Bonjour,
Je viens un peu updater mon
challenge d'hiver !
Livre qui donne froid
Bob et Bobette n°171 : Wally la baleine / n°172 : Le dernier feu follet / n°173 : La cité des nuages de Willy Vandersteen.
[Dans le tome 171, l'histoire se déroule sur une banquise en Antarctique et puis sous celle-ci...]
Bob et Bobette n°171 : Wally la baleine de Willy Vandersteen.
Une aventure dans une nursery pour baleines, un peu bizarre, mais j'imagine que le tome a été créé dans un but de sensibilisation contre la chasse à la baleine. Pour le coup, c'est plutôt bien fait, car on s'y attache, via les comportements humains que l'auteur leur fait adopter. C'est dommage qu'il ait fallu aller au-delà, pour porter un message écolo plus fort, et inventer des méchants complètement ridicules les "Snozems" et nous embourber là-dedans, alors que la première partie de l'histoire était déjà très bien.
Bob et Bobette n°172 : Le dernier feu follet de Willy Vandersteen.
Histoire qui commence bien, alors qu'ils veulent camper, un orage éclate - et ils croisent le chemin d'un feu follet. Pour une fois, on est surpris par un retournement autour du personnage du feu follet. C'est aussi parce que ça vient de nulle part. Bref, ils partent en expédition pour trouver le trésor qui se trouve, dit-on, enterré là où on voit un feu follet. Lambique se conduit odieusement avec Bobette pendant tout le trajet, parce que c'est une petite fille (bonjour la misogynie - c'est gratuit), elle se venge de façon tout a fait malsaine quant elle-même a du pouvoir... Ils se valent l'un l'autre. C'est vraiment pas réussi.
Bob et Bobette n°173 : La cité des nuages de Willy Vandersteen.
L’histoire commence bien sympathiquement à une fête de village, où un vieil homme gagne un concours d’archers (au grand dam de Lambique) et explique à nos héros qu’il tient ses compétences de ses ancêtres, tous très bons archers et qui ont sauvé ce même village d’une disparition totale dans les nuages. Il n’en faut pas plus pour que Bob, Bobette et Lambique partent à cette époque pour vérifier ce mystère. J’aime bien celle-ci, notamment, pour les conséquences sur le présent qu’ont les actions de nos protagonistes dans le passé – de manière très succincte, mais c’est mieux que rien.
Livre avec une source de lumière (titre / couverture) + photo !
Bob et Bobette n°180 : Manneken Pis, l'irascible / n°181 : Le prince des poires / n°182 : Les lutins de cuivre de Willy Vandersteen.
[Il y a du feu dans une sorte de chaudière dans le tome 182, j'ai fait une photo celui-là devant notre cassette à feu - on ne voit pas bien les flammes, mais ça en est.]
Bob et Bobette n°180 : Manneken Pis, l’irascible de Willy Vandersteen.
BD sympa qui tourne autour de la statue de Manneken-Pis qui aurait repris vie pour le millénaire de sa ville. Mais bon, le petit s’ennuie en Belgique et veut voir du monde, donc, ils partent tous pour Disneyworld. Le côté folklorique est aussi exploré, sur les légendes de qui est ce petit garçon. On retrouve aussi d’anciens méchants, Dubec et Bonflair qui avaient si bien fonctionné précédemment. Bref, j’ai adoré cette lecture.
Bob et Bobette n°181 : Le prince des poires de Willy Vandersteen.
S’ensuit une lecture sans surprise de ce tome… où ils doivent sauver un peuple de poires et leur vallée des poires d’or. Potentiellement, il y avait un clin d’œil aux jardins des pommes d’or, mais vraiment mal fait. Le seul point positif est qu’ici Bob est un peu mis en valeur, ce qui arrive rarement. BD qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Bob et Bobette n°182 : Les lutins de cuivre de Willy Vandersteen.
