[Challenge] La saga des Rougon-Macquart

[CecileM]

j'ai fini une page d'amour

C'est une belle histoire, bien écrit , j'aime beaucoup Zola
il fait de belles description des personnages , j'ai bien aimé la mère et la fille

mon récapitulatif
https://booknode.com/forum/viewtopic.ph ... #p17849423

6/20

Je viens seulement de voir ton message, Alain. Contente que tu reprennes ce challenge

[CecileM]

Une petite mise à jour dans ma lecture de la saga des Rougon-Macquart.

J'ai lu "La Terre", 15ème tome de la série.

Dans ce roman, Zola décrit le monde rural du 19ème siècle, en prenant pour type un village de la Beauce. Ce monde paysan paraît fermé sur lui-même. Face à la famille Fouan, famille de paysans depuis des générations (l'idée de la transmission, par la terre, est essentielle), le personnage de Jean Macquart fait figure d'étranger et il le restera jusqu'au bout malgré son mariage avec une fille Fouan. Le roman pose des questions économiques avec la division des terres, suite aux héritages. Il y a d'une part les petites fermes, d'autre part la grande ferme du propriétaire Hourdequin, qui essaie des méthodes modernes de culture, au prix de s'endetter. Tous sont voués au labeur et si le paysage des plaines de Beauce est souvent comparé par Zola à un paysage marin, les paysans, eux, sont plus souvent comparés à des bêtes. Le corps est très présent dans ce roman, avec les tâches agricoles, le contact charnel avec la terre, la sexualité des paysans. Et pour cela, Zola va jusqu'à utiliser un langage proche de la scathologie : les pets de Hyacinthe, le braconneur surnommé Jésus, le fumier que Françoise brasse, la vieille paysane surnommée la mère caca, car elle utilise du fumier humain. Le corps est aussi très présent avec tout le vocabulaire de la dévoration. Les fils et filles sont prêts à dévorer leurs parents pour posséder la terre, les frères et soeurs à se dévorer entre eux tels des bêtes. Tous sont mangés par l'avarice. L'odeur du crime rode, le roman rejoignant d'une certaine façon la tragédie.

Zola a découpé son roman selon les saisons, avec un temps qui se déroule de manière cyclique. Mais si les saisons reviennent, Jean, l'étranger et le témoin de ce monde rural, quitte à la fin cette terre de Beauce, préférant se porter volontaire pour la guerre annoncée, tandis que le paysan, lié à sa terre et qui n'a jamais été libre, semble destiné à la disparition, même Hourdequin et sa ferme "moderne" : "Et pas moyen de briser la geôle, jamais il ne s'était senti davantage prisonnier de sa terre, chaque jour l'argent engagé, le travail dépensé l'y avaient rivé d'une chaîne plus courte. La catastrophe approchait, qui terminerait l'antagonisme séculaire de la petite propriété et de la grande en les tuant toutes les deux."

Total : 15/20

[CecileM]

Un autre tome de lu avec "Le Rêve"

Ce tome de la série des Rougon-Macquart semble une parenthèse car il décrit un monde qui apparaît tout droit sorti du Moyen-Age. Par certains côtés, il peut rapeller "La Faute de l'abbé Mouret", un tome que je n'ai pas apprécié, et je dois avouer que j'ai, là encore, ressenti parfois l'ennui, même si de façon moindre. Dans ce roman, Zola décrit une famille très pieuse de brodeurs d'art pour le clergé, dont le logis jouxte les murs mêmes d'une cathédrale (à Beaumont-sur-Oise). Présent aussi un verrier. J'ai lu ce roman début avril, mais, suite à l'incendie de Notre-Dame, le récit de Zola résonne évidemment de manière différente, puisque cette catastrophe a remis en lumière toute la valeur de ces savoirs faire issus du Moyen-Age.
Lu au premier degré, "Le rêve" peut sembler une sorte de conte de fées. Mais ce serait faire injure à Zola d'en rester à cette simple lecture. En fait, il nous parle de nos illusions (qui pour cetains iront jusqu'au mysticisme) :

Félicien : "Je suis celui qui existe, Angélique, et vous me refusez pour des rêves...
- Des rêves, murmura-t-elle
- Car, si elles vous entourent, ces visions, c'est que vous même les avez créées...Venez, ne mettez plus rien de vous dans les choses, elles se tairont."
Elle eut un mouvement d'exaltation.
"Oh! non, qu'elles parlent, qu'elles parlent plus haut ! Elles sont ma force, elles me donnent le courage de vous résister...C'est la grâce, et jamais elle ne m'a inondée d'une pareille énergie. Si elle n'est qu'un rêve, le rêve que j'ai mis à mon entour et qui me revient, qu'importe ! Il me sauve, il m'emporte sans tâche, au milieu des apparences."

Total : 16/20
Mon récapitulatif

[Theobroma]

Bonjour,
Je souhaite aussi participer à ce challenge.
Ce sera en prenant mon temps car j'ai l'intention d'alterner avec d'autres lectures et je réalise d'autres défis en parallèle.

