Il était une fois... [Harry Potter]

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cochyo

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Il était une fois... [Harry Potter]

Message par cochyo »

Et voilà, j'ose enfin poster.
Un grand merci a Clem pour sa motivation et ses corrections ;)
En espérant que ça vous plaise !

La Grande Bretagne, début du XIème siècle.
Les sept royaumes se déchirent en guerre rythmées par les alliances et les trahisons. Angles, pictes, normands, danois et autres se disputent le moindre lopin de terre.
Au cœur de cette agitation, vivait une communauté.
Ils ne se ressemblaient pas, ne parlaient, souvent, pas la même langue, et ne se connaissent même pas pour la plupart !
Et pourtant, ils étaient liés par un secret.
Un secret qui les forçait à être le plus discret possible. Un secret qui pouvait leur coûtait la vie.
Il était une fois...



Les forêts étaient des lieux des plus étranges. Ce n’était absolument pas par hasard que leurs mystères instillaient effroi et émerveillement dans le cœur des hommes. Il y’avait de tout dans une forêt. L’harmonie de la Nature. La balance. L’Équilibre.




Introduction

Le garçon se faufilait dans les bois denses des highlands. Les gens normaux se méfiaient de ces bois. Ils disaient que les seids* y vivaient, et qu’ils emporteraient le plus vaillant des Hommes. Le petit garçon, insouciant, se riait de ces légendes, et pour cause : sa famille était en grande partie responsable de tels mythes. Les moldus étaient si vulnérables face aux vrais dangers que recelait cette forêt qu’il valait mieux attribuer le danger à celle-ci toute entière. Le garçon filait au vent, sautant, grimpant, et virevoltant entre les troncs noueux aux visages grimaçants.
Il ne ressentait aucune peur.
Sa mère disait toujours qu’en son cœur flambait un feu aussi ardent que ses cheveux et le poussait toujours de l’avant. Il avait soif d’aventure et de justice. Il rêvait de mettre sa personne au service d’autrui. Du haut de ses huit printemps, il devait pour l’instant se contenter de suivre les leçons que lui prodiguait ses parents.

- Godric !
Le cri résonna à travers la clairière qui s’ouvrait devant lui.
- Mère attend les plantes pour commencer ma leçon de potion.
Mathilde, sa jeune sœur, souriait, radieuse, ses yeux émeraude si semblables à ceux de son frère pétillant de joie.
- Et Père t’attends pour la leçon de duel, continua t’elle, il dit qu’il espère te voire devenir encore meilleur que Wulfric !
- Si Wulfric entends ça je suis bon pour une raclée, murmura Godric tout sourire pour qui une bagarre contre son aîné représentait un espoir inespéré de gagner le respect des autres. On ferait bien de se dépêcher tout de même, voici les plantes. Ne fais rien exploser !
Et il partit en trottant rejoindre son père dans les sous-bois laissant le rire cristallin de sa sœur derrière lui.

*Les seids sont un peuple de divinité celtique (en très simplifié)



Le seigneur Illaine se tenait droit sur son siège, le visage à l’image de son château, austère. Après tout, les temps ne se prêtaient guère à l’exubérance : famines, instabilité politique, rebellions, le Royaume de France ... tant de sujets d’inquiétude pour un simple seigneur de son rang, il fallait malgré tout compliquer encore en y mêlant sa situation personnelle. En effet, la famille Serdaigle gardait un secret depuis de nombreuses générations. Ce secret avait été soigneusement scellé par d’obscurs moyens liant la langue de ceux l’ayant trop pendu. Le seigneur Illaine s’était très souvent interrogé sur les raisons poussant sa famille à poursuivre, dans le plus grand des secrets, l’éducation occulte de ses membres. Après tout, se disait-il, afin de devenir une famille respectable en tout point, il leur fallait oublier ce sombre passé depuis longtemps révolu. Les réponses avaient toujours été vagues. Le contrôle de ces forces permettrait de les canaliser afin de ne pas se trahir aux yeux de tous. La tradition, aussi pernicieuse soit elle, gardait de l’importance. Mais aucune de ces explications ne le satisfaisait vraiment. C’est pourquoi il décida d’arrêter toute pratique de sorcelleries, et jura de par dieu, de ne jamais la transmettre à sa descendance si jamais ceux-ci héritaient de sa tare.
En tant que suzerain, il se devait d’éduquer, et de préparer son héritier.
En l’occurrence, son héritière, sa chère épouse n’ayant pas survécu à l’enfantement il n’avait plus d’autre famille que leur fille. Elle avait été la seule femme qu’il ait jamais aimé. Probablement, la seule personne qu’il ait aimé de tout son être. Il n’avait pu empêcher, suite à son immense perte, un écart de se creuser entre sa fille et lui, un écart qui allait grandissant avec le temps.
- Édward, dit-il subitement, faites prévenir ma fille qu’elle sera
attendue au repas de ce soir à mes côtés.
L’homme posté près de la porte se redressa de toute sa stature et répondit :
- Mon seigneur, la dame, votre fille, a fait savoir qu’elle ne
tolérerait aucun serviteur la dérangeant cet après-midi…
- Je pense être toujours le maître de ce château, rétorqua son
seigneur sans hausser le ton, faites-la prévenir.
Le visage de son chambellan se tordit, mal à l’aise.
- C’est que, hésita-t-il, elle a spécifié, qu’en aucun cas ne seront
tolérées des interférences dans son après-midi.
Les yeux de Illaine Serdaigle se plissèrent de colère à ces mots. Elle recommençait ! Elle jouait encore avec ses pouvoirs. Il fallait dire qu’avec une intelligence aussi peu commune que développée, il lui avait fallu peu de temps pour découvrir les potentialités de cette magie.
A douze ans, elle en savait plus sur les différentes méthodes d’obtenir un résultat anormal, que son père n’en savait avec une éducation structurée au triple de son âge.
- Rowena, jura-t-il entre ses dents, si seulement tu acceptais ta
place et étais plus docile. Tu pourrais faire briller notre Maison et notre Nom comme jamais auparavant.

Il se leva de son siège, tentant de canaliser la colère bouillonnante qui commençait à grogner en lui. Elle allait comprendre que son destin ne sera jamais rien d’autre que commun, et sans éclat. Que malgré son intelligence, elle ne se démarquerait jamais en évoluant dans les bons cercles composés de gens dits- normaux.
Au milieu des Moldus.





Dans une clairière non loin de l’orée du bois se dressait une chaumière. Ce n’était pas une chaumière sombre et mystérieuse. C’était une chaumière de guérisseuse. Elle était bien entretenue, son toit était net, les carreaux des fenêtres, impeccable. La solide bâtisse avait été bâtie de telle sorte que le soleil pouvait pénétrer aisément dans la pièce et y diffuser ses bienfaits. Helga affirmait souvent qu’aucun sortilège ne guérissait l’esprit et le corps aussi bien que le soleil. C’était une femme au visage rond et avenant. Rayonnante du haut de sa vingtaine d’année, elle s’était imposée, à la mort de sa mère, comme mère dans l’esprit de villageois du double de son âge. Elle avait toujours le bon mot, la bonne remarque et le sourire adapté à toutes les situations. Une certaine agitation régnait parmi les moldus et ceux-ci se méfiaient de plus en plus des sorciers et de la magie.
Les seigneurs se renfermaient laissant les villageois dans l’incertitude, ne gardant avec eux comme seul contact des prélèvements d’impôts toujours plus lourd.
Helga ne s’inquiétait pas outre mesure. Les Poufsoufle s’étaient toujours entendu avec le seigneur local, les servant comme guérisseurs, sages-femmes, et même conseillers à certain moment.
La mère d’Helga avait entretenu une relation avec un sang-mêlé qui avait fini sur le bûcher pour envoûtement sur la fille du constable qui lui devait de l’argent. Le temps que le baron intervienne, les flammes avaient déjà purifié son âme damnée devant l’église. Le lendemain, les sorciers de la région pliaient bagages. Malgré cela, Mathilde était restée à la frontière de la baronnie pour donner naissance à Helga dans ce même village sur lequel elle avait veillé les vingt et un années qui avait suivi.

Helga s’arracha à ses souvenirs en entendant les pas précités d’un jeune enfant, qui pénétra dans la pièce tel un ouragan.
- Vielle mère ! S’époumona le garçon, Thomas est tombé dans la grange, il crie, il pleure et son bras fait comme ça, dit-il en mimant de manière assez comique un bras qui pouvez être aussi bien déboité que sectionné suivant l’interprétation au mime du petit.
Helga se composa son masque de guérisseuse et, saisissant son sac lança :

- Tu m’accompagnes ou tu restes là à contempler les murs ?

Ils s’en allèrent ensemble, le garçon filant devant a toute allure tandis qu’Helga, marchant d’un pas vif quoique plus digne,
se demandais sérieusement comment elle pourrait inciter le garçon à s’assoir dans quelques années pour apprendre à contrôler ses pouvoirs que ses parents moldus auraient bientôt de plus en plus de mal à cacher au reste du village.





- Marché conclu !
Les deux marchands se donnèrent une vigoureuse poignée de main. Le plus fin des deux arborant un sourire lumineux. Il était mince sans être émacié, ses beaux cheveux blonds tirant sur le blanc lui conféraient une espèce d’aura.
Il saisit la manche du second, un petit homme au nez en trompette et lui souffla à l’oreille :
- Vous savez pourquoi j’aime tant traiter avec les nés moldus ? Parce qu’ils sont prêts à tout pour intégrer correctement le monde des sorciers. En général, ce sont eux qui vont le plus loin dans les affaires. Et qui dit prospérité financière, dit sécurité.

Ses yeux verts si pétillant quelques instants auparavant, se durcir un peu lorsque l’ombre des persécutions à leurs encontre lui traversait l’esprit.
- Enfin, reprit-il avec entrain, au plaisir de retraiter avec vous !


Dans ce petit port de Bretagne, Salazar Serpentard ne faisait pas mystère quand à son statut de sorcier.
Après tout ce pays était connu pour ça.
Il pressentait même que de très grands sorciers viendrait faire de ce lieu un enchantement même aux yeux des moldus les plus farouche. Les moldus, pensa-t-il, ils ne sont pas si différends de nous mais au moindre prétexte ils massacrent ce qui ne leur ressemble pas. Il ne se faisait pas d’illusion pourtant. Si les sorciers étaient plus nombreux et au pouvoir ce serait exactement pareil, voire pire compte tenu de leur puissance bien supérieure à celle des moldus.

Il repéra enfin sa destination, une auberge appelée Le Breton Fringant.
Il commanda un Wiskey ensorcelé qui n’était pas sans rappeler du feu liquide, et partit rejoindre un couple assis vers le fond de l’auberge. Sa fille, Merop, et son futur gendre Louis, un garçon qu’il avait accueilli dans sa maisonnée comme son fils lorsque ses pouvoirs se firent si indomptable à ses quatorze ans que ses parents le chassèrent à grand renfort de crucifix et prières divers.
Salazar leva la tete et la joie pure qui émanait des ces deux enfants amoureux chassa tous ses soucis le temps de la soirée.
Les sorciers et moldus pouvaient bien attendre.
Dernière modification par cochyo le lun. 23 mars, 2020 7:27 pm, modifié 2 fois.
Perripuce

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par Perripuce »

OH MON DIEU OH MON DIEU OH MON DIEU
Cazolie

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par Cazolie »

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!!!!

ALORS

Déjà j'adore le sujet choisi ! Merci d'innover, à part Perri on sait pas faire :lol: :lol: :lol: (keur les filles)
Nan franchement j'adore, tu te rappelles que j'avais écrit un vague texte sur les origines de Poudlard ? Je trouve cette période hyper intéressante
BREF

Superbe plume, bravo ! Tu as su donner à chaque partie un ton particulier en fonction du personnage, franchement j'ai trouvé ça ouf. On sent tellement la témérité de Godric. Quant à Rowena, pdv inattendu (avec son père) et en même temps vu le fantôme de la Dame Grise... C'est un choix qui a beaucoup de sens ! Helga, keur sur elle et tous les Poufsouffle de tous les temps. Quant à Salazar, t'as ciblé plein d'aspects caractéristiques en quelques phrases, c'est vraiment bien joué !

Ah oui, et j'aime beaucoup ton chapeau d'introduction, avec le lien Moldus/Sorciers. On le trouve finalement peu exploité dans les fanfics, mais là j'imagine qu'il se pose de façon évidente ! Trop contente de le voir en tout cas (les Serdaigle qui veulent pas être des Sorciers, je m'y attendais pas)

Okay, j'ai joué à Professeur Layton ce matin, et en lisant le passage sur Helga ça m'a mis une des musiques dans la tête, un truc hyper bucolique haha

Aaaaah je suis trop contente que tu te lances ! Surtout avec une si belle introduction ! Bravoooo :mrgreen: :mrgreen:

Préviens moi pour la suite !! :D :D :D
Perripuce

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par Perripuce »

Il n'y a pas si longtemps, je me plaignais de ne pas avoir de chapitre à commenter. Et la lumière est venue de toi * sèche une larme émue *

Bon, c'est parti ! Trop hâte de voir ce que tu nous as concocter ! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

cochyo a écrit :Et voilà, j'ose enfin poster. Et nous en sommes tous RAVIS
Un grand merci a Clem pour sa motivation et ses corrections ;) Et nous sommes toutes graves vexées !
En espérant que ça vous plaise !

La Grande Bretagne, début du Xème siècle. HIIIIII
Les sept royaumes se déchirent en guerre rythmées par les alliances et les trahisons. Angles, pictes, normands, danois et autres se disputent le moindre lopin de terre. Voir tous ces noms ça me rappelle tous les livres sur la Légende Arthurienne !
Au cœur de cette agitation, vivait une communauté.
Ils ne se ressemblaient pas, ne parlaient, souvent, pas la même langue, et ne se connaissent même pas pour la plupart !
Et pourtant, ils étaient liés par un secret.
Un secret qui les forçait à être le plus discret possible. Un secret qui pouvait leur coûtait la vie.
Il était une fois...dans le royaume de fort fort lointain ... Pardon.



Les forêts étaient des lieux des plus étranges COMME CELLE DE BROCELIANDE, qu'estce que les sorciers ont bien pu y faire. Ce n’était absolument pas par hasard que leurs mystères instillaient effroi et émerveillement dans le cœur des hommes. Il y’avait de tout dans une forêt. L’harmonie de la Nature. La balance. L’Équilibre. C'est si bien dit mon petit Coch'




Introduction

Le garçon se faufilait dans les bois denses des highlands VIVE L'ECOSSE INDEPENDANTE ! *pars en révolution avec son bébé-citrouille* . Les gens normaux se méfiaient de ces bois. Ils disaient que les seids* y vivaient, et qu’ils emporteraient le plus vaillant des Hommes. Le petit garçon, insouciant, se riait de ces légendes, et pour cause : sa famille était en grande partie responsable de tels mythes. Les moldus étaient si vulnérables face aux vrais dangers que recelait cette forêt qu’il valait mieux attribuer le danger à celle-ci toute entière. Le garçon filait au vent, sautant, grimpant, et virevoltant entre les troncs noueux aux visages grimaçants. Tu sais à quoi il me fait penser ce début? A un romain de David Gemmel. Rigante, pour être précise (j'ai adoré les Rigante)
Il ne ressentait aucune peur.
Sa mère disait toujours qu’en son cœur flambait un feu aussi ardent que ses cheveux et le poussait toujours de l’avant. Il avait soif d’aventure et de justice. Il rêvait de mettre sa personne au service d’autrui. Du haut de ses huit printemps, il devait pour l’instant se contenter de suivre les leçons que lui prodiguait ses parents.et dieu que ça doit le frustrer.

- Godric !
Le cri résonna à travers la clairière qui s’ouvrait devant lui.
- Mère attend les plantes pour commencer ma leçon de potion.
Mathilde, sa jeune sœur, souriait, radieuse, ses yeux émeraude si semblables à ceux de son frère pétillant de joie. Un roux aux yeux verts ! COMME LILY pardon.
- Et Père t’attends pour la leçon de duel, continua t’elle, petite remarque idiote et sans importance, la convention c'est pas plutôt "continua-t-elle" avec des tirets? il dit qu’il espère te voire devenir encore meilleur que Wulfric !
- Si Wulfric entends ça je suis bon pour une raclée, murmura Godric tout sourire pour qui une bagarre contre son aîné représentait un espoir inespéré de gagner le respect des autres C'est beau comment c'est dit, et en quelques mots on retrouve que ce qui fait la quintessence même d'un Gryffondor ! . On ferait bien de se dépêcher tout de même, voici les plantes. Ne fais rien exploser !
Et il partit en trottant rejoindre son père dans les sous-bois laissant le rire cristallin de sa sœur derrière lui.

*Les seids sont un peuple de divinité celtique (en très simplifié) RIGAAAAAAANTE Je vais peut-être les relire pendant le confinement tiens.



Le seigneur Illaine se tenait droit sur son siège, le visage à l’image de son château, austère. Après tout, les temps ne se prêtaient guère à l’exubérance : famines, instabilité politique, rebellions, le Royaume de France ... L'embryon du royaume de France, parce que l'ami Hugues c'est 987 et le domaine royal est pas hyper étendu ET JE ME TAIS PARDON tant de sujets d’inquiétude pour un simple seigneur de son rang, il fallait malgré tout compliquer encore en y mêlant sa situation personnelle. En effet, la famille Serdaigle gardait un secret depuis de nombreuses générations "Rowena ... Tu es une sorcière" . Ce secret avait été soigneusement scellé par d’obscurs moyens liant la langue de ceux l’ayant trop pendu. Le seigneur Illaine s’était très souvent interrogé sur les raisons poussant sa famille à poursuivre, dans le plus grand des secrets, l’éducation occulte de ses membres. Après tout, se disait-il, afin de devenir une famille respectable en tout point, il leur fallait oublier ce sombre passé depuis longtemps révolu. Ah ouais ? Oublier la magie pour mieux se fondre chez les moldus? Les réponses avaient toujours été vagues. Le contrôle de ces forces permettrait de les canaliser afin de ne pas se trahir aux yeux de tous. La tradition, aussi pernicieuse soit elle, gardait de l’importance. Mais aucune de ces explications ne le satisfaisait vraiment. C’est pourquoi il décida d’arrêter toute pratique de sorcelleries, et jura de par dieu, de ne jamais la transmettre à sa descendance si jamais ceux-ci héritaient de sa tare. Aaaaah y'a le petit côté divin aussi, genre la sorcellerie c'est pas bien (COUCOU LA LEGENDE ARTHURIENNE)
En tant que suzerain, il se devait d’éduquer, et de préparer son héritier.
En l’occurrence, son héritière, sa chère épouse n’ayant pas survécu à l’enfantement il n’avait plus d’autre famille que leur fille. Elle avait été la seule femme qu’il ait jamais aimé. Probablement, la seule personne qu’il ait aimé de tout son être. Il n’avait pu empêcher, suite à son immense perte, un écart de se creuser entre sa fille et lui, un écart qui allait grandissant avec le temps.
- Édward, dit-il subitement, faites prévenir ma fille qu’elle sera attendue au repas de ce soir à mes côtés.
L’homme posté près de la porte se redressa de toute sa stature et répondit :
- Mon seigneur, la dame, votre fille, a fait savoir qu’elle ne tolérerait aucun serviteur la dérangeant cet après-midi… Et très autoritaire, exactement comme je l'imaginais
- Je pense être toujours le maître de ce château, rétorqua son seigneur sans hausser le ton, faites-la prévenir.
Le visage de son chambellan se tordit, mal à l’aise.
- C’est que, hésita-t-il, elle a spécifié, qu’en aucun cas ne seront tolérées des interférences dans son après-midi.
Les yeux de Illaine Serdaigle se plissèrent de colère à ces mots. Elle recommençait ! Elle jouait encore avec ses pouvoirs. Ah bah oui, c'est ça que de brider des pouvoirs, ils finissent toujours par ressortir. Il fallait dire qu’avec une intelligence aussi peu commune que développée, il lui avait fallu peu de temps pour découvrir les potentialités de cette magie.
A douze ans, elle en savait plus sur les différentes méthodes d’obtenir un résultat anormal, que son père n’en savait avec une éducation structurée au triple de son âge.
- Rowena, jura-t-il entre ses dents, si seulement tu acceptais ta place et étais plus docile. Tu pourrais faire briller notre Maison et notre Nom comme jamais auparavant.MAIS C'EST EXACTEMENT CE QU'ELLE VA FAIRE

Il se leva de son siège, tentant de canaliser la colère bouillonnante qui commençait à grogner en lui. Elle allait comprendre que son destin ne sera jamais rien d’autre que commun, et sans éclat. Que malgré son intelligence, elle ne se démarquerait jamais en évoluant dans les bons cercles composés de gens dits- normaux.
Au milieu des Moldus.





