Bonjour et bonne année à tous
Je m'inscris à ce challenge, ce post sera mon récapitulatif.
Mode choisi :
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Fêtard du dimanche = vous n'êtes pas dans l'obligation de respecter le calendrier et pouvez valider les consignes que vous voulez quand vous le voulez
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Sans cumul
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Doucement, on travaille le lendemain : valider 12 consignes (1 consigne par mois ou 12 consignes tous mois confondus)
- challenge du 1er janvier au 31 décembre 2022.
- poster un commentaire pour toute lecture effectuée dans le cadre d'une consigne.
- Les BD, comics et mangas sont tolérés avec un minimum de 3 ouvrages lus pour valider une consigne (même si un seul d'entre eux y répond).
- Les relectures sont autorisées.
Ce post sera mon récapitulatif.
10 janvier : Journée mondiale Tintin → Lire un livre dont l'intrigue implique une enquête
Ivy Wilde tome 1 de Helen Harper (édition intégrale)
J'ai adoré ce début de saga !
Je ne me souviens pas avoir autant rigolé en lisant des dialogues dans un roman.
Le duo de personnages principaux Ivy / Winter est formidable.
La relation qui se tisse entre eux dans ce premier tome m'a énormément plu puisqu'ils ne se ressemblent en rien du tout : Ivy est flemmarde, rondouillette et drôle tandis que Winter est très coincé, sportif et acharné de travail. Alors, quand ils se retrouvent obligés à travailler ensemble sur une enquête magique ça fait forcément des étincelles.
Seul petit bémol pour moi, je n'ai pas vraiment été passionnée par l'enquête en question qui selon moi impliquait trop de personnages secondaires si bien que la résolution en devient un peu compliquée à suivre.
Mais j'ai passé un excellent moment de lecture grâce à notre duo. J'ai ris à de nombreuses reprises durant certains de leurs échanges. Et vu l'épilogue de ce premier tome je veux absolument lire la suite rapidement.
J'ai lu ce premier tome dans l'intégrale publiée par les éditions Bookmark récemment et j'ai finalement décidé de me racheter les tomes séparément. En effet, la version intégrale n'est pas confortable à lire: les marges sont trop petites et le livre est assez lourd.
4 février : Journée mondiale contre le cancer → Lire un livre avec un personnage malade (du simple rhume à la maladie incurable en passant par les troubles psychiatriques...)
Heartstopper tome 4 de Alice Oseman
Cette série de romans graphiques me tient à coeur et j'ai adoré suivre chacun des tomes.
Nous suivons une romance homosexuelles entre Nick et Charlie, deux lycéens.
L'auteure aborde tout au long de sa série de nombreux sujets importants tels que l'orientation sexuelle, le harcèlement, le coming-out, l'homophobie, la transidentité...
Les messages sont transmis avec tolérance et beaucoup de bienveillance. C'est le genre de lecture doudou qui à la fois géniale et mignonne.
Ce quatrième tome aborde la question des maladies mentales et les TOC avec l'anorexie et l'automutilation. Dans le tome précédent, Nick avait remarqué que Charlie avait du mal à manger et sautait des repas de manière répétée. Dans ce tome 4 Charlie reçoit le diagnostic d'anorexie et nous suivons comment vont agir Nick et Charlie face à cette maladie.
C'est une série que je conseille à tout le monde, et peut-être plus particulièrement à l'âge du collège où beaucoup auraient bien besoin de ce genre de livres pour apprendre les bases de la tolérance.
Le tome 5 qui sera le prochain est annoncé comme étant le dernier. C'est donc une série courte, qui se lit rapidement, qui est réconfortante et essentielle.
21 février : Journée internationale des guides touristiques → Lire un livre dans lequel le personnage principal effectue un voyage important (important dans l'intrigue, aucune condition de distance/moyen de locomotion !)
Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry
Le voyage du Petit Prince lui permet de faire des rencontres et de constater à quel point les grandes personnes sont étranges. L'innocence de ce personnage fait qu'il ne raisonne pas comme les autres. Ces rencontres sont l'occasion de transmettre certains messages et valeurs inoubliables tels que le secret du renard : "On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux".
