☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

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Springbloom

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

Message par Springbloom »

@Yumeko : Holà ! Comme toujours, tu fais très vite pour nous sortir de nouvelles fiches, même quand celles-ci dépassent les deux messages (à moins que ce ne soit ta première ? Je crois que c'est la première sur PJ). Pas de problème avec l'histoire ou les pouvoirs de Liam, celui-ci est accepté à la Colonie, et je pense qu'il sera très bien accueilli par ses frères et soeurs du bungalow 10. Comme il est nouveau, je ne te propose pour le moment aucun lien, mais il est probable que quelque uns se forment, notamment avec Zohra (sa soeur, pas encore sortie), Kahau (pour des raisons évidentes de surf), et probablement d'autres, mais ce sont les deux seuls qui me viennent immédiatement là.
Seul bémol, c'est le prénom que tu as choisi pour ton personnage. Je sais que Lisa et toi envisagez tout un truc entre vos deux persos, donc je te demanderais pas d'en changer (à moins que tu l'ais pris sur un coup de tête), mais nous avons déjà un Liam à la Colonie, Liam Bright, et ça commence à faire pas mal de gens avec des homonymes au camp. C'est pas tant un problème que ça, on peut même en jouer en vrai, pour ce qui est de la gestion de mon côté, c'est tout de même moyennement pratique.

Du coup, pour vous tous
@all : n'oubliez pas que nous avons des PNJ à la Colonie lorsque vous créez vos persos ! Ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas joueurs qu'ils ne méritent pas d'être pris en compte ;)
Yumeko

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

Message par Yumeko »

Springbloom a écrit : sam. 15 avr., 2023 7:16 pm @Yumeko : Holà ! Comme toujours, tu fais très vite pour nous sortir de nouvelles fiches, même quand celles-ci dépassent les deux messages (à moins que ce ne soit ta première ? Je crois que c'est la première sur PJ). Pas de problème avec l'histoire ou les pouvoirs de Liam, celui-ci est accepté à la Colonie, et je pense qu'il sera très bien accueilli par ses frères et soeurs du bungalow 10. Comme il est nouveau, je ne te propose pour le moment aucun lien, mais il est probable que quelque uns se forment, notamment avec Zohra (sa soeur, pas encore sortie), Kahau (pour des raisons évidentes de surf), et probablement d'autres, mais ce sont les deux seuls qui me viennent immédiatement là.
Seul bémol, c'est le prénom que tu as choisi pour ton personnage. Je sais que Lisa et toi envisagez tout un truc entre vos deux persos, donc je te demanderais pas d'en changer (à moins que tu l'ais pris sur un coup de tête), mais nous avons déjà un Liam à la Colonie, Liam Bright, et ça commence à faire pas mal de gens avec des homonymes au camp. C'est pas tant un problème que ça, on peut même en jouer en vrai, pour ce qui est de la gestion de mon côté, c'est tout de même moyennement pratique.

Du coup, pour vous tous
@all : n'oubliez pas que nous avons des PNJ à la Colonie lorsque vous créez vos persos ! Ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas joueurs qu'ils ne méritent pas d'être pris en compte ;)
Je suis comme la team Rocket plus rapide que l'éclair... Ok je sors. Je te le confirme, c'est une première pour moi. Je n'avais jamais fait une fiche aussi longue de ma vie. Comme quoi, tout est possible. :) Merci beaucoup, je suis contente que ma fiche soit acceptée. Tant mieux s'il est bien accueilli, ça lui sera plus facile de s'acclimater à la Colonie. ^^ Avec plaisir pour de futurs liens avec Zohra et Kahau notamment au fil du rpg. :)
Merci de me permettre de garder le prénom de Liam, je t'avoue que j'y tiens et cela m'aurait embêté de devoir en changer. Il a été réfléchi et dans ma tête, je ne le vois pas l'appeler autrement en plus. J'avais regardé dans les personnages avant de me fixer sur ce choix mais je n'ai pas été assez attentive dans la liste des pnj. x)
Springbloom

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DEMI-DÉESSE | 16 ANS | ALLEMANDE | ASCLÉPIOS | INFIRMIÈRE EN CHEF | GUÉRISON | OCHIA | À VIF
A l'infirmerie | Se "repose" | Avec Sofía (Shinato]

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Un doux chant d'oiseaux vient gentiment s'inviter dans mes oreilles et éveiller mon esprit.
Lorsque j'ouvre les yeux, c'est pour découvrir une prairie verdoyante. Allongée dans l'herbe haute, le regard tourné vers le ciel, je baigne dans la douceur des rayons solaires. C'est une belle journée d'été, chaude, ensoleillée, joyeuse. Dans le lointain, des échos de rires me parviennent, manifestation claire du bonheur entraîné par cette météo clémente. A mon tour, je me dis que je devrais profiter de l'occasion, de l'extérieur, et rejoindre ses éclats de rires joyeux. Mais, à peine redressée, le paysage change du tout au tout.
Plus d'herbe verte, plus de rires, plus de soleil. Le ciel s'est obscurci, noir comme la cendre, et à raison : devant moi, en plein milieu de la prairie, il n'y a plus qu'un mur de feu, une vague de flammes qui dévore tout sur son passage. Terrifiée, figée sur place, je ne peux que contempler la destruction qu'elle entraîne, les rires virer aux cris, le vert de l'herbe noircir à son approche. Bientôt, ce sera mon tour...



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Lorsque l'on dort peu et que la fatigue s'accumule, la perspective d'enfin pouvoir fermer les yeux est parfois plus reposante même que le repos en lui-même. Cette généralité ne s'applique pas aux demi-dieux. Nos rêves ne sont jamais fait de douceurs, de couleurs, ou même d'horreurs pouvant s'apparenter à un cauchemar. On ne se laisse pas porter par un récit, des odeurs ou des images décousues. Parce que, même lorsque nos visions sont envahies de brume et rien que ne nous parait clair, une question ne cesse de persister : est-ce que tout cela est réel ? Une fois notre nature de sang-mêlé révélée, elle ne nous quitte plus, jour comme nuit, où elle vient nous rappeler à l'ordre pas des rêves prémonitoires. Souvent, mes visions ne m'amènent pas beaucoup d'informations, quelques bribes sur le lendemain, les blessures des pensionnaires qui se présenteront sur le pas de ma porte. Aujourd'hui, peut-être est-ce l'effet du retour de la saison, du stress accumulé, ou de la Grande Prophétie, mais mes pensées s'envolent.

Dès l'instant où j'ai senti la fumée pénétrer mes poumons, je me suis réveillée en sursaut, éveillant par la même occasion la pauvre Ochia qui n'avait rien demandé à personne. La sensation de brûlure est encore présente, mais, paradoxalement à mon rêve, j'ai la peau humide, moite et collante. Ce mur de feu...était-ce le futur ou mon cerveau qui tentait tant bien que mal d'interpréter les deux seuls vers de la prophétie qu'il a pu retenir ? "Mer vorace" et "défenses dans les flammes"...Deux termes qui ne présagent rien de bon, mais les autres pensionnaires semblaient plus intéressé par les Morts. Soit. Je ne suis pas conseillère en chef, ils savent probablement mieux que moi ce qui est le plus important.

Impossible désormais de rester allongée sans avoir la sensation que mes poils de bras sont en train de brûler. Les images de l'incendie ne cessent de revenir dans mon esprit dès que mes paupières se ferment, fictives et pourtant si réelles. Il faut que je m'occupe les neurones, les mains, n'importe quoi pour détourner mon attention jusqu'à ce que mon chemin croise celui du fils d'Hypnos. Et dire que je ne voulais que me reposer...Cela m'apprendra à chercher la tranquillité dans mon sommeil alors que Sacha n'est pas là. Je donnerai n'importe quoi pour une seule nuit, ne serait-ce qu'une heure, passée à dormir à côté de lui.

Une fois Ochia remise en place dans son vivarium où je sais qu'elle sera bien plus à l'aise, je me mets en tête de ranger l'infirmerie. Un simple coup d'œil sur l'horloge m'a suffit pour me rendre compte que, non seulement mon sommeil n'avait pas été de tout repos, mais il n'avait duré qu'une dizaine de minutes à peine, ce qui explique la fatigue actuelle de mon corps. Dans un état pareil, soigner les patients me demandera beaucoup d'énergie, de concentration et de patience, alors autant m'assurer dans la mesure du possible que tout est en ordre autour de moi.

Alors que je m'amuse - le mot est plutôt mal choisi - à enrouler les bandes de gaze que Nathan a gentiment pris la peine d'éparpiller partout hier soir, mon champ de vision est soudainement obstrué. Deux mains viennent se poser sur mes yeux, appartenant apparemment à quelqu'un d'un peu plus grand que moi. Mais quand la voix taquine parvient à mes oreilles, je n'ai plus aucun doute sur l'identité de leur propriétaire : Sofía est rentrée d'Italie !

- Hmm.... je dirai... Monsieur D. ? m'amusé-je à deviner.

Entendre la voix de Sofía, la voir, c'est peut-être la première bonne nouvelle depuis que la saison a commencé. Savoir qu'une de mes amies est là, me soutient, la simple idée suffit à détendre mes muscles tendus par le stress de cette dernière journée. Avec elle, je sais que je peux être un peu plus moi-même, que la pression peut retomber. Malgré la fatigue et le boulot qu'il reste encore à faire pour remettre l'infirmerie en ordre, je me sens déjà mieux.


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Springbloom

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DEMI-DÉESSE | AMÉRICAINE | VITALITÉ | CHEFFE DE BUNGALOW | PRINCESSE VANITEUSE | PRÉTENTIEUSE
Terrain de basket | Sort du Conseil | Avec Noah (LSGI)


Whoooo. A peine le seuil de la Grande Maison franchi, je ne peux retenir un immense soupir. Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer l'intérêt d'organiser une réunion avec tous les chefs de bungalow si ce n'est pour laisser la parole qu'aux gamins des Olympiens ? A quoi ça servait de construire de nouveaux bungalows, de clamer qu'on allait enfin "honorer tous les dieux" si ce n'est au final pour ne même pas respecter leur progéniture ? Je reconnais que tout le monde n'est pas nécessairement très utile ou pertinent lors des conseils - Dak Ho ronfle, Cassie lit, Kahau rigole, Felix ne prend rien au sérieux, Calypso débute - mais tout de même, personne ne semble vouloir m'écouter ni moi, ni Victoire ! Elle s'est montrée plutôt silencieuse aujourd'hui, certes, mais personne n'a semblé prendre ma remarque au sérieux. Je ne sais pas si Nadya est une utopiste ou si elle est simplement débile -peut-être un mélange des deux - mais assurer la cohésion entre tous les bungalows, motiver tout le monde de se battre, c'est tout bonnement impossible. Ce n'est pas pour rien que les Grecs ont été si facilement écrasés par les Romains : nous n'avons aucune discipline. Et quand bien même nous serions disciplinés, chose bien difficile à atteindre avec notre hyperactivité, nous ne sommes pas tous des combattants. Nadya doit sans doute l'oublier parce qu'elle est elle-même une Aphrodite guerrière, mais la plupart des demi-dieux font des piètres combattants et n'ont de toute façon pas besoin de l'être pour se défendre en-dehors de la Colonie...

Mais ce n'est pas pour autant une raison de chasser de la Colonie ceux qu'ils ne veulent pas se battre. Je ne sais pas quelle idée stupide lui est passé par la tête, mais tous les pensionnaires ne sont pas au Camp pour occuper leurs vacances estivales. Certains comme elle, sont ici parce qu'ils sont menacés dans le monde extérieur (en tout cas elle aime le croire, je doute que beaucoup de monstres la chasse), out tout simplement parce qu'ils n'ont plus rien dans le monde extérieur, maison ou famille. Vouloir les chasser sous prétexte qu'ils ne peuvent pas servir de bras, c'est égoïste et inconscient, et ça me fait sortir de mes gonds que personne d'autre autour de la table n'est voulu le relever.

Maintenant que je suis dehors, je réalise que, peut-être, quelque part, le choc de la Prophétie a du jouer dans les réactions de tout le monde autour de la table. Ce n'est qu'une supposition, cependant. L'autre possibilité me parait toujours plus réaliste, quand bien même elle me donne envie de nouveau brûler le livre de Maximilien, juste pour que la satisfaction que j'en tirerai vienne me calmer les nerfs. Je vois néanmoins un autre moyen d'obtenir cette satisfaction...

Quand on sort d'un Conseil de bungalows, peu importe pour quelles raisons il a été organisé, tout le monde veut savoir ce qu'il s'y est passé, être au courant avant tout le monde des décisions potentielles qui y ont été prises. Parfois, les plus jeunes sang-mêlé attendent à la sortie de la Grande Maison que les conseillers en chefs sortent, à l'affût. Aujourd'hui, ils sont absents, probablement parce que Achille est de retour. C'est dommage, mais je ne leur reproche pas : observer Achille se battre est en effet un spectacle bien plus intéressant que de discuter du destin de l'Egide. Bon, celui-ci n'a pas vraiment été discuté, mais ça, personne n'a besoin de le savoir. L'illusion du savoir suffira à ce que je sois le centre de l'attention, et qu'on m'écoute enfin.

En l'absence de petits admirateurs sous le porche de la Grande Maison, je décide de partir dans une direction délaissée par les autres conseillers en bungalow - il ne manquerait plus que l'un d'entre eux me volent la vedette ! -, à savoir le terrain de basket. Un lieu où se rassemble les demi-dieux de tout âge, et, surtout, en groupe. Rien de mieux pour pouvoir me la jouer grande star interviewée l'espace d'un instant.

Manque de bol, une fois de plus, le terrain de basket est désert. Seule une silhouette se détache sous le panier de basket, celle de Noah. Oh non, la plaie. Noah, ça veut dire Gareth, ils sont inséparables. Et si Gareth il y a, c'est certain que Victoire l'a déjà tenu informé de tout ce qu'il s'est passé durant la réunion, la fraternité chez les Niké est bien plus forte que dans mon bungalow, quand bien même les gamins ne savent pas vivre sans se mettre en concurrence permanente. Alors que je comptais quitter les lieux, un dernier regard m'indique cependant que de Gareth, il n'y en a pas. Surprenant...une dispute d'amants ? Ca m'étonnerait fortement, mais ça veut dire que je peux tenter ma chance !

- Hey Noah ! le salué-je en parcourant les derniers mètres qui nous séparent. Besoin d'un partenaire pour tenter quelques tirs ?

