Je déteste les départs
Il déchire les coeurs
Et provoque les pleurs
Mais pour les regrets c’est trop tard.
Les visites avec tous ces souvenirs
Raniment une âme flétrie
Apaise un coeur puni
Mais il faut repartir.
Je vacillais entre deux mondes
L’un qui est le passé et l’autre le présent
On ne peut vivre que dans un univers cependant
Et donc on choisit ses ondes.
Pour moi, les départs étaient sans larmes et sans pleurs
Tout au fond de mon âme en émoi
Ces larmes coulaient silencieuses en moi
Elles existaient bien dans mon coeur.
Et avec assurance et confidence
Je disais au revoir et à bientôt
Pas de gémissements, pas de grands mots
Un au revoir qu’on aurait pu prendre pour de l’arrogance.
Présidents, rois, reines, tyrans, les inutiles et les futiles
N’entendez-vous pas le peuple gronder
Les clameurs montées
Dans les rues des pays et des villes?
Vous ignorez les vociférations
De désespoir de rancoeur
De rage et de malheur
Dans votre pays en perdition.
Vous faites la sourde oreille
À leur vie chaque jour diminué
Sous le poids des calamités.
Devant leurs défis sans pareil.
Vous les ignorez, vous les abaisser
Un peu plus tous les jours
Espérant les soumettre pour toujours.
Cachés dans le confort de vos châteaux dorés.
Après des jours, des semaines des mois
Et des années de mécontentement
Dans les rues sont les manants
Et vous demandez: pourquoi?
Vos pouvoirs diminués
Vendus aux multinationals
Vous assurent une vie banale
Dans un luxe douillet.
Vous n’êtes que des pantins, affublés
De ridicules tenues cérémoniales
Restées ancestrales
Comme des clowns de médiocrité.
Des Lénine, des Staline, des Trotski;
Des Robespierre, des Danton
Sans aucun doute reviendront
Des Hitler et des Mussolini aussi.
Et toute cette misère toute cette pauvreté
Revient aux politiciens corrompus
Et leur compte en banque repus
Aux dépens de la société.