Ce n'est pas mon genre de lecture habituellement mais j'ai apprécié découvrir cette histoire. J'ai apprécié la plupart des messages et les valeurs transmis mais je suis aussi restée indifférente à d'autres moments.
Lorsque je me tourne vers un livre, j'aime être transportée par une intrigue et les personnages. Ça n'a pas été le cas avec cette lecture même si je comprends l'universalité de ce texte.
8 mars : Journée internationale des femmes → Lire un livre écrit par une femme
Lune Ardente, Tome 1: Crépuscule de Morgane Rugraff
TW : viol, infanticide.
Un livre qui aurait pu être un coup de cœur incroyable pour moi mais qui finalement ne sera qu'une bonne lecture.
La plume m'a véritablement transportée : elle est belle, poétique, très travaillée. Les descriptions sont précises et on s'imagine aisément les décors du palais de Ulaan et les plaines de Tsagaan.
Cependant, si on ne peut que s'attacher au personnage principal de la princesse Sioban face aux nombreuses épreuves qu'elle traverse, je n'ai personnellement pas réussi à apprécier les personnages masculins principaux de ce roman. Le prince Logan n'a rien d'agréable et c'est clairement voulu par l'auteure. Il n'est pas amoureux de Sioban et la trompera à plusieurs reprises. Sans parler des horreurs qu'elle subira à cause de lui.
Quant à Caleb, j'ai vu en lui un prince capricieux. Je ne comprends pas comment Sioban peut tomber amoureuse de lui après toutes ses paroles blessantes. Si je dois faire une comparaison avec des personnages principaux d'autres romans, Sioban me rappelle étrangement Daenerys, une princesse aux cheveux argentés contrainte d'épouser un homme qu'elle n'aime pas et de découvrir une autre culture que la sienne. Et Caleb m'a fait pensé à Hardin dans After, il souffle sans arrêt le chaud et le froid. Il est aimable et tendre, puis la seconde d'après il s'énerve et est blessant envers celle qu'il aime _à sa façon_.
Les deux cultures de Tsagaan et Ulaan m'ont plu : elles sont si différentes et passionnantes à découvrir. Même si l'auteure à choisi de faire de Tsagaan un peuple pacifique et proche de la nature et d'Ulaan un peuple au sang-chaud, patriarcal avec certaines traditions intolérables (le premier sang notamment, cérémonie enfant laquelle le prince doit prendre la virginité de sa femme devant témoins).
En résumé ce livre m'a bien plu mais j'aurai souhaité autre chose dans le déroulement des événements. Il y a des moments creux durant lesquels l'histoire avance peu. De plus, le fait que je ne m'attache pas à Caleb dans ce tome n'a pas aidé. C'est une romance slow-burn dans un univers de fantasy bien développé mais si l'histoire est basée sur la romance et qu'un des deux personnages du duo ne plaît pas, le livre ne peut pas être un coup de cœur même si il réunit tous les ingrédients qui en font un très bon livre.
25 mars : Journée de la procrastination → Lire un livre qui traîne dans votre PÀL depuis un moment ou que vous avez commencé à une/plusieurs reprises mais jamais terminé
Les dames du lac tome 2 : Les brumes d'Avalon de Marion Zimmer Bradley
Les dames du lac est une série de romans de fantasy autour des légendes arthuriennes qui met principalement à l’honneur les personnages féminins de ces légendes : Ygerne mère d’Arthur et de Morgane, Viviane la Haute-Prêtresse d’Avalon, Morgane, Guenièvre épouse du Haut-Roi de Grande Bretagne, Niniane fille de Merlin.
Les personnages masculins son également présents : Merlin, Uther Pendragon, Arthur, Lancelot, Gauvain, Mordred… mais nous suivons cette saga par les yeux de nos personnages féminins.
Il n’y a pas vraiment de suspense dans le déroulement des évènements. Dans ce deuxième tome nous retrouvons des éléments connus de tous tel que la quête du Graal, le destin de Mordred et d’Arthur et des Chevaliers de la Table ronde.
Cependant, je considère ce livre comme une lecture d’ambiance. La traduction est vraiment belle à lire. J'ai donc passé un bon moment malgré l’absence de suspense. Il y a tout de même quelques longueurs selon moi, des passages qui auraient pu se dérouler plus rapidement afin de donner davantage de rythme au récit.
