Je poste ce livre que j'ai commencé à écrire récemment en espérant qu'il vous plaira ! 
Si il y a des fautes d’orthographes j'aimerais être prévenue ! 
Bref...Prologue :
Je sentis quelque chose indistinct me happer ! Une main ? Ou autre chose ? Quelque chose d'inimaginable ! Et si... Et si les méchants n'étaient pas ceux que l'on croyait ? Et si la lumière était plus effrayante que les ténèbres? Mais après tout... Pourquoi tant de questions ? Il suffit de vivre, d'avancer et d'aller de l'avant en cherchant des réponses ! Après tout... N'est-ce pas la base même de l'existence ? Chercher à comprendre ? En réalité, la vie n'est qu'une vaste farce n'est-ce pas ? Sinon qu'est elle ? Comment revenir au présent lorsque nous sommes happés par les souvenirs ? happés par le passé...
L'Apprenti, Tome 1 : L'apprenti chasseresse
Première partie :
Nous avons toujours été considérés comme étrange donc quand la foule de passant se retourna pour me détailler je ne fus guère surprise. Je marchais vite, le dos droit et la tête haute. La fraîcheur hivernale ne m'atteignait point dans les étoffes épaisses de mes vêtements. Je fermais les yeux et manquais de trébucher sur les dalles de l'étroite ruelle dans laquelle je venais de m'engouffrer. Je me rattrapais de justesse... Vivement que ma formation commence ! Je n'aurais plus ce genre de problèmes d'adresse ! J'ai encore deux jours pour m'y préparer autant physiquement que mentalement. Voilà d'ailleurs la raison pour laquelle je marchais depuis déjà quatre heures et demie ! Je m'accorderais un léger répit demain avant de commencer. Tout en réfléchissant j'accélérais et courus pendant deux petits kilomètres sur du plat. Puis je décidais de rentrer chez moi par les toits. Je grimpais sur celui de l'une des maisons abandonnées à ma droite et commençais à le traverser en courant puis, d'un bond prodigieux, j'atteignis le toit d'à côté. Je recommençais la manœuvre une vingtaine de fois avant de m'arrêter d'un coup : devant moi, un grand jardin me séparait de la vaste demeure en pierres grises. Je n'avais que deux options : 1) je descendais de la toiture en tuiles sur laquelle je me trouvais, et 2) J'essayais de sauter sans me blesser... à moins que... Une autre option s'offrait à moi ! C'était tout moi ça ! Quand je me donnais une option "a" et une option "b" je choisissais toujours la "c". J'examinais minutieusement mes chances puis m'élançais, non pas devant moi, mais sur ma gauche. Le saut dura un temps qui me parut infini avant que je n'arrive à destination. Je rebondis avec souplesse sur la charpente en bois et en tôle puis souris, j'étais assez fière, je n'avais jamais sauté une distance telle ! à vue d’œil, il y avait au moins quinze mètres ! Je continuais alors pensivement ma route. Enfin, je descendis des toits et traversais les dix kilomètres restant dans la forêt. J'arrivais alors devant ma demeure. Une bien grande bâtisse, elle était construite en une matière étrange couleur charbon et elle aspirait la lumière qui ne se reflétait donc pas sur elle. Je m'approchais de la porte en ébène et, au lieu de toquer ou d'entrer comme n'importe quelle personne je commençais mon rituel obligatoire ici. Je regardai le sol et les runes gravées sur des pierres sombres au pied de la porte et murmurai leurs noms. Enfin elles s'éclairèrent d'une lueur pâle puis la porte émit un "bip" discret. C'était la seule façon de maintenir à distance les deux autres clans... Et oui ! La terre était alors divisée en trois groupes : nous, nous les appelions les "normaux" les "intello" et enfin, les "chasseurs". Mon groupe à moi ! Bref depuis que tous les continents n'en formaient plus qu'un, la terre avait été partagée entre le peu de survivants. Ainsi, chacun avait maintenant dix hectares de terre en plus des territoires neutres. M'interrompant dans mes réflexions ma mère demanda :
-Victoire, est-ce toi ?
-Oui maman ! Brunhilde est-elle rentrée ?
-Non pas encore !