Dans une clairière non loin de l’orée du bois se dressait une chaumière. Ce n’était pas une chaumière sombre et mystérieuse. C’était une chaumière de guérisseuse OOOOOOH . Elle était bien entretenue, son toit était net, les carreaux des fenêtres, impeccable. La solide bâtisse avait été bâtie de telle sorte que le soleil pouvait pénétrer aisément dans la pièce et y diffuser ses bienfaits. Helga OUIII HELGA LA BEST EVER affirmait souvent qu’aucun sortilège ne guérissait l’esprit et le corps aussi bien que le soleil Et elle a bien raison, s'il n'y avait pas de soleil pendant le confinement je péterais un câble . C’était une femme au visage rond et avenant. Rayonnante du haut de sa vingtaine d’année, elle s’était imposée, à la mort de sa mère, comme mère dans l’esprit de villageois du double de son âge. Elle avait toujours le bon mot, la bonne remarque et le sourire adapté à toutes les situations. Une certaine agitation régnait parmi les moldus et ceux-ci se méfiaient de plus en plus des sorciers et de la magie.
Les seigneurs se renfermaient laissant les villageois dans l’incertitude, ne gardant avec eux comme seul contact des prélèvements d’impôts toujours plus lourd.
Helga ne s’inquiétait pas outre mesure. Les Poufsoufle s’étaient toujours entendu avec le seigneur local, les servant comme guérisseurs, sages-femmes, et même conseillers à certain moment.
La mère d’Helga avait entretenu une relation avec un sang-mêlé qui avait fini sur le bûcher pour envoûtement sur la fille du constable qui lui devait de l’argent. Le temps que le baron intervienne, les flammes avaient déjà purifié son âme damnée devant l’église. Le lendemain, les sorciers de la région pliaient bagages. Malgré cela, Mathilde était restée à la frontière de la baronnie pour donner naissance à Helga dans ce même village sur lequel elle avait veillé les vingt et un années qui avait suivi.J'aime beaucoup comme tu rattaches l'existence des fondateurs aux préoccupations des sorciers de l'époque, c'est très bien fait !

Helga s’arracha à ses souvenirs en entendant les pas précités d’un jeune enfant, qui pénétra dans la pièce tel un ouragan.
- Vielle mère ! OH SOIS POLI TOI, ELLE EST PAS VIEILLE S’époumona le garçon, Thomas est tombé dans la grange, il crie, il pleure et son bras fait comme ça, dit-il en mimant de manière assez comique un bras qui pouvez être aussi bien déboité que sectionné suivant l’interprétation au mime du petit.
Helga se composa son masque de guérisseuse et, saisissant son sac lança :

- Tu m’accompagnes ou tu restes là à contempler les murs ?

Ils s’en allèrent ensemble, le garçon filant devant a toute allure tandis qu’Helga, marchant d’un pas vif quoique plus digne,
se demandais sérieusement comment elle pourrait inciter le garçon à s’assoir dans quelques années pour apprendre à contrôler ses pouvoirs que ses parents moldus auraient bientôt de plus en plus de mal à cacher au reste du village. Ooooh petit chooooose





- Marché conclu !
Les deux marchands se donnèrent une vigoureuse poignée de main. Le plus fin des deux arborant un sourire lumineux. Il était mince sans être émacié, ses beaux cheveux blonds tirant sur le blanc lui conféraient une espèce d’aura.
Il saisit la manche du second, un petit homme au nez en trompette et lui souffla à l’oreille :
- Vous savez pourquoi j’aime tant traiter avec les nés moldus ? Parce qu’ils sont prêts à tout pour intégrer correctement le monde des sorciers. En général, ce sont eux qui vont le plus loin dans les affaires. Et qui dit prospérité financière, dit sécurité.

Ses yeux verts si pétillant quelques instants auparavant, se durcir un peu lorsque l’ombre des persécutions à leurs encontre lui traversait l’esprit.
- Enfin, reprit-il avec entrain, au plaisir de retraiter avec vous !


Dans ce petit port de Bretagne, Salazar Serpentard ne faisait pas mystère quandt à son statut de sorcier.
Après tout ce pays était connu pour ça.
Il pressentait même que de très grands sorciers viendrait faire de ce lieu un enchantement même aux yeux des moldus les plus farouche. Les moldus, pensa-t-il, ils ne sont pas si différends de nous mais au moindre prétexte ils massacrent ce qui ne leur ressemble pas. Il ne se faisait pas d’illusion pourtant. Si les sorciers étaient plus nombreux et au pouvoir ce serait exactement pareil, voire pire compte tenu de leur puissance bien supérieure à celle des moldus. Hum mais c'est bien Serpentard ça. Encore une fois, on retrouve en quelques mots ce qui fait les Serpentard, c'est très bien joué !

Il repéra enfin sa destination, une auberge appelée Le Breton Fringant. LE PONET FRINGANT tu m'auras pas Coch'
Il commanda un Wiskey ensorcelé qui n’était pas sans rappeler du feu liquide, et partit rejoindre un couple assis vers le fond de l’auberge. Sa fille, Merop Oooooh j'aime beaucoup, et son futur gendre Louis, un garçon qu’il avait accueilli dans sa maisonnée comme son fils lorsque ses pouvoirs se firent si indomptable à ses quatorze ans que ses parents le chassèrent à grand renfort de crucifix et prières divers. AHAHAHA LES SERPENTARD ONT DU SANG MOLDU DANS LES VEINES AHAHAHHAH
Salazar leva la tete et la joie pure qui émanait des ces deux enfants amoureux chassa tous ses soucis le temps de la soirée.
Les sorciers et moldus pouvaient bien attendre.

J'ai adoré ce premier chapitre, Coch' ! Déjà je te jure, dès le départ il y avait un petit côté Légende Arthurienne/David Gemmel dû à l'environnement et à l'époque qui m'a immédiatement séduite. Et quelle époque :mrgreen: :mrgreen:

Tu as bien réussi à nous faire un portrait succint et claire de la vie des fondateurs et surtout ce leurs caractères qu'ils donneront à leur Maison, c'était très bien fait ! Et j'ai beaucoup aimé également comment le contexte historique et social, côté moldu comme sorcier, sous-tend un peu le récit et préfigure la décision de faire une école !
Un mot sur la narration en temps que telle : vraiment très bien, très agréablement surprise ! Les descriptions sont claires et visuelles, les dialogues bien écrits et percutants, vraiment super agréable à lire ! J'ai hâte de poursuivre !

Tu comptes poster tout les combien? En tout cas je suis vraiment contente de ne plus être la seule, merci mon petit Coch' ! Et encore bravo !
cochyo

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par cochyo »

Cazolie a écrit :AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!!!!

ALORS

Déjà j'adore le sujet choisi ! Merci d'innover, à part Perri on sait pas faire :lol: :lol: :lol: (keur les filles)
Nan franchement j'adore, tu te rappelles que j'avais écrit un vague texte sur les origines de Poudlard ? Je trouve cette période hyper intéressante
BREF

Superbe plume, bravo ! Tu as su donner à chaque partie un ton particulier en fonction du personnage, franchement j'ai trouvé ça ouf. On sent tellement la témérité de Godric. Quant à Rowena, pdv inattendu (avec son père) et en même temps vu le fantôme de la Dame Grise... C'est un choix qui a beaucoup de sens ! Helga, keur sur elle et tous les Poufsouffle de tous les temps. Quant à Salazar, t'as ciblé plein d'aspects caractéristiques en quelques phrases, c'est vraiment bien joué !

Ah oui, et j'aime beaucoup ton chapeau d'introduction, avec le lien Moldus/Sorciers. On le trouve finalement peu exploité dans les fanfics, mais là j'imagine qu'il se pose de façon évidente ! Trop contente de le voir en tout cas (les Serdaigle qui veulent pas être des Sorciers, je m'y attendais pas)

Okay, j'ai joué à Professeur Layton ce matin, et en lisant le passage sur Helga ça m'a mis une des musiques dans la tête, un truc hyper bucolique haha

Aaaaah je suis trop contente que tu te lances ! Surtout avec une si belle introduction ! Bravoooo :mrgreen: :mrgreen:

Préviens moi pour la suite !! :D :D :D
Merci beaucoup !!
C’était une introduction donc beaucoup de chose s’éclairciront au fur et à mesure...
Merci encore !!
cochyo

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par cochyo »

Perripuce a écrit :Il n'y a pas si longtemps, je me plaignais de ne pas avoir de chapitre à commenter. Et la lumière est venue de toi * sèche une larme émue *

Bon, c'est parti ! Trop hâte de voir ce que tu nous as concocter ! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

cochyo a écrit :Et voilà, j'ose enfin poster. Et nous en sommes tous RAVIS
Un grand merci a Clem pour sa motivation et ses corrections ;) Et nous sommes toutes graves vexées !
En espérant que ça vous plaise !

La Grande Bretagne, début du Xème siècle. HIIIIII
Les sept royaumes se déchirent en guerre rythmées par les alliances et les trahisons. Angles, pictes, normands, danois et autres se disputent le moindre lopin de terre. Voir tous ces noms ça me rappelle tous les livres sur la Légende Arthurienne !
Au cœur de cette agitation, vivait une communauté.
Ils ne se ressemblaient pas, ne parlaient, souvent, pas la même langue, et ne se connaissent même pas pour la plupart !
Et pourtant, ils étaient liés par un secret.
Un secret qui les forçait à être le plus discret possible. Un secret qui pouvait leur coûtait la vie.
Il était une fois...dans le royaume de fort fort lointain ... Pardon.



Les forêts étaient des lieux des plus étranges COMME CELLE DE BROCELIANDE, qu'estce que les sorciers ont bien pu y faire. Ce n’était absolument pas par hasard que leurs mystères instillaient effroi et émerveillement dans le cœur des hommes. Il y’avait de tout dans une forêt. L’harmonie de la Nature. La balance. L’Équilibre. C'est si bien dit mon petit Coch'




Introduction

Le garçon se faufilait dans les bois denses des highlands VIVE L'ECOSSE INDEPENDANTE ! *pars en révolution avec son bébé-citrouille* . Les gens normaux se méfiaient de ces bois. Ils disaient que les seids* y vivaient, et qu’ils emporteraient le plus vaillant des Hommes. Le petit garçon, insouciant, se riait de ces légendes, et pour cause : sa famille était en grande partie responsable de tels mythes. Les moldus étaient si vulnérables face aux vrais dangers que recelait cette forêt qu’il valait mieux attribuer le danger à celle-ci toute entière. Le garçon filait au vent, sautant, grimpant, et virevoltant entre les troncs noueux aux visages grimaçants. Tu sais à quoi il me fait penser ce début? A un romain de David Gemmel. Rigante, pour être précise (j'ai adoré les Rigante)
Il ne ressentait aucune peur.
Sa mère disait toujours qu’en son cœur flambait un feu aussi ardent que ses cheveux et le poussait toujours de l’avant. Il avait soif d’aventure et de justice. Il rêvait de mettre sa personne au service d’autrui. Du haut de ses huit printemps, il devait pour l’instant se contenter de suivre les leçons que lui prodiguait ses parents.et dieu que ça doit le frustrer.

- Godric !
Le cri résonna à travers la clairière qui s’ouvrait devant lui.
- Mère attend les plantes pour commencer ma leçon de potion.
Mathilde, sa jeune sœur, souriait, radieuse, ses yeux émeraude si semblables à ceux de son frère pétillant de joie. Un roux aux yeux verts ! COMME LILY pardon.
- Et Père t’attends pour la leçon de duel, continua t’elle, petite remarque idiote et sans importance, la convention c'est pas plutôt "continua-t-elle" avec des tirets? il dit qu’il espère te voire devenir encore meilleur que Wulfric !
- Si Wulfric entends ça je suis bon pour une raclée, murmura Godric tout sourire pour qui une bagarre contre son aîné représentait un espoir inespéré de gagner le respect des autres C'est beau comment c'est dit, et en quelques mots on retrouve que ce qui fait la quintessence même d'un Gryffondor ! . On ferait bien de se dépêcher tout de même, voici les plantes. Ne fais rien exploser !
Et il partit en trottant rejoindre son père dans les sous-bois laissant le rire cristallin de sa sœur derrière lui.

*Les seids sont un peuple de divinité celtique (en très simplifié) RIGAAAAAAANTE Je vais peut-être les relire pendant le confinement tiens.



Le seigneur Illaine se tenait droit sur son siège, le visage à l’image de son château, austère. Après tout, les temps ne se prêtaient guère à l’exubérance : famines, instabilité politique, rebellions, le Royaume de France ... L'embryon du royaume de France, parce que l'ami Hugues c'est 987 et le domaine royal est pas hyper étendu ET JE ME TAIS PARDON tant de sujets d’inquiétude pour un simple seigneur de son rang, il fallait malgré tout compliquer encore en y mêlant sa situation personnelle. En effet, la famille Serdaigle gardait un secret depuis de nombreuses générations "Rowena ... Tu es une sorcière" . Ce secret avait été soigneusement scellé par d’obscurs moyens liant la langue de ceux l’ayant trop pendu. Le seigneur Illaine s’était très souvent interrogé sur les raisons poussant sa famille à poursuivre, dans le plus grand des secrets, l’éducation occulte de ses membres. Après tout, se disait-il, afin de devenir une famille respectable en tout point, il leur fallait oublier ce sombre passé depuis longtemps révolu. Ah ouais ? Oublier la magie pour mieux se fondre chez les moldus? Les réponses avaient toujours été vagues. Le contrôle de ces forces permettrait de les canaliser afin de ne pas se trahir aux yeux de tous. La tradition, aussi pernicieuse soit elle, gardait de l’importance. Mais aucune de ces explications ne le satisfaisait vraiment. C’est pourquoi il décida d’arrêter toute pratique de sorcelleries, et jura de par dieu, de ne jamais la transmettre à sa descendance si jamais ceux-ci héritaient de sa tare. Aaaaah y'a le petit côté divin aussi, genre la sorcellerie c'est pas bien (COUCOU LA LEGENDE ARTHURIENNE)
En tant que suzerain, il se devait d’éduquer, et de préparer son héritier.
En l’occurrence, son héritière, sa chère épouse n’ayant pas survécu à l’enfantement il n’avait plus d’autre famille que leur fille. Elle avait été la seule femme qu’il ait jamais aimé. Probablement, la seule personne qu’il ait aimé de tout son être. Il n’avait pu empêcher, suite à son immense perte, un écart de se creuser entre sa fille et lui, un écart qui allait grandissant avec le temps.
- Édward, dit-il subitement, faites prévenir ma fille qu’elle sera attendue au repas de ce soir à mes côtés.
L’homme posté près de la porte se redressa de toute sa stature et répondit :
- Mon seigneur, la dame, votre fille, a fait savoir qu’elle ne tolérerait aucun serviteur la dérangeant cet après-midi… Et très autoritaire, exactement comme je l'imaginais
- Je pense être toujours le maître de ce château, rétorqua son seigneur sans hausser le ton, faites-la prévenir.
Le visage de son chambellan se tordit, mal à l’aise.
- C’est que, hésita-t-il, elle a spécifié, qu’en aucun cas ne seront tolérées des interférences dans son après-midi.
Les yeux de Illaine Serdaigle se plissèrent de colère à ces mots. Elle recommençait ! Elle jouait encore avec ses pouvoirs. Ah bah oui, c'est ça que de brider des pouvoirs, ils finissent toujours par ressortir. Il fallait dire qu’avec une intelligence aussi peu commune que développée, il lui avait fallu peu de temps pour découvrir les potentialités de cette magie.
A douze ans, elle en savait plus sur les différentes méthodes d’obtenir un résultat anormal, que son père n’en savait avec une éducation structurée au triple de son âge.
- Rowena, jura-t-il entre ses dents, si seulement tu acceptais ta place et étais plus docile. Tu pourrais faire briller notre Maison et notre Nom comme jamais auparavant.MAIS C'EST EXACTEMENT CE QU'ELLE VA FAIRE

Il se leva de son siège, tentant de canaliser la colère bouillonnante qui commençait à grogner en lui. Elle allait comprendre que son destin ne sera jamais rien d’autre que commun, et sans éclat. Que malgré son intelligence, elle ne se démarquerait jamais en évoluant dans les bons cercles composés de gens dits- normaux.
Au milieu des Moldus.





Dans une clairière non loin de l’orée du bois se dressait une chaumière. Ce n’était pas une chaumière sombre et mystérieuse. C’était une chaumière de guérisseuse OOOOOOH . Elle était bien entretenue, son toit était net, les carreaux des fenêtres, impeccable. La solide bâtisse avait été bâtie de telle sorte que le soleil pouvait pénétrer aisément dans la pièce et y diffuser ses bienfaits. Helga OUIII HELGA LA BEST EVER affirmait souvent qu’aucun sortilège ne guérissait l’esprit et le corps aussi bien que le soleil Et elle a bien raison, s'il n'y avait pas de soleil pendant le confinement je péterais un câble . C’était une femme au visage rond et avenant. Rayonnante du haut de sa vingtaine d’année, elle s’était imposée, à la mort de sa mère, comme mère dans l’esprit de villageois du double de son âge. Elle avait toujours le bon mot, la bonne remarque et le sourire adapté à toutes les situations. Une certaine agitation régnait parmi les moldus et ceux-ci se méfiaient de plus en plus des sorciers et de la magie.
Les seigneurs se renfermaient laissant les villageois dans l’incertitude, ne gardant avec eux comme seul contact des prélèvements d’impôts toujours plus lourd.
Helga ne s’inquiétait pas outre mesure. Les Poufsoufle s’étaient toujours entendu avec le seigneur local, les servant comme guérisseurs, sages-femmes, et même conseillers à certain moment.
La mère d’Helga avait entretenu une relation avec un sang-mêlé qui avait fini sur le bûcher pour envoûtement sur la fille du constable qui lui devait de l’argent. Le temps que le baron intervienne, les flammes avaient déjà purifié son âme damnée devant l’église. Le lendemain, les sorciers de la région pliaient bagages. Malgré cela, Mathilde était restée à la frontière de la baronnie pour donner naissance à Helga dans ce même village sur lequel elle avait veillé les vingt et un années qui avait suivi.J'aime beaucoup comme tu rattaches l'existence des fondateurs aux préoccupations des sorciers de l'époque, c'est très bien fait !

