☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

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Yumeko

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Elias Young
16 ans ǀ Américain ǀ Fils d'Eos ǀ Permanent ǀ 190 cm ǀ Vers l'entrée de la colonie ǀ Rose

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La chasse aux monstres s'est très bien passée dans l'ensemble car si je dois en faire le bilan, il n'y a eu aucun blessé grave et nous avons obtenu une excellente deuxième place dans le classement final comme nous l'a avoué Xylia quand nous avons ramené l'artefact. Même si officiellement les résultats de chacun seront donnés ce soir au cours du diner. Cela a fait plaisir à tout le monde. Nous avons trouvé rapidement le chien des Enfers qui me fait irrémédiablement penser à Touffu le chien à trois têtes dont s'est occupé Hagrid lors de la première année à Poudlard d'Harry Potter et de ses deux meilleurs amis. La comparaison s'est arrêtée ici car personne n'avait une flute pour lui jouer de la musique pour l'endormir. Non, il était en pleine forme et je suis sûr qu'il aurait bien voulu faire de nous son repas. Il avait de quoi faire avec cinq demi-dieux... Mais nous avons trouvé une bonne stratégie et nous avons réussi à récupérer l'objet avant qu'il y ait de graves blessures chez mes coéquipiers et moi. J'ai récolté quelques égratignures et ecchymoses sur les bras, les jambes et le dos même si pour ce dernier, je ne peux pas les voir mais les sentir. A fil des jours, ils vont changer de couleur passant par chacune de l'arc-en-ciel. Comme je n'ai rien de grave, je ne vais pas encombrer l'infirmerie mais je passerai un peu plus tard voir Hope pour lui proposer mon aide. Je veux avant tout remettre ma lance et mon bouclier à l'armurerie puis aller dans le bungalow 11 pour me changer et faire un brin de toilette même si c'est à l'eau froide. J'ai l'habitude en vivant ici de ne plus me laver à l'eau chaude. Si en été, c'est moins dérangeant, j'apprécie moins en hiver surtout par des températures frôlant le zéro degré. J'ai trouvé une petite parade qui fonctionne assez bien pour réchauffer un peu l'eau. Je mets une boule de lumière juste en dessous du pommeau de douche pour qu'elle soit tiède. C'est toujours mieux que l'eau froide.
Quand je pénètre dans le bungalow, il n'y a pas grand monde. Soit ils sont encore à la chasse pour certains, soit en train de profiter du beau temps en ce début d'été. Il serait dommage de rester enfermer alors que le temps est idéal pour sortir mais c'est un avis personnel. Certains préfèrent s'enfermer même si c'est plus difficile à concevoir. Peut-être parce que je préfère passer mon temps dehors qu'à l'intérieur. Et même si je me sens un peu fatigué par les efforts fournis, je n'ai aucune envie de me reposer sur mon lit. Je me dirige jusqu'à lui pour prendre mes affaires situé en dessous. Je cherche un tee-shirt et je prends le premier venu. Je ne fais pas spécialement attention à ma tenue. Tant qu'il est propre et en bon état, je les porte. Parfois, mon père m'envoie quelques vêtements neufs car ils finissent par s'user ou devenir trop petit quand je fais des poussées de croissance. J'ai quelques pantalons et quelques sweat n'étant plus à ma taille parce que j'avais pris plus de cinq centimètres en quelques mois. Le pantalon que je porte étant en bon état quoique poussiéreux, je décide de le garder et de simplement le dépoussiérer. Je passe par la salle de bain et je retire le tee-shirt, je fais un brin de toilette et je mets le propre. Je vais pour tapoter mon pantalon et je me dis que c'est une mauvaise idée. Je ne vais pas salir la pièce. On est déjà assez nombreux à l'utiliser donc j'essaye de faire attention. A la place, je mets mon tee-shirt avec mon linge sale et je ressors du bungalow, dépoussiérant du mieux que je peux la terre dessus. Le plus gros est parti mais il est un peu sali malgré tout. Ce n'est pas très grave, il finira ce soir avec le reste de mes affaires sales.
Aujourd'hui, c'est l'arrivée des saisonniers mais il peut aussi y avoir des nouveaux. Une grande partie arrive à ce moment là mais d'autres arrivent au fil des saisons et du temps. Si je suis arrivé la première fois ici, l'été de mes douze ans, je suis venu vivre de manière permanente bien avant l'été, en cours d'année. Derya a eu une expérience similaire et elle est revenue bien plus tôt à la colonie cette année. Elle est aussi passée de saisonnière à permanente même si elle espère repartir et revoir son père à la fin de l'été. Je lui souhaite. Je marche sans but précis, au gré de mes pas. Peut-être que le fait de penser aux nouveaux m'attire instinctivement vers l'entrée de la colonie et du pin de Thalia. Parfois certains demi-dieux ou nymphes accueillent les nouveaux à leur arrivée. Mais à cette heure-ci, je ne croise aucune personne. Ils doivent être occupés pour certains encore peut-être à la chasse ou pour une autre activité. Ce n'est pas ce qui manque ici. Il est facile d'en trouver lorsque l'on cherche un peu. La colonie est immense et on peut aussi se promener comme je le fais. J'aperçois à quelques mètres un mec, sans aucun doute un demi-dieux et nouveau en prime. Je ne l'ai jamais vu donc il doit venir d'arriver. Je m'approche et le salue en souriant.
- Salut et bienvenue à la colonie de sang-mêlé. Je m'appelle Elias. Et toi ?
LSGI

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Message par LSGI »

Vincent Riviera
Progéniture de Déimos | 18 ans | 1m85 | Angoisse, peur et terreur | Près des bungalows avec Nadya



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Étrangement être face à un monstre ne m’effraie pas plus que ça. Peut-être parce que ça fait longtemps que ma peur s’est muée en colère. Quand j’en affronte un c’est tout ce que je ressens. La peur est toujours là, évidemment, mais elle est enfouie plus profondément. Elle me laisse respirer un temps. Le temps de combattre. Parfois je suis blessé, vraiment blessé, mais peu importe. Mon corps est habitué à la douleur. Depuis toujours. Et la douleur repousse elle aussi la peur. Mais aujourd’hui ce n’est pas moi qui me suis retrouvé face à un monstre. Aujourd’hui c’est Leo… Enfin je suppose. Je me fais souvent la réflexion que mes peurs sont injustifiées, mais en avoir conscience ne les fait pas disparaître. Je ne peux pas être sûr que Leo ait participé… Mais d’un autre côté je la connais et je sais qu’elle n’est pas du genre à rester sans rien faire alors qu’une Chasse est organisée… Et je sais qu’elle est forte, mais je sais qu’elle a peur également. Je sais qu’elle sait se battre. Je sais qu’elle sait se défendre. Mais je sais qu’en équipe elle ne fait pas confiance. Et si ça s’est mal passé ? Je repousse les images de mort. Parce que je me dis que je vais trop loin. Je me dis qu’elle n’est pas morte. Je me dis que sinon le feu d’Hestia ne serait pas si beau. J’espère… Mais je la vois tout de même blessée… Et ça me rappelle Cari. Je la vois comme Cari, inconsciente, souffrante… Et finalement je la perds. Et ça je ne peux pas. Mes organes se serrent, mon cœur accélère, mais mon corps reste immobile, mon visage impassible et mes yeux neutres. Rien ne change. La peur m’agace. Ça m’énerve de ressentir tout ça, ça m’énerve de ne pas avoir de certitude, d’avoir peur alors que si ça se trouve il ne se passe rien. Colère et peur se mélangent et toutes les deux commencent à me grignoter les entrailles.
Je me focalise sur Nadya, sur ses paroles, sur sa voix, sur son sourire même. Je dois avouer qu’elle a un sourire agréable, et généralement j’en pense le contraire. Je n’aime pas les gens qui sourient trop. Ça m’agace. Ça me rend jaloux. Mais avec Nadya c’est différent. Au début ça m’agaçait. Et j’ai fini par m’habituer. Parce qu’elle ne fait pas que sourire sans raison. Elle dit des choses qui m’intéressent. Sans ses paroles son sourire ne vaudrait pas grand-chose pour moi. Je préfère ce qu’elle a à dire. Je lui parle de sa Chasse, de son monstre. Elle me dit avec qui elle était. Je connais les noms. Elle me dit qu’ils ont tué le monstre et j’acquiesce légèrement mais c’est ma seule réaction. Je ressens une petite pointe de… je-ne-sais-quoi. Juste, savoir qu’ils ont détruit un monstre est… réjouissant ? Non. C’est trop fort comme mot. Mais disons que je ressens un léger sentiment positif. Même si ça n’apparaît pas sur mon visage.
- C’était quel genre de monstre ?
La partie objet m’intéresse moins. Un trophée. C’est à ça que ça me fait penser. Et cette idée me dégoûte légèrement. Donner un trophée pour ceux qui tuent un monstre… Comme si c’était un jeu. Mais pour certains c’en est un. Certains s’amusent. Ils mettent leur vie en danger et ça les amuse. Surtout qu’ils aiment la vie. Ça m’échappe.
Puis elle m’interroge. Mais je n’aime pas parler de moi. Je ne le fais qu’avec de rares personnes. Même si c’est une question banale. Parce que les questions banales peuvent être poussées plus loin, renfermer une autre signification…
- Oui.
Je m’arrête là. Je ne veux rien dire de plus. Je ne veux pas qu’elle me demande où j’étais. Je ne veux pas parler de la France. Je ne veux pas parler de ma mère. Alors une nouvelle fois je la relance :
- Tu es arrivée il y a longtemps ?
Je sais qu’elle est saisonnière. Je sais qu’elle a dû rentrer depuis peu de temps. Mais ainsi je vais pouvoir la lancer sur sa vie à elle, sur son père, sa famille, sa vie dans le monde qui croit que la mythologie n’est qu’un mythe. Elle m’en parle parfois, et j’apprécie, ça change, c’est un monde différent d’ici. Quand elle en parle ça semble attrayant, presque beau. Il n'y a pas vraiment de peur là-bas... Mais ça c'est parce qu'elle en parle d'une certaine manière. Un monde sans la moindre peur n'existe pas.
LSGI

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Message par LSGI »

Viggo Skaebne
Rejeton de Moros | 17 ans | 1m79 | Bon vivant | Vers les bungalows avec Felix



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Felix qui parade, qui se tourne, se montre, alors bien sûr je ne me gêne pas pour regarder. Je ne le fais pas discrètement et je ne cherche pas à me cacher. Je sais qu’il me voit, je sais qu’il remarque mes yeux et je sais qu’il aime ça. Felix n’est ni pudique ni gêné, il aime qu’on le regarde et il aime que ce regard apprécie ce qu’il voit. Avec moi c’est le cas, évidemment, déjà que je trouve tous les corps beaux, mais alors le sien que je connais très bien… Quand je vois une silhouette je la trouve toujours singulière, parce qu’elle a toujours des particularités qui lui sont propres, des traits – même infimes – qui diffèrent de l’une à l’autre. Et j’adore ça. C’est pourquoi c’est particulièrement frustrant de dessiner sans signe distinctif, parce que je dois flouter mes dessins, je dois les modifier, je dois leur retirer ce qui fait que la personne représentée est unique… Enfin seulement quand je dessine une mort. Parce que si je ne dessine que pour le plaisir c’est différent, là je mets tous les détails que je peux, je ne veux pas « embellir » une personne dans un dessin, comme certains le font, je veux juste que mon tracé soit fidèle au véritable corps. Parce que pour moi ce corps est parfait, pour moi il n’a aucun besoin d’être embelli, il est déjà splendide. Pour en revenir à Felix : je sais à quoi il ressemble sans vêtement et je sais que mes yeux adorent le contempler. C’est pourquoi il est représenté à plusieurs reprises dans mon carnet d’ailleurs.
Je lui propose de se rouler dans la poussière nu… non, non, juste torse nu c’est déjà suffisant. Mais j’avoue que l’image de lui nu sur le sol ne veut plus me quitter. Il sourit à la manière d’un chat avant de s’approcher de moi et je hausse un sourcil devant sa posture. Je souris à sa question et mes yeux descendent à nouveau quand il soulève légèrement le bas de son tee-shirt, laissant sa peau apparaître. Ma langue passe sur ma lèvre inférieure et mes yeux remontent pour retrouver les siens. Je hausse les épaules, faussement fataliste.
- Il faut bien… sinon comment pourrais-je t’amener à les retirer ?
Bon en vrai j’ai plusieurs moyens très efficaces et bien plus simples. Mais j’aime trop entrer dans ses jeux au lieu de le contredire ou le stopper, c’est plus amusant. Il enchaîne ensuite, acceptant ma proposition… et l’image revient, et je me dis qu’elle serait pas mal sur papier… Sauf qu’il ajoute une condition : que je teste avec lui. J’ai un petit sourire en coin.
- Je ne dis pas non…
On oublie le dessin et on repart sur du sexe. Si je suis avec lui et qu’on est tous les deux à moitié nus… déjà que quand on est habillés on finit généralement nus, alors là.
Sa question chasse mes pensées, ou du moins les relègue au second plan. Je lui parle de Zlay et de son absinthe… et finalement mes pensées reviennent parce que Felix bourré est généralement excité en fin de soirée. En vrai on ne finit pas toujours tous les deux, parfois je finis avec Zlay, parfois avec un ou une autre, et pareil pour lui, mais parfois on finit tous les deux ou bien tous les trois. Zlay aussi aime bien le sexe, ou plutôt il adore ça. Il ne couche pas tout le temps mais quand il boit à une soirée ça arrive souvent.
Felix réplique qu’il sait se retenir… et je ris légèrement. Se retenir de boire ? Se retenir de quoi que ce soit ? Ce n’est pas dans sa nature. S’il se retient c’est par esprit de compétition, de défi, mais pas parce qu’il le désire vraiment. Je ne me retiens pas et éclate de rire en entendant sa question.
- Abuser de toi ? Est-ce seulement possible ?
J’imagine mal quelqu’un abuser de lui, physiquement ou non. Il y prend trop de plaisir pour qu’on parle d’abus.
naji2807

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Daithe
Limnade, environs 200 ans, 1m63, PNJ
Soeur de Kymatisto, Toujours de bonne humeur, Va vers l'infirmerie avec Yu Ra

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Je ne sais vraiment ce qui est arrivé à Karen et j'espère que ce n'est pas trop grave. Mais puisque personne n'est à son chevet, je suppose qu'elle a déjà été soigné et qu'elle est simplement en train de se reposer. De toute façon pour le moment, c'est l'état de Yu Ra qui m'inquiète. Sa blessure à l'épaule me semble vraiment grave, même si elle fait bonne figure. Les demi-dieux sont assez forts quand il s'agit de passer pour des invincibles, mais ils oublient parfois qu'ils ne le sont pas. Ils sont plus résistants que les humains, mais ils restent mortels...
Yu Ra se déshabille et je la laisse faire en préparant de quoi la soigner. Je ne suis pas du tout pudique et il n'y a pas de pudeur quand il s'agit de soigner. J'ai vu de nombreux demi-dieux presque nus et ça ne m'a jamais fait sourciller. Je me concentre toujours sur la blessure plus que sur tout le reste. Et la blessure de Yu Ra n'est pas belle à voir. Le serpent géant a du lui injecté du venin et je pince les lèvres mais sans grimacer. On ne dirait pas quand on me voit comme ça, mais je ne suis pas une petite nature, les plaies béantes ne me terrifient pas, elles m'inquiètent mais je reste calme pour prodiguer des soins.
J'acquiesce à sa réponse et lui souris quand elle me dit qu'elle me laisse faire mais je la préviens :
- ça peut être douloureux, mais essaie d'éviter les mouvements brusque s'il te plait.
Je commence par nettoyer la plaie et ce qui l'entoure. Je trempe une éponge dans de l'eau propre et commence à essuyer autour de la plaie pour retirer le sang qui commence déjà à sécher. Je fais attention à ne pas trop appuyer et aide l'eau à s'écouler un peu partout avec mon hydrokinésie.
- Je ne te fais pas mal? je demande à Yu Ra d'un voix douce.
J'imagine que ça ne doit pas être agréable, mais j'essaie d'être aussi délicate que possible.
Yumeko

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Message par Yumeko »

Derya Aydin
17 ans ǀ 173 cm ǀ Turque ǀ Fille de Thalassa ǀ Permanente ǀ Plage ǀ Léna