Comme dans le premier tome nous suivons de nombreux monologues intérieurs : les femmes ont des pensées autours de leurs émotions, leurs amours ou leur destin. Elles sont bien souvent tiraillées entre deux choix impossibles telle Genièvre qui aime à la fois Arthur son époux et son amant Lancelot. Pour apprécier pleinement cette lecture, je pense qu'il est important d'apprécier lire de la romance car c'est assez présent dans cette saga.
D'ailleurs je préfère l'inclure à mon commentaire car cela peut trigger certains lecteurs : de nombreux amours finissent de manière tragique par la séparation ou la mort.
Ce deuxième tome est la conclusion de la duologie Les Dames du lac. Cependant l’auteure a écrit d’autres livres afin d’élargir son univers même si nous ne suivons pas les mêmes personnages et que l’histoire ne se passe pas à la même époque.
Warning : pour les personnes qui ne veulent pas lire des auteurs controversés, passez votre chemin. En 2014, la fille de l’auteure l’accuse de pédophilie avec son mari.
3 mai : Journée du soleil → Lire un livre sur la couverture duquel se trouve un soleil ou une lune
Tori Dawson tome 1 : Trois mages et une margarita de Annette Marie
Une lecture divertissante et qui m'a bien plu dans l'ensemble.
On s'attache facilement à l'héroïne, Tori Dawson, qui habite chez son grand frère et qui galère pour garder le même emploi durant plusieurs semaines. Il faut dire que la jeune femme n'a pas du tout sa langue dans sa poche et qu'elle n'hésite pas à rembarrer la clientèle agaçante, raison pour laquelle elle se retrouve plusieurs fois virée par son employeur. Alors qu'elle postule à un emploi de barmaid, Tori va rapidement comprendre que le bar en question n'est pas un endroit ordinaire : il s'agit d'une guilde et ses membres sont entre autres des mages élémentaires, des alchimistes, des télékinésistes et autres membres ayant des pouvoirs surnaturels.
Tori, elle, est humaine et son seul atout pour s'intégrer à cette guilde est son franc-parler et son courage. Elle a beau n'avoir aucun pouvoir magique, elle n'hésite pas à foncer au combat uniquement armée d'un parapluie.
Les trois mages du titre : Aaron, Kai et Ezra sont les autres personnages principaux que rencontrent Tori dans cette guilde et ce sont des mages élémentaires.
L'autrice en dévoile peu sur chacun d'eux dans ce premier tome mais cela sera forcément développé dans les prochains tomes et cela titille notre curiosité. Il me tarde déjà d'en apprendre plus sur la famille Sinclair, la mystérieuse famille d'Aaron ainsi que sur le passé d'Ezra et ses pouvoirs parfois incontrôlables.
Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment de lecture. Il faut dire que le livre est court, moins de 300 pages et que le style est fluide.
Concernant l'humour, je m'attendais à plus drôle au vu des différents avis que j'ai pu lire, personnellement j'ai juste souris une ou deux fois mais je ne peux pas dire que l'humour de ce livre ait particulièrement fonctionné avec moi. Il faut dire que le livre a mal commencé pour moi. En effet, le seul point qui ma déplu, c'est deux passages du livre que j'ai trouvés grossophobes déguisés sous fond d'humour. Dès la première scène du livre alors que Tori va perdre une énième fois son emploi, l'auteure associe la méchanceté de la cliente à son poids. Cela m'a vraiment sauté aux yeux puisque l'auteure répète à plusieurs reprises le fait qu'elle soit grosse, moche, méchante et stupide : "fit claquer ses GROS doigts" (doigts qui deviennent des "griffes fuchsia" deux lignes plus bas); "me regarda bêtement alors que ses méninges se mettaient lentement en branle derrière ses yeux trop rapprochés"; "j'avais exposé son mensonge STUPIDE" ; "elle se rengorgea comme une GROSSE grenouille et pointa une de ses GRIFFES roses vers ma poitrine" ; "ça cogitait dur. Ces deux femmes n'avaient probablement jamais autant utilisé leur matière grise depuis la maternelle"; "boulotte" ; "sa main potelée" "elle partit en arrière avant d'atterrir sur son derrière bien rembourré".
