Une (toute) petite aventure...( C'est une histoire vrai )
Récemment, je suis allée à la montagne. Parisienne que je suis, les paysages m'ont émerveillés. L'amie qui m'avait invitée ,Landrie,s'était donné pour but de me faire découvrir les avantages de la montagne. C'est vrai, on ne se vois que trois fois par ans, mais on se connait super bien. Elle m'a alors dit " suis-moi". Et j'ai obéi. Au bout d'une courte randonnée, nous sommes parvenues au ruines d'un château abandonné. Nous avions des armes en bois accrochées à notre ceinture. Nous étions obligée de les poser, car elles nous ralentiraient dans notre exploration. Pour commencer, je me souviens, il y avait une arcade. Pour la traverser, nous devions escalader un rocher. Evol, le chien de berger pyrénéen qui nous accompagnaient, ne pouvait pas grimper, il contourna alors l'arcade ( ce qui était deux fois plus dangereux pour un humain). Nous nous retrouvâmes en haut d'une pente (très très très très )raide, sur laquelle poussaient de l'herbe, des arbuste, et pointaient des rochers. En face, la montagne que nous voyions était couverte de connifère, et le versant qui s'offrait à notre vue était à l'ombre. Cela rendait la pente d'encore plus effrayante. Par peur de tomber et me briser la nuque, je me cramponnait à la paroi de pierre. Landrie, connaissant les lieux comme sa poche, essayait tout de même de trouver un itinéraire jusqu’à la tour, celui qu'elle empruntait d'habitude étant envahi par les ronces. Je me retournais sans cesse pour voir le chien. Enfin, Landrie trouva une faille entre les ronces et le mur. Je n'eu aucun mal à m'y faufiler, grâce à ma petite taille ( Petite Power !), mais pour mon amie, ce fut une autre histoire. Quand nous parvînmes à la tour, je me sentis tout de suite plus rassurée . En réalité, la pente juste en face était beaucoup plus grande et raide, mais cela ne m'effrayait pas.
L'intérieur de la tour était plein de fougère et d'ortie, ce qui ne laissait pas de liberté de mouvement. La tour était ouverte sur le devant et laissait voir un paysage magnifique : le sommet de la montagne d'en face était couvert de fleur jaune. En contre bas, nous apercevions le minuscule village de Prats-Balaguer. Je n'ai jamais eu le vertiges, aussi devais-je filmer ce château de l’intérieur. Pour que vous puissiez imaginer le chateau, voici quelques photo :

Enfin, nous avons du rentrer. Au moment de partir, Evol avait peur de descendre du rocher, et il ne pouvait pas contourner l'arcade par ce sens là. Landrie l'aida à descendre, et nous partîmes, heureuses. Sur le chemin, nous bûmes dans un ruisseau. Landrie m'assura que c'était l'eau la plus pure qui soit, filtrée naturellement.Je ne sentis pas la différence, mais, Landrie l'avait comprit, jamais je ne me rendrait à l'évidence : la montagne était bien plus attrayante que la ville.