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Je suis très heureuse d'avoir fait la connaissance de Mickaël et d'avoir pu parler turc avec quelqu'un, ici, à la colonie. Cela me manque de ne plus pouvoir le faire avec mon père lorsque je vivais avec lui. Mais grâce à Mickaël, j'ai pu le faire un peu et j'espère le revoir très bientôt pour poursuivre notre conversation. Après avoir joué aux devinettes avec lui, je lui ai avoué qui était ma mère tout en le conduisant jusqu'à son bungalow où il peut s'installer tranquillement. Il fait partie des enfants d'Arès donc nous ne sommes pas dans le même bungalow. Il aura plus d'intimités que dans le mien où nous sommes très nombreux. La plupart des lits vont être occupés dès ce soir. Et si un lit devient libre, il est rapidement pris par un nouveau demi-dieux. Il y a ceux qui partent définitivement et ceux qui arrivent pour la première fois. Aujourd'hui, cela se remplit de demi-dieux nouveaux ou/et saisonniers. Je vais revoir certains amis et ça me fait plaisir. J'ai aussi hâte d'être à ce soir et de participer à la veillée. Ça va être très sympa, j'aime bien ces soirées à la colonie au coin du feu à manger des chamallow grillés. Je l'ai évoqué brièvement à Mickaël sur le chemin conduisant au bungalow. Peut-être le verrai-je ce soir. En attendant la soirée à venir, je repasse par mon bungalow pour mettre un maillot de bain et aller à la plage. Je vois au loin Elias en sortir et se diriger dans la direction opposée. Je sais qu'il participait à la chasse et il semble aller bien ce qui signifie que ça s'est bien passé pour lui et son équipe. Tant mieux pensais-je en souriant avant de pénétrer à l'intérieur. Je cherche l'un de mes maillots de bain et je mets le premier que je trouve puis je prends ma serviette et me change en toute intimité si jamais quelqu'un décide d'entrer à ce moment là. Même si je ne suis pas spécialement pudique si je me retrouve en sous-vêtement ou maillot de bain, je ne suis pas aussi à l'aise nue. Je me change rapidement et je remets mes vêtements par dessus et mes chaussures. Je mets ma serviette autour de la nuque. Je suis parée et prête à rejoindre la plage. Peut-être y rencontrerai-je Kahau avec lequel j'en profite pour surfer et ça c'est génial. On passe de bons moments tous les deux. J'ai aussi eu une très mauvaise expérience il y a quelques mois, une belle frayeur et je fais toujours attention lorsque je me baigne mais heureusement et avec soulagement aussi, je ne me suis pas fait attaquer une nouvelle fois. La mer est mon élément et j'ai besoin de la retrouver très souvent sinon elle me manque trop. A Athènes, c'était plus difficile à vivre qu'à Izmir, à Sidney ou même ici car je peux la rejoindre tous les jours. Malgré cela, je me suis adaptée à ma vie à Athènes comme je réussis à le faire ici. Mais mon père me manque et c'est difficile de ne plus être avec lui, de ne plus pouvoir lui parler tous les jours, d'entendre simplement sa voix. Je marche d'un bon pas et plus je me rapproche de la plage, plus je retrouve le sourire. Il faut bien quelques minutes en longeant la rivière pour arriver à destination. Sur le chemin, je rencontre quelques demi-dieux et je les salue de la main en souriant. La plage se dessine de plus en plus nettement et bientôt, j'y arrive sentant l'odeur plus forte des embruns dont mes poumons se gonflent et celle du sable chaud. J'adore ses odeurs. Je marche quelques mètres sur la plage avant de remarquer la présence de Léna, allongée sur sa serviette pour bronzer. Je m'approche d'elle en souriant à nouveau et je pose ma serviette à côté d'elle.
- Salut Léna. Tu es là depuis longtemps ?
naji2807

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Message par naji2807 »

Nadya Espinoza
17 ans, 6 Avril, 1m58, Fille d’Aphrodite, Panthère Noire
Cheffe de Bungalow, Très émotive, Enervée, Près des bungalows avec Vincent

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Je ne suis pas tout à fait sûr d'avoir vu Vincent sourire, mais je crois bien que si, c'était très léger, mais c'était déjà ça. Vincent est si peu expressif que le peu qu'il exprime me fait toujours plaisir à voir. Il l'est davantage quand nous couchons ensemble, mais je suppose que c'est normal. Le sexe a toujours eu cette particularité de rendre tout le monde beaucoup plus expressif. C'est mon cas également, je suis très expressive avec mes partenaires, encore plus qu'en temps normal. Bien sûr Vincent ne le dit pas clairement, mais au moins au lit je sais quand il aime, quand il prend du plaisir. Je me suis toujours fais la réflexion que Vincent est particulièrement beau quand il prend du plaisir. Il l'est de toute façon, il fait parti de ces gens que la nature a bien dotés, mais il l'est d'autant plus quand il laisse son corps s'exprimer. Je suis sûre que si il souriait davantage, il serait magnifique. Alors je lui souris souvent, en espérant que ça fasse un effet miroir... sans que cela ne fonctionne vraiment.
Je souris d'ailleurs en lui racontant un peu la Chasse. Parler de mon équipe et notre réussite me fait un peu oublier ma colère. Il m'écoute avec attention et c'est aussi ce que j'aime chez Vincent, quand je suis avec lui, on dirait que tout ce que je raconte est intéressant. Je ne dis pas que je raconte toujours des choses futiles, mais c'est juste que beaucoup de garçons ne s'intéressent pas réellement à ce que je raconte et ça me désespère assez...
- On s'est retrouvé contre un Crabe géant, je lui explique, mais il y a un Serpent géant, une Myrmeke, et des Cerbères.
J'ai tendance à monopoliser un peu la conversation de manière générale, mais avec Vincent c'est plus qu'une habitude. Alors je fais toujours attention à lui demander son avis ou à prendre de ses nouvelles aussi. Il ne m'aide pas beaucoup à lui donner la parole puisque quand il la prend c'est pour parler très peu... et ça me fait sourire parce que c'est très attendu de sa part, même si je secoue la tête. Si il ne veut pas m'en dire plus, tant pis, mais parfois j'ai peur de trop parler comparé à lui... Mais comme il m'interroge, je souris davantage.
- Oui je suis arrivée hier soir, ça été super dur de quitter mon père, comme toujours, mais je ne pouvais pas rester...
Je ne comprends pas comment les résidents permanents font pour rester toute l'année... leur famille ne leur manque pas? Ce n'est pas à Vincent que je demanderai ça, je sais qu'il a dû partir en France parce que je lui ai déjà demandé où il allait quand il partait, mais je ne veux pas lui en demander plus car je n'ai pas l'impression que ce soit un sujet qu'il apprécie. Peut être qu'il ne peut pas y aller davantage et que ça lui fait mal.
Même si il n'est pas très bavard, j'apprécie la compagnie de Vincent, mais mes muscles me font souffrir à rester debout, mes douleurs se réveillent doucement, à croire qu'elles étaient anesthésiées par l'adrénaline, puis la colère. Je lui demande alors en désignant le bungalow de ma mère :
- ça t'ennuie de rentrer avec moi? J'ai besoin de m'assoir.
naji2807

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Message par naji2807 »

Felix Johanson
17 ans, 13 Décembre, 1m95, Fils de Tyché, Chat
The Lucky One, Arrogant, Insouciant, Près des bungalows avec Viggo

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J'aime me mettre en avant, j'aime m'exhiber, on peut aisément le dire. Mais qui n'a pas envie de voir mon joli corps parader un peu partout?! Sûrement pas Viggo, je sais qu'il aime ce qu'il voit, je peux le lire dans ses yeux. Viggo m'aime, il me l'a déjà dit, mais je n'ai pas vraiment su comment le prendre. Je ne l'ai pas très bien pris parce que l'amour rime avec les concessions et que je ne suis prêt à en faire pour personne. Mais je ne crois pas que Viggo m'aime d'un amour romantique. Alors ça me va, moi aussi je l'aime bien, on peut facilement dire que nous sommes amis et évidemment amants. Je passe pas mal de temps avec lui, mais parce qu'il n'est jamais prise de tête, au contraire, je m'amuse bien avec lui. Il rentre facilement dans mes jeux, s'amuse avec moi comme je m'amuse avec lui. Il ne m'a jamais reproché mon arrogance, il n'a jamais levé les yeux en l'air en me voyant pavaner... au contraire il profite du spectacle et il a raison de le faire.
Je le vois loucher sur mon tee-shirt et se lécher les lèvres et j'ai envie de les embrasser, mais déjà il me répond et ça me fait sourire, ça me donne envie de poursuivre ce jeu... je fais mine de réfléchir, tourne un peu autour de lui en tournant autour du pot par la même occasion et finis par hausser les épaules.
- J'avoue que je n'en ai aucune idée... après tout je suis extrêmement pudique, je doute que tu trouves un moyen de me pousser à me déshabiller...
Enfin à part : me proposer une partie de strip-poker, me demander un strip-tease, ou directement me retirer mes vêtements bien sûr. Comme si Viggo ne le savait pas... Il sait très bien me retirer mes vêtements... et je sais très bien lui retirer les siens... On a beaucoup d'entraînement dans ce domaine.
Evidemment qu'il ne dit pas non! C'est ce que j'aime avec Viggo, il est toujours partant! Mon sourire s'élargit et je tape dans mes mains :
- Parfait alors, on a plus qu'à trouver un bon endroit où ne sera pas dérangé...
Est-ce que je parle toujours de simplement me rouler dans la poussière? C'est assez peu probable.
On discute de ce soir, de Zlay. Lui aussi je l'aime bien, en sa présence je suis encore plus joyeux que d'habitude, presque euphorique, j'ai l'impression que ma bonne humeur est sans fin. Elle l'est, en soit, mais encore plus en présence de Zlay. Si en plus il me fait boire, je suis sûr de passer une excellente soirée! Mais je ne peux m'empêcher de plaisanter avec Viggo et son éclat de rire me fait sourire largement. Je fais cependant mine d'être choqué devant ses questions, bien que le grand sourire qui étire mes lèvres n'aident pas du tout à me rendre crédible.
- Mais bien sûr, que crois-tu, j'ai encore toute ma vertu! Je ne suis pas un être pervers comme toi, je dis avec un air malicieux qui vient bousiller mes belles paroles.
Shinato

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Message par Shinato »

Flora Desrose

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Fille de Chloris / 12 ans / 1m30 / née le 4 Avril 2008 / avec Octavia

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Plongée dans mon cahier de vacances, je n'entends pas Octavia arriver. Je lève juste la tête lorsqu'elle me demande ce que je fais. Je lui montre alors mes premiers exercices, ici, de la géométrie niveau cinquième.

-"J'étudie...enfin j'essaye. Comment ça se fait que nous, demi-dieux, soyons doués pour plein de truc mais nulle à l'école..."

Je m'interromps rapidement me rendant compte que j'ai fait de mon cas une généralité.

-"Enfin moi je veux dire. Tu as aussi eu des difficultés à l'école? Parce que sans émettre de préjugé, vous les, enfants d'Athéna, semblez plus intelligent que les autres."
Shinato

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Message par Shinato »

Yu Ra

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Fille d'Athéna / 17 ans / 1m62 / née le 13 Janvier 2003 / avec Daithe à l'infirmerie

Au vue du regard que porte Daithe sur ma blessure, c'est grave. C'est vrai que lorsque nous étions face au serpent, sous le coup de l'adrénaline, je ne pensais pas être gravement blessé mais les yeux d'un médecin ne mentent jamais.
Daithe me prévient d'éviter de bouger et je reste de marbre. Pourtant, au moment où elle commence à nettoyer la plaie, je laisse échapper un petit gémissement de douleur. Mes doigts s’agrippent fermement au matelas et ma mâchoire se crispe. Si l'envie de crier est importante, celle de ne pas casser les tympans de Daithe l'est davantage.
La question de Daithe me fait légèrement rire. Si elle l'a posé pour essayer de me détendre, je l'en remercie.
Etant rester en apnée, j'expire tout l'air de mes poumons puis lui réponds péniblement.

-"Disons que c'est supportable."

Je ne suis pas une chochotte mais je dois bien avouer ne pas être insensible à la douleur. Ma position actuelle est le parfait exemple du pourquoi je ne viens pas en aide à mes coéquipiers. Parce qu'à chaque fois que je m'y risque, je finis à l'infirmerie. Pourtant, je ne regrette pas d'avoir sauvé Oswald. Pourquoi? Je n'en sais foutrement rien mais le fait est que nous nous en sommes plutôt bien sorti.

-"Au fait, je n'y ai pas prêté attention mais aucune fusée de détresse n'a été tiré?" je demande pour éviter de penser à ma blessure.
naji2807

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Message par naji2807 »

Lena Pazza
19 ans, 1er Février, 1m67, Fille d’Aergie, Lémurien
Glandeuse professionnelle, Ne pas déranger, Sur la plage avec Derya

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La Flemme

Levy est venu me déranger tout à l'heure, mais j'avoue que ce n'était pas dramatique. De toute façon j'ai fini par bouger, rester près de la forêt, avec tout le monde qui s'affairait à cause de la Chasse, c'était pas mon idée la plus brillante. Mais j'aime le couvert des arbres, on y est bien, surtout quand la chaleur commence à arriver. En plus, pour un peu que je joue à la console, je préfère être à l'ombre, après elle chauffe et c'est chiant, j'ai pas envie qu'elle s'abîme. Mon père m'a fait parvenir la dernière en date de nintendo, la switch, à mon précédent anniversaire. Du coup j'ai pas très envie de la bousiller. Je ne la sors pas trop, j'y joue la nuit dans le bungalow. Oh je sais bien ce que certains me diront "t'as pas peur de te la faire voler?", mais non pas vraiment. Je déteste qu'on touche à mes affaires et je l'ai bien fait comprendre aux gens. Maintenant si vraiment quelqu'un, souvent un Hermès, oui je suis dans les clichés, tentent de me voler ma console... je demande à Lucian de m'aider à la retrouver. Ce garçon a un don pour savoir quand un objet se trouve au mauvais endroit, c'est donc parfait pour moi.
Je n'ai pas pris ma console aujourd'hui, juste mon lecteur de musique et mes écouteurs. J'ai fini par quitter Levy pour aller ailleurs et c'est la plage que j'ai choisi. J'y ai trouvé Sasha en train de roupiller mais je l'ai bien contourné. Je suis déjà bien fatiguée mais je n'ai aucune envie de dormir, c'est du temps perdu que je pourrais passer à me détendre. Je n'aime pas particulièrement dormir, je préfère végéter. Mes nuits sont sans rêves, je ne les vois presque pas passer, et de toute façon je ne dors pas beaucoup. Mais ça me va, je préfère jouer et écouter ma musique, de toute façon on dort mal dans le bungalow 11.
J'ai fini par m'étendre à même le sable, ayant vraiment la flemme d'aller chercher une serviette de plage, et je n'ai pas remis mes écouteurs. J'ai préféré écouter le bruit de l'eau, le crissement du sable chaque fois que je bouge. Je ne bouge pas énormément, juste un peu de temps en temps pour trouver une meilleure position.
Je crois avoir trouvé la position idéale quand j'entends une voix familière m'interpeler. Tiens voilà Derya, pas besoin d'ouvrir les yeux pour la voir. J'ai oublié mes lunettes de soleil donc je garde les paupières fermées, mais je lui réponds d'une voix traînante :
- Je ne sais pas, quelques heures peut être, ou seulement quelques minutes, le temps passe vite quand on se détend.
Je la sens s'installer à côté de moi et je demande :
- Tu as participé à la Chasse?
Je ne me suis pas vraiment intéressé à l'événement donc je ne sais qui faisait quoi.
LSGI

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Vincent Riviera
Progéniture de Déimos | 18 ans | 1m85 | Angoisse, peur et terreur | Près des bungalows avec Nadya



