Ravenswood School - Quartier Libre

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Shinato

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

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Wang So

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17 ans / Dhampir / Nouvel élève / Melon disproportionné / avec Andrea et Mia

Modestie

Je ne sais pas vraiment comment jauger Olaf mais du peu que je peux voir, il a l'air plus que possessif. La nervosité de Mia ne m'échappe pas et je me demande laquelle de nos réactions elle appréhende. Lui, son regard et son sourire suffisent à décrire ses pensées. Il est clairement agacé mais tente de le cacher. J'en conclus donc que Mia a peur de sa réaction. En même temps, mes réactions à moi sont assez prévisibles.
Ses paroles me laisse légèrement dubitatif. S'attend-t-il à ce que je sois jaloux? Son sourire me laisse penser que oui mais, dans le doute...

-"Oh t'inquiète frérot, profites-en à fond. J'ai eu tout le temps d'en profiter la semaine dernière." je réponds amusé en adressant un clin d'oeil à Mia.

Il se présente de nouveau et, quand il affirme que j'ai certainement entendu parler de lui, je reste un peu bête. Est-ce que j'ai déjà entendu parler de lui? Sûrement mais vu que les prénoms et moi ça fait 38, j'en sais fichtrement rien là tout de suite. Par contre, je suis sûr d'une chose...

-"Non pas vraiment. Par contre toi, tu as l'air de me connaître. En même temps, qui ne me connaît pas déjà ici?" je poursuis du même ton amusé.

Après, j'aurais aimé me faire connaître uniquement des élèves et pas de tout l'établissement. Parce qu'à tout moment, un renvoi me tombe sur la tête et expliquer ça à ma mère ne sera pas une partie de plaisir.
Shinato

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

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Rin Ackerman

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28 ans / 1m72 / Sorcière / Surveillante

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Une décision de l’administration? Donc l'idée ne venait pas totalement de Mr Williams. Maintenant, je dois bien avouer qu'il me donne de bons arguments. Moi-même je suis partisane du "on apprend mieux sur le terrain, en condition réelle". Mais je ne travaillais pas du tout dans le même domaine, donc je reste assez dubitative.
Il me dit alors qu'une sortie inter-niveaux va justement permettre aux plus vieux d'expliquer aux plus jeunes. Sur ce point, il a raison mais, dans ce cas-là, pourquoi ne pas tout simplement mettre en place un système de tutorat. Je ne suis pas contre une sortie éducative. Ce qui me dérange, c'est que tous les niveaux scolaires y participent en même temps.

-"Sur le plan éducatif, vous avez parfaitement raison et, n'étant pas professeur, je ne peux pas vraiment vous contredire là-dessus. Néanmoins, je reste persuadé que sécuritairement parlant, emmener toutes les classes en sortie, en même temps, n'est pas vraiment une bonne idée. Je ne sais pas si vous réalisez qu'il y a plus d'une centaine de jeune qui vous suivent. Comment réagirez-vous si un incident majeur devait se produire?" je demande d'un ton assez sévère.

Mme Winstood m'a convaincu qu'emmener Hinata ne comprendrait aucun danger et j'ai finalement cédé. Toutefois, l'idée que cette sortie peut s'avérer dangereuse n'a pas quitté mon esprit. Pour avoir sillonnée le monde en long en large et en travers, je sais très bien qu'il est impossible de prévoir les évènements, et surtout les malheureux. J'en sais quelque chose puisque, pour certain, j'en étais l'origine.
Shinato

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par Shinato »

Matthieu Christophe

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15 ans / 1m64 / Sorcier / Nouvel élève / avec Jaz

Je trouve ça assez étrange qu'on parte en sortie scolaire à peine une semaine après notre rentrée mais pourquoi pas. Mon intégration au sein de Raven s'est très bien passé et j'ai déjà pu me faire quelques camarades de classe. Et puis, contrairement à ce que je pensais, ce fut également le cas pour Mimi. J'avais peur que les élèves de sa classe la trouvent bizarre et la rejettent à cause de sa différence mais ils ont été l'exact opposé. Ils ont été très accueillant et, surtout, très bienveillant. Partageant les mêmes profs qu'elle, j'ai pu discuter avec eux sur son futur parcours scolaire et ils m'ont dit que ce sera difficile mais qu'avec des efforts et du travail, tout devrait bien se passer.
Maintenant, cerise sur le gâteau, Mimi partage sa chambre avec Karla et je dois bien avouer que ce point me rassure beaucoup. Maintenant, j'avoue plaindre un peu Karla car, pour l'avoir longtemps vécu, vivre avec Mimi n'est pas de tout repos. Mais j'ai confiance en Karla et je sais qu'elle saura se débrouiller.
Mon coloc à moi, je ne l'ai toujours pas rencontrer mais la CPE m'a dit qu'il serait présent à la sortie. Il ne me reste plus qu'à le trouver et d'après le descriptif physique qu'elle m'a donné, je ne devrais pas trop galéré. En même temps, un mec bronzé d'un mètre quatre-vingts quinze, ça ne passe pas inaperçu.
Après avoir passé le portail de téléportation avec ma classe, je me mets en quête de mon coloc et ne tarde pas à le repérer. Je me faufile entre les élèves avant d'arriver devant lui. Je ne suis pas grand de base mais, maintenant que je suis à côté de lui, je me sens encore plus petit.

-"Salut, tu dois être Jaz, n'est-ce-pas?" je demande d'un ton assuré.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par naji2807 »

Texte légèrement explicite

Mia Dmitriev
16 ans, Date de naissance inconnue, 1m63
Elfe, Donneuse liée à Andrea, Maitrise de la glace, Avec
Andrea

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La situation est... gênante, il n'y a pas d'autres mots. Honnêtement, j'aurai préféré ne rien dire à Andrea, ça aurait été plus simple. Après tout, Soo avait sans doute raison, So n'était pas très intéressé par moi, je n'étais qu'une passade, et ça me va très bien. Je n'ai pas envie de créer des conflits, et encore moins des conflits avec Andrea. Je le sais possessif, et c'est pour ça que je ne lui ai rien dit. Je ne sais pas lui mentir frontalement - j'en suis incapable - donc je dois lui mentir par omission. Mais même quand je fais ça, j'ai un peu de mal, parce qu'au fond de moi, je sais qu'il préférerait que je lui en parle. Je ne peux pas aller contre les désirs d'Andrea, c'est comme si j'avais une injonction interne, un obligation que je ne peux pas combattre. Je n'en ai pas envie, en fait, je ne veux pas la combattre. Au départ, je n'avais même pas conscience d'être "obligée" de satisfaire tous ces désirs, c'était comme un besoin naturel chez moi... Ce sont les autres - et notamment Andrea - qui m'ont fait remarquer que j'étais en quelque sorte contrainte.
L'ennui, c'est qu'une fois le Raven Potin lu par Andrea, impossible de continuer à lui "cacher" la petite histoire avec So. Pourtant, ce n'était franchement rien... mais évidemment, au lieu de simplement lui dire ça, So joue la carte de la complicité, comme si il s'était passé quelque chose de vraiment important. Son clin d'oeil n'était vraiment pas nécessaire, et je sens Andrea se raidir derrière moi. Je sens également sa contrariété, qui m'inonde et m'est désagréable. Tout mon être me crie de le soulager de cette contrariété, par quelques moyens que ce soit. Mais je ne vois pas comment intervenir, car la seule chose qui pourrait être fait, serait de dire que la situation est ridicule... or je ne me vois pas critiquer les interventions d'Andrea... même si elles me gênent un peu.
- Pour commencer, nous n'avons aucun lien de parenté, et ensuite, je doute que tu aies profité de quoi que ce soit, je l'aurai senti, répond Andrea, plus agacé.
Je sais ce qu'il pense, sans avoir besoin de lire dans ses pensées. Il se demande tout de même si il y a eu plus qu'un simple baiser, assez chaste. Il sait pourtant que je ne lui aurai rien caché d'aussi gros... et qu'une fois interrogée, comme il l'a fait plus tôt dans la journée, je lui en aurai parlé si il y avait quoi que ce soit de plus. Ce n'était vraiment rien... pourquoi il a fallu qu'Andrea aille parlé à So ? Et pourquoi So joue-t-il autant les arrogants ? En fait, pourquoi les garçons sont-ils... des garçons...
Le rire d'Andrea est teinté de mépris, et je n'ai pas besoin de relever la tête pour deviner son sourire, très perceptible dans sa voix :
- Je ne te connais que parce que tu as parlé à Mia, et je doute que quiconque ici te connaisse.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par naji2807 »

John Williams, dit Mr Williams
28 ans, Né le 21 Septembre, 1m80
Sorcier, Professeur d'histoire enjoué

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Ah lala... nous y revoilà... Encore cet incroyable pessimisme... Je n'aime vraiment pas juger les gens, et je ne me le permets pas, mais tout de même, c'est incroyable comme ils sont nombreux à voir le danger partout. Tout va bien se passer, tout se passe bien, et il faut arrêter de penser qu'à la moindre incartade, le monde va s'effondrer. Ces pauvres jeunes sont déjà brimés de toute part, on les empêche de faire tant de chose, sous couvert de sécurité... Il faut arrêter. On ne peut pas les empêcher de vivre, sous prétexte qu'il va se passer quelque chose d'horrible si on leur laisse un tant soit peu de liberté. Je ne suis vraiment pas d'accord avec cette politique d'hypersurveillance, mais je ne dis rien parce que ce n'est pas mon travail. En revanche, lorsqu'il s'agit de mes projets pédagogiques, c'est autre chose. Je veux justement prouver à l'administration que mes méthodes fonctionnent aussi bien, sans mettre personne en danger ! La preuve avec mes cours. Ils se passent très bien, il n'y a jamais eu d'incidents grave, et certes tous les élèves ne sont pas toujours tout à fait attentifs, mais on ne me fera pas croire qu'ils le sont dans toutes les autres classes, et ce malgré les règles strictes qui sont mises en place. Je préfère leur faire confiance, plutôt que de les restreindre sans cesse.
- Ecoutez Mlle Ackerman, avec tout le respect que j'ai pour votre travail, je ne suis pas d'accord avec vous. Pourquoi pensez-vous qu'un incident majeur va forcément se produire ? A force d'imaginer toujours le pire, on finit par le créer. C'est parce qu'on ne leur laisse jamais de liberté, que les jeunes en abuse dès qu'on leur en donne juste un brin. Si on les responsabilise plus souvent, en leur prouvant qu'on leur fait confiance - tout en surveillant, comme on le fait lors de cette sortie - je suis sûr qu'on peut arriver à en faire des adultes responsables, bien mieux qu'en les brimant sans cesse. Alors oui, ils sont nombreux, mais ainsi ils sont tous logés à la même enseigne, ils bénéficient tous de cette sortie, et je préfère ça.
Parce qu'en plus, ça aurait fait des jaloux, si certains étaient restés. Là au moins, pas de jaloux, tout le monde est là, et tout va très bien se passer, je n'ai aucun doute là-dessus.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par naji2807 »

Jaz Waves
Né le 22 avril, 18 ans, 1m95
Elfe, Surfeur, Jem’enfoutiste, Dragueur

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La mer me manque, mais j'avoue qu'y'a deux trois trucs cools ici. Genre déjà j'ai accès à plus de fille, et y'en a quelques-unes qui sont canons. C'est vrai qu'à Demenia y'avait plus grand monde de nouveau. C'était les mêmes visages tout l'temps, et ressortir avec les mêmes filles, c'est casse-tête. Dès qu'on les revoit un peu trop, elles croient qu'c'est dev'nu sérieux, et plus moyen d'leur faire comprendre que non, qu'c'est juste que j'ai envie de remettre ça, mais sans plus. Alors à chaque fois, j'change, surtout quand y'a des touristes, mais bon, ça suffit pas trop à renouv'ler mes conquêtes. Alors qu'ici, y'a plein d'choix, et puis personne que j'connais, donc c'est cool.
Je marche pas trop d'vant, j'ai encore parlé à personne, mais mes yeux sont posés sur les fesses d'une fille assez grande, qui marche devant moi. J'pense à aller lui parler, mais elle marche un peu vite... J'hésite à accélérer l'pas, mais quand je m'décide, j'entends une voix d'mec qui prononce mon nom. J'baisse la tête vers le son, et j'découvre un p'tit gars plus jeune que moi. J'lui adresse un sourire, et j'sens qu'c'est un sorcier.
- Yes, c'est moi, je m'contente de répondre, sachant pas trop c'qu'il veut.
J'l'ai jamais vu, mais faut dire que j'viens d'arriver, ou presque. Depuis cet apreme, j'ai juste croisé Mlle... j'sais plus trop quoi, une meuf pas super sympa, du genre ultra stricte, qui m'a expliqué tout un tas d'trucs que j'ai pas trop ret'nu. Et puis après, j'ai mangé avec des gars sympa, mais j'me souviens plus d'leur noms ou quoi... en tous cas y'avait ce p'tit gars dans l'lot.
Shinato

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par Shinato »

Wang Soo

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17 ans / fille / Dhampir / Nouvelle élève / avec Ethel

Sérieusement. Une sortie scolaire. Au bout d'une semaine seulement. Etant obligatoire, je n'ai pas vraiment le choix que d'y participer mais, si ça n'avait pas été le cas, je n'y serais pas allée. Surtout qu'elle se fait de nuit. Oui, c'est vrai que la faire de jour n'aurait pas convenu à nos chers cousins vampires, mais ils auraient au moins pu penser à ceux qui veulent dormir. Tout ce que j'espère maintenant, c'est qu'elle ne va pas s'éterniser. Jusque là, je peux compter sur mon imbécile de frère pour me faire la discussion. Quoique, en l'entendant s'esclaffer sur les différents surnoms du Raven Potin, j'me dis qu'il ferait mieux d'aller brailler ailleurs. Toutefois, il semble tenir à ce que je ne sois pas seule et me rapproche d'Ethel. Contrairement à So, je n'ai pas eu l'occasion de discuter avec elle mais, de ce que j'ai pu voir, elle semble avoir une relation très fusionnelle avec son frère.
So nous laisse toute les deux et je me tourne vers ma camarade vampire.

-"Il part sans même nous présenter..." je soupire doucement. "Je m'appelle Soo, tu es bien Ethel si je ne me trompe pas?" dis-je d'un ton se voulant amical.
Shinato

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

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Wang So

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17 ans / Dhampir / Nouvel élève / Melon disproportionné / avec Andrea et Mia

Modestie

Sincèrement, je n'arrive pas vraiment à cerner ce type. Quelles intentions l'ont amenées à venir me parler? Là tout de suite, j'ai comme l'impression qu'il me reproche quelque chose mais je ne vois pas du tout ce que c'est. Néanmoins, quand il affirme qu'il l'aurait senti s'il s'était passé quelque chose, mon cerveau fait tilt. "J'appartiens à l'un d'eux", telles furent les paroles de Mia lors de notre rencontre.
Mon regard quitte celui d'Andrea pour plonger dans celui de Mia.

-"Alors c'est lui...le propriétaire." dis-je en reprenant mon sérieux.

Je soupire doucement et mes épaules s'affaissent légèrement.

-"Je te le confirme...Il n'y a aucune chance que j'ai un quelconque lien de fraternité avec un type comme toi." poursuis-je en gardant mon sérieux.

Agir de la sorte ne me correspond pas vraiment et je retrouve, doucement mais sûrement, mon sourire.

