La cité de Meynoras - Inscriptions ouvertes - Evènement 1

[Nokis]

Bonjour et tout d'abord bienvenu sur BN ! Bien sûr, le rpg est toujours ouvert aux inscriptions tu peux choisir déjà si tu veux faire un personnage à Evaya ou un personnage à Errydor, et dans quel catégorie
Je te propose également de rejoindre le discord avec le lien ici : https://discord.gg/5eGwgE4ysP
On communique plus facilement via discord !

Merci beaucoup de m'accueillir ! J'ai déjà un personnage prêt, un Errydien membre des sentinelles, un peu dans l'archétype vigilante. Il y aura sûrement quelques éléments à reprendre pour que son histoire soit parfaitement cohérente avec l'univers (j'ai un peu interprété certains éléments pour l'écrire), j'attends d'avoir l'avis des membres sur ces détails.
Je penserai à discord pour communiquer à l'avenir

[naji2807]

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Merci beaucoup de m'accueillir ! J'ai déjà un personnage prêt, un Errydien membre des sentinelles, un peu dans l'archétype vigilante. Il y aura sûrement quelques éléments à reprendre pour que son histoire soit parfaitement cohérente avec l'univers (j'ai un peu interprété certains éléments pour l'écrire), j'attends d'avoir l'avis des membres sur ces détails.
Je penserai à discord pour communiquer à l'avenir

Très bien je te note

[Nokis]

Samuel dit "Judge"
23 ans - 1m88 - Errydien - Vigilante - Ancienne sentinelle



Histoire
Le sens du mot justice, je ne l'ai compris que très tard. On m'appelle "Judge", et voici mon histoire.

Il semblerait que je sois né quelque part dans le bidonville. Enfin c'est ce que j'ai déduit quand j'ai appris que j'étais né quelque part. Que j'avais des parents, que je n'ai jamais connu. D'autant que je me souvienne, j'ai toujours survécu d'abri en abri dans le bidonville en suivant le vieux Bill, un clochard qui avait eu de la pitié pour un pauvre gosse abandonné au milieu des tas d'ordures. Il est mort quand j'avais 8 ans le vieux Bill. Vers quarante-cinq ans, un âge très avancé. Ce fut ma première confrontation à la mort d'un proche, un homme plein de bonté mais distant, que je considérais plus ou moins comme mon grand-père. Il m'a fallu des semaines pour comprendre qu'il ne reviendrait pas.

Heureusement pour moi, à la mort du vieux Bill, je n'étais plus seul. Peu d'histoires d'amitié commencent par une bagarre. Enfin j'imagine, parce que la mienne a commencé comme ça. Dans le bidonville, on s'entraide, on coexiste, parfois on est ami. Ce n'était pas mon cas. Je traînais, comme tous les gosses, dans la décharge pour y récupérer les déchets des Errydiens et des Evayens. Seul, je partageais ensuite avec le vieux Bill qui savait quoi en faire. J'ai fini par comprendre, vers mes sept ans, que dérober était plus simple que de chercher. C'est ainsi qu'on obtient un chapardeur à sept ans : bienvenue au bidonville d'Errydor. Un jour j'ai eu la mauvaise idée de m'attaquer à plus fort que moi : un garçon plus grand, que j'avais déjà aperçu plusieurs fois, que j'ai tenté de voler. Une bonne bagarre – ou plutôt une bonne correction de sa part – plus tard, j'ai compris que s'attaquer à lui était une mauvaise idée. Je ne risquais pas d'oublier sa figure ni son prénom : Enki.

Quelques semaines plus tard, je fus de nouveau molesté. Par deux enfants de mon âge. Cette fois, c'était moi qu'on essayait de voler. Un autre garçon, sans raison apparente, est venu me porter secours. Mes agresseurs chassés, je demandai au garçon pourquoi il m'avait aidé. Il m'a répondu "s'attaquer à plus faible que soi, c'est pas juste !". Pour la première fois, j'entendais parler de "justice". À partir de là, je passai de plus en plus de temps avec lui : Hal. Mon premier ami.

Rapidement, une découverte fut pour le moins surprenante. Depuis quelques mois, Hal vivait avec Enki dont il était très proche. Passées quelques rencontres assez tendues, Enki et moi avons fini par faire la paix. Il devint mon deuxième ami. C'est ainsi que notre groupe était formé. Enki avait dix ans, Hal huit et moi sept. Nous étions trois orphelins du bidonville, trois gosses perdus qui survivions. Puis le vieux Bill est mort. À compter de ce jour, je vivais aux côtés d'Enki et Hal. Enki était le plus fort et le plus malin d'entre nous. Hal, pas beaucoup plus fort que moi, avait un tempérament de feu. Quant à moi, j'étais le plus chétif et le plus craintif des trois. Le courage et la force, je les ai peu à peu gagnés à leurs côtés, sans jamais les dépasser. Les liens se resserraient entre nous, au point que nous avons fini par nous considérer comme des frères.

Enki, Hal et moi avons grandi. Sillonnant le bidonville, puis la ville d'Errydor, nous avons commencé à rapiner les commerçants du marché. La vie était dure, mais elle était belle : la facilité du vol a fait de nous de vraies petites frappes. Conscients du risque que nous prenions, Enki s'est procuré une arme à feu. Puis une deuxième pour Hal, et enfin une troisième pour moi. Nous nous entraînions au tir dans le bidonville, bien que jamais nous ne nous étions préparés à tuer. "C'est pour se défendre, uniquement en cas de coup dur" nous avait dit Enki. Moi ça me grisait d'avoir une arme à seulement onze ans, je me sentais plus grand, plus fort. Assez vite, ces armes sont devenues de merveilleux outils de braquage. Pendant près de deux ans, nous avons ainsi vécu du vol. Quelle justice ? Pour moi dérober de quoi tenir dans cette ville cruelle n'étais pas injuste.

Tout allait pour le mieux, mais ça ne pouvait pas durer. Nous étions trois adolescents grisés par l'action du vol, inconscients des ennemis qu'on risquait de se faire. Jamais nous n'avons rejoint de gang. Enki les méprisait, Hal ne supportait pas l'autorité, moi je suivais mes frères. Nous étions trois chiots au milieu des meutes de loups, prêtes à nous dévorer au premier morceau de viande dérobé. Cela n'a pas loupé. Lorsque j'avais 15 ans, après un braquage dans le quartier des phalènes, un d'entre eux nous est tombé dessus, armé. Enki hurla de nous enfuir dans la planque. Je pris mes jambes à mon cou. À l'abri, je réalisais que mes frères ne m'avaient pas suivi. Terrorisé, en larmes, une éternité m'a semblé s'écouler avant qu'Enki ne revienne avec Hal sur son dos, couvert de sang. Hal, cette tête brûlée, n'avait pas écouté Enki et s'était pris une balle. "Les sentinelles ! Ils ont des médecins, c'est notre seul espoir !" avait hurlé Enki avant de repartir. Noyé dans mes larmes, je courrai comme je pus derrière mes frères jusqu'à l'orphelinat.

Il était trop tard. Un point vital avait été touché il y a des heures. Mon frère était mort, abattu comme un chien pour une poignée de jetons. Dévasté, incapable d'interrompre mes larmes, hurler sur la ville entière n'aurait suffi à effacer mon chagrin. Enki était enragé, rongé par le regret de n'avoir pu protéger et sauver son petit frère. Quelques jours après, il revint me voir.
- Hal est mort, Sam. Par ma faute. Cette ville pourrie, cette ville injuste nous l'a pris. Mais jamais on t'prendra ! T'entends ça Sam ? J'te protégerai.
- Mais Hal...
- Un jour ou l'autre, justice sera rendue !

Enki et moi sommes restés parmi les sentinelles. Pendant trois ans j'aidais comme je pouvais, en continuant en secret à m'entraîner au tir. Enki avait rejoint les sentinelles à part entière. Nous nous voyions moins. Enki changeait, mais il restait mon frère pour qui j'avais tant d'admiration. Il me parlait de la justice des sentinelles, de leur devoir de protéger les plus faibles, de leur rêve de renverser l'ordre de cette ville, d'abattre les murs. Il y croyait, en parlait avec tant d'assurance. Moi aussi je me suis mis à y croire à cet idéal. Ce que je ne voyais pas, c'était à quel point Enki souffrait du remord de n'avoir pu sauver notre frère. Sa soif de vengeance n'avait pas été assouvie.

Trois ans après la mort de Hal, lorsque j'avais dix-huit ans et Enki vingt, il était devenu une des sentinelles les plus actives. La vie continuait son cours, et tout a basculé. Je rentrai un soir et il ne m'a pas fallu beaucoup de temps pour comprendre la raison de l'agitation qui régnait à l’orphelinat : Enki venait de partir, armé jusqu'aux dents. J'ignore toujours comment, il avait retrouvé le meurtrier d'Hal. Sofia, sa coéquipière, avait tenté en vain de le retenir. Il était parti venger notre frère, tuer son meurtrier, rendre justice pour son crime. Saisi par le risque qu'il prenait, terrifié par la peur de perdre mon deuxième frère, peut-être animé par une volonté de venger Hal moi aussi, je me précipitai aux côtés des équipiers d'Enki pour le rattraper.

Je compris lorsque Sofia s'interrompit en chemin. Mon frère gisait au sol, en sang. Je me précipitai en larmes à ses côtés : il était vivant. Blessé mais bien vivant.
- Enki ! On va t'ramener à l'orphelinat et t'sauver, lui dis-je en sanglotant.
- Mate ce fumier, j'lui ai fait la peau. (Je regardai, quelques mètres plus loin, le cadavre de ce gangster qui avait tué notre frère trois ans plus tôt.) Mais il m'a salement amoché.
- Frérot.. j'peux pas t'perdre toi aussi. Tu m'avais juré de m'protéger.
- Désolé Sam, j'pourrais plus être là. J'vais rejoindre Hal. J'suis certain qu'il est fier de nous... T'as bien grandi Sam, tu peux te débrouiller sans lui ni moi maintenant.
- Dis pas de conneries ! Ne m'laisse pas seul Enki.
- Justice a été rendue pour nous, mais il reste à faire. Sam.
- Enki...
- J'suis fier d'avoir été ton grand frère.

Enki ferma les yeux, il ne les rouvrit plus. L'injustice de cette ville avait emporté mes deux frères. Hal, puis Enki parti le venger. Plus jamais ma vie ne fut la même. Le garçon souriant, craintif et plein d'espoir que j'étais est mort avec Enki. La drogue et l'alcool n'ont suffi ni à étouffer mon chagrin, ni à combler ma soif de vengeance. Une rancoeur naquit en moi. Contre les violents, les dominants, toutes ces raclures qui profitent de leur pouvoir sur le dos des innocents. Qu'ils vivent au sommet de leur tour de verre et d'acier ou qu'ils se terrent dans une planque, ils devraient me craindre, car je n'aurais de pitié avec aucun d'entre eux. J'en tuais un pour la première fois six mois après, plein de rage.

Impossible de rester parmi les sentinelles après cela. Ils ne pouvaient accepter mes méthodes à l’aune de leur idéal non-violent, et j’en était parfaitement conscient. Enki croyait en cet idéal de révolution, pas moi. Après des adieux sommaires à mes anciens camarades, non sans une certaine tristesse, je quittai l’orphelinat.