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Nadya sourit encore et franchement je ne sais pas si ça la rend plus belle. Je veux dire, elle est belle c’est un fait. Ou du moins, à mes yeux elle l’est, la beauté étant subjective. Mais l’est-elle davantage lorsqu’elle sourit ? Je n’en suis pas certain. Je l’ai déjà vu en colère et même là elle ne perdait pas de sa beauté. Ce n’est pas forcément dû à son ascendance. Certaines personnes sont comme ça. Certains humains. Ils sont juste beaux quoi qu’il arrive. Quelle que soit leur humeur. Et c’est le cas de Nadya. Même si sa beauté à elle n’est pas banale. Elle est plus que belle. Et c’est pour cette raison principalement que nous sommes amants. Je couche avec des gens qui physiquement m’attirent. Ça ne va pas plus loin. Et puisqu’elle couche avec moi je suppose que la réciproque est vraie. Mais si je prends plaisir à lui parler, ou plutôt à la faire parler, ce n’est pas pour son physique. Ce n’est même pas totalement pour sa voix… Même si dès le départ elle m’a fait de l’effet. Elle a une voix particulière. Envoûtante. J’ai déjà remarqué que lorsqu’elle parlait il était très rare que quelqu’un lui coupe la parole. Mais plus que ça c’est ce qu’elle dit. On peut avoir une voix agréable et ne dire que des inepties. Ce n’est pas son cas. Comme tout le monde il lui arrive de dire des choses moins intéressantes. Mais généralement ce n’est pas le cas. Elle a une manière de s’exprimer qui fait que j’ai envie de l’écouter. Que je me concentre sur ses mots. Et ça me permet de me perdre, d’oublier ce sentiment négatif qui grouille sous ma peau.
Elle me parle des monstres qui étaient là durant la Chasse et me révèle que son équipe est tombée sur le Crabe. J’acquiesce lentement.
- Personne n’a été sévèrement blessé ?
Malgré le fait que je sois pleinement concentré sur Nadya je ne peux oublier Leo. Je ne peux oublier qu’elle est potentiellement blessée. J’espère que Nadya sait. Pas seulement pour son équipe mais pour les autres également. Parce qu’honnêtement si je m’étais inquiété pour quelqu’un dans son équipe ça aurait été pour Nadya. Pas au même niveau que Leo, loin de là, mais légèrement quand même. Parce que je l’apprécie. Je ne lui fais pas confiance. Je ne suis pas réellement attaché. J’évite de l’être. Mais je pense que je serais peiné s’il lui arrivait malheur. Je la connais depuis un certain temps et on ne s’entend pas mal. Au départ il y a eu des crises de colère... de son côté. Parce que pour elle on ne doit pas partir directement après avoir couché. Alors je l’ai laissée crier et maintenant je reste un peu. Je ne pars plus directement. Je m’adapte. Parce que je n’ai pas la moindre envie qu’elle me fasse chier à nouveau. Parce que je n’ai pas envie qu’on me prenne la tête. Quand je baise avec quelqu’un c’est un plaisir et je ne veux pas qu’il soit gâché par des cris. Et puis en vrai ça ne me coûte rien de ne pas partir directement.
Elle me pose une question à laquelle je réponds rapidement avant de passer à autre chose. Je n’aime pas parler de moi. Sauf quand je n’ai pas le choix. Mais parler de moi c’est replonger dans la noirceur. Alors que le but d’une conversation c’est de m’en éloigner. Alors je relance Nadya pour qu’elle continue à parler. C’est toujours ce qui se passe entre nous. Elle tente de s’intéresser à moi mais je relance la conversation sur elle. Quelque part j’apprécie ses efforts, ça montre qu’elle n’est pas égocentrique, mais avec moi ça ne sert pas à grand-chose. Elle parle de son père, disant qu’elle n’aime pas le quitter… Et je me fais la remarque de notre différence. Je vois ma mère une fois par an. Ses menottes ne lui sont pas retirées. Nos rapports sont étranges. Polis. Il n’y a aucune réelle affection entre nous. Si on m’annonçait sa mort j’acquiescerais. Et la réciproque est vraie.
- N’oublie pas que tu le revois dans deux mois. Et puis tu as été heureuse de retrouver tes frères et sœurs, non ?
Enfin frères et sœurs… Si, parce qu’elle les considère comme tels. Certains demi-dieux ne se voient pas comme dans leur famille dans leur bungalow, mais ce n’est pas le cas de tous. Et tant mieux pour eux.
Elle pointe son bungalow en me proposant de la suivre. J’acquiesce simplement sans rien ajouter. Elle dit vouloir s’asseoir et j’imagine qu’elle doit être fatiguée par la Chasse. Je la suis dans le bungalow. Je le connais bien du coup. Enfin surtout une partie.
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Viggo Skaebne
Rejeton de Moros | 17 ans | 1m79 | Bon vivant | Vers les bungalows avec Felix



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Il se met à tourner autour de moi et je le laisse faire sans bouger, sans même le suivre des yeux. Je le laisse réfléchir… enfin faire semblant. On sait tous les deux que pour le déshabiller je n’ai besoin d’aucun subterfuge. Il se déshabille très bien tout seul ! Certes, parfois je m’en charge et j’adore ça, j’aime découvrir sa peau peu à peu, lécher ses muscles, les embrasser, les caresser… Mais il arrive également que Felix se débrouille seul, notamment quand il fait un strip-tease. Il sait se mettre en valeur, il sait comment bouger et il est toujours gracieux. Et de mon côté j’aime observer, le dévorer des yeux et déjà penser à ce qui va se passer ensuite. Parce que Felix ne se déshabille pas pour rien.
Il finit par s’arrêter de tourner et hausser les épaules. Lui pudique ? Pudique ? Connaît-il le sens de ce mot ? Je pense que oui, il prend un malin plaisir à séduire des pudiques. Mais lui-même ne l’est pas. C’est un diable tentateur pas un ange innocent. Mais je reste dans le jeu, je ne ris pas – et pourtant ce n’est pas l’envie qui m’en manque. Je fais un pas vers lui, m’arrêtant à une vingtaine de centimètres de son corps. Mes yeux sont dans les siens, malicieux.
- Tu en doutes ou tu en es sûr ? Si c’est un défi que tu me lances je suis prêt à le relever…
Et les idées viennent déjà… Comment tenter Felix ? Comment lui donner envie ? Comment lui donner trop chaud ? Comment le frustrer ? J’avoue que j’adore le frustrer donc ce ne sera pas trop difficile. Le problème c’est qu’en le frustrant je me frustre également… Mais j’y prends plaisir donc est-ce réellement un problème ? Non. Parce qu’au final j’ai ce que je veux et lui aussi. Parfois on est rapides, parfois on peut dire qu’on se saute dessus… Mais parfois on prend notre temps, par jeu évidemment. Parce que tout est un jeu avec lui. Ou un plaisir. Ou les deux.
Il tape dans ses mains en parlant et je me détourne, regardant autour de nous et m’écartant de lui par la même occasion. Je pince les lèvres en le regardant à nouveau et prends un air faussement triste.
- Pas ici apparemment… Il y a de la poussière mais trop de voyeurs.
Parce que oui, il est évident qu’on ne parle pas juste de se rouler dans la poussière à moitié nus… On parle d’une activité bien plus plaisante qui nécessitera qu’on fasse tomber le bas. Et donc forcément ça ne se déroulera pas ici en plein milieu des bungalows avec tous ces gens qui passent. Plutôt dans un endroit caché, où on pourra faire le bruit qu’on voudra… Et je connais plusieurs endroits comme ça, si on veut coucher en extérieur il faut savoir où aller. Entre les lieux trop fréquentés et les arbres ou plantes qui abritent des nymphes… ce n’est pas si simple. Sauf si on connaît ces lieux. Un fin sourire étire mes lèvres quand j’ajoute :
-Mais je connais un bon endroit, je t’y emmènerai… un jour.
J’éclate de rire à la réponse de Felix, et c’est normal ! Lui qui sait se retenir… Moi qui voudrais abuser de lui… J’aime entrer dans ses jeux mais je ne suis tout de même pas acteur, je ne peux pas me retenir de rire à tous les coups. Il prend un visage choqué mais son sourire et sa malice efface toute la crédibilité de ses paroles. Je ris davantage mais m’efforce de paraître à mon tour choqué par ses paroles.
- Quoi ? Mais où est le pervers avec qui je couche depuis deux ans ? Tu m’as trompé en te faisant passer pour lui ? Je suis outré.
Comme si le problème était de découvrir que finalement il est vertueux… Ce qui rend notre conversation encore plus absurde. Mon expression change rapidement et se fait légèrement prédatrice.
- Donc… tu es un être vertueux… et moi un pervers ? Tu sais que les pervers aiment pervertir les gens comme toi ?
J’incline légèrement la tête sur le côté, mes yeux passe sur son corps, comme si j’évaluais la marchandise.
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Daithe
Limnade, environs 200 ans, 1m63, PNJ
Soeur de Kymatisto, Toujours de bonne humeur, Va vers l'infirmerie avec Yu Ra

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J'essaie de ne jamais être trop expressive quand je soigne quelqu'un. C'est important qu'ils sachent que la plaie est grave, mais il ne faut surtout pas qu'il cède à la panique. C'est même très mauvais quand ça arrive, non seulement parce qu'ils peuvent faire des gestes brusques qui ne font qu'aggraver les choses, mais en plus parce que le stress et les émotions fortes en général, accélère le rythme cardiaque et n'aide pas beaucoup à arrêter les hémorragies. En l'occurrence il n'y en a pas et c'est tant mieux, mais je préfère quand même que Yu Ra ne cède pas à la panique. Elle serre le matelas mais ne bouge pas et je la trouve très courageuse. Je lui adresse un petit sourire quand elle répond et comme j'ai fini de nettoyer sa plaie, je lui laisse quelques secondes de répits.
- Tu veux boire quelque chose avant que je continue? Un peu d'eau et peut être quelque chose contre la douleur?
En même temps que je l'interroge, je remplis machinalement un verre d'eau parce que même si elle le refuse, elle en voudra plus tard et que ça ne pourra que lui faire du bien. De nombreuses personnes oublient fréquemment qu'une bonne hydratation est le remède à de nombreux maux. Pas à tous les maux bien sûr, mais tout de même à d'assez nombreux pour que je me préoccupe de la bonnes hydratation des gens qui m'entourent.
Elle m'interroge encore et je secoue la tête.
- Non aucune fusée n'a été déclenchée, mais tout était fait pour que vous ne soyez pas en très grand danger.
Je grimace tout de même légèrement et ajoute :
- Enfin tu es gravement blessée, mais on va arranger ça, je lui dis avec un sourire encourageant.
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Nadya Espinoza
17 ans, 6 Avril, 1m58, Fille d’Aphrodite, Panthère Noire
Cheffe de Bungalow, Très émotive, Enervée, Près des bungalows avec Vincent

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Les débuts entre Vincent et moi n'ont pas été très simples. Je suis venue vers lui parce qu'il était souvent tout seul et que je déteste laisser les gens tout seul. On a parlé... enfin j'ai parlé pour une grosse partie, voir la plus grande partie. C'est vrai qu'il a une aura qui inspire la crainte... mais ce n'est pas sa faute. Contrairement à Leo, il n'utilise pas son pouvoir pour faire sciemment du mal aux autres. Et je trouve injuste de le mettre à part juste à cause de son ascendance. Tout comme il est injuste de considérer les enfants d'Aphrodite comme des potiches seulement là pour faire jolies... Je prends toujours les gens pour ceux qu'ils sont, je préfère me faire un avis moi-même plutôt que d'écouter celui des autres ou l'idée général qu'on se fait de la personne. Et Vincent n'est pas terrifiant, je n'irai pas jusqu'à dire qu'il est doux ou adorable, mais il a dégage quelque chose que j'apprécie. Et puis on couche ensemble et j'aime ça, ça s'est fait doucement entre nous et j'ai bien compris qu'il n'y aurait rien de plus que du sexe. Je me suis faite à l'idée, même si je m'attache toujours quand je couche avec quelqu'un. Vincent n'a pas fait exception, je l'aime bien, j'aime passer du temps avec lui, lui parler. Je ne sais pas si c'est réciproque ou si il me voit juste comme une fille qui partage son lit quelques fois... peut être que ça me vexerait si c'était seulement ça, alors je ne pose pas la question. Et puis il a l'air intéressé quand je lui parle, alors c'est qu'il doit aussi aimé me parler... Me relancerait-il sinon?
- Personne dans mon équipe non, seulement quelques bleus et bosses, je dis en grimaçant légèrement. Pour les autres équipes, je t'avoue que je ne sais pas... J'ai entendu dire que Yu Ra était blessé à l'épaule... et deux garçons je crois... mais je n'ai pas retenu leurs noms.
Mais personne n'a utilisé de fusée de détresse de ce que j'ai pu voir, c'est donc que tout le monde a pu sortir de la forêt sans problème. Ce n'était pas comme une quête, nous étions dans l'enceinte de la Colonie, ça ne nous a pas empêché de nous faire mal, mais nous sommes tous vivants. Car oui ce n'est pas toujours comme ça que ça marche. Quand on part en quête, certains ne reviennent pas... quitter la Colonie reste dangereux, c'est pour ça que je finis toujours par y revenir. Chaque fois c'est douloureux car j'ai une relation fusionnelle avec mon père, mais le mettre en danger est impossible pour moi, ça me tuerait.
Mais Vincent a raison, j'étais heureuse de retrouver mes frères et soeurs. Même si Valentin m'a pris la tête ce matin, lui aussi j'étais content de le revoir... surtout lui d'ailleurs... même si je sais que je ne devrais pas vraiment. Je secoue la tête et me concentre sur Vincent à qui je souris :
- Oui tu as raison, mais c'est si court à chaque fois... je sais que si je reste plus, je risque de le mettre en danger, mais c'est dur...
Je me sens un peu triste et je baisse la tête une seconde mais je n'ai pas envie d'ennuyer Vincent avec mes histoires et ressasser ma tristesse ne va pas m'aider.
- Mais c'est vrai que mes frères et soeurs me manquent aussi quand je pars... à croire que tout le monde me manque tout le temps en fait, je dis en riant légèrement.
Je demande à Vincent si il veut bien me suivre à l'intérieur du bungalow de ma mère parce que j'ai besoin de m'asseoir. Il ne dit rien mais entre avec moi et je me dirige aussitôt vers mon espace. Je lui désigne mon lit et une chaise d'un geste vague de la main et lui propose :
- Assieds-toi où tu veux.
Puis je me débarrasse de mes dagues et m'étire en grimaçant parce que ça fait un mal de chien...
- Pas trop fatigué par le voyage? je lui demande.
C'est plus fort que moi, même si il ne parle pas beaucoup de lui, je ne peux pas juste parler de moi sans m'intéresser à lui, je ne trouve pas ça juste.
LSGI

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Message par LSGI »

Sacha Yeraz Jensen
Fils d’Hypnos | 15 ans | 1m80 | Rêveur | Près des bungalows avec Ophélia