Quitte à discuter, autant faire un peu d'activité. Après être restée aussi longtemps assise, pas étonnant que je sois aussi frustrée : mon énergie bouillonne.
Shinato

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

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Sofía Cassano

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Fille de Lypé / Italienne / 19 ans / 1m66 / née le 25 Avril 2001 / Saisonnière / avec Hope

Retrouver Hope en train de faire du rangement ne m'étonne pas. Comme elle le dit si bien, c'est son infirmerie et elle aime la voir ranger à sa manière. Je ne m'en plains pas, je suis moi-même assez adepte du rangement - médecine oblige - mais en arrivant, je constate qu'elle est en sacré désordre, comme si une tempête était passée par là.
Alors que j'occulte la vision de mon amie, j'entends sa réponse à ma petite devinette et je laisse échapper un petit rire. Je retire mes mains et me place devant elle avant de la prendre dans mes bras.

- "C'est exact Mlle Waymer." dis-je en imitant la voix de notre cher directeur de Colonie.

Je me détache d'elle mais garde mes mains sur ses épaules. J'inspecte alors son visage et quelque chose me saute immédiatement aux yeux.

- "Comment ça va? Tu m'as l'air bien fatiguée en ce début de saison." je demande en désignant ses petites cernes d'un bref signe de tête. "Ne me dis pas que tu as enchaîné les nuits blanches en attendant impatiemment mon arrivée?" je poursuis avec un sourire taquin.
naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

Message par naji2807 »

Nadya Espinoza
17 ans, 6 Avril, 1m58, Fille d’Aphrodite, Panthère Noire
Cheffe de Bungalow, Très émotive, Avec Karen

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Dans la mesure du possible, j'essaie de juger les gens le moins possible. C'est plus facile à dire qu'à faire, bien sûr, et quand quelqu'un me sort par les yeux, je ne sais pas prendre de recul et je n'arrive pas à voir cette personne comme autre chose qu'une garce ou un connard. Je n'ai jamais dit que j'étais un modèle de vertu, mais au moins, je sais quels sont mes défauts. Je sais donc que c'est plus fort que moi, quand Karen me lâche sa bombe, je ne peux pas m'empêcher de repenser aux sermons de ma grand-mère. Je sais qu'elle n'a pas complètement raison - et je suis loin d'être une sainte - mais c'est comme ancrée en moi. Et puis, ce n'est pas juste une question de "ça se fait ou ça ne se fait pas", c'est que Karen est trop jeune pour avoir un bébé. Elle est avec Nathan depuis peu de temps, elle n'a pas de situation financière, elle ne sait pas s'occuper d'un bébé... et puis même, elle est trop jeune. Peut-être que je réfléchis comme ça parce que je me suis parfois fait des frayeurs moi-même... Je prends la pilule, mais j'ai déjà eu des doutes, et je me souviens de toute l'anxiété que ça a généré en moi... Je rêve d'être maman un jour, mais un jour, quand je serai mariée et que j'aurai une situation stable, pas ici à la Colonie.
Enfin je m'emballe, il faut être sûr avant de s'emballer, alors je questionne Karen. Sa réponse me rassure un peu, peut-être qu'elle se trompe, peut-être qu'elle a juste un retard, ça arrive, surtout quand on change d'environnement. Les cycles sont capricieux, on peut avoir un retard de règles juste parce qu'on ne côtoie pas les mêmes personnes - si on change de groupe d'amie par exemple - ou au contraire, elles peuvent arriver en avance.
Elle m'interroge à son tour, et cette fois, j'essaie de réfléchir avec du pragmatisme et moins d'émotions.
- Je ne sais pas trop... le mien c'est encore d'aller à l'infirmerie, de voir avec Hope. Elle sera sûrement plus capable de t'aider que moi.
Mais comme je ne veux pas non plus trop qu'elle s'alarme, je pose une main sur son épaule et sourit.
- Tu sais, ce n'est peut-être pas ça, peut-être que tu as juste du retard.
naji2807

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

Message par naji2807 »

Coram
Satyre, Fils d’Hélia, 28 ans, 1m67, PNJ
Courageux, Imprudent, Enjoué, Avec Hash au Pavillon-Réfectoire

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C'est sûr que c'est à la Colonie qu'on est le mieux protégé, mais il y a bien des demi-dieux qui vivent au dehors, pas toujours très longtemps c'est vrai - surtout quand on compare à notre espérance de vie à nous - mais quand même. Et puis tous les demi-dieux qui descendent de divinités mineures, ils ne sont pas tant menacés que ça en dehors de la Colonie... enfin je crois. J'avoue que je ne pense pas souvent à tout ça, il n'y a que quand je suis parti cherché Oswald et que je suis resté longtemps en dehors de la Colonie que j'ai commencé à me questionner sur toutes ces histoires de monstre, d'exposition au danger... C'est à ce moment-là que j'ai commencé à me questionner sur certaines choses, même si je ne suis pas non plus du genre à ruminer comme un fou.
- Ouais je sais, je sais... C'est à se demander pourquoi ils restent pas vivre ici...
Je pense à Lena, dont l'objectif est de rester le plus longtemps possible à la Colonie. Elle n'est pas du genre à partir en quête, elle ne sait pas se battre et ne compte jamais le faire... D'un autre côté, sa mère n'est pas une Déesse si importante que ça - pardon pour ce sacrilège, mais c'est vrai - alors je doute qu'elle soit très embêtée par les monstres... Mais je crois qu'elle n'est pas du genre à faire le moindre effort pour changer sa situation.
Quand Hash me répond que les Dieux ne doivent pas nous faire confiance comme ils font confiance à leurs enfants, je ne peux pas m'empêcher de faire la moue. Je suis d'accord avec lui, et c'est ce qui m'agace. Ils devraient nous faire confiance ! Qui va chercher leurs enfants à l'extérieur ? Qui les protège sur le chemin vers la Colonie ? C'est nous ! Et qu'est-ce qu'on a en récompense ? Pas même un merci, pas de reconnaissance, pas de confiance... rien du tout...
- Oui bah exactement, c'était ce qu'on se disait au départ, je ronchonne un peu.
Quand il parle de Pan, je fronce légèrement les sourcils. Pan est mort, ça je m'en souviens, en tous cas je me souviens des histoires qu'on raconte. Je crois aussi qu'il y a quelque chose là-dessus avec la famille de Hash, mais pour le coup, je n'écoute pas trop ce genre d'histoires-là.
- Peut-être, mais il n'est plus là, je réponds en haussant les épaules.
Peter débarque alors et interrompt notre conversation. Je relève la tête, et quand il parle de réunion, ma curiosité est piquée. Mince, je ne me souvenais plus qu'il y avait une réunion de prévue ! Ou alors c'est du dernière minute ? C'est bizarre si c'est le cas, et en même temps, quand ça arrive, ce n'est pas pour annoncer une bonne chose... Quelle journée alors, ça commence sur les chapeaux de roue...
Quand Hash se tourne vers moi, je hausse les épaules, avant de me mettre à sourire.
- Peut-être qu'ils vont nous parler de la prophétie, de ce que ça implique pour nous les Satyres ? Oh Hash, peut-être qu'on a notre rôle à jouer pour une fois ! je m'exclame en le saisissant par les épaules, tout heureux à cette idée.
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A l'infirmerie | Avec Sofía (Shinato]

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Bien que je sois très heureuse de retrouver mon amie Sofía, j'ai un peu honte qu'elle me retrouve dans un tel capharnaüm. L'infirmerie est mon domaine, le royaume que j'aime prétendre garder dans un état parfait. Depuis la tempête de la veille, on croirait qu'une guerre civile a eu lieu pendant que j'étais en proie à une quelconque maladie. Plus j'y pense, plus je me dis que j'aurais dû m'occuper de tout ranger juste après le départ de Nathan, quitte à encore perdre du sommeil. Avec les cauchemars, ce n'est de toute façon pas comme s'il me permettait de me reposer. Je sais bien que Sofía ne serait pas de ce genre là, mais je n'ai aucun doute que si un Apollon passait par là, il profiterait de la situation pour faire valoir que son bungalow est plus apte que moi pour gérer l'infirmerie. Quelque part, j'ai eu de la chance qu'Asya ait fui aussi vite, elle n'a probablement pas eu le temps de constater l'étendue des dégâts...

Comme Sofía ne rebondit pas sur ma taquinerie à propos de Monsieur D., j'en conclus qu'elle n'est pas au courant de ce qu'il vient de se passer au Conseil des Bungalows et du départ de notre directeur pour une destination inconnue. Mes patients sont si nombreux que je manque les repas, mais je suppose également à son grand sourire qu'elle n'était pas présente au petit-déjeuner pour assister à la démonstration de Rachel. Elle vient très probablement tout juste de revenir et ignore tout de la situation actuelle : une chance, quelque part.

- Dites moi, Monsieur D., où sont passés votre chemise hawaïenne et votre barbe ? demandé-je en me retournant, la tête penchée sur le côté comme pour l'inspecter de la tête au pied. Vous avez décidé d'opter pour une nouvelle apparence ? C'est criant de vérité !

Plus je parle de lui, plus je me demande où Dionysos a bien pu aller. J'ai beau me concentrer, impossible de me souvenir exactement à quel moment il a bien pu quitter la réunion et quelle phrase a donc bien pu provoquer son départ soudain. Il ne quitterait pas la Colonie alors que nous sommes en plein moment de crise, n'est-ce pas ? Pour le moment, certes, la Prophétie n'a pas commencé, mais tous les conseillers en chef semblent le croire...et mes rêves aussi. Nous ne sommes pas seulement la responsabilité du directeur, lui aussi a des enfants à la Colonie, et il ne les laisserait pas seuls alors que leur vie est potentiellement en danger. Dans tous les cas, j'espère que son absence ne durera pas trop longtemps, ou bien je sens que je n'aurai pas besoin de rêves prophétiques pour me réveiller en sursaut la nuit, l'anxiété fera le travail.

A en juger par le visage de Sofía, j'ai d'ailleurs dû mal à dissimuler ce début d'anxiété. J'ai l'habitude de cacher mes émotions aux autres, de ne pas faire part de ce que je ressens au plus profond de moi. La relation entre médecin et patient ne doit aller que dans un sens, c'est à moi de me placer en conseillère, ouverte à leur écoute, et pas à eux de subir et encore moins de gérer ce que je peux ressentir. C'est mon devoir d'être un mur, de paraître froide et distante que possible.

Sauf que je n'y parviens pas aujourd'hui. Est-ce à cause de la fatigue ou parce que je ne peux rien cacher à Sofía ? Ma mère ne cesse de me répéter qu'il faut bien que j'apprenne à me confier à quelqu'un d'autre, qu'un médecin doit lui aussi en avoir un pour soigner ses problèmes soucis. Je n'ai néanmoins pas envie que cela tombe sur Sofía, Sofía qui a elle aussi beaucoup de soucis sur son propre terrain de travail. Je touche un peu à tout, et je sais que je peux faire des merveilles dans l'infirmerie, surtout grâce à l'aide d'Ochia, mais c'est une tout autre histoire de se retrouver dans une chambre stérile en ayant la vie d'une personne en jeu sous ses yeux. La voie choisie par Sofía est admirable et ardue, je peux difficilement me plaindre auprès d'elle de ma situation après tout le chemin qu'elle a parcouru.

- J'aurai aimé que ce soit le cas, malheureusement, le problème vient plutôt de jeunes pensionnaires qui décident d'arriver en plein milieu de la nuit avec des blessures à soigner, je réplique, omettant volontairement l'incident Black, les problèmes avec les enfants de Zeus et d'Apollon ne me concernant que moi seule. Et vous, Monsieur D. ? Comment s'est passé votre voyage depuis l'Italie ? Pas trop jetlagué ?


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SATYRE | 26 ANS | MAURITANIEN | PSAMATHÉE | TIDINIT | DE SABLE ET D'EAU | EN QUÊTE DE SA FAMILLE
Bois de la Colonie | Vers la Clairière du Conseil des Sabots Fendus | Avec Coram (Naji2807)



- Probablement parce que leur parent et leurs amis sont dehors, non ? je réplique comme si c'était l'évidence même.

Je ne discute pas souvent avec Coram - il faut dire que je ne discute pas souvent avec les satyres tout court - mais, plus j'apprends à le connaître, plus je commence à comprendre le personnage et pourquoi il semble si positif et souriant au quotidien. Notre différence de vision des choses ne vient pas nécessairement de notre éducation, simplement du fait qu'il se sent bien à la Colonie. Il s'y sent comme chez lui, entouré des gens qu'il a toujours connus et choyés. A en juger par sa dernière remarque, je pense même qu'il ne s'intéresse pas du tout au monde extérieur, voire qu'il n'a aucune idée de ce qu'il s'y trouve. Pour lui, la vie, c'est la Colonie, ses bois, ses prairies, ses champs de fraises et ses pensionnaires, voilà tout. Il n'a rien de mieux ailleurs, éventuellement de quoi faire une visite le temps d'une journée, sans plus.

Lui ne se verrait pas partir d'ici. La Colonie est irrémédiablement associée au bonheur dans son esprit, et il ne le remettra pas en question à moins d'un soudain grand bouleversement au camp. Intégrer que certains pensionnaires puissent préférer le danger à la tranquillité des lieux, ça ne doit effectivement pas être une mince affaire. Ce n'est pas pour rien que le Camp des Sang-Mêlé est avant tout une colonie de vacances : elle représente un moment suspendu dans le temps pour eux, un endroit à part où ils peuvent se reposer avant de reprendre leur vie dans le monde réel. Comme moi, ceux qui restent ici ne le font pas par plaisir, mais parce qu'ils n'ont pas le choix, et c'est probablement sous la contrainte de la peur ou de la solitude, rien de bien réjouissant en somme.

Comme les autres satyres, Coram est un adepte de la théorie qui veut que Pan ait été trouvé il y a une dizaine d'années, après des milliers d'années de recherches et ait laissé la protection du monde sauvage aux mains des Esprits de la Nature. Mise à part Dame Artémis, aucun autre dieu ne semble réellement se préoccuper du sort de la nature, j'ai dû mal à me résoudre que Pan nous ait ainsi laissé tenter de raisonner l'humanité. Coram ne semble lui pas en douter un seul instant, mais, comme pour les pensionnaires et la vie extérieure, il n'a pas de raison de se poser la question : j'ai beau ne pas me sentir à l'aise dans tous les coins de la Colonie, je reconnais parfaitement que la nature, flore comme faune, y est parfaitement préservée. Il n'a probablement aucun doute que, si les Esprits de la Nature s'entraident, ils peuvent parvenir à des exploits. Je ne suis pas aussi confiant...