Je l'entendis venir dans le hall où je me trouvais puis elle apparut dans l'encadrement de la porte menant au salon. Encore une fois je fus éblouie par sa beauté féroce : ses cheveux blonds et frisés lui tombaient à la taille et elle avait tressé quelques une de ses minuscules mèches. Ses yeux étaient bleus comme un ciel de printemps et encadrés de longs cils bruns, son nez était droit, ses pommettes saillantes et ses lèvres rosies par le froid... Quand à ses dents... Elles étaient aussi blanches que de la neige, aussi tranchantes que des rasoirs et aussi bien alignées que possible... Tout cela la faisait ressembler à un ange... Mais sa carrure était bien plus imposante : elle faisait au moins un mètre quatre-vingt dix et les peaux de bêtes dont elle était couverte lui donnait l'allure d'une guerrière viking. Je lui déposais un bisous sur la joue comme à mon habitude et elle fit de même. (Ma mère avait toujours estimé qu'il était nécessaire de se dire "bonjour" et "au revoir" de cette manière.) Puis je me retirais pour une douche : je montais l’escalier, récupérais un change dans ma chambre et ensuite je fonçais à la salle de bain. Celle-ci était immense, à ma droite, un miroir prenait tout le mur, à ma gauche une grande baignoire carrée était entreposée. Et devant moi, des petites marches menaient à un bac à douche. J'y allais et commençais à me débarrasser de mes affaires. Je n'étais pas vilaine mais pas belle non plus : mes cheveux étaient blonds et frisés et m'arrivaient à la taille, (aujourd'hui je m'étais faite une queue de cheval) mes yeux étaient du même bleu que ceux de ma mère, j'avais aussi hérité de ses lèvres et de ses dents parfaites. J'avais des pommettes un poil plus basses et j'étais moins grande. Je n'avais pas énormément de muscles mais je n'étais pas grosse non plus. Et puis j'avais pas mal de formes. J'aurai quatorze ans le jour de ma rentrée à Killstreety. Dans le nouveau monde, nous n'étions pas scolarisés avant cet âge. Et il n'y avait que trois établissements. Chacun enseignait de différentes matières. Il était possible d'aller à l'école d'un autre clan mais après la personne faisait partie du groupe... En tout cas il n'y avait eu que cinq cas depuis la création de ce mode de vie. (donc depuis déjà vint ans.) Je n'avais pas vécu à cette période mais mes parents me l'avait racontés maintes fois. Je me glissais sous la douche en laissant ce souvenir m'emporter : une météorite était tombé déclenchant un énorme tremblement de terre et des cataclysme... qui avaient changés la planète en seulement six mois... Six mois infernaux où il y avait eu des morts partout tous les jours. Des vieux, des jeunes... De toutes nationalités... Et puis, du jour au lendemain, tout avait cessé... Tout était devenue silencieux... Les gens avaient finit par sortir de leurs cave... Ils avait débarrassés les corps et faits leurs deuils dans un silence pesant... Puis ils avaient commencés à se reconstruire et avaient formés ces trois communautés. Me tirant de mes songes, je sortis de la douche me séchais et me rhabillais avec un pantalon slim en peau de renne que ma mère avait cousu, un débardeur d'avant, un gilet marron et velu et une veste en cuir épaisse. Puis je descendais rejoindre ma mère. Quand j'arrivais dans le salon je ne pus m'empêcher de contempler le luxe dans lequel nous vivions : un canapé d'angles en peau était poussé contre le mur, une grande table entouré de cinq chaise que mon père avait taillé avec nous était en face de moi, l'escalier derrière moi était d'ébène au contraire des murs peints en blanc, le sol en lattes de lino était lisse, des chandeliers allumés servaient de lustres et les bougies en cire qu'ils contenait étaient encore assez longue pour tenir une semaine. Nous utilisions des chandeliers depuis qu'il n'y avait plus d’électricité. En réalité, de ce que j'en savais, il ne restais plus grand chose du monde d'avant. Ma mère disait qu'à une époque il y'avait eu des engins qui roulaient très vite quand tu t'asseyais dedans et que ça s'appelait des "voitures"... Je n'y avais jamais cru ! Je n'étais pas crédule. C'était comme quand elle me parlait des "téléphones portables"... à priori c'était un espèce de rectangle plat avec une vitre qui te disait tout ce que tu voulais savoir... Et je ne la croyais encore moins lorsqu'elle disait qu'il existait des "avions" et des "hélicoptères." Des engins volants... Pfff... Comme si j'allais gober ça ! J'allais à la cuisine ou ma mère mijotait un ragoût sur un petit feu de bois dans un trou du comptoir.
-Veux-tu de l'aide ? demandais-je plus par politesse que par envie de cuisiner.
-Bah... On s'habitue à tout ! Même à être mère et à cuisiner ! Ne t'inquiète pas ! Assieds-toi là ! Rappelle moi que fais-tu après demain ?
-Heuhhh... Je vais à Killstreety ?
-Je crois que ça je le savais ! Non plus sérieusement... Par quoi commence ton programme ?
Ma mère me pose cette question depuis trois semaines au moins ! Il faut dire qu'elle n'est pas allé à Killstreety ! Elle, elle allait à une école d'avant. Et apparemment, ils y allaient depuis qu'ils étaient tout jeunes... Moi à quatre ans je commençais à apprendre à lire et à écrire et à six j'apprenais de maigres notions de maths. L'histoire était classé interdite même à l'école des "intellos" personne ne voulait qu'il y ait de nouveaux problèmes du genre. Je répondis à ma mère avec lassitude :
-Couteau, arc, théorie, arme à feu... Et je ne sais plus dans quel ordre !
