Thème d'écriture de janvier : le souci du détail.

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Vanget

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Thème d'écriture de janvier : le souci du détail.

Message par Vanget »

Bonjour à tous.
Comme thème d'écriture pour janvier, je propose : un abandon...
Qu'en pensez-vous ?
Ou bien : un nouveau départ.
Dernière modification par Vanget le jeu. 25 janv., 2024 8:38 am, modifié 2 fois.
Larme_Fatale

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Re: thème d'écriture de janvier

Message par Larme_Fatale »

Bonjour Vanget.
Belle année d’écriture à toi et à tous.
D’emblée le thème paraît triste et cette fois j’ai envie de légèreté , mais en y réfléchissant on peut tout à fait le rendre léger voire comique.
OK si on n’a pas d’autre proposition
Larme_Fatale

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Re: thème d'écriture de janvier

Message par Larme_Fatale »

Un nouveau départ, on l’a déjà traité en 2022/23
BrisePerlee

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Re: thème d'écriture de janvier

Message par BrisePerlee »

Bonsoir,

Et si l'on prenait pour thème le souci du détail ? Cela vous irait ?
Larme_Fatale

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Re: thème d'écriture de janvier

Message par Larme_Fatale »

D’emblée ça ne m’inspire rien mais ça peut se dessiner
Vanget

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Re: thème d'écriture de janvier

Message par Vanget »

OK pour le souci du détail, j'attends d'autres confirmations avant de lancer le sujet.
Anais39

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Re: thème d'écriture de janvier

Message par Anais39 »

Bonjour à tous, j'avoue que les premières idées me tentent moins, peut être pas assez légères en effet. Le soucis du détail peut être une bonne idée, je n'ai pas l'inspiration directement mais je suis sûre qu'en y réfléchissant ça peut venir !! J'essaye de réfléchir à quelque chose de mon côté mais cela me parait bien

bonne journée,
Eily
Micum

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Re: thème d'écriture de janvier

Message par Micum »

Bonjour / bonsoir / bonnannée !
Si je devais donner mon avis, je dirais que un abandon m'inspirait plus que les autres.

Au plaisir de pouvoir lire vos productions, même si je ne puis en écrire.
En hâte,
Micum
Vanget

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Re: Thème d'écriture de janvier

Message par Vanget »

Bonjour à tous.
Il y a deux voix pour "l'abandon" et trois pour "le souci du détail". Je vais donc lancer le thème du mois sur ce dernier.

Voici le thème d'écriture du mois de janvier 2024 : le souci du détail.
La forme est libre.
Ce challenge est ouvert à tous, débutants ou confirmés, la seule règle est de respecter le thème et de soigner l'orthographe.
Chaque lecteur pourra donner son avis à condition que la critique soit constructive.
Nous sommes ici avant tout pour échanger et partager.
BrisePerlee

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Re: Thème d'écriture de janvier

Message par BrisePerlee »

Bonjour à tous,

Voici ma contribution à l'atelier de ce mois :