Notre conversation est interrompue par Peter, un autre satyre chercheur de demi-dieux, qui nous appelle pour une réunion du Conseil des Sabots Fendus. Immédiatement, nos caractères font leur bout de chemin : alors que je m'inquiète aussi tôt sur ce que pourrait signifier une réunion de dernière minute, le visage de Coram se fend d'un immense sourire et il me prend pas les épaules, sautillant presque frénétiquement sur le banc du réfectoire. Et, pour une fois, j'ai l'impression que son énergie positive est communicative, qu'elle me réchauffe et me rassure. Oui, pour une fois, cela fait sens : les satyres se sentent eux aussi concernés par la prophétie, et nous allons peut-être pouvoir y prendre part ! La gloire pour les satyres qui n'attendent que ça, la possibilité de partir à la recherche de mon père pour moi.

- Allons voir alors ! j'enchéris, sentant à mon tour mon village s'illuminer. Une fois levé, mes jambes de bouc ayant enfin retrouvé un peu d'énergie, j'ajoute : Vers la gloire, Coram !

Et je pars en trottinant vers le sous-bois.


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Shinato

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

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Karen Walker

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Fille d'Harmonie / 15 ans / 1m65 / née le 1er Mai 2005 / avec Nadya

Les images défilent dans mon esprit. Elles sont claires et nettes, comme si je les avais vu de mes propres yeux. Je ne saurais dire où j'étais mais quand je repense à mon ventre, aux milles et une sensations qui me parcouraient le corps quand je passais ma main dessus. Je ne peux pas croire qu'il ne s'agissait que d'un rêve. Encore maintenant, je suis intimement persuadée que c'est bel et bien réel, que j'attends un bébé dont Nathan serait le père. Bien que cela m'émeuve au plus haut point, je garde à l'esprit que bien des problèmes vont survenir et que tout ne se déroulera pas comme dans un conte de fée. On ne s'improvise pas mère et, si je veux être honnête, je ne me voyais pas le devenir maintenant. La seule chose dont j'étais certaine, c'est que je voulais que ce soit avec Nathan.
Néanmoins, je n'ai toujours aucune certitude si ce n'est mon ressenti. Comme me le dit Nadya, Hope serait probablement la personne la plus apte à m'aider à la Colonie mais quelque chose me retient...

- "Tu dis vrai mais j'ai peur qu'en l'apprenant elle en veuille davantage à Nathan. Pour une raison que j'ignore, elle semble déjà le détester alors je préfère m'abstenir de lui en parler."

Quand Nadya pose sa main sur mon épaule, je relève le regard et lui rends son sourire.

- "Peut-être mais s'il s'avérait que non. Que devrais-je faire? Je ne pense pas être prête à devenir maman mais je ne me vois pas non plus avorter de mon premier enfant."
Shinato

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

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Sofía Cassano

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Fille de Lypé / Italienne / 19 ans / 1m66 / née le 25 Avril 2001 / Saisonnière / avec Hope

Il n'y a rien à faire, Hope a le don de me faire rire. Je suis vraiment contente de pouvoir être son amie et de la connaître comme elle est vraiment et pas seulement comme elle veut se montrer. Beaucoup de pensionnaires la voit comme une fille aigrie ou froide alors que derrière ce masque se cache une jeune fille souriante, drôle et pleine de vie.

- "Oui, je me suis rabattue sur un style newgen et j'ai laissé pousser mes cheveux au détriment de ma barbe. Cela me donne un nouveau vent de fraîcheur." je réponds amusée en faisant un tour sur moi-même tout en prenant la pose.

D''ailleurs, en parlant de Monsieur D., je me dis qu'il faudra que je passe saluer Chiron dans la journée. Oui parce que j'aime bien notre chère directeur mais que je le salue ou non, cela ne lui fera ni chaud ni froid alors que je suis certaine que Chiron sera content de me voir. Il m'a beaucoup manqué cette année et j'ai milles choses à lui raconter.
Mais pour l'heure, je profite de ma petite Hope. A elle aussi d'ailleurs, j'ai un tas d'anecdotes et d'histoires à lui raconter mais dans un premier temps, je m'attarde un peu sur elle. Comme je m'en doutais, sa fatigue vient principalement des pensionnaires et, en tant que médecin, je peux totalement le comprendre. Il n'y a rien de plus important qu'une personne réclamant de l'aide ou des soins.
Je pose mes affaires dans un coin et m'assieds sur l'un des lits avant de lui répondre.

- "Eh bien il s'est plutôt bien passé malgré ma petite nuit d'une heure et demi. J'aurai bien aimé pouvoir dormir dans l'avion mais j'étais beaucoup trop excité de tous vous revoir pour trouver le sommeil. D'ailleurs, tant que j'y pense..."

Je farfouille dans mon sac à dos et en sors un petit plat en terre cuite avec un petit mot où l'on peut lire "Per Hope.
Pieno di baci. Mara"
. Je le tends alors à Hope avec un sourire.

"Ma mère a préparé des Cantucci pour toi. Cela devrait t'aider à reprendre des couleurs parce que t'es toute pâlotte chère amie. Ne me dis pas que tu continues de sauter les repas?" je demande en faisant mine de la gronder.


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Yumeko

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Calypso a trouvé un nouveau partenaire d'entrainement

Message par Yumeko »

Calypso Monroe
16 ans ǀ 165 cm ǀ Américaine ǀ Fille d'Hécate ǀ Danseuse sous les étoiles ǀ Vaast

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Lux Æterna

Je connais très peu mon interlocuteur et je n'ai jamais eu d'intérêt pour sa personne jusqu'à présent. Quelqu'un a déjà dû évoquer son nom lors de possibles conversations mais j'en ai des souvenirs très limités à son sujet. Quant aux ragots de la Colonie, je m'arrête peu dessus. Il y en a, cela ne fait aucun doute. Cela ne change pas beaucoup du lycée. Seuls les noms changent. Je connais au moins son nom et celui de son ami, Kahau. Ils sont toujours ensemble parait-il. Mais pas à cet instant puisqu'il n'y a aucune trace de l'autre garçon. Seulement de Vaast qui a participé au Conseil quelques minutes auparavant. C'est comme cela que notre conversation a commencé. C'est lui qui l'a engagé. Jusqu'ici, je ne saurai émettre un jugement le concernant et après une poignée de minutes. Je ne saurai le faire en un laps de temps aussi court. J'observe toujours longuement avant de m'en faire une opinion à moins de me faire une forte impression. Cela arrive rarement. Peu de personnes pourraient se targuer de provoquer en moi une vive émotion en une seule rencontre. Avec Vaast, je décide de me faire ma propre opinion en échangeant quelques paroles avec lui sur le Conseil puis sur les gens en général. Pour la seconde fois, je ne suis pas d'accord avec lui. Je ne sais pas s'il est plus naïf que moi ou plus optimiste. Cela fait longtemps que je ne suis plus naïve et je suis encore moins optimiste. Je suis plutôt réaliste. Je ne me fais pas d'illusions ni sur les autres, ni sur les évènements qui nous traversent tous. La vie n'est pas une succession de moments heureux et joyeux. Elle n'est pas faite que de cela. Nous vivons différentes expériences heureuses comme malheureuses. Chacun de nous y est confronté à divers instants de son existence. Elles nous forgent et parfois nous transforment d'une façon ou d'une autre. Le monde n'est pas tout rose, ce n'est pas celui des Bisounours. Il est aussi lumineux que sombre. Le jour comme la nuit. L'un ne pouvant exister sans l'autre. Pour ma part, je me sens plus à l'aise la nuit. Cela ne peut être dû qu'à mon ascendance. Hécate étant liée à la nuit, là où elle est plus puissante. Je suis comme elle, ma magie est plus puissante la nuit. Mais ici, il est plus facile de s'entrainer le jour. La nuit, ce n'est pas possible même si la tentation est parfois grande. Et il ne met pas encore venu à l'idée de remplir le bungalow de brume... Hum... Je crois que je viens d'avoir une idée. Un sourire énigmatique apparait brièvement sur mon visage. Je pourrais tendre mon pouvoir en dehors du bungalow, contrôler la brume et l'emmener où je le souhaite ou encore l'étendre sur une partie ou toute la Colonie. Je pourrais m'exercer la nuit sauf s'ils décident dès ce soir des tours de garde entre demi-dieux. Tant pis j'aviserai ou je pourrais évoquer le sujet avec Taj. En attendant cette plausible discussion, je reviens à l'argument de Vaast.
- Est-ce réellement nous qui changeons ou ce sont les expériences qui nous changent ? Parfois, la question n'est pas de savoir si nous pouvons changer mais si nous le voulons.
Je ne vois aucune raison de ne pas lui répondre et sa présence ne me dérange pas. S'il souhaite m'accompagner qu'il le fasse. S'il est avec moi, cela ne change rien. Quoique... Ses mots me font revoir mes perspectives actuelles. Mon objectif reste le même : l'entrainement. Mais il risque d'être fortement différent de celui que j'avais imaginé. Si j'étais seule ou s'il était là comme un simple observateur, je me servirai seulement de ma magie pour la développer davantage. A présent, je pourrais m'entrainer différemment. En plus, je ne connais pas le genre d'adversaire qu'il représente. Est-il doué ? A-t-il de l'expérience ? Je n'ai pas mémoire de l'arme ou des armes qu'il utilise. Un nouveau partenaire d'entrainement donc. A cette pensée, ma motivation redouble. Il vient de me surprendre positivement.
- Intéressant, fis-je en le jaugeant tandis qu'un imperceptible sourire étire mes lèvres. Dans ce cas, j'ai besoin de récupérer mon arme au bungalow. Je présume que toi également ?
Octasecret

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

Message par Octasecret »

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15 ans | fils d'Hypnos | danseur | chef du bungalow 15 | Grande Maison | avec Cassie Palmer


J'ai beau être un enfant d'Hypnos relativement actif la plupart du temps, il arrive parfois que mon ascendance divine me rattrape et me donne envie de piquer un petit somme au beau milieu de la journée. Alors d'accord, généralement ça ne me dérange pas lorsque ça arrive au beau milieu de l'après-midi ou même vers le soir lorsque je n'ai généralement pas grand-chose à faire d'autres que danser ou discuter, mais j'apprécierais au plus possible éviter que cela m'arrive lors de certains moments important, par exemple les réunions de chefs de bungalows ou lors des activités organisés à la Colonie.
Manque de chance pour moi, je crois que c'est ce qu'il vient de m'arriver lorsque j’entends un bruit sourd me réveiller. Je sursaute d'abord avant de me tourner vers la source de ce bruit, et y vois Cassie, un livre à ses pieds. La tête encore un peu embrumée à cause de mon réveil récent, je me penchais pour ramasser le livre et le tendre à Cassie, mais je fus arrêter par mes yeux qui ne rencontrèrent que le vide lorsque je voulus lever les yeux à l'attention du reste des chefs de bungalow, afin de m'excuser de m'être endormi lors d'une discussion aussi importante.
Je restais choqué et perplexe un temps de découvrir que je devais avoir dormi plus longtemps que ce que je pensais au moment de réveiller. Pour être honnête, je crois avoir dormi pendant presque toute la réunion en vue du peu de chose dont je me souviens vaguement avoir entendu. Avec cette réunion, on peut dire que je fais un piètre chef de bungalow... En vue du caractère des Hypnos, cela ne devrait pas être étonnant d'en voir un dormir, même dans des circonstances aussi importantes. Pourtant, s'il y a bien une chose qui a joué lorsque j'ai été choisi pour devenir chef de notre bungalow, c'est que contrairement à mes autres frères et sœurs, je reste l'un des plus actifs. Et me retrouver à dormir dans un moment aussi important que cette réunion, j'ai l'air de passé pour amateur et quelqu'un qui se fiche de sa responsabilité, alors que mon but est vraiment de faire attention à tout ça...

Enfin bon, ruminer sans cesse dans mon esprit mon inutilité durant la réunion ne me fera pas avancer. Pour l'heure, mieux vaudrait que je sache le plus important de ce qui a été dit et la conclusion de tout ça. Et même si j'aurais préféré ne pas la déranger, j'ai l'impression que la seule qui va pouvoir m'aider va être Cassie.
Dans l'ensemble, je ne parle pas trop à Cassie en dehors des réunions, j'espère donc ne pas avoir à la dérangé trop longtemps, surtout qu'elle semblait vouloir lire tranquillement.

- Désolée de te demander ça Cassie, je me doute que tu as sûrement mieux à faire; dis-je en jetant un bref coup d’œil à son livre, mais est-ce que tu penses que tu pourrais me résumé le plus gros de la réunion, je crois bien que mon ascendance divine m'a rattraper aujourd'hui; ajoutais-je d'un air un peu embarrassé.

A choisir, j'aurais préféré demandait toute ces infos à quelqu'un dont je suis plus proche de manière à ne pas paraitre pour une sorte d'incapable, malheureusement il n'y a plus personne, et je ne me sens pas la force de courir dans toute la Colonie pour espéré tomber sur un chef de bungalow qui n'est pas déjà occupé à devoir tout raconter à tout le monde.
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Re: ☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

Message par naji2807 »

Coram
Satyre, Fils d’Hélia, 28 ans, 1m67, PNJ
Courageux, Imprudent, Enjoué, Avec Hash au Pavillon-Réfectoire

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En entendant la réponse d'Hash, je rougis un peu, me sentant soudain légèrement idiot. C'est vrai que j'ai tellement l'habitude de vivre ici, je ne pense pas souvent au fait que les autres puissent connaître une vie riche dehors. Et puis, mon plus bel exemple, c'est Oswald, qui, de toute ce que j'ai pu voir de sa vie, n'a ni ami ni parent à l'extérieur... Je suis sûr qu'il n'est pas le seul demi-dieu à avoir eu une vie difficile à l'extérieur, alors pourquoi tiennent-ils tous à y retourner ? J'essaie de voir les choses de leur point de vue, de m'imaginer si toute ma vie était à l'extérieur de la Colonie... N'aurais-je pas envie d'y retourner moi aussi ? Sûrement que si, surtout que j'ai déjà envie d'aller explorer le monde, mais pas pour y vivre, pour y montrer mon courage, pour l'aventure que ça représente... Je suppose qu'à l'inverse, c'est ainsi que certains demi-dieux voient la Colonie, comme un monde fantastique et rempli d'aventure.
- Oui, sûrement, je réponds à la question d'Hash.
Même si nos tempéraments sont très différents, Hash est moi avons finalement des idées qui se rejoignent, sur le manque de considération envers nous autres, les satyres. Pourtant, nous participons pour beaucoup à la vie de la Colonie, et surtout, nous allons chercher les demi-dieux, en danger dans le monde extérieur, pour les ramener ici, en sécurité. Sans nous, combien seraient morts sous les griffes d'un monstre ? Est-ce que ce n'est pas la preuve que nous sommes tout aussi capable - voir plus encore - qu'eux ? Et pourtant, ce sont eux qui partent en quêtes, ce sont eux qui récoltent la gloire...
Mais les choses vont peut-être changer... en tous cas, c'est ce que l'intervention de Peter pourrait nous faire croire. Quand il vient nous chercher avec Hash, j'ai un espoir qui s'éveille, et je le partage avec Hash. Sa réaction me plaît beaucoup, et pour une fois, j'ai l'impression que nous sommes sur la même longueur d'onde, puisqu'il partage ma joie. Il est vraiment agréable de le voir sourire, et ça me fait sourire davantage. J'en viens même à rire quand il parle de gloire, et je suis quand il se met à trottiner, en m'exclamant moi aussi :
- Oui, la gloire !
J'ai le droit à quelques regards curieux, mais je les ignore, trop content d'aller à cette réunion - ce qui n'est pas commun, la plupart des assemblés sont un peu barbantes, surtout que je n'aime pas beaucoup rester en place. Nous sommes parmi les derniers, et quand nous arrivons, je dépasse Hash et me faufile pour trouver une place et lui garder celle à côté de moi. Mon excitation ne semble pas partager par tous les satyres, je vois surtout des visages inquiets... mais ça ne me refroidit pas, le danger est le terreau des aventures.
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Re: ☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