-D'accord ! Me raconteras-tu ?
-Evidemment ! Mais peux-tu éviter de me mettre la pression ?
-Promis j'arrête dit elle en m’enlaçant tendrement.
-Merci beaucoup !
Soudain l'alarme annonçant l'arrivée de quelqu'un sonna doucement :
-Bip ! Bip ! Bip ! Bip ! Bip !
J'allais dans le hall pile à temps pour accueillir ma grande sœur. En la voyant je me dis encore une fois qu'elle était en tout points différente à moi : ses cheveux étaient bruns, raide et étaient aujourd'hui tressé en une longue natte descendant à ses fesses. Ses yeux étaient vairons, un bleu un vert et reflétaient une joie non-contenue. Quand elle me vit elle me sauta dessus :
-Victoire !!!
-Heuhh... Salut Brunhilde ! As-tu passé une bonne journée ?
-Je dirai même excellente ! Il faudra absolument que je vous raconte !
-Bien sûr ! Tout à l'heure ! dis-je en l'embrassant sur la joue.
Nous passâmes à table et ma sœur nous conta sa journée à Killstreety :
-Nephytis et moi avons travaillées en binômes pendant toute la matinée et cette après-midi on était en trio avec Edana ! (Ma mère et moi savions toutes deux que Nephytis et Edana étaient les meilleures amies de Brunhilde.) Nous les avions déjà vues à de maintes reprises chez nous. Elles faisaient toutes trois parties des chasseresse, avaient le même âge et allaient à Killstreety ensemble ce qui avait fini par tisser une forte amitié entre elles. Ma sœur avait trois ans et demi de plus que moi soit quarante-deux mois, zéro semaines et un jour. J'étais de août plus précisément du trois. Brunhilde elle, était du deux mai. Après avoir débarrassé la table nous entendîmes de nouveaux l'alarme et nous précipitâmes à la porte pour ouvrir à notre père. Lui ressemblait plus à Brunhilde qu'à moi : ses yeux étaient bleus avec des éclats de la couleur des éclairs qui passaient dans le ciel les soirs orageux. Son nez était droit et fins et ses lèvres étaient charnues. Il paraissait avoir une trentaine d'années et avait une carrure deux fois plus imposante que celle de ma mère. Ses cheveux bruns lui tombaient bas dans le dos et sa longue barbe noir descendait au niveau de son diaphragme. Il arrivait avec un chevreuil... Ah oui... Il n'y avait plus de centres commerciaux et chacun se débrouillait pour attraper sa nourriture. Sauf exceptions, les deux autres clans ne mangeait plus de viande : de 1 parce qu'ils aimaient trop les animaux pour les tuer (version officielle...) Mais tout le monde pensait qu'ils ne savaient pas chasser ce qui me semblait plus probable. De toutes manières, les changements avaient fait un bien fou à la terre et de partout poussaient des arbres fruitiers, des fleurs... Il n'y avait qu'un souci : les hybrides. C'était des créatures apparues après l'astéroïde. Il y'en avait vingt-deux espèces qu'on avait appelés : les demis-serpents, les demis-lions, les demis-tigres, les demis-loups, les demis-renards, les demis-panthères, les demis-chats, les demis-guépards, les demis- aigles, les demis-corbeaux, les demis-chouettes, les demis-hiboux, les demis-cerfs, les demis-chevreuils, les demis-requins, les demis-orques, les demis-baleines, les demis-rhinocéros, les demis-hippopotames, les demis-scorpions, les demis-crocodiles et les demis-plantes. Chacun d'entre eux avait deux espèces, humaine et autre. Nous souffrions de leurs présence ! Plusieurs fois, les gouvernants de notre communauté avaient faillis mourir par leurs faute. Ils étaient étranges tous autant qu'ils étaient et à Killstreety, nous apprenions à les combattre. Je n'en avais vu qu'un et c'était de loin. C'était un demi-aigle... Je l'avais trouvé somptueux ! Il avait un visage humain hormis ses yeux d'ambre liquide zébrés d'or, des ailes duveteuses d'environ cinq mètres pointaient dans la prolongation de ses omoplates et des serres remplaçaient ses doigts. Il avait des cheveux d'or, un visage assez charmeur : pommettes saillantes, mâchoire carré, longs cils bruns et lèvres charnues...
-Bonjour ! m'exclamais-je me tirant une nouvelle fois de mes pensées. ça va ?
-Oui dit mon père avec un sourire. La chasse a été bonne !
-Super ! dit Brunhilde Elle attrape le chevreuil et le tire jusqu'à la cuisine laissant une traînée de sang. J'accours pour l'aider et nous commençons à le vider en silence.