Mon récapitulatif :

1- La Fortune des Rougon
2 - La Curée
3 - Le Ventre de Paris
4 - La Conquête de Plassans
5 - La Faute de l’abbé Mouret
6 - Son Excellence Eugène Rougon
7 - L’Assommoir* (relu)
8 - Une page d’amour
9 - Nana
Pot-Bouille
Au Bonheur des Dames*
La Joie de vivre
Germinal
L'Œuvre
La Terre
Le Rêve
La Bête humaine
L’Argent
La Débâcle
Le Docteur Pascal

Total : 09/20

* J'ai déjà lu L'Assommoir et Au Bonheur des Dames avant le Challenge. Pour le premier, c'était il y a bien longtemps, alors je compte le relire (sauf si je manque de motivation quand j'en arriverai à ce tome). A l'inverse, j'ai lu Au Bonheur des Dames cette année donc je ne pense pas le relire.

[CecileM]

Une mise à jour s'impose car j'ai bien progressé dans la série (je suis en fait en train de lire le dernier tome).

La Bête humaine"
C'est un des meilleurs de la série des Rougon-Macquart. Certainement même celui que je préfère, avec "L'Assommoir".

C'est aussi le roman de Zola que je trouve le plus cinématographique. Toute l'intrigue se déroule le long de la ligne de chemin de fer Paris-St-Lazare- Le Havre, les moments les plus intenses de l'action se déroulant au niveau du passage à niveau de la Croix de Maufas (les meurtes, l'accident du train). La scène de l'accident de train restera pour moi un des extraits où se reflète tout le génie de Zola !

Ce roman est d'abord le roman du crime. Quelle accumulation de criminels ! On en compte six. L'annonce du crime est d'ailleurs là dès la fin du premier chapitre : " Le direct du Havre apparut, rampant et sombre, avec son fanal d'avant, qui trouait les ténèbres d'une flamme vive; et elle le regarda disparaître sous le pont, tandis que les trois feux arrière ensanglantaient la neige". La locomotive, le "Louison" est un personnage à part entière. En ce sens, "La Bête Humaine" est aussi le roman du progrès, du mouvement vers l'avenir. Mais la famille du garde-barrière voit passer tous ces gens sans participer à ce mouvement de la modernité. Et à la fin, le train s'est transformé en bête infernale, un train de mort qui transportent les soldats vers la guerre et la débâcle prochaine :

Spoiler

"Qu'importaient les victimes que la machine écrasait en chemin ! N'allait-elle pas quand même à l'avenir insoucieuse du sang répandu ? Sans conducteur, au milieu des ténèbres, en bête aveugle et sourde, qu'on aurait lâchée parmi la mort, elle roulait, elle roulait, chargée de cette chair à canon, de ces soldats, déjà hébétés de fatigue, et ivres, qui chantaient."

L'Argent
Il n'est pas facile de faire du milieu bousier un sujet de littérature. Avec ce roman, Zola s'en tire plutôt bien. Le sujet s'imposait dans la série des Rougon-Macquart. En effet, c'est le moment où, en raison de l'industrialisation du pays, la richesse, jadis représentée par la propriété foncière, se déplace vers les actifs finaciers. Zola met en lumière la nouvelle circulation de l'argent, les grands mouvements de capitaux. Un parallèle est à faire avec le nouveau mouvement incessant des voyageurs décrit dans "La Bête humaine" : "Ce qui surtout l'angoissait (Caroline), c'était ce terrible train, ce galop continu dont on menait l'Universelle pareille à une machine, bourrée de charbon, lancée sur des rails diaboliques, jusqu'à ce que tout crevât et sautât sous le dernier choc." Le grand capital mettra à terre à la fois les anciens propriétaires fonciers et derniers représentants de l'ancienne noblesse et les petits épargnants ruinés lorsque la nouvelle grand banque est déclarée en faillite.

Comme souvent dans la série, ce roman est le récit d'une ascension et de la chute d'un personnage, ici Saccard. Mais après la prison et l'exil, Zola nous laisse deviner à la fin que le personnage renaîtra (de spéculateur immobilier ayant hérité de la richesse de sa femme dans "La Curée", il sera devenu spéculateur financier dans "L'Argent" et finira directeur d'un grand journal dans le dernier tome). La position de Zola reste d'ailleurs au final assez ambigüe. Il créé un parallèle entre les deux discours lyriques, celui du socialiste et idéaliste Sigismond et celui du spéculateur Saccard. Le roman s'achève sur une note optimiste incarnée par le personnage de Caroline. La circulation de l'argent représente finalement pour Zola la circulation de la vie; qu'importent les morts en cours de route, la vie triomphera toujours, un discours que l'on retrouvera chez le docteur Pascal du dernier tome.