Message par naji2807 »

Nadya Espinoza
17 ans, 6 Avril, 1m58, Fille d’Aphrodite, Panthère Noire
Cheffe de Bungalow, Très émotive, Avec Karen

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Le choc passé, la situation de Karen m'inquiète un peu moins. Quelques jours de retard, ce n'est pas grand chose. Combien de fois j'ai paniqué, certaine d'être enceinte, parce que mon cycle capricieux refusait d'être à l'heure... C'est le lot de beaucoup de filles après leur premier rapport, une sorte d'angoisse, une boule au ventre quand les règles sont en retard, malgré la certitude d'avoir tout fait correctement... Ce n'est peut-être que cela, et même ce rêve, ce n'est peut-être que la cristallisation d'une angoisse du à ce retard. Pour le bien de Karen, je pense qu'il ne serait pas bon que ce soit plus que cela... Mais pour en avoir la certitude, il faudrait qu'elle aille à l'infirmerie. Sa réaction, cependant, me fait froncer les sourcils.
- Pourquoi elle en voudrait à Nathan ? je lui demande en ayant parfaitement conscience qu'elle m'a dit de ne pas le savoir. Je secoue la tête et parle un peu plus fermement. Karen... Hope n'a aucune raison d'en vouloir à Nathan si tu t'avères être enceinte. On ne vient plus au 19ème siècle, à considérer que les hommes sont responsables de tout et les femmes de petites choses fragiles qui subissent leur frasque. Si tu t'avères être enceinte, ce sera votre responsabilité à tous les deux, je lui rappelle en la regardant dans les yeux.
Mais en prononçant ses mots, j'espère pour elle que ce n'est pas le cas. Peut-être que je projette trop ceci dit, peut-être que c'est ma panique qui s'exprime quand je l'imagine enceinte. A son âge... Elle a raison, elle n'est pas prête, mais je la comprends quand elle dit ne pas vouloir avorter. Là encore, la religion monothéiste de ma grand-mère me contamine un peu. Avorter, ce serait... terrible. Je sais que certaines femmes n'ont pas le choix, et je le comprends, mais détruire la vie d'un petit être... J'aurai dû mal avec ça.
- Ce sont des questions que tu te poseras quand tu seras sûre. Il ne sert à rien de te torturer l'esprit pour le moment si tu n'as aucune certitude, je réponds en la regardant dans les yeux et en essayant de lui faire passer toute ma confiance.
Springbloom

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

Message par Springbloom »

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DEMI-DÉESSE | 16 ANS | ALLEMANDE | ASCLÉPIOS | INFIRMIÈRE EN CHEF | GUÉRISON | OCHIA | APAISÉE
A l'infirmerie | Avec Sofía (Shinato]

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C'est à la capacité qu'ont certains à me faire rire même dans les moments les plus délicats que je sais reconnaître les personnes auxquelles je tiens le plus. En à peine quelques phrases échangées, Sofía est quasiment parvenue à chasser mes mauvaises pensées et apporter un peu de lumière dans mon esprit embrouillé. Les idées noires sont toujours là, impossible de complètement les ignorer, mais mon cœur n'y prête plus d'attention. Il se laisse aller, porter par l'ambiance soudaine, par l'alchimie entre la fille de Lypé est moi, tant et si bien que je ne contrôle que peu le rire qui franchit mes lèvres en écho au sien. Après tous ces événements, sa mélodie me surprend, me parait inhabituelle, presque étrangère. En suis-je vraiment arrivée au point où je me parais être une inconnue dans mes moments de joie ? Peu importe à quel point l'idée m'insupporte, il faut que j'accepte de laisser l'infirmerie aux mains d'une autre personne, il faut que j'apprenne à laisser les autres faire à ma place et à prendre du temps pour moi. Depuis le début de la saison, je n'ai passé qu'à peine une demi-heure en tout et pour tout en-dehors de l'infirmerie avant que ma tâche d'infirmière en chef ne me rappelle à l'ordre. Je ne sais même pas si nous avons de nouveaux pensionnaires à la Colonie autres que Cassiena, Mateo et celui qui est venu hier en mauvais état. Peut-être que, pour une fois, ce ne serait pas une mauvaise idée de lire le journal de Gloria...

Au gré des réflexions, le fou rire d'un instant fini par s'éteindre, sans pour autant chasser la joie. L'excitation de Sofía d'être enfin de retour à la Colonie est presque palpable, je croirais presque la voir sautiller. Par moment, j'en oublie qu'elle est plus âgée que moi, que bientôt elle quittera définitivement le Camp des sang-mêlé pour le monde réel. Elle semble tellement attachée à cet endroit, parfois encore si enfantine dans son comportement...J'ai dû mal certains jours à la voir comme une adulte. Quelque part, comme Urielle, elle est une grande sœur pour tous, et nous avons dû mal à imaginer ce que pourrait être la Colonie sans elle. Enfin, j'ai surtout dû mal à imaginer ce que ça pourrait être sans elle. De nombreuses personnes viennent me donner un coup de main à l'infirmerie, qu'il s'agisse d'Elias, de Xylia, de Daithe ou même de Sacha (à sa manière), mais aucune présence n'a le même effet sur mon moral que celle de Sofía. Elle est peut-être la seule pensionnaire à qui je peux pleinement faire confiance pour garder l'infirmerie en mon absence...mais ce n'est de toute façon pas le moment pour, Sofía a besoin de repos autant que moi, et, surtout, il est hors de question que je gâche sa joie soudaine en l'empêchant de retourner voir les autres pensionnaires.

Pour le moment, elle semble cependant plus intéressée par me revoir que par aller à la rencontre des autres pensionnaires. C'est un peu égoïste, mais ça me fait chaud au cœur de savoir que, quelque part, j'ai sa préférence, tout comme elle a la mienne. Parfois, la tête tellement prise par le travail, les remèdes et ma mère, j'ai dû mal à prendre le temps d'entretenir mes relations avec les autres pensionnaires, ou à évoluer si celles-ci ont atteint le rang "d'amitié". Quand je vois Sofía, toute souriante sur son lit, trifouillant dans son sac, je me dis que peut-être que je devrais faire plus attention à ses relations, à y consacrer plus de mon temps. Certes, cela signifie également moins de temps libre pour moi et plus de fatigue, mais peut-être que cela me fera tout autant du bien.

- Ta mère est un ange ! je m'exclame à l'instant où Sofía me tend la boîte contenant les Cantucci. Fais moi penser à la remercier, d'accord ? Elle prend les appels Iris, n'est-ce pas ?

Depuis que je connais Sofía, j'ai découvert la gastronomie italienne, et nous ne faisons plus qu'une, si on peut dire ça d'une cuisine. Que ce soit New York et Charleston, nos repas familiaux tournaient plutôt autour de la cuisine allemande ou états-unienne, et mon palais a découvert un nouveau monde lorsque j'ai pu goûter aux mets italiens et siciliens, sur les recommandations de Sofía. Qui aurait pu croire que même la pizza new-yorkaise, le plat le plus classique par excellence, était en fait si fade par rapport à son homologue européen ?Nul doute que Sofía a fait part de mon enthousiasme à sa famille adoptive.

- Et puis, je ne saute pas les repas, je commence à m'expliquer en prenant place sur le lit en face d'elle, en déposant la boîte en terre cuite sur la table de chevet à côté de nous, comme je te l'ai dit il y a eu de nombreux problèmes avec les pensionnaires hier et aujourd'hui. Peut-être que j'ai manqué un ou deux repas, c'est vrai...mais tu me connais, je fais toujours en sorte d'avoir quelque chose à l'infirmerie au cas où ! lui fis-je remarquer avec un clin d'œil. Et sinon, j'ai a priori le droit à la meilleure des mamas italiennes !

Sur ces mots, j'étrenne la boîte de Cantucci, bien consciente que c'est par faim et non par gourmandise qu'ils m'attirent tant. Sofía a raison, il faut que je fasse plus attention, hors de question que je saute les prochains repas.

- Enfin bref, abrégé-je une fois ma première bouchée avalée, en reprenant mon sourire, peu importe les repas, raconte moi tout : que t'est-il arrivé cette année ?


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Springbloom

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Message par Springbloom »

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DEMI-DIEU | 15 ANS | NÉERLANDAIS | HERMÈS | BOUSSOLE AMBULANTE | XIPHOS | CHEF DE BUNGALOW | COEUR ORPHELIN
Bois de la Colonie | Orée de la forêt | Attend Calypso (Yumeko)

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Inspecteur, pour sûr, je ne le suis pas. J'aime imaginer et interpréter, dire que je devine juste, c'est une autre histoire. Alors quand un étrange sourire vient franchir le visage de Calypso, je n'ai aucune idée de ce à quoi il pourrait être dû. Est-ce qu'elle pense à un soudain changement dans son entourage, ou d'elle-même ? Peut-être essaie-t-elle d'imaginer comment les réunions de bungalows pourraient être pires si nous étions adultes ? A moins qu'elle ne se moque de moi et mon hypothèse peu crédible...Je n'y crois de toute façon moi aussi qu'assez peu, les demi-dieux sont les demi-dieux, à l'instar de nos parents, il nous en faut beaucoup pour nous changer.

Enfin, peut-être que ce sourire n'a rien à voir avec notre conversation, qu'elle a vu quelque chose ou pensé à quelqu'un. Rien ne me permet de le déduire. Tout est possible. Plus que Calypso en elle-même, ce sont toutes ces possibilités qui m'intriguent, qui me donnent envie de rester là, à la questionner, non pas seulement pour savoir enfin ce qu'est cet objet brillant dans sa poche, mais pour mener l'enquête, comprendre, me frayer un chemin et voir si je vise ou non dans le mille. Cette excitation soudaine à l'idée de pouvoir à nouveau imaginer une vie, j'aurai pu la ressentir avec n'importe qui d'autre, Calypso n'a rien de particulier, rien de spécialement plus intéressant - autre que des objets mystérieux qui brillent. Elle a néanmoins un avantage sur tous les autres : les seules informations que j'ai d'elle pourraient se résumer à une carte d'identité. Un prénom, un âge, une ascendance. Contrairement à Lizzie hier dont je ne savais rien du tout, ou aux passants dont j'ignore même le prénom, ces données rendent toute hypothèse plus réaliste et plus tangible. Au terme de la journée, pour sûr, Calypso aura le droit à son entrée dans mon carnet...et je sais d'avance que j'y laisserai beaucoup de points d'interrogations.

-Je ne suis pas sûre de comprendre où tu veux en venir... lui avoué-je en méditant sur sa dernière phrase, qui relève à mes yeux plus d'un proverbe philosophique se voulant intelligent que d'une réelle réflexion sur la vie. Peu importe l'hypothèse, le résultat est le même, en l'occurrence. De toute façon, je pense que peu importe à quel pensionnaire tu poseras la question, il voudra changer des choses en lui.

Moi le premier. Je ne m'en cache pas. Malgré l'arrogance et l'hybris si propre aux demi-dieux, nous avons tous conscience de nos faiblesses. A défaut de changer notre nature propre, nous visualisons toujours un élément qui nous empêche d'atteindre ce que nous percevons comme la perfection. Calypso me semble intelligente, mais peut-être n'est-elle tout simplement pas assez curieuse pour déceler cette marque chez les autres pensionnaires...D'un autre côté, il me semble qu'elle est souvent seule, elle ne doit tout bonnement pas s'intéresser à nous, ce qui me fait dire que, au moindre comportement qu'il ne lui plairait pas, elle pourrait me chasser en quelques instants et je pourrais dire adieu à mes réponses. Il faut que je me montre prudent.

- Toi, tu n'es pas restée longtemps au bungalow 11, je présume, m'amusé-je en reprenant ses propres mots. Mon xiphos est à l'armurerie. Nous n'avons qu'à nous retrouver à l'orée de la forêt, au bord du Zéphyr.

Avant même de voir si elle a ou non accepté le point de rendez-vous, je quitte le jardin de la Grande Maison pour l'Armurerie. Un instant, j'ai cru discerner de l'étonnement dans le regard de Calypso. C'était subtil et vif, mais bien présent, j'en suis quasiment certain. J'ai eu raison de proposer de prendre part à son entraînement, et il ne faut pas que je manque ma chance. Si je tarde trop à me décider, elle irait probablement penser que je prépare un sale coup, pensée qui arrive toujours tôt ou tard quand je passe trop de temps avec un pensionnaire qui ne me connait que par des rumeurs.

Sans surprise, l'armurerie est verrouillée. Habituellement, à cette heure-ci, elle devrait être plus facile d'accès, mais j'avais conscience qu'Achille n'hésiterait pas à vérifier la porte avant son entraînement, pour s'assurer que seuls ceux qui étaient conviés participeraient. En tout cas, pas ceux qui n'ont pas la chance d'avoir un dortoir où on peut paisiblement laisser traîner ses affaires. Manque de bol pour Achille et les autres pensionnaires qui se sentiraient frustrés par l'interdiction, je suis un descendant d'Hermès, et cela vient avec une capacité surprenante pour se transformer en passe-muraille.

En quelques secondes, je parviens à crocheter la serrure. Je prends le coup de main. Quand bien même je n'y dérobe pas toujours d'armes, j'aime bien me faufiler dans l'armurerie et y contempler les différentes lames et me poser des questions sur leur propriétaire. Néanmoins, aujourd'hui, je ne peux pas perdre de temps à me demander si les demi-dieux choisissent leurs armes en fonction de leurs capacités physiques ou s'ils s'y adaptent, je suis attendu, et il ne vaut mieux pas que je manque le rendez-vous. Mon xiphos se tient là, dans un coin, une des armes les plus classiques de toute l'armurerie, mais j'ai fini par la faire mienne. Le temps de l'attacher à ma ceinture, et me voilà reparti, cadenas refermé sur le loquet de la porte comme si de rien était.