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Ouvrir un œil. Soulever une paupière. Soulever une deuxième paupière. Mes deux yeux sont ouverts ! Mais alors pourquoi je ne vois rien ? Hm voilà un phénomène bien étrange. Tout est trop lumineux. Je referme les yeux. Je les rouvre. Les couleurs reviennent. Oh tiens on m’a ébloui ! Mais qui a osé ? Je me lève d’un bond en brandissant mon épée, un bras replié dans le dos.
- En garde ! je crie.
J’embroche le soldat à queue de poisson et il disparaît, réduit en nuage ! Je pousse un cri victorieux ! Héhé vieille sirène à barbe je t’ai terrassée ! Je souris au vide laissé et promène mes yeux sur le paysage qui m’entoure. Où suis-je ? Du sable et de l’eau. La plage ! Et je distingue même des silhouettes. Elles sont un peu floues et elles ont des queues de poissons… des sirènes échouées ? Je dois les remettre à la mer ? Mais et si elles sont diaboliques ? Et si elles m’attaquent ? Je dois plutôt les embrocher ? Je baisse les yeux sur mon bras et la découvre vide. Où diable est passée mon épée ? Voilà un nouveau mystère pour l’inspecteur endor… Oh tiens ça brille. Je me penche et tente de toucher… je ne sais pas quoi. Ce truc qui brille. Mais il disparaît. Je fronce les sourcils. Je relève la tête. Il est à deux mètres devant moi. Je m’en approche et il se remet en mouvement. Ce machin me fait peser à un crabe-caillou mais qui brille. Un peu comme dans ce film là… où il y en a plein et ils déplacent un bateau… sauf qu’ils ne brillent pas. Le mien brille. Enfin le mien. Non. Enfin si. Il appartient à ma tête, non ? Je ne sais pas… L’appartenance n’est pas un sujet qui me passionne… Je préfère suivre les objets non identifiés. C’est plus drôle. Grâce à eux je rencontre des gens. Ou grâce aux animaux. Le papillon d’hier m’a fait rencontrer un bonhomme-papillon pesant lourd, la raie un petit armé d’un croissant et la lave de je-ne-sais-plus-quand un extramonde. Je ne fais que des rencontres intéressantes ! Oh et le bonhomme sirène de tout à l’heure ! Enfin… fait étrange : ce bonhomme sirène ne savait pas nager. J’ai trouvé ça dommage. Bon au moins il n’a pas essayé de m’attaquer. Alors je me suis rendormi. J’ai directement replongé dans mon rêve. Avec les sirènes du coup. Je me souviens du sentiment d’urgence… l’ombre… mais je n’ai pas pu l’identifier. Les sirènes étaient encore perturbées, me disant de prendre garde. Mais garde à quoi ? Je suppose que je le découvrirai le moment venu. Ça ne sert à rien de forcer sa tête, les réponses viennent toujours au bon moment.
Je suis le crabe-caillou-brillant et je le laisse me guider. Je ne sais pas trop où il m’emmène mais il marche vite. Enfin… Vite pour lui. Il a de si petites pattes ! Et j’ai de si grandes jambes en comparaison. Donc pour moi ça va. C’est rythme de croisière là-haut. Le crabe finit par disparaître dans les pieds d’une fille. Pourquoi les animaux disparaissent tous en allant vers quelqu’un ? Ils sont fatigants… Je baille. Oui, ils me donnent envie de dormir. Mais je crois que mon subconscient essaie de me faire sociabiliser. Je ne vois pas pourquoi, je suis déjà suffisamment sociable tout seul. Merci mais non merci vilain subconscient… Vilain ? Non pardon j’y ai été trop fort ! Ne m’en veux pas ! Est-ce que je me parle à moi-même ? Seulement dans ma tête donc tout va bien !
Je m’approche de la fille et penche la tête sur le côté en lui adressant un large sourire.
- Salut ! Tu pourrais me rendre mon crabe ? Il ressemble à un caillou et il brille.
Je préfère préciser au cas où. Est-ce qu’elle l’a ramassé ? Probablement. En le voyant dans ses pieds qui ne l’aurait pas ramassé ? Il était tout mignon ce crabe-caillou-brillant. Je l’aimais bien moi. Je suis sûr qu’il ferait un bon animal de compagnie !
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Message par naji2807 »

Felix Johanson
17 ans, 13 Décembre, 1m95, Fils de Tyché, Chat
The Lucky One, Arrogant, Insouciant, Près des bungalows avec Viggo

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J'adore les défis, autant en lancer que les relever. J'admets que ceux qui me connaissent doivent savoir que le meilleur moyen pour obtenir quelque chose de ma part, c'est de me défier de le faire. Je ne suis pas un idiot non plus, personne ne me défiera d'aller ranger le bungalow 11... même si je suis sûr que l'on doit y trouver des pépites très intéressantes! En revanche, quand un défi est plus sensuel, il y a de grandes chances pour que j'essaie de le relever... et pour que j'en lance également! Alors oui Viggo, je te défie de trouver un moyen pour me faire retirer mes vêtements... et pour le coup je me demande si je n'attendrais pas avant de céder, pour lui rendre la tâche plus difficile!
- Oh oui j'en doute... je lui susurre, joueur.
Mes yeux pétillent d'amusement et d'excitation et je reste assez proche de lui. La tentation de le toucher est présente, mais notre conversation m'amuse, et si je le touche, les mots céderont la place aux soupirs, aux gémissements... et peut être que nos bouches si collées que nous ne pourrons plus rien exprimer... Cette idée me plait aussi, je l'avoue, mais je reste pour l'instant sur le sujet de notre conversation. En voyant son expression faussement triste, je ris légèrement. Mais coucher ici, devant tout le monde... ce serait à la fois très excitant... et la pire idée du monde. On risquerait de se faire changer en statue par Monsieur D... si si, il a des airs de Méduses, j'en suis sûr!
- Tu as raison nos corps sont trop beaux pour être montrés à la vue de tous, on risquerait de les aveugler à tout jamais!
La suite me plait et je rends son sourire à Viggo. Mes yeux pétillent de nouveau, cette fois d'excitation et je lui murmure :
- Je te prends au mot... hâte de voir ton jardin secret.
J'aime jouer et même si je ne suis pas un excellent acteur, j'aime le faire croire. Bien sûr, mon expression est loin d'être pudique ou candide, alors ça casse un peu le rôle que j'essaie de me donner, mais de toute façon Viggo est loin d'être dupe. Quand je l'entends, je ris doucement, c'est sûr que je suis davantage proche du pervers que du pudique... mais je hausse les épaules et réponds :
- Tu as du le rêver, je suis blanc comme neige moi!
J'aime le changement dans son expression, dans son attitude. Mon corps se réchauffe et j'oublie ma douleur dans le dos. Il est si proche... et ce regard qu'il m'adresse... Je me mords la lèvre inférieure et je ne retiens pas mes doigts qui glissent vers sa taille. Je le touche à peine, juste de quoi le sentir et lui souffle :
- Ah oui? Alors pervertis moi...
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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Temps libre [1 place]

Message par naji2807 »

Lizzie Brooks
12 ans, 17 Avril, 1m40, Fille d’Apollon non reconnue, Ourson Grognon
Musicienne hors pair, Capricieuse, Avec Olympe devant le bungalow 11

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Je ne suis toujours pas vraiment ravie d'être là... mais la conversation avec Gloria m'a fait un peu de bien, je l'avoue. Elle au moins paraissait normal. Peut être que je suis vraiment tombé sur un cas bizarre... et un cas un peu bizarre, avec Sasha et Jack. Peut être que les gens d'ici sont assez "normaux", si on oublie cette histoire de demi-dieux et de demi-déesses qui me fait halluciner... Je ne suis toujours pas sûr d'y croire malgré tout ce que j'ai entendu. On verra si mon père me reconnait qui qu'il soit... peut être qu'à ce moment là j'y croirai, même si ça continue de me paraître invraisemblable. Comment les gens d'ici ont fait pour juste accepter l'idée? Moi j'en suis incapable, ça m'énerve de me dire que mon père est peut être un Dieu... déjà ça me paraît halluciant... et qu'il ne soit jamais venu me voir. Bon d'accord, si il est un dieu ça lui donne quelques excuses... mais justement, ils ne sont pas censés pouvoir faire ce qu'ils veulent? Alors pourquoi il n'est jamais venu me voir? Et est-ce que cette guitare vient vraiment de lui ou est-ce que c'est un mensonge ça aussi? Et si tout ça n'était qu'une vaste blague?
Toutes ces questions m'ont donné mal à la tête, alors je me suis reposée un peu. Je n'ai pas dormi, je ne pouvais pas, mais je me suis reposée avec ma guitare tout près de moi. Malgré le fait qu'elle soit une question elle aussi, elle m'apaise... En me redressant je me rappelle d'ailleurs de ce qui m'a rendu le sourire tout à l'heure. Gloria a parlé de soirée musical dans l'Amphithéâtre... et je me rends compte en y pensant que je n'ai pas écouté grand chose de la visite que Jack m'a fait faire. J'étais bien trop préoccupé pour retenir les endroits qu'il m'a montré et je ne saurai même pas dire où se situe l'Amphithéâtre ou quoi que ce soit d'autre. Je pousse un profond soupire, je n'ai pas envie d'aller me perdre là dehors, mais j'ai envie d'aller voir cet endroit... et peut être aussi à quoi ressemble le bungalow d'Apollon... mais comment trouver duquel il s'agit?
Il y a quelques personnes dans le bungalow et le plus proche est un garçon plus grand que moi mais qui est tout seul. Je fais une petite prière en espérant qu'il n'est pas bizarre et m'approche de lui. Je ne sais d'ailleurs plus qui je prie... sans doute qui entendra ma prière.
- Salut... tu es occupé?
Shinato

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Temps libre [1 place]

Message par Shinato »

Yu Ra

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Fille d'Athéna / 17 ans / 1m62 / née le 13 Janvier 2003 / avec Daithe à l'infirmerie

Je reste la plus immobile possible, prenant mon mal en patience, le temps que Daithe finisse de nettoyer la plaie. Elle me propose alors un verre d'eau en m'adressant un petit sourire. J'acquiesce volontiers d'un simple hochement de tête. Je me saisis du verre qu'elle vient de remplir et le boit doucement. Il n'y a pas plus rafraichissant qu'un bon verre d'eau. Je me sens déjà bien mieux. Les vertus purificatrices de l'eau ne cesseront jamais de me surprendre.
Daithe me répond en mentionnant le fait que nous n'étions pas vraiment en danger. Je n'ai pas le temps de lui répondre qu'elle grimace légèrement en mentionnant l'importance de ma blessure.

-"Je t'accorde toute ma confiance quant à mon bon rétablissement." lui dis-je amicalement.

S'il y a bien quelque chose que je ne remettrais jamais en cause, c'est l'efficacité du personnel médical de la colonie. Que ce soit Daithe, Xylia ou même Coram, chacun est apte à prodiguer les premiers soins, qu'ils soient en urgence ou non. Après, pour les blessures "extrêmes", la présence de Hope, qui selon moi reste la meilleure dans son domaine, est obligatoire.
Je repose le verre sur le chariot métallique et me redresse légèrement pour éviter à Daithe de trop se pencher.

-"C'est bon, on peut continuer."
ChapelierFou

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Temps libre [1 place]

Message par ChapelierFou »

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Nour Zabat
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Fils de Sérapis ⌾ 16 ans ⌾ Gréco-Égyptien ⌾ Déicide ⌾ Près des Champs de Fraise ⌾ Avec Lys

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Je n'aime toujours pas la Colonie. Je me demande si c'est mal. Ils ne sont pas méchants avec moi. Parfois, ils viennent même me voir pour essayer de m'inclure, ou pour me proposer de l'aide. Mais je refuse. Parce qu'ils n'ont p à s'occuper de moi, je suis assez fort pour ça. Mais pas pour m'occuper des autres. Mes pensées vont vers Sérapis. Toujours lui. Est-ce qu'il était mauvais? Est-ce que c'était moi? S'il était mauvais, je ne l'ai pas vu et je n'ai rien fait. Sinon, j'ai tué un innocent. Dans les deux cas, je ne suis pas bon. Je ne devrais même pas être avec les autres demi-dieux. Eux semblent si insouciant... Et moi, j'ai tué un dieu. Je ne suis pas à ma place ici. Mais je n'ai nul part où aller. Et puis il y a cette petite voix dans ma tête qui me dit que je ne veux pas être seul. C'est vrai, j'ai toujours suivi quelqu'un, fait parti d'un duo. Mais je ne peux me permettre d'espérer cela ici. Il y a trop de différences entre eux et moi. Et pourtant je sais que je vais rester. Même si je ne le mérite pas. Parce que j'ai trop peur de la solitude et de ce que je ferais, livré à moi-même. Combien d'autre personne vais-je blesser? Ici au moins, il y a une infirmerie et des gens pour me punir si je fais du mal. Peut-être même qu'ils m'exileront, comme les dieux grecs ont exilé mon père. Peut-être même qu'ils ont déjà prévu de le faire mais qu'ils ne me l'ont pas annoncé. Se débarrasser de moi serai leur droit. Je ne leur sers à rien. Je ne suis pas l'un des leurs. Les étrangers sont rarement bien vu dans une communauté. Que ferais-je dans ce cas? Comment réagirais-je? Avec colère? tristesse? déception? Tenterai-je de les blesser en retour, de me venger? De leur voler leur énergie vital? Je revois le gamin dans la ruelle. Je revois sa terreur. Suis-je capable d'une telle chose? Je suis le fils de Sérapis après tout. Non. Je ne lui arrive même pas à la cheville. Je ne peux me comparer à un dieu. Je ne suis rien. Avoir l'honneur de maintenir Sérapis en vie était la seule chose qui me rendait un temps soit peu spécial, mais j'ai perdu ça, et c'est entièrement ma faute.
Je finis par secouer la tête. Il est trop tard pour revenir en arrière. Je ne peux que tenter de vivre avec mes erreurs qui sont irréparables. Mais rester dans ma tent... mon bungalow à me morfondre ne changera rien. Je suis ce que je suis et je ne peux me sauver de moi-même, personne ne le peut. Mais peut-être que si je me connais un peu mieux, je saurais à quoi m'attendre de moi-même et je pourrais me maîtriser et savoir ce qu'il faut éviter pour que je ne blesse personne. Alors je finis par me redresser. On est au beau milieu de l'après-midi. J'ai déjà mangé et déjeuné, me tenant aussi loin de ceux qui devraient être mes compagnons de bungalows que possible. J'ai même pensé à aller m'assoir à une table vide et à utiliser la Brume pour disparaître complètement. Mais pour une raison qui m'échappe je ne l'ai pas fait. Je n'ai pas bronché à l'annonce de la Chasse. Ma première pensé a été que je pouvais très bien tuer des monstres tout seul. Pas toujours, cependant, et je m'en sors rarement indemne. Mais si les autres demi-dieux ne savent pas faire ça, je ne vais pas leur prendre une place lors de leurs l'entraînement. Et puis je pourrais les mettre en danger, je ne sais pas travailler en équipe de toute façon. Maintenant, j'éprouve une pointe de regret. Peut-être que j'aurais dû y aller. Je sais me battre. Très bien. Peut-être que j'aurais pu aider. Ou apprendre à aider. Non? Je ne peux pas penser ça. Je n'aide personne. Je ne suis pas doué pour ça. Ils sont mieux sans moi. A la place de la Chasse, j'ai donc passé l'après-midi assis en tailleur à penser à mon père dans mon bungalow. Ce n'est pas forcément une bonne chose non plus. Je ne peux pas le faire revenir. Si bien que je suis juste triste maintenant. Mais après, je devrais être puni pour ce que j'ai fait. Mais dans ce cas, la tristesse que j'éprouve n'est pas un châtiment suffisant. Chiron ou Dionysos devraient me punir. J'endurerai ce qu'il faut pour faire amande. Mais ils n'ont rien fait? Ils s'en fiche, que Sérapis soit mort. Je crois qu'ils ne savaient même pas qu'il était encore vivant, en fait. Si je ne peux pas être puni pour mon meurtre, peut-être que je devrais essayer de me rendre utile. Une fois à la verticale, je décide que je vais essayer de me rendre utile, même si je ne sais pas encore comment. Mais autant me diriger vers l'ouest, où se trouve la partie la plus importante de la Colonie, je trouverai sans doute quelque chose à faire là bas. Comme je décide de partir, je tends machinalement les mains devant moi pour me saisir des poignées de la chaise de Sérapis, mais mes doigts ne se referment que sur le vide. Parce que c'est tout ce qu'il me reste désormais, le vide. Je sens une boule se former dans ma gorge et mes yeux s'embrumer. Je les essuie rapidement d'un revers de manche. Sérapis détesterai que je fasse preuve de faiblesse comme ça. Il disait que les émotions embrouillaient mon jugement et que je ne pouvais pas les montrer comme ça. Il a raison, il suffit de savoir comment l'histoire se termine. C'est mon doute qui a précipité sa chute. C'est ma faute. Mes émotions sont dangereuses. Avant, j'arrivais à les ignorer. Maintenant, je n'arrive plus à les bloquer, elles sont partout, et c'est comme si elles criaient toutes dans ma tête en même temps, et je peine à discerner laquelle est quoi. Culpabilité, tristesse, remord, regret, solitude, colère... Ils ne servent à rien. Juste à m'embrouiller la tête. Il faut que je les fasse taire, mais j'ignore comment. J'avance à travers les bois en pensant à tout ça, et je suis sorti de mes pensés par le Soleil qui m'éblouis quand je sors finalement des bois. Je regarde autours de moi, à la recherche de quelque choses d'utile que je pourrais faire. Je finis par discerner au loin les champs de fraise. Sérapis est le dieu de la vie et de la croissance. Les fraises sont vivantes et ont besoin de croitre. Je sais jardiner. Un peu. Peut-être qu'avec la Chasse, on va oublier de s'en occuper. Peut-être que je peux aller les voir. Je décide donc d'aller par là. Mais quand j'arrive, je me dis que mon idée était stupide. Les fraises sont en très bonne état, c'est d'ailleurs sûrement les plus belle qu'il m’aie été donné de voir. Sérapis ne pourrai s’empêcher de les apprécier, même si elles sont grecs. De toute façon, les fraises sont la nature, et la nature n'appartiens à personne. Bref. Mon idée était mauvaise. Je devrais arrêter d'avoir des idées. Je ne sais même pas faire ça bien. Je remarque alors un garçon habillé en noir aussi au pied de l'arbre. Je vois des mèches blanches dépasser de sa capuche. C'est jolie. Et puis les couleurs qu'il aborde me font penser aux couleurs de la Vie et la Mort. Ça donne l'impression qu'il a compris quelque chose sur l'univers, ça lui donne une forme de sagesse. Ça me donne envie de lui parler. Et puis il y a quelque chose chez lui que j'aime bien, quelque chose en plus, même si je ne saurais pas dire ce que c'est.
-Bonjour. C'est vous qui vous occupez des fraises?
Vu la manière dont il les contemple sans bouger, il doit les apprécier. C'est peut-être son travail qu'il admire ainsi. Je réalise alors que peut-être que je le dérange. Peut-être qu'il ne veut pas qu'on lui parle. Et puis j'ai décidé que ce n'était pas une bonne idée que je parle aux gens. Je remarque aussi qu'il dégage une certaine tristesse. Ça ne me gêne pas vraiment. Peut-être que ça devrait. Mais je suis déjà triste de toute façon. Et je mérite de l'être.
glamour123