Cinq années se sont écoulées. Protéger les innocents, punir les coupables d'injustice est devenu mon seul devoir, mon seul objectif. J’applique ma définition de la justice : celle qui égale la violence de l’injustice. La froideur a, en façade, remplacé ma rage. Une rumeur s'est répandue dans la population et les gangs. Elle parle d'un "justicier" rôdant dans les rues d'Errydor et réservant une justice expéditive aux violents. Un homme à l'identité à inconnue, qu'on appelle "Judge".




Personnalité
Mon devoir de justice, né à la mort d'Enki, passe avant tout, quitte à détruire ma santé. Je dors peu, soit car je sors faire mon devoir, soit assailli par les terreurs nocturnes. Je reste toujours envahi par les remords et l'impression d'échouer à protéger tous les innocents dans le besoin. La boisson m'aide à aller mieux, au détriment de ma santé. La mort ne me fait pas peur, mais je préfère l'éviter. Rejoindre Hal et Enki me ravirait, mais cette ville a besoin de justice. Je me dois de la défendre.

De nature solitaire et froide, au langage laconique, ma façade de pierre cache une grande sensibilité, visible avant la mort de mes frères (qui l'a en fait exacerbée). Je n'ai pas d'amis, seulement quelques connaissances parmi mes anciens camarades des sentinelles avec qui je suis resté en plutôt bons termes malgré mon départ. Ils sont les seuls à me connaître un peu.

J'aime et je hais Errydor. J'y ai grandi et je dois protéger ses habitants, mais elle est la ville de l'injustice à cause de ces déchets d'Evayens et des gangs. J'essaie autant que possible d'éviter les lieux concentrant les gangs, en particulier les phalènes : l'Arène, l'Extase... ces microcosmes de l'injustice errydienne où je dois me mordre la langue pour ne pas commettre de massacre.

Je ne tue pas systématiquement. Je réserve la mort aux pires criminels... que je ne croise pas si souvent. Ces ordures savent se cacher ou se défendre. Les autres, je me contente de les rosser ou les estropier, selon leur acte. Ce doit être ça qui m'a valu mon surnom.




Apparence
Je mesure 1,88 m et je suis plutôt costaud. J'ai les yeux noirs, les cheveux noirs mi-longs et une très courte barbe négligée. Malgré mon jeune âge je parais plus âgé, il faut dire que je me laisse aller. J'ai pour habitude de me vêtir d'un long manteau, pratique pour cacher la position de mon corps et une arme. Je porte toujours à mon poignet trois bracelets, dont deux appartenaient à mes frères, et le chapeau d'Enki que j'ai récupéré à sa mort.




Relations
Kayn
Je passe régulièrement à la boutique de Kayn, et je peux pas le blairer. Enfin ça dépend. Il a un sacré caractère de merde et c’est un égoïste de première. Donc c’est un c***ard. Mais bon je préfère toujours ça à une ordure des gangs. Un marchand d’armes c’est pas ce qu’il y a de plus moral, mais je peux pas faire sans lui. Mon armement doit être passé en revue assez souvent et même si je sais me battre, je peux pas faire de miracles en réparations. Kayn s’en occupe pour moi. Et puis revendre ce que je prends aux criminels qui ont le malheur de croiser mon chemin est devenu mon gagne-pain, mais il fallait bien quelqu’un à qui refourguer tout ça. Revendre à Kayn me fait pas trop plaisir, je sais qu’il commerce avec les gangs. Sauf que j’ai pas le choix, je peux pas prendre le risque de vendre à quelqu’un d’autre. Kayn est quelqu’un de malin, beaucoup plus que moi. Dès que la rumeur sur Judge s’est propagée, il a fait le lien. Mais c’est un mec réglo… et qui a aucun intérêt à en parler à qui que ce soit, surtout pas aux gangs. Je l’approvisionne en ferraille qu’il revend ensuite : c’est gagnant-gagnant et ça nous va très bien. De temps en temps ça nous arrive de discuter, ou de boire. Il me prend pour un petit naïf qui ruine sa vie au nom d’une pseudo-justice. Je le prend pour un vieil abruti autocentré et aigri. Même si on peut pas s’encadrer, je peux pas dire que je déteste le voir. On est deux marginaux cyniques lui et moi, et il arrive que le courant passe. Des grandes gueules comme lui j’en connais pas d’autres. Un jour j’ai même ri à une de ses blagues. Mon premier rire après des années, c’était pas banal. Alors même si le plus souvent je peux pas le blairer, il m’arrive de bien l’aimer ce mec.

Archibald
Archibald est un bon gars. Perturbant et énervant sur les bords, mais un bon gars quand même. On se voit souvent : il est médecin chez les sentinelles, et autant dire que des mecs comme lui ça court pas les rues. Comme je finis souvent mes échappées nocturnes le corps couvert de blessures, il me faut des soins réguliers. Les sentinelles m’ont toujours laissé la porte ouverte, et je leur en suis reconnaissant, même si remettre le pied à l’orphelinat où j’ai tant de souvenirs n’est pas un plaisir. Pendant des années je suivais leurs traitements sommaires à l’orphelinat, mais tout a changé à l’arrivée d’Archie il y a un an. Ce mec a réussi à guérir en quelques jours des blessures qui me demandaient des semaines de repos dans le passé. Et comme j’ai parfois besoin de soins en urgence il m’arrive d’aller chez lui directement. D’ailleurs je peux pas dire que ça me déplaît tant l’orphelinat me replonge dans le passé. Comme je vois Archie si souvent, on a pu discuter. Malgré sa réserve j’en sais un peu sur lui. On a le même âge mais tout nous oppose, enfin presque. Dans ce monde de merde on finit par se retrouver dans son exact opposé. Il a grandi à Evaya où il vivait une vie tranquille. A ce qu’il paraît il a protesté contre l’injustice de Meynoras, mais ça lui est retombé dessus et il a atterri ici. Il chercherait quelqu’un à Errydor, j’ignore qui mais ça semble important pour lui et j’espère qu’il la retrouvera cette personne. Je le plains d’avoir fini dans ce trou à rats, mais je l’admire pour son engagement autant que je lui suis reconnaissant pour les soins qu’il m’apporte. Pour tout ça j’aime bien Archie… mais il me perturbe. Sa façon de prendre soin de moi et de s’inquiéter me rappelle mon grand frère, Enki, malgré leur différence d’âge. Je n’arrive pas à le voir sans penser à lui, sans ressentir cette douleur dans mon cœur mêlée du bonheur d’être avec quelqu’un d’amical. Malheureusement il m’arrive de ressentir la colère ressurgir en moi lorsque je suis avec lui. Ça a commencé lorsqu’il m’a posé des questions sur mon passé, mon départ des sentinelles, les causes de mes blessures… autant de questions qui rouvrent davantage de plaies qu’il ne pourra jamais en soigner. J’ai froidement gardé le silence, et je pense qu’il a compris le message. Mais j’ai quand même l’impression qu’avec ses questions il cherche toujours à comprendre qui je suis. Si ça continue je risque de craquer et lui envoyer mon poing dans la gueule. Et je m’en voudrais si ça arrivait. Parce qu’Archie est sans doute l’une des meilleures personnes qui peuplent ces bas-fonds.

[Nokis]

Et voilà Judge ! J’espère qu’il vous plaira
J’ai pris en compte ce qui a été dit sur discord : comme il est bien trop violent pour rester parmi les sentinelles, j’ai décidé qu'il les quittait après la mort de son frère. C’est quand même plus cohérent comme ça, et ça lui laisse quand même certains contacts avec eux puisqu'il les a cotoyé pendant des années.

[naji2807]

Hello, la fiche est validée pour moi, on attente l'aval de Tally !

[Springbloom]

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CIRCÉ ✧ 3 ANS ✧ D'ÉVAYA À ERRYDOR ✧ ANDROÏDE CONSCIENTE ✧ CRÉATION D'ÉCHO VARDA ✧ EXPÉRIENCE ÉMERVEILLÉE
Dans la décharge d'Errydor | Tout juste éveillée | Avec Willow (ChapelierFou)

A mesure que les secondes s'écoulent, je sens la chaleur doucement monter autour de moi. Au-dessus de nous, les couronnes solaires témoignent de l'agitation de leur propriétaire, qui dardent ses rayons vers nous. Les lieux, qui semblaient si froid lorsque je me suis éveillée, gagne légèrement en température. Les différents objets qui m'entourent, brillants et glacés, sont comme attirés par les rayons solaires. Qui pourrait leur en vouloir ? Je le suis tout autant qu'eux, à observer les arabesques et les jeux de couleur à sa surface, à contempler le tracé lumineux au travers des masses nuageuses être dévié, changer de couleur avant de nous atteindre.

Ce spectacle est si beau que j'en oublie presque parfois de tourner mon regard vers le monde d'en bas, manquant de trébucher entre quelques débris autour de moi. Plus j'y déambule, plus les lieux, certes ô combien fascinant, me paraissent peu adaptés pour la promenade. Il n'y a pas vraiment de chemin tracé, plus des sentiers entre les différentes piles d'objets, tracés au fil des passages des êtres aux visages dissimulés que je croise. Entre ces traits labyrinthiques se dressent les piles d'objets métalliques de tous les horizons, déposés, voire probablement même abandonnés là sans plus de considération pour leur beauté. Conscients de leur destin solitaire, ils viennent parfois s'effondrer à mes pieds, recouvrant les sentiers précédemment tracés. Les lieux changent, se transforment constamment, et mes circuits ne parviennent plus à gérer le flux d'informations qui leur parviennent. Suis-je seulement déjà passée par ici ?

Il faut que je prenne un peu de hauteur, que j'aille voir de plus haut où je suis. Mes neuro-circuits m'informent que mes jambes sont complètement opérationnelles, mais il est possible que mon sens de l'équilibre ne sont pas encore complètement éveillé, comme en témoigne mes difficultés à me maintenir debout lorsque j'ai le nez en l'air. Qu'à cela ne tienne, il a simplement besoin d'être exercé ! Un peu d'entraînement, et mes rouages s'activeront d'eux-mêmes, sans que je n'ai plus à m'inquiéter de chuter ou non au moindre obstacle qui se mettraient en travers de ma route. Il faut juste que je parvienne à me hisser sur un des tas de débris.

L'ascension n'est pas aisée. Sous mes pieds, le sol m'échappe, roule, s'écroule. La colline se montre récalcitrante à ma venue, me forçant à m'aider de mes mains pour me hisser jusqu'à son sommet. Les prises ne sont ni nombreuses, ni très stables, mais je parviens tout de même à atteindre le sommet. Là-haut, sur une zone relativement plate, la pile semble plus stable, et je peux de nouveau me mettre debout, et observer les alentours.