-"Mais détrompe-toi, il se passe beaucoup de chose en une semaine et, sans trop m'avancer, je peux aisément dire que la grande majorité de ce bahut n'ignore pas qui je suis." dis-je d'un air faussement modeste.
Yumeko

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par Yumeko »

Siofra Sullivan
Irlando-britannique ǀ 16 ans ǀ 161 cm ǀ Elfe ǀ Rayon de soleil ǀ Elias
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What a wonderful world

La journée est passée à toute vitesse, en un clin d'œil, j'ai l'impression. On est déjà le soir après une journée de cours, le premier en sciences avec M. Fawkes puis le second en compréhension des espèces avec M. Antosh. Toute la journée, j'ai été très excitée par la sortie de ce soir. J'avais hâte de visiter le Colisée, ce monument romain. Cela sera la première fois. Je ne suis jamais allée en Italie, restant en Irlande quand je suis à la maison ou en Angleterre le reste de l'année scolaire. Je l'ai déjà vu plusieurs fois en image ou en vidéo mais jamais en vrai. J'ai eu un peu de mal à tenir en place même en cours comme si j'étais montée sur ressort. A peine le cours était-il terminé que Micah m'a conseillé de vider mon trop plein d'énergie en gymnastique ou en danse. J'ai choisi la première et je me suis rendue sur le praticable pour continuer ma nouvelle chorégraphie au sol. Avant cela, je me suis échauffée longuement en faisant des exercices d'assouplissement. Cela aurait été bête de se blesser juste avant la sortie. J'ai bien avancé pendant une heure sur la thématique de l'Irlande, reprenant un peu de la danse irlandaise mais sans les claquettes. Les mouvements en danse me permettent de lier deux figures et cela commence à prendre forme. Le problème, c'est que j'oublie vite le compte du temps et ça aurait aussi pu me faire louper la sortie. Même si Aoife ou Micah voire les deux ensemble seraient parti à ma recherche. Mais pour éviter de les tracasser et moi aussi, je me suis mise une alarme ayant des airs de samba. Quand j'ai eu fini, j'étais fière de ce que j'avais produit durant cette heure. Et je me suis beaucoup amusée, c'était chouette. La gymnastique me plait depuis la première fois où je l'ai pratiqué. Et je ne compte pas arrêter avant de quitter Ravenswood. Après, je ne sais pas encore ce que je ferai. Je ne suis pas encore décidée mais il me reste encore du temps. Sûrement un métier en rapport avec l'art. Peut-être une école de danse irlandaise comme maman pour rentrer dans une compagnie de danse. Il me faudrait m'entrainer davantage pour cela, reprendre des cours avec maman. Tout cela, je ne suis pas encore sûre. Rien n'est définitif.
Après l'entrainement, j'ai pris le chemin de ma chambre où je suis tombée sur Aden pour la seconde fois en une semaine. Je l'ai rencontré le dimanche précédent quand je suis partie me promener dans la forêt. Il était allongé et je pensais qu'il dormait mais pas du tout. Il était tout à fait réveillé mais pas très loquace. Il m'a un peu fait penser à Ghrian. Lui non plus n'est pas très bavard. Moi, j'aime bien parler à tout le monde et comme il était là, j'ai eu envie de discuter avec lui. Au début, il me répondait de manière laconique. Mais comme il le faisait, j'ai pris ça comme un signe encourageant et je me suis allongée à côté de lui. Je lui ai parlé des nuages, lui expliquant aimer leur donner des formes même si là, il y en avait trop pour ça. J'aimais bien jouer à ce jeu, je le faisais souvent avec Micah quand on était plus petit. Je lui ai aussi demandé s'il faisait ça. J'ai cru qu'il n'allait jamais me répondre mais finalement oui. Il le faisait aussi alors ça m'a fait sourire. J'ai tourné la tête dans sa direction et j'ai rencontré son regard, remarquant le loup derrière ses yeux pendant un instant. Je lui ai proposé de le faire un jour quand le ciel le permettra, lui promettant de ne pas oublier. "On verra" m'a-t-il répondu en regardant à nouveau le ciel. J'ai ajouté tenir toujours mes promesses et avoir une bonne mémoire. Cette fois-ci, seul le silence m'a répondu. Mais moi, je lui proposerai c'est certain. Peut-être parlera-t-il plus si on joue à ce jeu. J'ai essayé de parler encore mais c'était presque une discussion à sens unique. Je sais quand même quelques petites choses à son sujet comme son prénom, son âge et d'où il vient. J'avais remarqué un accent mais je n'aurais su dire avec certitudes son origine. Le Canada donc. Je me suis fait la réflexion que les gens venaient d'un peu partout dans le monde. Et je trouve ça cool. On rencontre plein d'élèves aux nationalités et cultures diverses. Mais comme j'étais pressée, je n'ai pas eu le temps de discuter, juste le temps de lui dire quelques mots.
- Salut Aden. Désolée, je suis pressée, je dois me doucher et diner avant la sortie. On se voit plus tard.
Après l'avoir entendu me saluer brièvement, et avec énergie, j'ai monté les escaliers pour atteindre ma chambre, j'ai filé sous la douche et j'ai choisi ce que j'allais mettre le soir même. Comme il fait bien plus doux qu'ici même le soir, je décidais d'enfiler un jean, un débardeur et un sweat à capuche par dessus. Je l'aime bien celui-ci, il est gris clair avec une tête de lapin brodé. Je me suis brossée les cheveux, les laissant détachés. Dimanche dernier, je me suis amusée à l'aide d'un sort à me faire des mèches aux couleurs pastelles de l'arc-en-ciel. J'ai terminé par enfiler une paire de chaussettes et des baskets. Ne repassant pas par ma chambre, j'emportais un petit sac à dos contenant un carnet de notes, un stylo, de l'eau si j'ai soif, des barres chocolats si j'ai un petit creux et mon téléphone. Fin prête, je filais cette fois-ci au réfectoire pour manger en compagnie d'Aoife, Micah et Bastian s'étant joint à nous ce soir. Toute contente, je parlais du Colisée mais la discussion a dévié sur un tout autre sujet. En l'occurrence, un mail reçu ce matin que je n'avais pas encore lu. J'étais la seule de la tablée. Aoife semblait soulagée mais un peu rougissante, Bastian plutôt amusé et Micah sur la réserve. J'ai fini par faire comme tout le monde et lire ce fameux mail, lâchant après avoir vu la signature.
- Je crois qu'on parle de moi là-dedans, en faisant une petite moue.
Mais ça ne parlait pas de mes cousins et Bastian je ne sais pas. Enfin, je n'ai pas l'impression même s'il y a des surnoms pour tout le monde, moi comprise. Je pense savoir à qui appartient certains mais pas tous et je crois n'avoir pas très envie de chercher surtout si tout cela est vrai. Ce n'est pas très gentil et puis, c'est privé tout ça. Et ça parle même des professeurs et tout. Je n'avais pas trop réfléchi non plus à ce que je ressens par rapport à Ghrian voulant simplement apprendre à le connaitre et à passer du temps avec lui. Même s'il y a quand même cette sensation d'avoir des papillons dans le ventre quand il me regarde et de penser très souvent à lui.
- Ne te triture pas trop avec ça Sio, tout le monde va vite oublier ce mail et passer à autre chose, finit par dire mon cousin.
J'acquiesce à ses mots et affiche un sourire. C'est vrai, il a raison et puis, ce n'est pas grand chose au final, ça pourrait être bien pire et ça sera vite oublié. On n'en parlera bientôt plus. Je remets le téléphone dans mon sac et termine :
- Y'a quand même un truc amusant là-dedans. C'est le surnom de Tadji.
Je souris plus largement quand Bastian éclate de rire, voyant même mes cousins sourire amusés permettant de détendre l'atmosphère. Plus légère, je termine mon repas avec appétit et on quitte tous les quatre le réfectoire pour rejoindre la cour extérieure, lieu de rendez-vous pour être téléporté au Colisée. Bientôt l'endroit se remplit et quand tout le monde est présent, on se retrouve dans l'enceinte du Colisée. J'ouvre de grands yeux époustouflés en découvrant les lieux, regardant partout le nez en l'air, tournant la tête de tous les côtés. C'est encore plus impressionnant en vrai. J'ai hâte de faire le tour et de visiter le site. Je suis sûre que ça sera génial cette visite. Je souris toute contente quand mon regard tombe sur Ghrian un peu à l'écart. Sans réfléchir, je contourne les élèves pour le rejoindre, ayant envie de passer un moment en sa compagnie. Plus je m'avance vers lui et plus mon sourire s'agrandit. Je me sens heureuse et légère.
- Salut Ghrian, je suis très excitée de visiter le Colisée. Toi aussi, tu es content ?
Pensant soudain à quelque chose, j'ouvre mon sac à dos et je regarde à l'intérieur. Je ne mets pas longtemps à trouver ce que je cherche. Je lui tends une barre chocolatée sans avoir perdu mon sourire.
- Si tu as un petit creux pendant la visite. Je me souviens que tu préfères le chocolat noir.
Yumeko

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par Yumeko »

Micah Callaghan
Irlando-britannique ǀ 16 ans ǀ 179 cm ǀ Féetaud ǀ Oreille attentive ǀ Rosana
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Raglan road

Une dizaine de jours auparavant, j’ai eu la légère surprise d’avoir été élu représentant des élèves avec Adanedhel. Légère surprise pour moi, pas pour mon ami et une bonne surprise aussi. J’espère que l’on fera du bon travail tous les deux mais j’ai peu de doutes à ce sujet. Il est sérieux, studieux et bon élève, on se connait depuis plusieurs années et je suis persuadé que notre binôme fonctionnera bien. On a une vision similaire de cette école et des projets que l’on pourrait mettre en place tout au long de l’année tout en faisant le lien entre les élèves et le personnel administratif. Ce nouveau rôle me plait assez, je suis sûr que ça sera intéressant. J’ai annoncé la nouvelle à mes parents, très contents pour moi et m’encourageant dans cette voie comme dans chaque voie prise. Je sais pouvoir compter sur eux, ils sont toujours présents pour moi et à l’écoute. Nous sommes proches et je les appelle régulièrement ou inversement pour prendre des nouvelles, raconter nos journées. Si je dis beaucoup de choses à mes parents, je ne leur dis pas tout. Ils n’ont pas besoin de tout savoir comme je n’ai pas besoin de tout savoir. Chacun a son jardin secret même si Sio sait presque tout mais cela a toujours été comme ça entre nous. Notre relation s’apparente à celle d’un frère et d’une sœur. Alors quand je vois que ce mail la touche un peu, je la rassure à ce sujet. Je sais qu’elle passera rapidement à autre chose, elle est comme ça. La preuve, elle retrouve vite le sourire et elle plaisante même sur l’un des surnoms mentionnés dans la newsletter. Je n’ai pas été le seul étonné par l’envoie de ce mail et cela a déjà fait le tour de toute l’école. Je l’ai lu dans son intégralité tout en pensait aux répercussions que cela pourrait avoir sur les élèves mais pas seulement. Je n’ai pas cherché à savoir à qui appartenaient les surnoms des uns et des autres même s’il était plutôt facile à deviner pour certains. Ma cousine et certains de mes amis se retrouvent dedans sans qu’ils aient voulu y être. Je ne sais pas si tout cela est vrai et je ne veux pas le savoir non plus. La vie des autres ne regarde qu’eux. Pourtant, je n’ai pas eu l’impression de me sentir totalement innocent à la lecture de Rose la Volcanique. Pourquoi ce sentiment ? Car j’ai surpris une conversation entre Rosana et Stellan à laquelle je ne devais pas assister. J’étais devant la porte et ils étaient dans la chambre tous les deux, discutant d’un sujet personnel dont je n’aurais pas dû avoir connaissance. Pas de cette façon en tout cas. Je ne suis pas resté longtemps, à peine quelques secondes mais assez pour savoir. Je n’ai rien fait de cette information, je ne l’ai dit à personne car cela ne regarde personne, seulement elle. Mais parfois, j’y pense surtout quand je la croise au loin. On ne suit pas les mêmes cours, nous n’avons pas les mêmes options. Je ne lui ai pas reparlé depuis notre première rencontre. Et j’avoue, elle m’a marqué d’une manière particulière. Elle m’a inspiré une peinture dont j’ai fini la toile. Sio et Aoife sont les deux seules à l’avoir vu. J’y ai passé du temps et c’était comme une obsession de la terminer, y pensant beaucoup. Depuis, elle est rangée soigneusement dans mon armoire. Il m’est aussi arrivé de la dessiner, quelques esquisses sur mon carnet quand l’inspiration me menait à elle. J’ai croqué son portrait, essayant de capter au mieux ses expressions, de lui être le plus fidèle possible. Rosana n’étant pas le modèle le plus facile à dessiner. Mais je m’y emploie à chaque fois comme pour chaque chose.
Dans cette visite au Colisée, ce qui me plait c’est de pouvoir dessiner une partie du monument. C’est très grand, assez impressionnant et relativement bien conservé quand on connait son âge. Il me serait bien impossible de dessiner son ensemble et en aussi peu de temps. Mais en esquissant quelques parties, j’espère capturer son essence, être le plus fidèle possible. Les lumières éclairent assez bien pour pouvoir le faire et cela me rassure. Sinon je me serai senti frustré de ne pouvoir le dessiner, ratant cette occasion peut-être unique. Je ne sais pas si j’y retournerai un jour, je n’en ai aucune idée. Peut-être un jour visiterai-je Rome ? C’est une belle ville parait-il où de nombreux artistes ont vécu notamment des peintres. Il doit y avoir tant de musées à découvrir. Je sais déjà que je ne serai pas très assidu pendant la visite, ni même d’écouter les explications de M. Williams dont on sent l’excitation grandissante. Un peu comme ma cousine mais en plus exacerbée. Il en sautille presque et c’est assez amusant à observer. Son sourire barre son visage et son enthousiasme fait sourire, sa bonne humeur étant assez contagieuse, la ressentant facilement. J’écoute ses explications sur le déroulement de la visite, le fait de suivre les lumières magiques pour retrouver le groupe si je le perds ou de revenir au point de départ si je me perds. J’essaye de voir Lorrella mais je ne la trouve pas dans le groupe d’élèves bien trop conséquent. J’espère qu’elle se sent assez rassurée ce soir pour profiter de la visite. Je me rappelle de la discussion que nous avons pu avoir à ce sujet. Les boules de lumière devraient contribuer à cela. M. Williams avance, la majorité du groupe suivant sa direction. Je me fais légèrement bousculer par un élève, s’excusant brièvement avant de reprendre son chemin. Ne tenant pas assez fort le crayon, celui-ci s’échappe de ma main et tombe au sol. Il se met à rouler, le suivant du regard et marchant pour le récupérer. Je ne fais pas vraiment attention aux autres, trop concentré de récupérer l’objet. Celui-ci finit sa course contre une basket blanche et s’immobilise. Soulagé de pouvoir le reprendre, je me baisse presque accroupi, l’attrapant avant de me relever. J’observe le crayon dont la mine ne s’est pas cassée. C’est presque un miracle. Puis mes yeux tombent nez à nez avec Rosana. Je suis surpris quelques secondes, ne m’attendant pas à me retrouver devant elle. La vie est étrange parfois puisque je pensais à elle quelques minutes auparavant. Une bousculade, un crayon qui roule et je tombe sur elle.
- Salut Rosana. Comment vas-tu ?
Yumeko

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Caliane Courtenay
Américaine ǀ 17 ans ǀ 175 cm ǀ Elfe ǀ Reine des abeilles ǀ Acatl
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La ceinture

Quand j’ai appris le résultat des représentants d’élèves, je ne l’ai pas très bien pris. Clairement, je n’aime pas perdre et c’était une défaite face à une fée et un elfe. Il n’y a même pas eu une fille parmi les deux vainqueurs. Aucune parité femme/homme. Pour le côté progressiste, il faudra repasser. Enfin, l’école est loin d’être moderne, il faut bien l’avouer. Avoir exclusivement des salles de repos réservés aux garçons et des salles de repos réservés aux filles, ce n’est pas faire preuve de modernité. Je me demande de quoi ils ont peur sachant que les élèves ne respectent pas tous cette règle. Dans tous les cas, je n’ai pas bien pris cette défaite et j’ai dû digérer le fait d’avoir perdu. Plus qu’agacée, cela m’a énervé. Pour avaler la pilule, j’ai passé plus de deux heures dans la salle de bal à danser pour évacuer mes émotions. Cela m’a tellement fatigué, j’ai pris une douche, je suis allée diner et j’étais couchée à 21 h 00. J’avoue m’être aussi consolée ou presque dans les bras de Bastian pour la seconde fois. Enfin la première fois, il n’était pas question de se consoler mais de séduire. Ce n’était pas difficile puisque j’ai terminé dans sa chambre et nous avons passé un bon moment tous les deux. Après avoir digéré le fait de perdre, j’ai repensé à cette élection. Tenais-je vraiment à ce rôle de représentante des élèves ? Je l’aurais tenu, j’aurais été au bout des choses, j’aurais rempli mon rôle comme il se doit. Mais sans doute aurais-je été frustrée aussi dans ce rôle si les sujets n’aboutissent pas. Cela veut dire aussi ne pas tenir un rôle similaire à celui de mon père, ne pas être comme lui, ne pas lui ressembler. Et il s’agit plus d’un bien que d’un mal. J’ai réalisé préférer avoir perdu en ne lui ressemblant pas plutôt que d’avoir gagné en lui ressemblant. Et au fond de moi, c’est comme un soulagement.
Ce matin comme tous les élèves, j’ai reçu un mail signé du pseudonyme Le Canard colportant ragot sur ragot et la rumeur s’est propagée comme une trainée de poudre pendant la pause déjeuner. Aucun prénom mentionné comme pour garder un certain anonymat mais des surnoms à la place. Pour certains, il n’est pas difficile de deviner l’identité qui se cache derrière. Je ne sais pas quel est le pire entre Rafiki, Prince Melon, l’Antéchrist et le Défloreur de ses dames. Au moins, je n’ai pas à me plaindre du mien à défaut d'être mentionné dedans. Il ne m’a pas été difficile de le deviner dès qu’il a été indiqué un pari contre Tadji. Je ne sais pas si toutes les informations sont vraies, c’est fort possible mais cela veut dire qu’un élève s’amuse à épier les élèves et leur conversation comme celles du personnel de l’école. Sinon comment aurait-il su pour le pari et le fait d’avoir séduit deux garçons sur trois. Seul point positif, Prince Melon comme il est surnommé n’avance pas avec Siofra alias le Marsupilami, celle-ci s’étant sans doute entichée du brésilien et comme il n’y en a pas beaucoup, je peux en déduire qu’il s’agit de la dernière partie de mon défi. Mais celui-ci ne doit pas m’échapper. Je n’ai aucune envie de perdre contre Tadji. Au contraire, je compte bien gagner et utiliser mon gage dès que possible. Je sais déjà ce que je vais lui demander et cette pensée m’amuse. Lui beaucoup moins à mon avis.
Ce soir, je compte bien profiter de la visite du Colisée et j’ai sélectionné ma tenue avec soin comme à mon habitude. J’ai regardé la météo avant de me décider pour un jean 7/8ème épousant mes formes et faisant apparaitre mes chevilles, une blouse légèrement ample et par-dessus un perfecto pour une touche rock. Une paire de baskets complète ma tenue. Mes cheveux sont brossés et détachés. Mon maquillage est léger sauf ma bouche rouge comme une invitation à s’attarder dessus. Un sourire étire mes lèvres à cette pensée. A mes oreilles, j’ai mis une fine paire d’anneaux en or. J’étais plutôt fière du résultat. Il ne me restait plus qu’à mettre une touche de mon parfum préféré et j’étais fin prête pour la soirée. J’ai rejoint le groupe d’élèves peu avant l’heure pour passer le portail de téléportation nous permettant d’arriver directement à l’intérieur du Colisée. Je ne suis jamais allée en Italie même pour des vacances, ayant vu le monument seulement en photo et à la télévision. Même s’il fait nuit, l’endroit est suffisamment éclairé pour l’observer. Mon regard se porte au loin, levant la tête et tournant pour admirer les lieux je dois dire. J’écoute d’une oreille les explications de M. Williams qui compte bien être notre guide pour la visite. Honnêtement, j’aurais préféré avoir un autre guide ou encore mieux un conférencier à cette occasion. En plus, on est tellement nombreux que je doute que cela soit aussi intéressant que cela le devrait. On ne va peut-être rien entendre durant la visite ou il va partir dans des explications très loin de la réalité. Il est vraiment dans son monde.
La plupart des élèves se mettent en mouvement, suivant le professeur d’histoire, observant le flot passé devant moi. Mes yeux se posent quelques instants sur Elias mais son attention est dirigée vers le fameux Marsupilami. Rapide l’elfe. Ce n’est qu’une question de temps et cette visite n’est pas idéale. Ma tête se tourne et mon regard accroche un garçon aux cheveux clairs sans doute blond, au style rock qui lui va très bien et un beau visage qui plus est. Mon regard se fait appréciateur. Il est à mon goût. Il me semble l’avoir vu plusieurs fois en cours mais sans être assidu. Je ne pense pas que ma mémoire me fasse défaut, elle est assez bonne. Un appareil photo est tenu par une sangle autour de son cou. Me désintéressant de la visite et des explications du professeur, je décide de le rejoindre et peut-être passer la soirée en sa compagnie. Je m’approche de lui, laissant flotter un sourire sur mes lèvres lorsque j’arrive à sa hauteur et je me permets d’engager la conversation.
- Salut. Puis-je te tenir compagnie dans ton activité artistique ?
Yumeko