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ RP Rom

Message par glamour123 »

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× Trop proche de Jack au lac ×


La conversation avec ce mec, Viggo, s'est rapidement arrêtée. Il avait autre chose à foutre, moi aussi. Je suis parti dans le bungalow onze. Là-bas, rien n'a changé. C'est toujours autant le bordel. La plupart des lits ne sont pas faits, des affaires trainent au sol, on ne sait plus à qui appartient quoi. J'avance dans les allées, je cherche deux couchettes libres. Nos anciennes ont été réattribuées depuis longtemps. Nil et moi, obligé on dort tous les deux, l'un au dessus de l'autre, sur des lits superposés. Impossible qu'il en soit autrement. Mais le bungalow d'Hermès est bondé, les matelas inoccupés sont rares. Encore plus deux ensemble. Cette fois-ci la question de respect je n'en ai pas grand chose à cirer. Je m'approche d'un lit libre, pose mon sac dessus et vire les vêtements qui étaient sur l'autre. Voilà, nous savons où dormir. Nil en haut, moi en bas, presque on pourrait se croire dans notre chambre. Je ne m'éternise pas, je sors, j'ai envie d'une clope. Je fouille mes poches, elles sont vides. C'est Nil qui a le paquet, putain. Et je ne sais pas où il est. Il peut être partout et n'importe où dans l'enceinte de la colonie. Je me hasarde à le trouver vers le lac. En chemin je croise plusieurs pensionnaires, la chasse doit être terminée, le camp s'anime à nouveau. Néanmoins mon regard ne s'attarde pas sur eux, il ne fait que les survoler, visualisation passagère, déjà oubliée. J'atteins finalement le lac, il se dessine là devant moi à une dizaine de mètres. Soudain, attiré, mon regard se fixe sur un point très précis. Je ne l'ai pas cherché pourtant. Je savais qu'il serait là, je m'en doutais, mais j'ai refusé de l'espérer. Des années que je ne l'ai pas vu, que je n'ai pas entendu sa voix, que je n'ai pas embrassé sa nuque. Dans ma mémoire son souvenir est intact. Je me rappelle de tout. Comment pourrais-je l'oublier ? Il y a deux ans je suis parti. La vérité, telle qu'elle est, terriblement cruelle, c'est que je l'ai abandonné. Je me suis enfui avec Nil sans un mot. Pas un seul. J'aurais dû y penser, le faire, non, lui dire. Personne ne mérite d'être ainsi rejeté. Personne. Encore moins lui. Lui dont j'étais amoureux. Je n'ai jamais cessé de l'aimer. Ça aussi c'est la vérité. Entre temps j'en ai peut-être aimé d'autres, plusieurs, mais ça ne veut pas dire que j'ai réussi à l'effacer de mon coeur. Je n'ai jamais cherché à le faire non plus. Il y avait sa place. Et maintenant qu'il est à nouveau devant moi, mon corps tout entier frémit. Il est là, à une poignée de mètres, au bord de l'eau, allongé dans l'herbe, à fumer. Aucun doute possible, il n'y a que lui pour se balader à poil aussi simplement. Il m'arrache déjà un sourire, il n'a pas changé. C'est quand j'ai commencé à le rejoindre, à réduire cette distance insupportable qui me sépare de lui, que j'ai réalisé mon erreur. Mes pupilles, dilatées, l'ont également compris. J'aurais dû le voir au premier coup d'oeil, son corps s'est métamorphosé. Il a grandi, sa silhouette s'est étoffée, ses muscles se sont développés. Il est encore plus beau qu'avant. Sans m'en rendre compte j'ai accéléré le pas. Arrivé à sa hauteur, je n'ai pas hésité une seconde. Je me suis approché de lui, près, beaucoup trop près. Je me suis imposé à sa vue. Je voulais qu'il me voit, qu'il me voit vraiment, qu'il me voit comme je le vois. À ce petit jeu j'ai perdu le premier. Parce que dès que son regard a embrassé le mien je suis retombé amoureux. Et j'ai su que je pourrais tomber amoureux de lui, encore et encore, une fois de plus, une nouvelle, toujours, toute ma vie. Si c'était lui, c'était possible. Jack. Son prénom, sur ma langue, n'est que pur plaisir. Je pourrais le répéter infiniment pour en apprécier chaque nuance, chaque consonance. Je veux le chérir, je désire l'aimer, j'en ai besoin. Il me tuerait dans le cas contraire. Aime-moi Jack. Ton prénom sonne alors presque comme une supplique. La cigarette que je voulais cramer, je l'ai trouvé. Elle est coincée entre ses doigts, suspendue non loin de sa bouche. Quoique je préférais mille fois consommer les lèvres de celui qui la possède. Entrouvertes elles semblent n'attendre que moi. Mais il faut que je sache, avant de céder à cette pulsion, ce qu'il pense, ce qu'il veut, qui il veut, qui il aime. Moi. Moi. Je ne veux pas croire à une réponse différente. Je fais l'erreur de me décrocher de son regard, de laisser parcourir mes yeux sur son visage, sa mâchoire, son cou. Je veux goûter sa peau, la caresser, la mordiller, faire tout ce qu'il veut, tout ce qui le fera soupirer, geindre et crier. L'attraction qu'il y a entre nous n'a jamais disparue. Elle est là, aussi visible que si elle était inscrite sur mon front. Putain que je l'aime, je l'ai dans les veines.
Chat-mallow

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Message par Chat-mallow »

A l’orée du bois avec Chiron

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17 ans - Fils d’Ares - Drogué - Asthmatique - 1m74


J’avais quitté Derya un peu plus tôt dans la journée, sur ses conseils. C’était une personne très agréable, et ça m’a fait le plus grand bien de reparler Turc. Cela faisait une éternité que je n’avais plus de lien avec mes origines, et je constatais alors que cela me manquait un peu. Je pourrais rediscuter avec elle a l’occasion. Mais je devais maintenant trouver Chiron, un centaure, enfin d’après Derya il m'expliquerait ses lieux bien mieux qu’elle et je pourrais visiter aussi. Ça ne devrait pas être très compliqué d’en trouver un centaure ici, enfin je n'ai pas vraiment l’impression que ça court les rues. Surtout qu’une créature mi-homme mi-cheval ne passe pas inaperçu.
Mais avant toute chose je devais faire ce qui m'obnubilait depuis mon arrivée en ses lieux. Tout mon être réclamait cet acte. Mon corps et ma tête étaient en accord sur le fait que j’en avais besoin, j’en avais envie. C’était une nécessité. Inévitable. Immédiat. J'étais seul, libre, j’étais disposé à le faire. Ce geste si addictif. Ce goût d’herbe grillé. Cela me manquait. Je me mis alors à fumer. Inhalant ses bienfaits, ses arômes. Je pouvais dès lors sentir mes muscles se détendre, ma respiration se faire plus facilement, mes bronches s’ouvrant au contact de la vapeur de plante. Mon esprit s’embrumant légèrement. C’était les symptômes standard, mais cela me faisait tellement de bien que je ne pouvais m’en passer. Faisant tournoyer mon vaporisateur entre mes doigts, sentant le métal tiède chauffer et refroidir au rythme de mes bouffées de fumée. C’était comme une musique, un spectacle, tout s’harmonisant ensemble et dont je ne me lassais jamais.
Je m'avançais alors tranquillement dans cet étrange endroit boisé et bruyant, à la recherche de ce Chiron. Les bois étaient opaques et fournis. Je dépassais alors cette arche de pierre, déambulant dans ces bois à la recherche d’une trace de vie. Avançant en direction de ce que je percevais au loin comme une grande maison de pierre. Je pouvais désormais entendre des discussions au loin, le bruit se rapprochant petit à petit. Je pouvais sentir l’agitation. Non pas que ça me dérange mais pour un début j’aimerais bien ne pas tomber directement sur tous une colonie de 200 personnes en face de moi. Surtout que je suis actuellement défoncé, je ne réponds plus vraiment de tous mes actes et il serait désagréable de faire une mauvaise première impression.
Je commence alors à traverser ce camp, passant devant divers bâtiment me rappelant l’architecture grecque. J’observe les gens s’affairaient à leurs occupations. Je vois leur regard perplexe face à moi. Je reste soulagé que personne ne vienne m’aborder le temps que je trouve ma cible. Déambulant entre les infrastructures. Il n’y a pas mal de chose ici, mais c’est assez particulier, cela donne l’impression d’avoir régressé dans le temps. D’être retourné à une plus ancienne civilisation. Comme si cet endroit était figé. Qu’ils ne connaissent ni technologie, ni ingénierie. Un lieu hors de la vingt-et-unième siècle.
Je pense alors avoir fait le tour de l’endroit quand je perçois en face de moi une nouvelle forêt. Cet endroit est plus petit que ce que je pensais. Peut-être que les dieux ne sont pas de si gros chaud lapin. C’est peut-être un cliché tout compte fait. Mais bon les histoires apparaissent pas de nul part donc je suppose que Zeus est tout de même un être tordu. Les mythes de viol, de copulation en forme d’animal, de métamorphose en l’être aimé ou carrément en chose inanimée ne doit pas venir de l’imagination des gens. Ou le peuple grecs avait vraiment des gros problèmes et des fantasmes très tordu.
Je continue de circuler en ce lieu quand je distingue au loin une forme de cheval. Grand. Quatre sabots. Un buste d’homme. Aucun doute il s'agit bien d’un centaure. Mais serait-ce la personne que je cherche ? J’espère. J’en ai un peu marre de me faire dévisager de partout. Je me rapproche de ce centaure que j’espère être Chiron.

-Pardon. Êtes-vous Chiron ? Sinon je me tire et je vous laisse tranquille mais si oui on m’a dit que vous pourriez m’aider ! Dis-je à pleine voix afin de me faire entendre malgré l’agitation environnante.
Qualia

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Message par Qualia »

ᚖ Octavia Avery ᚖ
ᚖ Fille D'Athéna ᚖ 15 Ans ᚖ Résidente Permanente ᚖ Avec Flora ᚖ

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Flora lève la tête quand je lui adresse la parole et elle me répond. Je grimace un peu quand elle me dit que c'est un cahier de vacances, je n'aime pas les cahiers vacances, s'il y a bien un moment où tu peux arrêter de penser à l'école c'est bien pendant les vacances. Je ne peux m'empêcher de sourire quand elle dit que les Athénas sont plus intelligents ou du moins qu'ils en ont l'air.

- Disons que je me débrouille mais c'est uniquement parce que je retient vite les choses. Si je devais me mettre à faire de l'étude pure, je ne tiendrais surement pas plus d'une demi-heure. J'ai beaucoup appris par les livres. Si le sujet m'intéresse je peux lire pendant des heures. Mais je suis contente d'avoir au moins l'air intelligente.

Je lui sourit avec un air amusé. Je regarde son exercice, c'est de la géométrie niveau cinquième. Ca fait un moment que je n'en ai plus fait, je ne suis pas sûr de pouvoir l'aider mais je lui propose quand même mon aide.

- Tu as besoin d'aide ? Je peux essayer de t'aider si tu veux.
Eparm12

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Temps libre [1 place]

Message par Eparm12 »

∞ Adèle Leigh ∞
17 ans ∞ Demi-dieu fils de Némésis ∞ Anglo-américain ∞ Quatrième Érinye
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∞ Avec Hope Waymer, à l’Infirmerie ∞