Il n’y avait décidément rien à faire… ! Des jours que les derniers ajustements de la tenue, choix de la coiffe et autres accessoires inclus, que porterait celle que la presse des férus de potins se plaît à nommer « le mannequin azuréen au regard émeraude », l’obsédaient au point qu’elle n’en dormait plus.
Elle n’en était pourtant pas à son premier défilé et de saison en saison, elle peaufinait son art… Glanant l’inspiration ici et là, toujours prête à se risquer à quelque audace dont on se souviendrait tout en veillant à ne pas s’égarer aux abords du précipice de l’originalité grotesque.
Elle pensait en soupirant : « Parmi les couturiers de renom, tous après coup et sans exception ont secrètement renié des ratés de leur création qu’ils auraient bien volontiers dissous à grands jets d’acide. Un faux pas et le gratin se mettrait à glousser, à jaser discrètement de bouche à oreille afin de ne pas se compromettre ». Elle se remit aussitôt à la tâche car l’heure n’était pas aux ruminations.
En l’espèce, il s’agissait de révéler tout le raffinement de son esprit par le biais d’un style ayant su imposer l’androgynéité de son empreinte au fil des ans, résolument chic mais non dénué de pièges.
Il avait été décidé que le mannequin azuréen porterait un smoking féminin fait de laine vierge sur la partie visible, d’un bleu-marine que la lumière, par un moindre effort, irisait exquisément et que le doré des boutons et boutonnières estampés de l’emblème de la Maison à demi-séculaire rehaussaient dans une parfaite harmonie. Coupe ajustée, tant bien au niveau du blazer que du pantalon, poche passepoilée, étoffe d’une épaisseur, à elle seule, gage de qualité et chemise en popeline de coton, d’un blanc éclatant, avec un col en pointe autour duquel viendrait se nouer un ruban de velours…
Oui, mais de quelle couleur ? Si ce n’était pas par le souci du détail, comment s’approprierait-elle cet intemporel de la mode ? Elle ne souhaitait pas le révolutionner ; simplement y ajouter un peu de sa touche personnelle et par là même, faire la révérence au défunt St Laurent devant le monde.
Elle hésitait, s’agaçait elle-même. Et si… Si elle osait se lancer dans la démonstration d’une alliance réussie entre le noir et le marine ? Les deux irréconciliables complices de la faute de goût ! L’accord n’était pas impossible mais il fallait procéder par petites touches ; cette tenue vestimentaire était donc propice au rapprochement.
Les consignes étaient claires : « Concernant les escarpins, la jouer soft, point de brillance, on reste bien sage. Comme pour tout le reste d’ailleurs : Le smoking est roi ; les accessoires ses sujets… » Soit ! Mais tout de même ! Noir, blanc, bleu marine ? Ne manquait plus que des ongles vernis de rouge et on aurait fait le tour des grands classiques ! Quand bien même, casser les codes d’une bienséance en passe d'être oubliée, était-ce suffisamment audacieux pour être salué ? Elle en doutait…
Prise de panique face au peu de temps qu’il lui restait pour se décider, elle ne quittait plus ses nuanciers, à deux doigts de humer l’air afin d’appeler un début d’inspiration qui tardait à arriver.
« Hum…Pourquoi ne pas jouer sur différentes nuances de bleu ? Un bleu opalin pour la pochette, des escarpins à bouts ronds en cuir de veau couleur bleu pétrole et un foulard bleu pastel ayant l’air d’avoir était noué à la va-vite, constitué d’un mélange mousseline de soie et satin ? », se dit-elle avant de rouspéter.
« Et pourquoi pas remplir ma bouteille avec l’eau des chiottes tant que j’y suis ? »
Un stress un peu trop intense et elle devenait grossière, son assistante un poil trop lente et elle devenait sévère !
Elle alla à l’une des nombreuses fenêtres de l’hôtel particulier avec le vif besoin de s’encrasser les lobes pulmonaires, consentant ainsi à accélérer l’étiolement de sa beauté contre un peu de ces vapeurs tabagiques, généreusement goudronnées, dirons-nous.
Elle toussa et ce fut l’illumination, suivie de près par l’ombre du redoutable cancer des poumons. Elle remercia le ciel et promit qu’avant la fin de la semaine, elle aurait un patch sur l’épaule.
Le cheminement de sa pensée se déroula comme il suit : « toux, suffocation, suffocation, visage rouge écarlate, non plutôt pourpre, visage pourpre et poumons gris comme de la suie ! »
Et c’est ainsi que le lendemain, le mannequin azuréen se rendit au défilé remplir ses obligations de superbe créature.
Port de tête altier, chemise ornée d’un ruban en velours de couleur pourpre, blazer sans le moindre faux pli, pantalon tailleur s’arrêtant pile aux chevilles et laissant place à de magnifiques escarpins également pourpres mais radoucis par la délicatesse du daim.
Les tintements des chaînes dorées du sac gris suie matelassé à touts petits losanges attiraient l’attention vers la sublime, il était dès lors difficile de la quitter des yeux tant elle dégageait une assurance qui faisait envie. Il faut dire que sa coiffure était de toute beauté. Une simple raie droite sur le côté gauche séparait ses cheveux en deux. Côté droit, les mèches de sa chevelure tombaient librement le long de son visage et terminaient par de franches boucles d’une sophistication que l’on ne retrouve que difficilement au sein des dernières tendances capillaires. Côté gauche, la chevelure était légèrement plaquée puis rabattue vers le côté inverse où une barrette rectangle, verticalement posée et ornementée de toutes petites perles incrustées, blanches et parfaitement rondes fixait l’ensemble.
Elle était là, assise au premier rang, délicieusement élégante, prête à scruter chaque détail de la nouvelle collection.
Assise et non debout car elle n’est nullement créatrice de mode ni même mannequin, simplement belle et issue d’une famille extrêmement fortunée. En somme, elle ne bosse pas et se pavane mais ça…c’est un détail !
Anais39