En atteignant l'orée des bois, scrutant l'horizon, je ne peux tout de même m'empêcher de penser à la possibilité où Calypso ne viendrait pas. Que devrais-je en déduire ? Qu'elle a croisé le chemin d'un pensionnaire qui l'a averti à mon sujet ? Qu'elle s'est bien moquée de moi ? Il est vrai que je n'ai pour l'instant rien tenté à son encontre, mais les Hécate n'ont pas un bungalow piégé pour rien : eux aussi, comme les Héphaïstos, aiment tendre leurs pièges. Ils parviennent simplement à être plus discrets que nous.


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Springbloom

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DEMI-DÉESSE | AMÉRICAINE | MISS "JE SAIS TOUT" | CHEFFE DE BUNGALOW | LANGUE FOURCHUE | LIVRE EN MAIN
Grande Maison | Autour de la table de ping-pong | Avec Dak-Ho (Octasecret)


Lors de ma première réunion de bungalow, j'ai vite pris conscience de l'entourloupe dans laquelle je m'étais retrouvée piégée. Il n'y avait pas à dire, être trompée par un de ses adelphes, c'était plus que frustrant, mais j'étais assez admirative. Moi aussi, d'ici quelques années, il faudrait que je fasse preuve de ruse avec mon successeur pour le convaincre que le poste de conseiller en chef valait le coup, lui enseignerait plein de choses, lui apporterait gloire, belle ligne sur le CV, et cætera, et cætera.

En attendant que vienne l'heure de briller personnellement auprès d'un plus jeune membre du bungalow 16, les conseils des chefs de bungalow sont l'une des rares occasions pour moi de me retrouver confronter aux autres pensionnaires de la Colonie. Hormis lors des repas, lors desquels je ne parle pas aux demi-dieux hors de ma tablée, je n'ai que rarement l'occasion de devoir interagir avec autant de gens au même instant. Comme je n'ai la plupart du temps ni envie de participer, ni envie de me lier avec mes voisins de tablée, les conseils ont été l'occasion pour moi de stimuler mon esprit pour lui éviter l'ennui. Un exercice fort intéressant quand l'hyperactivité et les troubles de l'attention s'en mêle, et qu'il n'y a pas grand chose pour capter un quelconque intérêt dans la pièce.

Alors, comme je ne peux pas lire, je joue au monologue intérieur des questions/réponses. Comment les Aphrodite sont parvenues à élire Nadya et non Valentin à leur tête ? Est-ce qu'Aurora a influencé les votes en question parce qu'elle jugeait que cela lui ferait une rivale intéressante à l'autre bout de la tablée ? Pourquoi certains bungalows choisissent d'élire leur représentant, tandis que d'autres laisse le conseiller en chef berner une jeune première ? (c'est moi la jeune première, d'ailleurs, je l'ai toujours mauvaise après deux ans). Ou même, encore, sujet bien plus d'actualité, comment les Hypnos désignent leur représentant.

Comme beaucoup autour de la table, je sais que les conseilles des bungalows de dieux mineurs n'ont pas l'âme des grands guerriers grecs. Nous sommes souvent moins doués avec les armes, nous avons moins de charisme ou même moins la capacité à pouvoir gérer des situations de crises n'ayant pas de rapport avec la guerre, comme pourraient le faire un Aphrodite ou un Apollon. Nous ne sommes pas des leaders, ni des stratèges, ni des organisateurs d'événements. Je suis néanmoins convaincue que notre avis peu apporter quelque chose aux conseils, un autre point de vue, moins égocentrique. Même un Iris comme Kahau ou un Tychè comme Félix a sa carte à jouer, ne serait-ce que pour remonter le moral des troupes.

Mais les Hypnos...j'avoue que ça me dépasse. Par souci d'égalité, il semble logique de les convier eux aussi à leur table, mais cela doit bien être la seule raison de leur présence. Ils dorment, ils rêvent, ils mangent, ils siestent, puis ils répètent le cycle. S'il y a bien un groupe de pensionnaires qui n'a rien à faire sur un champ de bataille ou dans un conseil de gestion, ce sont bien eux. Leurs connaissances du monde se limitent à leurs ronflements. Une fois, j'ai émis l'hypothèse qu'ils choisissaient leurs conseillers en faisant un concours de celui qui reste le plus longtemps éveillé dans le bungalow 15, mais au final, même le plus énergique des Hypnos, Dak-Ho, ne parvient pas à rester éveillé pendant toute une réunion - certes fort peu passionnante, je le reconnais.

Comme je le craignais, Dak-Ho pose la question que je redoutais. Je n'ai aucune envie de déblatérer et d'expliquer quelque chose à quelqu'un qui était présent et aurait dû être plus attentif. Qui plus est, il est fort possible qu'il s'endorme à nouveau en découvrant à quel point ce qu'il a manqué est fort peu passionnant. Enfin, bon, si je ne fais rien, Dak-Ho ne quittera pas les lieux, et adieu mon après-midi tranquille avec mon roman.

- Urielle veut jouer aux devinettes, Kyle à la bagarre, Nadya à la Maman qui gère tout, Felix veut faire la fête, Kahau et Tyrone aussi, Cassiena et Mallory sont désormais les médiums de service et Aurora tente de refiler Maximilien aux autres bungalows, énuméré-je rapidement, n'ayant cure qu'il parvienne à suivre le flot. Ah, et Chiron veut organiser des rondes nocturnes, mais je doute que ce soit pour toi.

Voilà, en moins de quarante secondes, le résumé est fini, et tant pis s'il n'a pas suivi, je n'ai pas envie de me répéter. De toute façon, connaissant les autres conseillers en chef, je suis sûre qu'ils sont nombreux à avoir envie de dispenser leurs savoirs à qui veut bien l'entendre, même un autre conseiller un peu trop ami avec le marchant de sable. Sinon, il pourra toujours attendre le déjeuner et le discours du directeur des activités.
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SATYRE | 26 ANS | MAURITANIEN | PSAMATHÉE | TIDINIT | DE SABLE ET D'EAU | EN QUÊTE DE SA FAMILLE
Bois de la Colonie | Clairière du Conseil des Sabots Fendus | Avec Coram (Naji2807)


C'est un petit miracle que vient de réaliser Coram. A force de me faire part de son positivisme et de son naturel souriant, il a fini par m'en transmettre un peu. Je n'aurai jamais cru que je pourrais quitter le Pavillon-Réfectoire aujourd'hui autrement qu'en larmes. Et me voilà à sautiller sur mes sabots, un vague sourire sur les lèvres, imaginant que, pour une fois, peut-être, les satyres auront leur rôle à jouer. Que l'Oracle de Delphes n'aura plus seulement de prophétie à délivrer aux demi-dieux, mais à nous aussi. Qui sait, peut-être qu'elles sont nombreuses à attendre la venue des satyres, eux qui ont toujours été mis à l'écart depuis la création du Camp. J'ai du mal à concevoir que, depuis tout ce temps, Apollon et Tychè n'aient rien pu voir pour notre espèce, il y a forcément quelque part un artéfact à récupérer, un lieu à sauver, une mission qui a été conçue de toute pièce par les Parques pour un satyre qui n'a jamais osé revendiquer une quête. Dans le tas, je l'espère, l'une d'entre elles appelle à descendre dans les profondeurs des océans ou au cœur du désert, à la recherche de deux personnes qui ont plus que besoin d'aide...

Je sens la présence de Coram sur mes sabots lorsque j'atteins l'orée des Bois de la Colonie, et, malgré l'euphorie soudaine, le sentir derrière moi n'aide pas à calmer les battements de mon cœur. Même en cette situation, même si mon objectif pourrait m'attendre au bout de la forêt, y pénétrer représente un réel défi pour moi. Les racines s'entremêlent sur le sol touffu, les troncs des arbres jouent avec les ombres, la lumière ne parvient que difficilement à passer au travers des feuilles, denses en ce début de saison estivale. A quelques mètres à peine devant moi, il devient ardu de distinguer quoi que ce soit pour mes yeux habitués à la lumière du désert. J'y perds mes repères, le sens de l'orientation. Même sans physiquement avoir franchi l'orée, je me sens déjà pris au piège, enfermé par toutes ces ombres et ces figures bien droites qui me cachent le ciel.

J'ai beau être parti le premier du Pavillon-Réfectoire, Coram ne tarde pas ainsi à me dépasser, tétanisé que je suis devant un bout de bois. Sans l'ombre d'un doute, il poursuit sa course, se frayant un chemin entre les mousses comme si celui-ci lui apparaissait clair comme de l'eau de roche. Si je le perds de vue, la panique finira par m'envahir et je ne pourrais plus atteindre le Conseil. Les Bois de la Colonie sont une prison, un labyrinthe, mais c'est en leur cœur que je trouverai des réponses. Si je laisse passer cette chance, je m'en voudrais à tout jamais.

Dans ma poitrine, ça tambourine fort. J'ai bel et bien conscience que ce n'est plus d'excitation, malheureusement, quand bien même elle est toujours présente quelque part dans mes sabots. Il n'y a plus que la sensation que, une fois que j'aurai pénétré dans la forêt, je ne parviendrais plus à en ressortir, pas conscient en tout cas. Mais mes parents ont besoin de moi, et, pour eux, il faut que je fasse preuve de courage. Il faut que j'arrête d'être le petit Hash qui attend des nouvelles d'Alfiruz sur la plage, incapable de partir par lui-même.

- Coram, attends moi ! je parviens à m'exclamer avant de me lancer après lui.

Du mieux que je peux, je fais taire les battements frénétiques de mon cœur. Je concentre mes pensées sur et uniquement sur le dos de Coram, me forçant à le suivre coûte que coûte. Je fais abstraction des arbres qui défilent autour de nous, des racines et des branches qui entravent mon chemin, il faut que je parvienne jusqu'à la Clairière du Sabots Fendus. Concentre-toi sur Coram, Hash. Ne le perds pas de vue. Plus d'une fois, mes sabots s'emmêlent aux plantes qui ont eu le bon ton de pousser sur le sentir choisi par mon ami satyre, mais je parviens à ne pas trébucher.

Quand, enfin, la lumière commence à revenir et les arbres à s'éclaircir, je sais que nous sommes arrivés au bout du périple. Ma respiration ne se calme pas pour autant, mon corps est bien trop agité - voire, perturbé - par la prouesse qu'il vient d'accomplir. Reprenant petit à petit contenance, je rejoins les côtés de Coram, qui a eu la gentillesse de bien vouloir me garder une place. Autour de nous, les visages ne sont pas à l'allégresse, au contraire. Bien vite, l'atmosphère finit par déteindre sur moi. Ca y est, je m'attends déjà au pire.


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Shinato

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

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Sofía Cassano

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Fille de Lypé / Italienne / 19 ans / 1m66 / née le 25 Avril 2001 / Saisonnière / avec Hope

Ce n'est pas la première fois que ma mère cuisine pour Hope. En effet, depuis que je la connais, je parle fréquemment d'elle à la maison et ma mère a insisté pour la rencontrer. L'occasion s'est présentée il y a déjà deux ans de ça et ma mère a rapidement compris pourquoi je tenais autant Hope en estime. Ce jour-là, nous avons beaucoup discuté, rigolé et j'étais très satisfaite de savoir que ma mère et ma meilleure amie s'entendent aussi bien. Dès lors, il n'est pas rare que ma mère prépare des petits cadeaux pour Hope et notamment de bons petits plats italiens.

- "Oui mais pas avant 19h. Travail oblige. Donc si je calcule bien, avec le décalage horaire, tu pourras la joindre après 13h."

Bien qu'ils n'appartiennent pas à ce monde-là, mes parents ne sont pas ignorants de ma condition de demi-déesse, ni même de l'existence de Pain. De ce fait, ils se sont rapidement habitués aux us et coutumes de mon monde. Pour eux, je suis leur fille et c'est tout ce qui compte. Quand j'ai appris qu'ils n'étaient pas vraiment mes parents mais que de simples "employés" de mon vrai père, j'avais peur qu'ils m'abandonnent et disparaissent de ma vie mais ce ne fut pas le cas. Ce qui s'avérait être un travail de prime abord s'est trouver être un vrai changement d'existence. En effet, tout deux étaient déjà ensemble avant ma naissance mais le destin a voulu qu'ils ne puissent pas avoir d'enfants alors pouvoir m'adopter fut certainement le plus cadeau de leurs vies.
Aujourd'hui, je suis contente qu'ils puissent partager avec moi cette vie que j'entretiens avec mes amis demi-dieux, même si l'idée que je parte en quête les effraie toujours énormément.
Mais bon, ce n'est pas moi qui décide et puis ça va bientôt faire deux ans que je ne suis pas partie en quête et je ne pense pas en refaire une un jour. Mon rôle aujourd'hui est de prendre soin de la jeune génération et de leur apporter tous les conseils et l'expérience que j'ai accumulé au cours de mes années passées à la Colonie.
D'ailleurs en parlant de conseil, celui que je recommande le plus c'est de ne pas sauter les repas car sans énergie, il est difficile d'avancer et, bien qu'elle me soutienne le contraire, je sais qu'il arrive à Hope de faire impasse. Néanmoins, je sais qu'elle prévoit toujours un petit quelque chose pour se sustenter mais rien ne vaut un vrai repas.

-"Je sais bien mais mama italienne ne sera pas toujours là pour réconforter ton petit ventre qui crie famine." je réponds en entendant ce dernier gargouiller.

Elle me pose alors la fameuse question à laquelle je m'apprêtais déjà à répondre, que m'est-il arrivé cette année?

- "Oh comme tu t'en doutes, j'ai été très prise par mon travail. Je pense que je n'ai jamais autant bûché que cette année..." dis-je avec un soupir fatigué.

Je lui raconte alors toutes les opérations qui m'ont marquées cette année, notamment celle de ma première transplantation cardiaque. Cela n'arrive pas tous les jours et la plupart du temps, c'est mon supérieur hiérarchique qui s'occupe de ce genre d'opération. Mais pour mon bon apprentissage, il a accepté de me laisser le poste de chirurgien principal et d'occuper celui d'assistant. Ses conseils furent plus que bénéfique pour moi puisque trois mois suivant cette opération, il m'a laissé en refaire une similaire avec mon équipe habituelle qui s'est conclue par un succès. Bien que cette année fut très fatigante, elle fut riche en expérience et c'est ce que je voulais le plus. Cet été, j'ai ramené plusieurs bouquins à consulter pour apprendre de nouvelles techniques opératoires, notamment celles recourant à un robot chirurgical. Notre hôpital va en accueillir un l'année prochaine et ma mère m'a recommandé de m'informer là-dessus car je serai certainement amené à l'utiliser.