Helga s’arracha à ses souvenirs en entendant les pas précités d’un jeune enfant, qui pénétra dans la pièce tel un ouragan.
- Vielle mère ! OH SOIS POLI TOI, ELLE EST PAS VIEILLE S’époumona le garçon, Thomas est tombé dans la grange, il crie, il pleure et son bras fait comme ça, dit-il en mimant de manière assez comique un bras qui pouvez être aussi bien déboité que sectionné suivant l’interprétation au mime du petit.
Helga se composa son masque de guérisseuse et, saisissant son sac lança :

- Tu m’accompagnes ou tu restes là à contempler les murs ?

Ils s’en allèrent ensemble, le garçon filant devant a toute allure tandis qu’Helga, marchant d’un pas vif quoique plus digne,
se demandais sérieusement comment elle pourrait inciter le garçon à s’assoir dans quelques années pour apprendre à contrôler ses pouvoirs que ses parents moldus auraient bientôt de plus en plus de mal à cacher au reste du village. Ooooh petit chooooose





- Marché conclu !
Les deux marchands se donnèrent une vigoureuse poignée de main. Le plus fin des deux arborant un sourire lumineux. Il était mince sans être émacié, ses beaux cheveux blonds tirant sur le blanc lui conféraient une espèce d’aura.
Il saisit la manche du second, un petit homme au nez en trompette et lui souffla à l’oreille :
- Vous savez pourquoi j’aime tant traiter avec les nés moldus ? Parce qu’ils sont prêts à tout pour intégrer correctement le monde des sorciers. En général, ce sont eux qui vont le plus loin dans les affaires. Et qui dit prospérité financière, dit sécurité.

Ses yeux verts si pétillant quelques instants auparavant, se durcir un peu lorsque l’ombre des persécutions à leurs encontre lui traversait l’esprit.
- Enfin, reprit-il avec entrain, au plaisir de retraiter avec vous !


Dans ce petit port de Bretagne, Salazar Serpentard ne faisait pas mystère quandt à son statut de sorcier.
Après tout ce pays était connu pour ça.
Il pressentait même que de très grands sorciers viendrait faire de ce lieu un enchantement même aux yeux des moldus les plus farouche. Les moldus, pensa-t-il, ils ne sont pas si différends de nous mais au moindre prétexte ils massacrent ce qui ne leur ressemble pas. Il ne se faisait pas d’illusion pourtant. Si les sorciers étaient plus nombreux et au pouvoir ce serait exactement pareil, voire pire compte tenu de leur puissance bien supérieure à celle des moldus. Hum mais c'est bien Serpentard ça. Encore une fois, on retrouve en quelques mots ce qui fait les Serpentard, c'est très bien joué !

Il repéra enfin sa destination, une auberge appelée Le Breton Fringant. LE PONET FRINGANT tu m'auras pas Coch'
Il commanda un Wiskey ensorcelé qui n’était pas sans rappeler du feu liquide, et partit rejoindre un couple assis vers le fond de l’auberge. Sa fille, Merop Oooooh j'aime beaucoup, et son futur gendre Louis, un garçon qu’il avait accueilli dans sa maisonnée comme son fils lorsque ses pouvoirs se firent si indomptable à ses quatorze ans que ses parents le chassèrent à grand renfort de crucifix et prières divers. AHAHAHA LES SERPENTARD ONT DU SANG MOLDU DANS LES VEINES AHAHAHHAH
Salazar leva la tete et la joie pure qui émanait des ces deux enfants amoureux chassa tous ses soucis le temps de la soirée.
Les sorciers et moldus pouvaient bien attendre.

J'ai adoré ce premier chapitre, Coch' ! Déjà je te jure, dès le départ il y avait un petit côté Légende Arthurienne/David Gemmel dû à l'environnement et à l'époque qui m'a immédiatement séduite. Et quelle époque :mrgreen: :mrgreen:

Tu as bien réussi à nous faire un portrait succint et claire de la vie des fondateurs et surtout ce leurs caractères qu'ils donneront à leur Maison, c'était très bien fait ! Et j'ai beaucoup aimé également comment le contexte historique et social, côté moldu comme sorcier, sous-tend un peu le récit et préfigure la décision de faire une école !
Un mot sur la narration en temps que telle : vraiment très bien, très agréablement surprise ! Les descriptions sont claires et visuelles, les dialogues bien écrits et percutants, vraiment super agréable à lire ! J'ai hâte de poursuivre !

Tu comptes poster tout les combien? En tout cas je suis vraiment contente de ne plus être la seule, merci mon petit Coch' ! Et encore bravo !
OUI !! Merci ! Correction ! Nous sommes au début du XIeme siècle ! Donc le royaume de France existe bel et bien !
Merci !
Sinon pour rigante ... évidemment que je m’en inspire ! je l’ai relu il y’a pas trois mois ...
Bref, merci beaucoup de ton commentaire !
Perripuce

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par Perripuce »

Tu n'as pas à répondu à la question de la fréquence ! Quand devons-nous t'attendre telles des groupies?
cochyo

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par cochyo »

Perripuce a écrit :Tu n'as pas à répondu à la question de la fréquence ! Quand devons-nous t'attendre telles des groupies?
:lol: Au secours la pression ! Mais en vrai c'est bien ça va me booster. Je dirai tout les vendredi et si c'est pas posté vendredi ce sera le samedi. J'espère pouvoir respecter ces engagements ! :D
PtiteCitrouille

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par PtiteCitrouille »

Heyyyy !
Un grand merci a Clem pour sa motivation et ses corrections
est-ce que je me la pète parce que j'ai eu cette intro avant tout le monde? Totalement

Deux trois mots, tu connais déjà mon avis haha, mais vraiment très impressionnée par ce début vraiment intriguant et cette plume que j'adore ! C'est super poétique et extrêmement visuel, on a aucun mal à se représenter les lieux. Quant aux personnages, vraiment rien à redire ils sont bien construits pour ce début, bien caractérisés et tous avec les spécificités que l'on attend de chaque fondateur
Et je trouve ça remarquable comment tu relies le monde moldu au monde sorcier, à traiter des relations totalement différente que ce que nous autres avons déjà fait. Encore un point qui te crédites beaucoup, c'est l'histoire des fondateurs tout simplement haha, comme dit Cazo on sait pas innover nous :lol: :lol:

Evidemment, préviens moi pour la suite s'il te plaît, et j'ai très hâte de découvrir le prochain chapitre !! :D :D
cochyo

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par cochyo »

Et voilà ! Comme promis, le premier chapitre est là ! Bon Week-end !




Chapitre 1


Une grande agitation secouait la salle de réunion. Au bout de la massive table en bois un homme soupira profondément avant de porter sa chope aux lèvres.
Godric Gryfondor s’était imposé en maître de guerre de la coalition des clans d’Ecosse de l’Est lors de batailles les opposant aux goblins puis aux anglais. C’était lors d’une charge aussi audacieuse que réussie aux géants que ses pairs l’avaient élevé au rang de maître de guerre avant ses trente ans. Le débat du jour glissait peu à peu vers une empoignade générale, principalement entre sorciers et Moldus. Trois jours avant, un marchand avait signalé une vouyire, un petit dragon vicieux venant de l’est du Royaume de France, volant du bétail. Ne voulant pas partir, il leur avait fallu se résoudre à la chasser et c’est là que les problèmes avaient débuté. Les Moldus, se jugeant trop faibles, voulaient envoyer seulement des sorciers combattre la bête. Les sorciers, quant à eux, pensaient que l’effort devait être collectif et que, faute de combattant, un Moldu restait un appât fort appétissant aux yeux d’un dragon. Godric se dit qu’il leur avait laissé assez de temps et que ces oreilles commençaient à le faire souffrir.
- Silence ! Tonna-t-il de sa voix puissante.
Tout le monde se tut sous le regard noir qu’il lança à l’assistance.
- Depuis tout à l’heure, je n’entends que les mots Moldus ou sorciers. Vous oubliez que nous sommes tous des hommes ! Vous devriez vous disputer l’honneur de défendre votre terre au lieu de savoir qui prendra le moins de risques !
Les hommes présents baissaient à présent les yeux, se dandinant sous le regard émeraude braqué sur eux.
- La diversion et le groupe d’attaque seront mixtes. Les moldus pourront s’équiper d’arcs longs et de lances pour se confronter à la bête. Avec du courage, peu importe les armes ! C’est votre cœur qui vous fera vaincre.
Et, sur un dernier regard à l’assistance, il sortit à grand pas de la salle étouffante.
Godric n’aimait rien tant que de galoper sur les grandes plaines écossaises. Ce pays sentait bon. Il exhalait une magie particulièrement revigorante dans l’air. Il n’avait mis les pieds qu’une seule fois en Angleterre et là-bas même l’eau avait un goût différent.
Il pensa à sa campagne contre les goblins. Ces derniers devenaient de plus en plus téméraires. Ils attaquaient les villages de jours ne faisant aucune distinction entre Moldu et sorcier.
Le père de Godric, Perceval Gryfondor, ne voulait pas se mêler de cette guerre jusqu’au jours où, alors qu’il était dans un village voisin pour vendre ses moutons avec Godric pour seule compagnie, les goblins attaquèrent leur village, tuant et saccageant à tout va. Des survivants, une poignée seulement survécurent à la nuit. Tous les sorciers s’étant opposés ouvertement à la horde avaient été massacrés. Le lendemain Perceval battait la campagne pour réunir une armée qui repoussa les goblins jusqu’aux mines de l’Est. Perceval mourut deux ans après, mélancolique et amer. C’était durant les combats menés par son père que Godric se distingua pour la première fois. Il parvenait à contrer les sortilèges goblins et les tuait d’un coup d’épée rapide.
Il avait vite compris que les rats des mines, comme certains les appellent, étaient plus rapides qu’un humain. Très habiles de leurs dagues, ils pouvaient tuer un homme avant que celui-ci ne songe à dégainer. Quant aux sorciers, leurs pensées désordonnées ne pouvaient rivaliser avec celles affûtées et précises des goblins, peuple consciencieux et méfiant. Godric avait alors compris qu’il suffisait de les occuper sur les deux tâches pour les vaincre. Perfectionnistes, ils ne pouvaient enchaîner correctement magie et combat armé.
Les victoires éclatantes de Godric Gryfondor devinrent bien vite légende, démoralisant et repoussant vers les mines les goblins et poussant de l’avant les humains qui finirent par l’emporter sur une dernière bataille dans laquelle Perceval Gryfondor pourfendit le chef de guerre goblin Gnarok le Pourfendeur.

Godric revint au présent en s’ébrouant.
Il fallait arrêter de rêvasser et trouver une bonne stratégie pour venir à bout de cette vouyire.






Avec son air sombre, sa barbe fournie, ses vêtements amples et son grand bâton, rien ne montrait que Salazar Serpentard contrôlait l’un des plus grands empires commerciaux d’Europe.
Il traitait indifféremment avec des ducs, des barons et même ces roitelets se faisant passer pour des rois légitimes en gouvernant sur les quelques tas de crottins qu’ils appelaient villages.
Fût un temps où il avait apprécié ce genre d’endroit. Quel naïf il avait été.
Aveuglé par son humanité, il se pensait leur égal. A présent, la cinquantaine bien entamée, il portait sur le monde un regard dur et sans indulgence. Il avait aidé le duc de Bretagne à mater plusieurs révoltes dans lesquelles des sorciers étaient impliqués. Il s’était associé au commerce des bourguignons écrasant ses adversaires commerciaux en n’hésitant pas à user de moyens peu scrupuleux mais toujours utiles. Comme l’espionnage.
Il s’était découvert une certaine affinité avec les animaux et les serpents en particulier. Il s’aidait de ceux-ci pour connaître les faiblesses adverses et frapper de la manière la plus sournoise possible. Salazar Serpentard, entrepreneur commercial impitoyable, sorcier aux grandes capacités, homme d’une rare intelligence, souffrait.
Il souffrait en permanence du souvenir des membres de sa famille. Comme ils lui manquait. Comme elle lui manquait.
Il lui avait fallu longtemps pour trouver comment apaiser cette douleur.
Alors qu’il était dans un de ses innombrables voyages commerciaux, il rencontra un jeune homme sur la route. La magie en lui était aussi évidente que ses lacunes sur le sujet. Il avait un grand contrôle sur sa magie mais une impressionnante incapacité à l’utiliser correctement.
Deux années durant, Salazar entreprit de lui expliquer que la magie répondait aux impulsions de l’esprit du sorcier. Qu’un bon mage était un sorcier capable de focaliser sa volonté pour la concrétiser. Certains s’aide de mots ou de gestes spécifiques afin d’orienter leurs pensées vers un but précis. D’autres, s’aident d’éléments naturellement aptes à canaliser la magie.
C’est en enseignant tout ceci que Salazar parvînt à s’apaiser un peu.
Chaque fois qu’il s’asseyait avec son élève, une grande sérénité l’habitait et il pouvait alors passer des heures sur chaque point.
Il arriva enfin dans le petit village normand. Il savait qu’ici résidait une vielle sorcière qui l’aiderait peut être au sujet d’un épineux problème d’architecture. Après tout, à l’ère des châteaux forts, rien de tel qu’une méthode magique de construction. C’est le dos droit qu’il avança dans le village pour atteindre la maison au milieu de la Grand Rue.



Helga sourit en entendant les vivats lancés par les villageois rassemblés autour de la petite chapelle.
Will allait convoler en justes noces. Il avait déjà commencé à bâtir sa maison en utilisant uniquement des méthodes Moldues. En effet, si la petite Judy acceptait sans mal la magie, il n’en était pas de même pour son père qui n’avait accepté de lui donner sa fille que s’il parvenait à lui montrer qu’il était capable d’agir " comme un homme, un vrai, à la seule force de ses bras ".
Will avait été un bon élève. Il avait mis toute sa formidable énergie à apprendre à contrôler sa magie.
En quelques années il avait fini par adopter son propre style. En effet, la magie d’Helga jaillissait de son cœur. C’était uniquement ses sentiments qui faisaient agir sa magie dans toute sa splendeur et sa magnificence. Will, quant à lui, ne parvenait pas à focaliser son esprit sur une seule tâche. Il avait donc dû très tôt se rabattre sur des sortilèges prononcés et liés à l’aide de mouvements spécifiques. Helga en avait concocté quelques-uns qu’elle enseigna à son élève. Ce dernier s’empressa d’appliquer cette méthode pour tous ses besoins.
Helga lui avait conseillé d’écrire un grimoire et celui-ci circulait déjà entre les sorciers ramenant un petit pécule magique à son auteur.
Helga rentra chez elle souriante mais nostalgique. Il n’avait pas été son seul élève ni même son premier mais il avait été celui avec lequel elle avait forgé la meilleure relation. Probablement parce qu’il avait été le seul à montrer un intérêt à vivre avec sa magie et non juste apprendre à la maîtriser et repartir se terrer chez les Moldus.
En soupirant, elle s’assit devant son bureau et écrivit sa recette d’une potion contre la fièvre qui touchait les nourrissons ces derniers temps.
Elle regrettait souvent qu’il y’ait si peu de communication entre les sorciers. Il fallait trouver quelque chose de plus tangible que d’essayer de se fondre dans le décor tel un demiguise !
Épuisée, elle s’affala un peu plus.
Soudain, une douleur explosa derrière ses yeux. Ceux-ci devinrent laiteux et elle fut prise de tremblement. Une vision s’imposa à elle. Toujours aussi claire. Toujours aussi vive. Toujours aussi terrible.
Des villageois hurlaient. Leurs maisons flambant haut dans le ciel. Et les goblins s’acharnant sur tous les habitants sans distinction d’âge.
Helga se redressa tant bien que mal.
Elle était à terre, couverte de sueur, haletante.
Les visions qu’elle avait, concernaient en général un événement qui aurait lieu tout au plus quelques heures après celles-ci. Par chance, elle avait reconnu le village en question. Il se situait à près de deux jours de marche. Heureusement, elle avait concocté quelque chose qui pourrait lui être utile pour s’y rendre plus rapidement. Helga réprouvait la violence. En revanche pour défendre des innocents, elle était prête à tout ! Elle ne doutait pas que les goblins légitimeraient leurs attaques en réponse à l’assaut des chevaliers contre leur territoire. Mais elle était intimement convaincue que ces gens ignoraient tout de cet événement. C’était donc une vengeance complètement aveugle.
Helga se positionna au centre de la pièce et inspira profondément.
Elle tendit ses mains de part et d’autre de son corps puis, les ramena brusquement en claquant fort des mains, tout en expirant brutalement. Le monde autour d’elle commença à chatoyer et à se distordre. Enfin, sur une pensée de la sorcière, l’air comme ça à tournoyer autour d’elle et dans un grand bruit, elle se volatilisa de la pièce. Une unique feuille se décrocha du mur pour se poser doucement à l’endroit où Helga se tenait quelques instants plus tôt.





Ce n’était pas le bal qui agaçait Rowena.
Mais plutôt ses participants.
La fête était somptueuse.
La pièce principale était illuminée de centaines de lumières et des serviteurs s’affairaient amenant boissons et collations à leurs invités. Des dizaines de familles nobles avaient fait le chemin pour venir ce soir-là.
Avec un infime soupir, Rowena se remémora de quelle manière cette mascarade avait débuté :
Le domaine des Serdaigle était vaste.
Ayant Rowena pour unique héritière, Ilaine prévoyait de la marier à un seigneur important afin d’accroître son pouvoir.
Ainsi, au lendemain de ses seize ans, qui avaient été sobrement célébrés par un dîner en tête à tête avec son père, Rowena avait reçu un papier de celui-ci la sommant de préparer un bal qui aurait lieu sous trois mois.
Rowena était dotée d’un esprit rare. Par conséquent, organiser cet événement avait été d’une simplicité qui lui laissait un goût amer dans la bouche. Il lui fallait du défi, de l’adrénaline causée par un problème compliqué. Mais il lui fallait également, il faut bien l’admettre, un public. Un public qui ne serait là que pour s’extasier devant ses prouesses. La soirée était donc des plus somptueuses et tout se déroulait à la perfection. Les invités s’en allaient.
Tout s’était passé de la meilleure manière possible. Son père était plus que satisfait du déroulement de la soirée. Elle se doutait qu’il l’appellerait sous peu pour parler des différents accords contactés. Elle entra dans sa chambre bien après que l’horloge sonna trois heures. Elle se dévêtit, agitant négligemment la main pour que sa robe aille se poser sans un pli dans son armoire. Elle ne supportait plus les serviteurs qui traînaient dans ses pattes. Avec sa magie, elle était assistée plus efficacement qu’avec une armée de ces larbins qui ne rêvaient que de plaire à leur seigneur.
Vêtue seulement de sa nuisette immaculée, Rowena relâcha ses cheveux qui cascadèrent librement dans son dos. Elle s’assit enfin avec bonheur devant ses parchemins étalés selon une logique précise sur son bureau.
C’est ainsi que la femme de chambre la trouva le lendemain matin en venant changer les draps intacts et déposer un billet sur sa table. Avec un soupir résigné, Rowena parcourut le billet qui lui annonçait, sans surprise, qu’elle était attendue dans une heure dans le bureau privée de son seigneur de père. Elle se vêtit d’une longue robe bleue nuit, droite, qui affinait sa silhouette déjà svelte. L’avantage de cette robe est qu’elle masquait ses pieds qu’elle préférait garder nus. Un simple sortilège les protégeait de la moindre poussière qui aurait eu l’audace de s’accrocher. Elle se fit une coiffure sobre mais sophistiquée, mettant ses yeux bleus en avant. Elle arriva devant le bureau de son père et ferma les yeux un court instant.