Les lieux sont beaucoup plus grand que je ne le pensais de primes abords. Ils s'étendent tout autour de moi, sur plusieurs centaines de mètres dans toutes les directions. Au nord, un mur immense l'empêche de pouvoir s'étendre au delà, gigantesque cicatrice dans le paysage, obscurcissant l'horizon ; je préfère m'en détourner. De l'autre côté, des maisons faites des mêmes matériaux que ceux qui se trouvent sous mes pieds nous entourent, si loin que je n'en vois pas la fin. Combien de gens peuvent vivre dans ces petites maisons faites mains ? Serait-ce les mêmes que les silhouettes que je vois errer depuis plusieurs heures dans les allées ? Si je dois vivre ici, il faudra que je m'en construise une à mon tour. En jetant des regards çà et là, autour de moi, je m'imagine déjà en quête de la fenêtre, de la porte parfaite. J'ai maintenant moi aussi une chasse au trésor grandeur nature. J'ai déjà hâte de pouvoir me mettre à l'ouvrage, cela me semble si amusant ! Construire, imaginer, créer, tant de choses que j'ai le sentiment que je ne devrais normalement pas pouvoir faire...

-Bonjour mademoiselle!

Une voix résonne, dans l'allée, en contrebas, et je comprends après un temps qu'elle s'adresse à moi. Elle émane d'un homme, plus bas. Sous le soleil au zénith, sa chevelure dorée resplendit, aussi brillante que les bouts de métal dont j'ai croisés la route. Son visage semble si lumineux, après avoir croisé autant de visages ternes aux yeux baissés, que mes rouages peinent à identifier chacune de ses caractéristiques faciales au-delà de sa pilosité blonde. Quelques secondes, et un courant d'électricité vient me porter sa réponse : je ne le connais pas. Pourquoi donc s'est-il adressé à moi ? Les autres personnes que j'ai croisées au cours de la journée ne m'ont guère prêtée attention, pourquoi le ferait-il ? Avec sa lumière, sa silhouette carrée et sa haute taille, il semble si différent des autres... ma curiosité s'éveillé, piquée à vif, et avec elle la soif de découvertes. Que sait-il sur ce qui nous entoure ? Est-ce qu'il sait, lui ? Peut-il répondre à mes interrogations, taire les questions qui bourdonnent là-haut ?

- Bonjour, le salué-je à mon tour, la voix étonnamment douce depuis le temps que je ne l'ai plus utilisée Vous cherchez un trésor ?

Je ne sais pas si je dois où non descendre de mon piédestal. Une partie de mes neurones cherchent à me convaincre que ce n'est pas une bonne idée, que je pourrais glisser et me blesser en descendant, qu'il ne faut pas faire confiance à un inconnu rencontré dans un lieu inconnu, et autres arguments pour me pousser à rester là-haut. L'autre meurt d'envie de voir de plus près cet être si intriguant et resplendissant.

[Tally]

Nokis :La fiche de Samuel est validée pour moi aussi, très bon travail !

[Nokis]

Samuel dit "Judge"
23 ans – 1m88 – Justicier cynique
Marginal et solitaire – Animé par son sens du devoir



Langage légèrement grossier
Les hurlements incessants me réveillent en sursaut. Comme tous les jours. Mes rêves, ou plutôt mes cauchemars, ont raison de mon sommeil. Lorsque c'est pas mes frères, c'est des corps mutilés hurlants. Depuis des années. Un regard bref dans une grille des tunnels me fait comprendre que le jour est tout juste levé. Il doit être six heures trente. Je devrais retourner dormir. La nuit a été longue et je n'ai dormi que quelques heures. Un rapide coup d'oeil dans mon miroir me rappelle que mon corps en aurait bien besoin. D'épaisses cernes descendent sous mes yeux. À moins que ce soit un cocard sur celui de gauche. Je sais plus vraiment à force.
Ma blessure au torse me fait souffrir. Un sale coup de surin qu'il m'a mis le salopard d'hier. Un simple voleur à qui je me suis contenté de briser les bras, ça lui apprendra. Il faut que je change mon bandage. Quelques gouttes d'alcool pour désinfecter. "Aïe !"... bordel j'ai connu pire pourtant. Une gorgée pour faire passer la douleur. Un nouveau bandage à peu près propre. Voilà ça fera l'affaire. Et quelques gorgées de plus me feront pas de mal après tout.
Je devrais profiter de la journée pour mettre un peu de rangement dans cette vieille rame démontée qui me sert de piaule. Entre les emballages, les armes, les mégots et les bouteilles vides, y restera bientôt plus de place pour marcher. Allez, c'est pas comme si c'était pire que d'aller traîner mes fesses dans ce tas de merde des phalènes où les suicidaires vont se faire déssouder aujourd'hui. Mais je m'en occuperai plus tard.
J'ai besoin de retourner dormir, mais le sommeil n'est pas prêt d'arriver. Ma tête est toujours envahie par les échos des hurlements. C'est devenu une habitude maintenant : j'approche un inhalateur de ma bouche et prend une grande bouffée. Une merde de plus dont je peux pas me passer. Médicaments, alcool, drogue, somnifères... tel est mon quotidien diurne. J'aimerais m'en passer mais j'en ai besoin. Pour mon devoir nocturne. Les hurlements se font de plus en plus lointains... je sens mes yeux se fermer et un rare sentiment de calme m'envahir.

- Allez debout Sam !
- Faut aller refourguer notre pactole !
- Hal... Enki !
Le réveil fut soudain. Essuyant les larmes de mes joues, je me dis que c'est toujours mieux de revoir les bons moments que les mauvais. Faut que j'arrête d'y penser. Un coup d'oeil me rappelle que j'ai du rangement à faire. Un autre, par la grille, me fait remarquer que ça doit déjà être l'après-midi. Cette merde de somnifère est efficace. Le rangement attendra, j'ai un pactole à refourguer aujourd'hui.

Les tunnels du métro ont deux avantages. Déjà on n'y croise pas grand monde. Ensuite, il y fait toujours sombre et frais, même en plein été. Pourtant aujourd'hui quelque chose ne va pas. Je ressens comme une nappe de chaleur autour de moi. Une chaleur étouffante qui me donne mal au crâne. Non... ça serait de la fièvre ? Et merde, il manquait plus que ça. Une rasade d'alcool, et je me dis que ça finira par passer.
Kayn habite à une heure à pied de chez moi en empruntant le tunnel. Et j'ai plutôt intérêt à l'emprunter ce tunnel. Même si tout le monde ignore l'identité de Judge, il vaut mieux pas que je traine dans le quartier des phalènes. Par chance, Kayn habite le métro lui aussi. Et il sera là, c'est certain. Mais j'espère qu'il est pas occupé. Avec ce mal de tête je me sens pas d'attendre des plombes.
Son vieux tas de ferraille est bien plus spacieux que le mien. Et bien mieux aménagé. Bah, on peut pas tous vivre dans une caverne bien confortable à s'occuper de ses petits problèmes. Kayn est bien là, cognant je ne sais quoi de son marteau. Avec un rictus si violent qu'on croirait que cette pauvre pièce de métal venait de lui faire le pire coup de sa vie. Mais bon il est comme ça, toujours énervé pour un rien. Je suis pas d'humeur pour délirer avec lui aujourd'hui et ça tombe bien, il a pas l'air non plus. J'essuie la sueur qui perle sur mon front, souffle un coup et m'approche de lui. Trop concentré à passer ses nerfs dans son travail, il ne m'a pas remarqué.

"Yo. J'ai des bricoles pour toi l'vieux." Lui lançai-je sèchement avant de jeter un sac rempli de pièces métalliques sur son établi.

[naji2807]

Texte grossier
Jey Fowls
28 ans, 1m85, PNJ
Bras droit de Harès, Membre des Déchus



J'ai l'impression d'la mettre mal à l'aise, et même si c'est une ennemie, c'était pas mon but. J'comprends que le sujet des enfants ça puisse être un peu intime, mais j'l'ai pas obligé à répondre. Mon avis là-d'ssus est pas près de changer, mais on verra en fonction de c'que veut Tess. Pour l'instant, on en parle pas, c'est pour ça que j'crois qu'elle est d'mon avis. Tess est chiante, mais elle est vach'ment pragmatique, elle décide pas les trucs à la légère, et j'pense pas qu'elle veuille él'ver un gosse dans les conditions actuelles...
J'trouve Haelena vachement optimiste, surtout vu l'monde dans lequel elle vit. J'acquiesce à ce qu'elle dit, même si j'suis pas vraiment d'accord. Pour moi, les gosses sont de pauvres choses qu'on aurait pas dû mettre là. On aurait dû les laisser tranquille dès l'départ, en leur donnant pas la vie, parce que c'est clairement pas un cadeau pour eux.
- Bien ou mal, c'est pas moi qui décide, j'dis en haussant les épaules. C'est marrant que t'ais c'point de vue avec la vie que tu mènes. J'pensais que tu trouvais c'monde plutôt cool, avec tous tes privilèges. Si t'avais des gosses, Teegan aurait la main mise dessus, non ?
C'est l'avantage avec Harès, il décide pas d'tout pour moi. Harès est un con, mais c'est pas un tyran, et tant qu'on le fait pas chier, il emmerde pas ses gars, ils peuvent ce qu'ils veulent. J'pense que c'est pour ça qu'il a autant de partisan - parce que c'est pas son côté sympa qui lui a valu des membres - parce qu'il est pas relou et veut pas contrôler tout l'monde. En vrai, la seule raison pour laquelle il dirige un gang, c'est parce qu'il supporte pas qu'il y ait quelqu'un au dessus de lui.
On arrive sur un sujet moins sérieux, mais j'me dois de m'défendre. J'dois être le gars qui réfléchis le plus à des kilomètres à la ronde. J'ai toujours pensé que l'cerveau était plus important que les muscles - même si les muscles donnent de bons résultats aussi, donc j'les entretiens comme il faut - et j'la laisserai pas me traiter de débile.
- Cette conversation dans sa globalité est la preuve que j'ai un cerveau, sinon j't'aurai répondu en monosyllabe.
J'suis moins d'bonne humeur quand elle commence à titiller mon chef. Harès a perdu, il est K.O. - pas mort, j'vois ça d'ici - et c'est moi qui vais entendre parler après, alors j'aimerai bien qu'on commence pas à s'foutre de sa gueule maintenant. Elle dit qu'elle va s'arrêter et j'me contente d'acquiescer, étirant un peu ma nuque pour me détendre. Elle a raison, ça va commencer à dev'nir intéressant, j'me penche aussi en avant, curieux à l'idée d'connaître le gagnant.