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Sebastian Marsan
Américain ǀ 17 ans ǀ 188 cm ǀ Sorcier ǀ Jazzman et comique ǀ Kyriakos
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Sing sing sing

J'ai trouvé la newsletter de Raven Potin très drôle. Je ne sais pas qui a eu cette idée mais j'ai l'impression d'être dans la série télé Gossip Girl. C'est presque la même chose sauf que Gossip Girl ici se fait appeler Le Canard et on ne reçoit pas des mms des élèves mais un long mail avec plein d'informations dedans. Enfin plutôt des rumeurs. Je ne sais pas si elles sont vraies et je ne vais pas aller les vérifier. Il faudrait déjà que je sache à qui appartiennent les surnoms et il y en a de très marrants. Je crois que c'est ça qui m'a fait rire plutôt que les rumeurs. Je ne sais pas lequel je préfère parce que certains sont vraiment hilarants. J'ai même cru que j'étais dedans quand il parlait de Boy Next Door mais j'ai vite réalisé que ce n'était pas moi. Je ne l'aurais pas mal pris, ça m'aurait fait même rire en fait. Je me moque un peu si je me retrouve dedans, ça ne me dérangerait pas je crois. Il faut dire que j'ai beaucoup d'autodérision donc il peut même m'affubler d'un surnom ridicule. Il y a de la recherche et dire qu'il y a même des professeurs et autres dedans. Mais si je prends ça à la rigolade comme certains, ce n'est pas le cas de tout le monde. J'imagine qu'il y en a plein qui ne souhaitaient pas se retrouver dedans et je peux le comprendre s'ils veulent garder leur intimité ou ne pas faire partie des rumeurs du moment. Mais Micah a raison, tout le monde finira par oublier ce mail et passera bientôt à autre chose. La sortie scolaire va permettre d'éclipser un peu le mail je pense. De mon côté, je n'ai pas grand chose à cacher et j'assume ce que je fais même si c'est ridicule. Comme on dit, le ridicule ne tue pas sinon je serais sûrement mort. Il faut dire que j'ai cru mon heure arriver lors de ma rencontre avec mon colocataire. Mais depuis on file le parfait amour tous les deux. Je plaisante. On est pote. Enfin de mon côté, je le considère comme un pote. On passe du temps ensemble et on se mate des séries notamment Star Trek : Discovery pour lequel j'ai instauré un rituel. Regarder l'épisode lors de sa sortie, enfin le lendemain car on n'est pas sur le même fuseau horaire que les Etats-Unis. Et si Casper n'avait pas voulu, il me l'aurait clairement signifié surtout qu'il peut être impressionnant s'il le veut. Et quand il n'est pas impressionnant, il est surtout attirant. Je suis un mec et j'apprécie de regarder les autres mecs ou les filles. Je ne fais pas de distinction, j'aime les deux et je ne m'en cache pas. Je n'ai aucun problème avec ma sexualité, j'assume ce que je suis et mes préférences. Mais je ne sais pas ce qu'il en est de son côté, je ne lui ai pas posé ouvertement la question, ni vraiment tâté le terrain. Surtout qu'il reste assez discret en général et je ne vais pas lui tirer les vers du nez pour savoir s'il y a moyen quoi. Peut-être que je devrais parce qu'il ne s'agit que de s'amuser. Ou juste lui dire que s'il veut coucher avec moi, je suis open et voir ce qu'il se passe. Bon, bah la prochaine fois je lui propose et lui disposera... ou pas. En attendant de lui lancer cette proposition, je n'oublie pas le défi lancé par Jaime lors d'une discussion en cours. J'ai aussi une réputation à tenir, celle du faiseur de presque miracle. Je dois essayer de faire décrocher un sourire à un élève dont j'ai réussi à apprendre le prénom et ce n'était pas gagné car il ne parle jamais. Donc je dois faire sourire Kyriakos, l'élève le plus discret de Ravenswood ou l'un des plus discrets. Je ne crois même avoir jamais entendu le son de sa voix, c'est dire. Du coup, j'ai décidé de me lancer lors de la sortie scolaire au Colisée et j'espère quand même pouvoir le faire sourire à défaut de rire. En général, j'y arrive plutôt bien. J'avais même réussi l'exploit à faire avoir un fou rire à Miro, le professeur stagiaire lors de notre première rencontre. Il faut dire que j'ai bien ri aussi. Il m'avait promis d'essayer de demander à ouvrir un club de natation mais malheureusement, la réponse a été négative. Sur le coup, j'ai un peu été déçu mais comme je peux utiliser la piscine quand je veux, ça compense cette petite déception. Et j'y vais souvent, presque tous les jours sauf quand je fais du basket c'est-à-dire deux fois par semaine le mardi et le jeudi. Parfois, j'y rencontre d'autres élèves mais il n'y a jamais beaucoup de monde. Autant dire, on ne nage pas les uns sur les autres, tout le monde a assez de place pour nager tranquillement. J'avoue c'est beaucoup plus agréable.
Quand je suis téléporté avec le reste des élèves je lève le nez pour jeter un coup d'œil au fameux monument historique avant de reporter mon attention sur M. Williams pour entendre ses explications. Je dois tendre l'oreille pour entendre parce qu'il n'utilise même pas de micro ou de portevoix voire un amplificateur de voix comme dans Harry Potter. Et comme ça parle un peu, ce n'est pas évident mais je me concentre pour en entendre l'essentiel si je me perds ou si je perds le groupe. Même si le monument est grand, je doute de me perdre ou de perdre un groupe d'une centaine d'élèves. J'avoue, ça serait un exploit. Il y a peut-être des élèves qui vont se perdre délibérément qui sait... De mon côté, je cherche des yeux mon défi et il me faut de nombreuses secondes pour le repérer parmi les élèves. Motivé, je me dirige vers lui en souriant comme souvent. Arrivé à sa hauteur, je le salue.
- Salut, je suis Bastian. Tu es Kyriakos, c'est ça ? Prêt à visiter le Colisée avec ce cher M. Williams ?
Yumeko

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Lawrence Fawkes
Anglais ǀ 29 ans ǀ 180 cm ǀ Sorcier ǀ Sans prise de tête ǀ Tania
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Moby Dick

Aussi étonnant que ça puisse paraitre, j'ai réussi à convaincre Finn de venir à cette sortie scolaire comme accompagnateur et je me dis que ce n'était pas gagné. Je ne peux même pas dire que je l'ai fait boire pour lui extirper une réponse positive car je ne l'ai jamais vu bourré de toute ma vie. Bon, je l'ai connu pendant l'époque où j'étais étudiant ici mais je ne l'ai pas revu pendant des années. On s'est retrouvé quelques semaines auparavant ici même et on a pas mal rattrapé le temps perdu, comme au bon vieux temps comme on dit. On a fait quelques soirées tous les deux à jouer de la musique, boire quelques verres et refaire le monde. Enfin, il n'est pas du genre à boire à outrance, ce n'est pas trop son style. Personnellement, ça m'ait déjà arrivé de boire plus que la limite autorisée, d'être bourré et de me réveiller le lendemain matin avec une sacrée gueule de bois. Le pire, c'est que je sais quoi faire pour éviter la gueule de bois si je bois trop. La règle d'or étant l'hydratation sinon c'est comme si le cerveau se compressait. Le truc bien moche si on a l'image en tête. Même s'il m'arrive de boire beaucoup parfois, même si mes facultés ne sont pas toujours intactes, je n'ai pas de perte de mémoire. Cela ne m'est encore jamais arrivé de me réveiller le lendemain matin en me demandant ce que j'avais fait la veille. Au moins, même si je suis ivre, je reste conscient. C'est déjà ça. Enfin, j'évite de faire trop d'excès quand même. Et puis ici, je suis chez moi sans l'être. J'ai une chambre mais le reste est commun à tous. Quand j'ai déménagé, j'ai mis la plupart de mes affaires dans un garde-meuble, ne gardant que l'essentiel pour venir, principalement des vêtements et ma batterie. Heureusement que j'ai une voiture sinon à transporter, ça aurait été bien galère. Quoique transporter un piano à queue ou une harpe, ça doit quelque chose. Mais comme je ne joue ni de l'un, ni de l'autre surtout le second, cet instrument ne m'attire pas du tout, ce n'était pas trop compliqué. S'il m'arrive de jouer avec Finn, je joue aussi seul dans ma chambre. Et je pense à lancer un sort pour insonoriser la pièce sinon je ne suis pas sûr que mes collègues apprécient le concert privé surtout au milieu de la nuit. J'aimerais autant éviter de les avoir sur le dos à peine arrivé surtout Kelly Winstood. Elle est sérieuse tout le temps, un peu trop strict pour m'en faire une amie. Avec Finn et John, c'est plus simple, je les connaissais de mes années étudiantes donc on a déjà un passif et une relation. Je pense que je pourrais très bien m'entendre avec les autres collègues, c'est déjà un peu le cas mais je ne les connais pas encore tous très bien. J'ai déjà pu observer les affinités qui se sont créées entre eux. Jamie est proche d'Ashton, John de Tania, Briac de Kelly, Zinna de Thimoteos et de Miro, Iphigenia de John... C'est facile de les voir surtout à table quand les gens se placent pour manger. Et c'est vrai, en général, je me place à côté de Finn ou de John mais cela m'arrive de changer pour discuter un peu avec les autres collègues. On est assez nombreux et c'est le meilleur endroit pour faire connaissance. Etant plutôt sociable, j'aime bien engager la conversation avec d'autres personnes pour faire connaissance. Et il y a aussi de très charmants collègues et je mentirais en affirmant ne pas apprécier les regarder. Après tout, j'ai des yeux et ils sont faits pour voir. Et je ne fais de mal à personne. Il m'arrive aussi de draguer un peu mais j'évite d'être trop lourd. Et je ne me mets pas à draguer tout le monde non plus car ça ne passe pas avec tous. Il est vrai que Tania par exemple est très jolie. Le fait qu'elle soit une elfe joue en sa faveur, c'est indéniable même si elle n'en joue pas. Ça la rend charmante. Et ce soir, elle fait partie des accompagnateurs pour la sortie. Certains se sont éloignés de John et d'autres sont restés proches de lui. J'écoute ses consignes plutôt amusés par son positivisme et son excitation. Il trépigne d'impatience à l'idée de visiter le Colisée. Je ne m'inquiète pas trop, les élèves ne vont pas s'échapper du Colisée. A croire que l'optimisme de mon ami est contagieuse. Et s'ils se perdent, je ne doute pas qu'ils retrouveront le chemin. Je pense que je vais circuler dans le monument pendant la visite pour retrouver les élèves. Ce soir, ça ne va pas être où est Charlie ? Mais où est tel élève ? Le principal, c'est que tout ce beau monde revienne à Ravenswood à la fin. Je me mets à côté de Tania et me penche vers son oreille.
- Alors Tania, tu la sens comment cette sortie ? Bien en mode optimiste ou mal en mode pessimiste ?
Yumeko

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Leigh Boleyn
Anglais ǀ 17 ans ǀ 175 cm ǀ Vampire ǀ Ex-futur soldat ǀ Scott
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Ho hey

Avec Ethel, nous sommes arrivés ici il y a quelques jours et pour elle, c'est plus difficile. Je le vois bien, je la connais par cœur. Depuis notre naissance, je sais comment elle fonctionne. Elle a dû mal à se faire à ce nouvel environnement et à être loin de chez nous. Je ne m'attendais pas à me retrouver ici un jour, mon avenir à Ethel et moi était tout tracé jusqu'à l'année dernière. Et progressivement cet avenir s'est dévié de sa trajectoire, et aujourd'hui, elle est en roue libre. Je ne sais même pas où il va me mener. C'est encore trop obscur mais je ne serai pas obligé de devenir un soldat et de travailler pour le Haut Conseil. Tout ne sachant pas quoi faire d'autre. J'ai été éduqué et entrainé dans cette optique avec ma sœur. Si les choses avaient été différentes, je ne serai pas là aujourd'hui. Je serai fiancé à une vampire que je n'aurais pas connu avant l'annonce de mes fiançailles et Ethel aurait vécu la même chose. Elle ne voit pas les évènements comme moi mais sur ce point, ce n'est pas une mauvaise chose. Elle finira par s'en rendre compte un jour ou l'autre. Selon moi, le plus dur est d'avoir un rythme à l'opposé de celui d'avant. Nous vivions au rythme de la nuit, et maintenant, c'est l'inverse. C'est la première fois que je me lève le matin et me couche le soir. Avant, je me levais la nuit et je me couchais le jour. Au début, c'était difficile car j'étais en décalage comme les personnes qui voyagent d'un bout à l'autre du monde. J'avais des difficultés à me réveiller et j'étais fatigué. Cela ne m'était encore jamais arrivé. Se lever n'a jamais été un problème mais la fatigue je connais. J'ai perdu le nombre de fois où je terminais harassé après un entrainement. Ryodan n'avait aucune pitié quand il s'agissait de nous. Il n'en a jamais eu mais on s'y est toujours plié selon les règles tacitement établies. On était bien trop habitué à ces entrainements depuis des années pour seulement nous plaindre. On avait presque connu que cela avant que tout ne s'arrête. On vivait avec l'objectif de devenir soldat comme mes parents ou plutôt notre mère, nos grands-parents... Je ne sais pas qui est mon père, ma mère continue à nous cacher la vérité. Il pourrait être un soldat, un membre haut placé du Conseil, un riche vampire ou n'importe quel vampire. Il pourrait être n'importe qui. Si j'arrive à pardonner à notre mère, il n'en ai pas de même pour Ethel. Elle le digère pas la situation, ni les mensonges. Elle veut connaitre la vérité ou elle aurait préféré rester dans une vie de mensonges où elle connaissait son avenir. Pour moi, c'est un mal pour un bien. Même si on ne sait pas de quoi l'avenir sera fait, mais on n'est plus obligé d'être des soldats, ni d'être fiancés. On n'a la possibilité de choisir. Mais Ethel n'accepte pas tout cela, elle a voulu s'inscrire au cours optionnel de self-défense, au cours de sport en escrime et elle me demande de continuer à s'entrainer le weekend. Je n'ai pas pu lui refuser tout cela, je l'ai suivi alors on s'entraine plusieurs fois par semaine. Et on s'est rendu compte que l'on n'était pas les seuls à s'entrainer dans la forêt. L'endroit est plus utilisé qu'il n'y parait mais il est assez vaste pour que chacun puisse être tranquille. Ethel veut toujours être une soldate et travailler pour le Haut Conseil, elle veut continuer dans cette voie. Elle ne veut pas en démordre. J'ai arrêté de lui démontrer le contraire, ça ne sert à rien. Au final, j'espère qu'elle sera heureuse même dans cette voie. Je le veux pour elle, elle le mérite. J'espère aussi que cette sortie va lui changer les idées. C'est la première fois qu'on se rend dans un pays étranger. On n'a jamais fait de tourisme de toute notre vie. On n'a même jamais visité un monument. Il y a beaucoup de premières fois, des nouveautés. Je trouve cela intéressant comme de se mélanger aux autres élèves. Parfois, j'essaye de pousser Ethel à aller vers les autres mais le résultat est mitigé. En général, c'est plutôt les autres qui viennent à elle. Ce ne sont pas des choses dont on a l'habitude mais cela me vient plus naturellement, plus facilement. Le principal, c'est de faire les choses à son rythme. Comme nous n'avons pas le même âge, nous ne suivons pas les mêmes cours. Du moins, en ce qui concerne les langues, l'histoire et les sciences. Et cela nous change beaucoup, nous qui étions habitués à être tout le temps ensemble. Depuis ce midi, nous avons passé notre temps tous les deux jusqu'à ce soir. Deux élèves se mettent à côté de ma sœur avant que l'un deux ne s'éloignent non sans avoir adressé quelques mots. Je connais son nom et celui de sa sœur puisque nous avons le même âge et nous suivons les mêmes cours. J'ai appris à retenir tous les prénoms de ma classe, réflexe me venant de mon entrainement. J'en profite pour lui souffler à l'oreille "A plus tard" avant de m'éclipser en utilisant ma vitesse vampirique sans toucher aucun élève. Je sens le regard de ma sœur posé sur moi mais je ne me retourne pas. J'ai une petite idée de la manière dont elle me fixe. Mais elle n'est pas seule et elle va pouvoir discuter. Je m'arrête à la hauteur d'un autre élève de ma classe, Scott de l'espèce des loups-garous. En dehors de cela, je ne connais rien de lui et je ne lui ai encore jamais adressé la parole ce dont je décide de faire.
- Salut, moi c'est Leigh. Tu es Scott, c'est ça ? fis-je avec un sourire avenant.
Dernière modification par Yumeko le dim. 03 oct., 2021 5:57 pm, modifié 1 fois.
Yumeko

