Nouvelle chronique extraordinaire des petits contes moraux de la lune fantastique

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Solinca

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Nouvelle chronique extraordinaire des petits contes moraux de la lune fantastique

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Chapitre 1, la lumière vacillante de l’astre sélène

Plus personne ne se souvenait de quand datait l’affrontement commencé entre les ténèbres fédérées et l’empire des lumières ; cependant, une chose était sûre, tout le monde savait maintenant que la fin de ce conflit ne pourrait survenir que lorsque plus personne ne serait resté neutre ;

Malibar était un de ces rares derniers qui auraient préféré que rien ne puisse dépendre jamais un jour d’aucune de ses décisions prises ; il ne pouvait supporter l’idée que d’autres eussent à subir les conséquences de ses choix bons ou mauvais et appartenait encore au groupe de ceux qui partageaient la croyance de ne croire qu’en soi, groupe qui pour cette raison ne cherchait jamais à se réunir et dont la force ne pouvait donc que décliner face aux autres groupes pour peser sur la destinée de leur monde.

Au clair-obscur de la terre, il se promenait le long de la rive de la terre plongeante en pensant aux ravageurs de mondes qui venaient d’arriver aux portes du royaume terrestre ; toujours en première ligne, les fils de la lumière, fédération hétéroclite syncrétiste des anciennes religions monothéistes révélées qui avaient décidé d’unir au final leurs efforts et actions pour ne pas disparaitre et mieux montrer l’esprit racine du monothéisme, avaient établi un campement fatimiste dans les ravins de l’avenir ; leurs cohortes étaient divisées en une femme toujours voilée qui était ainsi surtout la voix d’union sacrée de tous et autour de laquelle rangés comme une main, on retrouvait 18 hommes, dont 6 guerriers de l’âme, 6 apôtres de vie et 6 sages méditant, les fameuses manipules dénommées mains du destin, redoutables d’efficacité dans toutes leurs manœuvres articulées comme toujours autour des phalanges d’une main invisible les unissant

Malibar, en approchant, leva la main droite ouverte à plat vers le ciel en signe de salut et de reconnaissance respectueuse tout en fermant le poing de sa main gauche derrière son dos, pour rappeler sa propre croyance aux autres, car en ce temps-là, la finalité de la valeur de tout être avait fini par ne se réduire qu’aux seules diverses croyances des uns et des autres ; il fut surpris de voir que tous les guerriers de l’âme avaient utiliser la potion d’évanescence pour se retrouver à la surface de la face visible de la lune jusqu’à la recouvrir complètement de leurs auras, la faisant apparaître comme lors d’une phase de pleine lune ; puis, il observa que la partie noircie semblait déborder des bords du monocle argenté comme revenant directement du côté de la force obscure de l’astre sélène devenue réactive à la face toujours visible.

Les gardiennes fatimistes, en voyant leurs voiles s’agiter comme sous la force d’un vent invisible, communiquèrent toutes à leurs apôtres de Vie d’un signe de la main convenu du langage fatimiste, de procéder à la projection mentale par la force de l’esprit, à l’établissement d’un pont arc-en-ciel reliant alors la terre à la lune au-dessus du ciel ; les guerriers de l’âme se mirent alors à refluer vers le pont de lumière arc-en-ciel et le détail du contour d’horribles entités grandissant comme des ombres à la surface de la lune se fit alors jour tandis que la ténèbre recouvrant tout sur son passage se mit à transformer l’astre en une pierre noire froide et à la gravité croissante

Pourchassés sur le pont, les couleurs de l'arc-en-ciel s’éteignaient derrière eux, car la première force du mal résidait dans le fait que l’on ne le voyait pas ; à la vue de ce qui était en train d’arriver, Malibar savait qu’il ne restait alors plus que les forces qui lui avaient toujours semblées inutiles contre tout mal, celles de la sagesse à travers les sages méditant, en dernier rempart pour renverser la situation, le désespoir l’envahissant alors, une forme de folie agita son esprit du ressenti de sa propre impuissance face à l’inéluctable pour lui ; la peur l’envahit totalement, et tournant le dos au destin en marche, il s’enfuit en proie à une terreur sourde, pensant que son salut immédiat ne pouvait que résider dans la fuite.

A suivre….
Dernière modification par Solinca le dim. 12 mars, 2023 10:40 am, modifié 1 fois.
Solinca

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Re: Chronique extraordinaire des petits contes moraux de la lune fantastique

Message par Solinca »

Chapitre 2, l'attaque de l'aigle

Malibar avait repris le portail temporel d’accès aux autoroutes tachyons pour retourner vers sa cité d’origine, AMOR rebaptisée de l’ancienne ROMA depuis l’alliance des fils de lumière, depuis que ceux de tradition juive eurent commencé à faire retour vers la cité jumelée grande nécropole de "LA, JE MEURS" ‘ anciennement dénommée JERUSALEM, les anciens avaient découvert les 7 ponts telluriques des génies qui les avaient jumelés à leur création depuis une autre dimension, les 7 collines de chacune des deux cités comme d’une menora souterraine leur faisant faire 1 (des historiens de l’ordre des illumanitis avaient compris depuis longtemps que de l’ancien an 64 de destruction NERO de ROMA à la destruction du grand temple de l’autre cité JERUSALEM en 70…s’ouvrait une menora des 7 années, 64 65 66 67 68 69 70 ) qui avait concrétisé l’essence du mythe fondateur romulusienrémusien des génies fondateurs et mis en route le décompte, et accessoirement au moment de leur grande destruction pour ces deux cités l'inconscient de NERO attribuant au lien une culpabilité à l'époque…

Malibar vit les veilleurs gardiens des brûmes qui étaient apparues et qui ne laissaient plus émerger que les hauts des 7 collines, depuis le grand soulèvement, l’affrontement ouvert avec les ténèbres fédérés ; une gigantesque liane ,vivante de vivacité, était sortie soudainement d’un arbre d’un mont oliverin en terre sainte puis s’était élancée en parcourant la terre en sinuant comme un grand dragon serpent vers l’autre cité AMOR et à son passage tous les humains tentaient de se hisser sur elle pour chevaucher vers AMOR munis des outils qu’ils trouvaient ; la liane arrivée à AMOR avait entamé son ascension en se lovant autour de la grande colonne de fumée noire et givre blanc qui était au cœur de la cité et qui montait au-delà du ciel visible ; ceux qui chevauchaient la liane, le long de la montée, étaient tous victimes d’un froid mortel qui les faisait soit glisser et retomber s’écraser du fait du froid qui gagnait la surface de liane la rendant glissante, ou bien étaient littéralement pétrifiés et emmenés ainsi dans la remontée au-delà du visible

Soudain, MALIBAR vit l’impensable, la secte des DALAILAMIENS, avait envoyé son grand aigle phare RIALTA en mission sans retour ; muni de son gigantesque rubis mogokien sur son front, il entâma un piqué au bas de la colonne et à l’impact, le rubis explosa de mille feux d’une chaleur infernale, ce qui eut pour effet de faire fondre littéralement à sa base la colonne de givre blanc et de fumée noire de montée vers les cieux infinis, ce qui allait immanquablement faire s’effondrer l’équilibre du ciel vers la terre, Malibar comprit alors que l’attaque généralisée aurait lieu partout et qu’il ne servirait donc à rien de fuir le destin à nouveau…

A suivre
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