La Débâcle

Total : 19/20

Mon récapitulatif

[CecileM]

Voilà, j'ai achevé le dernier tome de la série, "Le Docteur Pascal"

Je dois dire que j'ai trouvé ce tome assez décevant. C'est une sorte de commentaire de la série elle-même, une oeuvre méta-romanesque donc. Zola y expose de manière explicite sa philosophie par l'intermédiaire du personnage du docteur Pascal. Mais je vois peu d'intérêt à ces passages très didactiques, voire idéologiques, scientifiquement datés. D'un point de vue purement littéraire, ce tome est d'un bien moindre niveau que la plupart des autres tomes de la série. Avec le personnage de Clotilde, il dresse un portrait très traditionnel et bourgeois de la femme, qui se donne entièrement à l'homme, donne une vue très traditionnelle aussi de l'amour et du rapport sexuel entre les amants qui doit avoir pour finalité l'enfantement. Zola se projette bien sûr dans le personnage du docteur Pascal et met dans ce roman beaucoup de la relation qu'il a eu sur le tard avec Jeanne Rozerot, bien plus jeune que lui et dont il a eu deux enfants. Il est notable qu'il n'emploie jamais le mot inceste pour qualifier la relation entre Pascal et sa nièce Clotilde, alors qu'il utilisait ce mot dans "La Curée" pour la relation entre Maxime et sa belle-mère Renée, relation qui, elle n'a rien de consanguin. D'autre part, la théorie de l'hérédité, telle qu'il la présente, apparaît finalement comme une justification de l'ordre social. Il faut laisser faire la vie et la nature (une conclusion somme toute proche de celles des partisans du libéralisme économique). "Il faut vivre pour l'effort de vivre, pour la pierre apportée à l'oeuvre lointaine et mystérieuse, et la seule paix possible, sur cette terre, est dans la joie de cet effort accompli."
Je retient cependant la scène entre la tante Dide, l'ancêtre qui finit sa vie à l'asile et le petit Charles, dernier rejeton de la famille hémophile, symbole de la dégénérescence finale de la lignée, opposition et ressemblance entre la plus âgée et le plus jeune. Subsiste aussi le parchemin jauni de l'arbre généalogique sur lequel Pascal écrit à la main la date de sa mort.

Total : 20/20

Challenge terminé le 7 juillet 2019 !
Mon récapitulatif

[Moineaunain]

Bonjour,

Aller, je participe à ce challenge étant donné que j'aimerai lire cette saga, ça me motivera peut être à les lire plus vite

La Fortune des Rougon
La Curée
Le Ventre de Paris
La Conquête de Plassans
La Faute de l’abbé Mouret
Son Excellence Eugène Rougon
L’Assommoir
Une page d’amour
Nana
Pot-Bouille
Au Bonheur des Dames
La Joie de vivre
Germinal
L'Œuvre
La Terre
Le Rêve
La Bête humaine
L’Argent
La Débâcle
Le Docteur Pascal


Lus: 7/20

[Theobroma]

Je viens de me rappeler que je n'ai pas fait de commentaires sur mes premières lectures de cette série. Pour l'instant j'avance assez lentement. Quelques lignes tout de même :

La Fortune des Rougon

Sûrement le livre que j'ai le moins aimé pour le moment, l'histoire s'éparpille entre les différents personnages et je n'arrive pas toujours à les suivre. Ma capacité à apprécier les péripéties est aussi limitée par mes faibles connaissances en histoire, qui font que j'ai eu un peu de mal à les situer en terme d'époque et de contexte politique.
En revanche j'ai beaucoup aimé le passage sur les manigances du couple Rougon et sur les relations de pouvoir en jeu au sein du couple. Je trouve que ce couple fonctionne très bien et j'aime beaucoup dans les livres voir des couples qui ne sont pas vraiment liés par un sentiment amoureux mais, comme ici, plutôt par des intérêts ou une ambition commune.

La Curée

J'ai surtout aimé la peinture de l'excès, les longues et abondantes descriptions des tenues de Renée, l'accumulation de richesses faites par son époux...

Le Ventre de Paris

Sûrement celui que j'ai préféré pour le moment, j'aime beaucoup le fait de montrer que ces quartiers sont un petit monde et les commérages qui dictent les comportements des marchandes vis-à-vis des héros. D'ailleurs c'est quelque chose que l'on retrouve dans le tome suivant.

La Conquête de Plassans

J'ai beaucoup aimé, surtout au début, le personnage du curé, qui est presque invisible, ne parle pas mais à qui on dit tout. Met peu à peu en place son plan pour gagner l'ensemble de la ville, semble se servir de tout le monde. La seconde partie m'a un peu moins séduite.

[Moineaunain]

Bonjour,

Aller, je participe à ce challenge étant donné que j'aimerai lire cette saga, ça me motivera peut être à les lire plus vite

La Fortune des Rougon
La Curée
Le Ventre de Paris
La Conquête de Plassans
La Faute de l’abbé Mouret
Son Excellence Eugène Rougon
L’Assommoir
Une page d’amour
Nana
Pot-Bouille
Au Bonheur des Dames
La Joie de vivre
Germinal
L'Œuvre
La Terre
Le Rêve
La Bête humaine
L’Argent
La Débâcle
Le Docteur Pascal


Lus: 6/20

[Nausicaa_Npa]

Je m'inscris au challenge.
N'ayant jamais lu de Zola, c'est une bonne façon de m'y mettre. Je viens du coup de commander les 3 premiers tomes.