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Re: Thème d'écriture de janvier

Message par Anais39 »

Bonsoir Brise Perlée,
J'ai pris beaucoup de plaisir à te lire. Les détails que tu donnent ont chacun une place qui semble très naturelle, comme faite pour eux ! On pourrait croire que tu travailles dans la mode au vu des mots que tu choisis, c'est très réaliste et je trouve que la scène et ce dont parle le personnage nous saute directement aux yeux, en tout cas c'est comme cela que j'ai vécu la lecture. Merci beaucoup pour ton partage !! C'est une histoire plutôt simple mais qui rentre parfaitement dans le thème et j'ai bien aimé la fin qui m'a fait sourire, c'est ironique que ce qui l'empoisonne l'aide !
Anais39

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Re: Thème d'écriture de janvier

Message par Anais39 »

de mon côté je vous partage mon texte qui nécessite quelques explications au préalable. j'aime écrire de courtes nouvelles sur un tableau choisis au hasard, je raconte l'histoire qui selon moi à mené à peindre un moment précis. C'est ce que j'ai fais là alors si vous voulez vraiment tout comprendre allez voir le tableau Falaises de Edgar Degas. De plus comme je parle d'une enfant j'ai gardé un style assez simple. En espérant que cela vous plaise, bonne lecture et bonne journée !!