- .... Elles sont peut-être riches, mais assez exposées à des attaques danoises ou pictes ! Je refuse de léguer un domaine vulnérable à mon fils.
- Ces terres nous appartiendront toujours à nous, Serdaigle, commença le seigneur Ilaine avant d’être grossièrement interrompu par la voix de stentor de son interlocuteur.
- Oui, oui comme convenu. Mais nous ne parlons ni de nous, ni de nos enfants, mais bien de nos familles. J’accepte que votre nom soit sauvegardé malgré la loi mais le maintien de la sécurité de votre domaine devra être intégralement géré par vos finances tant que vous en êtes le suzerain.
Je ne négocierai pas sur ce point.
Une pause permit à Rowena de sonder les pensées de son père :
Bien ! Cet idiot est démesurément attaché à son fils. Celui-ci est amoureux de Rowena et il ferait tout pour le contenter. Laissons les fiançailles devenir officielles, et ce comte se verra bien contraint par l’honneur de défendre les terres de la promise de son fils. Cela me laissera le temps de récupérer de mon investissement en Normandie.
-Bien, seigneur, je me vois contraint de m’incliner devant vos sages paroles. J’ai hâte d’officialiser cette joyeuse nouvelle. Je pense d’ailleurs que ma fille ne saurait tarder.
Rowena se redressa dans toute sa splendeur, lissa sa robe impeccable, et afficha un sourire à éclipser le soleil. Levant le poing, elle tapa brièvement et ouvrit la porte.
Ça pouvait commencer.
PtiteCitrouille

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par PtiteCitrouille »

Heyyy

Un super chapitre !! Encore une fois, t'as parfaitement bien retranscrit les personnalités des fondateurs (j'adore que Salazar soit un businessman ça correspond bien haha), souvent de manière subtile (genre quand tu dis que Rowena a besoin d'un public j'adore, ça montre un côté un peu prétentieux des Serdaigle mais qui a besoin d'être reconnu par d'autres)

Godric dans ton histoire je l'imagine tellement beauf, tout dans les muscles et rien dans le ciboulot, à taper tout ce qui bouge, bière à profusion (je ne l'en blâme pas), à roter et tout ça, désolée ça redore pas son blason :lol: :lol:
Les Moldus, se jugeant trop faibles, voulaient envoyer seulement des sorciers combattre la bête.
c'est légèrement gonflé haha, "faites le boulot, faites vous tuer lalalala" :lol:
faute de combattant, un Moldu restait un appât fort appétissant aux yeux d’un dragon
ok donc les sorciers sont pas mieux dans leur genre :lol:
le regard émeraude
IIIIIH comme Harry et Lily !!
Avec du courage, peu importe les armes ! C’est votre cœur qui vous fera vaincre.
*essuie une larme émue* (bon soyez réalistes un peu et prenez les grenades svp)
en Angleterre et là-bas même l’eau avait un goût différent.
une autre raison de demander l'indépendance "votre elle est dégueulasse !", INDEPENDANCE POUR L'ECOOOOOSSSE
Il parvenait à contrer les sortilèges goblins et les tuait d’un coup d’épée rapide.
aaaahhh le fondateur qui sommeillait en lui se réveille

QUESTION
Ils utilisent quel réceptacle pour faire de la magie? Parce que les fabricants de baguettes, ça existait?
Les victoires éclatantes de Godric Gryfondor devinrent bien vite légende
eh bah, s'il devient une légende alors même qu'il est encore vivant, au 20ème siècle qu'est ce que ça va donner (oh wait on le sait, un mythe raconté par un vieux chapeau rapiécé)
en gouvernant sur les quelques tas de crottins qu’ils appelaient villages.
ce dédain :lol: :lol:
mais j'adore, parce que tout dans tes phrases reflètent la personnalité de chaque fondateur, c'est fou
une certaine affinité avec les animaux et les serpents en particulier.
COUCOU FOURCHELANGUE
Comme ils lui manquait. Comme elle lui manquait.
ça me fait bizarre de le voir en personne aimante haha, mais j'aime bien ! ça montre que c'était pas juste un sale manipulateur sournois comme on a tendance à le croire
C’est en enseignant tout ceci que Salazar parvînt à s’apaiser un peu.
ahhhh j'adore, ça annonce sa volonté de créer une école spéciale sorciers et sorcières, c'est génial ! (pareil pour Helga c'est top !)
Will avait été un bon élève. Il avait mis toute sa formidable énergie à apprendre à contrôler sa magie.
j'aime bien ce Will haha (c'est le garçon vu dans le chap précédent, celui qui crie les "vieille mère" à droite à gauche ? :lol: )
Helga lui avait conseillé d’écrire un grimoire et celui-ci circulait déjà entre les sorciers ramenant un petit pécule magique à son auteur.
OOOOOH l'origine des sorts, j'aime tellement quand tu parles de comment les choses ont été créées, par quels moyens !!

Ohhh ça m'intrigue cette histoire de visions ! c'est une Trelawney mais en mieux ?
Heureusement, elle avait concocté quelque chose qui pourrait lui être utile pour s’y rendre plus rapidement.
OH MY GOD LE PREMIER TRANSPLANAGE DE L'HISTOIRE

J'aime beaucoup, parce que chaque fondateur vient d'un milieu différent, on a le lord d'une terre, le businessman, la guérisseuse et enseignante un peu recluse, et l'héritière d'un riche royaume. Et aussi, qu'ils aient des âges différents, je sais pas pourquoi mais pour moi ils avaient tous un peu près le même âge haha. Du coup là c'est cool, on a la cinquantaine avec Salazar, le vingtaine (trentaine?) avec Gryffondor, 16 ans (voire 15) avec Serdaigle et Poufsouffle je sais pas trop mais je vois bien soixante haha. Du coup ça apporte à chacun une manière de voir les choses qui est différente
Ilaine prévoyait de la marier à un seigneur important afin d’accroître son pouvoir.
O joy
Un public qui ne serait là que pour s’extasier devant ses prouesses.
j'a-dore, ça colle vachement bien à Serdaigle ça
Une pause permit à Rowena de sonder les pensées de son père :
oh génial elle est légilimens, clever giiiiirl
Rowena se redressa dans toute sa splendeur, lissa sa robe impeccable, et afficha un sourire à éclipser le soleil.
t'as l'air vachement d'être forcée à te marier à un inconnu à l'âge de 16 ans dis donc

Super chapitre Cochyo, j'ai bien hâte de lire la suite !! :D
Perripuce

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par Perripuce »

cochyo a écrit :Et voilà ! Comme promis, le premier chapitre est là ! Bon Week-end !




Chapitre 1


Une grande agitation secouait la salle de réunion. Au bout de la massive table en bois un homme soupira profondément avant de porter sa chope aux lèvres. Tel un nain sous sa montagne
Godric Gryfondor s’était imposé en maître de guerre de la coalition des clans d’Ecosse de l’Est lors de batailles les opposant aux goblins puis aux anglais Ah le nain sous la montagne j'étais pas loin :lol: :lol: Mais toujours est-il que j'adore ce double front un peu improbable :lol: :lol: . C’était lors d’une charge aussi audacieuse que réussie aux géants que ses pairs l’avaient élevé au rang de maître de guerre avant ses trente ans. Le débat du jour glissait peu à peu vers une empoignade générale, principalement entre sorciers et Moldus. Trois jours avant, un marchand avait signalé une vouyire, un petit dragon vicieux venant de l’est du Royaume de France, volant du bétail. Ne voulant pas partir, il leur avait fallu se résoudre à la chasser et c’est là que les problèmes avaient débuté. Les Moldus, se jugeant trop faibles, voulaient envoyer seulement des sorciers combattre la bête. Les sorciers, quant à eux, pensaient que l’effort devait être collectif et que, faute de combattant, un Moldu restait un appât fort appétissant aux yeux d’un dragon Sympaaa. Le problème de l'appat, c'est que souvent il se fait croquer. . Godric se dit qu’il leur avait laissé assez de temps et que ces oreilles commençaient à le faire souffrir.
- Silence ! Tonna-t-il de sa voix puissante.
Tout le monde se tut sous le regard noir qu’il lança à l’assistance.
- Depuis tout à l’heure, je n’entends que les mots Moldus ou sorciers. Vous oubliez que nous sommes tous des hommes ! OH C'EST BEAU GODRIC Vous devriez vous disputer l’honneur de défendre votre terre au lieu de savoir qui prendra le moins de risques !
Les hommes présents baissaient à présent les yeux, se dandinant sous le regard émeraude braqué sur eux.
- La diversion et le groupe d’attaque seront mixtes. Les moldus pourront s’équiper d’arcs longs et de lances pour se confronter à la bête. Avec du courage, peu importe les armes ! C’est votre cœur qui vous fera vaincre. Tellement Gryffondor cet aspect !
Et, sur un dernier regard à l’assistance, il sortit à grand pas de la salle étouffante.
Godric n’aimait rien tant que de galoper sur les grandes plaines écossaises. Ce pays sentait bon On est ravi de le savoir. Dommage qu'à présent la modernisation soit passée par la. Il exhalait une magie particulièrement revigorante dans l’air. Il n’avait mis les pieds qu’une seule fois en Angleterre et là-bas même l’eau avait un goût différent.
Il pensa à sa campagne contre les goblins. Ces derniers devenaient de plus en plus téméraires. Ils attaquaient les villages de jours ne faisant aucune distinction entre Moldu et sorcier.
Le père de Godric, Perceval Gryfondor, ne voulait pas se mêler de cette guerre jusqu’au jours où, alors qu’il était dans un village voisin pour vendre ses moutons avec Godric pour seule compagnie, les goblins attaquèrent leur village, tuant et saccageant à tout va. Des survivants, une poignée seulement survécurent à la nuit. Tous les sorciers s’étant opposés ouvertement à la horde avaient été massacrés. Le lendemain Perceval battait la campagne pour réunir une armée qui repoussa les goblins jusqu’aux mines de l’Est ... On est dans le Seigneur des Anneaux, tu es sûr? . Perceval mourut deux ans après, mélancolique et amer. C’était durant les combats menés par son père que Godric se distingua pour la première fois. Il parvenait à contrer les sortilèges goblins et les tuait d’un coup d’épée rapide.
Il avait vite compris que les rats des mines, comme certains les appellent, étaient plus rapides qu’un humain. Très habiles de leurs dagues, ils pouvaient tuer un homme avant que celui-ci ne songe à dégainer. Quant aux sorciers, leurs pensées désordonnées ne pouvaient rivaliser avec celles affûtées et précises des goblins, peuple consciencieux et méfiant. Godric avait alors compris qu’il suffisait de les occuper sur les deux tâches pour les vaincre. Perfectionnistes, ils ne pouvaient enchaîner correctement magie et combat armé. J'ai hâte de voir comment tu vas nous faire la récupération de l'épée par Godric, avec tout ce que tu nous racontes sur la guerre avec eux et tout !
Les victoires éclatantes de Godric Gryfondor devinrent bien vite légende, démoralisant et repoussant vers les mines les goblins et poussant de l’avant les humains qui finirent par l’emporter sur une dernière bataille dans laquelle Perceval Gryfondor pourfendit le chef de guerre goblin Gnarok le Pourfendeur. On en a parlé dans les HP?

Godric revint au présent en s’ébrouant.
Il fallait arrêter de rêvasser et trouver une bonne stratégie pour venir à bout de cette vouyire.

Vraiment, bravo parce qu'on ressent encore toutes les qualités du Gryffondor en Godric ! J'aime vraiment comment tu imagines la société de l'époque, sorcier et moldus qui s'entremêlent, cette sorte de double-front constant, les tensions entre communauté qui aparaissent ... Très bien joué !




Avec son air sombre, sa barbe fournie, ses vêtements amples et son grand bâton, rien ne montrait que Salazar Serpentard contrôlait l’un des plus grands empires commerciaux d’Europe. ça c'est un aspect vraiment fascinant et bien trouvé je trouve !
Il traitait indifféremment avec des ducs, des barons et même ces roitelets se faisant passer pour des rois légitimes en gouvernant sur les quelques tas de crottins qu’ils appelaient villages.
Fût un temps où il avait apprécié ce genre d’endroit. Quel naïf il avait été.
Aveuglé par son humanité, il se pensait leur égal. A présent, la cinquantaine bien entamée, il portait sur le monde un regard dur et sans indulgence Ahhh. Que t'est-il arrivé? . Il avait aidé le duc de Bretagne à mater plusieurs révoltes dans lesquelles des sorciers étaient impliqués. Il s’était associé au commerce des bourguignons écrasant ses adversaires commerciaux en n’hésitant pas à user de moyens peu scrupuleux mais toujours utiles. Comme l’espionnage.
Il s’était découvert une certaine affinité avec les animaux et les serpents en particulier OOOOOOH. Il s’aidait de ceux-ci pour connaître les faiblesses adverses et frapper de la manière la plus sournoise possible. Salazar Serpentard, entrepreneur commercial impitoyable, sorcier aux grandes capacités, homme d’une rare intelligence, souffrait.
Il souffrait en permanence du souvenir des membres de sa famille. Comme ils lui manquait. Comme elle lui manquait.
Il lui avait fallu longtemps pour trouver comment apaiser cette douleur. Oh mais qu'est-ce qu'il s'est passé?
Alors qu’il était dans un de ses innombrables voyages commerciaux, il rencontra un jeune homme sur la route. La magie en lui était aussi évidente que ses lacunes sur le sujet. Il avait un grand contrôle sur sa magie mais une impressionnante incapacité à l’utiliser correctement.
Deux années durant, Salazar entreprit de lui expliquer que la magie répondait aux impulsions de l’esprit du sorcier. Qu’un bon mage était un sorcier capable de focaliser sa volonté pour la concrétiser. Certains s’aide de mots ou de gestes spécifiques afin d’orienter leurs pensées vers un but précis. D’autres, s’aident d’éléments naturellement aptes à canaliser la magie.
C’est en enseignant tout ceci que Salazar parvînt à s’apaiser un peu.
Chaque fois qu’il s’asseyait avec son élève, une grande sérénité l’habitait et il pouvait alors passer des heures sur chaque point.
Il arriva enfin dans le petit village normand. Il savait qu’ici résidait une vielle sorcière qui l’aiderait peut être au sujet d’un épineux problème d’architecture. Après tout, à l’ère des châteaux forts, rien de tel qu’une méthode magique de construction. C’est le dos droit qu’il avança dans le village pour atteindre la maison au milieu de la Grand Rue. Aaaaah peut-être que ce sont des savoirs qui vont aider pour Poudlard ça 8-)

Encore une fois, point de vue super, on sent une inflexion dans le caractère de Serpentard, quelque chose est arrivé, quelque chose qui justifie qu'il ne voudra sans doute pas de moldus à l'école ... On a brûlé sa fille ou quelque chose comme ça? Et qui est donc cet élève? Aaaaah trop de question en suspens, j'attends la suite avec impatience :D




Helga sourit en entendant les vivats lancés par les villageois rassemblés autour de la petite chapelle.
Will allait convoler en justes noces. Il avait déjà commencé à bâtir sa maison en utilisant uniquement des méthodes Moldues. En effet, si la petite Judy acceptait sans mal la magie, il n’en était pas de même pour son père qui n’avait accepté de lui donner sa fille que s’il parvenait à lui montrer qu’il était capable d’agir " comme un homme, un vrai, à la seule force de ses bras ". Bah voyons ...
Will avait été un bon élève. Il avait mis toute sa formidable énergie à apprendre à contrôler sa magie. Question, je ne suis pas sûre d'avoir vu la mention de baguette ... Pourtant Ollivander est ouvert depuis 800 et dès, non? *cours vérifier* AH NON DEPUIS 382, incroyable quand même. Bref, mais du coup sans doute que tout le monde n'y a pas accès ...
En quelques années il avait fini par adopter son propre style. En effet, la magie d’Helga jaillissait de son cœur. C’était uniquement ses sentiments qui faisaient agir sa magie dans toute sa splendeur et sa magnificence Oooooh Helga <3. Will, quant à lui, ne parvenait pas à focaliser son esprit sur une seule tâche. Il avait donc dû très tôt se rabattre sur des sortilèges prononcés et liés à l’aide de mouvements spécifiques. Helga en avait concocté quelques-uns qu’elle enseigna à son élève. Ce dernier s’empressa d’appliquer cette méthode pour tous ses besoins.
Helga lui avait conseillé d’écrire un grimoire et celui-ci circulait déjà entre les sorciers ramenant un petit pécule magique à son auteur.
Helga rentra chez elle souriante mais nostalgique. Il n’avait pas été son seul élève ni même son premier mais il avait été celui avec lequel elle avait forgé la meilleure relation. Probablement parce qu’il avait été le seul à montrer un intérêt à vivre avec sa magie et non juste apprendre à la maîtriser et repartir se terrer chez les Moldus. C'est chouette comment tu montres que chacun a eu un attrait pour l'enseignement, Salazar, Helga ... ça préfigure bien ce qui va se passer ...
En soupirant, elle s’assit devant son bureau et écrivit sa recette d’une potion contre la fièvre qui touchait les nourrissons ces derniers temps.
Elle regrettait souvent qu’il y’ait si peu de communication entre les sorciers. Il fallait trouver quelque chose de plus tangible que d’essayer de se fondre dans le décor tel un demiguise !
Épuisée, elle s’affala un peu plus.
Soudain, une douleur explosa derrière ses yeux. Ceux-ci devinrent laiteux et elle fut prise de tremblement. Une vision s’imposa à elle. Toujours aussi claire. Toujours aussi vive. Toujours aussi terrible. Elle a des vision Helga?!
Des villageois hurlaient. Leurs maisons flambant haut dans le ciel. Et les goblins s’acharnant sur tous les habitants sans distinction d’âge. Oula, voilà qui est de bien mauvaise augure ...
Helga se redressa tant bien que mal.
Elle était à terre, couverte de sueur, haletante.
Les visions qu’elle avait, concernaient en général un événement qui aurait lieu tout au plus quelques heures après celles-ci. Par chance, elle avait reconnu le village en question. Il se situait à près de deux jours de marche. Heureusement, elle avait concocté quelque chose qui pourrait lui être utile pour s’y rendre plus rapidement. Helga réprouvait la violence. En revanche pour défendre des innocents, elle était prête à tout ! Telle le blaireaux qui se défend lorsqu'ona attaque son terrier. Elle ne doutait pas que les goblins légitimeraient leurs attaques en réponse à l’assaut des chevaliers contre leur territoire. Mais elle était intimement convaincue que ces gens ignoraient tout de cet événement. C’était donc une vengeance complètement aveugle.
Helga se positionna au centre de la pièce et inspira profondément.
Elle tendit ses mains de part et d’autre de son corps puis, les ramena brusquement en claquant fort des mains, tout en expirant brutalement. Le monde autour d’elle commença à chatoyer et à se distordre. Enfin, sur une pensée de la sorcière, l’air comme ça à tournoyer autour d’elle et dans un grand bruit, elle se volatilisa de la pièce. Une unique feuille se décrocha du mur pour se poser doucement à l’endroit où Helga se tenait quelques instants plus tôt. C'est une sorte de transplanage avant le transplanage?
Helga mais tellement coeur sur elle, je l'aime trop et tu la décris tellement bien !