Idem pour celle-ci… Un bloc de magma des profondeurs de la terre, remonte à la surface et nos amis vont explorer l’intérieur de celui-ci. BD peu engageante, avec beaucoup de lourdeurs, il y a souvent des flirts bizarres entre nos héros et toutes sortes de personnages qu’ils croisent. Dans un précédent tome, Lambique drague une statue de femme… Ici, Bob flirte avec une petite lutine de cuivre, ok. Et alors, on a toujours des réactions de jalousie exagérées de Bobette. Pffiou, c’est fatigant et inintéressant.
Livre qui sort du F.R.I.G.O
- R : Bob et Bobette n°174 : La plus belle statue du monde / n°175 : Cupidon perd le nord / n°176 : Les rapaces de Willy Vandersteen.
Bob et Bobette n°174 : La plus belle statue du monde de Willy Vandersteen.
Un des tomes où l'on retrouve la mégalomanie de Lambique qui veut une statue gigantesque de lui-même - tout semble si louche que rien n'est difficile à comprendre excepté le but réel des méchants de l'histoire. Et finalement, c'est lié à une sorte d'Atlantide. Bien mais sans plus.
Bob et Bobette n°175 : Cupidon perd le nord de Willy Vandersteen.
J'ai vraiment pas apprécié ce tome... Sidonie veut se prouver qu'elle est capable de diriger les Amazones donc, elle voyage dans l'espace et le temps (et les mythes), pour arriver là-bas, mais il y a une guerre en préparation et la cheffe des Amazones est décédée... que l'on croit, mais une vision par un oracle, la montre à nos héros qui ont rejoint entre-temps Sidonie, en grande souffrance. Alors que Sidonie gagne toutes les épreuves, non sans l'aide de Lambique, bien sûr, Jérôme part sauver la belle vraie cheffe, qui en fait
était partie de son plein gré, a fait croire à son peuple qu'elle était morte, et pourquoi ? Pour faire un régime hardcore, sans que personne le sache... Sure thing.
Bob et Bobette eux veulent sauver Cupidon, l'Amour qui est plus puissant que la guerre
Bof, quoi, ils forcent les gens à s'aimer, et le final, réunit ainsi les deux leaders des deux camps opposés : répugnant.
Bob et Bobette n°176 : Les rapaces de Willy Vandersteen.
Une histoire plutôt sympathique où nos héros partent pour la Bolivie : il s’agit d’aller installer des pompes à eau potable. Jérôme y va pour cette raison et Lambique lui pour être le premier à prendre en photo un OVNI qui est apparu sur place. Cette deuxième partie est assez superflue. En ce qui concerne le titre, le rapport avec les rapaces, est l’idée qu’il y a des « requins », des hommes d’affaires avides prêts à tout pour le gain. Rien de bien original sur ce point également.
- G : Bob et Bobette n°177 : L'Arche de Babylone / n°178 : L'âne au corset de briques / n°179 : La guerre des rafales de Willy Vandersteen.
Bob et Bobette n°177 : L’arche de Babylone de Willy Vandersteen.
L’histoire aurait facilement pu gagner en profondeur, puisqu’ici, il est question d’une mini-arche de « Noé » avec un perroquet vue et prise en photo au zoo. Sur ce, s’ensuit une bataille pour s’approprier la photo par des bandits car ils veulent savoir où se trouve l’arche originale (je ne vois pas en quoi la photo leur apporterait la réponse). Qu’a cela ne tienne, hop, quand ils apprennent que ce « Noé » perdrait son immortalité si l’arche véritable est profanée, ils décident de la trouver aux temps bibliques. Après, ils ne leur restent plus qu’à revenir aux temps modernes et a cacher celle-ci avant l’arrivée des bandits. Et voilà, beaucoup de gags, une course poursuite dans le zoo très sympa, et puis après, ça s’enchaine « naturellement ». Mais peu de profondeur – depuis quand l’immortalité est un cadeau ?
Bob et Bobette n°178 : L’âne au corset de briques de Willy Vandersteen.