« Céleste viens ici ! Dépêche-toi ou je viens te chercher » cria l’oncle de la jeune fille depuis la maison. Il était énervé, très énervé. Ça sentait mauvais pour elle. La jeune fille se terrait dans un coin du jardin à l’arrière de leur maison. Blottie entre les sacs d’engrais et la brouette, le dos posé contre le mur du cabanon, elle cherchait un refuge, un endroit où le monde s’effacerait pour laisser place à un imaginaire fantastique. Céleste était une rêveuse. De celles qui ont du mal à mettre les pieds sur terre ne serait-ce qu’une seule seconde. De celles pour qui les nuages et ses secrets sont bien plus importants que la terre et ses vérités. Car les vérités que ce monde avait à lui apporter n’étaient guère à son goût. Une petite larme coula sur sa joue, seule preuve qu’elle était bien vivante. Comme elle ne répondait pas, son oncle se rua dans sa direction et, arrivé près d’elle, il lui saisit le coude et la souleva d’une seule main, son visage à hauteur de celui de la petite. Les sourcils en arcade, la bouche retroussée, un gros nez gonflé et rougit par l’alcool et des cheveux hirsutes, c’est le portrait de l’oncle. Pas de prénom pour lui, elle le déteste trop pour ça et puis elle n’en a pas trop l’occasion. Sa langue est muette depuis quelques temps. Depuis qu’elle habite avec l’oncle. Blocage. Elle a neufs ans et sa courte vie elle l’a passée avec cet homme, cet ivrogne qui à la mort de ses parents s’est vu confier la garde du bébé, bien malgré lui.
C’est toujours la même histoire. Elle se cache, il la retrouve et là commence l’enfer. Chaque seconde est calculée, chaque étape est la même et se répète chaque jour de chaque semaine de chaque mois. C’est un maniaque du contrôle, il veut de l’ordre, de la propreté et pouvoir se souler sans pour autant perdre tout ça. Alors Céleste est la petite souris, elle frotte, récure, à genoux elle lave le sol de ses petites mains abîmées par le labeur. Et il la regarde, une bière dans une main, un martinet dans l’autre. Il faut dire qu’il a le souci du détail. A chaque coin mal lavé il frappe. Alors elle baisse la tête et abîme encore plus ses mains pour que son dos souffre moins. Après le ménage elle doit préparer à manger. Il est difficile. Trop cuit ? ceinture. Pas assez ? une gifle. Alors elle subit. Mais dans sa tête tout est calme. Elle imagine une autre vie, le monde qu’elle s’est créé. Elle s’imagine avec un père et une mère, des amies avec qui elle gouterait à la sortie de l’école, un chien qui lui sauterait dans les bras en rentrant, un lit douillet, des poupées, des petites voitures et surtout pas de peur. Chaque jour elle en invente encore et encore, des milliers de scénarios dans sa tête, elle fait attention à chaque détail pour que tout paraisse vrai et s’imprime sous ses paupières. Cela lui fait oublier qu’elle n’est que Cosette, une petite fille chétive qui n'a pas encore son Jean Valjean. Le soir elle se couche, exténuée, et retarde l’heure où le sommeil tombe sur elle comme une masse pour pouvoir imaginer encore un peu. Ses nuits sont souvent peuplées de cauchemars et ça lui fait peur. Mais cette nuit-là elle rêve, un beau rêve paisible. Elle se promène en bord de mer, il ne fait pas très beau mais l’eau est calme et l’herbe est belle. Dans ce paysage elle se sent bien, elle regarde les collines qui se dressent fières devant elle. Elle s’imagine voler au-dessus, frôler de ses pieds nus cette nature si apaisante, maternelle. Elle voudrait être cet oiseau qui suit les courants d’air, qui chante du matin au soir et se régale de graines. Cette coccinelle avec sa jolie carapace qui prédit de belles choses, ce poisson dans l’eau, sans soucis, nageant au milieu des autres.
Un jour que l’oncle était parti vagabonder, Céleste regarda par la fenêtre et vit le ciel bleu et le vent qui l’appelaient. C’est comme le chant des sirènes, irrésistible, envoûtant. Alors sans réfléchir elle s’en va et court, court sans regarder. Leur maison est en campagne, la seule maison à des kilomètres à la ronde, près de la mer. Céleste ne s’arrête pas et profite de ce sentiment de liberté qui s’instille en elle et coule du haut de sa tête jusqu’au bout de ses pieds. A un moment, fatiguée, elle s’arrête et regarde enfin devant elle. Elle est face à un paysage à couper le souffle, celui de ses rêves. Elle retrouve les collines avec leur belle herbe verdoyante, l’eau qui frétille dans le ventre de sa mer et jette ses vagues sur les bords. Elle inspire et sent cette odeur qui lui rappelle une insouciance qu’elle n’a pourtant jamais connue. Les larmes coulent drues sur ses joues et ses cheveux sont ébouriffés par le vent. Elle est en telle communion avec la nature, avec ce lieu si agréable en comparaison à la maison de son oncle. Elle s’allonge dans l’herbe et y passe ses mains, joue avec chaque brin, chaque fleur. Elle regarde le ciel et contemple les nuages où elle s’est maintes fois perdues. Elle reste là si longtemps que la nature finit par ne plus distinguer son corps de la terre, par la recouvrir de ses semences. Les oiseaux et autres animaux se posent sur elle comme sur la souche d’un arbre et le soleil la nourrit comme il nourrit le reste de cette nature. Elle qui rêvait d’une autre vie, de partir et de pouvoir rêver paisiblement elle s’est fondue dans la terre et avec un sourire heureux sur le visage, les cheveux flottant près de l’eau elle fixe les nuages, heureuse. Tout est dans les détails. Seul un œil aguerri verrait cette jeune fille allongée au bord de l’eau, comme pour une sieste, vieillir en même temps que l’endroit où elle se trouve.
BrisePerlee

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Re: Thème d'écriture de janvier

Message par BrisePerlee »

Bonsoir Anaïs,

C'est une jolie histoire bien que triste. C'était agréable de te lire. Et quelque chose me dit que tu en as encore sous le pied. :)
J'ai trouvé le passage où tu évoques le monde intérieur de l'enfant particulièrement touchant. On visualise parfaitement la petite maltraitée que tu décris et c'est intelligent d'avoir fait le lien entre enfance difficile et rêverie compulsive, seul moyen d'échapper à un quotidien oppressant. Cela te permet de coller encore un peu plus au thème. J'ai également apprécié la présence d'un rêve prémonitoire comme la promesse d'un ailleurs plus doux. Cela renforce l'idée qu'il arrive que la mort soit une délivrance, tout dépend des circonstances dans lesquelles elle survient.