Ce n’était pas le bal qui agaçait Rowena.
Mais plutôt ses participants.
La fête était somptueuse.
La pièce principale était illuminée de centaines de lumières et des serviteurs s’affairaient amenant boissons et collations à leurs invités. Des dizaines de familles nobles avaient fait le chemin pour venir ce soir-là.
Avec un infime soupir, Rowena se remémora de quelle manière cette mascarade avait débuté :
Le domaine des Serdaigle était vaste.
Ayant Rowena pour unique héritière, Ilaine prévoyait de la marier à un seigneur important afin d’accroître son pouvoir. Evidemment.
Ainsi, au lendemain de ses seize ans, qui avaient été sobrement célébrés par un dîner en tête à tête avec son père, Rowena avait reçu un papier de celui-ci la sommant de préparer un bal qui aurait lieu sous trois mois. Et encore 16 ans c'est gentil. J'ai relu y'a pas longtemps Feu et Sang (la chronique des règnes targaryen) et parfois les gamines avaient 10 ans pour leur mariage, 13 ou 14 pour leur première grossesse !
Rowena était dotée d’un esprit rare. Par conséquent, organiser cet événement avait été d’une simplicité qui lui laissait un goût amer dans la bouche. Il lui fallait du défi, de l’adrénaline causée par un problème compliqué. Mais il lui fallait également, il faut bien l’admettre, un public. Un public qui ne serait là que pour s’extasier devant ses prouesses. Comme Clem, je trouve ça génial cette idée qu'elle ait besoin d'un public, ça montre parfaitement le côté un peu prétentieux de Serdaigle, un peu vaniteux ! La soirée était donc des plus somptueuses et tout se déroulait à la perfection. Les invités s’en allaient.
Tout s’était passé de la meilleure manière possible. Son père était plus que satisfait du déroulement de la soirée. Elle se doutait qu’il l’appellerait sous peu pour parler des différents accords contactés. Elle entra dans sa chambre bien après que l’horloge sonna trois heures. Elle se dévêtit, agitant négligemment la main pour que sa robe aille se poser sans un pli dans son armoire. Elle ne supportait plus les serviteurs qui traînaient dans ses pattes Elle est tellement hautaine :lol: :lol: . Avec sa magie, elle était assistée plus efficacement qu’avec une armée de ces larbins qui ne rêvaient que de plaire à leur seigneur.
Vêtue seulement de sa nuisette immaculée, Rowena relâcha ses cheveux qui cascadèrent librement dans son dos. Elle s’assit enfin avec bonheur devant ses parchemins étalés selon une logique précise sur son bureau.
C’est ainsi que la femme de chambre la trouva le lendemain matin en venant changer les draps intacts et déposer un billet sur sa table. Avec un soupir résigné, Rowena parcourut le billet qui lui annonçait, sans surprise, qu’elle était attendue dans une heure dans le bureau privée de son seigneur de père. Elle se vêtit d’une longue robe bleue nuit, droite, qui affinait sa silhouette déjà svelte. L’avantage de cette robe est qu’elle masquait ses pieds qu’elle préférait garder nus. Un simple sortilège les protégeait de la moindre poussière qui aurait eu l’audace de s’accrocher. Elle se fit une coiffure sobre mais sophistiquée, mettant ses yeux bleus en avant. Elle arriva devant le bureau de son père et ferma les yeux un court instant.

- .... Elles sont peut-être riches, mais assez exposées à des attaques danoises ou pictes ! Je refuse de léguer un domaine vulnérable à mon fils.
- Ces terres nous appartiendront toujours à nous, Serdaigle, commença le seigneur Ilaine avant d’être grossièrement interrompu par la voix de stentor de son interlocuteur.
- Oui, oui comme convenu. Mais nous ne parlons ni de nous, ni de nos enfants, mais bien de nos familles. J’accepte que votre nom soit sauvegardé malgré la loi mais le maintien de la sécurité de votre domaine devra être intégralement géré par vos finances tant que vous en êtes le suzerain.
Je ne négocierai pas sur ce point.
Une pause permit à Rowena de sonder les pensées de son père :
Bien ! Cet idiot est démesurément attaché à son fils. Celui-ci est amoureux de Rowena et il ferait tout pour le contenter. Laissons les fiançailles devenir officielles, et ce comte se verra bien contraint par l’honneur de défendre les terres de la promise de son fils. Cela me laissera le temps de récupérer de mon investissement en Normandie.
-Bien, seigneur, je me vois contraint de m’incliner devant vos sages paroles. J’ai hâte d’officialiser cette joyeuse nouvelle. Je pense d’ailleurs que ma fille ne saurait tarder.
Rowena se redressa dans toute sa splendeur, lissa sa robe impeccable, et afficha un sourire à éclipser le soleil. Levant le poing, elle tapa brièvement et ouvrit la porte.
Ça pouvait commencer.
Encore un super chapitre Coch ! Hâte de découvrir la suite :mrgreen: :mrgreen:
annabethfan

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par annabethfan »

UNE NOUVELLE FANFICTION!!! De Cochyo!!! Ahhh trop bien!!!

(Avec un peu de chance ça rassasiera Perri quelques temps avant qu'elle nous harcèle à nouveau avec Clem :lol: )
Le petit garçon, insouciant, se riait de ces légendes, et pour cause : sa famille était en grande partie responsable de tels mythes. Les moldus étaient si vulnérables face aux vrais dangers que recelait cette forêt qu’il valait mieux attribuer le danger à celle-ci toute entière.

C'est si bien écrit! J'adore!
Sa mère disait toujours qu’en son cœur flambait un feu aussi ardent que ses cheveux et le poussait toujours de l’avant.
Au-delà du fait que j'adore qu'on voit déjà sa personnalité en même pas trois lignes... Un héros roux ouiiiiiiiiiiiii!
le visage à l’image de son château, austère.
J'adore l'image!
Rowena, jura-t-il entre ses dents, si seulement tu acceptais ta
place et étais plus docile. Tu pourrais faire briller notre Maison et notre Nom comme jamais auparavant.
S'il savait...
Dans une clairière non loin de l’orée du bois se dressait une chaumière.
Of course Helga vit dans une chaumière, où autre ? :lol: :lol:
Malgré cela, Mathilde était restée à la frontière de la baronnie pour donner naissance à Helga dans ce même village sur lequel elle avait veillé les vingt et un années qui avait suivi.
La soeur de Godric et la mère d'Helga ont le même prénom ?
Et du coup ils ont tous un âge différent et les différents extraits se passent en même temps ou y'a un décalage temporel ? ^^
en mimant de manière assez comique un bras qui pouvez être aussi bien déboité que sectionné suivant l’interprétation au mime du petit.
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
Les sorciers et moldus pouvaient bien attendre.
Surprenant...
Il va vivre un drame qui va le faire changer d'avis je suis sûr...


En tout cas je suis trop contente que tu postes, le sujet est hyper intéressant!!! :D
MelleChachow

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par MelleChachow »

Très bien écrit ! On est vite embarqué dans l'histoire et j'adore !
Et le sujet est vraiment peu commun et c'est ça qui est si intéressant !
J'ai hâte de lire la suite :)
Charmimnachirachiva

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par Charmimnachirachiva »

Bonjour !
Comme je traîne souvent sur le forum des fanfic et que je lis O&P, me voilà ici!
Ta fanfic est super et très bien écrite !
En plus c'est un sujet assez inhabituel du coup ça permet de "lever le voile sur les origines de poudlard" ! :lol:
Les caractères sont super bien respectés, je trouve !
annabethfan

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par annabethfan »

Allez je commente le chapitre 1!
Au bout de la massive table en bois un homme soupira profondément avant de porter sa chope aux lèvres.
J'ai tellement une image Game of Thrones avec une pointe de Harry Potter en tête :lol: :lol:
Depuis tout à l’heure, je n’entends que les mots Moldus ou sorciers. Vous oubliez que nous sommes tous des hommes ! Vous devriez vous disputer l’honneur de défendre votre terre au lieu de savoir qui prendra le moins de risques !
So Gryffondor ce genre de phrase ^^
rien ne montrait que Salazar Serpentard contrôlait l’un des plus grands empires commerciaux d’Europe.
J'aime beaucoup, on ressent la réalité historique de l'époque je trouve!
Comme ils lui manquait. Comme elle lui manquait.
Sa fille je suis sûre! En lisant le prologue j'étais sûre qu'un drame allait lui arriver!
C’est en enseignant tout ceci que Salazar parvînt à s’apaiser un peu.
Pas étonnant qu'il soit devenu professeur
Après tout, à l’ère des châteaux forts
Il est venuuu le teeeemps des châteauuuux foooorts!!
Soudain, une douleur explosa derrière ses yeux. Ceux-ci devinrent laiteux et elle fut prise de tremblement. Une vision s’imposa à elle. Toujours aussi claire. Toujours aussi vive. Toujours aussi terrible.
Elle peut avoir des visions ? :o Trop stylé!!!!!!!
Mais il lui fallait également, il faut bien l’admettre, un public.
J'adore cette ambiguité dans sa psychologie, c'est hyper intéressant!
afficha un sourire à éclipser le soleil.
Cette expression est magnifique!!
Perripuce

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par Perripuce »

Bah Coch? Elle est où la suite?
annabethfan

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par annabethfan »

Perripuce a écrit :Bah Coch? Elle est où la suite?
Coch, on te présente la nazi de la fanfiction :lol: Tu verras on s'y habitue ^^ Avec Clem on a une parade imparrable, tu réponds: et les Enfants de Gaïa alors ? (Ce qui est hypocrite puisqu'elle écrit quand même 30 000 projets à côté mais....) :lol: :lol: :lol:
PtiteCitrouille

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par PtiteCitrouille »

Coch ne nous abandonne pas en si bon chemin *-*
cochyo

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par cochyo »

Merci a toutes pour vos messages ! Ca fait un bien fou !
Je m'excuse du retard prit. Sans tout ces messages d'encouragement, je ne pense pas que j'en serais venu a bout.
Donc encore une fois un grand merci !
Sur ce sans plus tarder .... Voici la suite !



Chapitre deux :

Godric fit signe à la troupe de s’arrêter.
Le dragon était tout près.
Sur un geste de la main, il indiqua que le moment était venu de se séparer. Godric à leur tête, six sorciers et neuf moldus continuèrent tout droit mine de rien, cachant tant bien que mal divers courtes piques, épées, et autres outils indispensables pour combattre un dragon.
Le second groupe était composé de 20 hommes, sorciers et moldus à parts égales. Ces derniers étaient armés de grosses arbalètes françaises et d’arcs longs anglais. De grandes piques de plus de deux mètres de long servant à chasser le sanglier, venaient compléter leur attirail. Godric pouvait sentir l’anxiété des membres de sa troupe. Après tout, qui avait envie de servir d’appât à un dragon ?
Selon le rapport des éclaireurs, le monstre n’avait pas quitté l’antre dans laquelle il avait élu domicile depuis plusieurs jours.
La gueule de la caverne ressemblait à s’y méprendre à celle de son habitant. Béante et hérissée de crocs. Sur un signe du dernier des Griffondors, la petite troupe s’arrêta. Le plan était simple, comme l’étaient les meilleurs, de l’avis de Godric : Quelques personnes destinées à faire sortir le dragon et le reste de l’équipe chargé de l’abattre.
Mais il y’avait un élément que Godric avait omis.
Le cri d’alerte retentit une seconde avant le rugissement. Un rugissement venant d’au-dessus du groupe de diversion. Le dragon était dehors !
Levant les bras, Godric créa de justesse un bouclier pour contrer les flammes qui s’abattirent sur eux. La surprise n’aidant pas, il n’eut le temps de protéger que les personnes immédiatement près de lui. Certains étaient morts sur le coup, d’autres se tordaient de douleur au sol les membres et le visage gravement brûlés. Le dragon reprit son envol pour pouvoir repartir à l’attaque. Heureusement, un grappin adroitement lancé par un moldu du second groupe le contraignit à leur faire face. Les puissants projectiles lui perforèrent les ailes de toutes parts, les sortilèges lancés avec une violence inouïe de la part des sorciers le firent basculer au sol. Filets et autres cordages apparurent pour le contraindre à rester au sol. Les hommes munis de grosses piques de chasses coururent vers la bête à terre pour l’embrocher. Un coup de griffe sectionna un des assaillants. Et un coup de queue mortel finit de les faire battre en retraite. Godric poussa un cri de rage et fit s’envoler les lances traînant à terre, et les propulsa vers les pattes du monstre le clouant définitivement au sol. Il exhorta alors tous les sorciers à forcer sur ces clous improvisés pour l’empêcher de faire plus de dégâts. Un des piquiers se sentit alors pousser des ailes et dans un hurlement féroce, l’homme des clans tua la bête la transperçant de part et d’autre.
Un calme irréel s’abattit sur la place.
La magie de l’instant fut brisée lorsque l’un des sorciers tituba et s’évanouit. Godric se redressa tant bien que mal sans se souvenir à quel moment il était tombé. De partout, des gens gémissaient ou tentaient de soigner les brûlures de leurs compagnons.
Et bien, songea Godric, toute gloire à un prix.




Le vent soudain fit fuir une biche en train de s’abreuver. Helga Poufsoufle apparut soudainement près de la rivière à quelques mètres de l’endroit prévu. Une amélioration nette ! Elle se savait à trente minutes du village mais elle n’avait pas voulu provoquer de panique en apparaissant dans les rues. Elle rejoignit le village peu avant la tombée de la nuit et se dirigea immédiatement chez l’aubergiste. Celui-ci faisait office de maire et de juge local. Il était par conséquent le seul a pouvoir imposer une certaine discipline ici.
Helga était une figure connue de la région.
Presque tout le monde s’était déjà adressé de près ou de loin à elle ou à sa mère pour les plus anciens.
- Si je vous disais qu’une horde de goblins se dirige par ici, que feriez-vous ?
Helga préférait ne pas s’attarder, surtout qu’elle ignorait si l’attaque était pour cette nuit ou la suivante.
- Je vous dirais que ça a intérêt à être vrai, rétorqua l’aubergiste avec humeur
- Ils arriveront dans l’heure ou dans une journée, l’assura-t-elle, avez-vous des hommes capables de s’opposer à eux ?
- Nous sommes une centaine à pouvoir manier une arme et à rejoindre ce village en une journée. Et ne vous en faites pas pour cette nuit, nous aurions vu des feux vers l’Est si ça avait été pour maintenant.
Helga dut se joindre à son avis. Si les goblins savaient être très discrets, leur côté sanguinaire les empêchait de passer devant des habitations humaines sans y mettre le feu. On ne pouvait pas dire que les humains différaient sur ce point, pensa-t-elle avec amertume.
- Dressez des barricades, et armez tout le monde. Je vous assisterai du mieux que je peux en protégeant vos femmes et enfants.
Il la lorgna un instant, puis se fendit d’un grand sourire :
- C’est vrai que ça doit être bien pratique la magie contre ces bestioles !
Ponctuant sa remarque d’un grand rire, il sortit à grand pas de la pièce.
Helga soupira de soulagement. Il avait été plus simple à convaincre que ce qu’elle pensait.
Dès le lendemain, les villageois se mirent à l’ouvrage. Bâtissant et dressant des palissades et semant les alentours d’objets pointus.
Helga réquisitionna des enfants afin de jeter des poignées de poudre qu’elle avait concoctée durant la nuit. Elle avait dit au maire qu’il y avait dans cette poudre quelque chose rendant les goblins allergiques et les affaiblissant. Ce n’était pas entièrement vrai. Depuis longtemps, les sorciers avaient remarqué que certaines choses permettaient d’amplifier et de magnifier leur magie, tandis que d’autres éléments au contraire l’affaiblissaient voir la bloquaient. Depuis quelques années, de nombreux alchimiste, aussi bien sorciers que moldus, cherchaient un moyen de créer des espaces où pratiquer la magie était impossible. Certains résultats avaient provoqué une panique chez les sorciers. En effet, cela permettait d’isoler un sorcier le coupant de sa magie. Fort heureusement, la difficulté d’obtention ces ingrédients, impliquait la quasi-impossibilité pour des moldus de découvrir ce secret. Néanmoins, les quelques personnes sachant préparer une telle potion préféraient ne pas confier ce genre de chose à des moldus. Helga estimait que les enfants n’auraient pas idée de conserver la poudre qu’elle leur avait confiée avec pour instruction de n’en mettre qu’autour du village et surtout pas dedans. Elle avait toujours besoin de sa magie. Les effets étaient heureusement très courts et la poudre perdrait son effet au bout de deux jours. Helga passa toute la journée devant des chaudrons, préparant toute sorte de potions de soins applicables à des moldus. Le soir venue le village était toujours en effervescence. D’un seul coup, tous se turent. Tous tournaient un regard sombre ou effaré vers l’Est.
Au loin, une ferme brûlait.






J’ai consulté la mère de la famille Fawley, mais elle s’est avouée incapable de résoudre mon problème. Elle m’a en revanche recommandé une famille vivant plus au nord, une vielle famille dont j’ai rencontré le patriarche lors d’une transaction de sel avec un petit seigneur danois. J’espère que le père Weasley me verra plus comme une vielle connaissance que comme son plus grand rival commercial sorcier. Mais je ne me fais pas trop d’illusions, surtout depuis l’histoire du mariage et les accusations à mon égard ...
Greta, sa servante, venait de rentrer dans la salle le forçant à ranger son journal. Elle dut sentir sa mauvaise humeur car elle se dépêcha de poser l’assiette et se retira après une rapide courbette à son égard.
De mauvaise humeur, il l’était.
Ces imbéciles de danois n’étaient même pas capables de tenir une place forte réputée imprenable. Les angles étaient sur le point de s’unir et de plus en plus de régions tombaient sous l’égide de l’église. Là où, quelques années à peine auparavant, les populations tuaient les évêques lorsque ceux-ci braillaient trop fort, on pouvait voir les messes remplies et des confessions à la pelle. Salazar n’avait rien contre la chrétienté. Tant que celle-ci n’avait rien contre lui.
Avec un soupir Salazar repoussa son assiette et se saisit d’un parchemin. Peut-être que son cousin Peverell pourrait l’aider. Une fois sa lettre rédigée. Il la roula, la cacheta, se saisit d’une chandelle sur la cheminée et brûla sa lettre avec. Il était particulièrement fier de ce procédé. Il espérait pouvoir prochainement faire passer des gens par un tel moyen.
Salazar s’étira et soupira à nouveau.
Tout appétit envolé, il se dirigea vers sa bibliothèque et en tira un grimoire qui semblait semblable à tous les autres. A l’intérieur, pas de mots, seulement des images d’une précision saisissante. Une église et deux personnes devant l’hôtel. Des gens allongés, le regard rivé là où seules les personnes mortes peuvent regarder. Les débris tombant du plafond de l’église tremblante. Un visage effrayé le regardant, le suppliant. Oui chaque souvenir de cette journée était gravé dans sa tête. Mais également sur ce papier. Dessiné en couleur. Le rouge du sang avec sa douleur. Le noir des visages avec son amertume. Les nuances de gris avec ses regrets.
Et le vert. Le vert de la robe.
Avec son amour et son espoir.