La Fortune des Rougon
La Curée
Le Ventre de Paris
La Conquête de Plassans
La Faute de l’abbé Mouret
Son Excellence Eugène Rougon
L’Assommoir
Une page d’amour
Nana
Pot-Bouille
Au Bonheur des Dames
La Joie de vivre
Germinal
L'Œuvre
La Terre
Le Rêve
La Bête humaine
L’Argent
La Débâcle
Le Docteur Pascal

[CecileM]

Je suis contente que d'autres personnes se lancent dans ce challenge. Lire cette saga en l'espace de 11 mois a été pour moi un grand moment de ma vie de lectrice : j'ai apprécié d'être accompagnée par Zola pendant toute cette période.

Je lirai avec intérêt vos commentaires.

[Theobroma]

J'ai lu récemment La Faute de l'Abbé Mouret et je l'ai beaucoup aimé.
Il faut dire que je ne m'attendais pas du tout à ça en commençant le livre. Dans la première partie, on a quelque chose d'assez naturaliste : on suit Serge dans sa tournée au village. Le personnage est présenté comme un prêtre sérieux, à la vie plutôt austère, sincèrement et entièrement dévoué à la religion. On peut même se demander quelle pourra bien être la faute qui donnera son titre au livre.

Et dès la fin de cette partie (la première sur trois), Zola décrit une sorte de transe qui donne un tout autre ton au roman. Un passage qui n'est pas sans nous rappeler la mère de Serge, dans La Conquête de Plassans. La deuxième partie est beaucoup plus mythique, on sent venir une réécriture du mythe d'Adam et Eve, qui atteint son apogée à la fin de la partie, avec le retour à la réalité. Cette partie est très différente de ce qu'on a pu voir dans les tomes précédents de la saga. Enfin, la dernière partie renoue avec le quotidien du début, mais un quotidien transformé : il est impossible Serge de revenir à son innocence.

Spoiler

Dans aucun des deux sens, d'ailleurs, puisqu'il ne peut plus ni se vouer totalement à Dieu et oublier son attirance pour Albine, ni retrouver l'innocence qu'il avait avec elle dans le jardin.

J'ai bien aimé ce changement de ton, d'autant qu'à chaque fois la transition est bien amenée :

Spoiler

La transe de Serge à la fin du premier tome, lorsqu'il supplie la Vierge de le transformer en enfant établit un lien (et une justification) vers la deuxième partie, dans laquelle il semble avoir été exaucé. Ensuite le lecteur sent progressivement venir la fin de son innocence, lorsque le désir l'unit à Albine grandit, jusqu'à la rencontre brutale avec un représentant de l'Eglise. Ce retour brutal crée une nouvelle rupture qui nous mène à la dernière partie. Il y a bien des moments de transe dans celle-ci, mais qui semblent moins violents et moins longs que celui de la première (et qui marquent aussi des ruptures, puisque le plus grand délire de Serge le pousse à aller retrouver Albine et tenter de regagner ce paradis perdu).

Cela permet d'offrir un ton très différent des autres tomes.

[Moineaunain]

Bonjour,

Je rajoute Le ventre de Paris à l'évolution de ce challenge.
Ce fut une lecture en dents de scies.. Autant certains passage m'ont plut mais alors les descriptions à n'en plus finir, c'était trop!

Mon récapitulatif

[Theobroma]

J'avance lentement, mais j'avance. J'ai lu en janvier Son Excellence Eugène Rougon.

J'ai beaucoup aimé les jeux qui se jouaient entre le héros et Clorinde ainsi que la fin. Cela dit j'ai trouvé qu'on avait plus l'impression de voir ici la vie de ce groupe en particulier plus qu'une image de la politique à cette époque, contrairement aux autres tomes où il y avait toujours un fond descriptif (quoique très léger dans La Faute de l'Abbé Mouret, où on apercevait seulement la vie des villageois et un aperçu des tensions entres l'église et les locaux).

Sur le coup j'ai trouvé cette lecture assez frustrante, mais avec le recul je l'apprécie de plus en plus.

Spoiler

J'ai beaucoup aimé le fait qu'on est dans un roman qui montre l'ascension de Rougon, mais que finalement ce personnage ne paraît jamais atteindre l'apogée de sa grandeur. Même lorsqu'il est au plus haut, sa situation, ses relations avec ses amis, fait qu'il ne semble pas réellement puissant. C'est d'ailleurs assez surprenant, car dans les autres tomes Rougon est toujours montré comme un homme haut-placé très influent. A l'inverse, l'ascension réelle de Clorinde et de son époux semble plus réelle et appuie sur la faiblesse de Rougon.