∞ Bodak Yellow ∞


Je ne suis plus sur le fil. J’en ai basculé juste avant de planter le Chien des Enfers. Je l’ai poignardé dans la tête. Je l’ai crevé. Une bonne fois pour toutes. Je sais qu’il n’est pas le seul. Je sais qu’il n’y a pas que lui. Je sais qu’il y a deux autres Chiens des Enfers dans le bois pour cette Chasse. Et trois autres créatures différentes. Mais celui-ci ne reviendra pas. Je l’ai tué. Il n’est plus sur Terre. Il est dans la mort. Ou le néant. Il le mérite. Il méritait infiniment plus que ça. Il méritait que sa torture soit sans fin. Il méritait un anéantissement infini. Il méritait de ne plus jamais connaître de répit. Il ne méritait pas la mort. Il méritait une éternité d’insoutenable souffrance. Mais c’est la mort qu’il a eue. Parce qu’il n’y a pas que lui. Parce que je ne suis pas éternel. Parce que je ne peux pas perdre de temps. Il a été torturé. Il a souffert. Il est mort. Au suivant. J’ai le pouvoir de combattre. J’ai le pouvoir de tuer. J’ai le pouvoir de venger. Alors je vais nous venger. Mon père et moi. À partir de maintenant. Je le veux. Je le veux tellement. Mon sang bouillonne dans mes veines. Il me brûle. Il me corrode. Mes muscles sont tendus. Mon corps frémit imperceptiblement. Je suis de nouveau prêt. Je suis prêt à me battre. Je suis prêt à attaquer. Je suis prêt à me défendre. Je suis prêt à parer. Je suis prêt à renvoyer. Je suis prêt à cogner. À trancher. À torturer. À tuer. Encore et encore. Jusqu’à ma propre mort. Je suis prêt à aller en guerre. Je suis prêt à partir en croisade. Je suis prêt à mourir. Je n’ai jamais été aussi prêt de toute ma vie. C’est maintenant ou jamais.
Mais la Chasse est terminée pour moi. Je devais tuer un Chien des Enfers. C’est fait. Il est mort. Et je n’enchaînerai pas tout de suite. Là, je dois remonter sur le fil. Je dois le rattraper. Je dois m’y raccrocher. Je dois me remettre en équilibre dessus. Alors je le fais. Je respire. Je saisis fermement le fil. Je respire. Je pose un pied dessus. Je respire. Je pose l’autre derrière. Je respire. Et je ne me tiens plus. Je respire. Je n’en tombe pas. Mes bras ne battent pas l’air. Ils sont simplement étendus sur les côtés. Je suis redevenu le funambule noir, que sa vengeance, sa haine et sa fureur ne déséquilibrent pas. Il se concentre. Il les contient en lui. Il ne les montre pas. Ne reste que la neutralité. Je suis neutre. Malgré mon bras blessé. Malgré mon mal de crâne. Malgré mes émotions qui refluent. Elles qui ont explosé retombent. Elles se rétractent. Elles s’enfouissent au plus profond de moi. Elles retournent à leur place. Cependant, la haine demeure. Elle ne va pas avec les autres. Elle s’est renforcée. Elle pulse partout sous ma peau. Elle provoque des mauvaises ondes. Elle m’entoure. Elle m’enveloppe. Elle est encore plus sombre. Encore plus intense. Encore plus violente. Elle vibre. Il faut que je m’entraîne. Il faut que je combatte pour que l’élan dans lequel je suis se poursuive. Il ne faut pas que je m’arrête. Je ne peux plus m’arrêter. Je suis lancé. Et seule la mort m’arrêtera. Avant que je reprenne l’entraînement, je dois me laver. Je dois me nettoyer du sang ennemi qui me couvre. Je dois panser ma plaie au bras gauche. Après, je m’entraînerai. Après, je combattrai. Après, les créatures n’auront plus aucune chance.
Je me détourne de l’emplacement où j’ai réduit le Chien en poussière. Je marche lentement jusqu’à Fay. Elle tient le casque d’argent d’Hermès. Je m’immobilise à sa hauteur. Je la regarde droit dans les yeux. Inexpressif, je lui dis :
-Tu as bien combattu.
C’est la vérité. Contrairement à moi, elle n’a pas basculé. Elle n’est pas blessée. Elle a porté des coups sévères au Chien. Elle ne m’a pas dérangé. Elle ne m’a pas gêné. Elle a géré. Je ne la regarde plus. Je regarde devant moi. Je me remets à marcher. Fay marche avec moi. On traverse le bois. On en sort. La voix de Xylia s’élève. Elle annonce que l’équipe Delta a rapporté son artefact et que la Chasse est close. Je vois qu’elle nous regarde dans ma vision périphérique. Je l’ignore. On a donc ramené l’artefact en dernier. Je n’en ai rien à faire. La Chasse n’a jamais été une compétition à mes yeux. Elle n’a été que le début de ma vengeance. Le classement m’indiffère. L’artefact m’indiffère. Xylia m’indiffère. Je ne m’arrête pas. J’avance. En revanche, Fay s’arrête dans mon dos à côté de Xylia. Sûrement pour lui remettre l’artefact. Je ne reste pas. La Chasse est finie. L’équipe qu’on forme aussi. Fay n’est plus mon équipière. Je ne suis plus le sien. Je n’ai de compte à rendre à personne. Je marche toujours. Les dagues dans mes chaussures m’éraflent les mollets à chaque pas. Mes vêtements sont poisseux de sang. Ils me collent à la peau. Mon visage et mes bras me grattent. Ils sont peints de rouge. Je n’y touche pas. Je le ferai sous l’eau de la douche. D’abord, je vais à l’Arsenal. Je rends les dagues et les pistolets que j’ai empruntés. Je m’en déleste. Mon corps pèse moins lourd. Mes mollets sont soulagés. Je vais ensuite au bungalow de Némésis. J’y prends de quoi me laver et des vêtements propres.
Je me rends aux douches. Je me déshabille. Une fois entièrement nu, j’allume l’eau. Je me place sous le jet. L’eau froide coule sur moi. Je ferme les yeux. Je renverse la tête en arrière. Je ne bouge pas. Je laisse l’eau déferler sur ma peau. Elle la martèle. Elle la pique. Elle la mord. Je sens le sang qui s’en détache. Il a commencé à sécher par endroit. Des petites plaques chutent par terre. Je n’ai pas besoin de le voir pour deviner que l’eau rougit. Elle doit être rouge foncé, pourpre ou noire. Elle glisse sur moi. Elle fait glisser le sang avec elle. Je reste immobile un long moment. Puis, je me lave les cheveux. Et enfin le corps. Je frotte sans ménagement. Je déterre le sang de mes pores. Je veux qu’il n’en subsiste plus la moindre trace quand j’aurais terminé. Ma peau rougit aussi sous les frottements. Je n’y fais pas attention. Mon bras m’élance. Le savon dessus me fait serrer les dents. J’ai l’impression qu’il est pareil à du feu qui permettrait de cautériser la blessure. Mais je ne cède pas. Je me nettoie jusqu’au bout. Je me rince. Je serre encore plus fort les dents. J’éteins l’eau. Je me sèche sans douceur. Je finis par mon bras dont le sang s’écoule. La serviette s’imprègne du liquide écarlate. J’enfile un T-Shirt noir uni et un jogging gris. Du sang tache le T-Shirt. Je n’en ai cure. Je retourne au bungalow de Némésis en portant mes affaires salies. Je les roule en boule dans une taie d’oreiller contenant mes autres affaires sales.
Dernière étape, l’infirmerie. Là-bas, je dois emprunter de l’alcool, des pansements et de quoi faire un bandage. Je vais désinfecter ma plaie, la panser et la bander. Je devrai probablement changer le pansement et le bandage ce soir ou demain matin. Pour le moment, je dois m’en occuper. Je marche jusque l’infirmerie. C’est la première fois que je m’y rends. C’était ma première Chasse. C’était ma première confrontation avec des créatures depuis la mort de mon père. Je n’en suis pas ressorti indemne. Mais j’en suis ressorti vivant. C’est tout ce qui compte. Je dois me soigner ou je ne pourrai plus me battre. L’objectif est de ne plus jamais revenir ici. Moins je suis blessé, plus je pourrai agir. J’arrive devant la porte. Je l’ouvre. J’embrasse la pièce d’un regard. Une fille endormie sur un lit. Des blessés. Et des personnes qui les soignent. Je les repère tous. Je les vois tous. Je ne m’y attarde pas. Ça ne dure que quelques secondes. Neutre, je demande :
-… Où sont l’alcool, les pansements et les bandages ?
Un mouvement. Un des soigneurs relève la tête. Il me regarde, l’air surpris. Ses yeux sont sur mon visage. Ils descendent sur mon bras ensanglanté. Ils se reposent sur mon visage. Il n’hésite pas même s’il a été pris au dépourvu par ma question. Il me répond :
-Dans ces tiroirs.
Il me les indique. Il revient à son patient. Je ne réplique rien. J’ai obtenu l’information que je voulais. Je marche jusqu’aux tiroirs. Je les ouvre. Je les analyse d’un coup d’œil. Je prends dans une main un flacon d’alcool et dans l’autre les pansements et de quoi faire un bandage solide. Je referme d’un geste les tiroirs. Je m’apprête à faire demi-tour et partir. J’ai récupéré ce dont j’avais besoin pour me soigner. Je n’ai donc pas besoin de rester. Je fais un pas vers la porte.
Shinato

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Temps libre [1 place]

Message par Shinato »

Flora Desrose

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Fille de Chloris / 12 ans / 1m30 / née le 4 Avril 2008 / avec Octavia

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Je suis contente que ma remarque l'ai fait sourire. Octavia a beau être une fille d'Athéna, je la trouve vraiment très belle. Si elle m'avait dit être une fille d'Aphrodite, j'aurais pu la croire sans problème. Lorsqu'elle me propose de m'aider, je lui adresse un franc sourire avant de faire le tour de la table pour m'asseoir à côté d'elle.

-"Oui, j'aurais juste besoin d'aide pour cet exercice. Après, on pourra aller s'amuser ou s'entraîner si tu as encore de l'énergie."

Je lui montre de l'index l'exercice qui me pose problème.

-"C'est celui-là, j'ai beau me retourner la tête je n'y comprends vraiment rien."

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Springbloom

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Temps libre [1 place]

Message par Springbloom »

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DEMI-DÉESSE | 14 ANS | ARGENTINE | DÉMÉTER | XYLOGLOTTE | DOUBLE SERPES | CHEFFE DE BUNGALOW | ENTRE DEUX MONDES
Aux abords du bungalow 15 | Avec Alex (Nialii) et Glorià (LSGI)

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J'ai le sentiment de respirer un air nouveau. Chaque bouffée d'air qui traverse mes narines me revigore un peu plus que la précédente : je me sens vivante, aussi vivante que lorsque mes yeux s'ouvrent sur le paysage de la pampa. La Colonie et les prairies verdoyantes de notre ranch sont les seules choses au monde capables de m'offrir ce sentiment de liberté, de légèreté, cette sensation que je suis capable de pouvoir tout faire, et je ne pourrais m'en séparer pour rien au monde, ni de l'un, ni de l'autre. Je sais que parfois Papa Felipe a l'impression que je suis enfermée entre les murs de notre appartement de Santa Rosa, mais c'est tout le contraire. Oui, j'ai besoin de liberté et de grands espaces (et, même si je ne voudrais jamais me l'avouer, je tiens sûrement ça de ma mère), mais j'ai également besoin de lui, de son amour, de son visage au quotidien. Si j'étais un arbre, la Colonie et la pampa seraient mes branches, tendues vers le ciel pour mieux en capter tous les rayons solaires, mais je ne pourrais vivre sans Santa Rosa, sans mes racines. Tout comme je ne peux pas me décider à couper une de mes deux branches, je peux encore moins me séparer d'elles, elles me rappellent d'où je viens, ce que j'ai traversé, et pourquoi j'ai choisi de grandir ainsi. Papa Felipe craint peut-être qu'un jour je ne le quitte définitivement, mais je ne pourrais jamais me séparer de Santa Rosa. Je ne pourrais jamais couper le pont qui me relie du moins.

Chaque fois que je repasse la colline de Thalia, je repense toujours à cette année que j'ai passé loin d'ici, à mon premier séjour à la Colonie et ce qui m'a permis de finir par considérer que peut-être que j'avais ma place au Camp. Et chaque fois que j'en reviens à la conclusion que cela n'ait pas dû à mon ascendance, que ce n'est pas ma génitrice qui donne un sens à ma vie, mon sourire se fait plus fort. Retourner à la Colonie, ce n'est pas renouer les liens avec le monde maternel, retourner s'entraîner pour affronter le monde réel et les monstres qui s'y trouvent. Retourner au Camp, c'est rentrer à la maison, retrouver ce petit cottage que j'ai bâti de mes propres mains au milieu de nulle part, dans ce petit village où "voisins" rime avec "amis". J'y ai ma place parce que je l'ai choisie, pas parce que l'Olympe a décrété que les demi-dieux doivent y séjourner dans l'espoir de survivre le reste du temps. J'aime la Colonie pour tout qu'elle a offrir, pas pour sa protection. J'ignore si il y aurait autant de pensionnaires si la barrière disparaissait, mais cela ne changerait rien à mes yeux : c'est désormais une part de mon univers. La force de la Colonie, c'est ses pensionnaires, c'est une certitude, et il m'arrive parfois de me demander où j'en serais si il n'y avait pas eu Victoire dans ma vie, mais je n'ai aucun doute sur le fait que ma vie est désormais liée à jamais avec cette vallée hors du temps.

Rien ne semble jamais réellement changer à la Colonie, tout comme au ranch. Santa Rosa, comme toutes les villes, est en constante expansion, toujours bruyante, agitée. Quand bien même on croirait connaître tous ses voisins, on en découvre toujours un nouveau. On ne sait jamais qui nous allons croiser en tournant au coin de la rue. Santa Rosa est mouvante, inattendue, surprenante (drôle de racines). A des lieues de Valle Azul et de la Colonie où je pourrais me repérer les yeux fermés et décrire le moindre relief, le moindre bâtiment. Je connais son tracé, ses bruissements, ses couleurs, son réseau racinaire pourtant invisible. La Colonie en elle-même ne m'offre aucune surprise, contrairement à ceux qui en parcourent la surface. Comme tous les pensionnaires, je sais que nous accueillons chaque année de nouveaux arrivants, mais, je ne saurais pour autant dire à qui je vais avoir affaire, même en connaissant par coeur nos pensionnaires actuels. Ce matin, j'ai rencontré Sunshine, et, j'ai beau côtoyer assez souvent Tyrone, difficile de croire qu'ils sont de la même famille. Nous vivons tous et toutes ici parce que nous sommes nés d'une union impossible, mais nous ne ressemblons tous aucunement. Sunshine a l'âme d'une guerrière, Tyrone celle d'un chat qui ronronne au soleil. Et Alex, avec son grand sourire et ses yeux fatigués, je vois mal comment elle pourrait ressembler à qui que ce soit.

J'ai longtemps cru que tous les enfants d'Hypnos et de Morphée étaient semblables. Une bande de demi-dieux que personne ne croisait jamais parce qu'ils passent leur temps à dormir, ou bien que l'on ne verrait que dans des endroits improbables, somnolant, parce qu'ils n'auraient pas eu la force de regagner leur bungalow. J'étais pleine de préjugés la première fois que je suis venue à la Colonie, et pas que pour les narcoleptiques. Le temps m'aura appris à être plus tolérante et à ne pas faire de généralités : les Hypnos sont peut-être souvent atteint de narcolepsie et sont loin d'être les plus grands combattants de la Colonie, mais ils sont sans conteste les personnes sur lesquelles on peut le plus compter - du moins tant qu'ils sont éveillés. Et quand bien même on pourrait croire qu'ils sont tous semblables, Alex n'a rien à voir avec ses frères, Sacha le rêveur et Dak Ho le danseur. Avec son visage d'ange et ses cheveux d'or, le surnom de Blanche-Neige est mal trouvé, j'aurais mieux fait de l'appeler Belle aux Bois dormants, mais ça aurait été lui rappelé sans cesse son ascendance divine, ce à quoi je suis totalement opposé. Certains sont fiers de leur parent divin, d'autres le détestent, certains se fichent complètement de son existence - tout comme ils se fichent de la nôtre - et Alex fait partie de cette dernière catégorie. Blanche-Neige, quand bien même elle n'a pas ses cheveux ébène, ça lui va parfaitement.

J'aurais beau m'être habituée au fait que les 15 ne sont pas que des marmottes dans leur bungalow d'oreillers et de matelas, les voir aussi énergiques que lorsque Alex me saute dans les bras est toujours aussi surprenant. Comment tant d'énergie peut-il soudain surgir d'une personne somnolant quelques minutes plus tôt ? J'admire cette capacité qu'à Alex à être aussi vive malgré sa narcolepsie, de lutter contre elle, si tant est qu'on puisse lutter contre cette maladie dont je ne sais pas grand chose, si ce n'est qu'il m'est arrivé de parler avec mon amie et de soudain me retourner pour faire face à un loir. Autant d'enthousiasme, ça ne peut que donner le sourire. Rencontrer Sunshine, revoir Chiron et Monsieur D., ça n'équivaudra jamais le bonheur que je ressens quand je retrouve mes pensionnaires préférés. Consciente de mon absence durant l'hiver à la Colonie, la petit blonde me questionne sur mon séjour au ranch paternel cet été austral, mais je ne m'étale pas : il n'y a pas grand chose d'intéressant à raconter, si ce n'est la même chose qu'usuellement. Je suis rentrée au Camp, je n'ai pas envie de parler de l'Argentine, je veux retrouver les pensionnaires, renouer les liens avec ceux que je n'ai pas pu contacter par message Iris au cours de l'année passée. Que sont-ils devenus en mon absence ? Quels saisonniers sont rentrés ? Quelle activité ai-je une fois de plus manqué parce que mon avion a été retardé ? Je veux rattraper le temps perdu, je n'ai qu'un mois à passer ici, et c'est bien trop peu pour étaler ma vie argentine à tout le monde.

- C'était super, comme toujours, lui répondis-je avec un sourire chaleureux, avant d'acquiescer vivement à sa proposition. J'adore Alex, vraiment, mais si elle parvient à résister à la tentation de s'endormir dans son propre bungalow, c'est loin d'être mon cas. Passer plus de cinq minutes au 15, c'est m'assurer une perte d'énergie aussi complète que soudaine. Ce serait dommage de me mettre à roupiller sans même avoir eu le temps de saluer mes amis et les nouveaux arrivants.

Peut-être n'est-ce qu'une illusion dû au fait que je sorte du 15, mais j'ai l'impression que la Colonie est plus vivante que quand j'y suis arrivée. Les pensionnaires déboulent des Bois, les Arènes s'agitent, certains courent jusqu'à leur bungalow. Quoi qu'il ait bien pu se passer cet après-midi, l'événement est terminé. Une moue boudeuse traverse mon visage : ça aurait pu être l'occasion parfaite pour faire mes preuves et de retrouver mes marques avec mes serpes. Comme tous les demi-dieux, je ne néglige aucunement mes entraînements, qui sont de toute façon nécessaire pour apaiser mon esprit hyperactif, mais, à choisir entre donner quelques coups dans le vent de ma chambre ou contre les mannequins de paille des Arènes, mon choix est vite fait. Et encore, le meilleur entraînement est toujours celui réel, j'ai hâte de retrouver mes partenaires de combat favori, Kyle et son incommensurable ego qui me met toujours à terre, Kahau et ses techniques de combat qui le font rire aux éclats chaque fois qu'il vainc, et, surtout, Victoire, la première, ma professeure favorite.

- Dis-moi, qu'est-ce que tu lisais ? demandé-je à mon avis alors que nous quittions le porche du 15, retrouvant petit à petit la capacité à maintenir mes paupières ouvertes.