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Myra Del Aguila
Cubaine ǀ 16 ans ǀ 157 cm ǀ Dhampire ǀ Danseuse sous le soleil ǀ Tadji
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La isla bonita

Je suis enchantée de pouvoir visiter le Colisée ce soir, de découvrir ce monument historique, de marcher à l'intérieur, de le contempler et d'apprendre tout ce qu'il y a à savoir sur ce lieu millénaire. L'histoire me passionne depuis petite grâce à Zyanya et j'ai hâte de pouvoir lui raconter la visite. Je suis les cours de M. Williams avec assiduité et impatience. Certains élèves reprochent à M. Williams son caractère parfois emporté et passionné mais je ne suis pas d'accord avec eux. Sa façon de raconter est très intéressante et très vivante. Ses cours ne sont pas ennuyeux, au contraire. Je prends beaucoup de plaisir à les écouter, à prendre des notes, à poser des questions, à m'intéresser. Je m'y rends avec bonheur. C'est mon cours préféré et celui où mes notes sont les plus hautes. Je fais facilement des recherches après un cours, je me plonge dans mes révisions avec entrain et je me documente le plus possible si je dois rendre un devoir. J'apprends beaucoup de choses, étudiant des pans de l'histoire assez inconnus comme l'époque romaine. Je connais surtout l'histoire de mes ancêtres, de la culture aztèque et des périodes de colonisation du continent nord et sud américain. Même si je connais mieux l'histoire de l'Amérique latine que des Etats-Unis et du Canada. L'Europe, l'Afrique et l'Asie me sont bien plus inconnus. Et je serai bien incapable de raconter celle de l'Océanie. Mais cette année, j'apprends beaucoup de nouvelles choses dans les différentes matières. Je trouve cela très intéressant même si je suis moins à l'aise dans les sciences en général. Mais j'étudie, j'apprends, je révise, pour bien comprendre et assimiler toutes ces informations. J'apprends aussi de nouvelles langues notamment le français qui a des racines communes à l'espagnol. Mais cela reste une langue difficile, elle a beaucoup de règles et d'exceptions. Je continue aussi à améliorer mon anglais, c'est de plus en plus facile entre les cours, les discussions avec les élèves et l'aide de Tadji. Nous passons parfois du temps ensemble, je l'apprécie même si nous sommes assez différents. Nous ne venons pas du même monde et nous avons des avis contraires sur certains sujets. Chacun a tendance à camper sur ses positions mais jamais au point de se disputer. Il se montre charmant, avenant et souriant avec toutes les filles comme j'ai pu m'en rendre compte. J'ai l'impression qu'il apprécie beaucoup leur compagnie au point d'être intime avec elle. Cette déduction semble se confirmer avec ce mail envoyé le matin même. Mais je ne sais pas si on peut vraiment prendre au sérieux ce genre d'informations qui risquent de faire plus de mal que de bien. C'est le genre de choses dans lequel je n'aimerais pas me retrouver un jour même si je ne vois pas comment je pourrais y être. N'étant pas amoureuse, ne sortant avec personne et étant discrète, je vois mal comment je pourrais finir dedans. Et je dois dire que cela me soulage assez. Il s'agit d'éléments intimes et personnels, ce n'est pas très correct de mon point de vue. J'ai préféré supprimer ce mail sans en savoir plus. Et la sortie au Colisée est bien plus importante à mes yeux, je suis ravie de pouvoir poser les pieds à l'intérieur. J'ai écouté le cours de M. Williams avec une attention redoublée mercredi dernier puisque le Colisée était le sujet du cours du jour. Et mon envie de visiter les lieux ne s'est pas tarie, bien au contraire. Il me tardait de le voir en vrai. Alors que je suis téléportée à l'intérieur, je ne peux m'empêcher d'ouvrir légèrement la bouche de surprise en me rendant compte de la réalité. Je suis admirative des lieux et mes yeux se posent partout pour l'observer avec toute mon attention. J'ai hâte d'en savoir encore plus et d'écouter toutes les informations données par M. Williams. Je reste près de lui pour ne pas manquer une seule chose. Avec mon téléphone, je vais prendre quelques photographies pour les envoyer à mi abuelo et à Zyanya. Et demain, je leur raconterai tout. Avant le début de la visite, je suis les consignes du professeur mais j'ai l'intention de rester près de lui pour suivre la visite. Lorsqu'il se met en marche, je le suis attentive avant de me rendre compte de la présence de Tadji à côté de moi. J'étais surtout concentrée sur M. Williams, je dois bien l'avouer. Je tourne la tête et il m'adresse un sourire. Sourire que je lui rends quand il tend sa main pour prendre la mienne, me demandant la permission. Au début un peu surprise et sur mes gardes, j'accepte à présent le baisemain. Il faut dire que cela me paraissait étrange et un peu hors du temps. Et maintenant, j'y suis habituée et c'est plutôt agréable.
- Très belle soirée en effet, j'attendais avec impatience de pouvoir visiter le Colisée. Je ne crois pas t'avoir demandé si tu as déjà visité ce lieu.
Yumeko

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Finngard Evenson
Norvégien ǀ 27 ans ǀ 189 cm ǀ Sorcier ǀ La force tranquille ǀ Thimotheos
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Vor í Vaglaskógi

Je n'avais pas prévu de jouer les accompagnateurs ce soir pour surveiller les élèves et à vrai dire, je ne compte pas le faire. Je vais laisser cela à mes collègues. J'interviendrai seulement si c'est nécessaire mais je doute que l'on est besoin de moi pour soigner des élèves. Il faudrait vraiment qu'ils soient maladroits ou le fassent exprès. Sauf erreur de ma part, le Colisée n'est pas considéré comme un endroit dangereux sinon cette sortie n'aurait jamais eu lieu de toute manière. Je compte surtout rester en arrière, en retrait par rapport au groupe d'élèves et M. Williams. J'ai pu discuter avec Law de cette sortie puisqu'il a mis cette discussion sur le tapis, me convaincant en partie de venir à cette visite. La seconde, c'est d'avoir été négocier avec Kelly en demandant une contrepartie. Pas d'ordre financière, ce n'est pas l'argent qui me motive. Il suffit de voir la façon dont j'ai vécu pendant mon voyage. Je ne logeais pas dans des hôtel 4 étoiles. J'en étais souvent bien loin. Je peux vivre dans un confort sommaire. Je ne compte pas le nombre de fois où je dormais par terre dans un sac de couchage. Mais cela ne m'a jamais dérangé, je savais dans quoi je m'engageais quand j'ai décidé d'entreprendre ce voyage à travers le monde. On m'a offert l'hospitalité, parfois le gite et le couvert. Souvent avec des gens qui n'ont presque rien. J'ai remarqué qu'ils étaient les plus généreux et partageaient bien volontiers même s'ils n'avaient pas grand chose. J'échangeais avec eux, j'apprenais beaucoup. Je me suis rendu dans des clans de sorciers et chez des humains pour perfectionner la magie de guérison, pour apprendre à vivre dans la nature, à se servir de la flore pour confectionner des médicaments, pour soigner. J'ai appris un nombre impressionnants d'éléments sur les plantes et leur bienfait. Il y a des médecines ancestrales dont les données se perdent petit à petit. J'essaye de tout compiler dans des carnets pour garder tout cela. Je n'ai pas encore fini ce voyage, il me reste encore à entreprendre, à découvrir et à apprendre. Je compte continuer après Ravenswood, il ne s'agit que d'une parenthèse de quelques mois, tout au plus une année. Je ne vais pas rester, c'est une certitude. Je repartira au Japon là où je me trouvais avant d'arriver ici, puis je poursuivrai ma route en Asie et en Océanie. J'aimerais aussi me rendre dans des villages féériques pour apprendre aussi à leur contact. Cela sera peut-être une partie de mon voyage après un retour en Norvège. A moins que je ne décide de retourner en Norvège bien plus tardivement. Rien n'est encore figé. En attendant, je vais pouvoir mettre en place mon idée de jardin de plantes médicinales à côté de la cour extérieure puisque j'ai eu l'autorisation de ma collègue. Je vais réfléchir aux plantes qui pousseront le mieux dans cet environnement et compte tenu du climat de la région même si je commence à avoir quelques idées sur la question. Je compte bien mettre à profit tout ce dont j'ai appris auprès des autres. Si les élèves m'appellent M. Evenson, mes collègues m'appellent par mon prénom et les plus à l'aise utilisent son diminutif. J'appelle tous mes collègues par leur prénom, habitude prise quand j'ai commencé à travailler. Par contre, avec la hiérarchie, j'utilise le nom de famille comme avec la directrice. Sauf si elle souhaite être appelée par son prénom. Je n'ai aucun problème avec cela. Thim fait partie de ces collègues qui m'appellent par le diminutif de mon prénom lorsqu'il s'adresse à moi. Je ne le connais pas bien même si nous avons eu l'occasion d'échanger quelques fois à table. Celui-ci s'adresse à moi, employant un ton humoristique à propos de cette sortie. Je tourne la tête dans sa direction et je réponds avec franchise.
- En toute honnêteté, une désorganisation totale pour la visite d'un monument mais ça n'engage que moi. Toujours prêt Thim mais si un élève se blesse, ça sera sûrement par maladresse. Es-tu du genre absorbé par l'histoire comme John ? demandé-je dubitatif.
Yumeko

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Message par Yumeko »

Ethel Boleyn
Anglaise ǀ 16 ans ǀ 165 cm ǀ Vampire ǀ Ex-future soldate ǀ Soo
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Waves

Je ne veux pas être ici mais j'y ai été obligée avec Leigh à cause de notre mère et de tous ses secrets. Ils nous ont explosés au visage depuis et nous devons en subir les conséquences. Nous ne sommes pas responsables de ses choix, ni de ses secrets. Elle n'a même pas voulu nous dire qui était notre père biologique et nous ne savons même pas pourquoi. Je lui en veux pour ça comme pour tout le reste. Notre père, le vampire qui nous a élevé toute notre vie nous ignore depuis et c'est difficile à vivre. Je ne l'ai pas revu depuis plusieurs mois comme si nous n'existions plus à ses yeux. Les séances d'entrainements ont été arrêtées tout comme les cours à domicile. Nous n'avons pas revu Ryodan et Dancer depuis des mois non plus comme ils ont été remerciés par notre père. Ils n'avaient plus aucune raison de venir. Je ne peux pas arrêter d'appeler Père, notre père car je n'en ai pas un autre. Durant des mois, j'ai continué à venir à la bibliothèque comme avant, attendant sa venue mais il ne le faisait jamais. Leigh avait arrêté de le faire dès qu'il a su, pour lui c'était une perte de temps sachant que nous n'avions plus ni cours, ni entrainement. De mon côté, j'ai persisté comme si j'étais incapable de rompre ce rituel. A la place des cours, j'allais à la bibliothèque pour apprendre, je faisais marcher ma logique avec des casse-têtes, je jouais aux échecs avec mon frère, je me mettais à parler en russe, je continuais les entrainements. Je ne voulais pas laisser tomber, je ne voulais pas arrêter. Je voulais continuer ma formation, entrer au Haut Conseil et travailler pour eux en devenant soldate comme il était prévu. Je ne compte pas changer ce but même si je dois faire ma scolarité à Ravenswood contre mon gré. Quand j'aurais fini et quitté cette école, je m'engagerai dans cette voie. Sans l'aide de Ryodan, je sais que je vais perdre mon niveau mais je ne veux pas laisser tomber alors je m'entraine avec Leigh. Je prends des cours de self-défense et je m'entraine à l'escrime deux fois par semaine. Je suis les cours avec assiduité et sérieux, mon objectif en tête. Rien ne me détournera de ce but. Je veux montrer à mon père ce dont je suis capable, même si nous ne sommes pas du même sang, je peux devenir moi aussi soldate et faire honneur à la famille Boleyn. Il le faut car aucun autre avenir existe pour moi. Leigh se sent plus libre depuis la vérité éclatée et il vit bien mieux les choses. Je le remarque un peu plus chaque jour. Je ne sais pas comment il fait. Il a une capacité d'adaptation et de rebondir que je ne possède pas. Mais ça ne l'empêche pas d'avoir accepté de s'inscrire aux mêmes cours optionnels et de s'entrainer ensemble. Peut-être changera-t-il d'avis concernant son avenir mais j'ai un peu de mal à le croire. Pour lui, de nouvelles voies s'ouvrent à lui, une vie différente et il l'accepte. J'en suis bien incapable et je ne le veux pas. J'ai passé trop d'années à apprendre et à m'entrainer pour vouloir une autre vie. J'ai accepté depuis bien longtemps l'avenir qui m'était réservé avec mon frère. L'avenir semble nous séparer et j'ai bien trop de mal à me faire à cette idée. Je ne veux pas que nous nous séparions, je ne veux pas perdre le lien que nous avons, je ne veux pas que nous nous éloignons, vivre loin de lui. J'ai vécu toute ma vie avec lui et sans lui, tout cela serait beaucoup plus difficile. Je ne sais même pas si j'en serai capable et je n'ai pas envie de penser à cela. Leigh n'a pas la capacité de lire dans mon esprit mais il choisit ce moment là pour me fausser compagnie. Même en utilisant sa vitesse surnaturelle, j'arrive à le suivre. Je lui en veux de me laisser seule ou plutôt en compagnie d'une dhampire. Je n'ai aucune difficulté à faire la différence entre les espèces. Je me tourne vers la fille aux origines asiatiques qui suit les cours de sens et réflexe et de self-défense comme moi. Comme mon frère, j'ai le réflexe de me souvenir des noms des autres élèves même si je ne les côtoie pas. Et cela me fait travailler la mémoire. Elle fait une réflexion au sujet de l'autre garçon So et elle se présente avant de me demander confirmation sur le mien. Je n'ai pas la meilleure connaissance des langues asiatiques mais il faut tendre l'oreille pour différencier So et Soo.
- Tu ne te trompes pas, lui confirmé-je.
Shinato

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par Shinato »

Mimi

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14 ans / 1m53 / Sorcière / Nouvelle élève

Ecole de Matthieu être très grande. Plus grande que maison de Matthieu. Mais papa et maman de Matthieu pas être ici, avec nous. Eux rester à la maison. Eux me manquer un peu mais Mimi pas être triste. Mimi pas être toute seule dans grande école. Mimi être avec Matthieu et Karla. Mimi pouvoir partager sa chambre avec Karla et Karla être très gentille avec Mimi. Mimi être contente mais Mimi vouloir voir Matthieu plus souvent. Mimi être dans une autre classe et Mimi pas pouvoir être avec Matthieu pendant la journée. Mais Matthieu toujours passer voir Mimi avant d'aller dormir et Mimi être très contente. Mimi avoir aussi nouveaux amis dans sa classe. Mimi pas retenir beaucoup de prénoms mais eux pas lui en vouloir. Amis de Mimi être très gentil et beaucoup aider Mimi en classe. Professeur aussi être très gentil mais Mimi pas toujours comprendre ce que professeur vouloir dire. D'ailleurs, Mimi pas comprendre ce que professeur écrire au tableau. Mimi penser qu'elle pas savoir lire. Mais Mimi faire beaucoup d'effort pour apprendre et donner sourire à Matthieu. Mimi vouloir Matthieu être fier d'elle. Karla beaucoup aider Mimi à apprendre à lire avant de dormir. Mimi aimer beaucoup Karla mais Karla pas vouloir dormir avec Mimi. Karla dire que Mimi être trop grande pour cela.