Mon récap

[paulette42]

j'ai lu la joie de vivre
un bon zola , j'ai bien aimé Pauline qui fait tout pour aider son prochain même sacrifier sa vie amoureuse

mon récapitulatif
https://booknode.com/forum/viewtopic.ph ... #p17846893

6/20

[MlleViolette]

Hello ! Je m'inscris à ce challenge avec plaisir, Zola est un de mes auteurs préférés, même si je n'ai lu que deux de ses livres pour l'instant, je suis fascinée par son talent incroyable !
Je pense laisser des commentaires de mes lectures au fur et à mesure (et je vais essayer de retrouver les 2 que j'ai normalement déjà commentés), partager ses avis c'est toujours plus sympa !

La Fortune des Rougon
La Curée
Le Ventre de Paris
La Conquête de Plassans
La Faute de l’abbé Mouret
Son Excellence Eugène Rougon
L’Assommoir
Une page d’amour
Nana
Pot-Bouille
Au Bonheur des Dames
La Joie de vivre
Germinal
L'Œuvre
La Terre
Le Rêve
La Bête humaine
L’Argent
La Débâcle
Le Docteur Pascal

Le code couleur correspond à mes listes de lecture.

3/20

[MlleViolette]

Mes commentaires sur :

° La Curée

Je ne m'attendais pas à autant apprécier ce roman que j'ai découvert en cours de français. Ce fut réellement une belle découverte qui m'a captivée et charmée, tant par le style de l'auteur que par la peinture d'un paysage lui-même personnage. Il me tarde de relire du Zola et de poursuivre cette saga des Rougon-Macquart.

° Au Bonheur des Dames

Un roman que j'ai beaucoup apprécié lire. Contrairement à ce que j'appréhendais, ma lecture n'a pas été longue et laborieuse, il suffit de bien se mettre dedans, de s’immerger dans l'univers superbement décrit par Zola et de se perdre dans le temps. Une belle lecture !

[Theobroma]

Mon avis sur L'Assommoir

J'avais lu ce livre au lycée et j'en gardais un souvenir mitigé. Il faut dire qu'à l'époque l'enseignante nous avait fait lire ce roman en suivant un calendrier (du type un chapitre par semaine, avec interro à la clé), mais étudier un livre permet de prendre le temps de se pencher sur le style et les procédés mis en œuvre par l'auteur et donc d'en apprécier plus certaines qualités.

En fait j'ai bien fait de relire ce livre, parce que je ne me rappelais plus du tout de l'histoire (contrairement à ce que je pensais) et j'en avais oublié beaucoup d'éléments. D'ailleurs je ne me rappelais pas qu'on parlait autant des enfants de Gervaise (surtout Nana), ce qui m'a vraiment donné envie d'en arriver aux tomes qui parlent d'eux.

Le contraste entre ce dont je me rappelais et le roman m'a d'autant plus fait l'apprécier. Par exemple je croyais que le roman dépeignait la prospérité puis la chute de Gervaise, alors qu'en le relisant la chute semble inéluctable : elle n'a, du début à la fin, pratiquement aucune chance de s'en sortir.

Spoiler

Tout juste, lorsque ses économies commencent à grossir et à lui laisser l'espoir de s'installer à son compte, mais ce rêve est vite réduit en poussières par l'accident de son mari.
Il y a aussi ce passage ou Goujet lui propose de refaire sa vie avec lui, mais elle refuse immédiatement.
Tous les moments de prospérité de la boutique, eux, sont gâchés par les dettes que Gervaise a contractées (dont on se doute qu'elle n'arrivera pas à se sortir) et l'attitude déclinante de Coupeau.

Ces difficultés contrastent d'autant plus avec les tomes qui dépeignent la vie dans des classes plus aisées, où les seules préoccupations sont de s'enrichir plus encore et de jouir des liaisons amoureuses. D'ailleurs le fait que, dès le début du roman, l'auteur annonce les rêves simples de Gervaise (avoir du travail, à manger, un endroit propre où dormir, bien élever ses enfants, ne pas être battue et mourir dans son lit) nous fait pressentir qu'aucun ne sera atteint et apporte une dimension tragique.

J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Lantier, d'autant que je l'avais complètement oublié (en fait je pensais que c'était le personnage de Coupeau qui s'appelait Lantier et que Lantier était le personnage de Goujet).

Spoiler

Et le fait qu'on le voit travailler progressivement à recommencer l'histoire avec Virginie, qu'étrangement tout le monde dans le quartier semble plutôt l'apprécier et le respecter.

En fait les personnages secondaires qui donnent vie au quartier sont très réussis : les Loreilleux, les enfants de Gervaise dont le départ est finalement la seule chance d'un avenir meilleur...