Si on lit cette scène rapidement, on n'y fait pas forcément attention puisque le but de l'auteure est de faire rire. Mais malheureusement c'est là que ça en devient grossophobe. Cela m'a vraiment sauté aux yeux surtout avec le fait que cette cliente grosse, moche, stupide et donc méchante soit tournée en ridicule puisqu'à la fin de la scène elle tombe par terre mais ne se fait pas mal grâce à son gros derrière visiblement.
La deuxième scène est une simple phrase donc scène beaucoup plus courte et donc subtile. A la page 179, Tori se fait attaquer par un enchanteur alors qu'elle se trouve dans une boutique de vêtements et l'auteure écrit alors "une force invisible me percuta et le sortilège m'envoya valser dans un portant de soutien-gorge XXL" et je n'ai pas pu m'empêcher de me faire la réflexion suivante : pourquoi préciser que ça soit une grande taille ? Est-ce sensé être drôle, du genre c'est des grandes tailles donc cela a amorti sa chute ? Je note ces points afin de vérifier si ce genre d'humour vraiment raté selon moi se retrouve dans la suite de la série.
Excepté cela j'ai apprécié l'héroïne et les autres personnages. Le fait que un tome = une intrigue finie me plait également beaucoup,
Je lirai la suite dès que possible, j'ai hâte de voir l'évolution de la relation entre les personnages.
2 juillet : Journée mondiale des OVNI → Lire un livre de science-fiction ou une dystopie
Hunger Games, préquel : La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur de Suzanne Collins
La trilogie Hunger Games est une excellente saga à mes yeux et il était temps que je lise son préquel. Malheureusement avec cette lecture, je n’ai pas ressenti le côté addictif de la trilogie.
J’ai aimé en découvrir davantage sur Coriolanus Snow. Snow est jeune, orphelin de guerre, et le peu de famille qui lui reste est complètement ruinée. Il doit donc tout faire pour ne pas que sa pauvreté entache le grand nom de sa famille et agir dans le but d’améliorer sa situation. Il devient mentor de la dixième édition des Hunger Games.
Nous avons donc un personnage gris comme personnage principal. J’ai bien aimé le suivre dans ses décisions. Suzanne Collins a parfaitement réussi à nous faire comprendre ce personnage si tyrannique de la trilogie.
A l’inverse, je ne suis pas parvenue à apprécier le personnage de Lucy Grey, que j’ai trouvé vraiment fade comparée à Katniss.
Quant au livre, je l’ai malheureusement trouvé trop long. Il fait plus de 600 pages et est découpé en trois parties. Le début est intéressant mais le livre tarde à démarrer. On comprend rapidement que la famille Snow est ruinée, que ses membres ne mangent pas à leur faim mais on nous rabâche ceci à plusieurs reprises.
Au final, les Hunger Games en eux-mêmes ne représentent que la seconde partie du livre. Et si j’ai bien aimé voir les différences entre les jeux de Katniss et ceux de Lucy (notamment le confort des tributs qui sont traités comme du bétail dans la dixième édition de Lucy), je n’ai pas été aussi impliquée dans ma lecture comme je l’aurai souhaité.
La dernière partie du livre permet d’apprendre davantage de choses sur les pacificateurs du Capitole. Il y a des éléments intéressants mais encore une fois j’ai trouvé cette partie trop longue pour ce qui s’y passe.
En bref, selon moi ce livre manque de rythme : 150 pages de moins et un déroulement des évènements plus addictif aurait rendu cette histoire bien meilleure selon moi. C’est une petite déception si je compare à la qualité de la trilogie.
21 juillet : Journée mondiale de la malbouffe → Lire un livre que vous considérez comme un "plaisir coupable" ou qui a divisé son lectorat (avec des critiques très positives s'opposant à des critiques très négatives)
La Reine des Ombres de Tricia Levenseller
Justification consigne ce livre a divisé son lectorat
WARNING : ce livre est une ROMANCE, l'univers de fantasy est quasiment inexistant car pas du tout développé.
J'ai un avis mitigé quant à cette lecture.