Aujourd'hui, élèves de grande école partir en sortie et Mimi être très heureuse. Mimi jamais partir avec autre personne que Matthieu. Mais Mimi savoir que Matthieu être là. Donc Mimi être rassurer. Mimi pas savoir où elle être mais étrange bâtiment être encore plus grand que grande école. Mimi avouer être impressionnée mais elle avoir plein d'étoiles dans les yeux. Etrange bâtiment être très beau. Amis de Mimi suivre professeur joyeux mais Mimi trop concentrer à admirer étrange bâtiment. Mimi se tourner alors vers jolie fille blonde.

-"Etrange bâtiment appartenir à grande école?"
Dernière modification par Shinato le mar. 05 oct., 2021 9:24 am, modifié 2 fois.
LSGI

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par LSGI »

Evan Ludom
17 ans, né le 1er Janvier | 1m87 | loup-garou alpha solitaire


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Je suis né fils d’alpha, fils du chef de meute. Elle n’était pas très grande, basée en Angleterre, dans un endroit à l’écart, là où les humains ne pointent pas trop le bout de leur nez. Mon père était le genre à aimer la discipline, il aimait contrôler, tout et tout le monde, il aimait l’alcool et il avait des tendances violentes. Pour faire court : il battait ma mère. Je me suis pris quelques coups mais sans plus, c’était surtout elle, parce qu’il aimait lui montrer qu’il avait l’ascendant, il aimait être le plus puissant, et je crois qu’il aimait sa peur, qu’elle le craigne et tremble chaque fois qu’il levait la main… Un jour où mon père était de sortie elle en a profité pour se rapprocher d’un bêta. En soi, c’est l’histoire banale : une femme qui tombe amoureuse d’un autre loup, un gars sympa qui la cogne pas, un gars qui éprouve un véritable intérêt pour elle, et elle choisit de le voir en cachette parce qu’elle sait que si son mari l’apprend il les tuera tous les deux.

Sauf que ma mère est tombée enceinte, et mon père a su qu’elle le trompait depuis déjà un moment… Il s’est battu contre le bêta et a planté ses crocs dans sa gorge pour le déchiqueter jusqu’à ce que son pauvre corps le lâche… Il n’est pas mort sur le coup. Mon père voulait lui faire mal. Il a ensuite voulu s’en prendre à ma mère… J’avais neuf ans, j’avais déjà un problème avec l’autorité – et un problème plus grand encore avec mon père – et déjà un fort instinct protecteur. Alors je me suis interposé. J’étais pas suffisamment con pour croire que je pourrais mettre une raclée à mon géniteur, j’étais qu’un gosse, mais je savais que je serais capable de l’assommer si je m’y prenais bien. Il était tellement enragé qu’il ne réfléchissait pas. Je l’ai mis K.O juste le temps de prendre ma mère et de m’barrer. Elle était trop choquée pour réagir… Alors je l’ai fait à sa place. J’ai volé de l’argent à mon père, j’ai amené ma mère ailleurs, je nous ai trouvé un appartement pas cher, je l’ai poussée à trouver un travail, je l’ai poussée à tout en fait. Elle était trop amorphe pour faire quoi que ce soit d’elle-même – état que j’ai eu beaucoup de mal à comprendre au début – donc je me chargeais de tout ce que je pouvais, je la forçais juste à aller travailler pour rapporter de l’argent, ensuite je décidais comment le dépenser. Au départ on a eu des soucis, parce que le moi de neuf ans a parfois oublié des choses essentielles, comme de payer l’électricité à la bonne date… Heureusement, après avoir passé des heures avec un abruti au téléphone pour le convaincre que quelques jours ce n’était pas catastrophique, j’ai compris qu’il fallait que je m’organise mieux. C’est certainement à cause de ça que je suis devenu maniaque sur certains points.

Bref, ma mère a accouché sans problème, j’ai eu un petit frère – Jake –, un loup bêta. À sa naissance ma mère s’est un peu réveillée, elle ne se levait pas la nuit quand Jake chialait mais au moins elle s’en occupait le soir en rentrant du travail. De mon côté j’étais scolarisé dans une école humaine, donc Jake était laissé à une baby-sitter quand on était pas là – une baby-sitter que j’ai mis trois plombes à choisir parce que je suis difficile et que la plupart ne m’inspiraient pas confiance.

Cette vie n’était pas ouf mais il y a bien pire. Quelques mois plus tard j’ai cherché une meute, parce que l’état de ma mère se détériorait à nouveau et que je ne pouvais rien y faire. Le contact des autres lui manquait, elle voulait chasser avec eux, elle voulait sentir leur présence, leur magie, c’est un lien que je peux comprendre mais qui ne m’atteint pas vraiment. Faire partie d’un tout n’est pas ce qui me dérange, ce qui me pose problème c’est obéir à des ordres, c’est faire partie d’une hiérarchie. Je suis alpha, je pourrais être en haut si je voulais, mais à dix ans ce n’était pas envisageable et aujourd’hui encore moins. Je ne veux pas des responsabilités d’un chef de meute, je ne veux pas que des dizaines de personnes soient dépendantes de moi, je ne veux pas les diriger ni m’en occuper. Prendre soin de ma mère et mon frère c’est différent, c’est ma famille, mon sang, et ils ne sont que deux. Je ne veux pas d’une meute.

Mais j’en ai trouvé une. Nous avons à nouveau déménagé et ma mère l’a intégrée. Pas moi. C’est pourquoi notre maison est à la limite extérieure du territoire de la meute. Ma mère a commencé à aller mieux, Jake a grandi et tout allait pour le mieux. À partir d’un certain âge j’ai même pu commencer les p’tits boulots, ce que je préfère largement au fait d’aller à l’école.

Et puis récemment il y a eu autre chose. Pas un problème, mon père n’a pas ressurgi de nulle part – je doute qu’il nous cherche après environ 8 ans, même si mon départ lui a fortement déplu – et personne ne s’est battu à en crever – parce que même si je ne tue pas j’ai tendance à me battre, si on me cherche on me trouve – mais j’ai trouvé quelqu’un. Un jour où je chassais dans la forêt je suis tombée sur une fée. Elle sentait la peur et le sang. Mon loup a tout de suite voulu la protéger. Sauf qu’elle était séquestrée par cinq vampires… Va savoir pourquoi. J’suis pas totalement con encore une fois, donc j’ai pas foncé dans le tas, je suis pas aller les dérouiller parce que je savais que j’en mourrais très certainement. À la place j’ai juste passé un coup de fil. Le Haut Conseil a débarqué et a tué les vampires. Jade – la fée – n’ayant aucune famille vivante, le HC l’a placée à Ravenswood jusqu’à sa majorité. Et j’aurais pu rentrer chez moi bien tranquillement après ça… Mais non, mon loup – cette tête de mule – a décidé que Jade était sous notre responsabilité puisqu’on a prévenu le HC. Et puisqu’elle ne va clairement pas bien du tout on va rester avec elle pour le moment… Et donc j’intègre cette école… Et je déteste ça. Les écoles humaines me font suffisamment chier, mais là c’est une école de surnaturels, avec d’autres règles, et surtout je ne vais pas pouvoir rentrer tous les soirs, non, les règles seront là également la nuit et les week-ends… fantastique. J’ai rien à foutre là-bas. Mais en soi ce n’est qu’une école, il n’y aura pas un con qui va donner des ordres à tour de bras et s’attendre à ce que je m’exécute. Donc ça devrait aller. Et je n’y vais que pour elle, que pour m’assurer qu’elle va s’en sortir, mais ensuite je m’casse.


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Caractère :

Je suis solitaire, autonome, mais sociable et amicale. Je m'prends pas la tête, j’aime bien la tranquillité. Assez joueur, taquin, mais flemmard parfois. J’adore dormir et j’aime qu’on me laisse tranquille. Quand je m’attache je suis jaloux et possessif, protecteur de nature, assez autoritaire, je déteste me répéter. J’aime bien les défis mais faut pas pousser. J’assume mes responsabilités, j’essaie de ne pas me mêler des affaires des autres… mais parfois c’est plus fort que moi. Je n’aime pas l’injustice. Et je me mets assez facilement en colère, je ne suis pas spécialement calme. Je ne suis pas difficile à énerver, et je suis violent. Si je n’ai jamais frappé quelqu’un à qui je tiens sous le coup de la colère c’est parce que je refuse de devenir comme mon père, mais si c’est quelqu’un dont j’me fous alors je n’aurai aucun scrupule à le cogner. Après, je ne cherche pas non plus la merde, ça m’amuse pas de provoquer quelqu’un à moins que je n’ai quelque chose contre cette personne. En gros, mieux vaut simplement me laisser en paix et je serai un gentil loup qui ne dévoilera pas trop ses crocs. Mon loup me ressemble énormément d’ailleurs, en plus protecteur et plus possessif, et peut-être plus têtu… Non, en fait je crois qu’on est autant buté l’un que l’autre. D’ailleurs, on est assez en accord, on n’a pas de problème l’un avec l’autre, on a toujours vécu en harmonie, malgré quelques désaccords. Comme celui de ma présence à Ravenswood… Ok je me suis attaché à Jade, ok j’ai envie de la protéger, mais je n'l’a connais que depuis très peu de temps donc j’ai pas non plus des sentiments de ouf… contrairement à mon loup qui s’est mis en tête que c’était notre devoir de la suivre ici pour s’assurer de sa sécurité… Dans une école putain. Évidemment qu’elle va être en sécurité, c’est une école, qu’est-ce qui pourrait lui arriver ici… ou du moins, qu’est-ce qui pourrait lui arriver de pire que ce qu’elle a déjà vécu… elle est traumatisée, alors ok je peux essayer de l’aider, mais j’suis ni doc ni psy, donc a priori je suis pas l’mieux placé. Mais je dois avouer que quand je l'ai vu si désemparée à l'idée d'atterrir au milieu d'adolescent j'ai craqué, pour une raison que j'ignore elle semble apprécier ma présence, donc je peux au moins faire ça pour elle.

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par LSGI »

Texte à caractère violent, explicite, perturbant


Jade Afsona
16 ans, née le 6 mai | fée sans aile
Rape Me


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Jade n’est pas issue d’un village de fées, elle vivait avec sa famille – frère, parents, oncle, tante, cousins, grands-parents – mais un jour des vampires ont simplement tué tout le monde. Si elle a survécu c’est simplement parce que le chef du groupe – Mayron – avait décidé de la garder. Il fit d’elle sa poupée, sa nourriture, son objet, sa fée.


L’année de ses 8 ans

—Ma poupée…
Je reste immobile, ne voulant pas qu’une de ses colères ne se déclenche. J’ai compris que si je voulais que tout se passe bien je devais faire exactement ce qu’il voulait. Alors je ne bouge pas, je le laisse faire. Je suis debout et il est assis dans un fauteuil derrière moi, il me brosse les cheveux. Je ne sais pas trop pourquoi, je pourrais le faire seule, maman m’avait appris à le faire seule, et puis j’ai huit ans, je peux me débrouiller. Mais il préfère le faire. Et je ne veux pas le contrarier. Je n’aime pas qu’il me lave, qu’il me touche sous la douche, mais ça j’ai compris que ça lui procurait un plaisir différent. Tout comme le soir, quand il vient… Je déteste ces moments mais je m’efforce de m’y habituer. Quand je résiste il devient méchant. Mais là, quand il me coiffe, il a des gestes doux, je crois que le mot juste est « tendre ». Il devient tendre dans ces moments. Mais je ne sais pas si c’est ce que je préfère. Je ne sais pas ce que j’aime ici. J’ai du mal à aimer quoi que ce soit. Je ne sais plus depuis combien de temps je suis ici mais ça doit faire plusieurs mois. Je ne demande plus mes parents quand je me réveille, je me souviens. Ils sont morts. Il les a tués, lui et ses amis. Enfin, je ne sais pas si ce sont ses amis, il semble au-dessus d’eux. Lorsqu’il donne un ordre les autres obéissent. Parfois les ordres ne leur plaisent pas, mais ils s’exécutent tout de même. Comme moi. Sauf qu’il ne s’occupe pas d’eux comme il s’occupe de moi. Ils ne dorment pas non plus avec lui, contrairement à moi. Et ils ne le nourrissent pas. Moi si. Au début c’était douloureux mais ça ne l’est plus désormais, il a dit qu’il rendrait sa morsure agréable si j’arrêtais de crier et de me débattre. Alors j’ai arrêté. Et la morsure est devenu très… plaisante. Elle fait quand même un peu mal, quand ses crocs percent ma peau, mais la douleur ne dure pas et très vite je sens une sorte de chaleur qui m’envahit, comme une vague, qui se répand dans tout mon corps et l’apaise. Mes idées sont moins claires mais plus joyeuses quand il fait ça. Je me sens presque bien quand il fait ça. Donc si, j’apprécie quelque chose ici, ses morsures. Quand il a fini et lèche ma plaie je m’endors généralement.
Il pose soudain la brosse mais je ne bouge pas, je préfère attendre qu’il me permette de le faire. Sauf qu’il ne le fait pas. Il me soulève doucement et m’installe sur ses genoux. D’instinct je penche la tête sur le côté, lui offrant mon cou qu’il caresse lentement. J’appréhende la morsure mais la désire en même temps, je voudrais qu’il me morde et me permette de dormir, de me reposer, d’oublier l’épisode de la douche, d’oublier ses doigts trop longs glissant sur ma cuisse, d’oublier leur montée et l’endroit qu’ils ont pénétré… Je veux oublier. Je veux que ça disparaisse de ma tête. C’était douloureux. Même si ça l’était moins que le soir – enfin le matin, quand on se couche – ça l’était quand même. Et je n’aime pas. C’est désagréable, ça me fait juste mal. Alors que sa morsure, elle, est agréable. Elle est réconfortante. Elle est apaisante. Elle m’aide à partir, elle aide mon esprit à s’endormir. Quand il me mord je ne souviens presque jamais de mes cauchemars, alors que les jours où il ne fait rien je dois attendre ce qui me semble une éternité avant de pouvoir trouver le sommeil, et une fois que je le trouve je ne vois que des monstres, des taches rouges, des cris et de la peur. J’entends des craquements qui me glacent et des déchirements qui me brûlent, parfois je crie avec eux. Et alors il me réveille, parce que je le dérange, il frappe ma joue et je me tais instantanément parce que j’ai peur de recevoir une autre gifle. Mes larmes roulent silencieusement et le temps s’arrête. Et alors il me prend dans ses bras et murmure « Rendors-toi ma poupée, ce n’est rien, je chasse les cauchemars ». Généralement je ne me rendors pas. J’ai trop peur de le réveiller à nouveau, trop peur qu’il me frappe à nouveau, alors j’attends, immobile, trop paralysée pour trembler. C’est pour ça que je préfère quand il me mord, parce que là au moins je ne fais pas de cauchemar, je ne le réveille pas, et je peux dormir. L’oubli. Sa morsure signifie pour moi la douceur de l’oubli.
Il embrasse d’abord mon cou, là où il rejoint mon épaule, avant de le sentir, il y promène sa langue sous laquelle j’ai appris à rester aussi figée qu’une statue – quand je frissonnais il s’énervait – et finalement la dureté de ses dents apparaît. Il ne tarde pas et elles transpercent ma peau, la pénètre, et je relâche mon souffle, soulagée. La douleur se réveille mais je ne grimace pas, au contraire, je la trouve agréable, bienvenue, je sais ce qui va suivre. Et effectivement ça arrive, peu à peu la souffrance est remplacée par une vague de chaleur apaisante qui se répand dans tout mon corps, qui rend mes muscles soudain lourds, je m’affaisse et me détends contre lui et il raffermit sa prise sur moi, me berçant presque, je ferme les yeux, mes pensées ralentissent, je me sens bien, en sécurité, fatiguée. Je voudrais que le sentiment ne s’estompe jamais, mais il finit par rétracter ses crocs, je pousse un léger soupir tandis que sa langue passe sur mes plaies, et ainsi je m’endors.