Par contre j'ai trouvé la préface assez surprenante et je me demande quel est exactement le projet de l'auteur quand il nous dit :

« Au bout de l'ivrognerie et de la fainéantise, il y a le relâchement des liens de la famille, les ordures de la promscuité, l'oubli progressif des sentiments honnêtes, puis comme dénouement la honte et la mort. C'est la morale en action, simplement.» [!!!]

puis qu'il parle d'un

« roman sur le peuple [...] qui ait l'odeur du peuple »

J'avais déjà lu la dernière citation et, même si je suppose qu'il veut surtout souligner son projet naturaliste, je trouve ça très condescendant, surtout quand on lit ça à la suite du premier extrait cité. Où est la morale ? Considère-t-il que Gervaise mérite ce qui lui arrive car elle n'est pas assez vertueuse ? C'est d'autant plus surprenant que pour moi ce n'est pas ce qui ressort du roman : Gervaise subit sa condition, subit le relâchement des autres et ses conséquences. Zola souligne justement, au début de l'histoire (et dans le tome où son enfance est évoquée, je ne sais plus lequel) que Gervaise est une travailleuse sérieuse et qui en demande.

Spoiler

Si elle se laisse elle aussi, à la fin, à la gourmandise, la fainéantise, l'alcool, la prostitution, c'est bien parce que les circonstances l'y ont poussée. Ce comportement est montré comme une conséquence et non comme la cause de son échec.

En fait même Goujet, qui est probablement le personnage le plus irréprochable d'un point de vue moral, n'est pas à envier : la menace de l'industrialisation plane sur sa source de revenus, il s'en sort tout juste, son mariage a été sacrifié pour aider Gervaise et sa générosité et sa gentillesse ne sont jamais récompensées.

Je ne comprends donc pas pourquoi Zola nous parle de morale à l’œuvre à ce sujet.

[Theobroma]

Une page d'amour

Comme La Faute de l'Abbé Mouret, qui mettait aussi en scène une histoire d'amour, ce roman donne une belle place au jardin (bien que ce soit ici un jardin urbain, bien entretenu, lieu de mondanités et non le jardin sauvage de la Création). Ce roman contraste beaucoup avec l'Assommoir, parce qu'ici tout semble simple, personne ne travaille (à part les médecins et les prêtres) et les relations humaines semblent être le seul souci des personnages (à l'exception de la vieille dame qui demande sans cesse la charité, j'ai oublié son nom), y compris la bonne, qui est a priori moins aisée.

Je vois mieux ici que dans L'Assommoir la dimension morale (même si je ne suis pas vraiment en accord avec) : Hélène aime un homme qu'elle ne devrait pas aimer, au détriment de l'amour qu'elle doit à sa fille

Spoiler

et dont elle causera la mort (pour faire aboutir cette liaison).

Par contre j'ai plus de mal à cerner ce que serait le juste choix : tout sacrifier à la folie possessive de sa fille ? Épouser un homme qu'elle n'aime pas pour ne pas vivre seule / lui faire plaisir / se purifier de ses mauvaises pensées ?

J'ai malgré tout bien aimé les quelque passages de tensions entre les volontés et espoirs des différents personnages :

Spoiler

Par exemple lorsque Jeanne exprime le souhaite de partir en vacances en Italie (suggéré par le médecin) parce qu'elle espère y être enfin seule avec sa mère mais que celle-ci refuse (alors que ce serait bénéfique à la santé de sa fille), de peur d'être séparée de l'homme qu'elle aime, croyant même que le monde se ligue contre elle pour les séparer. D'autant qu'elle accepte ensuite ce voyage, lorsque les voisins proposent de s'y rendre avec elles, avec le plaisir de passer du temps avec Henri, ce qui fait que ce voyage perd tout son intérêt pour Jeanne (au contraire).
Puis la relation d'amants éconduits qui se noue entre Jeanne et M. Rambaud

J'ai quand même trouvé que ce livre avait moins que qualités que les autres de la série, peut-être parce que l'histoire et les personnages sont un peu plus convenus.

[Theobroma]

Nana

Comme je l'ai dit, j'attendais avec impatience de retrouver Nana, après avoir lu L'Assommoir. J'ai bien aimé l'introduction de son personnage, notamment la scène où un personnage tente de féliciter M. Bordenave, le tenancier du cabaret où elle se produit, et que celui-ci repousse tous les compliments en affirmant que Nana n'est ni bonne chanteuse, ni bonne actrice et que son cabaret n'est qu'un bordel avant d'ajouter :

« Est-ce qu'une femme a besoin de savoir jouer ou chanter ? Ah ! mon petit, tu es trop bête... Nana a autre chose, parbleu ! et quelque chose qui remplace tout. Je l'ai flairée, c'est joliment fort chez elle, ou je n'ai plus que le nez d'un imbécile... Tu verras, tu verras, elle n'a qu'à paraître, toute la salle tirera la langue. » (p.5)

Je trouve ça intéressant que Nana soit plutôt présentée comme quelqu'un qui a du charme plus qu'une grande beauté (d'autant qu'à l'inverse, Zola souligne à de nombreuses reprises la beauté de Gervaise dans l'Assommoir).

Même si le livre m'a paru un peu long a commencer (j'ai eu un peu de mal avec les 100 / 150 premières pages), j'ai trouvé l'histoire de son ascension bien menée, avec un sursaut

Spoiler

lorsqu'elle tente de se mettre en ménage avec Fontan où on retrouve un peu certains personnages de l'Assommoir.