Si j'ai bien aimé l'ambiance palais royal et intrigues de cour, le scénario m'a également plu dans l'ensemble.
Malheureusement j'ai vraiment eu du mal avec les personnages principaux. Kallias ne m'a pas fait rêver une seule seconde. Durant la grande majorité du livre, il reste inaccessible de part son titre de Roi et par son pouvoir des Ombres. Pouvoir qui, selon moi, ne sert qu'à mettre une distance physique entre les personnages principaux.
Alessandra quant à elle c'est une manipulatrice de première, elle sait ce qu'elle veut et qui fera tout pour l'obtenir. Mais ses actions et réflexions sont plus que discutables et si j'aime les personnages gris dans les livres, je n'aime pas les personnages manipulateurs, hautains et imbus de leur petite personne.
De plus, j'ai remarqué que ce livre banalisait la mort. Je m'explique : des gardes du Roi sont tués par ce dernier à plusieurs reprises sans raison valables. La façon dont on nous rapporte leur mort en une ligne rend ce geste banal et je tenais à le souligner.
Un petit mot sur la traduction : je suis tombée sur de nombreuses fautes de grammaire ou bien, nous avons aussi parfois droit à un mot en trop qui n'a rien à faire là. On sent que le travail de relecture n'a pas été fait correctement. Je trouve ça dommage pour un livre qui lance une nouvelle collection. Mais c'est publié par Hugo roman et les fautes c'est un problème récurent avec eux.
Cette histoire est un ennemies to lovers assez classique. Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment de lecture malgré les points qui m'ont déplus.
En réalité, je suis déçue : ce livre avait tout pour être un coup de cœur pour moi au vu du résumé mais les points que j'ai soulevés font qu'il n'en est pas un.
Warning : ce livre est une ROMANCE. Il est présenté comme de la romance dans un univers de fantasy mais l'univers en question est inexistant. 99% de l'intrigue se passe en huit-clos au palais de Kallias, on ne voit rien d'autre de l'univers excepté une scène dans un lac et une autre dans une taverne. Les seuls éléments de fantasy sont les noms des royaumes évoqués conquis par Kallias et les pouvoirs de ce dernier. Mais les Ombres du Roi sont juste une manière de mettre de la distance physique entre les personnages principaux, dans l'objectif de créer de la tension physique entre les personnages qui ne peuvent se toucher, j'imagine ?
Ne vous tournez pas vers ce livre si vous chercher de la fantasy pure avec un worldbulding développé car vous seriez véritablement déçu. Pour ma part, ce point ne m'a pas dérangé car j'avais compris au résumé dans quoi je m'embarquais. Je suis simplement déçue car je m'attendais à mieux au vu du résumé. La résolution finale de l'intrigue aurait méritée d'être mieux amenée et plus développée.
Il faut également relever que l'auteure passe plus de temps à nous décrire les tenues que se confectionne Alessandra afin d'être remarquée et pour séduire le Roi que de décrire son univers. Ce point est très décevant. Pas besoin d'insister dix fois en disant qu'Alessandra se confectionne de belles tenues, qu'elle a un corps séduisant et qu'elle sait le mettre en valeur, on l'a compris.
Selon moi l'auteure avait juste envie d'écrire une romance en y ajoutant des éléments qui marchent bien en ce moment en YA : complots, intrigues de cour et univers de fantasy (mais comme je l'ai dis plus haut ce dernier point est pour moi inexistant dans le livre et ne sert qu'à classer son roman en catégorie fantasy (pour se démarquer ? genre littéraire plus vendeur ?)).
2 août : Journée internationale de la jeunesse → Lire un livre dans lequel le personnage principal est un enfant (0 à 14 ans)
Gardiens des cités perdus tome 1 de Shannon Messenger
J'ai enfin découvert cette série tant appréciée et j'ai beaucoup aimé ce premier tome.
Le pitch de départ est assez classique pour un début de série fantastique jeunesse : Sophie a 12 ans et va apprendre qu'elle est une elfe et qu'il lui faut quitter sa famille humaine pour aller étudier dans une école de magie. Bref, je la fait très courte car l'intrigue ne se résume pas à ça mais c'est du déjà-vu comme début d'histoire.