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L’année de ses 9 ans

Je cours. Je suis fatiguée mais je continue de courir, je le dois, c’est le jeu, et cette fois je pense pouvoir m’enfuir, cette fois j’y crois. Je sais que je ne dois pas, je sais que s’ils s’en rendent compte je vais avoir très mal, mais je ne veux plus rester ici. Je ne veux plus jouer avec eux. Je déteste ce jeu. On y a déjà joué plusieurs fois et chaque fois j’étais déjà épuisée avant de commencer. Je crois qu’ils l’ont fait exprès. Mais pas aujourd’hui, pas cette nuit. Aujourd’hui je me sens déterminée, oui, déterminée, comme Jared le disait, je suis déterminée, et quand on est déterminé on peut faire tout ce qu’on veut. Bon, Jared n’avait qu’un an de plus que moi et je ne sais pas s’il ne me racontait pas souvent des bobards, mais j’ai envie de croire en ses paroles. Donc je cours, j’évite les racines entre les arbres, je fais abstraction des cailloux qui blessent mes pieds nus, je fais également abstraction des bruits de la forêt, elle n’est pas rassurante la nuit, mais désormais je ne la vois plus que de nuit, donc je n’ai pas le choix, je dois faire avec. Heureusement mes yeux se sont habitués à l’obscurité à force de ne vivre que la nuit. Les vampires ne me laissent pas sortir la journée, parce que je pourrais tenter de fuir. D’après eux. Je ne sais pas comment je ferais, je dors avec lui et lui me tient tout le temps où il dort. Sa poigne reste forte malgré son état de vieille. Je ne pourrai jamais lui échapper. Pas à ce moment-là du moins. Alors que maintenant… Maintenant je peux essayer.
Je retire mon tee-shirt pour laisser mes ailes se déployer. Auparavant j’étais trop faible pour voler, mais pas cette nuit. Je me fiche d’être à moitié nue, ça n’a pas d’importance, ce qui compte c’est ma fuite. Je cours plus vite pour prendre de l’élan et bats des ailes, rapidement mes pieds ne touchent plus terre et je m’élance entre les arbres, droit vers le ciel. Une fois au-dessus des branches je pourrai voir dans quelle direction aller et surtout je pourrai leur échapper, ils ne devraient pas me flairer dans les airs, du moins j’espère… Je n’ai pas assez d’énergie pour que le vent soit de mon côté, mais ça devrait aller, une fois que je serai assez haut. Je peux leur échapper. Je peux m’en aller. Partir. Loin. Que le cauchemar prenne fin.
Une force fulgurante réduit à néant tous mes espoirs : des longs doigts que je ne connais que trop bien enserrent ma cheville et me tirent brutalement vers le sol.
—Que fais-tu ma petite fée ? Tu essaies de t’échapper ?
La peur me percute en même temps que le sol. Je ne sais si c’est elle ou lui qui me coupe le souffle. J’atterrie sur le dos, grimaçant de douleur quand mes ailes si fragiles sont écrasées sous mon poids. Il est au-dessus de moi en un battement de cil. Je n’ai même pas le temps d’envisager une nouvelle fuite que déjà ses longs doigts se referment autour de mon cou. Il doit sentir mon sang pulser, ma respiration difficile et entendre mon cœur qui menace de sortir de ma poitrine. Ses petits yeux sombres me toisent avec colère, je lis sans peine sa rage et la ressens même, c’est assez étrange d’ailleurs, mais physiquement je la ressens, je sais que j’ai dépassé une limite qui m’était formellement interdite et je sais que je vais le payer, ce qui m’effraie d’autant plus.
— Dois-je te rappeler les règles du jeu ? Tu dois fuir à pieds. Tu as triché ! Tu n’as pas le droit de me quitter !
Je tremble tandis qu’il hausse le ton pour finir par hurler. Les bruits alentours se sont tuent, il n’y a plus que mon cœur qui résonne et son cri qui semble fuser entre les arbres renvoyant son écho. Je sais que je n’aurais pas dû, mais c’est le seul moyen que je voyais pour m’enfuir, c’était ma seule échappatoire… et j’étais déterminée… et j’ai échoué. Jared avait tort. La détermination ne suffit pas. Je ne peux que lui demander pardon désormais mais ma respiration n’est pas redevenue stable et il m’est très difficile de parler entre la peur et sa main qui m’enserrent la gorge.
—Pa… pa… pa… pardon…
—Il est trop tard pour les excuses ! Je déteste l’insubordination Jade, et tu le sais.
Il ne me laisse rien ajouter ni rien penser que déjà il me retourne et me plaque à nouveau au sol, ma joue contre la terre. Mes larmes roulent sur le sol et je hoquette de souffrance quand l’air quitte à nouveau mes poumons. Ses longs doigts sont désormais sur ma nuque et je sens son genou au creux de mes reins. Il m’écrase. J’ai mal. Mais ce n’est rien en comparaison de ma peur. Que va-t-il faire ? Pourquoi cette position ? Je tremble de terreur, qu’est-ce qu’il peut vouloir me faire… Mon esprit n’ose l’imaginer, je sens une idée germer mais elle n’est pas compréhensible, comme si ma conscience tentait de me protéger encore quelques instants, comme si elle m’empêchait de voir ce qui va se produire, ce que je vais subir, ce qu’il va m’infliger… Ce qu’il m’inflige. Son geste est lent et mon hurlement immédiat. Je ne sens plus le reste de mon corps, juste cette douleur insoutenable, intolérable, insurmontable, je veux que ça s’arrête, je veux qu’il arrête… Il continue. Tout disparaît, la terre sous ma joue, les cailloux enfoncés dans mon ventre, les écorchures sur ma peau, son genou qui menace de me broyer, ses doigts qui me plaquent au sol… tout. Il n’y a plus que la douleur, cette douleur pire que toutes celles que j’ai pu tester, qui part de mon dos et électrise tout mon corps de manière continue, un seul et unique pic de douleur qui me déchire. Je voudrais m’évanouir, je voudrais cesser de respirer, je voudrais que mon cœur explose ou qu’il cesse de battre, je voudrais succomber, je voudrais que ça s’arrête, juste que ça s’arrête, par pitié, faites que ça s’arrête, faites qu’il arrête, faites qu’il disparaisse, faites qu’il me tue, faites quelque chose… Mais rien ne se passe. Même l’évanouissement ne m’est pas permis. Une soudaine brûlure dans ma gorge m’apprend que mes cordes vocales vont imploser et c’est ce moment qu’il choisit pour plaquer sa paume sur mes lèvres. Mon corps est secoué de soubresauts si violents qu’ils pourraient probablement décamper un homme adulte de mon dos, mais pas lui, pas cet être inhumain, pas ce vampire. Il penche soudain son visage sur moi mais je ne vois qu’une ombre floue au travers de mes larmes. La douleur s’est stabilisée, elle est légèrement moins pire qu’un instant plus tôt mais elle reste trop grande pour moi.
—Ne m’en veux pas ma poupée, c’est toi qui me forces à faire ça.
Un murmure. Juste un murmure qui semble encore plus effrayant après mes hurlements. Pourtant il semble… aimant ? Je ne sais pas. Doux. Tendre. Répugnant. J’ai un nouveau soubresaut et il retire vivement sa main lorsque je rends le contenu de mon estomac. Il se redresse sans attendre et avec bien plus de rapidité m’arrache ma seconde aile. Je suis incapable de crier. Incapable de bouger. Incapable de penser. Je sombre dans la douleur.



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L’année de ses 14 ans

Sa main fouette l’air avant de percuter ma joue. La douleur explose dans ma mâchoire, irradie du côté gauche de mon visage, fait pulser mon sang. Je sens ma peau me piquer là où il l’a touchée, l’air me brûle presque, je vais avoir une marque. Il est énervé. L’un des autres vampires a voulu me toucher, et je n’ai pas refusé, alors il s’est mis en colère. Qu’est-ce que j’aurais pu dire ? J’aurais dû lui dire non ? Comment ? Mais peut-être… C’est ma faute, je ne suis pas assez forte, je suis incapable de riposter, alors que je devrais, parce que c’est lui qui commande, parce que je lui appartiens, mais j’avais peur, peur parce que l’autre tenait déjà mon cou, peur parce que je manquais d’air, peur parce que mes cordes vocales me font souffrir alors que j’ai tenté de les utiliser il y a déjà quelques minutes de cela… Mais j’aurais dû, parce que je suis sienne, que je le sais, qu’il me l’a déjà dit… Il dit que j’aurais dû repousser l’autre, mais ce n’est jamais une option que j’envisage, je n’y parviens pas, ça ne vient qu’après, parce qu’il ne me vient jamais à l’idée de repousser physiquement, de frapper ou même d’attaquer magiquement… Rien que l’idée d’attaquer me fait frissonner… Et puis dans les faits est-ce que ça changerait quelque chose ? Je ne suis qu’une fée… Je n’ai pas de puissance, pas de force, je ne suis qu’un être sans défense face à eux…
Il me repousse contre le mur. Ma tête percute la pierre et je perds un instant le fil de mes pensées. C’est comme si tout s’arrêtait soudain. Il n’y a que cette souffrance physique qui existe, que cette sensation, et c’est apaisant. Les pensées cessent enfin de tournoyer dans mon esprit, ce que j’aurais pu faire, ce que j’aurais dû faire, ce que je voudrais, ce que je vis, peu importe, il n’y a plus que la plaie qui compte et les battements de mon cœur affolé. La douleur me vrille le crâne et je sens un liquide chaud couler dans mon cou. Ses narines frémissent et ses pupilles s’étrécissent. Il me regarde avec envie. Il se lèche les lèvres. Et je sais que la colère se bat avec le désir. Ça se passe toujours de la même manière. Et je suis excitée rien que d’y penser. Parce que je sais presque avec exactitude ce qui va suivre. Je connais ses mouvements à l’avance, je connais ses mots, je sais où il va me toucher, je sais à quel moment il va me pénétrer, et je sais ce qui arrivera ensuite. Et j’en suis impatiente. Je le désire, je veux ce qu’il va me donner, parce que c’est mon seul véritable plaisir ici. Un plaisir bien meilleur que sa morsure, même si je l’apprécie également.
Il parle mais je ne l’écoute pas. Ses ongles percent ma peau au niveau de ma clavicule tandis qu’il arrache mon haut avec brutalité. Une nouvelle douleur irradie de mon corps, ma respiration s’accélère, j’en veux plus, donne m’en plus, il se lèche les doigts pour goûter mon sang, il se rue sur ma plaie pour y passer sa langue, et je soupire de plaisir. Continue… Dépêche-toi… Fais-moi mal, détruit-moi, mais par pitié fais-moi jouir… J’attrape sa nuque et le force à descendre plus bas, jusqu’à ce qu’il morde mon sein gauche, juste au-dessus du téton, il adore faire ça… Je gémis, ne parvenant pas à me retenir malgré la brûlure de ma voix, et ondule contre lui. Je suis trempée, et ses doigts ne tardent pas à me trouver. Il me caresse rapidement, me pénètre bien plus vite, et c’est délicieusement douloureux. Je suis trop serrée, et il me griffe, mais ça m’est égal, je ne veux surtout pas qu’il s’arrête. Pourtant il le fait… pour insérer un membre plus gros… J’ouvre grand les yeux en gémissant plus fort, des larmes m’échappent, mon corps n’est qu’une plaie géante, mais ça fait tellement de bien, il n’y a que mon corps, je ne peux penser à rien d’autre, il ne me le permet pas, et il se met à bouger en moi, et je crie, et il bouge plus vite, et il me détruit, et il me brise davantage, et je me contracte, et j’ai chaud, et je sue, et mes jambes tremblent, et je m’agrippe à lui, à ses épaules puissante, et je jouis.



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L’année de ses 17 ans Jade a rencontré un loup, il ne l’a pas effrayée, elle a eu confiance en lui dès qu’elle l’a aperçu. Sans pouvoir l’expliquer, elle ressent un sentiment de sécurité en sa présence. Son instinct ne l’a pas trompée puisque ce loup a prévenu des autorités supérieures qui sont venues se charger des vampires l’ayant enlevée. Malheureusement, après le départ du loup, Mayron a senti sa présence, il a alors interrogé Jade, qui n’a su lui répondre puisqu’elle ne savait rien du loup. Il l’a brutalisée, sans succès. Il est alors parti lui-même à la recherche du loup, et c’est à ce moment que le Haut Conseil est arrivé pour éliminer les vampires… Mayron est donc toujours vivant, quelque part. Jade le sent, étant liée à lui depuis presque 10 ans elle peut sentir qu’il est quelque part, loin d’elle mais bien vivant.

En attendant, le Haut Conseil l’a envoyée à Ravenswood jusqu’à sa majorité, n’ayant aucun parent vivant elle n’a pas d’autre choix. La voyant terrorisée à l’idée de se retrouver dans une école gigantesque après tout ce temps enfermée avec cinq vampires, Evan – le loup – a décidé de l’accompagner, lui promettant de garder un œil sur elle. Bien qu’elle ne le connaisse pas depuis longtemps, la fée lui fait une confiance totale. Elle lui a posé de nombreuses questions sur l’institution de l’école et a fini par décider que pour correctement s’intégrer elle ne devrait pas pleurer face aux autres et essayer de cacher sa détresse. Elle désire une scolarité aussi normale que possible vu sa condition, bien sûr elle sait que ce ne sera pas facile, déjà parce qu’elle n’a clairement pas le niveau requis, mais également parce qu’elle devra porter un masque en permanence. Toutefois, elle est très douée pour ça, elle a dû en porter un de nombreuses fois et sait exactement comment faire. Elle pense qu’elle ne peut pas se permettre de pleurer devant les autres, qu’elle ne peut pas s’effondrer, les laisser voir qu’elle est totalement brisée, en petits morceaux épars qui menacent de s’envoler au moindre coup, elle ne veut pas qu’ils sachent ce qu’elle fait quand elle est seule, ce qu’elle a commencé à faire il y a déjà longtemps, elle ne veut pas qu’ils sachent qu’elle possède un couteau même si elle abhorre la violence, elle ne veut pas qu’ils sachent à quoi ce couteau sert, elle ne veut pas qu’ils connaissent son addiction, qu’ils sachent d’où elle lui vient, elle ne veut qu’une scolarité à peu près normale. Elle sait qu’elle ne pourra pas s’empêcher éternellement de pleurer, alors elle se dit qu’elle pleurera le soir, lorsqu’elle sera seule, elle laissera tout ressortir, sa douleur qui la ronge, son passé qui la hante. Elle ne veut embêter personne avec.


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Caractère :

Jade est triste, brisée, dévastée, hantée. Mais très gentille, déterminée, qui pense toujours à bien, ne s’énerve pas facilement, veut aider les autres, ne veut déranger personne et aimerait se faire des amis. Elle ne sait plus ce que c’est, elle commence à imaginer en voyant la relation qu’elle crée avec Evan, mais elle ne sait plus ce que c’est que de côtoyer des enfants de son âge. Elle porte un masque en permanence, un masque souriant qui est plus que convaincant, personne ne peut voir derrière parce qu’il est parfaitement en place et ne laisse rien filtrer. Elle peut sourire à quelqu’un et rire avec lui, elle est capable de ravaler ses larmes si elle est blessée et faire comme si ça ne l’atteignait pas ou qu’elle n’avait pas compris. Tout ce qu’elle désire c’est la joie et le bonheur des autres, parce que se concentrer sur eux est pour elle bien plus simple que de replonger dans son passé et ses propres sentiments. Si elle s’écoutait elle passerait ses journées à pleurer, au lieu de quoi elle attend le soir, quand personne ne peut la voir, pour se laisser aller. Pour autant, elle n’est pas suicidaire et ne recherche le réconfort d’aucune drogue ; elle a trouvé ce qui l’apaise à tous les coups, c’est le sexe, l’orgasme. C’est la seule chose qui lui permette de totalement échapper à sa peine. Jade est accro à l’orgasme. Et elle est masochiste, ayant pris l’habitude avec Mayron, parce que lui ne faisait que la blesser, alors elle a appris à aimer cette douleur, à l’attendre, à la désirer, parce que cette douleur a toujours mené à l’orgasme, puisque son corps a rapidement compris que c’était le meilleur moyen de se préserver un minimum. Jade a donc la fâcheuse tendance à se scarifier, autant pour s’exciter que pour se sortir de sa souffrance mentale, parce que pour elle les douleurs physiques sont plus simples. Grâce à sa magie elle peut se guérir et ainsi effacer les traces de ce qu’elle s’inflige. Elle fait très souvent des cauchemars et des crises d’angoisse, même si elle parvient à contenir ces dernières en public.


Pouvoirs :

Jade étant une fée, elle a les pouvoirs habituels. Elle manie très bien ses dons de guérison et puisqu’elle a été privée de ses ailes elle s’est entraînée à léviter, mais ce ne sera jamais la même chose.


Physique :

De taille moyenne – 1m62 –, brune, yeux vert/gris, et de nombreuses cicatrices. Les deux plus imposantes se trouvent sur ses omoplates, les marques de ses ailes arrachées. Elle possède un bon nombre de marques de morsures, toutes identiques, toutes appartenant à Mayron. Sa peau conserve les traces d’autres anciennes plaies plus ou moins visibles, certaines ayant été très bien soignées.