Une histoire vraiment loufoque : un briquetier et un verrier qui boivent de trop (il a tué sa femme dans un accident de voiture sous emprise et l’autre est morte de chagrin) boivent encore plus sous l’impulsion du démon de l’alcool (littéralement), jusqu’à l’intervention de leurs enfants. Le démon se venge, en transformant le fils du premier en âne de briques et la fille du second en verre. L’âne est rendu fou et brise tous les verres qu’il croise, jusqu’au jour où brisera la fille de verre. Nos héros leur viennent en aide en essayant de trouver un moyen pour briser le mauvais sort. Ne sais pas trop dire, si j’ai aimé ce tome, mais je suis consciente du travail fait pour ouvrir les yeux sur la consommation d’alcool et les problèmes liés à celui-ci.
Bob et Bobette n°179 : La guerre des rafales de Willy Vandersteen.
Tome plus classique où un enfant demande de l’aide à nos héros pour retrouver ses parents. Le bébé en question par contre est une statue qui s’est envolé jusqu’à eux et ses parents sont aussi des statues – il y a une sorte de clin d’œil aux statues de l’Ile de Pâques – et l’idée est que elles existent pour lutter contre les éléments naturels. Pourquoi pas ? L’humour est plus lourd qu’habituellement dans ce tome.
- O : Là où chantent les écrevisses de Delia Owens.
C'était une belle lecture, de magnifiques descriptions des marais et de la faune et la flore, qui à l'instar de Kya, m'a donné le goût d'en apprendre plus. Le procédé de la double narration, à deux époques, est intrigante et ajoute au suspense. Habituellement, j'aime bien l'élément policier, car c'est un de mes genres préférés, ici, cela marchait bien au début, mais ça recoupait l'intrigue de manière un peu fatigante et
le procès
m'a semblé long. Les relations autour de Kya sont bien explorées, bien que les personnages ne soient pas particulièrement attachants (souvent par leur peu de présence ou de background : je pense à Mabel et Jumping que j'aurais voulu voir beaucoup plus).
Autre chose qui me dérange autour de notre personnage central, c'est
sa victimisation
- elle a de quoi faire, de quoi dire, abandonnée comme elle l'est par sa famille un à un. Malgré tout, il y a eu des opportunités qui se sont présentées à elle, à certains moments, pour "s'intégrer", de passer outre sa solitude qui lui pèse tant. Mais non, sa vie, c'est son marais. On a l'impression de voir quelqu'un se noyer et rejeter toutes les bouées tendues. Le côté invraisemblable ne m'a pas dérangé, même si son parcours l'est terriblement (passer d'analphabète à auteure à succès quand même...). Non, le pire, c'est
qu'on a presque un "ce sont les autres qui m'ont rendu ainsi", puisqu'il se trouve que Kya est réellement la tueuse de Chase
- je ne dis pas que le rapport à la luciole et le fait que ce soit arrivé m'ont déplu, au contraire... mais
elle nous fait et à Tate, qui comment fait-il pour en supporter tant..., une scène comme quoi elle a été abandonnée de tout le monde, que les gens de la ville l'utilisent comme bouc émissaire, qu'ils ont des préjugés, qu'ils la voient comme une sauvageonne, etc. Mais, euh, fillette, tu es un peu hypocrite, là : après tout, tu l'as tué. Et le mobile n'était pas le bon, certes, mais il a avoir tout de même avec une certaine sauvagerie de ta part. J'aime beaucoup qu'elle se soit défendue, qu'elle ait pris les devants pour se protéger de futures agressions, mais d'un autre côté, elle se défend de comment tout le monde la juge... Mais ils ne sont donc plus totalement en tort... C'est juste que ça n'avait rien d'instinctif, mais tout était prémédité et cela la rend pire à mes yeux que ce qu'en pense ces gens rétrogrades de la ville.
Enfin, au moins, tout n'est pas noir ou blanc ! Je ne regrette pas ma lecture, mais la fin, m'a fait passer le livre d'or à argent.