Tout le côté école de magie m'a beaucoup plu et j'ai aimé découvrir l'univers des elfes.
Il y a déjà beaucoup de personnages pour un premier tome entre les élèves, les mentors et les autres elfes que rencontre Sophie.
Ils sont plaisants dans la grande majorité même si Dex m'a un peu refroidie avec ses avis sur la famille Vacker et je n'ai pas bien compris une décision que prennent Grady et Edaline par rapport à Sophie. Keefe a l'air d'être le mec mystérieux et ses répliques très sûres de lui ne le rendent pas toujours très sympathique. En tout cas dans ce premier tome, je préfère largement le caractère de Fitz si je dois choisir entre les deux.
Les capacités magiques des personnages est un autre point qui m'a plu dans ce livre. Même si le côté "anomalie" de Sophie ne m'a pas vraiment convaincu. C'est personnel mais je n'aime pas qu'un personnage principal soit supérieur aux autres personnages en termes de capacités. Or, ici c'est le cas alors que Sophie est complètement novice dans ce nouveau monde elfique qu'elle découvre. Certes, elle rencontre quelques difficultés dans certaines matières mais c'est très léger.
En tout cas je lirai la suite avec plaisir. J'ai déjà hâte de retrouver les personnages et me replonger dans cet univers fantastique.
5 décembre : Journée mondiale de l'égalité des chances → Découvrir un nouvel auteur
Les chagrins d'amour font de belles chansons de Tamara Balliana
L’intrigue se passe à Vérone et l’ambiance italienne m’a bien transporté. Non seulement cela m’a dépaysé mais cela m’a aussi donné l’envie de faire mes valises immédiatement pour l’Italie.
L’histoire tourne autour d’une adaptation moderne de la Traviata de Verdi, nous suivons Cillian McKee, ex pop-star qui n’est plus monté sur scène depuis huit ans et Illaria Milazzo, répétitrice à l’opéra de Vérone. Dès le début de l’intrigue, Illaria surprend son petit ami Luca en pleine tromperie avec une collègue de l’opéra. Ni une, ni deux, elle rompt sur-le-champ et décide de se tenir loin des hommes pour un moment puisqu’elle en a marre de s’engager de tout son être et de finir toujours déçue par son compagnon. Cillian arrive à Vérone, il a obtenu le rôle du primo tenore de la Traviata. S’il se montre particulièrement doué en technique, il ne parvient pas à transmettre ses émotions lorsqu’il chante l’amour.
Peu à peu Illaria et Cillian vont se découvrir, s’apprivoiser et devenir amis. Illaria garde en tête sa promesse mais réalise rapidement que Cillian lui plait. Quant au chanteur lui aussi tombera peu à peu amoureux d’Illaria.
Evidemment, c’est une romance et à un moment donné il y aura des rebondissements qui vont contrarier leur amour naissant. Entre le passé de Cillian, la presse à scandale et une personne mal intentionnée qui agit dans l’ombre, le duo devra se faire confiance pour avancer ensemble.
Pour ce qui est du suspense, j’ai rapidement compris un élément important concernant Cillian mais cela ne m’a pas dérangé plus que ça, au contraire. Je ne pense pas que le but recherché n’était pas de faire de cela une grosse révélation quant à cette histoire.
J’ai apprécié que certains « clichés » de romance ne soient pas présent dans ce livre : les scènes de sexe sont soft ou suggérées et j’ai trouvé cela suffisant. Aussi j’ai apprécié que les personnages se découvrent peu à peu mais s’accordent leur confiance. Il y a un seul moment où Cillian agit comme un débile envers Illaria mais heureusement cela ne dure pas plus de 10 pages. J’ai aussi bien aimé une certaine scène se passant dans un bar pendant laquelle Illaria pourrait largement douter de la sincérité de Cillian mais ici encore elle ne tire pas de conclusions hâtives et décide de lui faire confiance.
C’est une lecture sans prise de tête avec des personnages matures et attachants à suivre. Le déroulement de l’intrigue n’est pas surprenant mais j’ai passé un très bon moment avec cette comédie romantique et j’ai découvert une nouvelle auteure au passage.