- A nos enfants et à nos familles ! beugla le comte en portant pour la énième fois sa coupe à ses lèvres.
Rowena le regarda avec un mince sourire. A sa droite se tenait le fils dudit comte, son fiancé, plus sobre que son père et plus gêné également.
Le pauvre avait bien tenté de lancer des conversations mais la froide courtoisie des réponses de son aimée avait quelque peu freiné son effroyable babillage.
Rowena était très satisfaite.
Son futur mari était l’héritier d’un immense domaine et n’aurait donc, par conséquent, aucun mal à gérer les terres des Serdaigles. A elle la liberté !
La liberté de faire ses expériences et ses tests sans avoir à se soucier du peuple et des gens. Bien sûr, en tant qu’épouse elle allait avoir quelques devoirs incontournables, mais elle ne s’en faisait pas trop. Après tout, elle avait des moyens bien à elle de s’épargner quelques corvées.
Plus le repas avançait, plus le comte s’enivrait.
- Voyez-vous, disait Ilaine, nos frontières sont dangereuses. Je crains que, suite à l’annonce de nos fiançailles, certains, disons rivaux, n’en profitent pour outrepasser leurs droits légitimes. Vous me voyez contrit de m’abaisser à vous le demander, mais…
- N’en dites pas plus ! Le coupa, comme à son habitude, le comte. Nous sommes de la même famille à présent et je m’en voudrais que le bonheur de mon fils provoque le malheur de vos sujets ! Vous êtes un seigneur remarquablement investi dans vos devoirs en tant que suzerain.
- Vous me flattez seigneur.
Même l’impassible seigneur Serdaigle peinait à masquer le dégoût que lui inspirait l’idée d’être associé à cet homme. Le futur comte, Henry, était en train de raconter de quelle manière il pouvait être un potentiel prétendant à ce qui était officiellement le trône d’Angleterre lorsque un bruit de bottes vint déranger la petite fête.
Des soldats apparurent encadrant un homme dont le visage tuméfié témoignait de la douceur des soldats. Rowena sut d’emblée quel crime cet homme avait commis.
C’était un sorcier.
En témoignaient ses deux mains sectionnées, mesure de sécurité que le seigneur son père avait décrété lorsqu’un adepte des forces obscures était trouvé dans son domaine. Le garde à la tête du petit cortège clama haut et fort la nature magique, et surtout démoniaque, du captif. Normalement le seigneur Ilaine devait juste dire que suite à son allégeance au malin il méritait de pourrir au fin fond des geôles.
Ce qui se passa ensuite laissa Rowena bouche bée.
Dans un hurlement, les yeux brûlant d’une haine absolue, son fiancé, et futur époux Henry, dégaina l’épée qui pendait à ses côtés et d’un geste rendu primitif par la rage, l’abattit au travers du visage du prisonnier.
Hébété, barbouillé de sang, il se tourna vers sa promise qui le regardait, incapable de prononcer un mot.
- Excusez son comportement impulsif, commença le compte dont l’ivresse semblait s’être dissiper comme par enchantement, mais mon fils a en horreur absolue cette engeance.
- Dégoût que je partage tout à fait, le coupa le seigneur Serdaigle, Il était néanmoins préférable de faire ça dans un endroit approprié.
- Évidemment ! S’en excusa le père.
Sur un geste de leur suzerain, les soldats emmenèrent le cadavre et les serviteurs s’affairèrent pour nettoyer le sol. Une domestique courut chercher d’autres plats ainsi que des musiciens, sur ordre de son seigneur qui préférait montrer que ce regrettable incident était déjà oublié. Alors que son fiancé sortait en s’excusant pour aller se nettoyer, la jeune dame le regardait s’éloigner en songeant qu’elle aurait très bien pu être à la place de l’homme que son futur époux avait assassiné. Elle allait devoir sûrement revoir ses projets.
Perripuce

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par Perripuce »

cochyo a écrit :Merci a toutes pour vos messages ! Ca fait un bien fou ! Et ça nous fait très plaisir !
Je m'excuse du retard prit. Sans tout ces messages d'encouragement, je ne pense pas que j'en serais venu a bout.
Donc encore une fois un grand merci ! De rien, on peut bien faire ça pour toi, tu as toujours été d'une telle fidélité <3
Sur ce sans plus tarder .... Voici la suite !



Chapitre deux :

Godric fit signe à la troupe de s’arrêter.
Le dragon était tout près. UN DRAGOOOOOOON (mon frère est en train de regarder le Hobbit en bas, ça va bien avec les rugissements de Smaug. Quoiqu'un dragon ne rugit pas (c'est le Lannister qui rugit)
Sur un geste de la main, il indiqua que le moment était venu de se séparer. Godric à leur tête, six sorciers et neuf moldus continuèrent tout droit mine de rien, cachant tant bien que mal divers courtes piques, épées, et autres outils indispensables pour combattre un dragon.
Le second groupe était composé de 20 hommes, sorciers et moldus à parts égales. Ces derniers étaient armés de grosses arbalètes françaises et d’arcs longs anglais ça me rappelle tellement mes cours d'histoires médiévale quand j'étais au collège ahah ! D'ailleurs c'est assez drôle, je me suis faite la réflexion en allant voir la tapisserie de Bayeux y'a deux ans que c'est Guillaume le Conquérant (à savoir un français ou presque) qui a importé l'arc comme arme de prédilection dans l'armée anglaise - et c'est à cause de ces foutus archers qu'on a commencé par perdre la guerre de Cent Ans. Bref, l'ironie de l'hisotire, ça ne fait rire que moi :lol: :lol: . De grandes piques de plus de deux mètres de long servant à chasser le sanglier, venaient compléter leur attirail. Godric pouvait sentir l’anxiété des membres de sa troupe. Après tout, qui avait envie de servir d’appât à un dragon ?
Selon le rapport des éclaireurs, le monstre n’avait pas quitté l’antre dans laquelle il avait élu domicile depuis plusieurs jours.
La gueule de la caverne ressemblait à s’y méprendre à celle de son habitant. Béante et hérissée de crocs. Sur un signe du dernier des Griffondors C'est à dessein qu'il n'y a pas le Y? , la petite troupe s’arrêta. Le plan était simple, comme l’étaient les meilleurs, de l’avis de Godric : Quelques personnes destinées à faire sortir le dragon et le reste de l’équipe chargé de l’abattre.
Mais il y’avait un élément que Godric avait omis.
Le cri d’alerte retentit une seconde avant le rugissement. Un rugissement venant d’au-dessus du groupe de diversion. Le dragon était dehors ! OUPSIE
Levant les bras, Godric créa de justesse un bouclier pour contrer les flammes qui s’abattirent sur eux. T'as pas répondu à ma question sur les baguettes mon ptit Coch ! La surprise n’aidant pas, il n’eut le temps de protéger que les personnes immédiatement près de lui. Certains étaient morts sur le coup, d’autres se tordaient de douleur au sol les membres et le visage gravement brûlés DRACARYS - pardon. Le dragon reprit son envol pour pouvoir repartir à l’attaque. Heureusement, un grappin adroitement lancé par un moldu du second groupe le contraignit à leur faire face Cool que ce soit un moldu . Les puissants projectiles lui perforèrent les ailes de toutes parts, les sortilèges lancés avec une violence inouïe de la part des sorciers le firent basculer au sol. Filets et autres cordages apparurent pour le contraindre à rester au sol. Les hommes munis de grosses piques de chasses coururent vers la bête à terre pour l’embrocher. Un coup de griffe sectionna un des assaillants. Et un coup de queue mortel finit de les faire battre en retraite. Godric poussa un cri de rage et fit s’envoler les lances traînant à terre, et les propulsa vers les pattes du monstre le clouant définitivement au sol. Il exhorta alors tous les sorciers à forcer sur ces clous improvisés pour l’empêcher de faire plus de dégâts. Un des piquiers se sentit alors pousser des ailes et dans un hurlement féroce, l’homme des clans tua la bête la transperçant de part et d’autre.
Un calme irréel s’abattit sur la place.
La magie de l’instant fut brisée lorsque l’un des sorciers tituba et s’évanouit. Godric se redressa tant bien que mal sans se souvenir à quel moment il était tombé. De partout, des gens gémissaient ou tentaient de soigner les brûlures de leurs compagnons.
Et bien, songea Godric, toute gloire à un prix.
J'ai trouvé ça cool comment tu montres la coopération entre les deux mondes, la grande tolérance de Godic et sa foi en les personnes non-magiques ! et c'était chouette aussi de le voir en action comme ça, Godric est un homme d'action et ça se voit dans ce passage !



Le vent soudain fit fuir une biche en train de s’abreuver. Helga Poufsoufle apparut soudainement près de la rivière à quelques mètres de l’endroit prévu. Une amélioration nette ! Elle se savait à trente minutes du village mais elle n’avait pas voulu provoquer de panique en apparaissant dans les rues. Je trouve ça cool que tu montres qu'elle est puissante au point d'inventer le transplanageElle rejoignit le village peu avant la tombée de la nuit et se dirigea immédiatement chez l’aubergiste. Celui-ci faisait office de maire et de juge local. Il était par conséquent le seul a pouvoir imposer une certaine discipline ici.
Helga était une figure connue de la région.
Presque tout le monde s’était déjà adressé de près ou de loin à elle ou à sa mère pour les plus anciens.
- Si je vous disais qu’une horde de goblins se dirige par ici, que feriez-vous ?
Helga préférait ne pas s’attarder, surtout qu’elle ignorait si l’attaque était pour cette nuit ou la suivante.
- Je vous dirais que ça a intérêt à être vrai, rétorqua l’aubergiste avec humeur
- Ils arriveront dans l’heure ou dans une journée, l’assura-t-elle, avez-vous des hommes capables de s’opposer à eux ?
- Nous sommes une centaine à pouvoir manier une arme et à rejoindre ce village en une journée. Et ne vous en faites pas pour cette nuit, nous aurions vu des feux vers l’Est si ça avait été pour maintenant.
Helga dut se joindre à son avis. Si les goblins savaient être très discrets, leur côté sanguinaire les empêchait de passer devant des habitations humaines sans y mettre le feu. On ne pouvait pas dire que les humains différaient sur ce point, pensa-t-elle avec amertume.Ah ça ...
- Dressez des barricades CLEM DES BARRICADES !!! , et armez tout le monde. Je vous assisterai du mieux que je peux en protégeant vos femmes et enfants.
Il la lorgna un instant, puis se fendit d’un grand sourire :
- C’est vrai que ça doit être bien pratique la magie contre ces bestioles !
Ponctuant sa remarque d’un grand rire, il sortit à grand pas de la pièce.
Helga soupira de soulagement. Il avait été plus simple à convaincre que ce qu’elle pensait.
Dès le lendemain, les villageois se mirent à l’ouvrage. Bâtissant et dressant des palissades et semant les alentours d’objets pointus.
Helga réquisitionna des enfants afin de jeter des poignées de poudre qu’elle avait concoctée durant la nuit. Elle avait dit au maire qu’il y avait dans cette poudre quelque chose rendant les goblins allergiques et les affaiblissant. Ce n’était pas entièrement vrai. Depuis longtemps, les sorciers avaient remarqué que certaines choses permettaient d’amplifier et de magnifier leur magie, tandis que d’autres éléments au contraire l’affaiblissaient voir la bloquaient. Depuis quelques années, de nombreux alchimiste, aussi bien sorciers que moldus, cherchaient un moyen de créer des espaces où pratiquer la magie était impossible. Ooooh mais c'est hyper intéressant tout ça Certains résultats avaient provoqué une panique chez les sorciers. En effet, cela permettait d’isoler un sorcier le coupant de sa magie. Fort heureusement, la difficulté d’obtention ces ingrédients, impliquait la quasi-impossibilité pour des moldus de découvrir ce secret. Néanmoins, les quelques personnes sachant préparer une telle potion préféraient ne pas confier ce genre de chose à des moldus. Helga estimait que les enfants n’auraient pas idée de conserver la poudre qu’elle leur avait confiée avec pour instruction de n’en mettre qu’autour du village et surtout pas dedans. Elle avait toujours besoin de sa magie. Les effets étaient heureusement très courts et la poudre perdrait son effet au bout de deux jours. Helga passa toute la journée devant des chaudrons, préparant toute sorte de potions de soins applicables à des moldus. Le soir venue le village était toujours en effervescence. D’un seul coup, tous se turent. Tous tournaient un regard sombre ou effaré vers l’Est.
Au loin, une ferme brûlait.n
J'aime vraiment vraimetn vraiment beaucoup le point de vue d'Helga à chaque fois. Elle est tellement altruiste et pourtant on la sent extrêmement puissante et ça c'est génial de le montrer : Helga n'est pas une sorcière négligeable qui est là pour faire le nombre. Vraiment, chapeau !






J’ai consulté la mère de la famille Fawley Oh bah Emily , mais elle s’est avouée incapable de résoudre mon problème. Elle m’a en revanche recommandé une famille vivant plus au nord, une vielle famille dont j’ai rencontré le patriarche lors d’une transaction de sel avec un petit seigneur danois. J’espère que le père Weasley :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: Mais c'est quoi ces noms qui sortent soudainement, je fais une crise de fangirlage :lol: :lol: :lol: me verra plus comme une vielle connaissance que comme son plus grand rival commercial sorcier. Mais je ne me fais pas trop d’illusions, surtout depuis l’histoire du mariage et les accusations à mon égard ...
Greta, sa servante, venait de rentrer dans la salle le forçant à ranger son journal. Elle dut sentir sa mauvaise humeur car elle se dépêcha de poser l’assiette et se retira après une rapide courbette à son égard.
De mauvaise humeur, il l’était.
Ces imbéciles de danois n’étaient même pas capables de tenir une place forte réputée imprenable. Les angles étaient sur le point de s’unir et de plus en plus de régions tombaient sous l’égide de l’église. Là où, quelques années à peine auparavant, les populations tuaient les évêques lorsque ceux-ci braillaient trop fort, on pouvait voir les messes remplies et des confessions à la pelle. Salazar n’avait rien contre la chrétienté. Tant que celle-ci n’avait rien contre lui.
Avec un soupir Salazar repoussa son assiette et se saisit d’un parchemin. Peut-être que son cousin Peverell pourrait l’aider. OOOUH ce petit rappel, j'aime beaucoup, c'est excellent ! (et ça provoque aussi des crises de fangirlage intempestives). Non mais c'est chouette, on a tendance à oublier que Harry et Voldemort sont de lointains cousinsUne fois sa lettre rédigée. Il la roula, la cacheta, se saisit d’une chandelle sur la cheminée et brûla sa lettre avec. Il était particulièrement fier de ce procédé. Il espérait pouvoir prochainement faire passer des gens par un tel moyen.
Salazar s’étira et soupira à nouveau.
Tout appétit envolé, il se dirigea vers sa bibliothèque et en tira un grimoire qui semblait semblable à tous les autres. A l’intérieur, pas de mots, seulement des images d’une précision saisissante. Une église et deux personnes devant l’hôtel. Des gens allongés, le regard rivé là où seules les personnes mortes peuvent regarder. Les débris tombant du plafond de l’église tremblante. Un visage effrayé le regardant, le suppliant. Oui chaque souvenir de cette journée était gravé dans sa tête. Mais également sur ce papier. Dessiné en couleur. Le rouge du sang avec sa douleur. Le noir des visages avec son amertume. Les nuances de gris avec ses regrets. Ooooh ... c'est sa fille et son futur gendre?
Franchement c'est hyper intrigant, j'ai vraiment hâte de connaître la véritable histoire, l'histoire qui a fait basculer Salazar ...

Et le vert. Le vert de la robe.
Avec son amour et son espoir. Il déchire le coeur ce paragraphe - très très bien écrit par ailleurs, je te tire mon chapeau !
Non vraiment j'ai hâte de savoir ...





- A nos enfants et à nos familles ! beugla le comte en portant pour la énième fois sa coupe à ses lèvres.
Rowena le regarda avec un mince sourire. A sa droite se tenait le fils dudit comte, son fiancé, plus sobre que son père et plus gêné également.
Le pauvre avait bien tenté de lancer des conversations mais la froide courtoisie des réponses de son aimée avait quelque peu freiné son effroyable babillage. Elle est tellement snob :lol: :lol:
Rowena était très satisfaite.
Son futur mari était l’héritier d’un immense domaine et n’aurait donc, par conséquent, aucun mal à gérer les terres des Serdaigles. A elle la liberté !
La liberté de faire ses expériences et ses tests sans avoir à se soucier du peuple et des gens Elle m'amuse autant qu'elle m'exaspère. Bien sûr, en tant qu’épouse elle allait avoir quelques devoirs incontournables, mais elle ne s’en faisait pas trop. Après tout, elle avait des moyens bien à elle de s’épargner quelques corvées. Euuuuh ... EUH. *tousse*
Plus le repas avançait, plus le comte s’enivrait.
- Voyez-vous, disait Ilaine, nos frontières sont dangereuses. Je crains que, suite à l’annonce de nos fiançailles, certains, disons rivaux, n’en profitent pour outrepasser leurs droits légitimes. Vous me voyez contrit de m’abaisser à vous le demander, mais…
- N’en dites pas plus ! Le coupa, comme à son habitude, le comte. Nous sommes de la même famille à présent et je m’en voudrais que le bonheur de mon fils provoque le malheur de vos sujets ! Vous êtes un seigneur remarquablement investi dans vos devoirs en tant que suzerain.
- Vous me flattez seigneur.
Même l’impassible seigneur Serdaigle peinait à masquer le dégoût que lui inspirait l’idée d’être associé à cet homme. Le futur comte, Henry, était en train de raconter de quelle manière il pouvait être un potentiel prétendant à ce qui était officiellement le trône d’Angleterre lorsque un bruit de bottes vint déranger la petite fête.
Des soldats apparurent encadrant un homme dont le visage tuméfié témoignait de la douceur des soldats. Rowena sut d’emblée quel crime cet homme avait commis.
C’était un sorcier. AU BUCHER
En témoignaient ses deux mains sectionnées, mesure de sécurité que le seigneur son père avait décrété lorsqu’un adepte des forces obscures était trouvé dans son domaine. Le garde à la tête du petit cortège clama haut et fort la nature magique, et surtout démoniaque, du captif. Normalement le seigneur Ilaine devait juste dire que suite à son allégeance au malin il méritait de pourrir au fin fond des geôles. OOOOOUH
Ce qui se passa ensuite laissa Rowena bouche bée.
Dans un hurlement, les yeux brûlant d’une haine absolue, son fiancé, et futur époux Henry, dégaina l’épée qui pendait à ses côtés et d’un geste rendu primitif par la rage, l’abattit au travers du visage du prisonnier.
Hébété, barbouillé de sang, il se tourna vers sa promise qui le regardait, incapable de prononcer un mot.
- Excusez son comportement impulsif, commença le compte dont l’ivresse semblait s’être dissiper comme par enchantement, mais mon fils a en horreur absolue cette engeance. Ah damn
- Dégoût que je partage tout à fait, le coupa le seigneur Serdaigle, Il était néanmoins préférable de faire ça dans un endroit approprié.
- Évidemment ! S’en excusa le père.
Sur un geste de leur suzerain, les soldats emmenèrent le cadavre et les serviteurs s’affairèrent pour nettoyer le sol. Une domestique courut chercher d’autres plats ainsi que des musiciens, sur ordre de son seigneur qui préférait montrer que ce regrettable incident était déjà oublié. Alors que son fiancé sortait en s’excusant pour aller se nettoyer, la jeune dame le regardait s’éloigner en songeant qu’elle aurait très bien pu être à la place de l’homme que son futur époux avait assassiné. Elle allait devoir sûrement revoir ses projets.
Oui effectivement, c'est pas fou de se marier avec un homme qui veut ta mort ...