[naji2807]

Texte grossier
Kayn Tantis
35 ans, 1m85, Errydien
Ferrailleur, Ancien combattant, Solitaire, Grincheux



Quelle putain d'emmerdeuse. Elle est jamais contente. je lui donne ce qu'elle veut, et elle se barre en râlant. Qu'est-ce qu'elle croyait ? Que j'allais gentiment lui répondre "mais oui ma chérie, je t'en prie, fais comme chez toi, tu peux même venir vivre ici si tu veux, il n'y a aucun problème, et tant qu'on y est, prends donc mon lit, j'en ai pas besoin". Non mais sérieux ? Quelle chieuse putain !
Je sers la mâchoire, je sais même pas pourquoi j'pense encore à elle. Qu'elle aille se faire foutre, ou qu'elle cherche ailleurs son petit chien bien sympa qui la laissera envahir son espace vital. En plus, j'ai même pas dit non. J'ai dit oui. Bordel j'ai dit oui, qu'est-ce qui m'a pris ? Je déteste les gens, je déteste voir des gens, et m'imaginer la voir toute la journée... Ok, y'a le côté bonne baise qui rentre en ligne de compte, et si elle est là toute la journée, c'est sûr qu'on trouvera un moyen de rendre la chose agréable, mais c'est sûr aussi que ça finira par péter, comme tout à l'heure. Bref, j'en ai rien à foutre, qu'elle revienne ou pas, j'm'en fous.
J'abandonne l'idée de réparer mon frigo pour l'instant, je suis trop énervé pour passer 3h de plus à disséquer ces putains de fils. Tu crois qu'elle y aurait jeté un coup d'oeil cette emmerdeuse ? Nan, pas moyen, elle est venue pour une bonne baise et elle se casse putain... Comme si ça t'avait pas plu... La ferme. J'ai besoin de taper sur un truc, alors j'allume un feu et commence à faire fondre du métal. J'ai pas mal de commandes d'armes, et parfois j'en fabrique même juste parce que j'ai du métal en trop. Je m'lance donc dans la fabrication d'une épée, parce que je sens que taper sur du métal en fusion va p't'être m'aider à me détendre.
Taper sur des trucs, ça m'manque un peu, surtout sur des trucs qui sont en fait des gens. Mais j'retournerai jamais à l'Arène pour autant, justement parce que j'ai trop envie d'y r'tourner. J'veux trop aller taper sur des connards là-bas, les buter... ça m'ferait bien plus de bien que de taper comme un débile sur ce bout d'métal... Mais j'irai pas, plus jamais.
J'finis par sentir quelqu'un dans mon champ de vision, pas longtemps avant qu'il se mette à parler. Je relève la tête, agacé et toise le petit jeunot. Samuel... le fameux justicier de mes deux... Enfin pour ce que j'en ai à foutre de ça aussi. Comme souvent, il a l'air de s'être pris une raclée - quelle idée d'aller chercher les emmerdes aussi... - mais j'commente pas. A la place, j'attrape le sac, que j'commence à vider. J'fais l'inventaire et grogne :
- J't'en donne pour 2 crédits.
C'est sûrement pas assez pour c'qu'il ramène, mais j'crois bien avoir envie de faire chier quelqu'un aujourd'hui qu'on m'a fait chier. Pas d'bol pour le mini-justicier, c'est tombé sur lui.

[Tally]

Zeke





................N’importe qui entrerait dans cette salle à cet instant, remarquerait que quelque chose cloche. Entre les messes-basses et la démarche un peu raide de certains mannequins, la tension est palpable dans l’assemblée. Le gratin Evayen est secoué, mais pas seulement. La même incompréhension se lit sur le visage des notables étrangers. Si certains n’ont pas compris les mots employés, l’intention générale est clairement évidente.

................Même si le malaise ambiant me donne une irrépressible envie de fuir la salle à toute jambe, je reste immobile sur ma chaise. Je déglutis difficilement jetant des regards furtifs autour de moi et notamment aux caméras de sécurité pointées sur le public.

« Je suis de votre avis. Je doute que quiconque ici avale leur mensonge aussi facilement. Je me demande ce qu’ils vont servir à la presse internationale pour expliquer cet incident »

................ Il faut dire que le moment était particulièrement bien choisi. Si ce n’était pas déjà le cas à l’occasion du défilé, tous les yeux vont se tourner vers Evaya à présent. Je n’arrive pas à décider s’il s’agit d’une bonne ou une mauvaise nouvelle. Venant de notre dirigeant, on peut s’attendre à tout.

................ Je regarde le sol à mes pieds et suis parcouru par un long frisson. L’idée qu’en ce moment même, des centaines de travailleurs se tuent à la tâche juste sous nos pieds, me donne la nausée.

« Vous pensez que c'est vrai ? Que le gouvernement est capable de telles atrocités ? »

................ Même si la réponse parait évidente, je n'arrive pas à m'y résoudre. On s'en serait rendu compte non ? Ma compagnie a vendu des centaines d'androïdes aux gouvernements. Des androïdes que j'ai moi-même créés. S'ils ne servent pas à produire les ressources essentielles d'Evaya, comment sont-ils exploités ? La réponse à cette question me terrifie encore plus que la précédente.

[Nokis]

Samuel dit "Judge"
23 ans – 1m88 – Justicier cynique
Marginal et solitaire – Animé par son sens du devoir
Chez Kayn



Langage grossier
Mon attention quitte la douleur de ma plaie dès que j'entends la réponse de Kayn. Il se fout de ma gueule ou quoi ? Deux misérables crédits pour plusieurs kilos de métal en bon état et pour lesquels j'ai failli y passer ! C'est pas comme si je faisais ça pour l'argent, mais je dois survivre merde ! Et bien sûr monsieur Kayn Tantis en a rien à foutre de la justice !
C'est pas la première fois qu'il me fait un coup comme ça en plus. Dès qu'il les a à l'envers il casserait la gueule à tout Errydor s'il pouvait. La dernière fois on a failli en venir aux mains tellement ce mec est borné. C'est bien la seule personne contre qui je m'énerve, c'est dire à quel point c'est un c*nnard. J'ai aucune putain d'idée de pourquoi il est en rogne mais bordel pourquoi il fallait que ça soit aujourd'hui ? Je suis pas en état de lui tenir tête, mais c'est pas comme si j'avais le choix. Faut manger, et vu le sale coup que je me suis pris va aussi falloir me soigner. Je dois négocier, et putain ça va pas bien se passer.
"C'est une blague j'espère ? Y'en a au moins pour le double."
J'essaie de pas trahir mon énervement, ni ma douleur car ma blessure recommence aussitôt à brûler. Il faut sembler insensible, invulnérable. Dans cette ville c'est manger ou être mangé, et Kayn est pas le genre de mec à qui on veut se confronter. Va falloir paraître fort et éviter l'escalade de la violence. Sinon ça finira mal.

[naji2807]

Texte grossier
Kayn Tantis
35 ans, 1m85, Errydien
Ferrailleur, Ancien combattant, Solitaire, Grincheux



Tu vas vraiment chercher la merde à un gamin ? C'est ça ton nouveau but dans la vie ? Emmerder des gamins qui ont rien demandé à personne ? La ferme. Ce gamin en demande, et trop. Il est là avec son idéal de justice à la con. Il croit vraiment que la vie peut-être plus juste ? Il s'est pris pour un espèce de justicier de mes deux, et chaque fois que je l'vois, j'suis étonné qu'il soit encore vivant. Lui donner tout sur un plateau, c'est accepter ses conneries et lui donner, or il a tort. Ici y'a pas d'justice. Ici c'est la loi du plus fort, et l'pire, c'est qu'il rentre dans ce jeu-là. Que j'sache, il va aussi casser la gueule des autres. Donc il utilise la force. Monsieur j'suis meilleur que tout l'monde. J't'en foutrais moi.
Autumn m'a mise en rogne, et j'ai envie d'me prendre la tête avec quelqu'un. Et ce p'tit merde est la cible idéale. S'il est pas content pour ses deux crédits, ça peut largement s'arranger, j'peux lui donner l'reste en nature, et j'sens qu'il va pas forcément aimé. Un sourire mauvais étire mes lèvres quand j'l'entends répondre et j'relève les yeux vers lui.
- Dommage, j't'en offre qu'la moitié.
Pour bien faire, j'dépose l'équivalent de deux crédits en jetons sur la table, et les fait glisser vers lui.
- Le monde est injuste p'tit, j'ajoute. Mets-toi ça dans l'crâne.
Bravo la maturité, t'es un bon toi. Tu prends du plaisir à faire chier les gamins ou c'est juste qu't'es un pauvre con qu'a plus personne à emmerder. Va t'faire foutre toi aussi, j'suis pas d'humeur.

[Tally]

Tenley


................Il y a vieux qui me parle depuis plus de vingt minutes et je suis incapable de savoir si je le connais ou non. Déjà, il m'a fallu un moment avant de comprendre que c'était à moi qu'il adressait la parole. Son strabisme qui le faisait regarder dans l'autre direction y était pour beaucoup. Comment cela se faisait-il qu'un dinosaure de deux cents ans soit venu voir le tournoi le plus violent d'Errydor. Il ne devrait pas être... mort ?

................J'ai déjà eu du mal à me frayer un chemin sans prendre trop de coups dans les côtes et mon âge ne comporte que deux chiffres. Si je n'étais pas prise en sandwich entre lui et un colosse qui n'aimait visiblement pas porter de t-shirt, je serais déjà loin.

................Puisque je n'ai aucune patience et zéro minute de sommeil à mon compteur depuis deux jours, j'ai commencé par faire mine que je ne n'avait pas remarqué qu'il me parlait. Cela avait parfaitement fonctionné jusqu'à ce qu'il augmente les décibels d'un coup et se mette à me hurler dans l'oreille pour couvrir le bruit ambiant.

................« ET C'EST COMME ÇA QUE J'AI FAIT LA CONNAISSANCE DE MA CHÈRE ÉLIETTE EN ACHETANT MA CRÈME HEMORROÏDERE ».

................Nom. D'un. Petit. Bonhomme. J'en suis presque à regretter de ne pas avoir écouté le début de l'histoire maintenant. Pourquoi, quand et surtout comment ?!

................ Si je n'avais pas une mission de la plus grande importance, je me serais pendu à ses lèvres pour le reste de la journée. Au diable les combats, vive l'amour !
Comme je sens qu'il s'apprête à en remettre une couche — sans mauvais jeu de mot — je profite du fait que le couloir se clairsème pour saisir l'occasion de m'enfuir. Je me jette sur la première personne qui croise mon chemin et lui agrippe fermement le bras.

................ «C'est là que tu étais ! Je t'ai cherché partout, petit coquin».

................Je lève les yeux sur les kilomètres de peau tatouée qui me mène à un regard sombre qui m'indique que j'ai peut-être fait une erreur. Comme il est trop tard pour faire machine arrière, je m'éloigne lentement en gardant ma prise sur le bras de l'homme en question et en adressant un sourire contrit à mon papy.

................« Toutes mes excuses Paul,...»
................« Jeff»
................«C'est ça. J'avais rendez-vous avec ce petit gaillard pour euh... me faire retirer une mauvaise dent ! Drôle d'endroit hein pour faire ça hein ? Ah ah. Mais on se cale un petit créneau dans la semaine pour que vous me racontiez la suite de l'histoire. Venez me voir à l'extase un soir, si vous êtes encore en vie bien sûr d'ici là».

................Sur ses paroles pleines de sagesse, je fais volte-face et entraine avec moi le bras de mon nouveau...dentiste ? En espérant qu'il ne va pas me déchausser les dents pour de bon.

[Coco3]

Bonjour !
Voici la fiche d'Eden (bon j'avoue, c'était un prétexte pour mettre pleeeiin de gifs de jacob elordi *.*)
Si vous voulez des liens avec lui, n'hésitez pas


◊ Eden ◊



◊ Nom ◊

Du côté d’Errydor, rares sont les personnes qui portent des noms de famille, à moins qu’ils viennent d’Evaya. Ici, il n’y a pas de registre, pas de recensement. Il y a seulement des personnes qui naissent et qui errent de la cité à la recherche d’un but à leur vie. Leur donner un prénom peut leur apporter une identité, mais les liens du sang, qui relient une famille, ne sont pas plus forts que n’importe quel autre lien.