Je me permets de te donner quelques petites pistes d'amélioration :
- faire la différence entre muette et mutique.
- faire attention aux incohérences : si elle a passé sa vie avec cet homme qui en a eu la charge alors qu'elle n'était qu'un bébé, elle ne peut pas être muette depuis quelques temps.

Merci pour tes commentaires qui me touchent beaucoup. Contente que mon texte t'ait plu. J'ai justement proposé ce thème parce qu'il ne m'inspirait pas du tout et que j'avais envie de me challenger.

J'espère avoir le plaisir de te lire le mois prochain.
Anais39

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Re: Thème d'écriture de janvier

Message par Anais39 »

Merci beaucoup pour tes retours, ça me fait très plaisir et je ferai attention la prochaine fois !!
Tu as bien raison, il faut savoir sortir de sa zone de confort !!

de même !
Vanget

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Re: Thème d'écriture de janvier

Message par Vanget »

Bonjour BrisePerlée.
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt ton texte écrit comme un reportage sur le milieu hermétique de la mode, tout y est : l'effervescence, l'ambiance... L'ironie.
Trés acéré ce portrait de quelqu'un qui ne bosse pas, se pavane et vit par procuration en se torturant sans omettre le moindre détail... Sans doute sa manière d'exister.
Vanget

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Re: Thème d'écriture de janvier

Message par Vanget »

Bonjour Anais39.
Je me suis laissé emporter par ton joli conte.
La maltraitance est un sujet délicat à traiter, il cache de nombreux écueils et tu les as évités.
Tu nous démontres surtout qu'un enfant n'est pas un être faible, devant un péril, il essaiera toujours de trouver une stratégie de lutte contre le malheur.
Alexia_Dan

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Re: Thème d'écriture de janvier

Message par Alexia_Dan »

Voici ma participation pour ce mois. Je dois dire que quand j'ai vu le thème, j'ai tout de suite penser à un personnage d'un univers que je suis en train de développer. Alors j'ai décidé de le mettre en scène ici, en espérant qu'il vous plaise. De plus en plus, j'essaie de m'appliquer à faire transparaitre le caractère du personnage dans le style d'écriture. Vous me direz si c'est réussit.

Les Frères Boland


Une compagnie d'une douzaine d'hommes se préparait à partir. Certains chargeaient leurs bagages sur les chevaux, d'autres aiguisaient leurs armes et d'autres encore se tenaient au garde à vous, le dos droit et le regard en avant, attendant le départ. Mais tous portaient le même plastron doré témoignant leur appartenance aux Lions d'Or. Et au milieu de tout cela, le commandant Lionel Boland supervisait l'activité de ses troupes, arborant une posture de parfaite discipline. Ses yeux bleu glace scannait sans cesse les environs, essayant de déterminer la moindre erreur pour la corriger dans les plus brefs délais. Tournant son regard vers la charrette qui devait accueillir tout objet trop lourd à porter pour les chevaux, il pesta intérieurement en voyant deux de ses hommes peiner à placer le très grand coffre qui contenait les affaires que son cher frère avait exigé d'emmener pour la rencontre diplomatique. N'ayant aucune connaissance précise dans ce domaine, il ne doutait pas que certains de ces encombrants étaient réellement utiles pour la rencontre mais il avait de sérieuses réserves quant à l'intérêt d'emmener pas moins de vingt tenues différentes pour une rencontre de trois jours. Mais son frère n'était évidemment pas de cet avis. Mesurant une bonne tête de moins que lui malgré sa qualité d'ainé et témoignant d'une corpulence plus fine, il se tenait à côté de lui, son visage expressif se crispant à chaque fois que ses "importants outils diplomatiques" bougeaient trop. Vincent était le seul à ne pas porter d'armure ce que Lionel désapprouvait: ce n'était pas parce que le Duc lui offrait la meilleure protection du Duché qu'un accident ne pouvait pas arriver.