- "Bref tout ça pour dire que j'appréhende un peu le fait d'être dans une autre salle que celle de mon patient à contrôler un robot à distance. Mais que veux-tu, on n'arrête pas le progrès." dis-je légèrement dubitative. "Mais bon, mis à part mon travail, j'ai aussi fait quelque chose d'incroyable que je dois te montrer." dis-je enthousiaste.

Je retire mon t-shirt et mon soutien gorge avant de révéler mon dos nu à Hope.

- "Qu'est-ce que tu en penses?"


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Mimie99

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

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| Fille de Poséidon | Revendiquée | Nouvelle et Saisonnière |
| 12 ans | 1m55 | 18 mai 2008 | Taureau | Défaut fatal : ? |
| Dans la Grande-Maison | Avec Anthea |

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La colère, je la connais. Je la fréquente depuis longtemps, si on peut dire. Parfois, j’arrive à la gérer, mais c’est rarement seule que je réussis. Maman a toujours été là pour m’aider, m’encourager à me contrôler. Et même avec elle, ça n’a pas toujours été d’un franc succès. Pourtant, cette fois je finis par y parvenir. L’idée d’aller dans les écuries y est sans doute pour beaucoup, mais malheureusement, l’absence de colère est rapidement comblée par l’angoisse. Et si je n’arrive pas à monter à dos de pégase? Et si la fille m’a fait une blague en disant que c’était très semblable à l’équitation normale? Et si je me trompe totalement sur ce clin d’oeil qu’elle m’a adressé? C’est possible, même probable. Je ne m’y connais pas tellement en fréquentation de jeunes de mon âge…

Et vient maintenant, évidemment, ma bourde.

Pourquoi ai-je demandé à monter Comète, au juste? Surtout que je n’arrive pas à me rappeler si elle m’a précisé l’origine de son prénom. De ce que j’en sais, c’est un choix de sa part et pas celui que les jeunes d’ici lui connaisse! J’aurais pu me contenter de la définir par sa couleur! Mais non! J’ai décidé d’opter pour le choix le plus débile de tous. Et voilà que toutes mes craintes se concrétisent… elle ne connaît pas de pégase du nom de Comète! Bon sang! Je sens mes joues se mettent à bouillir, plus surement même que lorsque je me mets en colère, ce qui n’est pas rien! Plus Anthea parle, plus je m’empourpre. Oh, misère! Elle pense maintenant que Comète est nouvelle! Mais c’est faux! Enfin, elle est là depuis plus longtemps que moi, ça c’est sûr! J’ai le coeur au bord des lèvres lorsque j’ouvre la bouche pour dire quelque chose, n’importe quoi, qui peut me sortir de ce mauvais pas…

Mais rien ne sort.

C’est bien moi, ça! Incapable de parler au moment opportun! Alors le silence s’éternise… jusqu’à ce que l’on entre dans l’écurie et que la question suivante d’Anthea me donne à nouveau des chaleurs au visage. On peut maintenant rajouter une dizaine de misère à mon premier! C’est en regardant ailleurs, la tête baissée, que je marmonne:

- En fait… Euh… J’ai… J’ai dormi ici?

Je déglutis avec difficulté avant de trouver la force d’ajouter:

- Et Comète c’est elle. C’est le nom qu’elle préfère, je crois. J’ignore celui qu’on lui donne ici…

Je pointe la direction du doigt et en profite pour implorer ma nouvelle amie de ne pas m’en vouloir d’avoir demander si je pouvais monter sur son dos avant même d’en avoir eu la permission de sa part. Il ne manquerait plus que ça, qu’elle m’en veuille et que je perde la seule qui me rend sereine ici. Et je suis presque instantanément rassurée en voyant son beau regard brun tranquille et même un peu aventureux. Peut-être qu’elle ne m’en voudra pas. Peut-être qu’elle en a envie aussi, de fendre les airs avec moi. De s’échapper un peu d’ici avec tous ces bruits de jeunes écervelés. Je le souhaite, je l’espère. Si je ne me risquais pas de me trouver complètement ridicule, je crois même que je pourrais prier!

Peut-être pas mon père… J’ignore encore si je dois vraiment croire à toute cette histoire, ou si même j’en ai envie.
Shinato

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Re: ☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

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Karen Walker

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Fille d'Harmonie / 15 ans / 1m65 / née le 1er Mai 2005 / avec Nadya

Quand Nadya me pose la question, aucune réponse ne me vient. Pourquoi Hope en voudrait à Nathan? Je n'en sais rien mais le regard qu'elle lui portait la nuit dernière et le ton de sa voix... Rien que d'y penser, j'en ai froid dans le dos. Eux deux ne se connaissent pas plus que ça mais, d'après les dires de Nathan, elle ne semblait déjà pas l'aimer dès leur première rencontre.
Leur mauvaise entente mise de côté, Nadya a raison sur un point. Si je suis bel et bien enceinte, il est de notre devoir à tous les deux d'en assumer la responsabilité et je sais que ça ne posera pas de problème à Nathan. J'ai juste peur que cela lui rajoute du stress.

-"Tu as raison. Je vais aller voir si je peux trouver Hope à l'infirmerie." je lui réponds en gardant mon regard ancré au sien.

Je fais alors volte-face mais après m'être éloignée de deux pas seulement, je me retourne une dernière fois vers Nadya.

-"Si mon rêve s'avérait être réel, est-ce que je devrais quitter la Colonie?" je demande avec une pointe d'inquiétude dans la voix.
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Derya n'aurait rien fait de croustillant...

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Viggo Skaebne
Rejeton de Moros | 17 ans | 1m79 | Bon vivant | Sur le chemin de la plage avec Derya



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Je souris en acquiesçant aux paroles de Derya, je suis bien d’accord : c’est parce que toute chose a une fin qu’elle est si savoureuse. L’éternité a quelque chose de… barbant. Je me vois mal faire éternellement la même chose, tout comme je me vois mal être éternellement avec une seule et même personne. J’ai toujours envie de bouger, toujours envie de rencontrer du monde, toujours envie de profiter et d’aimer. Je pourrais totalement aimer la même personne durant toute ma vie, mais je ne pourrais pas ne rester qu’avec elle en me privant de toutes les autres. Je suis ainsi. J’aurais pu aimer Wyatt jusqu’à la fin de ma vie… je crois… mais j’aurais également aimé Nahéma… et j’aurais continué à coucher à droite à gauche… et je serais peut-être tombé amoureux de quelqu’un d’autre… Mais cet avenir est mort. Et lui a quelque chose de douloureux. Je ne le regrette pas, jamais je ne regretterai ces moments passés avec mes amours, jamais je ne regretterai ni les rires ni les larmes, ça fait partie de la vie, de ma vie en tout cas. Mais la possibilité avortée fait mal. C’est bête, je le sais, mais ça fait mal quand même. Leur absence fait mal. Et du bien en même temps. Leur souvenir me fait sourire. Et me pince le cœur. Comme le souvenir de chaque personne que j’ai perdue. Toutefois, je ne regrette rien. Je suis heureux, même avec ces souvenirs ; ils font partie de moi mais ne me bouffent pas. La preuve, je suis amoureux à nouveau, j’aime Kahau, et j’espère d’ailleurs bientôt le revoir… Mais en attendant, je profite d’autres personnes que j’aime, comme Derya.
— Tant mieux ! Ainsi, tu seras toujours de bonne humeur, je commente avec un clin d’œil.
J’adore le sourire de Derya, j’adore sa bonne humeur, justement. C’est certainement pour cette raison que j’aime tant passer du temps avec elle et lui parler.
En parlant de bonnes choses, on dévie sur le journal de Gloria, un écrit plein de ragots et de sourires, j’en suis sûr. Son autrice n’est pas vraiment du genre à broyer du noir ou répandre le désespoir. C’est plutôt une petite boule pleine d’énergie avec un sourire rayonnant et une voix étonnamment puissante compte tenu de sa taille.
J’écoute le résumé de sa journée que Derya me fait tout en mangeant. On finit pratiquement en même temps, je me débarrasse du trognon avant de répondre.
— Quoi ? Rien de croustillant ? Tu veux rire ! Je suis étonné que Gloria ne t’ait pas déjà imaginée en futur couple avec ce nouveau fils d’Arès, je déclare avec un grand sourire. Hm, tu pourrais réellement coucher avec le fils d’Arès, j’enchaîne avec un sourire taquin, de manière générale je pense que si tu te rapproches de quelqu’un elle en parlera. Sinon… je ne sais pas exactement, je t’avoue que je ne suis pas un pro’ des ragots, désolé.
Je ne sais pas exactement ce qui pourrait intéresser la fille de Phème. La déesse fait courir des rumeurs mais elle est surtout là pour parler de la gloire ou de la décadence d’un héros… si mes souvenirs sont bons. Gloria a un penchant pour la romance parce qu’elle est Gloria, mais en soi la renommée l’intéresse également – dans la mesure où elle peut la raconter. Pour l’avoir déjà écoutée commenter un match de basket ou un Capture-l’Étendard, je sais qu’elle ne s’intéresse pas juste aux couples, même si ça doit être son domaine de prédilection.
Derya me fait un résumé des couples présents dans le journal… et j’en décompte six. Plus Valentin qui paraît s’incruster dans le Nathan/Karen. J’avoue que je ne sais même pas qui sont Nathan et Karen… Je les ai sûrement aperçus mais je ne leur ai certainement pas parlé.
— Trop d’infos, je commente avec un petit rire. Et surtout : je ne connais pas tous ces gens. Mais je suis d’accord : ce serait sympa qu’Elias puisse connaître le bonheur avec quelqu’un. Et pour Nadya et Kyle, ça fait couple cliché Aphrodite/Arès, mais pourquoi pas ? C’est vrai que beaucoup sortent ensemble à un moment ou un autre. Des pronostics personnels concernant le premier couple ? Je n’ai jamais le courage de regarder jusqu’à la saison trois, j’ai besoin de bouger, j’abandonne généralement après quelques épisodes. Mais ça finit toujours bien, non ?
Je ne suis pas un fan de cinéma ni de séries, pour la simple raison que je suis hyperactif et que ces activités demandent un calme relatif et une capacité de concentration pendant beaucoup trop de minutes d’affilée sans avoir le droit de bouger. Très peu pour moi. Mais de ce que j’en sais – de ce qu’on m’a raconté – ça finit généralement en happy ending je crois, alors j’espère que ce sera le cas pour les deux tourtereaux. Enfin, un happy ending où ils seront ensemble ou un happy ending où chacun sera heureux avec un autre ou seul. L’important étant juste le bonheur final.
LSGI

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Double plouf !

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Cathal Cogadhádh
Engendré par Arès | 16 ans | 1m84 | Buté, impulsif et sociable | Au bord du lac, Freya



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Je ris, je ris, mais qu’est-ce que je ris… Hilarante cette Freya ! Surtout avec une bonne dose d’humour irlandais ! Je sentais qu’ça allait être drôle mais je pensais pas à ce point ! Encore une réponse à la con, un « ça reste à prouver », bah tiens, je te le prouve ! Je ris bien plus qu’avec ses réponses premier degré. Et je ris vraiment, pris d’un fou rire incontrôlable. Non mais sa tête… Dès que j’la vois émerger, les cheveux collés sur son visage, son regard agacé, j’adore… Elle pourrait dessiner le moment de la chute, le moment où elle émerge comme ça et… sa petite nage… Je ris trop. Elle nage normalement en soi mais les mouvements combinés à sa tronche… alala, excellent ! Ça aurait pas été aussi drôle avec Rione – même si, pas de méprise, j’adore la faire chier et j’adore la pousser à l’eau – parce qu’elle aurait autant ri que moi. Même bien habillée et tout. Je m’souviens d’une fois où je l’ai poussée dans la piscine à la maison, elle venait de passer des heures dans la salle de bain, mais elle avait vu le coup venir, et elle avait agrippé mon bras cette chieuse ! On s’était retrouvés tous les deux à l’eau, hilares, parce que Rione est incapable de résister à mes fous rires. Elle essaie parfois, mais c’est plus fort qu’elle, c’est trop contagieux, et inversement. Même quand elle me fait chier au possible, si elle se met à rire, je craque. Je sais pas pourquoi, je sais juste que c’est comme ça entre nous, on se regarde et c’est suffisant. On se communique facilement nos humeurs, même sans se voir. Notre mère trouvait le phénomène fascinant. Moi non, j’m’en fous, je sais juste que c’est comme ça, que parfois nos regards se croisent et on éclate de rire parce qu’on repense à la même chose, alors qu’on en a même pas parlé avant, ou bien qu’un regard suffit à ce qu’on soit alerte, ou même à ce qu’on se répartisse les tâches. Ça nous arrive tout le temps, surtout en quête ou en combat, on se regarde et on sait exactement ce qu’on doit faire et ce que l’autre va faire. Je ne sais pas ce que je ferais si j’avais pas ma sœur, ma vie s’rait tellement barbante… Ceux qui sont enfants uniques s’en sortent, même ceux qui n’ont pas ce lien que j’ai avec Rione, mais après avoir goûté à ce lien je sais pas s’il est possible de vouloir rev’nir en arrière. Je pourrais pas en tout cas. Jamais sans ma sœur. Si elle était là d’ailleurs, avec moi sur le ponton, je suis certain qu’elle me dirait que j’suis qu’un abruti, que j’aurais jamais dû faire ça à Freya, que je devrais mieux la considérer et tout le blabla, mais ses yeux pétilleraient et elle aurait un petit sourire en coin, elle tenterait de se retenir, tenterait vraiment, mais finirait par exploser de rire, se joignant à moi. Bon, elle aiderait p’t’être aussi Freya, contrairement à moi. J’aime trop la voir nager à la place, voir ses efforts pour sortir de l’eau… Elle est à quatre pattes… je suis plié en deux… je ris trop… J’adore la position… Une flaque se forme sous son corps, des gouttes dégoulinent de ses vêtements trempés, et oh non cette vision est magnifique, elle devrait trop la dessiner ! Je devrais le lui dire mais je peux pas tellement je ris. Je respire pour me forcer à me calmer un peu mais putain c’que ça fait du bien ! Wow ! Je suis de trop bonne humeur ! J’entends un bruit de chaussures mouillées et un nouveau rire m’échappe mais je me redresse pour regarder Freya et déglutis… elle est excellente. Surtout avec son regard de tueuse… Elle veut m’foutre à l’eau ? Aucun problème ! Ça me rafraîchira ! Elle parle et je me force à respirer pour me calmer et pouvoir lui répondre, mais un grand sourire reste sur mon visage.
— Oh je pense que tu l’as bien compris, dis-je en essayant difficilement de ne pas céder à nouveau au fou rire qui menace, mais j’peux t’initier à autre chose… attends… j’mets ton carnet en sécurité…
C’était trop dur, j’ai pas pu m’en empêcher, mon discours est entrecoupé de rires, je sens mes abdos qui commencent à m’faire mal tellement ils se contractent mais oh que c’est bon. Surtout avec Freya qui me regarde en mode j’vais te l’faire payer. Le contraste entre nous m’éclate.
Je me baisse lentement sans cesser de rire, faisant un rapide clin d’œil au passage, et je n’peux pas m’en empêcher, faut que je l’ouvre à nouveau.
— L’humour irlandais c’est un humour qui s’partage !
Sans crier gare je lâche le carnet qui tombe sur les cinq centimètres qui restaient entre ma main et le sol de bois, et je bondis sur Freya en poussant sur mes jambes, l’entraînant avec moi dans l’eau. On tombe dans le lac – une nouvelle fois, concernant Freya – et je suis obligé de rapidement émerger pour pouvoir rire à nouveau. L’eau est relativement froide mais ça m’dérange pas – le bungalow Arès est plutôt habitué aux douches froides – et je n’peine pas à garder la tête hors de l’eau, bien que mon fou rire ne m’aide clairement pas.
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Au beau milieu d'un rêve

