Quelle blague, dans ces moments c'est amusant de le voir gêné. C'est sa façon de cacher son embarras. Pourtant, au fond de lui il aime entendre que je m'intéresse à lui. Ca le rassure peut-être. Ca se voit qu'il est en manque d'amour. Peu d'amis et de ce que j'ai pu apprendre lors de notre première rencontre, il ne semble pas en très bon terme avec ses parents. Je n'insiste pas pas plus sinon je ne le verrais jamais sortir de cette couette. Il mangera quand il ne supportera plus sa faim.
J'enchaîne donc sur l'idée de sécher les cours, dans l'idée de profiter enfin de discuter avec lui, mais aussi pour l'obliger à sortir. Sécher les cours ne lui plaît vraiment pas. Et il ajoute qu'il a déjà prit une journée hier. Mais on était dimanche, ça compte pas. C'est un jour libre obligatoire. Il en fait vraiment tout une histoire pour juste une journée.
"Dans ce cas lève-toi et prépare-toi."
Je ne vais pas l'obliger non plus à sécher les cours s'il ne veut pas. Il risque de pleurer toute la journée ou de paniquer, donc il sera de mauvaise compagnie. Ce serait sûrement moins drôle de le torturer quand il le fait soi-même avec ses pensées.
Quand il finit par montrer le bout de son nez, je me moque de lui et ne le cache pas. Bien sûr, cela ne lui plaît pas, et me demande d'arrêter. Je ne connais malheureusement pas ce mot. Surtout que c'est la vérité, il est mignon quand il rougit.
"Je vais continuer à te dire que tu es mignon, jusqu'à ce tu finisses par accepter que j'ai raison. Que tu es mignon."
Et voilà que la situation dérape quand je finis pas dire des mots que je ne voulais pas dire. Mes pensées sont allées directement dans ma bouche avant que mon cerveau ait pu les analyser. Ce qui fait que j'accepte ma faute et lui dit que je veux vraiment l'embrasser. Mais il ne me croit pas. Pense que je me joue de lui. C'est vrai, mais pas cette fois-là, ni la nuit de samedi. J'attends un refus car je vois dans ses yeux qu'il ne me pense pas sérieux. Et ça me fatigue qu'il me voit toujours comme le gars qui se moque de tout, qu'il ne voit qu'une partie de moi, et non qui je suis vraiment. Ce gars qui sait être sérieux.
Et là, il me pose la question sur la raison pour laquelle je suis venu cette nuit. Je lui ai pourtant dit. Quand nous étions tous les deux dans ce lit, comme maintenant et qu'il avait une jolie érection. Il faut toujours que je me répète avec lui, et même en faisant ça, il ne me croit pas. Alors à quoi bon le dire. Et comme pour confirmer ça, il me demande de ne pas l'embrasser si je n'ai pas envie. Je me laisse rouler sur le dos et lâche un grand et long soupir. Il est fatiguant.
"Tu es mignon, mais agaçant. Toujours à douter et à faire répéter les autres. Je pourrais te le dire cent fois que tu n'y croirais toujours pas."
Je ferme les yeux un instant comme pour reprendre de l'énergie avant de lui répondre, de lui dire une nouvelle fois ce que je lui ai déjà dit. Je devrais m'enregistrer pour éviter de gaspiller ma salive. Sauf qu'en réalité, je ne lui ai pas vraiment dit pourquoi j'étais venu le voir dans son lit samedi. En me repassant la scène, je me vois le taquiner, mais à aucun moment je ne lui ai donné la véritable raison de ma venue. Je crois en tout cas.
"Je suis venu ce soir-là car tu ne cessais de m'éviter. Et ça m'énervait. Je voulais te parler pour savoir pourquoi tu m'évitais et que tu arrêtes." Je tourne mon visage vers lui.
"Mais ça ne s'est pas passé comme prévu."
Je reprends ma position sur le flanc pour lui faire face et repose ma main sur sa joue. Je me sens débile, parce que je vois que je parle avec le plus grand sérieux. Y'a plus de jeu à cet instant. Je veux juste qu'il cesse de croire que je l'embrasse où est couché avec lui seulement pour m'amuser. Parce que c'est faux. Et je ne mens jamais.
"Ce qui s'est passé entre nous ce soir là, n'était pas une blague. Je l'ai fait parce que je le Voulais. Et quand je t'embrasse c'est parce que je le veux vraiment. Mais toi, est-ce que tu le veux ?"
Je retire ma main et me relève. Pas complètement, m'asseyant juste. Dépité par ce que je vais dire. Ca peut être un obstacle à mon objectif, mais au fond de moi, je sais que je suis allée trop loin que je dois me pardonner. Quelle connerie, moi qui d'habitude se fiche de comment une personne peut-être blesser reviens en arrière pour respecter une personne. Une personne qui aura le coeur brisé dans quelques mois. Je commence à faire n'importe quoi.
"Je ne te toucherais plus. Tant que tu douteras de moi, je garderais mes distances. Mais ne m'évites plus, ne m'ignore plus et ne te cache plus. Fais moi face, sinon je n'arriverais jamais à te prouver ma sincérité."
Et je pourrais retrouver un peu de sommeil à ne plus devoir courir dans les couloirs pour tenter de le voir où de me lever tôt ou tard juste pour tenter de le rencontrer. C'est revenir à la case départ, mais c'est un bien pour un mal. Je devrais peut-être traîner avec l'autre gars qui emm**der Ilyass. Juste un peu pour retrouver le Lee que je connais et qui n'est pas faible devant des sentiments perturbants comme à ce moment et que je déteste. Une petite cure de désintox.