Finalement, les préparations s'achevèrent et le diplomate se dirigea vers la calèche qui allait le transporter tandis que les autres hommes montaient à cheval. Lionel monta aussi dans la calèche. Il n'avait aucune envie de supporter le bavardage de son ainé mais Vincent n'accepterait que son frère pour voyager avec lui. S'étant assis sur la banquette, il sortit un livre qu'il positionna stratégiquement pour pouvoir facilement jeter des coups d'oeil par la fenêtre sans trop avoir à lever la tête et commença sa lecture. Il espérait que ce stratagème allait anéantir tout début de conversation mais c'était sans compter le fait que son frère n'avait pas ramener de distraction, lui. Cela, combiné à sa si agaçante tendance de s'ennuyer rapidement, fit qu'il commença à parler dès que la calèche se mit à avancer. Il parla et parla avec l'aisance dont il était si réputé, son intonation parfaitement calculé pour exprimer exactement l'émotion qu'il voulait. Mais le commandant n'écoutait pas. Il ne pouvait pas mobiliser son ouïe à la fois pour écouter son frère et pour percevoir tout son venant de l'extérieur, une tâche suffisamment ardue dans cet espace, et il considérait cette dernière plus importante. S'apercevant sans doute que son cadet n'écoutait pas, Vincent changea de sujet pour tenter de capter son attention, ce qu'il réussit en partie, au grand drame de Lionel:
"Vous savez mon frère, je ne sais quoi penser de votre nouvelle... connaissance. Je comprends l'intérêt de votre relation avec cet homme mais je vous conseillerais d'être plus discret quand vous le côtoyez. Il n'est pas très bien vu d'être aperçu en compagnie de ce genre de personnes.
- Je me moque bien de ce que la Cour peut bien penser de mes fréquentations, affirma Lionel sans lever la tête de son livre. Tout ce qu'ils doivent savoir, c'est que je fais tout mon possible pour qu'ils soient en sécurité. Mes méthodes ne concernent que moi.
- Tout de même, croyez-vous vraiment à ce qu'il raconte ? Cela ne me semble être rien de plus que des fables.
- Je crois ce que je vois et ce que j'ai vu lui donne raison. Maintenant, si vous voulez bien, j'aimerais...
Il se tut soudainement. Il lui semblait entendre quelque chose. Quelque chose de suspect. Il focalisa toute son attention dessus pour essayer de déterminer l'origine de cette potentielle menace.
- Oui ? fit son frère qui n'avait absolument pas détecter la menace. Que comptiez-vous dire ?
-Chut.
-Il est malpoli de...
-Vincent, taisez-vous, l'interrompit le commandant, ne prenant même plus la peine de cacher son agacement.
Devant le regard pénétrant que lui lançait son cadet, le diplomate se tut. Lionel dégaina son épée d'un geste rapide et regarda par la fenêtre, mobilisant sa vue et son ouïe pour comprendre la situation. Il finit par le voir: un nuage de poussière qui avançait rapidement dans leur direction. Trop rapidement. Il ouvrit la fenêtre et donna l'ordre de s'arrêter puis se dirigea pour sortir de la calèche. Il s'arrêta. Il avait oublié un détail. Il saisit une couverture et la plaça sur son frère de sorte à le cacher malgré les protestations énergétiques de ce dernier. Enfin, il rejoignit ses hommes. Il avait un travail à accomplir.



Voilà. Ce n'est pas très long mais j'espère que vous aimerez.
Dernière modification par Alexia_Dan le dim. 21 janv., 2024 6:49 pm, modifié 1 fois.
Larme_Fatale

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Re: Thème d'écriture de janvier

Message par Larme_Fatale »

Bonjour.
Voici mon texte. Pas le temps aussi j’ai repris un ancien texte, je l’ai modifié et raccourci.