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Sacha Yeraz Jensen
Fils d’Hypnos | 15 ans | 1m80 | Rêveur | Avec Lena sur la plage | En plein rêve avec un petit lémurien



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Je suis distraitement les pensées de Lena, je suis toujours admiratif de leur rapidité. Je crois en avoir observées d’encore plus rapides quand la personne était sous certaines substances… c’était fascinant. Toutes ces informations, tellement de données, de souvenirs, de désirs, d’ordres, de tout. Il y a tout ici. En ce moment, chez Lena, il y a le visage d’un homme, son père, des monstres, une déesse, une image de Lena en train d’être dévorée, de l’amusement, une infinité, des nombres, une étendue sans horizon, un arrêt, l’étendue à nouveau, un haussement d’épaules, une maison, du sable, une tristesse, des gens qui courent dans tous les sens, des pieds pressés, des gens assis, des gens allongés, une voix traînante, deux personnes qui discutent en regardant le ciel, la nostalgie, quelqu’un qui se lève, un dessin-animé, une boîte de DVD… Tout est si vif, si net, si bref et pourtant si ancré, toujours accessible. Tout semble à la fois mélangé et rangé. Bien plus performant que n’importe quel ordinateur. Les pensées vont et viennent logiquement, facilement, instantanément. Parfois c’est tellement rapide que Lena ne se rend peut-être pas compte exactement de l’image qu’elle a convoquée, peut-être que pour elle ce n’est qu’un mot, mais en tirant sur ce mot on constate qu’il est lié à autre chose, et cette chose est liée à encore autre chose, etc. Si on tire sur le fil on peut découvrir de nouvelles informations, qui sont toujours là, derrière, mais prêtes à apparaître seulement si on tire. Le lien peut varier, deux informations peuvent être reliées par un sentiment, une couleur, une image, un son, n’importe quoi. Mais le cerveau trouve toujours. C’est ce qui le rend si puissant, si fascinant. Je pense que je pourrais facilement m’y perdre si je m’y laissais prendre.
Je souris quand Lena me confirme que je manque de clarté éveillé. Je le sais, mais quand je suis éveillé j’en doute, parce que pour moi mes pensées restent claires. C’est rigolo. La nostalgie revient ensuite, avec le visage de son père, une télévision, une boîte de DVD et des images qui tournent très vite, plus vite que dans la tête de Viggo puisque lui avait convoqué ses souvenirs pour me montrer des passages du dessin-animé.
— Pas avec mes yeux, Viggo me l’a montré dans un rêve. J’ai bien aimé l’espèce de petit oiseau qui volait avec la fille, je commente tout en le faisait apparaître en train de voleter autour de mes doigts. Tu penses que tu aurais été une Pyross ? À te prélasser au soleil toute ta vie ?
Je lui pose ma question avec un sourire lumineux et le soleil intensifie légèrement son rayonnement, sans être désagréable, juste pour rappeler sa bonne humeur à Lena et éloigner sa nostalgie. Le rayonnement en lui-même n’a pas d’importance, c’est plutôt le sentiment convoqué, mais j’aime bien les rendre visibles parfois.
Le monstre que je convoque ne reste pas longtemps afin de devenir une glacière. Je souris en lui tendant la boule de glace demandée, qui bien sûr, ne fondra pas ici.
Une nouvelle fois ses souvenirs défilent. Je vois le garçon et sa casquette, l’amusement, lui la mettant, lui partant, Gloria en train de sourire, en train de tourner à un coin de bungalow, une voix débitant mot sur mot sans que ce soit compréhensible, le pavillon-réfectoire, la flemme, le soleil dans le ciel, la nourriture, des gens, des pas qui s’éloignent, une langue, qui devient pâteuse, qui redevient rapide…
— Je crois que je dormais au réfectoire, je ne peux donc rien te révéler ! Je ne me souviens que d’un délicieux muffin et d’une forte envie de dormir. Peut-être qu’un nouvel arrivant au parent particulièrement important a été reconnu ? Ou bien, un retour de quête ? Une annonce ?
Je hausse les épaules en m’asseyant dans le sable, commençant à construire la base de mon château. Je veux un château arrondi aujourd’hui !
Dernière modification par LSGI le jeu. 15 juin, 2023 2:11 am, modifié 1 fois.
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Tentative pour apprivoiser... pas un pégase

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Rione Cogadhádh
Engendrée par Tyché | 16 ans | 1m67 avec des talons de 10 cm | Butée, réfléchie et sociable | Avec Vaena aux écuries



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Je ne suis pas vraiment quelqu’un de solitaire, au contraire, j’aime les gens, j’aime le contact, j’aime discuter, j’aime bâtir des relations – quelle qu’en soit la nature – donc je m’investis dans la vie de la Colonie. Même sans mon frère d’ailleurs. Je n’ai pas besoin de lui pour m’entraîner ou m’amuser, même si sa présence est généralement préférable à son absence. Si j’avais dû prendre l’avion sans lui hier… je m’en serais sortie, j’aurais trouvé le moyen de me divertir, voire de sociabiliser avec mon voisin s’il avait été ouvert à la discussion, mais ça aurait été différent. Avec Cathal je me sens comprise, écoutée, entière. Je me sens chez moi avec lui. Il est mon chez moi. L’Irlande est mon pays, la demeure de ma mère, son domaine, c’est chez nous, mais sans Cathal ce ne serait pas réellement chez moi. Le chez moi c’est le lieu où je me sens le mieux, et je me sens le mieux quand je suis avec mon frère. Nous nous disputons, nous nous chamaillons, mais ce n’est jamais irréparable. Je ne sais pas ce que je ferais si un jour je me brouillais définitivement avec lui… Je ne crois pas que ce soit possible, en fait, donc inutile d’y penser. On est trop porches et on s’aime trop pour qu’un jour une dispute nous sépare. Toutefois, malgré ce sentiment d’entièreté quand il est là, ça ne signifie pas que je me sente vide ou en morceaux quand il est absent. Là tout de suite, je ne me sens pas mal du tout, au contraire. S’il était en Irlande ce serait différent, si lui était en Irlande et moi ici, ça n’irait pas. Clairement, ça n’irait pas. Je ne supporterais pas de le savoir trop loin pour être capable d’intervenir en cas de danger. Heureusement, ce n’est pas le cas. Et je sais qu’il va bien. Je le sens. Sans pouvoir l’expliquer, je le sens. Je me demande si c’est parce que j’ai un jumeau que je suis sociable d’ailleurs… mais non, en vrai j’en doute. J’ai passé toute ma vie avec lui, donc impossible pour moi d’être solitaire, mais je pourrais être renfermée avec les autres, je pourrais ne parler qu’à Cathal, mais ce n’est pas le cas. Nous sommes tous les deux sociables. C’est peut-être plutôt simplement notre personnalité. En tout cas, cette sociabilité fait qu’on participe généralement aux activités de la Colonie, donc je ne me retrouve pas souvent dans un coin tranquille pendant que tout le monde est en plein Capture-l’Étendard par exemple. Cependant, ça ne m’empêche pas de connaître quelques coins. Je souris donc à Vaena pour lui répondre.
— Certains, oui. Je pourrai te les montrer, si tu veux ? Je peux aussi te les indiquer, mais puisque tu es nouvelle ce ne sera pas facile pour toi de comprendre à quoi je fais référence.
Elle ne semble pas non plus révulsée ou terrorisée par ma présence, donc j’imagine que me laisser la guider dans la Colonie ne sera pas problématique. Et ce sera beaucoup plus simple pour moi que d’essayer de lui expliquer où sont les fameux coins tranquilles que je connais. D’ailleurs, si elle est partante, on pourrait même traverser la Colonie à dos de pégase ! J’aime bien la Colonie vue du dessus, ça permet d’avoir une meilleure vision d’ensemble.
J’explique ensuite à Vaena la différence entre les résidents permanents et saisonniers, précisant que je suis moi-même saisonnière et que je viens d’Irlande.
— C’est une île à côté du Royaume-Uni, sur le continent européen, je précise avec un petit sourire en repensant à mon pays.
Je ne suis partie que depuis hier, je ne suis donc pas en manque, mais parfois je le suis un peu à la fin des mois d’été. Certainement parce que ma mère me manque mine de rien, ou du moins, va me manquer. Pour le moment tout va bien, mais quand le temps passe je ne peux m’empêcher de penser à elle, seule dans son grand château. Je sais qu’elle apprécie, mais je sais également qu’elle s’inquiète pour nous, ce qui ne me plaît pas. Le problème c’est qu’on ne peut jamais totalement la rassurer. Il y a effectivement des morts à la Colonie, bien que ce ne soit pas non plus l’hécatombe, n’exagérons rien, mais un risque subsiste. Surtout concernant Cathal… Franchement, si j’étais ma mère je ne me ferais pas de souci pour moi, je m’en ferais pour Cathal. Ce boulet serait bien capable de se mettre dans un beau pétrin… Et c’est probablement pour cette raison que chaque été où nous la quittons ma mère me demande de faire attention à mon frère – ce que je fais de toute manière, mais le fait qu’elle me le demande prouve son inquiétude.
Je reviens au présent en souriant doucement à l’entente de la question de Vaena. Décidemment, les pégases lui font de l’effet ! Je vois pourtant son regard méfiant, mais je décide de faire comme si je ne l’avais pas remarqué.
— Bien sûr ! Alsvid aime être monté.
Son nom m’a toujours fait sourire : il est issu de la mythologie nordique et non grecque. Je reviens à la tête du pégase et le caresse à nouveau.
— N’est-ce pas, mon beau ?
Je ne parle pas le langage des chevaux – et c’est bien dommage – mais je prends son hennissement comme un oui.  
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Concours de la phrase la plus courte

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Vincent Riviera
Progéniture de Déimos | 18 ans | 1m85 | Angoisse, peur et terreur | Orée des bois avec Madeleine



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Sa question me ramène quelques années en arrière. Ce que je ne veux pas. Je ne veux pas y penser. Je ne veux même pas revoir ce vieux satyre dans son fauteuil. Même lui. Je préfère l’éviter. Son visage me mène à un autre événement. À un serpent. Qui m’a presque donné ce que je voulais. À Cari. Que j’ai quittée. Je ne veux pas y penser. Je tire une taffe. Elle me calme presque instantanément. Repousse mes pensées. Mes souvenirs. Me permet de me concentrer sur Madeleine. Et sa question. Dans le présent. Je réponds factuellement.
— Non. Il me les racontait. De mémoire.
Sans livre. Sans appui. Il se mettait à parler. Sans s’arrêter. Sans hésiter. En expliquant les variantes d’un mythe. En expliquant que lui-même ne connaissait pas les « vraies » versions. Il racontait. C’est tout.
Je l’interroge sur le bouclier d’Athéna. C’est mieux. Pas de souvenirs réels. Juste des souvenirs liés à son mythe. Ou l’un d’eux. Je ne me souviens pas exactement de tout ce que le satyre m’a raconté. Mais je me souviens de beaucoup.
— Je ne crois pas. Elle n’avait aucune raison de mentir. Et Chiron encore moins.
Je me méfie des gens. Je n’accorde pas ma confiance facilement. Je pars du principe que tout le monde peut mentir un jour. D’une façon ou d’une autre. Même par inadvertance. Mais pas sans raison. Je vois mal Chiron mentir à propos de ça. Ce serait con. Idem pour la fille. Je ne sais pas qui elle est. Mais débarquer ici pour ensuite mentir à des gens calés mythologie ce serait con. Surtout raconter des conneries à un centaure plusieurs fois millénaire. Qui a potentiellement déjà vu l’Égide de ses yeux. À moins que la fille soit conne. Mais puisque personne ne la reprise elle doit avoir dit la vérité.
Madeleine évoque un trésor. Des morts. Des résurrections potentielles. Un mort est censé rester mort. Pourquoi se faire chier à revenir dans ce monde ? Mais la mythologie est pleine de ces trucs-là. Des morts qui ont tenté de revenir. Des vivants qui ont tenté de repousser la mort. Eurydice. Sisyphe. Certains sont descendus et remontés. Mais ils n’étaient pas morts. Je crois. L’idée de morts qui reviennent me semble étrange. Même pour ce monde. Même en sachant que techniquement parlant c’est possible. En soi il suffirait à Hadès de permettre une remontée. Mais pourquoi le ferait-il ? Qu’est-ce que ça lui rapporterait ? J’en sais rien. Et ça ne m’intéresse pas vraiment. Je me fous de ce que peut penser un dieu. Je me fous des morts qui pourraient revenir. S’ils le peuvent et le veulent alors qu’ils le fassent. Ça ne changera rien à ma vie.
— Oui. C’est bizarre. Peut-être que sa phrase avait un sens caché. Peut-être qu’il fallait la comprendre métaphoriquement.
J’en sais rien. C’est une possibilité. Ou peut-être qu’elle était réellement à prendre au pied de la lettre. Dans les deux cas je n’ai pas la réponse.
Elle parle d’un gamin qui dit qu’on pénètre ses pensées. Qui se protège. Avec une putain de casquette. Je pourrais presque en sourire. Ça a quelque chose d’amusant. C’est tellement naïf. Comme si une casquette pouvait protéger d’un pouvoir divin. Presque. Je termine ma cigarette. J’écrase le mégot. Je le range. J’en sors une autre. Je l’allume. Je tire dessus. J’exhale.
— Non. Une casquette sans magie ne te servira à rien. Sauf à te protéger du soleil.
Je lui dis la vérité. Le gamin est naïf s’il croit que ça le protège. Je préfère que Madeleine sache à quoi s’en tenir.
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Feliiiiiiiiiiix