Bon c'était encore une fois un super chapitre Coch' ! J'attends la suite avec la plus grandes des impatiences :D
cochyo

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par cochyo »

Déjà merci pour ton commentaire :D
Effectivement je n’avais pas répondu à tes questions sur les baguettes…
Comme dit dans un chapitre où Helga et Salazar sont présentés en tant que professeurs, le vecteur de la magie est d’abord et avant tout le sorcier. Celui-ci peut être aidé par certains éléments extérieurs afin de magnifier sa magie. J’ai donc décidé de faire en sorte que la baguette Ne ce soit pas encore démocratiser au point qu’elle soit indissociable du sorcier. Comme tu l’as si bien fait remarquer Olivanders existe depuis de nombreux siècles mais ce n’est qu’un moyen comme un autre de pratiquer. En plus, à tout le monde n’a pas accès à leur boutique qui se trouve on ne sait où :mrgreen:
L’idée générale, c’est que toutes sortes de magie, ainsi qu’une multitude de moyen de la pratiquer existe dans la communauté sorcière. C’est la création d’une école qui va "formatisé" tout ça.
J’espère que mon idée est claire. N'hésitez pas si il y a encore des zones obscures ;)
Charmimnachirachiva

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par Charmimnachirachiva »

Coucou !
Ce chapitre est très agréable à lire ! Ce que j'aime beaucoup dans cette histoire c’est qu'on suive des perso ultra différents mais on sait qu'ils vont quand même fonder une école ensemble au final !
J'ai comme l'impression que le mariage de Rowena est compromis :lol: ...
Perripuce

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par Perripuce »

cochyo a écrit :Déjà merci pour ton commentaire :D
Effectivement je n’avais pas répondu à tes questions sur les baguettes…
Comme dit dans un chapitre où Helga et Salazar sont présentés en tant que professeurs, le vecteur de la magie est d’abord et avant tout le sorcier. Celui-ci peut être aidé par certains éléments extérieurs afin de magnifier sa magie. J’ai donc décidé de faire en sorte que la baguette Ne ce soit pas encore démocratiser au point qu’elle soit indissociable du sorcier. Comme tu l’as si bien fait remarquer Olivanders existe depuis de nombreux siècles mais ce n’est qu’un moyen comme un autre de pratiquer. En plus, à tout le monde n’a pas accès à leur boutique qui se trouve on ne sait où :mrgreen:
L’idée générale, c’est que toutes sortes de magie, ainsi qu’une multitude de moyen de la pratiquer existe dans la communauté sorcière. C’est la création d’une école qui va "formatisé" tout ça.
J’espère que mon idée est claire. N'hésitez pas si il y a encore des zones obscures ;)
C'est très clair merci ! Et très bien pensé !
PtiteCitrouille

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par PtiteCitrouille »

Coucou !
Yeaaaahhh le chapiitre ! *-*
Après tout, qui avait envie de servir d’appât à un dragon ?
oh bah moi tiens, pourquoi pas
Le plan était simple, comme l’étaient les meilleurs, de l’avis de Godric
ça serait pas de l'avis de Dumby ça... ses plans étaient toujours plus tordus les uns que les autres haha
Le dragon était dehors !
c'est là qu'on se rappelle que ce gars c'est Gryffondor, pas Serdaigle, mdr, je fonce tête baissée j'improvise après :lol: (coucou Harry)
Et bien, songea Godric, toute gloire à un prix
heuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

Ouais.
Certes.

Enfin quand même mon coco t'as perdu la moitié de tes hommes non ? :lol:
Dès le lendemain, les villageois se mirent à l’ouvrage. Bâtissant et dressant des palissades et semant les alentours d’objets pointus.
TO THE BARRICAAADES !!!
Au loin, une ferme brûlait.
heyyy ça sent mauvais là
le père Weasley
woooooooh ça remonte les Weasley dis donc
Peut-être que son cousin Peverell pourrait l’aider.
damn, j'adore les petites ref comme ça haha
Et le vert. Le vert de la robe.
Avec son amour et son espoir.
Hannnnng on, what is that ? oh oh, très très intéressant et intriguant dis moi
En plus c'était magnifiquement bien écrit !!
Le pauvre avait bien tenté de lancer des conversations mais la froide courtoisie des réponses de son aimée avait quelque peu freiné son effroyable babillage.
c'est MOI la cheffe ici :lol: :lol:
En témoignaient ses deux mains sectionnées, mesure de sécurité que le seigneur son père avait décrété lorsqu’un adepte des forces obscures était trouvé dans son domaine.
yeaaahh grosse ambiance au royaume de Serdaigle. Forces obscures dans le sens magie noire ou dans le sens magie tout court ?

Oh bordel c'est un sanguin le comte :shock: :shock: Rowena, j'ai comme l'impression que ça va être tendu de cacher ta magie ^^'
Bon eh bah ça va être sympa tout ça moi je dis :lol: très bon chapitre Coch' continue comme ça !! :D
cochyo

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par cochyo »

Petite annonce :
Déja un grand merci à toutes pour vos commentaires ! Et comme péri n'hésitez pas à poser des questions !
Malheureusement, je n'ai pas réussi à écrire grand chose cette semaine. Ce sera donc pour la semaine prochaine.
Vraiment désolé et j'espère devenir régulier le plus vite possible. (à ma décharge la situation actuelle n'aide pas ;) :roll: )
Je vous dis à vendredi prochain alors !
Et bon anniversaire à Peripuce !
annabethfan

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par annabethfan »

cachant tant bien que mal divers courtes piques, épées, et autres outils indispensables pour combattre un dragon.
Je les vois trop cacher une fourche sous leur robe de sorcier tant bien que mal :lol:
La gueule de la caverne ressemblait à s’y méprendre à celle de son habitant. Béante et hérissée de crocs.
Joli!!
Certains étaient morts sur le coup, d’autres se tordaient de douleur au sol les membres et le visage gravement brûlés.
C'est affreux...
Les hommes munis de grosses piques de chasses coururent vers la bête à terre pour l’embrocher.
Bah maintenant j'ai de la peine pour le dragon...
Et bien, songea Godric, toute gloire à un prix.
La vie n'en a pas...
Depuis quelques années, de nombreux alchimiste, aussi bien sorciers que moldus, cherchaient un moyen de créer des espaces où pratiquer la magie était impossible. Certains résultats avaient provoqué une panique chez les sorciers. En effet, cela permettait d’isoler un sorcier le coupant de sa magie.
Ah ouais c'est possible?!
Au loin, une ferme brûlait.
Mal parti...
Peut-être que son cousin Peverell pourrait l’aider.
Ah ouais ils sont cousins? J'avais oublié :lol: :lol:
Des gens allongés, le regard rivé là où seules les personnes mortes peuvent regarder.
Très belle phrase...
Les débris tombant du plafond de l’église tremblante.
Sa fille a dû mourir le jour de son mariage... Comment ? Pourquoi ? Je me le demande...
La liberté de faire ses expériences et ses tests sans avoir à se soucier du peuple et des gens.
Ouais l'humain c'est pas son truc ^^
C’était un sorcier.
En témoignaient ses deux mains sectionnées
Oh mon dieu....
Excusez son comportement impulsif
Une rage meurtrière et il appelle ça être impulsif?

Chouette chapitre!!!
Cazolie

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par Cazolie »

Désoléééééééééééée du retard me voilà !!
cochyo a écrit :Et voilà ! Comme promis, le premier chapitre est là ! Bon Week-end !




Chapitre 1


Une grande agitation secouait la salle de réunion. Au bout de la massive table en bois un homme soupira profondément avant de porter sa chope aux lèvres. Toujours la bonne solution
Godric Gryfondor s’était imposé en maître de guerre de la coalition des clans d’Ecosse de l’Est YEEEEEEEES lors de batailles les opposant aux goblins puis aux anglais Je m'attendais pas aux gobelins :lol:. C’était lors d’une charge aussi audacieuse que réussie aux géants que ses pairs l’avaient élevé au rang de maître de guerre avant ses trente ans. Le débat du jour glissait peu à peu vers une empoignade générale, principalement entre sorciers et Moldus. Trois jours avant, un marchand avait signalé une vouyire, un petit dragon vicieux venant de l’est du Royaume de France, volant du bétail. Ne voulant pas partir, il leur avait fallu se résoudre à la chasser et c’est là que les problèmes avaient débuté. Les Moldus, se jugeant trop faibles, voulaient envoyer seulement des sorciers combattre la bêteC'est ouf qu'ils collaborent en vrai, je m'y attendais pas haha. Les sorciers, quant à eux, pensaient que l’effort devait être collectif et que, faute de combattant, un Moldu restait un appât fort appétissant aux yeux d’un dragon Déso mais je comprends les Moldus du coup :lol:. Godric se dit qu’il leur avait laissé assez de temps et que ces oreilles commençaient à le faire souffrir.
- Silence ! Tonna-t-il de sa voix puissante.
Tout le monde se tut sous le regard noir qu’il lança à l’assistance.
- Depuis tout à l’heure, je n’entends que les mots Moldus ou sorciers. Vous oubliez que nous sommes tous des hommes ! Vous devriez vous disputer l’honneur de défendre votre terre au lieu de savoir qui prendra le moins de risques ! C'est parler en vrai Gryffondor
Les hommes présents baissaient à présent les yeux, se dandinant sous le regard émeraude braqué sur eux.
- La diversion et le groupe d’attaque seront mixtes. Les moldus pourront s’équiper d’arcs longs et de lances pour se confronter à la bête. Avec du courage, peu importe les armes ! C’est votre cœur qui vous fera vaincre. Quand il sera dans le gosier de la bête oué oué
Et, sur un dernier regard à l’assistance, il sortit à grand pas de la salle étouffante. J'avoue j'ai l'image du père de Harold en tête haha, dans Dragons
Godric n’aimait rien tant que de galoper sur les grandes plaines écossaises. Ce pays sentait bon. Il exhalait une magie particulièrement revigorante dans l’air. Il n’avait mis les pieds qu’une seule fois en Angleterre et là-bas même l’eau avait un goût différent.
Il pensa à sa campagne contre les goblins. Ces derniers devenaient de plus en plus téméraires. Ils attaquaient les villages de jours ne faisant aucune distinction entre Moldu et sorcier.
Le père de Godric, Perceval Gryfondor, ne voulait pas se mêler de cette guerre jusqu’au jours où, alors qu’il était dans un village voisin pour vendre ses moutons avec Godric pour seule compagnie, les goblins attaquèrent leur village, tuant et saccageant à tout va. Des survivants, une poignée seulement survécurent à la nuit. Tous les sorciers s’étant opposés ouvertement à la horde avaient été massacrés. Le lendemain Perceval battait la campagne pour réunir une armée qui repoussa les goblins jusqu’aux mines de l’Est. Perceval mourut deux ans après, mélancolique et amer. C’était durant les combats menés par son père que Godric se distingua pour la première fois. Il parvenait à contrer les sortilèges goblins et les tuait d’un coup d’épée rapide. La claaaaaaaaaaasse, j'adore tout ce que tu décris !
Il avait vite compris que les rats des mines, comme certains les appellent, étaient plus rapides qu’un humain. Très habiles de leurs dagues, ils pouvaient tuer un homme avant que celui-ci ne songe à dégainer. Quant aux sorciers, leurs pensées désordonnées ne pouvaient rivaliser avec celles affûtées et précises des goblins, peuple consciencieux et méfiant. Godric avait alors compris qu’il suffisait de les occuper sur les deux tâches pour les vaincre. Perfectionnistes, ils ne pouvaient enchaîner correctement magie et combat armé. COMME QUOI un gryffondor ça sait réfléchir
Les victoires éclatantes de Godric Gryfondor devinrent bien vite légende, démoralisant et repoussant vers les mines les goblins et poussant de l’avant les humains qui finirent par l’emporter sur une dernière bataille dans laquelle Perceval Gryfondor pourfendit le chef de guerre goblin Gnarok le Pourfendeur.

Godric revint au présent en s’ébrouant.
Il fallait arrêter de rêvasser et trouver une bonne stratégie pour venir à bout de cette vouyire.

J'avoue je suis fan de Godric :mrgreen: Quel héros !




Avec son air sombre, sa barbe fournie, ses vêtements amples et son grand bâton, rien ne montrait que Salazar Serpentard contrôlait l’un des plus grands empires commerciaux d’Europe.
Il traitait indifféremment avec des ducs, des barons et même ces roitelets se faisant passer pour des rois légitimes en gouvernant sur les quelques tas de crottins qu’ils appelaient villages. Sympa :lol:
Fût un temps où il avait apprécié ce genre d’endroit. Quel naïf il avait été.
Aveuglé par son humanité, il se pensait leur égal. A présent, la cinquantaine bien entamée, il portait sur le monde un regard dur et sans indulgence C'était bien un peu d'humanité aussi. Il avait aidé le duc de Bretagne à mater plusieurs révoltes dans lesquelles des sorciers étaient impliqués. Il s’était associé au commerce des bourguignons écrasant ses adversaires commerciaux en n’hésitant pas à user de moyens peu scrupuleux mais toujours utiles. Comme l’espionnage.
Il s’était découvert une certaine affinité avec les animaux et les serpents en particulier. Il s’aidait de ceux-ci pour connaître les faiblesses adverses et frapper de la manière la plus sournoise possible J'aime trop cette idée. Salazar Serpentard, entrepreneur commercial impitoyable, sorcier aux grandes capacités, homme d’une rare intelligence, souffrait.
Il souffrait en permanence du souvenir des membres de sa famille. Comme ils lui manquait. Comme elle lui manquait.
Il lui avait fallu longtemps pour trouver comment apaiser cette douleur.
Alors qu’il était dans un de ses innombrables voyages commerciaux, il rencontra un jeune homme sur la route. La magie en lui était aussi évidente que ses lacunes sur le sujet. Il avait un grand contrôle sur sa magie mais une impressionnante incapacité à l’utiliser correctement.
Deux années durant, Salazar entreprit de lui expliquer que la magie répondait aux impulsions de l’esprit du sorcier OOOOOooooh. Qu’un bon mage était un sorcier capable de focaliser sa volonté pour la concrétiser. Certains s’aide de mots ou de gestes spécifiques afin d’orienter leurs pensées vers un but précis. D’autres, s’aident d’éléments naturellement aptes à canaliser la magie.
C’est en enseignant tout ceci que Salazar parvînt à s’apaiser un peu.
Chaque fois qu’il s’asseyait avec son élève, une grande sérénité l’habitait et il pouvait alors passer des heures sur chaque point. Ben voilà, un peu d'humanité !
Il arriva enfin dans le petit village normand COUCOU C EST NOUS ON A LE MONT SAINT MICHEL MEME. Il savait qu’ici résidait une vielle sorcière qui l’aiderait peut être au sujet d’un épineux problème d’architecture. Après tout, à l’ère des châteaux forts, rien de tel qu’une méthode magique de construction. C’est le dos droit qu’il avança dans le village pour atteindre la maison au milieu de la Grand Rue.

Raaah je sais pas quoi penser de lui ça m'énerve


Helga sourit en entendant les vivats lancés par les villageois rassemblés autour de la petite chapelle.
Will allait convoler en justes noces. Il avait déjà commencé à bâtir sa maison en utilisant uniquement des méthodes Moldues. En effet, si la petite Judy acceptait sans mal la magie, il n’en était pas de même pour son père qui n’avait accepté de lui donner sa fille que s’il parvenait à lui montrer qu’il était capable d’agir " comme un homme, un vrai, à la seule force de ses bras ". ça me fait trop bizarre qu'ils soient tous mélangés :lol:
Will avait été un bon élève. Il avait mis toute sa formidable énergie à apprendre à contrôler sa magie.
En quelques années il avait fini par adopter son propre style. En effet, la magie d’Helga jaillissait de son cœur. C’était uniquement ses sentiments qui faisaient agir sa magie dans toute sa splendeur et sa magnificence Je l'adoooooore !. Will, quant à lui, ne parvenait pas à focaliser son esprit sur une seule tâche. Il avait donc dû très tôt se rabattre sur des sortilèges prononcés et liés à l’aide de mouvements spécifiques. Helga en avait concocté quelques-uns qu’elle enseigna à son élève. Ce dernier s’empressa d’appliquer cette méthode pour tous ses besoins.
Helga lui avait conseillé d’écrire un grimoire et celui-ci circulait déjà entre les sorciers ramenant un petit pécule magique à son auteur.
Helga rentra chez elle souriante mais nostalgique. Il n’avait pas été son seul élève ni même son premier mais il avait été celui avec lequel elle avait forgé la meilleure relation. Probablement parce qu’il avait été le seul à montrer un intérêt à vivre avec sa magie et non juste apprendre à la maîtriser et repartir se terrer chez les Moldus.
En soupirant, elle s’assit devant son bureau et écrivit sa recette d’une potion contre la fièvre qui touchait les nourrissons ces derniers temps.
Elle regrettait souvent qu’il y’ait si peu de communication entre les sorciers. Il fallait trouver quelque chose de plus tangible que d’essayer de se fondre dans le décor tel un demiguise !
Épuisée, elle s’affala un peu plus.
Soudain, une douleur explosa derrière ses yeux. Ceux-ci devinrent laiteux et elle fut prise de tremblement. Une vision s’imposa à elle. Toujours aussi claire. Toujours aussi vive. Toujours aussi terrible. ELLE A DES VISIONS ???
Des villageois hurlaient. Leurs maisons flambant haut dans le ciel. Et les goblins s’acharnant sur tous les habitants sans distinction d’âge.
Helga se redressa tant bien que mal.
Elle était à terre, couverte de sueur, haletante.
Les visions qu’elle avait, concernaient en général un événement qui aurait lieu tout au plus quelques heures après celles-ci. Par chance, elle avait reconnu le village en question. Il se situait à près de deux jours de marche. Heureusement, elle avait concocté quelque chose qui pourrait lui être utile pour s’y rendre plus rapidement. Helga réprouvait la violence. En revanche pour défendre des innocents, elle était prête à tout ! Elle ne doutait pas que les goblins légitimeraient leurs attaques en réponse à l’assaut des chevaliers contre leur territoire. Mais elle était intimement convaincue que ces gens ignoraient tout de cet événement. C’était donc une vengeance complètement aveugle.
Helga se positionna au centre de la pièce et inspira profondément.
Elle tendit ses mains de part et d’autre de son corps puis, les ramena brusquement en claquant fort des mains, tout en expirant brutalement. Le monde autour d’elle commença à chatoyer et à se distordre. Enfin, sur une pensée de la sorcière, l’air comme ça à tournoyer autour d’elle et dans un grand bruit, elle se volatilisa de la pièce. Elle a inventé le transplanage ??? (pardon je suis trop choquée dans ce paragraphe :lol:) Une unique feuille se décrocha du mur pour se poser doucement à l’endroit où Helga se tenait quelques instants plus tôt. Cette dernière phrase est trop cool. Un petit détail qui fait tout héhé





Ce n’était pas le bal qui agaçait Rowena.
Mais plutôt ses participants.
La fête était somptueuse.
La pièce principale était illuminée de centaines de lumières et des serviteurs s’affairaient amenant boissons et collations à leurs invités. Des dizaines de familles nobles avaient fait le chemin pour venir ce soir-là.
Avec un infime soupir, Rowena se remémora de quelle manière cette mascarade avait débuté :
Le domaine des Serdaigle était vaste.
Ayant Rowena pour unique héritière, Ilaine prévoyait de la marier à un seigneur important afin d’accroître son pouvoir. EVIDEMMENT
Ainsi, au lendemain de ses seize ans, qui avaient été sobrement célébrés par un dîner en tête à tête avec son père, Rowena avait reçu un papier de celui-ci la sommant de préparer un bal qui aurait lieu sous trois mois.Elle doit préparer un bal pour elle-même ? C'est nul :lol:
Rowena était dotée d’un esprit rare. Par conséquent, organiser cet événement avait été d’une simplicité qui lui laissait un goût amer dans la bouche. Il lui fallait du défi, de l’adrénaline causée par un problème compliqué. Mais il lui fallait également, il faut bien l’admettre, un public. Un public qui ne serait là que pour s’extasier devant ses prouesses. La soirée était donc des plus somptueuses et tout se déroulait à la perfection. Les invités s’en allaient. Watcha c'est quoi cette mentalité ? Je me retrouve plus dans Helga :lol (bizarre)
Tout s’était passé de la meilleure manière possible. Son père était plus que satisfait du déroulement de la soirée. Elle se doutait qu’il l’appellerait sous peu pour parler des différents accords contactés. Elle entra dans sa chambre bien après que l’horloge sonna trois heures. Elle se dévêtit, agitant négligemment la main pour que sa robe aille se poser sans un pli dans son armoire. Elle ne supportait plus les serviteurs qui traînaient dans ses pattes. Avec sa magie, elle était assistée plus efficacement qu’avec une armée de ces larbins qui ne rêvaient que de plaire à leur seigneur.
Vêtue seulement de sa nuisette immaculée, Rowena relâcha ses cheveux qui cascadèrent librement dans son dos. Elle s’assit enfin avec bonheur devant ses parchemins étalés selon une logique précise sur son bureau. What. Elle est inhumaine
C’est ainsi que la femme de chambre la trouva le lendemain matin en venant changer les draps intacts et déposer un billet sur sa table. Avec un soupir résigné, Rowena parcourut le billet qui lui annonçait, sans surprise, qu’elle était attendue dans une heure dans le bureau privée de son seigneur de père. Elle se vêtit d’une longue robe bleue nuit, droite, qui affinait sa silhouette déjà svelte. L’avantage de cette robe est qu’elle masquait ses pieds qu’elle préférait garder nus Comme je la comprends. Un simple sortilège les protégeait de la moindre poussière qui aurait eu l’audace de s’accrocher. Elle se fit une coiffure sobre mais sophistiquée, mettant ses yeux bleus en avant. Elle arriva devant le bureau de son père et ferma les yeux un court instant.