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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par naji2807 »

Tes fiches sont superbes et bien sûr accepter ^^ je les mets sur la première page, et tu connais déjà tes colocs normalement ^^
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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par naji2807 »

Andrea Azarov
17 ans, Né le 30 Décembre, 1m81
Sorcier transformé en vampire, Incube, Impulsif, avec
Mia
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Je n'aime pas ce mec, mais au moins, il ne semble plus avoir beaucoup de désir pour Mia. J'aurai pu m'arrêter là-dessus, le laisser et m'en aller, mais il me provoque exprès, et je n'aime pas ça. Autant, quand le loup grincheux s'énerve dans le vide, ça m'amuse, autant, quand on me manque de respect, ça m'agace. Il semble seulement percuter la situation, mais les mots qu'il prononce ne plaise pas. Je ne suis pas le propriétaire de Mia... elle est à moi, c'est différent ! Elle est à moi car nous sommes liés, parce qu'elle est ma donneuse, et que ma magie l'a faite mienne... Mais ça ne fait pas d'elle un objet.
- Je ne suis pas son propriétaire, parce qu'elle n'est pas un objet.
Je serre la mâchoire, agacé par l'idée que Mia me voit ainsi. C'est comme ça qu'elle m'a présenté à lui ? C'est comme ça qu'elle me voit ? Est-ce que je suis une sorte de tortionnaire à ses yeux ? Je sais bien que non... mais est-ce que je ne me trompe pas ? Est-ce qu'elle ne fait pas semblant devant moi ? Mes questions sont stupides, parce qu'en réalité, je sais tout de ce qu'elle ressent, il me suffirait de me concentrer pour savoir si elle est malheureuse avec moi. Et ce n'est pas ce que je ressens, la plupart du temps, elle est même très heureuse en ma présence.
- Un type comme moi ? je demande en haussant un sourcil.
Il est agaçant, mais quand il dit que beaucoup de gens savent qui il est, je hausse à nouveau un sourcil, et un sourire moqueur étire mes lèvres, avant que je ne lui réponde :
- C'est vrai que tu as faire de merveilleux exploits, pour que tout le monde t'associe à un petit dragon désagréable.
Les vagues souvenirs que j'ai de Mushu me rappelle un personnage agaçant et trop présomptueux. Voilà qui colle à mon interlocuteur.
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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par naji2807 »

Tania Celeanar, dite Mlle Celeanar
24 ans, Née le 6 janvier, 1m66
Elfe, Bibliothécaire, Fleur Bleue

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J'en ai rêvé

J'ai essayé toute la semaine de me concentrer sur mon travail, et je crois que j'y suis à peu près parvenu, puisque j'ai préparé de nombreuses fiches avec John, qui lui seront utiles lors de cette visite. Malgré cela, mes pensées restent accrochés à un certain elfe, que j'ai du mal à ignorer. Je ne sais pas si je m'emballe ou non, mais chaque fois je le vois, mon coeur chavire, et j'ai du mal à ne pas m'attacher à lui, et à l'idée que ce soit plus que du flirt. Enfin, techniquement, c'est déjà plus que du flirt, nous sommes déjà passés à l'étape d'après... mais est-ce que ça veut dire qu'on est en couple ? Ou bien est-ce qu'il veut juste s'amuser ? Est-ce qu'il fait ça avec d'autres filles ? Chaque fois que je pense ça, ça me fait mal au coeur, mais en même temps, il ne m'a rien promis, nous nous voyons, mais ça ne veut pas forcément dire que ça va donner quelque chose... Mais j'aimerai bien. Je sais que je dois arrêter de rêvasser, de penser au prince charmant, mais c'est plus que moi, je n'arrive pas à m'imaginer autre chose qu'une histoire d'amour entre nous. En fait, j'en ai même rêvé... J'ai rêvé que l'on était ensemble, en couple, et c'était tellement agréable, que le réveil était bien difficile. C'était comme si on me ramenait brusquement à une réalité un peu moins agréable.
Enfin, la réalité n'est pas non plus désagréable. J'aime mon travail, et j'aime ce que je fais depuis plusieurs jours, quand John vient me rejoindre pour préparer sa fameuse sortie. Je fais partie des accompagnateurs, bien sûr, mais franchement, je ne sais pas si je serai d'une grande aide si il faut faire preuve d'autorité. Déjà que j'ai un peu de mal à maintenir le silence dans la bibliothèque, je me vois mal aller disputer un élève parce qu'il a fait quelque chose de mal... Surtout que je ne sais pas bien ce que ça signifie "faire quelque chose de mal". Bien sûr, si deux élèves se battent, j'essaierai d'intervenir, mais si j'en surpris à s'embrasser ? ça m'est arrivé plus d'une fois à la bibliothèque, et je suis très gênée à chaque fois, mais avec le temps, j'ai appris à leur dire d'une petite voix que ce n'était pas forcément le lieu idéal... Pourtant, je ne suis pas la dernière à m'imaginer en train de faire je ne sais quoi avec Ashton dans les rayonnages... Des fois, je me dis que si un élève lisait dans les pensées, je serai bien embarrassée... Enfin, heureusement, pour le moment, personne n'a eu l'air de savoir que je fantasmais pendant que j'étiquetais les romans, ce qui est un sacré soulagement.
Je suis beaucoup plus concentrée ce soir, surtout parce qu'entre John et moi, j'ai l'impression d'être l'adulte responsable, et lui le grand enfant. C'est amusant, je ne peux pas le nier, et le voir aussi enjoué me fait sourire au départ, mais quand je l'entends énoncé les petites consignes de sécurité, je ne suis pas bien rassurée. J'essaie de lui faire comprendre que ce n'est pas exactement ce qu'il faut dire, mais ses rectifications sont un peu douteuses. Je grimace, mais suis un peu soulagée quand Rin reprend la main. Au moins il y a une personne responsable dans les parages, et qui semble s'y connaître en sécurité. Je peux donc me détendre un peu, mais je reste vigilante, et attends un petit peu, qu'une partie des élèves aient commencé à avancer, avant de me mettre en marche moi aussi, histoire de surveiller une bonne partie du groupe. Je n'en oublie pas le monument, que je suis aussi venue visiter, et, à cause de mon attention partagée, je ne sens pas qu'on se place à côté de moi, avant d'entendre une voix près de mon oreille. Je sursaute en posant ma main sur ma poitrine, et rosit de honte en découvrant Lawrence à côté de moi.
- Seigneur...
Pour éviter d'être embarrassée trop longtemps, je réponds :
- Je ne suis pas connue pour mon pessimisme... mais je ne sais pas trop si je la sens bien pour autant... disons plutôt que je suis un peu mitigée. Et toi ?
naji2807

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par naji2807 »

Texte explicite

Tadji Saeed, aussi appelé Prince Tadji
18 ans, Né le 18 Mars, 1m83
Dhampir, Prince imbu de sa personne

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Je n'apprécie vraiment pas la mesquinerie de ce Canard, et je compte bien le lui faire savoir. Et puis, qui s'amuse à lancer des rumeurs sur les gens, à part les viles personnes qui n'ont pas une vie assez intéressante, et sont obligés de s'accaparer celle des autres pour avoir un tant soit peu de joie ! Enfin, je ne vais pas m'attarder plus longtemps sur ce détail, d'une journée qui est censé être agréable. Ce soir nous sortons pour nous rendre en Italie, un pays que j'ai déjà pu visiter, mais pas ce monument-là. Avec mes parents, nous sommes allés à Rome, pour quelques soirées mondaines, quand j'étais beaucoup plus jeune, et je suis moi-même déjà venu à Venise, avec une jeune femme que mes parents souhaitaient me voir courtiser. C'était un séjour agréable, je ne le nie pas, mais je ne suis pas du tout décidé à sortir avec qui que ce soit, et je n'ai pas envie de me fiancer avec une quelque femme de haut rang. Mes parents le comprennent bien, heureusement, et même si ils tentent chaque fois de nouvelle chose, ce n'est jamais avec lourdeur, alors je les laisse faire, sans m'engager en rien pour autant.
Je ne crois pas que je pourrais me passer de la drague si facilement, car j'ai ça dans le sang. Je sais charmer et draguer les jeunes femmes de mon âge, et je n'ai pas envie de m'engager auprès de l'une d'elle. Parce que je ne pourrais alors plus courtiser les autres. Je ne suis pas de ces malotrus qui se permettent de tromper une femme, de lui faire croire monts et merveilles, et de s'encanailler par ailleurs avec d'autres. Si un jour je dois m'engager auprès d'une femme - et je le ferai le plus tard possible, et peut-être même jamais - alors je lui serai fidèle, parce que c'est le devoir d'un gentleman. En attendant, je butine, je passe d'une fleur à une autre, comme on pourrait dire, et ça me plait comme ça.
La fleur de ce soir est un charmant spécimen, et son parfum me plait beaucoup. Myra est belle, mais elle est surtout intéressante, une qualité que je reconnais à peu de femme. Elle aime bavarder, et dit parfois des choses absurdes, mais je ne sais pas pourquoi, avec elle ce n'est pas trop désagréable. J'aimerai faire plus, j'aimerai la toucher, l'embrasser... mais j'ai compris qu'elle était pudique, et que si je voulais pouvoir goûter à sa pureté, il me faudrait la courtiser lentement, comme j'ai déjà pu le faire avec d'autres. Je me contente donc pour le moment de légers contacts, comme les baises-main, par exemple. Elle n'est plus aussi surprise qu'au début, elle s'est habituée à ma courtoisie, et me donne sa main sans peine quand je la lui demande. Je me penche alors en avant, et porte le dos de sa main à mes lèvres, l'effleurant délicatement, avant de lui rendre sa main.
Je souris en l'entendant, la trouvant mignonne dans son enthousiasme. J'acquiesce et lui propose mon bras, pour marcher à ses côtés, tout en lui répondant :
- Non, je ne l'ai pas visiter, mais je suis venu à Rome il y a plusieurs années, mais n'avons pas vraiment eu le temps de visiter, je crois, ou en tous cas, pas les monuments. Tu aimes ce genre de visite ?
naji2807

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par naji2807 »

Lorrella Este
17 ans, Née le 6 Avril, 1m54
Fée, Anxiété généralisée, Terrifiée de tout

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Tout va bien se passer. Tout va bien se passer. Tout va bien se passer. Tout va bien se passer...
J'essaie de me le répéter comme un mantra, mais honnêtement, j'ai beaucoup de mal à totalement y croire. J'ai préparé mon sac en me demandant si je ne devrais pas amener une lampe torche, et j'ai vraiment hésité très longtemps avant de la ranger dans mon placard, en me sermonnant. Mr Williams m'a assuré qu'il y aurait de la lumière, et je l'ai cru, mais maintenant que nous y sommes, je doute un peu... Il y a de la lumière, c'est vrai, mais elle est surtout autour du groupe, et si je m'en éloigne un peu trop... Mais non, je ne vais pas m'en éloigner, je ne suis pas suicidaire. Et puis, Mr Williams a l'air de dire que ce sera facile de s'y retrouver si on s'éloigne, mais honnêtement, je préférerai que ça ne m'arrive pas.
Je soupire et essaie de me calmer. Je n'aime pas être stressée comme ça, mais c'est plus fort que moi. Déjà qu'au quotidien, c'est difficile pour moi de gérer mes angoisses, quand quelque chose sort de l'ordinaire, comme cette sortie, pourtant programmée, j'ai beaucoup de mal. Je suis contente pourtant, parce que c'est sympa de visiter un monument historique... mais franchement, on était obligé de faire ça de nuit ? Déjà que le soir, je suis plus angoissée, là, rien qu'à l'idée de me balader dans le noir, je me sens vraiment mal à l'aise. A tel point que dans mon petit sac à dos, j'ai une trousse de survie, une bouteille d'eau et même mon doudou... Je sais que c'est absolument ridicule, mais sa présence me rassure un peu, tout comme celle de mon carnet tout contre mon torse. Je l'emmène partout avec moi, il est rempli de dessins que j'ai plus ou moins honte de montrer, et je dessine même parfois sur quelques feuilles volantes, que je fourre dans mon carnet, si bien qu'il est plein à craquer. J'en ai d'autres chez mon père, et je vais bientôt arriver au bout de celui-ci, donc je devrais le rapporter aux prochaines vacances. Je pense que ça me fera quand même un petit pincement, comme à chaque fois, vu que le nouveau sera vierge, et donc un peu triste. Mais je le remplierai sûrement rapidement, donc ça devrait aller.
Je m'arrête devant une partie du Colisée que je trouve particulièrement jolie, et je ressens l'envie de croquer ce petit paysage. Je vérifie que le groupe n'avance pas trop vite, et ouvre mon carnet pour commencer à marquer quelques traits. Je ne vais pas faire le dessin entier, mais je veux au moins faire les bases, et je ferai le reste de tête. Parfois, je rajoute des petits détails qui n'y étaient pas, ou bien je modifie quelques petites choses, mais l'important, c'est surtout que j'ai les traits de base. Je me prends à mon dessin, et mon anxiété commence à baisser, au fur et à mesure que le crayon court sur la feuille, la marque, lui donne une âme. J'aime beaucoup dessiner, ça m'apaise vraiment, et je poursuis mon oeuvre, commençant à ajouter quelques détails... quand je me rends compte que je vois de moins en moins mon modèle. Quand je comprends pourquoi, je relève brusquement la tête, à nouveau paniquée, et me retourne précipitamment. Le plus gros du groupe s'est éloigné, et la lumière avec lui, ce qui a le don de me faire monter en angoisse. Je referme rapidement mon carnet... trop rapidement, puisque quelques feuilles en profitent pour s'en échapper. Je panique encore plus, n'arrivant pas à voir les dessins dessus, effrayée à l'idée qu'on voit des choses honteuses à mes yeux. Un petit coup de vent vient jouer avec mes nerfs, et éloigne encore les feuilles du groupe, qui avance toujours. Là, mon coeur n'en peut plus, et l'indécision est trop grande : abandonner les dessins pour rattraper le groupe, au risque qu'ils soient compromettant et quelque tombe dessus, ou bien essayer de retrouver les feuilles dans la pénombre, mais prendre le risque de perdre le groupe, de me retrouver plongée dans le noir, seule... J'ai envie de pleurer de frustration, parce que les deux éventualités me paraissent terriblement angoissante... Mais je ne peux pas rester paralysée comme ça, il faut que je prenne une décision. Comme certaines feuilles ne sont pas très loin, je choisis la deuxième option, me convaincant que si je vais vite, je n'aurai aucun mal à rattraper le groupe. Je pars à la poursuite des feuilles, et réussis à en attraper trois... mais je sais qu'il y en avait plus que ça... la panique me gagne, au fur et à mesure que je m'enfonce les ténèbres, et je me maudis d'avoir oublier ma lampe de poche... Je finis par percuter quelque chose, et pousse un cri strident, en me rendant compte qu'il s'agit d'une immense silhouette noire... un monstre... il y a un monstre !
Dernière modification par naji2807 le mar. 05 oct., 2021 7:52 pm, modifié 1 fois.
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Seth Waffeg
18 ans | 1m99 | Vampire | Ralenti | Bryan



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Une sortie scolaire… Sérieux ? Je pourrais être tranquille dans ma chambre mais non… Il faut bouger… Je pourrais être sur le lit, sur la fenêtre, dans la baignoire… J’ai d’ailleurs de très bons souvenirs de cette baignoire… Mon colocataire a accepté de m’y rejoindre… Et hmmmm c’était bon… J’aime bien quand il craque comme ça… Et j’adore le voir rougir, sentir son sang affluer en même temps dans ses joues et son sexe… On aurait peut-être pu recommencer ce soir… Mais non, puisque cette sortie est obligatoire. C’est Kai qui m’a d’ailleurs prévenu puisque je n’ai pas assisté à beaucoup de cours, que quand j’y vais je ne fais rien, et surtout que si j’ai entendu l’information j’ai dû l’oublier, considérant qu’elle n’avait pas grande importance. Kai m’a un peu bougé pour que je sorte, et je ne sais pas si c’est une bonne chose. L’école vide doit être tellement tranquille, elle me donne envie… Mais je suis là, avec tout plein d’élèves qui piaillent, et un prof qui parle et parle et parle… et j’ai décroché. Il a à peine dit « votre attention » que je sentais que la mienne flanchait. Déjà que je dois marcher, je dois me bouger un minimum, je ne vais en plus écouter son charabia…
À la place je me traîne dans le fond, et lorsque le groupe se met en marche je les regarde partir sans bouger. Mon esprit a un temps d’arrêt, il se coupe un instant, et quand je reviens à moi le groupe est déjà loin et je suis plongé dans le noir. Ce qui me convient parfaitement. J’aime l’obscurité. J’y vois très bien. Les bruits faiblissent et je me dis que la distance est suffisante pour que je sorte un joint. Déjà que je suis obligé de me trouver ici, je ne vais pas me priver d’un plaisir. Je le porte à mes lèvres et l’allume tout en me mettant en marche. Je me déplace lentement, mais puisque j’ai des longues jambes c’est nécessaire pour ne pas rattraper le groupe – ce que je ne veux surtout pas. J’entends un bruit qui s’approche de moi mais n’y prends pas garde. Un garçon apparaît alors, plus petit que moi – comme la grande majorité des gens –, un sourire aux lèvres tellement grand que j’ai mal pour lui (pourquoi solliciter tant de muscles ?) et une question. Un amateur d’herbe, cool. Je sors un joint de ma poche avec mon briquet et les lui tends d’un mouvement lent, sans m’arrêter de marcher, sans rien dire.
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Kyriakos Willatt
18 ans | 1m75 | Sorcier | Suicidaire | Bastian