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Gloria Muñoz
Fille de Phème | 13 ans | 1m49 | Pipelette bavarde hyperactive | Près de la Grande Maison avec Felix



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Je cours, je cours, je saute, et buuuuuuut je suis dans ses bras ! Si ce n’est pas de la maîtrise parfaite je ne sais pas ce que c’est ! En y réfléchissant on pourrait plutôt parler de panier en fait, pas vraiment de but, car je ne me suis pas vraiment lancée dans des cages – ou dans les jambes de Felix – mais dans ses bras qui se sont refermés autour de moi, donc plutôt comme un panier. Sauf que j’espère ne pas me casser la binette par terre ensuite. Une chance, Felix ne me lâche pas ! Mouhahahahaha ! Avec lui je sais que je peux me jeter à corps perdu il n’y a aucun risque ! Zlay aussi me rattrape bien, mais Sacha je ne m’y aventurerais pas… Je suis sûre que je l’écraserais en lui sautant dessus, ce qui serait très drôle à la réflexion mais certainement douloureux. Je l’imagine sans peine tomber comme une poupée de chiffon et s’écraser par terre avec moi au-dessus… Et je l’imagine bien dire « aïe » mais en mode Lena, un « aïe » paresseux qui ne rend pas du tout compte de sa douleur. Ou bien il ne dirait même pas « aïe », peut-être qu’il ne réagirait pas… Ou alors il penserait que je suis un rêve ! Ooooh mieux ! Il pourrait croire que je suis un monstre ou un adversaire qui l’attaque ! Je ne suis pas sûre que ce soit « mieux », peut-être que c’est plutôt « pire »… Heureusement, je ne m’y aventurerai pas, pas avec Sacha. Mais avec Felix oui ! Sa chance doit certainement le préserver de toute chute, donc il est logique qu’il me rattrape ! Sans oublier qu’il est grand et fort, donc pourquoi ne me rattraperait-il pas, moi et mon mètre quarante-neuf ? Et puis, ce n’est pas comme si j’étais si lourde que ça, je n’ai jamais vu de demi-dieu avec du poids en trop d’ailleurs, on s’entraîne et on a bien trop d’énergie pour prendre des kilos ! D’un autre côté, il faut bien dire que le muscle pèse davantage que le gras, donc ce serait mieux qu’on mange plus et qu’on s’entraîne moins… Felix pourrait me rattraper encore plus facilement ! Mais j’aime bien mon corps, enfin, pour le moment, je l’accepte car je n’ai que 13 ans, mais j’espère bien gagner quelques formes en grandissant ! Je ne parle pas des formes de Nadya non plus, mais des petites formes quoi, des formes normales, qui sont jolies ! J’aime bien aussi les corps féminins avec moins de formes mais je trouve que tout dépend du physique et du visage, moi par exemple je trouve qu’un corps avec quelques formes m’irait mieux qu’un corps plat ou que le corps de Nadya ! Et puis Felix aimera peut-être… Je sais bien que Felix couche avec tout le monde, mais justement ! Ça signifie que tous les corps lui plaisent, et ça c’est fantastique ! Je n’ai plus qu’à atteindre le bon âge ! C’est long… Mais quand j’aurai 15 ans je pense que ça ira ! J’aurai 14 ans le 21 septembre, donc dans 3 mois ! Et ensuite plus qu’un an et j’aurai 15 ans ! Je me suis déjà fait tellement de scénarios à propos de mes quinze ans… Et il dit toujours mon nom exactement de cette manière. Je souris largement et mords ma lèvre inférieure en sentant une petite chaleur plaisante naître en moi. J’adore quand il dit mon nom comme ça, j’adore sa manière de rouler le « r », d’allonger la syllabe, de faire traîner mon prénom sur sa langue, de le garder en bouche… Mhmmmmm… J’aime !
Il me fait redescendre et mes pieds touchent à nouveau le sol – preuve que j’ai bien marqué un panier et non un but – mais ses bras restent autour de moi, ce qui me pousse à lui sourire encore davantage. Je ne le quitte pas des yeux, je ne peux pas le quitter des yeux, et il sourit ! Ah ce qu’il est beau…
— Très bien ! J’adore quand il se passe des événements inattendus et ce matin j’ai été servie ! J’ai hâte de compiler tout ça dans mon merveilleux journal ! En parlant de ça : oui, j’ai des potins. J’imagine que tu n’as pas eu le temps de jeter un œil au journal de ce matin, donc que veux-tu savoir ? Un topo sur les nouveaux arrivants ? Les duos qui se sont formés hier soir et pourraient donner lieu à des couples ? J’ai de forts pressentiments sur Elias et Lucian qui ont été aperçus ensemble… Elias est bien trop romantique pour se contenter d’une aventure ! J’espère en apprendre plus rapidement ! Oh et Zlay a su se réconforter après vous avoir abandonnés hier soir, il a fait la rencontre d’un bel homme fraîchement débarqué ! Il s’appelle Nemo, il est vachement beau ! Lui et sa sœur sont arrivés hier, ils sont jumeaux, des enfants de Zéphyr, et ils ont l’air plutôt fusionnels. Ce qui n’a pourtant pas empêché Zlay de faire des ravages… D’ailleurs, en parlant de ravages, tu savais que Karen avait fait une crise cardiaque hier ? Nathan n’était pas trop à cran durant la réunion ? Surtout qu’il a plus d’une raison de l’être : Valentin semble être vraiment proche de sa copine… même si aucune tromperie n’est à déclarer pour le moment !
Je reprends ma respiration en lui souriant, espérant que lui ait des choses à m’apprendre ! Je me doute bien qu’il ne pourra pas me dire grand-chose de plus que ce que je sais déjà de la réunion, mais on ne sait jamais, je préfère demander ! Et puis, le concernant, ce n’est pas comme si ma question n’englobait que la réunion, elle englobe tout ! J’aime toujours quand Felix me partage des informations, surtout sur son propre compte !
— Ils ne savent pas apprécier les bonnes choses ! Un jour je serai à ce conseil et je me chargerai de faire entendre ta voix sans qu’il y ait de commentaires ! Ma voix porte de plus en plus, alors dans une pièce comme celle-ci je pense que je n’aurai aucun mal, je déclare avec un large sourire. Mais j’ai vu Nathan qui est parti plus tôt, tu sais ce qu’il avait ?
Effectivement, j’ai aperçu le fils de Zeus avant tous les autres, et je me demande pourquoi. Ça ne peut pas être à cause d’hier, qu’est-ce que deux minutes ce matin auraient changé ? J’espère en apprendre plus.
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Aller aux Arènes sans arrière pensée

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Kymatisto
Limnade | ± 200 ans | 1m70 | Sœur de Daithe | Sauvage | Aux Arène avec Flora



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Je n’ai pas tout suivi mais apparemment la matinée a été mouvementée. Une prophétie, un vieil artefact et un entraînement avec un fantôme. Seule la dernière information m’intéresse réellement. Qu’en aurais-je affaire d’un vieux truc retrouvé ? Il ne changera certainement rien à ma vie. De même, une prophétie ? Elle s’adresse certainement aux demi-dieux, et sinon, j’imagine que Xylia ou Chiron nous mettront au courant, s’ils jugent que c’est important. Sinon, je ne me sens pas vraiment concernée. Je n’ai même pas entendu les vers, j’étais trop occupée dans le lac. C’est l’une de mes sœurs qui m’a rapporté les nouvelles quand je suis sortie de l’eau. Mais à son intonation je peux assurer qu’elle ne se sentait pas non plus très concernée. Elle a largement préféré évoquer le charmant satyre avec qui elle a passé la nuit.
Toutefois, la nouvelle d’un entraînement avec Achille me réjouit. Pas que je tienne à m’entraîner avec lui – bien que l’entraînement serait sûrement excellent et instructif – mais j’ai toujours aimé regarder les entraînements, voir le ballet des corps, la danse des armes… Et j’espère ne pas être déçue. Il n’y a pas toujours de bons combattants aux Arènes, mais j’ose espérer au moins capter quelques belles passes du légendaire guerrier ; lui au moins ne devrait pas me décevoir. Ses élèves en revanche... Je ne sais pas trop, à voir. J’espère surtout qu’ils ne seront pas trop jeunes, que je puisse fantasmer en paix sur des beaux corps luisant de sueur… Même si, à défaut, je me contenterai de les observer comme je regarderais un spectacle de danse d’enfants, sans que mes reins n’entrent en ligne de compte.
J’arrive lentement à mon lieu-cible et ai le plaisir d’apercevoir le beau fantôme… Avant que mes yeux ne se posent sur des demi-dieux particulièrement hésitants… Ou pas doués, au choix. Heureusement, certains semblent meilleurs que d’autres. Quitte à être ici, autant prendre place dans les gradins pour profiter du spectacle – en l’espérant divertissant.
En cherchant une place qui me permettra d’avoir une bonne vue sur l’entraînement j’aperçois une jeune fille. Elle est justement à une bonne place. Mais ce n’est pas ce qui me frappe le plus. Ce qui me fait très légèrement sourire c’est un souvenir. Je revois ma dernière fille, je la revois en train d’observer un entraînement elle aussi, et je la revois se lever pour participer. Pourtant, physiquement, elles n’ont rien d’identique, ma fille est une rouquine à la peau très pâle. J’espère d’ailleurs qu’elle reviendra prochainement, cela fait plusieurs mois qu’elle est dans le monde extérieur. Bien qu’elle soit ma fille elle n’est absolument pas rattachée au lac, et son père aime l’avoir avec lui.
Je m’installe à côté de la jeune fille sur un coup de tête, sans réellement penser à mon choix. Qu’importe ? Ce n’est pas vraiment le choix le plus important qui soit.
— Bonjour. Tu n’avais pas envie de t’entraîner avec les autres ?
J’imagine qu’il y a une raison qui explique qu’elle soit assise ici et non pas au centre de l’arène.
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Panier ?

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Noah Synnien
Enfant d’Elpis | 17 ans | 1m76 | Posé et amical | PNJ | Au terrain de basket avec Aurora



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Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici mais depuis un moment. J’aime bien le terrain de basket, j’aime bien m’entraîner avec d’autres, j’aime bien jouer avec Gareth. Mais aujourd’hui je suis seul. Si au départ nous étions un groupe, les autres étaient trop obnubilés par la prophétie de ce matin, donc ils ont fini par partir pour en discuter et peut-être trouver quelqu’un de mieux informé ou qui la comprendrait davantage. Pour ma part, je préfère rester ici et profiter du terrain désert. Contrairement à Gareth je ne suis pas intéressé par la compétition, donc jouer tout seul ne me pose aucun problème. Et je me voyais mal suivre les autres pour débattre d’une prophétie que je n’ai pas totalement comprise. J’ai bon espoir qu’elle sera expliquée en temps voulu, et je doute que l’explication ne tombe dès le premier jour.
Gareth voulait au départ aller voir Achille, mais il a finalement décidé de s’abstenir de peur d’être trop frustré de devoir observer le grand guerrier sans pouvoir tenter sa chance contre lui. Je lui ai dit qu’il aurait sans doute une autre occasion, c’est certes notre dernier été ici mais il ne fait que commencer. On a tout le temps nécessaire. Gareth était d’accord avec moi, il a décidé d’aller rejoindre Victoire à la place.
De mon côté je ne suis pas non plus très intéressé par le héros. Il est une légende, c’est incroyable qu’il soit parmi nous, certains vont apprendre énormément grâce à lui, j’en suis certain, mais je ne pense pas en faire partie. Je ne voudrais pas lui faire perdre son temps, je ne suis pas un excellent guerrier, même si je me débrouille. Je suis ici depuis longtemps et Gareth tient à ce que je m’entraîne, mais je n’ai jamais apprécié cette activité outre mesure, et surtout : je suis un enfant d’Elpis. Ma mère n’est pas la déesse la plus puissante qui soit et je vois mal un monstre me sentir et décider de m’attaquer. Ils préfèrent les enfants des olympiens ou au moins les demi-dieux avec un véritable pouvoir. Le mien est léger, je peux insuffler de l’espoir à quelqu’un, et mon aura est apaisante, elle donne l’impression que tout se passera bien, elle fait espérer, à la longue, mais sans plus. Je ne suis pas puissant. Donc je ne crains rien des monstres du monde extérieur. Et tant mieux, ça nous permettra d’avoir une vie sans combats, avec Gareth. Enfin, Gareth voudra probablement continuer à se battre, c’est une passion pour lui, surtout à l’épée, mais j’ai espoir que ces combats ne soient que des rencontres amicales dans un club ou ce genre de chose. Je ne me suis pas renseigné mais avec tout ce qui existe aujourd’hui ça doit bien exister également.
La seule inquiétude que j’ai aujourd’hui concerne la jeune femme arrivée cette nuit. Cassiena. J’espère qu’elle va bien, j’espère qu’elle a pu retrouver des forces et qu’elle peut se reposer. Je passerai certainement à l’infirmerie plus tard pour demander de ses nouvelles, et pour proposer de l’aide à Hope si elle en a besoin. J’aime bien passer du temps à l’infirmerie, j’aime bien aider comme je le peux, en un sens ça me rapproche de mon père. Il était infirmier, il travaillait dans un grand hôpital. Je ne sais pas encore si ma vie prendra le même chemin que la sienne mais c’est une possibilité. J’aime voir le visage détendu de quelqu’un qui n’a plus mal, j’aime son sourire lorsqu’il quitte l’infirmerie sur ses deux pieds. Bien sûr, je sais que ce n’est pas toujours le cas, parfois c’est plus difficile, parfois les gens ne guérissent pas… Mais je garde espoir.
Je lance le ballon qui rebondit sur le panier. Manqué. Je le rattrape quand il retombe au sol et m’apprête à dribler quand une voix me salue. J’interromps mon mouvement, coinçant le ballon sous mon bras, avant de me tourner vers la nouvelle arrivante avec un sourire.
—Bonjour, Aurora. Avec plaisir, acquiescé-je en lançant le ballon pour qu’il rebondisse au sol et qu’elle puisse ensuite le réceptionner. La matinée s’est bien passée ?
Aurora est chef de bungalow, elle a dû assister au conseil. La connaissant, je sais qu’elle veut en parler. Je me contente cependant d’une question large pour la laisser commencer par ce qu’elle désire.
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