11 décembre : Journée internationale de la montagne → Lire un livre qui se passe dans un lieu froid (à la montagne, en hiver, dans un lieu enneigé...)
Les Métamorphoses, Tome 1 : Vita Nostra de Marina et Serguei Diatchenko
justification consigne :
L'histoire se passe majoritairement à Torpa, petite ville qui se situe en Russie à l'écart de tout. On nous décrit une ville aux hivers très froids.
Vita Nostra est souvent qualifié "d'expérience de lecture unique en son genre" et après avoir terminé ce roman je ne peux qu'approuver.
Je pense que c'est le genre de livre qui ne plaira pas à tout le monde : en tant que lecteur, nous nous retrouvons complètement perdu, nous sommes dans l'incompréhension tout comme Sacha, l'héroïne, qui se retrouve perdue et terrifiée lorsqu'elle se retrouve contre sa volonté obligée d'intégrer l'institut des technologies spéciales de la petite ville de Torpa.
L'atmosphère de la Russie et la ville froide de Torpa en hiver m'a beaucoup plu. L'ambiance et les émotions intérieures de Sacha sont les éléments qui m'ont le plus intéressés durant ma lecture.
Ce premier tome reprend des concepts philosophiques assez complexes tels que le mythe de la caverne de Platon; et je dois dire qu'après la seconde moitié du livre, je n'ai plus compris ce qu'il se passait notamment tout ce qui concerne la grammaire et les élèves, mais je reste vague volontairement pour ne pas spoiler.
Je n'ai jamais été douée pour la philosophie, ce roman était peut être trop complexe pour moi. J'ai le sentiment d'être passée à côté.
14 décembre : Journée mondiale de rien du tout → Lire un petit livre (- de 100 pages, à nouveau avec l'édition papier en guise de référence)
L'album de Bilbo Le Hobbit de Tolkien illustré par Pauline Baynes (32 pages)
Le poème :
ADIEU A LA TERRE DU MILIEU
Mes yeux sont lourds, le jour déjà s'endort,
la route est longue, il faut que je m'en aille.
Adieu, amis ! Comme l'appel est fort !
Le vaisseau grince à l'ombre des murailles.
L'écume est blanche au bord de la mer grise ;
je vais plus loin que le soleil couchant,
Et les embruns libérés par la brise
quittent la mer dans la rumeur du vent.
Adieu, amis ! Dans les voiles qu'on hisse,
le vent prend force, et les filins se tendent.
Devant mes yeux les ombres s'amincissent
et jusqu'au ciel vers l'horizon s'étendent.
J'aborderai par ce dernier voyage
des archipels semés sous le soleil.
Dans ces contrées au-delà du grand large,
la nuit nous donne un apaisant sommeil.
Pour me guider, l'étoile solitaire
s'est allumée au-dessus du passage,
Et son reflet luit au creux des eaux claires
du havre sûr où finit mon voyage.
Vogue, navire ! Vers l'ouest où vont mes yeux,
vers les vallons verdoyants tout là-bas.
Adieu, enfin, la Terre du Milieu,
l'étoile brille au-dessus du grand mât !
JRR Tolkien
Cet album propose un poème écrit par Tolkien et illustré par Pauline Baynes dans lequel Bilbo évoque son dernier voyage avec les Elfes qui le conduira aux Terres Immortelles.
Pour la forme de l'album, le texte est court : il s'agit d'un poème de 24 vers illustré en une trentaine de pages.
Les illustrations quant à elles reprennent des scènes du Hobbit et de la dernière partie du dernier tome du Seigneur des Anneaux.
Je n'ai pas encore eu l'occasion de lire aucun de ces livres en entier et je pense justement que la lecture de ce poème est plus intéressante après ces lectures, comme un petit complément.
Le poème de Tolkien est à la fois mélancolique et onirique. Le style d'illustration fait ancien puisque l'illustratrice a vécu à la même époque que Tolkien. La quatrième de couverture de l'album décrit ces illustrations comme "des tableaux merveilleusement détaillés ; tels des enluminures médiévales, ils sont riches en évocation d'innombrables moments de la grande épopée du Hobbit".
Consignes validées : 12/12
challenge validé le 30 juillet 2022