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L4ureen : j'arrive 10 ans après, mais le coin où tu habites est trop beau pour que je laisse pas de commentaire *-* J'adore ta librairie. Mais oui, -8 degrés ça refroidit tout de suite x)
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sans-coeur : j'ai l'impression que sa lecture a laissé ton chat totalement perplexe
![Laughing :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
Et ta déco est vraiment sympa, très hivernale effectivement !
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Hanayu : merci pour la MAJ
En ce qui me concerne, si ma photo pour la consigne de
Nala ne convient pas à 100 % je peux toujours vous mettre la vue que j'ai depuis mon canapé... à savoir ma bibliothèque (c'est mieux que mon canapé lui-même : la seule chose de spécial qu'il a, c'est le poster du film
La croisée des mondes derrière, qui est maintenant totalement obsolète
![Laughing :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
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Et comme promis, je débarque avec deux nouvelles consignes validées, les
lettres :
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V avec
Vampyria T1 :
La cour des ténèbres de
Victor Dixen :
J’étais hypée par Vampyria bien avant qu’il ne sorte. Et, par chance, je n’ai pas du tout été déçue, bien au contraire !
OK, je vais être honnête deux secondes : l’idée d’un Louis XIV transformé en vampire était certes intrigante, mais un peu inquiétante aussi : est-ce que l’uchronie serait cohérente ? Est-ce que l’ambiance horrifique serait bien rendue ? Eh bien oui, Victor Dixen a réussi sur tous les tableaux. On est très vite plongé dans cette ambiance un peu lourde et poisseuse, où les vampyres règnent en maître et où le petit peuple, dont notre héroïne est issue, n’a d’autre choix que de se plier à leurs règles injustes. Toutes les explications dont nous pourrions avoir besoin arrivent à point nommé et ne sont jamais ni trop longues ni trop courtes.
Du coup, on ne s’ennuie jamais : il se passe toujours quelque chose, de nouvelles infos qui sont données, de nouveaux rebondissements… Et bon sang, qu’est-ce qu’il y en a ! (Désolée pour le jeu de mots, c’était pas voulu). Sans rien spoiler, je peux vous dire que Jeanne n’a pas fini de vous surprendre. Retenez juste qu’elle est déterminée. Et quand on est prêt à tout pour atteindre un objectif précis, je ne vous apprends rien, tous les coups sont permis…
S’il y a bien une chose qui m’a moins plu, en revanche, c’est la romance. Si on peut appeler ça une romance… Elle sort un peu de nulle part et ne m’a pas semblé nécessaire, d’autant que l’heureux élu m’a laissé indifférente. Heureusement, elle ne prend pas trop de place et l’auteur ne perd pas de vue la finalité de son roman.
Ce fut donc une très bonne lecture. Certes, l’intrigue ne casse pas trois pattes à un canard, dans le fond, mais l’auteur assure sur trop d’autres points pour ce soit un défaut. L’ambiance oppressante est bien rendue, avec en prime quelques passages assez hard – de mon point de vue de novice en littérature horrifique. Jeanne est un protagoniste des plus intéressants, mais que je ne me risquerai pas à qualifier d’attachant. En attendant de voir la suite…
Et
E avec
Le royaume de Naguère T1 :
L'élixir du bourreau d'Isabelle Fabula :
Vous trouvez que ce livre ne paye pas de mine ? Eh bien oui, j’ai eu la même impression en l’achetant ! Mais en vrai, croyez-moi, il cache très bien son jeu.
La première chose qui frappe, c’est que l’univers médiéval est bien exploité. Des chevaliers, des châteaux-forts, des seigneurs froids et hautains (oskour)… L’immersion est totale. Et elle l’est d’autant plus que l’autrice a même pris soin de faire parler les personnages comme au Moyen Âge (logique, oui, mais pas forcément évident). Au début, oui, ça fait un peu bizarre d’entendre nos jeunes seigneurs parler un langage châtié tel qu’il n’existe plus de nos jours, mais on s’habitue vite. Puisque le décor est bien planté, ça ne sonne pas artificiel.
Du côté des personnages, maintenant. Ils se divisent en deux catégories : ceux qui sont juste insupportables, et ceux qui sont plutôt attachants. Richard, el famoso gamin dont parle le résumé, fait partie du premier groupe : c’est l’archétype du petit noble qui s’y croit trop et, oui, c’est lui que je visais dans le paragraphe précédent. J’ai aussi ressenti des envies de meurtre envers le premier ministre, Grand-Orgueil, et le connétable, deux personnages des plus antipathiques comme ne l’indique pas du tout le nom dudit premier ministre. A l’inverse, le chevalier Enguerrand a eu ma préférence, j’ai apprécié sa loyauté et son sens du devoir. Même Gaudric, le fils du roi de Naguère, est bien plus supportable que Richard ! Et pourquoi je mets un point d’exclamation ? Parce qu’il est aussi important que Richard, mais que le résumé occulte totalement son existence ! Et pourtant il sera d’une aide immense dans la résolution de l’intrigue.
L’intrigue, justement, que vaut-elle ? En ce qui me concerne, je l’ai trouvé très bien ficelée et j’ai apprécié que rien ne soit laissé au hasard : chaque détail compte. J’avoue que ça m’a un peu étonnée : puisque le roman s’adresse à un assez jeune public, je ne m’attendais pas à ce que l’explication du pourquoi du comment soit aussi recherchée. Certes, quelques scènes présentent un fort relent de déjà-vu, mais ça ne m’a pas dérangée. L’essentiel est que les pages se tournent toutes seules, non ?
En résumé, ce fut une excellente surprise. L’univers médiéval est bien fichu, au point que ça ne fait pas du tout bizarre d’entendre les personnages parler comme dans l’ancien temps. Les personnages présentent des caractères assez forts pour qu’on s’y attache ou, au contraire, qu’on les déteste ; combiné à une histoire des plus captivantes, on a vite fait d’arriver à la fin. Le recommanderais-je ? Eh bien, si vous êtes en quête d’un polar historique bien ficelé mais pas prise de tête, oui, vous pouvez y aller !
Mon récap