J'ai toujours admiré Alex pour sa capacité à lire malgré la dyslexie. Après en avoir été victime autant de temps, avoir combattu pour parvenir à lire et être enfin "normale", je me suis aperçue que les livres, ce n'était clairement pas ma tasse de thé. Lire, ça ne demande pas que d'être en mesure de ne pas inverser les syllabes, ça demande du temps, de la patience et de la concentration, soit trois choses que je ne possède pas. J'ai essayé plusieurs fois de me lancer dans les livres, en lisant ces sagas "classiques" que lisent tous les pré-ados de mon âge, mais rien n'y a fait : je ne suis jamais parvenue à aller plus loin que la voie 9 3/4, l'ennui et l'envie d'aller dehors prennent toujours le dessus. Alex, elle, se ballade toujours avec un livre, lectrice infatigable. Un jour, peut-être que je lui demanderais comment elle parvient à réaliser cet exploit sans s'endormir d'une traite.

Dans la foule de pensionnaires qui se croisent devant moi, je crois parfois reconnaître un visage, mais je ne parviens pas à me décider sur qui j'ai envie de retrouver en premier. Si je pouvais, je sauterais dans les bras de tous les pensionnaires en même temps, je les enlacerais tous et leur dirais à quel point je les aime, même ceux qui n'auraient alors qu'une seule envie, celle de me couper les bras pour me faire regretter mon geste. La pensée m'amuse assez, je dois avouer. Je sais que Hope réparera ça sans problème, je suis prête à courir le risque.

Une petite voix me parvient alors, quelque part entre les bungalows. Au milieu de tous les échos de voix de pensionnaires bien trop énergiques, quelqu'un chante. Si, au début je ne t'étais pas certaine de la provenance de ce murmure plus ou moins mélodieux, j'en suis désormais sûre et certaine, et cela ne réchauffe qu'encore plus mon coeur déjà bien trop plein d'allégresse. Je jette un regard en coin à ma future victime. Son casque sur les oreilles, sifflotant, elle regarde ailleurs : une proie idéale. Faisant signe à Alex de ne pas faire de bruit, je me glisse derrière le bungalow 15, silencieuse, mettant en pratique tous mes enseignements de pistage et d'espionnage. Retenant ma respiration, j'attends le moment idéal pour bondir, prédatrice féline. La douce voix de mon amie se fait plus distante, signe qu'elle regarde ailleurs, et je sors de ma cachette.

- Glorià ! Tu m'as manqué ! m'écrié-je en lui sautant au cou, entourant la petite brunette de mes bras.

Glorià, la commentatrice de service, Miss théories farfelues, toujours quelque chose à dire, une rumeur en tête. Je suis sûre et certaine qu'en à peine une matinée, elle a déjà récolté de quoi remplir un classeur entier rien qu'avec les nouveaux arrivants. S'il y a bien une personne sur qui je peux compter pour me remettre dans le bain de la Colonie et des folles relations entre ses pensionnaires, c'est bien elle. Un franc sourire traverse de part en part mon visage. A ce rythme là, je suis certaine que, à la fin de la journée, j'aurais les joues douloureuses.

- Glorià, je te présente Alex, Alex, voici Glorià, les présenté-je.

Je ne sais pas si les deux se sont déjà connues ou si les présentations sont vraiment très pertinentes. Quand bien même elles ne se seraient jamais croisées, Glorià connait toujours tout de tout le monde, ce qui est parfois quelque peu surprenant quand elle se met à vous déballer toute votre vie alors que vous ne la connaissez ni d'Eve ni d'Adam. Quant à Alex, même sans être une active participante des animations de la colonie, ça m'étonnerait grandement qu'elle n'ait jamais entendu la douce voix de notre porte-parole en chef. La rencontre entre les deux risquent bien d'être explosive, j'ai hâte de voir ce qui pourrait bien y naître. Espérons qu'Alex soit assez éveillée pour faire face au débit de paroles de Glorià, ou bien leur rencontre risque de tourner court.


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Eparm12

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Message par Eparm12 »

Ω Milàn Košar Ω
16 ans Ω Demi-dieu fils d’Abysses Ω Croate Ω Prince des Abysses Ω Espadon abattu
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Ω Avec Nil Vantorre, sur la plage Ω


Enfant, j’étais plutôt sage, mais je faisais des bêtises, comme tous les enfants, sauf que ce n’était pas les mêmes bêtises. « Plutôt », parce que j’étais sage la plupart du temps, mais je bougeais constamment et ne pouvais m’empêcher de tester de nouvelles choses et partir à l’aventure sur la terre et dans la mer. J’étais toujours prêt à explorer de nouveaux coins terrestres et marins, par n’importe quel moyen, et mon insouciance, ma témérité et mon audace de petit garçon faisaient que je n’hésitais jamais à foncer tête baissée avec mes copains de l’époque et Plav. Ça inquiétait beaucoup Maman et Papi et Mamie, qui me répétaient souvent que je devais faire attention, que je ne devais pas trop m’éloigner, que je n’étais pas obligé de suivre mes copains… Alors que la vérité était que c’était moi qui les poussais à m’accompagner dans mes petits périples la majeure partie du temps, et, de bonne volonté, j’essayais de respecter les consignes de Maman, mais je me souviens que c’était difficile, que je n’avais qu’une envie, trouver la crique légendaire et faire d’elle ma crique à moi, ou encore gravir ce que j’appelais la « montagne de rochers » de la plage et monter tout en haut pour admirer la vue. Intrépide, j’adorais ça, déceler les trésors de la nature, mais Maman m’a déjà fermement grondé pour ça, car ça aurait pu mal tourner et, si je la trouvais injuste sur le moment, comme n’importe qui qui se fait gronder par ses parents parce qu’il est intimement convaincu qu’il a bien fait, qu’il était dans son bon droit, qu’il était dans le juste, j’ai compris avec du recul qu’elle était simplement inquiète à l’idée qu’il m’arrive quoi que ce soit.
Je le savais déjà au fond de moi et c’est pourquoi j’étais quand même inconsciemment assez prudent, afin de ne pas angoisser Maman. Je l’étais aussi, car je voulais continuer d’aller là où je le désirais et que ça ne serait plus le cas si je me blessais. Néanmoins, je suis allé trop loin une fois et Papa est entré dans une grande colère. Je ne l’avais jamais vu en colère de la sorte et je n’aurais jamais pensé qu’il puisse se mettre en colère et si fort, mais c’est ce qu’il a fait et il m’a fait le plus gros sermon de ma vie entière, que je me rappelle encore très bien tant ça m’a marqué, avant de me priver d’aller où je voulais dans les Abysses pendant une semaine. Je me suis horriblement vexé, j’étais furieux et triste et ai tenté de me défendre, de me justifier maladroitement et même de prendre mon frère comme excuse, mais Papa n’en est pas resté là, il a sermonné Plav à son tour et a été intraitable avec nous deux, inflexible. Résultat, j’avais beau me rendre dans les Abysses, j’y tournais en rond : je revenais toujours au point de départ au bout de quelques mètres à peine, avec mon frère qui a eu la même punition que moi. J’ai tout essayé : j’ai pleuré, j’ai crié, j’ai tempêté, j’ai boudé, j’ai supplié, rien n’y a fait et Papa m’a asséné qu’il valait mieux que je réfléchisse au pourquoi de cette punition au lieu de tenter de la faire lever. J’ai refusé de le faire au début, parce que je suis têtu, extrêmement têtu, et qu’il était hors de question que j’admette mon tort, car j’avais raison de mon point de vue d’enfant.
Puis, j’ai finalement médité les paroles de Papa, qui disaient que la mer est son territoire légitime, mais qu’il n’est pas le sien dans les faits, qu’il est à un autre dieu et qu’il y a des règles qui le régissent, notamment celle de ne pas aller dans certains endroits réservés au couple divin régnant sur la mer. Je l’ai transgressée, sachant que je n’avais pas le droit, mais parce que je croyais que Papa exagérait, que ce n’était rien, que ce n’était pas grave. Cependant, Papa n’exagérait pas, mais ça n’a heureusement eu aucune conséquence. La seule a été que Papa est venu me chercher, m’a ramené à la maison et m’a grondé et puni devant Maman et Papi et Mamie, et, le dernier jour de punition, car je n’ai pas cédé avant, je suis allé voir Papa, me suis confondu en excuses et lui ai promis de ne jamais recommencer. J’étais rouge de honte, penaud, avec les larmes aux yeux, terriblement sincère, jetant des coups d’œil dans sa direction, et j’ai retrouvé mon père, qui m’a légèrement souri avec compréhension, amour et tendresse. Il m’a pris dans ses bras en me confiant qu’il était fier de moi que j’aie enfin compris et je me suis réfugié contre lui. J’avais une boule dans la gorge et n’ai pu que hocher la tête en réponse, avant de pleurer de soulagement, et Papa m’a autorisé à retourner où je voulais dans les Abysses, levant de lui-même ma punition et celle de Plav.
J’ai tenu parole et n’ai plus jamais recommencé, j’étais précautionneux sur terre et dans la mer et transparent avec mes parents, leur racontant mes expériences. Je n’entrais évidemment pas dans les détails, mais je leur en donnais les grandes lignes, en leur précisant qu’ils ne devaient pas s’inquiéter pour moi, que j’avais bien retenu la leçon et que je n’étais jamais dans l’excès. Je leur ai parlé de ma première cigarette et de la première fois où j’ai bu de l’alcool, mais en restant évasif, et ils l’ont accepté et m’ont fait confiance. Ils ont eu raison parce que je n’ai jamais, au grand jamais, trahi cette confiance qu’ils ont placée en moi et que je chérissais, qui était inestimable. Le plus drôle a été lorsque je leur ai demandé si je pouvais me faire un tatouage, ce qui les a franchement surpris, et ils se sont regardés, l’air hésitant, se demandant sûrement pourquoi est-ce que j’ai soudainement eu cette envie, si c’est une bonne idée, si ce n’est pas dangereux, si ce n’est pas trop tôt, si je suis sûr de moi… Et, quand je leur ai dévoilé où est-ce que je voulais qu’il soit sur mon corps, Maman a ouvert des yeux ronds, avant de sourire en coin, amusée, et elle a regardé Papa avec cet amusement sur les lèvres et dans les yeux, Papa qui la regardait elle avec un air cette fois entendu, et c’était beau à voir, leur complicité. Néanmoins, j’ai vite songé à ce à quoi eux songeaient à cet instant et je l’ai aussitôt chassé de mon esprit, dégoûté, de quoi les faire éclater de rire.
Plus tard, Papa m’a révélé que j’étais bel et bien le fils de ma mère, car Maman avait elle aussi un tatouage discret à un emplacement sensible, et ça m’a fait à la fois rire et froncer le nez, et Papa a plaisanté en affirmant que Maman et moi cachions bien notre jeu. À la fin, ils ont fait du tatouage mon cadeau pour mon quinzième anniversaire et je l’adore, j’adore le dessin dont j’ai pensé les gros traits et qui ont été affinés par le tatoueur. Il a été très gentil et attentionné, on en a longuement discuté et il m’a fait plusieurs propositions et, lorsque j’ai vu l’une d’elles, j’ai tout de suite su que c’était celle-ci que je voulais, qui me plaisait énormément et qui était parfaite à mes yeux. Je n’ai pas attendu pour prendre le second rendez-vous, celui où je me suis fait tatouer mon signe astrologique personnalisé, qui est magnifique. Je ne crois pas aux propriétés des signes du Zodiaque, mais c’est poétique et j’aime beaucoup le mien. Le cancer n’est pas l’un des signes les plus puissants, contrairement au bélier, au taureau ou au scorpion, ni le plus intéressant ni le plus apprécié, d’autant plus qu’il est suivi du lion, qui est aussi un des plus forts, mais il me correspond. On pourrait estimer que le poisson aurait été le meilleur signe pour moi, mais le cancer, et donc le crabe, est plus adéquat me concernant. Le crabe est, au même titre que le poisson, un être de la mer, qui a une carapace dure et des pinces qu’il fait claquer afin d’intimider ou impressionner, et il peut être de différentes tailles.
On dit que la carapace du crabe et ses pinces symbolisent la ténacité du signe, et je suis particulièrement tenace, un de mes pires défauts étant mon entêtement. Comme le crabe, mon élément est l’eau, je peux être ferme ou tendre et suis dans l’émotion. Je me fie à mon instinct, mes intuitions, mes impressions, suis expressif quand ce que je ressens est intense et pars au combat sans peur. Le crabe paraît insignifiant de prime abord, mais gare à celui qui le sous-estime, parce qu’il pourrait être surpris et dans le mauvais sens, être pincé par un crabe étant loin d’être agréable, je le sais pour en avoir déjà fait les frais. En tout cas, je n’aurais jamais assez remercié Maman et Papa pour leur tolérance, et leur souvenir me serre violemment le cœur, m’attriste et me fait regarder dans le vague. Lorsque la voix du gars s’élève au bout d’un moment indéterminé, me tirant de mes pensées, et je me concentre de nouveau sur lui, qui ignore complètement Plav et me demande mon nom sans donner le sien. Il me regarde et je soutiens ses yeux, un peu étonné par sa réaction. Je suis assez étonné qu’on ignore mon frère, ce n’est pas commun, car, généralement, les gens qui le voient pour la première fois sont curieux : ils font face à un animal et ont envie de l’approcher, de le toucher et me posent des questions à son sujet. Cependant, ce gars reste indifférent à sa présence et ne lui accorde aucune attention. Soit il n’apprécie pas les animaux plus que ça, à moins que ce ne soit les poissons, soit il n’en a rien à faire et il ne faut pas chercher plus loin, c’est relatif à sa sensibilité.
À côté de moi, Plav s’immobilise et se tait, intrigué et pas du tout vexé d’avoir été ignoré. Mon frère n’est pas comme ça, il n’est absolument pas susceptible et reste un animal même si c’est une créature magique, alors la vexation, il ne connaît pas, et je devine qu’il est en train d’essayer de comprendre les réactions de notre interlocuteur sans plus lui parler, parce qu’il se doute qu’il n’aura pas de réponse. Il se contente de rester immobile contre ma jambe, la tête hors de l’eau et le regard interrogateur fixé sur le gars. Je réponds à sa question sans changer de ton :
-Milàn. Et tu es ?
Le gars m’offre une cigarette et je l’accepte, l’en remerciant d’une voix basse. Il s’active et prend une autre pour lui, avant de mettre son mégot dans le paquet, et je constate qu’il ne fait pas partie de ceux qui polluent la mer, de quoi faire légèrement se recourber mes commissures vers le haut. Il se munit d’un briquet et, si, d’habitude, la personne ayant un briquet allume la cigarette de la ou des personnes qui sont avec elle avant d’allumer la sienne, le gars allume la sienne d’abord, avant de me tendre le briquet, où un minuscule feu brûle. Ça m’étonne sans m’étonner, il fait ce qu’il veut, et il aurait été étrange de m’offrir une cigarette et de ne pas me prêter son briquet en ayant conscience que je n’en ai pas, par exemple, mais ce n’est pas ça : il ne me refuse pas le briquet et me présente même son feu, il ne l’a pas fait pour moi en premier et ce n’est qu’un détail, mais un détail qui en dit long sur lui. Néanmoins, je ne le connais pas, je ne fais que spéculer et les spéculations ne servent à rien, car elles ne se fondent sur rien ou presque. Mes dents pincent délicatement la cigarette tandis que je me penche un peu vers le feu et dirige adroitement le bout de la cigarette sur lui et l’y laisse, bout qui finit par rougeoyer. La cigarette allumée, je me redresse et regarde l’horizon en tirant dessus, avant de la retirer d’entre mes lèvres et de relâcher la fumée en fronçant les sourcils et en soupirant. La nicotine pénètre mon organisme et fait déjà effet, détendant lentement mes muscles.
-Merci, je le remercie de nouveau. J’en avais bien besoin, j’ajoute dans un souffle, davantage pour moi-même que pour lui.


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Qualia

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Message par Qualia »

Octavia Avery
ᚖ Fille D'Athéna ᚖ 15 Ans ᚖ Résidente Permanente ᚖ Avec Flora ᚖ

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Elle accepte mon aide et viens s'assoir à coté de moi, elle me propose aussi d'aller s'entrainer ensemble après.

- Oui bien-sûr et j'ai encore plein d'énergie ne t'inquiète pas.