◊ Prénom ◊

La seule chose avec laquelle je suis né, c’est mon prénom, Eden. Apparemment ma mère avait vu ce prénom dans un livre à moitié arraché qu’elle avait trouvé dans la décharge, et elle a pensé que ça m’irait bien.



◊ Age ◊

J’ai 21 ans.



◊ Citoyenneté ◊

Je suis errydien.



◊ Gang ◊

Je fais partie du Gang des Phalènes, le gang le plus puissant d’Errydor.



◊ Histoire ◊

Mon histoire n’est pas plus extraordinaire que n’importe quel gosse né à Errydor. Comme beaucoup ici, je n’ai pas eu la vie facile, mais je m’en suis finalement assez bien sorti.
Mon histoire commence par un schéma très classique : mon père, un phalène, est parti quand il a su que ma mère était enceinte. Il a flippé et il s’est cassé, tout simplement, parce qu’il n’avait finalement aucune considération pour ma mère et qu’il avait pas de c*uilles. Alors ma mère m’a élevé seule, dans un appartement insalubre, malgré toutes les difficultés que la vie lui incombait. Ma mère était une honnête femme, dévouée et droite, à mon grand désarroi. J’avais hérité de la hargne de mon père. Elle passait ses journées dans les champs à travailler pour ces c*nnards d’Evayens, pendant que je passais mes journées dans les rues crades d’Errydor, à jouer avec d’autres enfants.
Je ne la voyais que très peu, quand elle rentrait le soir, elle était tellement épuisée qu’elle avait seulement le temps me préparer un bol de soupe avant de s’écrouler sur le matelas qui nous servait de lit. Et le lendemain, elle repartait dès l’aube en déposant un baiser sur mon front.

Alors, c’est la rue qui m’a élevé. Elle m’a appris comment voler, comment frapper, comment insulter, comment me battre. J’avais une bande d’amis, qui étaient en fait juste des personnes avec qui je me disputais et me battais, parce qu’à Errydor, là où seule la malfaisance règne, il est presque impossible de créer des liens amicaux.
J’ai donc grandit dans ce climat très peu favorable au développement sain d’un enfant. Ma mère n’était que très peu présente pour moi, et je ne sentais que très peu son amour. Elle se tuait à la tâche dans un travail qui laissait peu de temps pour moi. Longtemps après, j’ai compris que tout ce temps passé aux champs, c’était pour pouvoir nous loger et nous nourrir, et elle avait dû faire de nombreux sacrifices pour subvenir à mes besoins. Mais je ne le voyais pas de cet œil ; pour moi ma mère était froide et nulle, elle était faible et soumise. Elle ne m’a jamais parlé de ce qu’elle ressentait et de ses émotions – elle aussi a grandit à Errydor et ici, on ne doit pas montrer ses sentiments. Alors j’ai recherché la reconnaissance autre part : je voulais prouver aux autres que j’étais courageux et fort.



Ma mère ne parlait jamais de mon père. Tout ce qu’elle m’avait dit, c’est qu’il était parti à ma naissance, et qu’il faisait partie des phalènes. Dans ma tête, mon père était un super héros, un idéal que je voulais atteindre. Alors je me suis mis en tête de faire partie des phalènes moi aussi. J’étais un enfant turbulent et violent, mais le quartier des phalènes restait un endroit dangereux, même pour une tête brûlée comme moi. Après m’être pris une bonne raclée, je suis rentré chez moi la queue entre les jambes. Quand ma mère l’a appris, elle m’a passé un sacré savon, en tentant tant bien que mal de soigner mes blessures. Mais j’avais toujours l’espoir de devenir un phalène.
A l’adolescence, je suis devenu une raclure irrespectueuse comme on en trouve des centaines à Errydor. Je supportais de moins en moins de vivre avec ma mère, et je passais mes journées à traîner dans les rues. Ma mère rentrait le soir, épuisée, ne se nourrissait presque plus, avait sans cesse le regard vide. J’aurais pu l’aider, en lui faisant à manger, en nettoyant l’appart, en faisant les courses, en l’aidant. Mais je la tenais responsable pour ce qui m’était arrivé, pour toute ma vie. De nombreuses disputes ont éclaté entre nous, et il m’est presque arrivé de la frapper (j’étais déjà assez musclé à cet âge). Pour moi, elle était faible, elle n’avait pas pu garder son homme, elle se laissait faire, elle ne se battait pas pour avoir sa place, elle ne faisait rien de sa vie.
Plus tard, j’ai commencé à beaucoup trainer dans le quartier des phalènes. Je passais mon temps à fumer toutes sortes de drogues, à boire de l’alcool, que ce soit à l’Extase ou en plein milieu de la rue, avec des gens peu fréquentables.



Et puis, à l’Extase, je me suis rendu compte que les strip-teaseuses ne faisaient pas que danser. Une fois que j’ai goûté au sexe, je ne pouvais plus m’en passer. Toute ma vie, je n’avais connu que la douleur et la brutalité. Pour la première fois, je goûtais au plaisir.
Je venais tous les soirs à l’Extase, et je dépensais tout l’argent que ma mère gagnait durement chez les strip-teaseuses. C’était le seul endroit où je pouvais m’évader de ma vie de merde, où je pouvais évacuer toutes les pensées négatives de ma tête.



On a commencé à de plus en plus se disputer avec ma mère, qui n’aimait pas mon style de vie et mes fréquentations. Elle devenait de plus en plus faible, et avait de plus en plus de mal à tenir le rythme de son travail. Elle ne mangeait presque plus, et je dépensais presque toutes nos économies dans les p*tes de l’Extase. Moi, je m’en foutais, j’étais aveuglé par le bonheur éphémère que me procurait le s*xe.



Et puis un jour, elle morte. A l’aube, je suis rentré d’une nuit à l’Extase, et je l’ai vue inerte, sur le canapé. D’habitude, à cette heure-là, elle devait déjà être partie au travail. Je me suis approché, je l’ai secouée, elle était aussi rigide qu’un morceau de bois.
Je n’ai pas versé une seule larme. J’ai fais comme si cela ne m’atteignait pas. Je continué ma vie, comme si j’étais mieux sans elle, comme si c’était un poids en moins dans ma vie, comme si elle ne me manquait pas, comme si je n’avais pas envie de crier ma douleur, comme si je n’avais cette énorme culpabilité qui m’écrasait. Je ne devais pas être faible, et je ne devais montrer aucun sentiment ; je me l’interdisais à moi-même.

Maintenant que ma mère était partie, il fallait bien que je gagne ma vie pour payer l’appartement, mais pour rien au monde je ne serais allé aux champs qui avaient pris la vie de ma mère, alors qu’elle avait à peine la trentaine.
Alors je suis pour de bon entré chez les Phalènes. C’était facile, une fois qu’ils avaient vu ma force et mes compétences au combat. Une personne, en particulier, était impressionné par mes aptitudes. Il s’était approché de moi pour me féliciter et me dit qu’il aurait été fier que je sois fils.

Bien-sûr que c’était moi son fils. Je l’ai découvert quand il m’a dit son prénom. J’ai été très surpris de voir qu’il était heureux de me rencontrer. Il avait l’air très fier de moi et me présentait aux autres phalènes comme un trophée. Et cela remplissait un peu le vide que j’avais en moi, moi qui avait toujours espéré de la reconnaissance. Maintenant que celle-ci venait de mon père, j’étais aux anges.
Alors, je le suivais comme un petit chien. Je prenais tous ses conseils à la lettre, et je faisais tout pour lui plaire. Quitte à me mettre en danger pour lui.



Et puis un soir, on traînait tous les deux à l’Extase et mon père, en regardant les danseuses, me demanda ce que devenait ma mère. Après lui avoir dit qu’elle était morte, il s’est muré dans un silence pendant un certain temps jusqu’à ce que je lui demande :

- Pourquoi tu es parti quand je suis né ?

Le sourire qu’il a lancé à ce moment-là m’a fait froid dans le dos.

- Ta mère, c’était une trainée, comme ces p*tes que tu vois danser là-bas. Elle était bonne à rien, et je voulais pas d’enfant d’elle, je voulais juste la b*iser. Tu sais quoi, c’est une bonne chose qu’elle soit morte, au moins tu es sûr que tu l’auras plus sur le dos, cette pouffiasse.

En entendant ça, le rouge m’est monté à la tête. Sans réfléchir, je lui ai sauté dessus, et j’ai commencé à le frapper de toutes mes forces. A mesure que mon poing s’ensanglantait, et que son visage se défigurai, je me demandai si toute cette haine n’était pas aussi celle que j’éprouvais envers moi, pour avoir pensé la même chose d’elle lorsqu’elle était encore vivante. Ce n’était que maintenant, une fois qu’elle était morte, que je me rendais compte de mon comportement. Nous avons vite été séparés par les membres de la sécurité, mais mon père était salement amoché.
On a été jetés dehors de l’Extase, et une fois dans la rue, j’ai sorti un couteau, et je l’ai frappé, plusieurs fois, plein de fois, dans le ventre, alors que j’étais aveuglé par ma rage et mes larmes.

Il est tombé et ne s’est jamais relevé. Je me suis agenouillé à côté de lui, et je me suis mis à pleurer et à hurler, pour la première fois depuis très longtemps. Ma rage s’était évanouie, et désormais il ne me restait plus que la honte écrasante. Je n’avais pas pu voir que ma mère s’était sacrifiée pour moi, qu’elle avait fait de son mieux malgré son très jeune âge. Je l’avais dénigrée, insultée, méprisée, alors qu’elle avait trimé toute sa vie pour me promettre des conditions de vie acceptables. Et moi je m’était extasié devant l’homme qui avait été son bourreau.

Je n’avais aucun remord vis-à-vis du meurtre de mon père. J’avais tué un homme, pour la première fois de ma vie, et je le referai s’il le fallait. Depuis je suis toujours chez les Phalènes, et j’ai pris la place de mon père. Je passe toujours mes soirées à l’Extase avec les strip-teaseuses, et je me bats très bien lors qu’il y a des rixes. J’ai déménagé dans le quartier des phalènes et je m’en sors assez bien.




◊ Caractère ◊


Elevé par la dureté de la vie à Errydor, je suis quelqu’un de violent et malhonnête. Je fais partie des phalènes, donc je me soucie peu des dangers à Errydor, je suis désormais de ceux qui inspirent la peur. J’aime me sentir supérieur aux autres, et j’aime qu’on m’estime.
Je ne parle jamais de mes sentiments, mais je suis quelqu’un de très sarcastique.
Aussi, je n’ai jamais eu d’éducation, alors je n’ai pas l’intelligence d’un ingénieur, mais je n’en ai pas vraiment besoin : généralement mes poings suffisent à régler les choses.



◊ Physique ◊

Je suis très grand. Je fais presque deux mètres (1m96) pour être plus précis, et je suis très musclé. Ma mâchoire est carrée, et j’ai des cheveux bruns avec des yeux marrons.