- .... Elles sont peut-être riches, mais assez exposées à des attaques danoises ou pictes ! Je refuse de léguer un domaine vulnérable à mon fils.
- Ces terres nous appartiendront toujours à nous, Serdaigle, commença le seigneur Ilaine avant d’être grossièrement interrompu par la voix de stentor de son interlocuteur.
- Oui, oui comme convenu. Mais nous ne parlons ni de nous, ni de nos enfants, mais bien de nos familles. J’accepte que votre nom soit sauvegardé malgré la loi mais le maintien de la sécurité de votre domaine devra être intégralement géré par vos finances tant que vous en êtes le suzerain.
Je ne négocierai pas sur ce point.
Une pause permit à Rowena de sonder les pensées de son père :
Bien ! Cet idiot est démesurément attaché à son fils. Celui-ci est amoureux de Rowena et il ferait tout pour le contenter. Laissons les fiançailles devenir officielles, et ce comte se verra bien contraint par l’honneur de défendre les terres de la promise de son fils. Cela me laissera le temps de récupérer de mon investissement en Normandie.
-Bien, seigneur, je me vois contraint de m’incliner devant vos sages paroles. J’ai hâte d’officialiser cette joyeuse nouvelle. Je pense d’ailleurs que ma fille ne saurait tarder.
Rowena se redressa dans toute sa splendeur, lissa sa robe impeccable, et afficha un sourire à éclipser le soleil. Levant le poing, elle tapa brièvement et ouvrit la porte.
Ça pouvait commencer.
Iiiih ! J'aime toujours autant les caractères que tu as donné aux personnages ! Et j'aime tellement l'implantation historique de ton histoire !! C'est très déstabilisant parce que j'essaie automatique de recadrer ça dans mes connaissances historiques mais y a les trucs magiques qui coincent :lol: Franchement j'adore !
Cazolie

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par Cazolie »

cochyo a écrit :Merci a toutes pour vos messages ! Ca fait un bien fou !
Je m'excuse du retard prit. Sans tout ces messages d'encouragement, je ne pense pas que j'en serais venu a bout.
Donc encore une fois un grand merci !
Sur ce sans plus tarder .... Voici la suite !



Chapitre deux :

Godric fit signe à la troupe de s’arrêter.
Le dragon était tout près.
Sur un geste de la main, il indiqua que le moment était venu de se séparer. Godric à leur tête, six sorciers et neuf moldus continuèrent tout droit mine de rien, cachant tant bien que mal divers courtes piques, épées, et autres outils indispensables pour combattre un dragon. Je les imagine se baladant en sifflant, les épées dans le dos, ça me fait rire :lol:
Le second groupe était composé de 20 hommes, sorciers et moldus à parts égales. Ces derniers étaient armés de grosses arbalètes françaises et d’arcs longs anglais. De grandes piques de plus de deux mètres de long servant à chasser le sanglier, venaient compléter leur attirail. Godric pouvait sentir l’anxiété des membres de sa troupe. Après tout, qui avait envie de servir d’appât à un dragon ? C'est bien vrai
Selon le rapport des éclaireurs, le monstre n’avait pas quitté l’antre dans laquelle il avait élu domicile depuis plusieurs jours. Il a des bébés c'est ça ?
La gueule de la caverne ressemblait à s’y méprendre à celle de son habitant Très jolie comparaison ! . Béante et hérissée de crocs. Sur un signe du dernier des Griffondors, la petite troupe s’arrêta. Le plan était simple, comme l’étaient les meilleurs, de l’avis de Godric : Quelques personnes destinées à faire sortir le dragon et le reste de l’équipe chargé de l’abattre.
Mais il y’avait un élément que Godric avait omis.
Le cri d’alerte retentit une seconde avant le rugissement. Un rugissement venant d’au-dessus du groupe de diversion. Le dragon était dehors ! DOMMAAAAAAAAAAAAAAGE
Levant les bras, Godric créa de justesse un bouclier pour contrer les flammes qui s’abattirent sur eux. La surprise n’aidant pas, il n’eut le temps de protéger que les personnes immédiatement près de lui. Certains étaient morts sur le coup, d’autres se tordaient de douleur au sol les membres et le visage gravement brûlés Beuuuuuuuuuuuuuuh et on a introduit ça dans une école. Le dragon reprit son envol pour pouvoir repartir à l’attaque. Heureusement, un grappin adroitement lancé par un moldu du second groupe le contraignit à leur faire face. Les puissants projectiles lui perforèrent les ailes de toutes parts, les sortilèges lancés avec une violence inouïe de la part des sorciers le firent basculer au sol. Filets et autres cordages apparurent pour le contraindre à rester au sol. Les hommes munis de grosses piques de chasses coururent vers la bête à terre pour l’embrocher. Un coup de griffe sectionna un des assaillants. Et un coup de queue mortel finit de les faire battre en retraite Ca avait pourtant l'air bien parti tout ça. Godric poussa un cri de rage et fit s’envoler les lances traînant à terre, et les propulsa vers les pattes du monstre le clouant définitivement au sol. Il exhorta alors tous les sorciers à forcer sur ces clous improvisés pour l’empêcher de faire plus de dégâts. Un des piquiers se sentit alors pousser des ailes et dans un hurlement féroce, l’homme des clans tua la bête la transperçant de part et d’autre.
Un calme irréel s’abattit sur la place.
La magie de l’instant fut brisée lorsque l’un des sorciers tituba et s’évanouit. Godric se redressa tant bien que mal sans se souvenir à quel moment il était tombé. De partout, des gens gémissaient ou tentaient de soigner les brûlures de leurs compagnons.
Et bien, songea Godric, toute gloire à un prix. Belle conclusion !




Le vent soudain fit fuir une biche en train de s’abreuver C'est plus calme tout à coup :lol: . Helga Poufsoufle apparut soudainement près de la rivière à quelques mètres de l’endroit prévu. Une amélioration nette ! Elle se savait à trente minutes du village mais elle n’avait pas voulu provoquer de panique en apparaissant dans les rues. Elle rejoignit le village peu avant la tombée de la nuit et se dirigea immédiatement chez l’aubergiste. Celui-ci faisait office de maire et de juge local. Il était par conséquent le seul a pouvoir imposer une certaine discipline ici.
Helga était une figure connue de la région.
Presque tout le monde s’était déjà adressé de près ou de loin à elle ou à sa mère pour les plus anciens.
- Si je vous disais qu’une horde de goblins se dirige par ici, que feriez-vous ? Simple et efficace :lol:
Helga préférait ne pas s’attarder, surtout qu’elle ignorait si l’attaque était pour cette nuit ou la suivante.
- Je vous dirais que ça a intérêt à être vrai, rétorqua l’aubergiste avec humeur
- Ils arriveront dans l’heure ou dans une journée, l’assura-t-elle, avez-vous des hommes capables de s’opposer à eux ?
- Nous sommes une centaine à pouvoir manier une arme et à rejoindre ce village en une journée. Et ne vous en faites pas pour cette nuit, nous aurions vu des feux vers l’Est si ça avait été pour maintenant.
Helga dut se joindre à son avis. Si les goblins savaient être très discrets, leur côté sanguinaire les empêchait de passer devant des habitations humaines sans y mettre le feu Pratique (on parle des gobelins qui vont diriger Gringotts après ? Ils se sont disciplinés haha). On ne pouvait pas dire que les humains différaient sur ce point, pensa-t-elle avec amertume.
- Dressez des barricades TO THE BARRICAAAAAAAAAAAADES, et armez tout le monde. Je vous assisterai du mieux que je peux en protégeant vos femmes et enfants.
Il la lorgna un instant, puis se fendit d’un grand sourire :
- C’est vrai que ça doit être bien pratique la magie contre ces bestioles !
Ponctuant sa remarque d’un grand rire, il sortit à grand pas de la pièce.
Helga soupira de soulagement. Il avait été plus simple à convaincre que ce qu’elle pensait. Moi de même
Dès le lendemain, les villageois se mirent à l’ouvrage. Bâtissant et dressant des palissades et semant les alentours d’objets pointus.
Helga réquisitionna des enfants afin de jeter des poignées de poudre qu’elle avait concoctée durant la nuit. Elle avait dit au maire qu’il y avait dans cette poudre quelque chose rendant les goblins allergiques et les affaiblissant Moi quand il y a du vent et du pollen. Ce n’était pas entièrement vrai. Depuis longtemps, les sorciers avaient remarqué que certaines choses permettaient d’amplifier et de magnifier leur magie, tandis que d’autres éléments au contraire l’affaiblissaient voir la bloquaient. Depuis quelques années, de nombreux alchimiste, aussi bien sorciers que moldus, cherchaient un moyen de créer des espaces où pratiquer la magie était impossible Niiiice j'aime trop les réflexions sur le fonctionnement de la magie !!. Certains résultats avaient provoqué une panique chez les sorciers. En effet, cela permettait d’isoler un sorcier le coupant de sa magie C'est comme enfermer son Sim dans une pièce sans issue pouahahah. Fort heureusement, la difficulté d’obtention ces ingrédients, impliquait la quasi-impossibilité pour des moldus de découvrir ce secret. Néanmoins, les quelques personnes sachant préparer une telle potion préféraient ne pas confier ce genre de chose à des moldus. Helga estimait que les enfants n’auraient pas idée de conserver la poudre qu’elle leur avait confiée avec pour instruction de n’en mettre qu’autour du village et surtout pas dedans. Elle avait toujours besoin de sa magie. Les effets étaient heureusement très courts et la poudre perdrait son effet au bout de deux jours. Helga passa toute la journée devant des chaudrons, préparant toute sorte de potions de soins applicables à des moldus. Le soir venue le village était toujours en effervescence. D’un seul coup, tous se turent. Tous tournaient un regard sombre ou effaré vers l’Est.
Au loin, une ferme brûlait. Nooooooooooooooon c'est hyper percutant comme phrase de fin !






J’ai consulté la mère de la famille Fawley Ils sont partout ceux là, mais elle s’est avouée incapable de résoudre mon problème. Elle m’a en revanche recommandé une famille vivant plus au nord, une vielle famille dont j’ai rencontré le patriarche lors d’une transaction de sel avec un petit seigneur danois. J’espère que le père Weasley EUX AUSSI me verra plus comme une vielle connaissance que comme son plus grand rival commercial sorcier. Mais je ne me fais pas trop d’illusions, surtout depuis l’histoire du mariage et les accusations à mon égard ...
Greta, sa servante, venait de rentrer dans la salle le forçant à ranger son journal. Elle dut sentir sa mauvaise humeur car elle se dépêcha de poser l’assiette et se retira après une rapide courbette à son égard.
De mauvaise humeur, il l’était.
Ces imbéciles de danois n’étaient même pas capables de tenir une place forte réputée imprenable. Les angles étaient sur le point de s’unir et de plus en plus de régions tombaient sous l’égide de l’église. Là où, quelques années à peine auparavant, les populations tuaient les évêques Oh eh oh lorsque ceux-ci braillaient trop fort, on pouvait voir les messes remplies et des confessions à la pelle. Salazar n’avait rien contre la chrétienté. Tant que celle-ci n’avait rien contre lui. Euh oups
Avec un soupir Salazar repoussa son assiette et se saisit d’un parchemin. Peut-être que son cousin Peverell pourrait l’aider. Une fois sa lettre rédigée. Il la roula, la cacheta, se saisit d’une chandelle sur la cheminée et brûla sa lettre avec. Il était particulièrement fier de ce procédé. Il espérait pouvoir prochainement faire passer des gens par un tel moyen.
Salazar s’étira et soupira à nouveau.
Tout appétit envolé, il se dirigea vers sa bibliothèque et en tira un grimoire qui semblait semblable à tous les autres. A l’intérieur, pas de mots, seulement des images d’une précision saisissante. Une église et deux personnes devant l’hôtel. Des gens allongés, le regard rivé là où seules les personnes mortes peuvent regarder. Les débris tombant du plafond de l’église tremblante. Un visage effrayé le regardant, le suppliant Aaaaah cette description est très parlante je trouve ! . Oui chaque souvenir de cette journée était gravé dans sa tête. Mais également sur ce papier. Dessiné en couleur. Le rouge du sang avec sa douleur. Le noir des visages avec son amertume. Les nuances de gris avec ses regrets.
Et le vert. Le vert de la robe.
Avec son amour et son espoir. Naaaan c'est trop beau et trop triste




- A nos enfants et à nos familles ! beugla le comte en portant pour la énième fois sa coupe à ses lèvres.
Rowena le regarda avec un mince sourire. A sa droite se tenait le fils dudit comte, son fiancé, plus sobre que son père et plus gêné également.
Le pauvre avait bien tenté de lancer des conversations mais la froide courtoisie des réponses de son aimée avait quelque peu freiné son effroyable babillage. Ca a l'air bien didon
Rowena était très satisfaite. MAIS SUPER
Son futur mari était l’héritier d’un immense domaine et n’aurait donc, par conséquent, aucun mal à gérer les terres des Serdaigles. A elle la liberté !
La liberté de faire ses expériences et ses tests sans avoir à se soucier du peuple et des gens. Bien sûr, en tant qu’épouse elle allait avoir quelques devoirs incontournables, mais elle ne s’en faisait pas trop. Après tout, elle avait des moyens bien à elle de s’épargner quelques corvées.
Plus le repas avançait, plus le comte s’enivrait.
- Voyez-vous, disait Ilaine, nos frontières sont dangereuses. Je crains que, suite à l’annonce de nos fiançailles, certains, disons rivaux, n’en profitent pour outrepasser leurs droits légitimes. Vous me voyez contrit de m’abaisser à vous le demander, mais…
- N’en dites pas plus ! Le coupa, comme à son habitude, le comte. Nous sommes de la même famille à présent et je m’en voudrais que le bonheur de mon fils provoque le malheur de vos sujets ! Vous êtes un seigneur remarquablement investi dans vos devoirs en tant que suzerain.
- Vous me flattez seigneur.
Même l’impassible seigneur Serdaigle peinait à masquer le dégoût que lui inspirait l’idée d’être associé à cet homme. Le futur comte, Henry, était en train de raconter de quelle manière il pouvait être un potentiel prétendant à ce qui était officiellement le trône d’Angleterre lorsque un bruit de bottes vint déranger la petite fête. Ah commencez pas déjà la guerre de cent les gars
Des soldats apparurent encadrant un homme dont le visage tuméfié témoignait de la douceur des soldats. Rowena sut d’emblée quel crime cet homme avait commis.
C’était un sorcier.
En témoignaient ses deux mains sectionnées AAAAH MAIS CEST HORRIBLE, mesure de sécurité que le seigneur son père avait décrété lorsqu’un adepte des forces obscures était trouvé dans son domaine. Le garde à la tête du petit cortège clama haut et fort la nature magique, et surtout démoniaque, du captif. Normalement le seigneur Ilaine devait juste dire que suite à son allégeance au malin il méritait de pourrir au fin fond des geôles.
Ce qui se passa ensuite laissa Rowena bouche bée.
Dans un hurlement, les yeux brûlant d’une haine absolue, son fiancé, et futur époux Henry, dégaina l’épée qui pendait à ses côtés et d’un geste rendu primitif par la rage, l’abattit au travers du visage du prisonnier. Quoi
Hébété, barbouillé de sang, il se tourna vers sa promise qui le regardait, incapable de prononcer un mot.
- Excusez son comportement impulsif, commença le compte dont l’ivresse semblait s’être dissiper comme par enchantement, mais mon fils a en horreur absolue cette engeance.
- Dégoût que je partage tout à fait, le coupa le seigneur Serdaigle, Il était néanmoins préférable de faire ça dans un endroit approprié.
- Évidemment ! S’en excusa le père. Ca va les noces pourpres
Sur un geste de leur suzerain, les soldats emmenèrent le cadavre et les serviteurs s’affairèrent pour nettoyer le sol. Une domestique courut chercher d’autres plats ainsi que des musiciens, sur ordre de son seigneur qui préférait montrer que ce regrettable incident était déjà oublié Allez on recommence à festoyer woupla. Alors que son fiancé sortait en s’excusant pour aller se nettoyer, la jeune dame le regardait s’éloigner en songeant qu’elle aurait très bien pu être à la place de l’homme que son futur époux avait assassiné. Elle allait devoir sûrement revoir ses projets DOMMAGE ROWENA.
C'était glaçant ce dernier paragraphe... Je me demande vraiment comment ils vont tous se rencontrer. Et comment Rowena va décider de s'associer à eux ! Le désir d'enseigner est assez évident chez Helga et Salazar, et Godric est un leader donc à la limite je trouve ça logique. Rowena... Peut-être juste son désir d'apprendre ? Bon puis tous réunis par le souci de rassembler les Sorciers et de leur permettre d'exister en tant que tels je présume !

Enfin tu vois tu suscites des réflexions :lol: C'est vraiment une super idée que tu as eue et tu la mets très bien en oeuvre !!
cochyo

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Re: Il était une fois... [Harry Potter]

Message par cochyo »

Bonjour !
Déjà un grand merci encore une fois pour vos commentaires.
Ensuite, j’aimerais m’excuser encore une fois pour les retards accumulés… Mais malheureusement les mauvaises nouvelles qui tombent n’aident pas à avancer...
J’espère pouvoir poster le chapitre d’ici deux jours.
Encore une fois un grand désolé, et un plus grand encore merci !
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