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J’ai reçu un mail ce matin, c’était étrange, pourquoi quelqu’un voudrait-il m’envoyer une telle chose ? Dans quel but ? Mais j’ai rapidement compris que c’était un mail groupé, envoyé certainement à toute l’école, ce qui est rassurant. Personne ne m’a remarqué, personne ne s’intéresse à moi, c’est très bien. J’ai lu le mail avec attention mais je n’ai rien compris. C’était plein de surnoms censés désigner des vraies personnes… Sauf qu’ici je ne connais personne… Hormis le garçon dont j’ai fait la connaissance il y a plus d’une semaine, Thorment, Thor, mais je ne le connais pas, nous avons juste eu un échange une fois durant un cours et j’étais si stressé et effrayé que j’ai dû lui faire une terrible impression… Ce qui n’a pas vraiment d’importance, au moins maintenant il ne reviendra plus me voir et jamais plus je ne m’assiérai à côté de lui et ne le dérangerai. Je ne voulais pas le déranger… Et ça ne se reproduira plus. Je dois faire plus attention, je ne dois pas embêter les gens, et même, je dois les éviter. Je dois juste faire attention à Kèdmé, vérifier qu’elle va bien et qu’Amonn ne la touche pas. Pour le moment il se tient éloigné d’elle, pour le moment il se contente de l’observer. Elle semble se plaire ici, elle semble joyeuse, elle s’est fait des amis parmi les gens de son âge et c’est très bien pour elle, c’est rassurant. Pour ce qui est d’Esha, elle s’est faite à la vie ici, même si elle se perd souvent. J’ai d’ailleurs mangé avec elle avant de venir prendre le portail. Enfin, non, je n’ai pas mangé, j’ai juste avalé un morceau de pain, mais c’était largement suffisant. Mon estomac a failli se retourner avec ça. Mais je préférai aller au réfectoire avec ma sœur plutôt que devoir croiser mon colocataire en retournant dans ma chambre. Il est effrayant. Enfin, pas de la même manière qu’Amonn, il est même très loin d’Amonn, mais il est… je ne sais pas, trop. Il sourit trop, parle trop, me regarde trop, me pose trop de questions… Il m’appelle même « brindille ». Sur ce point je n’ai pas grand-chose à répliquer, il est vrai que je ne suis pas épais, mais pourquoi est-il ainsi ? Je n’ai pas l’impression de lui avoir fait quelque chose… Je me suis efforcé d’être poli quand il m’a parlé mais je n’ai rien fait pour engager la conversation… Alors pourquoi l’a-t-il continuée ? Alors j’essaie de l’éviter au maximum, et c’est ce que je fais ce soir encore, tandis que j’arrive avec les autres dans le Colisée. Je me fonds dans la masse tout en restant à l’écart des gens. J’écoute attentivement les paroles du professeur, je ne compte pas m’éloigner du groupe de toute façon. Cette sortie ne m’emballait pas vraiment à la base, j’imaginais déjà Amonn me coincer dans un coin obscur et me prendre là… bien qu’en réalité il n’aurait peut-être pas pu… je crois… mais il aurait été là, il m’aurait envoyé ses pensées, j’aurais dû supporter sa colère et sa jubilation… Mais heureusement il n’est pas là, et c’est pourquoi je suis tout de même soulagé d’être ici, parce qu’Amonn est loin, très loin, en Angleterre, là où je ne suis pas, ni moi ni l’une de mes sœurs, nous sommes tous loin de lui, en sécurité pour une nuit… Et c’est presque relaxant… même si le mot est bien trop fort, je suis toujours tendu, car il y a trop de monde et que je préférerais aller me cacher quelque part et ne ressortir de mon trou que lors de la fin de la visite… mais je ne peux pas m’éloigner de la lumière, qui sait ce qui m’arriverait si je me retrouvais seul dans le noir… En soi je pourrais invoquer une lumière, et retrouver un groupe d’élèves si important ne semble pas compliqué dans un monument circulaire, mais en même temps on ne sait jamais qui est tapi dans l’ombre.
Je suis donc avec tout le monde mais tout de même à l’écart, ne voulant pas me mêler aux autres ni les déranger, je reste dans le fond, là où je ne dérangerai personne, et je m’efforce de regarder autour de moi, de profiter du Colisée, mais ça n’est pas facile… Quel est l’intérêt ? C’est un vieux monument historique, est-il beau ? Je l’ignore, je ne suis pas capable de voir le beau… Ce ne sont que des pierres, une structure… sans vie… j’aimerais l’être moi aussi… sans vie… et peut-être que mon colocataire finira par m’y aider… Il a beau m’effrayer, il est un vampire, il va peut-être avoir soif un jour et peut-être que je serai le repas idéal… enfin, je doute que mon sang soit très appétissant – hormis pour Amonn – mais au moins je pourrais lui servir d’encas… ça pourrait être une idée… Une voix bien trop proche me tire de mes pensées et me fait violement sursauter. D’où vient cette personne ? J’aurais dû être plus attentif… Je le regarde, effrayé, et vois son grand sourire… Pourquoi tout le monde sourit autant ? Qu’est-ce qu’il me veut ? Je ne le connais pas, qu’est-ce qu’il va me faire ? Est-ce que je l’ai gêné ? Est-ce que j’ai fait quelque chose sans m’en rendre compte ? Il me parle, il s’appelle Bastian, et il connaît mon nom… Comment le connaît-il ? Pourquoi le connaît-il ? Pourquoi s’intéresse-t-il à moi ? Je ne suis personne, je ne suis rien… J’acquiesce difficilement, déglutissant avec peine.
— Ou… oui… c’est… ça… Je… euh… pourquoi ?
Pourquoi cette question ? Pourquoi devrais-je être prêt ? Qu’est-ce qui va se passer ? Est-ce que j’ai manqué quelque chose ? On va juste faire le tour du Colisée et écouter le professeur, non ? Qu’est-ce que veut ce garçon ? Pourquoi venir à moi ? Pourquoi me donner son nom ? Et comment peut-il connaître le mien ? Je ne comprends rien et mon cœur bat trop vite.
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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

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Texte très légèrement explicite



Esha Willatt
15 ans | 1m70 | Dhampir & Sorcière | Mémoire défaillante | Khol



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J’ai reçu un truc amusant ce matin, je me souviens plus de ce que c’était exactement mais je sais qu’on en a discuté avec Kyriakos en mangeant ce soir. C’était un mail, je n’ai plus souvenir de ce qu’il contenait mais en gros il était question de surnoms. J’aurais bien voulu les identifier, c’est marrant je trouve, et peut-être que j’ai pu en identifier certains… Mais ça m’étonnerait. Je ne connais personne, je commence enfin à me souvenir d’Evangeline – que je remercie d’ailleurs parce que sans son rappel je ne serais pas au Colisée ce soir – donc je ne vais certainement pas comprendre quel surnom désigne quelle personne. Ça aurait pourtant pu être amusant. Qu’importe, ce n’est pas dramatique ! Oh tiens d’ailleurs, je crois avoir couché avec quelqu’un récemment ! Mais je ne sais plus de qui il s’agit… Je sais juste que j’ai aimé parce que je me souviens du sentiment de satisfaction… Peut-être qu’en revoyant la personne ça me reviendra en mémoire… J’ai un gros doute là-dessus mais je peux toujours espérer !
Et voilà, je suis apparemment en Italie ! C’est la première fois il me semble… Attends… Où étions-nous avant de venir à Rav ? Un pays d’Europe… Ah ! J’ai ! L’Espagne ! Donc non, je crois que c’est ma première fois en Italie… C’est toutefois moins cool que ce que j’aurais pu croire, ce n’est qu’un vieux bâtiment poussiéreux. Heureusement que mes yeux de dhampire me permettent de voir dans le noir, comme ça je peux regarder plus loin, là où la lumière des lampes ne porte pas. Et oh tiens… je vois un beau loup… Je suis trop loin pour sentir son odeur mais mon esprit a décrété que c’était un loup, alors soit je fais totalement fausse route, sois je l’ai déjà rencontré ou déjà approché et je sais qu’il est loup. En tout cas, son physique me plaît bien… Et si c’était avec lui que j’avais couché ? Hm… ça aurait pu donner quelque chose de délicieux… J’imagine sans peine mon corps contre le sien, lui me plaquant sauvagement à un mur, ou oh non mieux, sur un bureau, je serais allongée dessus, tenant ses épaules, griffant son dos, pendant qu’il me prendrait, debout, penché au-dessus de moi… oh que de possibilités affriolantes… Il faut que j’aille le voir, histoire de me créer un souvenir si ce n’est pas déjà fait… et au pire j’y retournerai jusqu’à m’en souvenir ! Mais je vois un petit être l’aborder – lui foncer dessus plutôt – et je n’ai pas envie de m’incruster. On verra plus tard. Mais en attendant je ne compte pas écouter bien sagement les paroles du prof d’Histoire. De toute façon, même si ça m’intéressait, je les oublierai, donc c’est vain. Autant que je fasse quelque chose de plaisant !
Je repère quelqu’un à l’écart qui ne semble pas non plus enclin à suivre la visite. Il ne sourit pas. Fantastique ! Un passe-temps ! Je ne vais pas lui sauter dessus pour une baise dans un coin, même s’il est plutôt beau, il n’a pas l’air d’humeur, et puis même si le beau loup m’a émoustillée, j’ai surtout envie de m’amuser. Et quoi de mieux que d’aller voir ce gars à la mine sinistre ? J’exagère peut-être un peu, mais vraiment il n’a pas l’air dans son élément. Et je ne crois pas le connaître. Enfin peut-être… Au pire il lèvera les yeux au ciel en mode « Encore elle… » et je saurai qu’on s’est déjà rencontrés. Je marche droit sur lui, un grand sourire aux lèvres, tout en sortant un caramel que je fourre dans ma bouche. Arrivée à sa hauteur je l’aborde directement.
— Salut ! Je t’ai vu tout seul, j’avais envie de te tenir compagnie, ça te dérange ? Un bonbon ?
Que ça le dérange ou pas je ne compte pas lâcher si facilement. J’ai trouvé ma proie… Je sens son odeur de sorcier, je ne connais pas sa puissance donc je ne sais pas s’il serait la proie ou si je le serais… Mais en tout cas il est ma proie de la soirée, mon passe-temps, puisque cette nuit s’annonce longue, et j’aime embêter les gens, je sais je sais ce n’est pas bien et je suis une chieuse, mais quand je n’ai rien à faire c’est tout ce qu’il me reste, le seul moyen de mettre un peu de piment ! Et puis si ça se trouve ça l’amusera aussi, ou du moins ça fera passer sa soirée plus vite, et puis je ne manque pas totalement de civilité puisque je lui ai proposé un bonbon.
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Evan Ludom
17 ans | 1m87 | Loup Alpha | Sympa normalement | Lorrella



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Une dizaine de jours que j’ai débarqué dans cette école et déjà une sortie. Pas que ça m’déplaise, au contraire, mais ça fait bizarre. Au moins ça me laisse plus de temps pour m’habituer aux cours… Pas que ce soit spécialement compliqué, c’est juste que j’ai déjà la flemme de travailler, de faire des devoirs… Bon, en revanche, le domaine est cool, spacieux et la forêt est sympa. Ce n’est pas la forêt de chez moi mais elle est agréable. On a pu l’explorer avec mon loup l’autre jour, mais aussi bien lui que moi avons très peu apprécié la présence des surveillants dehors. Ils sont là pour quoi ? Laissez-nous vivre merde. Ok il y a certainement des loups incontrôlables, mais on est des loups, on peut se démerder seuls, pas besoin de surveillants. On croirait qu’on est des gamins en cour de récré… Alors je me suis éloigné, je ne suis pas resté vers le château ni vers les autres loups. Je voulais juste être tranquille. Et je sais que ce ne sera pas toujours le cas, cette école est pleine de monde, donc j’en profite quand je l’peux. Après, quand j’suis juste avec Jade ça va, et ça rassure mon loup. Même si son état n’a rien de rassurant. Elle semble apprécier d’être ici, même si les premiers jours ont été plus difficiles. Ce que je ne peux qu’imaginer, ça doit la changer par rapport à sa baraque pleine de sangsues. Ici elle n’est pas en danger, mais je m’doute que les traumatismes c’est pas si simple, c’est pas parce qu’elle n’est a priori plus en danger qu’elle va directement aller mieux. Il lui faudra sans doute du temps, si un jour ça s’améliore… Heureusement, je l’ai vue parler avec d’autres, donc au moins elle y met du sien, elle essaie, et j’espère que ça paiera.
Je passe le portail ouvert entre l’école et le Colisée. Je n’en ai jamais emprunté mais c’est super pratique ! Ce qui fait que c’est la première fois que je quitte l’Angleterre, ça ne m’a pris que quelques secondes et je n’ai pas du tout l’impression d’être dans un autre pays. Il fait nuit, on est dans un vieux bâtiment… Mais personne pour parler une autre langue et puisqu’on ne voit pas la civilisation ce n’est pas comme si ça changeait grand-chose. En vrai, je suis certain de trouver un Italien dans le groupe d’élèves – j’ai l’impression qu’on a toutes les cultures dans l’lot ! Une chance que tout l’monde parle anglais quand même, merci les parents d’avoir anticipé la venue de leur gosse dans une école d’un autre pays.
J’écoute d’une oreille les explications du prof, il est cool mais qu’est-ce qu’il parle… ok c’est un prof, faut bien qu’il explique les choses, mais à ce point… Une pipelette surexcitée. Je laisse donc le groupe avancer sans moi pour reposer mes oreilles. La lumière se barre avec mais c’est pas très grave, ce n’est pas comme si elle m’était indispensable. Certes, je n’y vois pas comme en plein jour, mais j’y vois suffisamment pour savoir où je vais.
J’entends vaguement des bruits mais je n’y prête pas grande attention, à la place je regarde au loin en avançant, observant plus le ciel que l’Colisée. Si bien que lorsqu’une forme me percute je ne l’avais pas vue v’nir. « Percuter » est un bien grand mot, disons qu’un truc me fait m’arrêter, mais hormis ça je ne réagis pas vraiment. Un cri me perce les tympans en revanche et ça n’a rien d’agréable. Mon loup grogne de mécontentement mais je ne dis rien. À la place je baisse enfin les yeux… et les baisse encore… pour découvrir une petite personne. Genre, minuscule. D’où elle sort celle-là ? Elle a quel âge ? Je remarque ses ailes donc c’est une fée donc elle ne doit rien voir ici. Un sourire amusé me vient sur les lèvres, j’ai l’impression d’être le grand méchant loup qui vient de tomber sur le p’tit chaperon rouge et je trouve ça très drôle. Mais bon, si j’lui fous la trouille ça va pas aider, elle a déjà peur alors que j’ai rien fait.
— Salut toi, tu ne serais pas perdue ?
J’ai trop envie de rire… Putain j’suis un con mais qu’est-ce que j’m’éclate… Le grand méchant loup qui demande à sa proie si elle n’est pas perdue dans les bois…
LSGI

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

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Jaime Weldyng
18 ans | 1m80 | Elfe | Ondes positives | Elwing



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J’ai rejoint Kimili en fin d’après-midi et on ne s’est pas lâchés pendant un bon moment, surtout parce qu’elle avait énormément de choses à dire concernant le mail du « Canard » reçu ce matin. Je l’ai écoutée sans presque jamais parler. Elle semblait avoir plusieurs théories, mais je ne suis pas vraiment étonné, entre les gens à qui elle a déjà parlé et ceux qu’elle a au moins croisés ou vus, ça fait pas mal de monde. Apparemment elle a rencontré un gars aujourd’hui, quelqu’un qui semble posséder le même désir d’enquêter qu’elle. Elle m’a expliqué qu’il avait identifié certaines personnes et qu’à eux d’eux ils parviendraient à bien déblayer le terrain. Je lui fais confiance sur ce point. Elle a conclu en annonçant qu’ils devaient se revoir pour réfléchir plus activement et qu’ensuite ils enverraient un mail à ce Canard… Je ne pense pas qu’il sache à quoi s’attendre. Au moins ça lui fera sans doute plaisir de voir que son mail a tant intéressé certaines personnes. Même s’il aurait peut-être dû rendre son adresse mail invisible… D’un autre côté, c’est lui qui l’a voulu, j’imagine que ce genre de choses doit l’amuser… Je me demande d’ailleurs si ce n’est pas une fille… Kimili m’a dit penser qu’il s’agissait d’un garçon à première vue, mais Bryan – son copain enquêteur – pense qu’il s’agit d’une fille, personnellement je n’ai pas d’opinion. À dire vrai je n’ai même pas réellement lu le mail… J’étais pressé ce matin, je me suis dit que je le lirai plus tard, et puis finalement Kimili m’en a tellement parlé que c’est comme si je l’avais lu.
Une chose qui m’intéresse bien davantage que ces surnoms : la visite du Colisée. Je ne suis jamais venu ici, bien sûr j’ai lu pas mal de choses dessus, et récemment Monsieur Williams nous en a énormément parlé, mais ce n’est pas la même chose d’y être en vrai. Je trouve ça super que l’école organise ce genre de sortie, ça ne peut qu’être enrichissant pour nous. Je me doute bien que ça n’intéressera pas tout le monde, mais au moins ça nous sort de l’école et ça nous permet de voir quelque chose de différent ; pas qu’il n’y ait rien à faire à Rav – au contraire – mais c’est toujours agréable de changer d’air au moins une soirée. Et surtout quand ça coûte aussi peu d’effort. Un simple portail, c’est fantastique !
J’écoute Monsieur Williams et un petit sourire me vient, ce prof est vraiment amusant, et il donne envie de le suivre. Enfin, pour ma part, je trouve son énergie entraînante. Je sais qu’il ne parvient pas à contaminer tout le monde, la preuve dans ses cours où beaucoup font ce qu’ils désirent plutôt que de l’écouter, mais ils font bien ce qu’ils veulent. Du moment que je peux suivre mon envie qui est d’écouter le cours, je me fiche bien de ce que les autres font.
Je pourrais marcher dans le groupe sans parler à personne, ça ne me dérangerait pas, je pourrais lire les inscriptions et nourrir mes yeux des images qui m’entourent, mais j’aperçois quelqu’un que j’ai bien envie de rejoindre. Je l’ai rencontrée il n’y a pas très longtemps, à un entraînement d’escrime, et elle était très sympa. Je me place à sa hauteur et lui adresse un sourire.
— Bonsoir Elwing, si tu permets je vais m’incruster. Cette sortie te plaît ou tu aurais préféré être tranquille dans ton lit comme certains ?
J’ai entendu un petit groupe se plaindre d’être éveillés alors qu’ils auraient pu être dans leur chambre.
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