◊ Liens ◊

Helena :
Une de mes strip-teaseuses préférées, à l'Extase, c'était Helena, surtout quand j'étais bourré. Je sais qu'elle était très jeune, probablement pas encore majeure, mais je m'en foutais : j'étais obsédée par son corps et son regard perdu, souvent effrayé. Contrairement à d'autres strip-teaseuses, elle évitait autant qu'elle pouvait de faire des extras, mais h- je suis un Phalène après tout. Malgré son air souvent perdu et vide, parfois j'avais l'impression qu'au fond d'elle, il y avait quelque chose de très déterminé. J'étais là quand elle s'est fait renvoyer de l'Extase. A vrai dire, je ne comprends pas trop la décision de Teegan, perso je la trouvais toujours très belle avec sa cicatrice. Maintenant, elle a disparu je ne sais où, mais j'aimerais beaucoup la revoir.

Goliath :
Goliath et moi, ce n'est pas l'amour fou. Je déteste son insolence et son sourire carnassier, et je crois que c'est la même chose pour lui à vrai dire. On s'est déjà battus quelques fois, et bon, j'ai honte de le dire mais comme c'est un androïde, il est beaucoup plus fort que moi. Mais je suis sûr qu'un jour, avec la bonne stratégie j'arriverai à le battre. Reste à trouver la bonne.

Pandora :
C'est probablement la fille que je préfère à l'Extase. Elle est belle et elle se laisse faire très facilement, ce qui me plaît car j'aime bien les filles dociles. Ca fait longtemps que je suis son client, mais depuis quelques temps, je ne la vois presque plus le soir, et ça a tendance à me mettre en rogne. Heureusement, comme je suis un Phalène, je peux la voir à l'Extase quand je veux, pas seulement les soirs. La rumeur court qu'un membre d'un autre gang l'accapare tous les soirs et si cela s'avère être vrai, ça risque de dérailler.

Ulrick :
Ulrick était un Phalène, et je passais beaucoup de temps avec lui. C'était un peu différent qu'avec les autres phalènes : avec les autres on est juste collègues, et on se tolère. Avec lui, j'avais l'impression que tous mes faits et gestes n'étaient pas jugés, et il était très calme, donc il faisait souvent contre poids face à ma colère. Toute ma vie, Ulrick a sûrement été la seule personne que je peux considérer comme un pote.
C'est peut-être pour cette raison que sa trahison me met dans une rage folle. Quand j'ai appris qu'il s'était enfui avec sa petite sœur, une colère presque douloureuse a pris place dans ma cage thoracique. Jamais je ne pourrai le pardonner pour ce qu'il a fait.

[naji2807]

Hello, Coco, pour moi la fiche est validée, on attend juste l'accord de Tally et c'est bon ^^
J'ai bien ton perso, dans mon esprit c'est vraiment le Phalène typique x) en tous cas si tu veux des liens avec Pandora ou Nat qui travaillent à L'Extase, c'est possible, sinon il y a Harès qui y vient presque tout le temps, et puis Kayn qui vend des armes tout le monde (donc Phalènes compris) et puis Ulrik qui est un traître du gang ^^ enfin tu as le choix du coup ! Je te laisse me contacter en mp ou sur discord (je ne sais plus si tu as rejoins le discord mais sinon c'est sur la première page ^^)

[Nokis]

Samuel dit "Judge"
23 ans – 1m88 – Justicier cynique – Chez Kayn
Marginal et solitaire – Animé par son sens du devoir



Langage grossier
Fallait s'y attendre. Kayn est qu'un sale con et c'était pas malin de ma part d'espérer que ça se passerait bien. Deux pauvres crédits c'est trop peu. Est-ce que je les mérite ? Certainement pas. Est-ce que cette ville a besoin de moi ? Là on peut en discuter je pense. Je dois rester en vie, je dois survivre... donc je dois tenir tête à Kayn.
Le mépris de son geste me surprend pas. C'est qu'un vieil égoïste. Est-ce qu'il prend le moindre risque pour aider ceux dans le besoin ? Est-ce qu'il a des remords à alimenter les gangs qui agressent les petits Errydiens ? Et merde ! V'la qu'il me parle de l'injustice de ce monde ! Je suis très bien placé pour le savoir que ce monde est putain d'injuste. Beaucoup plus que lui. Tout ce que je veux, tout ce que je dois faire, c'est lutter contre l'injustice. Mais ce connard de Kayn peut pas comprendre. Il a vécu sa vie de prince de l'arène. Il veut mener sa petite vie tranquille dans le métro sans qu'on l'emmerde. Fait chier ! Il a très bien les moyens de me payer ce métal. Et si il était pas aussi con il essayerait pas de m'arnaquer comme ça !
Je peux pas me laisser faire. Il va plus me faire de cadeau sinon. Il peut se les mettre où je pense ses deux crédits, je quitterai pas cette pièce sans au moins trois. Je daigne même pas rammasser ses quelques jetons.
"Putain Kayn ! Tu sais bien combien ça vaut et t'es bien placé pour savoir d'où je ramène ce métal. Qu'est-ce que t'as contre moi à la fin ? Y en a pour quatre crédits et je repartirai pas sans au moins trois crédits."
Et me voilà qui essaye de le persuader. Putain je dois faire pitié. Ça va pas marcher, je me fais pas d'illusions. Il est balèze et même si je résiste ses coups font mal. Je dois éviter la violence, je risque de finir dans un état pire que celui dans lequel je suis déjà. Alors même si ça marche pas j'aurais essayé avant de m'en prendre une.

[Coco3]

Hello, Coco, pour moi la fiche est validée, on attend juste l'accord de Tally et c'est bon ^^
J'ai bien ton perso, dans mon esprit c'est vraiment le Phalène typique x) en tous cas si tu veux des liens avec Pandora ou Nat qui travaillent à L'Extase, c'est possible, sinon il y a Harès qui y vient presque tout le temps, et puis Kayn qui vend des armes tout le monde (donc Phalènes compris) et puis Ulrik qui est un traître du gang ^^ enfin tu as le choix du coup ! Je te laisse me contacter en mp ou sur discord (je ne sais plus si tu as rejoins le discord mais sinon c'est sur la première page ^^)

Mdrrr c'est vrai que Eden est un peu le Phalène "par défaut"
ça marche je te contacte par mp parce que j'ai pas discord

[Tally]

Coco: Fiche validée pour moi également ! Beau travail

[Springbloom]

.






DEVARON LANE ✧ 30 ANS ✧ ERRYDOR ✧ TATOUEUR ✧ ESCLAVE DES PHALÈNES ✧ RENFERMÉ SUR LUI-MÊME ✧ PARANOÏAQUE
Aux Arènes | Quitte le poulailler | Avec Tenley (Tally)

Une odeur renfermée est quelque peu nauséabonde envahit mes narines à mesure que je descends les marches humides qui mènent à l'ancienne ligne de métro. Il serait stupide de ma part de croire que je suis le seul à pousser la porte de cette ancienne entrée de service quand tant de gens à Errydor vivent sans abri, mais j'aurai tout de même pensé que, tôt ou tard, l'air à l'intérieur du conduit finirait par se renouveler un peu. Dans l'attente que ce jour vienne, je continue de descendre la manche de mon T-shirt devant toute voie de respiration. On ne sait jamais.

La technique ne sert cependant jamais bien longtemps : au bout de quelques pas, les escaliers de service s'ouvrent sur un puits et la descente se poursuit par une échelle en métal dont les barreaux sont fixés dans le ciment, patientant tranquillement que l'eau ne les rouille assez pour qu'ils puissent enfin s'en détacher vers les abîmes souterrains. Même après toutes ces années, j'ignore toujours ce qu'il peut se cacher au fond du trou, je me suis toujours refusé à descendre. Dans les ténèbres du métro abandonné, personne ne sait ce qu'il se cache, et, surtout, qui se cache. J'ai déjà bien assez à faire avec les Phalènes pour ne pas avoir à me préoccuper d'une dette supplémentaire auprès d'un gang enfoui sous le leur.

A mi-hauteur de l'échelle, je me stoppe, avant de glisser ma main dans une petite cavité à l'opposé de l'échelle. Sans lumière, personne n'aurait l'idée de venir chercher quoi que ce soit ici. Quand bien même, les yeux seraient rivés sur l'échelle et le sol, non pas sur un trou de l'autre côté du puits, à moitié invisible derrière la mousse. Qui irait se douter que j'y ai caché ma fortune ? Il aurait fallu être fou pour la laisser au salon de tatouage, ou même n'importe où en territoire phalène officiel. Tôt ou tard, ils l'auraient découverte, prise pour eux, et j'aurai dû tout reprendre à zéro, recommencer ce cycle de cinq ans. Pour le moment, ils n'ont rien trouvé en cinq ans, mais je reste sur mes gardes. Depuis quelques semaines, je ne cesse de compter et re-compter les jetons qui s'accumulent dans la boîte, constatant sans cesse que je touche au but. Ils seraient capables de m'avoir suivi et d'attendre le bon moment pour me dérober le peu que j'ai et ramené mes espoirs à néant.

Depuis que cette idée m'est venue, je suis encore plus prudent quand je rejoins l'entrée de service, faisant des détours, jetant des regards par dessus mon épaule. Si certes je ne m'y rends que les jours de combats aux Arènes, rien n'empêche Teegan de laisser un Phalène traîner du côté du salon de tatouage. La moitié d'Errydor se rend peut-être aux Arènes, mais j'ai obligation de regagner le salon avant la fin du spectacle, au cas où des spectateurs souhaiteraient des tatouages des vainqueurs sur leur chemin pour l'Extase. Le jour du Grand Tournoi fait encore moins exception, je me dois d'être irréprochable si je ne veux pas attirer l'attention.

Comme les années précédentes lorsque ce jour arrivait, je décide de ruser et de limiter mes paris. Cinq jetons verts devraient faire l'affaire : lentement, mais sûrement. Si jamais un Phalène s'amuse un fois de plus à me demander pourquoi je ne choisis pas de débourser toute ma paye le jour où je peux gagner le plus gros, je lui dirai que j'ai malheureusement déjà tout dépensé aux précédents tournois annuels. Le gang me voit si souvent dans les Arènes qu'il ne doute probablement pas de la véracité de mes propos. Et puis, je ne garde effectivement que le strict nécessaire à ma nourriture au salon, alors j'espère de tout cœur qu'ils ne savent rien de ce que je fomente.

Plus on s'approche de l'Arène, plus l'air s'échauffe, aussi bien à cause du bruit que de la densité de corps au mètre-carré. Se frayer un chemin jusqu'aux tribunes ne sera pas aisé, pour ne pas dire impossible. Les Errydiens n'ont pas beaucoup de distraction à leur quotidien, je ne leur en veux pas de se précipiter pour avoir une place la plus proche possible des barricades, pour voir chaque coup porté, chaque goutte de sang couler, pari ou non. Tout ce qui m'intéresse, c'est d'être certain d'avoir une bonne vue sur les combattants avant les combats, de choisir un qui saura sortir du lot, finir dans les premières places et me rapporter un peu plus que ce avec quoi je suis venu...voir le déchaînement de violence qui peut suivre, ça m'intéresse beaucoup moins. J'ai déjà eu à assister beaucoup trop souvent à la violence des Phalènes pour que je puisse considérer qu'elle devienne un spectacle. A moins de sentir le regard d'un Phalène sur moi, ce qui m'étonnerait aujourd'hui, je n'aurai pas besoin de jouer la comédie, juste de poser mon pari et attendre un peu de voir ce que je peux récupérer à la sortie.