J'ai bien aimé aussi les changement de points de vue

Spoiler

le chapitre du point de vue de M. Muffat et le dernier, lorsque Nana meurt. J'ai trouvé intéressant que ce dernier soit entièrement rapporté d'un point de vue extérieur à Nana, avec un ton de commérage qui souligne le fait que cela va occuper les conversations quelque temps puis la vie continue, se tournant vers d'autres sujets, laissant Nana là.

Mais ici aussi, je reste un peu sceptique sur la façon dont Zola voit les classes populaires. Quand il raconte l'histoire de la Mouche d'or (qui vient corrompre les beaux quartiers de la misère des pauvres), qui serait un avatar de Nana et lorsqu'il parle d'un « ferment de destruction » à son sujet, je ne comprends pas exactement la métaphore qu'il essaie de nous faire passer et ce qu'on est supposés en conclure.

[MlleViolette]

Mon avis sur La Fortune des Rougon :

Que de bonheur dans cette lecture ! Retrouver Zola me promet toujours d'incroyables lectures, et ce premier tome des Rougon Macquart ne fait pas exception à la règle ! J'ai voulu reprendre les tomes dans l'ordre après m'être un peu éparpillée, et comme il est incroyable de tout recommencer par les origines, le tout début, les premières touches de pinceaux de la splendide et arachnéenne toile de sa trépidante saga. On voit bien les liens faits par la suite avec les protagonistes des prochains tomes, les origines des maux qui troublent cette grande famille, suivant la thèse d'hérédité de Zola.

C'est également un décor historique qui est planté ici, celui du début du Second Empire, durant les Révolutions de 1848. Les mots me manquent pour exprimer le délice qui me traverse lorsque je lis ces scènes de réalisme de Zola qui nous transportent deux siècles plus tôt, en ces périodes de troubles, de contestation populaire, de masse. C'est d'une justesse qu'est celles des contemporains impliqués, comme l'était Zola vis-à-vis de la République.

Par ailleurs, la plume de Zola doit bien être une de mes préférées au monde ! Il n'est pas question de descriptions longues et monotones, mais de peintures qui explosent et ruissellent de détails signifiants. Chaque mot est soigné et le mordant, le sarcasme des phrases de l'auteur et de ses prouesse stylistiques m'ébranlent ; souvent j'ai dû fermer mon livre pour me répéter des passages tout bonnement splendides qui m'avaient été offerts.

Enfin, je ne peux pas commenter un Zola sans qu'il ne soit question de ses personnages. Et ici, encore une fois, c'est un bonheur que de découvrir cette famille friponne, presque infecte des Rougon-Macquart, mais qui me régale tant. Ce que j'apprécie énormément chez cet auteur, c'est la palette incroyable de protagonistes qu'il nous propose, tous avec du sens, du caractère, des traits qui ne laissent pas indifférents. Alors oui, grand nombre d'entre eux sont exécrables, mais c'est ce qui rend le roman si captivant, de vouloir savoir jusqu'où leur vice va être poussé, jusqu'à quel point leur ascension pourra les conduire à leur chute. Les classes sociales également sont variées, et le seront encore plus à travers les différents ouvrages. Zola met à l'honneur des personnages féminins, égales aux hommes dans leur importance, qu'elles soient perfides et rusées comme Félicité, ou bien idéaliste et naïve comme Miette, peu importe, il n'y a pas de traitement de second fond pour ces personnages, et je ne peux que m'en réjouir.

Du grand Zola.

[Cha249]

Je me lance :


La Fortune des Rougon
La Curée
Le Ventre de Paris
La Conquête de Plassans
La Faute de l’abbé Mouret
Son Excellence Eugène Rougon
L’Assommoir
Une page d’amour
Nana
Pot-Bouille
Au Bonheur des Dames
La Joie de vivre
Germinal
L'Œuvre
La Terre
Le Rêve
La Bête humaine
L’Argent
La Débâcle
Le Docteur Pascal

14 mai 2016 (inscription) : 4/20
27 juillet 2016 : 5/20
11 novembre 2016 : 6/20
29 novembre 2016 : 7/20
4 janvier 2018 : 11/20
31 juillet 2018 : 12/20
02 août 2019 : 14/20
18 janvier 2020 : 17/20
3 août 2020 : 18/20

J'ai fini aujourd'hui Le Docteur Pascal après avoir lu La Débâcle la semaine dernière.

Janvier 2021 : 20/20

J'ai commencé avec Germinal en 2011 pour le collège et fini la fresque 10 ans plus tard. Les livres sont tous différents du point de vue de l'atmosphère, des thèmes mais toujours avec un style magnifique. Au fil des années je me suis attachée aux personnages et c'est très agréable de les retrouver à travers tous les romans (même si l'arbre généalogique est un outil précieux).