Sur cette dernière phrase je lui lance un regard malicieux. Elle me montre ensuite l'exercice avec lequel elle a des difficultés. C'est un simple calcul d'angle.

- Ce n'est pas très compliqué, tu vas voir. Tu peux déjà noter certains angles que tu connais. Tu te rappelle des règles qu'on t'a apprise : les angles adjacent à la base d'un triangle isocèle sont égaux, la somme des angles intérieurs d'un triangle font 180° dégré et un angle plat vaut 180° degré lui aussi. Le reste ce sont des additions et des soustractions.

J'espère l'avoir aidée, même si je ne suis pas certaine d'être douée pour les explications.


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Octasecret

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Temps libre [1 place]

Message par Octasecret »

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17 ans|fille de Nyx|bipolaire|petite sœur d'Ethel|avec Timothée à l'infirmerie

Le moins que je puisse dire, c'est que cette journée a été très mouvementé... Elle avait pourtant bien débuté, un réveil assez correct, un bon déjeuner et l'annonce d'une chasse au monstre à laquelle j'avais décidé de prendre part. Mais ça a vite dégénérer lors de l'annonce des équipes de la Chasse. Ethel n'avait pas décidé de s'inscrire pour la Chasse, ce qui voulait dire que je serait seule... J'ai angoissé dès que j'ai entendu les équipes. Je n'allais pas y arriver... C'était bien trop dur pour moi de parler à qui que se soit sans ma sœur... Elle est la seule à pouvoir m'aider dans ce genre de situation... Mais là, elle ne pourra pas m'aider...
J'ai filé aussi que j'ai pu lorsque le déjeuner fut fini. J'ai tourné quelque minutes avant de récupérer des armes avant de rejoindre mon équipe à l'orée de la forêt avant que le chasse ne commence et que nous ne partions tout les 5 dans la forêt pour retrouver ce fameux crabe géant...

***

Mon équipe et moi venons de rentrer de la chasse avec la fameuse dague d'Hellène que nous devions récupérer. Par contre, on n'a pas eu la possibilité de tuer le crabe qu'on avait contre nous. Je ne sais pas du tout si les autres membre de mon équipe s'en sont bien sorti au niveau des blessures mais j'ai pour ma part quand même pris quelques gros coup. Histoire de vérifier que cela ne soit pas trop grave, je me mis en marche vers l'infirmerie en espérant qu'elle ne soit pas trop pleine... En entrant, j'aperçois plusieurs personne, dont certain d'autre équipe. Je ne cherchais pas à arriver première dans cette chasse, je voulais juste me tester. Je vois pas loin Timothée, un enfant de Thanatos. Il à l'air d'être en plutôt mauvais état et je ne peux m'empêcher de m'inquiéter pour lui. Leur monstre n'a vraiment pas dû être facile à battre... Malgré que je n'aime pas les contacts humain, je m'approchais de lui et je m'assis près de lui.

-Est ce que... Est ce que ça va Timothée? Qu'est ce qu'il t'ai arrivé?

Probablement le monstre qu'il devait tuer... Je ne me souviens pas de ce que Xylia avait dit pour leur équipe à vrai dire...
Eparm12

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Temps libre [1 place]

Message par Eparm12 »

Rose Paradis
17 ans ❁ Demi-dieu fils d’Éros ❁ Canadien ❁ Hérisson farouche ❁ Fleur du mal
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❁ Avec Elias Young, au Pin de Thalia ❁


Castle In The Snow


Un autre de ses enfants ici. Un autre de ses enfants ici. Un autre de ses enfants ici. Cette pensée n’arrête pas de tourner et retourner dans mon esprit, dans mon crâne, compressant mon cerveau. Elle se cogne contre ses parois, martèle l’organe à un rythme de plus en plus rapide et me fait très mal à la tête. J’avais déjà mal, mais la douleur se fait aiguë, lancinante, continue, comme si on frappait le bout de flèches qui s’enfonceraient dans mes tempes au fur et à mesure. Je marche à vive allure vers le Pin de Thalia, cours presque pour mettre le plus de distance possible entre Daithe et moi, les yeux grand ouverts, la respiration saccadée et le corps fébrile. Je ne suis pas le seul. Je ne suis pas le seul. Et c’est une des pires nouvelles qu’on pouvait m’apprendre. J’aurais infiniment préféré l’être, parce que ça signifie qu’en ne l’étant pas, il y a d’autres gens qui ont souffert à cause de lui. Dans le fond, je le savais déjà, je m’en doutais fortement, mais je ne voulais pas le regarder en face, je ne voulais pas l’admettre, je ne voulais pas ne serait-ce que l’envisager. Mais la vérité est qu’il y en a eu d’autres. Combien sont-ils ? Combien de gens l’ont attiré ? Combien d’entre eux a-t-il brisé ? Combien ? Combien ?! Sur des siècles, des millénaires, ils doivent être un nombre incalculable ! Je suis sûr qu’il leur a fait la même chose qu’à June, qu’il les a anéantis, tous autant qu’ils sont ! Il les a même annihilés, il leur a pris leur volonté, leur personnalité, ce qui faisait d’eux des êtres humains dans leur singularité !
Il leur a tout pris, comme il a tout pris à June, il leur a tout retiré, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que des corps, des coquilles vides à la recherche de son désir et son amour… Et il leur fait des enfants, je suis certain qu’il les leur impose, mais à quoi est-ce que ça sert ? À quoi est-ce que ça sert, bordel ?! Quel est son but ?! Pourquoi avoir des enfants si c’est pour s’en foutre complètement, les abandonner, les lâcher dans la nature ?! Pourquoi ?! Je dépasse le Pin de Thalia sans un regard et m’arrête brusquement, le souffle de plus en plus court, les battements de cœur assourdissants et les membres frémissants. La crise de panique arrive, elle commence, elle m’envahit progressivement, et j’ai le temps de déposer mon sac par terre, mon arc et la torche dessus dans des gestes mal assurés, avant que mes jambes ne se dérobent sous moi et que je tombe à genoux sur le sol, me réceptionnant maladroitement sur mes paumes tandis que ma respiration devient sifflante. Les yeux exorbités, je fixe l’herbe en essayant de prendre de grandes goulées d’air, mais je n’y parviens pas, mon souffle et les battements de mon cœur étant effrénés, et mon corps se met à convulser alors que ma vue se brouille et se triple. J’ai chaud, horriblement chaud, je sens des gouttes de sueur perler sur mon front et couler sur mon nez et agrippe des brins d’herbe en tremblant comme pour m’y raccrocher, comme pour ne pas tomber plus bas. Il faut… Il faut… Il faut que je me calme, il faut que je me calme, il faut que j’arrive à me calmer…
Mes pensées s’effritent, se décomposent, se disloquent, mon esprit blanchit et je convulse de plus en plus tandis que j’arrache l’herbe en tentant d’inspirer et d’expirer, mais je n’y parviens toujours pas. J’ai l’impression que mon cœur pompe dans le vide, que mon diaphragme se soulève pour rien, qu’il y a de moins en moins d’air dans mes poumons et qu’il n’est pas remplacé, et le manque d’oxygène me fait encore plus paniquer. Non non non non non, respire, respire, Rose, respire… S’il te plaît… Ne pense pas à lui, ne pense plus à lui, vire-le de ton esprit, ne le laisse pas te le prendre aussi, ne le laisse pas avoir autant de pouvoir sur toi, ne le laisse pas gagner… Mais il a déjà gagné. Dès l’instant où c’est un dieu, il a gagné, il… Mon cœur va exploser, mon corps est au bord de la rupture ainsi parcouru de violents spasmes et mes mains n’arrivent plus à attraper les brins d’herbe, qui leur échappe, l’herbe… La nature, la stabilité, le bien-être…
-Tiens, ton sandwich.
-Oui, j’ai trop faim !
Maman ne dit plus rien, mais elle me sourit et je lui souris aussi. Elle est belle quand elle sourit, j’adore parce que ses yeux brillent, ses joues forment des cœurs et elle est toute douce. Elle me donne mon sandwich et je croque vite dedans parce que j’ai vraiment trop faim. … Comment j’avais trop faim ! En même temps, on marche depuis ce matin et marcher, ça donne envie de manger. Et le sandwich est trop bon ! Il y a du fromage, du jambon et de la tomate dedans ! J’aime trop !
-Il est crop bon, mon chandwich, Maman ! Je m’exclame la bouche pleine en regardant Maman avec un grand sourire.
Maman redresse le menton et ses yeux sont plus petits, elle me regarde comme ça quand elle ne me croit pas ou qu’elle n’est pas très contente, mais elle sourit un peu et elle me dit en essuyant doucement ma joue avec une serviette :
-Tant mieux, alors mange, mais ne parle pas la bouche pleine. C’est malpoli, je te l’ai déjà dit.
Je hoche très fort la tête en mangeant mon sandwich et Maman me sourit plus grand et tapote le bout de mon nez d’un doigt. Je lui souris aussi et elle se recule et elle prend son sandwich, elle enlève ce qu’il y a dessus et elle croque dedans. J’ai commencé avant Maman, alors je finis mon sandwich avant elle et je m’essuie tout seul avec la serviette. Maman n’a pas fini de manger, mais j’ai envie d’un câlin, et je grimpe sur Maman pour lui faire un câlin. Je sais que j’aurais dû attendre qu’elle ait fini de manger, mais ce n’est pas grave, elle peut manger en même temps qu’elle me fait un câlin, non ? J’ai vraiment envie d’un câlin de Maman…
-Rose, je suis en train de manger.
Je passe mes petits bras autour du cou de Maman et j’enfouis ma tête dans son cou, je ne veux pas qu’elle soit fâchée contre moi… Maman bouge et elle pose son sandwich par terre et elle m’entoure de ses bras. Je la serre plus fort et la tête de Maman est sur la mienne et elle me serre aussi.
-C’est bien parce que c’est toi, elle dit et elle rit doucement, et j’entends son sourire dans sa voix.
-Oui, c’est moi, je dis dans son cou. Je t’aime, Maman…
Maman me serre plus fort.
-Je t’aime aussi, Rose…
Maman se recule un peu et elle m’embrasse sur la joue et je lui souris. C’est ma maman et je l’aime très très très fort, et j’adore quand on fait des « randos » et qu’on « pique-nique » sur le chemin, avec du vert partout. Je suis content, je serre encore Maman et je soupire.

Soupire… Inspire… Expire… Calme-toi… Calme-toi… Calme-toi… Mes doigts serrent de nouveau les brins d’herbe. Ma respiration s’apaise, les battements de mon cœur décélèrent et mon corps cesse peu à peu de trembler. Je respire. Je respire, j’y parviens enfin, et je ferme fortement les yeux alors que je me concentre sur ma respiration recouvrée et que la chaleur qui m’enveloppe redescend. Je m’immobilise au sol. Ça va… Ça va. Ça va aller. Je reprends laborieusement mon souffle sans bouger, avant de lever une main vibrante à mon visage, que je passe lentement dessus, sentant la transpiration sous la pulpe de mes doigts, ma peau collant. Je rouvre les yeux et regarde l’herbe un moment, le temps que ma respiration se calme, et relève la tête afin de regarder le ciel, qui n’a pas changé. Témoin de ma crise, il n’est pas le seul, le Pin de Thalia et son gardien le sont aussi, mais ce n’est pas dérangeant, car ce ne sont pas des êtres humains. S’il l’a vue, il n’y a aucun signe de lui montrant qu’il en a été spectateur et je décide de ne plus y songer, de l’ignorer, de le sortir de ma tête. Maintenant que la crise est derrière moi, mon ventre crie famine, mais je ne peux pas manger avant ce soir, donc je dois économiser mes forces et, le lieu étant naturel, silencieux et agréable, j’enlève mon arc et la torche du dessus de mon sac et les dépose cette fois sur l’herbe, avant de m’allonger sur le dos, ma tête sur mon sac. Je ne sais pas combien de temps je passe dans cette position, à fixer le ciel, puis je m’endors, jusqu’à me réveiller allongé sur un flanc, le bras sous lui endolori et le corps et l’esprit lourds, pareils à l’or de mes flèches.
Dormir encore m’a fait du bien, surtout après ma crise, qui m’a pris beaucoup d’énergie, et ça a repoussé la sensation de faim, mais elle est de retour. J’ai besoin de manger, c’est assez urgent, mais, à la vue du ciel, je comprends que l’heure du dîner est loin et qu’il faut que je prenne mon mal en patience. Je me redresse en position assise et m’étire le haut du corps en tendant les bras en direction du ciel, avant de me remettre debout, de me dépoussiérer négligemment et de repasser mon arc sur mon épaule gauche. Je m’accroupis, ouvre mon sac et en tire une flèche, que je fais tourner et passer entre mes doigts avec dextérité. Cette flèche, au même titre que les cinq autres et l’arc en lui-même, m’a été offerte par lui et je ne sais que penser de ce « cadeau » de sa part, parce que je ne crois pas que c’en soit un. À chaque fois que j’y songe, c’est un point d’interrogation dans mon esprit, car pourquoi est-ce qu’il m’a fait un cadeau, qui plus est pour garantir ma survie, alors qu’il n’en a strictement rien à faire de moi ? Ce n’est certainement pas par générosité, altruisme ou que sais-je, ça ne fait pas partie de son vocabulaire, mais pourquoi ? Quel est le but ? C’est encore et toujours la même question qui revient, au sujet de son ou ses buts, parce qu’il en a forcément au moins un, il ne peut en être autrement, mais quel est-il ? Je suis si focalisé sur la flèche dans mes mains, que je ne perçois pas tout de suite la nouvelle présence, lorsqu’une voix masculine, posée et amicale s’élève sur un côté. J’en sursaute brutalement, les yeux écarquillés, les traits tendus et mon cœur s’affolant, tambourinant dans ma poitrine.
Dans un pur réflexe, l’arc glisse de mon épaule dans ma main, qui se referme dessus tandis que je le bande et arme la flèche en faisant volte-face et orientant la flèche prête à être décochée vers l’endroit d’où provient la voix. Ça n’a duré qu’une seconde, et je me retrouve face à un gars de haute taille, qui me dépasse d’au moins deux têtes. Ce n’est qu’un gars. Un gars. Je me raisonne et me rends compte que j’ai retenu mon souffle, m’obligeant à expirer. Je suis à fleur de peau et dois faire un gros effort afin de me contrôler, les paroles de l’inconnu mettant du temps à me monter au cerveau. Il me salue et, comme Daithe plus tôt dans la journée, me souhaite la bienvenue à la Colonie des sang-mêlé. En plus de ça, il se présente sous le prénom d’Elias et me demande le mien. Je reste immobile, le fixant sans rien dire ni rien faire tant la surprise et la peur ont été vives, et abaisse finalement mon arc, la flèche se dirigeant vers le sol et non plus vers lui sans que je ne le quitte des yeux. Un gars. Immense. Aux cheveux châtains. Un gars. Pas un réel danger pour l’instant. Je dois me rattraper. Je le regarde en détachant délicatement la flèche de l’arc et prends la parole d’une voix où s’entend ma confusion :
-… Désolé… Elias. Je m’appelle Rose.
Son désir est très léger, sûrement provoqué par mon aura, mais je sens que ce n’est pas exactement ça, qu’il était déjà là, mais qu’il est attisé par ce que je dégage.


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Shinato

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ Temps libre [1 place]

Message par Shinato »

Flora Desrose

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Fille de Chloris / 12 ans / 1m30 / née le 4 Avril 2008 / avec Octavia

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Les explications d'Octavia sont claires, nettes et précises pourtant, plus je me concentre sur ce qu'elle vient de me dire, plus mon esprit divague. Les rouages de mon cerveau semblent s'être arrêter. Néanmoins, il est hors de question que j'échoue après avoir obtenu de l'aide.
Je prends quelques secondes pour souffler et faire le vide dans mon esprit avant de me reconcentrer sur les termes qu'a employé Octavia. Alors...angle adjacent à la base égaux dans un triangle isocèle...somme des angles fait 180° et angle plat 180°. Je sens mon cerveau en ébullition et, dans cet élan de concentration, j'écris les différents calculs qui sont censés m'amener au résultat final. J'encadre finalement la solution avant de la montrer à Octavia...75°.

-"Alors? Est-ce que c'est bon?" je demande du même ton qu'un élève emploie avec son professeur.
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