En me frayant un chemin parmi la foule, je parviens à atteindre les escaliers menant au poulailler, étage souvent déserté parce que juger trop au-dessus de ce qui se passe en contrebas. De mon piédestal, en compagnie de quelques autres spectateurs dont je commence à connaître les visages, accros au jeu qu'ils sont, j'observe les combattants faire leur entrée dans l'Arène. Leur visage ne me dise rien, si ce n'est un : Harès. Le chef des Déchus traîne assez souvent dans le quartier de l'Extase pour que je le reconnaisse aussi, mon salon étant à deux pas. Et, par le peu que m'en dit Pandora, je sais qu'il a la capacité à gagner le tournoi...mais aussi que c'est une enflure, comme tous les membres de gang de ce côté d'Errydor. L'idée qu'il puisse gagner me répugne assez pour que je me mette en tête de parier l'entièreté de mes jetons sur son premier adversaire, mais les règles du tournoi impose de miser avant le début des hostilités, il me faut donc faire preuve d'observations...Et pourquoi pas cette femme brune, qui se tient bien droite, la tête haute, prête à en découdre ? A quelques pas d'Harès, peut-être sera-t-elle en plus celle qui le fera tomber... Je ne perds rien à tenter le coup.

Décidé à mettre mes cinq jetons verts sur cette prénommée Amber, je décide de faire demi-tour. Avec les combats qui ne vont pas tarder, le chemin de retour est plus facile que celui aller...à ceci près que l'on décide de se mettre en travers de mon chemin.

Je ne suis pas très doué pour ce qui est de géré et analysé les situations de crises. Trop d'informations en même temps pour parvenir à relier les points et établir une solution rapidement. J'ai besoin de temps pour comprendre et développer une stratégie. Et, actuellement, je ne comprends pas grand chose de ce qu'il se passe, entre la jeune brunette qui me tient l'avant-bras sans ménagement, le vieux qui hurle et cette histoire de dent. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, j'ai l'impression de me retrouver embarqué dans une mauvaise farce d'un autre temps, littéralement : la gamine me tire par le bras pour m'entraîner plus bas dans les escaliers, comme si ce n'était pas déjà par là que je désirais aller.

Mes esprits enfin retrouvés, je la force à enfin libérer mon bras, quelque peu maltraité durant l'instant. Je veux bien accepter qu'elle ait été dans une mauvaise passe, mais je n'aime pas spécialement l'idée d'être utilisé ainsi comme marionnette...encore. Si elle tenait tant à s'éclipser du vieux, vu son âge, elle aurait pu piquer un sprint sans mon aide.

- « Je ne prétends pas être médecin, même si je suis censé l'être d'après toi, mais je pense qu'il ne faudra pas longtemps avant de comprendre qu'aucun dentiste sain d'esprit ne prendrait de rendez-vous ici » préféré-je l'avertir. « ...enfin, pas pour personne d'autres que les combattants. » ne puis-je m'empêcher d'ajouter en pensant à certaines mâchoires.

Maintenant que nous sommes arrêtés, je ne peux m'empêcher de dévisager mon interlocutrice. Je ne suis pas du genre à beaucoup parler, je me contente d'observer, interpréter, tirer mes propres conclusions et me taire. Je ne croiserais probablement plus jamais cette fille, mais j'ai l'habitude de connaître bon nombre des citoyens d'Errydor par le biais du salon de tatouage. Mais pas elle. Pourtant, je l'ai bel et bien entendu mentionner l'Extase. Est-ce qu'elle a seulement l'âge d'y travailler ? Ou étais-ce un autre mensonge pour faire fuir le vieux ? Drôle de stratégie, je doute qu'il aurait eu la force d'aller jusque là-bas...

[Coco3]

Du coup si quelqu'un veut rp' avec Eden il est dispo !!!

[naji2807]

Du coup si quelqu'un veut rp' avec Eden il est dispo !!!

Il me reste Tess de libre ^^ c'est une pnj, mais si tu ne trouves personne, je peux la jouer en revanche, elle se trouve forcément à l'Arène

[Springbloom]

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AMETHYST CHANDRILA ✧ 22 ANS ✧ ÉVAYA ✧ ÉTUDIANTE EN PHYSIQUE ✧ CHANTEUSE DE CABARET ✧ FRAÎCHEUR AUTHENTIQUE
Casino d'Évaya | Salle principale | Avec Zekaria Damaris (Tally)

Je n'ai pas l'habitude d'être prise de court par quoi que ce soit.

Je ne prétends pas être la stratège la plus fine que ce soit, mais j'aime croire que j'ai un coup d'avance sur les autres, que je peux évaluer leur prochain mouvement. Que j'ai un minimum de contrôle et de connaissances sur mon environnement, en somme. Aucun doute que cela me vient de mon éducation auprès de l'élite évayenne, qui tient à maîtriser tout sur tout pour garder ses positions dans la hiérarchie. Accepter d'avoir tort, de ne pas tout savoir, ça ne s'acquière pas en un claquement de doigts. Quitter les bancs de l'élite évayenne, c'était déjà faire un grand pas dans la remise en question de mon éducation, certaines choses mettent plus de choses à se réapprendre.

Là, il faut avouer que j'ai dû mal à analyser le spectacle auquel je viens d'assister, ne serait-ce que l'intégrer, alors le comprendre, y croire, ce sont deux choses qui ne viendront pas dans l'immédiat. L'élite évayenne n'est que paillettes, or, rose bonbon et faux-semblants, l'adolescence m'avait suffit pour me rendre compte que, sous ses grands airs, l'élite n'existait que parce que les populations les plus pauvres d'Evaya, dans les quartiers populaires, croyaient en notre supériorité et trimaient pour l'atteindre. En rien nous ne valions mieux qu'eux, en rien notre place de "star" n'avait de sens dans notre société. Redescendre à leur échelle, m'éloigner de ma famille, c'était à mes yeux le seul moyen de retrouver pied avec la réalité, de trouver qui j'étais.

Jamais dans ma vie je ne me suis posée la question de ce qui se passait de l'autre côté du mur d'Evaya. Errydor, on ne le mentionnait pas au foyer Chandrila. Pas par dépit, mépris ou peur, juste ignorance. Le quartier ne valait pas la peine d'être mentionné, il n'apportait aucune plus-value au foyer familial. J'en avais toujours conclu qu'il n'y avait là-bas que des champs à perte de vue, destinés à nourrir les populations évayennes, entretenus par les androïdes fabriqués par les scientifiques, qui méritaient eux, à la limite, d'avoir la place dans l'élite. D'où sinon viendrait notre nourriture ? Et pourquoi la politique d'enfant unique aurait été mise en place sinon pour justifier que l'espace de l'autre côté du mur est désormais trop restreint pour tout Evaya ? Si Errydor accueillait une population telle que les images le montrent, cela ferait bien longtemps que les ressources seraient venues à manquer...et quand bien même, si les Androïdes étaient pourvues de fonction policière, les ingénieurs le sauraient eux aussi, non ? Une telle chose ne peut pas se produire sans que personne ne le sache dans tout Evaya...

Je me repasse et repasse ces questions inlassables en boucle dans l'espoir de trouver une cohérence dans ce que mes yeux ont pu voir. Je reste incapable de détacher mon regard de l'écran, ma pique sarcastique laissée en suspend dans l'air, symbole ultime de mon désarroi : un sarcasme sans qu'il n'y ait de débat, sans aucune répartie, c'est signe que je perds prise. J'ignore complètement quoi répondre à mon interlocuteur, probablement en proie aux mêmes questions que moi, ainsi que le reste de la salle. Certains sont plus vifs que d'autres à réagir, car des messes basses se font déjà entendre, çà et là autour de nous.

- « Je...je n'en sais rien...» finis-je par bredouiller, incapable de mettre de l'ordre dans mes idées. « Quelqu'un...on ne peut pas être si aveugle, n'est-ce pas ? On l'aurait su... Les ingénieurs... ils auraient su pour quoi ils programmaient leurs androïdes... non ? »

Je me sens larguée, je remets soudainement tout en question. Suis-je assez stupide pour avoir été bernée aussi longtemps ? L'idée d'avouer mes torts est douloureuse, mais je ne suis jamais posé de questions sur Errydor et ce qu'il se passait, tout est possible de l'autre côté de ce mur. Mais tout Evaya ne peut pas être aussi stupide et naïf que moi, pas depuis plusieurs siècles. Cela ne peut pas être réel. Et, d'un autre côté, le gouvernement n'aurait aucune raison de laisser passer un tel message qui remettrait en cause son autorité, surtout pas à un tel événement avec des dignitaires étrangers. Toute cette situation me pousse à croire à quelque chose d'improbable.

[Springbloom]

Et de un RPG sur lequel je suis à jour, un !!

Je poursuis ma petite review des fiches, on n'en finit pas d'avoir de nouveau personnage ! (et étonnamment, aucun de Marie...c'est louche )

@Animia8: Je trouve le parallèle entre Goliath et Circé très intéressant. En-dehors de leur nom quelque peu mythologique, je trouve que ça peut être très sympa de voir comment l'absence d'inhibiteur influence et va influencer leurs futurs choix, l'un dans une violence totale, l'autre complètement pacifique. D'un autre côté Goliath a l'air d'être totalement désabusé, donc je ne sais pas du tout comment il va évoluer, ce sera une bonne surprise ! Sinon pour ce qui est des liens, Circé vient tout juste d'arriver à Errydor, donc aucun lien n'est possible (en revanche je tiens à ce qu'on les fasse interagir tous les deux prochainement), et pour ce qui est de Devaron, tu peux être certaine d'une chose : il déteste foncièrement Goliath et celui-ci doit probablement l'effrayer un peu, donc il le fuit au maximum et s'arrange pour ne jamais être dans ses pattes

@Nokis: Bienvenue sur Booknode ! Ravie de faire ta connaissance, moi c'est Elo' ! (à toi de deviner le prénom complet si ça te chante, mais personne ne l'utilise x)) Tu sors Keanu Reeves en faceclaim, j'en connais une qui sera aux anges quand elle le découvrira, ça va piailler dans les chaumières Malheureusement, Judge ne manque pas de suivre la règle d'or d'Errydor : avoir une vie de merde (et tomber dans la violence). Pour le moment je ne vois pas de liens entre nos personnages, surtout que Samuel est a priori plutôt du genre à éviter les territoires des gangs, donc de facto Devaron qui s'y trouve, mais j'avoue que je n'ai aucune idée de comment lui ou Circé pourraient interagir avec Samuel pour le moment, alors j'avoue que je suis curieuse ! Bon pour Devaron c'est pas gagné pour le sortir de chez les Phalènes, mais on pourra toujours voir un jour ce que ça donne avec Circé

@Coco3: Holà toi ! Je t'ai déjà vu sur plusieurs RPG à mes côtés mais il me semble pas avoir déjà RP' avec toi, alors enchantée de faire ta connaissance, toujours Elo' ici ! Ca me fait bizarre de saluer sur Meynoras sachant que je prévois juste après de faire un retour sur Disigni, mais bon voilà, je fais n'importe quoi dans mon emploi du temps mental x)
Encore un père qui s'enfuit à la naissance de son gosse, à se demander où vont tous ces hommes lâches pour que personne ne les retrouve, Errydor ne doit pas être si grand que ça Horrible à dire, mais une part de moi est bien contente qu'il ait décidé de s'en prendre à son père, même si, bon, le meurtre, c'est pas très sympa Tu n'as pas mentionné qu'Eden avait de tatouages, donc je suppose qu'il n'est pas du genre à profiter des services de Devaron, donc il y a de fortes chances que leur relation se limite à "Devaron l'aime pas"