Mon top 3 (sans ordre particulier): Au Bonheur des Dames, La Débâcle et La Curée

Merci beaucoup d'avoir proposé ce challenge qui m'a permis de découvrir tous ces magnifiques romans que je n'aurais peut-être pas lus sans ça.

[paulette42]

le 18 avril j'ai fini germinal
un roman très triste, beaucoup d'émotions , on voit les conditions de vie de famille de mineurs

[Kwetch682]

Bonjour, Bonsoir,

Je vais tenter ce challenge. Ca fait longtemps que j'ai envie de me lancer dans la lecture de cette série même si j'ai déjà lu "Germinal" en version abrégée pour l'école.

- La Fortune des Rougon (lu - 25/11/21)
- La Curée
- Le Ventre de Paris
- La Conquête de Plassans
- La Faute de l’abbé Mouret
- Son Excellence Eugène Rougon
- L’Assommoir
- Une page d’amour
- Nana
- Pot-Bouille
- Au Bonheur des Dames
- La Joie de vivre
- Germinal
- L'Œuvre
- La Terre
- Le Rêve
- La Bête humaine
- L’Argent
- La Débâcle
- Le Docteur Pascal

Livres lus : 1/20

[Moineaunain]

Bonjour,

Aller, je participe à ce challenge étant donné que j'aimerai lire cette saga, ça me motivera peut être à les lire plus vite

La Fortune des Rougon
La Curée
Le Ventre de Paris
La Conquête de Plassans
La Faute de l’abbé Mouret
Son Excellence Eugène Rougon
L’Assommoir
Une page d’amour
Nana
Pot-Bouille
Au Bonheur des Dames
La Joie de vivre
Germinal
L'Œuvre
La Terre
Le Rêve
La Bête humaine
L’Argent
La Débâcle
Le Docteur Pascal


Lus: 11/20

[Moineaunain]

Bonjour,

Je viens de terminer La conquête de Plassans, le 8ème livre que je lis de cette saga. (mon avis: Une bonne surprise. J'ai bien aimé ce tome dans lequel il n'y a pas trop de description. L'intrigue est intéressante et bien développée)

Mon récap

[MarilynThibeault]

Je me suis dit qu'un jour j'allais m'y mettre !
La Fortune des Rougon
La Curée
Le Ventre de Paris
La Conquête de Plassans
La Faute de l’abbé Mouret
Son Excellence Eugène Rougon
L’Assommoir
Une page d’amour
Nana
Pot-Bouille
Au Bonheur des Dames
La Joie de vivre
Germinal
L'Œuvre
La Terre
Le Rêve
La Bête humaine
L’Argent
La Débâcle
Le Docteur Pascal

[Miss-Cactus]

Je m'inscris, voici mon post récapitulatif :

La Fortune des Rougon
La Curée
Le Ventre de Paris
La Conquête de Plassans
La Faute de l’abbé Mouret
Son Excellence Eugène Rougon
L’Assommoir
Une page d’amour
Nana
Pot-Bouille
Au Bonheur des Dames
La Joie de vivre
Germinal
L'Œuvre
La Terre
Le Rêve
La Bête humaine
L’Argent
La Débâcle
Le Docteur Pascal

[Moineaunain]

Bonjour,

J'avance dans ce challenge avec 3 livres en plus.

-La Faute de l’abbé Mouret (mon avis: M'étant fixée comme objectif de lire la saga des Rougon Macquart, j'ai entamé ce tome sans certitude. Ce fut laborieux. Les pages se sont tournées sans intérêt pour moi, j'ai eu beaucoup de mal avec ce roman!)

-Une page d’amour (mon avis: C'est toujours une surprise en entamant un Zola, je ne sais jamais si je vais aimer ou pas! J'ai bien aimé ce roman qui comportait certes beaucoup de descriptions mais aussi beaucoup de dialogue. L'histoire est interessante mais je n'ai pas aimé le personnage de Jeanne)

-Nana (mon avis: En lisant le résumé et les divers commentaires, je pensais aimer cette lecture mais j'ai eu bien du mal! Beaucoup de descriptions que j'ai trouvé longues, je ne me suis pas attachée aux personnages qui m'ont laisser de marbre.)

Mon récap

[Erinael]

Bonsoir,

je m'inscris avec plaisir^^
J'avais lu Thérèse Raquin en seconde, qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Mais je n'avais jamais lu aucune rougion Macquart, jusqu'au mois dernier ou je me suis laissée tenter par Germinal. Gros Coup de coeur !!!
De là, j'ai eu envie de me lancer dans cette aventure, et voilç que je tombe sur ce challenge !

Récap :

La Fortune des Rougon
La Curée
Le Ventre de Paris
La Conquête de Plassans
La Faute de l’abbé Mouret
Son Excellence Eugène Rougon
L’Assommoir
Une page d’amour
Nana
Pot-Bouille
Au Bonheur des Dames
La Joie de vivre
Germinal (terminé le 30 octobre 2023)
L'Œuvre
La Terre
Le Rêve
La Bête humaine
L’Argent
La Débâcle
Le Docteur Pascal