[naji2807]

Texte grossier
Kayn Tantis
35 ans, 1m85, Errydien
Ferrailleur, Ancien combattant, Solitaire, Grincheux



J'ai jamais aimé les petits jeunes. Et je sais que ça fait de moi un vieux con, de dire ça, mais j'en ai rien à foutre. Les petits jeunes sont soient arrogants et prétentieux, soit frêles et fragiles, parfois les deux. Samuel relève parfois le niveau, mais il est comme les autres, il croit tout savoir mieux que tout le monde. Or ici, tout le monde vit dans la merde jusqu'au cou, donc tout le monde connait la merde. Il savait en venant me voir qu'il pouvait me trouver d'une humeur de chien. Et quand je suis comme ça, je fais pas de cadeau, au contraire, j'aime faire chier mon monde. Ouais, je me venge d'Autumn et de son attitude à la con. Tant pis pour Monsieur le justicier.
Je lui jette les jetons, mais comme je m'y attendais, il les prend pas. J'aurai presque envie de sourire, parce que c'est vraiment un petit con prétentieux. Un autre gamin les aurait pris, c'est mieux que rien. Après tout, il est mal en point, j'pourrais juste lui piquer son métal et le laisser sans rien. Arrête, t'es pas un enfant de coeur, mais si tu voulais racketter les petits jeunes, t'aurais rejoins les Phalènes. C'est ça ouais, et m'entendre donner des ordres par Teegan ? Plutôt crevé. A la réflexion, c'est un truc qui m'a jamais déranger, de crever. Maintenant, demain, la semaine prochaine, qu'est-ce que j'en ai à foutre. Personne me regrettera et je regretterai sûrement pas de quitter ce monde de merde.
- Contre toi ? je le raille. Gamin, le monde tourne pas autour de toi.
Je m'adosse tranquillement et souris. Ouais ça y est, ça m'a mis de bonne humeur de le faire chier. Comme quoi, il en faut peu.
- Je peux savoir comment tu vas faire pour me forcer à te donner 3 crédits ? je demande avec une véritable curiosité.

[Coco3]

Du coup si quelqu'un veut rp' avec Eden il est dispo !!!

Il me reste Tess de libre ^^ c'est une pnj, mais si tu ne trouves personne, je peux la jouer en revanche, elle se trouve forcément à l'Arène

oui pourquoi pas !

[@Coco3: Holà toi ! Je t'ai déjà vu sur plusieurs RPG à mes côtés mais il me semble pas avoir déjà RP' avec toi, alors enchantée de faire ta connaissance, toujours Elo' ici ! Ca me fait bizarre de saluer sur Meynoras sachant que je prévois juste après de faire un retour sur Disigni, mais bon voilà, je fais n'importe quoi dans mon emploi du temps mental x)
Encore un père qui s'enfuit à la naissance de son gosse, à se demander où vont tous ces hommes lâches pour que personne ne les retrouve, Errydor ne doit pas être si grand que ça Horrible à dire, mais une part de moi est bien contente qu'il ait décidé de s'en prendre à son père, même si, bon, le meurtre, c'est pas très sympa Tu n'as pas mentionné qu'Eden avait de tatouages, donc je suppose qu'il n'est pas du genre à profiter des services de Devaron, donc il y a de fortes chances que leur relation se limite à "Devaron l'aime pas" [/b][/size]

Bonjour Elo !! En effet, un père qui s'enfuit à la naissance, c'est loin d'être original mais j'imagine que c'est réalise ! A priori il n'en a pas pour le moment mais il pourrait s'en faire ! Et yes, partons du principe que Devaron l'aime pas

[naji2807]

Il me reste Tess de libre ^^ c'est une pnj, mais si tu ne trouves personne, je peux la jouer en revanche, elle se trouve forcément à l'Arène

oui pourquoi pas !

Ok, tu veux commencer ? Tess est à l'Arène, en train de regarder le spectacle ^^

[Nokis]

Samuel dit "Judge"
23 ans – 1m88 – Justicier cynique – Chez Kayn
Marginal et solitaire – Animé par son sens du devoir



Langage grossier
Bon. Je suis dans la merde. Pourquoi il fallait que le seul type à qui je peux refourguer mon métal soit un connard pareil ? Et il admet à demi-mot que si il m'emmerde, c'est pas contre moi. Quel salopard putain ! Un égoïste de plus, décidé, comme si ça suffisait pas, à faire chier le monde. Voilà qui est Kayn. Bah, c'est pas comme si je le découvrais aujourd'hui. J'ai capté à quel point ce type est une ordure dès notre rencontre. Pas parce qu'il est antipathique, ça je m'en fiche bien. Parce que j'ai vite découvert qu'il se fait un plaisir de revendre ce que je lui ramène aux phalènes. J'ai su pour avoir retrouvé dans l'une de leurs mains une pétoire que j'avais dérobé à un autre gangster quelques jours plus tôt. Une grosse engueulade plus tard et j'étais fixé sur lui : un vieil égocentrique aigri qui se croit légitime de me donner des leçons !
Et le v'la qui cherche la bagarre maintenant ! J'ai fait quoi pour mériter ça ? Et qu'est-ce que je dois faire maintenant surtout ? Me laisser faire ? Hors de question. Ce connard me lachera plus après. Je vais quand même pas partir comme ça la queue entre les jambes. Le menacer ? Je risque juste de me faire fracasser. Mais à choisir... ça serait pas la première fois que je me cogne et ça serait pas la dernière. Et puis j'ai déjà été dans un plus mauvais état qu'aujourd'hui. Allez, tant pis pour ma gueule. Si ça dégénère je m'en remettrai. Ou peut-être pas, mais j'en ai plus rien à foutre. Je peux bien me faire frapper une fois de plus, ça changera pas grand chose. Quoi qu'il arrive, je risque pas de sortir cette nuit. Quitte à pas me faire payer, autant lui faire comprendre que Judge est pas une lavette, qu'il est prêt à se battre.
Un regard noir planté dans le sien, les dents serrées, je lui lance d'un ton ferme :
"Ça t'fait marrer d'casser les couilles ? J'suis venu pour vendre, pas pour m'embrouiller. Depuis tout à l'heure tu m'emmerdes ! J'sais pas ce que t'as Kayn, et j'en ai rien à battre. Mais j'ai pas traîné ce métal jusqu'ici pour repartir avec deux pauvres crédits. J'ai pas envie d'en arriver là, mais si tu penses que tu peux m'promener tu t'trompes : j'compte pas m'laisser faire sans bouger."
Et merde. C'est sûrement pas le menacer qui va le convaincre. Mais on pourra pas dire que c'est moi qui ai commencé. S'il décide de m'en envoyer une, tant pis. On s'est déjà plus salement embrouillés, après quelques temps ce sera oublié. Je m'attends pas à ce qu'il change, mais je peux pas accepter que ce salopard me prenne pour son toutou. Je sais bien que je suis con et borné. Tant pis pour moi si j'ai des principes. C'est pas mon genre de m'écraser sans agir.

[naji2807]

Texte grossier
Tess
25 ans, 1m62, PNJ
Petite amie de Jey, Membre des Déchus

Oh putain, Harès s'est fait battre par une fille ! Bordel c'est le plus beau jour de ma vie ! Je trépigne sur place, hurle avec les autres, et mise sur l'héroïne de ma journée. Je sais pas qui est cette meuf, mais je veux la revoir, je veux la féliciter en personne, et lui dire qu'elle a refait ma journée. Harès va être vert pendant des jours, si ça se trouve, il s'en remettra jamais, ou alors Jey l'aidera à se trouver des tas d'excuses pour réconforter son pauvre égo blessé. Je sais bien que Jey me laissera pas enfoncer le couteau dans la plaie - et puis bon je tiens à la vie. D'ailleurs, je sais pas où est Jey... je tourne la tête pour le chercher, mais même en plissant les yeux, je vois pas grand chose, y'a trop de monde et je suis trop petite. C'est lui qui m'a lâché pour aller faire je sais pas quoi, et avec les mouvements de foule, je m'suis retrouvée loin de lui. J'espère qu'il est pas en train de flirter avec je sais pas qui... rien que cette idée me donne une petite douche froide et fait revenir ma mauvaise humeur.
- C'est bien fait pour ces sales Déchus, qu'ils aillent crever !
Mon sang fait qu'un tour, et je me retourne vers la connasse qui vient de parler.
- T'as dit quoi là ? je lui hurle.
- T'as très bien entendu !
- Répète pour voir !
Mais je lui laisse pas le temps de répéter, je préfère lui mettre la gifle de sa vie, l'envoyant valser sur le gars derrière elle. Y'a des limites. J'aime pas Harès parce que c'est un connard et un emmerdeur, mais les Déchus, c'est ma famille, et on insulte pas ma famille !
La fille pousse un grognement et se jette sur moi, m'attrapant par les cheveux comme une dégénérée. Elle tire dessus et je grogne à mon tour en essayant de lui mettre mes doigts dans les yeux.
- Eh, les combats c'est dans l'Arène, mais pas ici ! essaie de nous interrompre une voix féminine, mais aucune de nous deux l'écoute, on est trop occupée à se foutre sur la tronche.

[naji2807]

Texte grossier
Kayn Tantis
35 ans, 1m85, Errydien
Ferrailleur, Ancien combattant, Solitaire, Grincheux



Franchement ouais, un des rares trucs qui m'amuse, c'est d'emmerder ce petit gamin de mes deux, qui se croit plus intelligent que tout l'monde parce qu'il joue au justicier. Plus il s'énerve, et plus j'm'apaise, parce que le voir me casser les couilles pour un truc aussi con, c'est vraiment rafraîchissant. Il est pas comme Autumn, sa mauvaise humeur me touche pas, alors que celle d'Autumn... Elle te tient par les couilles mec, admets-le. Je t'emmerde.
Je m'adosse au meuble derrière ma table, et regarde le petit s'énerver. Quel gamin sérieux... Et encore, à son âge j'étais pas comme ça. A son âge, je combattais dans l'Arène, je vivais que pour la violence, et je savais déjà que cette vie de merde connaissait pas le mot "justice". Il vit encore avec des rêves de gamins, en fait, c'est pire qu'un gamin, tous les orphelins d'Errydor savent qu'il y a aucune justice ici, ce mec est un abruti, et les abrutis sont dangereux.
Je lâche un rire mauvais, pour bien me foutre de sa gueule.
- Bah reste ici, j'en ai rien à foutre, j'ai du travail.
Sur ces mots, je ramasse sa ferraille et la range avec le reste, sans lui donner un crédit de plus. Je sais qu'il partira pas, ce gamin est une vraie teigne, je m'en débarrasserai pas comme ça. Mais plus il râle, et moins je pense à Autumn, à ce qu'elle fait, à où elle est, à ce qu'elle va faire ensuite. Est-ce qu'elle va arrêter de jouer les emmerdeuses et revenir ? Ou bien se faire buter par le premier mec de gang venu ? Et me voilà r'parti putain...