CACHETTE

Elle ouvrit la porte inclinée du bonheur du jour qu’elle utilisait comme petit bureau.
Elle passa, avec une sorte de volupté tactile, sa main sur la marqueterie lustrée et soignée qui faisait de ce meuble rare un meuble de grande valeur. Elle l’avait pourtant chiné dans une simple brocante il y avait longtemps, mais à sa surprise on l’avait estimé ensuite une petite fortune. Elle ne s’en séparerait jamais.
Les brocantes et les vide-greniers, les rendez-vous de vagabonds en recherche de la bonne affaire, elle les fréquentait depuis quelques années. Elle avait commencé juste après son divorce, poussée par le besoin de changement.
Après la vente de la maison de famille, elle avait ressenti l’envie de tout laisser loin, derrière elle. D’aller s’enraciner dans un nouveau décor. De «lever le camp» pour se poser ailleurs. Et ailleurs, elle avait organisé son univers de vieilles choses, comme ce bonheur du jour qu’elle affectionnait tant. Un univers surtout pas décoré des meubles en kit de tout le monde, elle en avait aujourd’hui horreur.

Ce jour-là, dans le petit meuble précieux, elle était à la recherche de Sa dernière lettre. De lui, elle avait tu l’existence jusque là - en plein divorce elle avait préféré mentir.
Elle explorait tous les coins et recoins du bonheur du jour depuis des heures, mais rien. La lettre avait disparu. Elle était prête à abandonner, découragée, résiliente.
En repassant ses doigts à l’avant du meuble, elle perçut soudain un sillon très fin et rectiligne qui fendait le bois, comme si quelque chose devait coulisser et se tirer par là. Elle ne l’avait pas senti jusque là.
Elle passa ses ongles soignés dans ce tout petit interstice imperceptible, et tira délicatement quelque chose qui ressemblait à un tout petit tiroir. Elle agita alors le contenu de ce compartiment, dissimulé si soigneusement que le sillon lui avait échappé. Elle sentit quelques photos glisser sous ses doigts fins et manucurés, Des grappes d’innombrables reliques de ses souvenirs. Elle les rangea aussitôt en un petit tas organisé et ramassé sur lui-même, pour laisser de la place à tout ce qui traînait dans le tiroir exigu. Une cachette….
Plaquée au dos de la dernière photo, si ancienne et usée qu’elle en était devenue collante, une enveloppe dépassait du tas.
Elle s’en saisit et la déchira droit et net sur le pli du haut, sans aucune irrégularité dans le tail. Elle ne voulait pas abîmer la lettre.
À l’intérieur quelques mots sur un papier velin.
«Marie, je t’attends. Il fait beau sur le Mont. Les îles sont merveilleuses, le bleu est un vrai bleu et le soleil nous dore» ….
Anais39

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Re: Thème d'écriture de janvier

Message par Anais39 »

Bonjour !
Alexia_Dan j'ai beaucoup aimé lire ton récit, même si je n'ai pas tous les éléments du monde que tu crées tu m'y as facilement plongé et c'était agréable. Je peux me tromper mais j'ai essayé de deviner le caractère de ton personnage à travers ton écriture et pour moi je le décrirai comme quelqu'un d'assez bourru, pas très ouvert, plutôt simple, sévère et soucieux des détails mais avec de fortes valeurs. J'espère que je le cerne plutôt bien sinon je suis désolée je peux avoir une imagination débordante qui me fait dériver et imaginer des tonnes de choses hors de propos !!
Je n'ai juste pas trop perçu le rapport avec le thème, peut être peux tu m'éclaircir :) au plaisir de te relire


Larme_Fatale, ton texte m'a fait voyager très loin. Je ne saurais dire s'il s'agit de ta manière d'écrire, du choix des mots ou bien de l'histoire en elle-même mais j'ai eu l'impression de sentir l'odeur de ces endroits peu fréquentés et remplis de meubles anciens, de voir le personnage découvrir la cachette et tout ce qu'elle pouvait penser en faisant cette découverte. Et la chute nous laisse sur notre faim mais de façon positive, en une phrase tu m'as transporté sur ce mont et ces îles. J'ai malgré tout très envie d'en savoir plus sur ce meuble et son contenu x)
Au plaisir de te relire également

Anaïs
Vanget

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Re: Thème d'écriture de janvier

Message par Vanget »

Un pas vers la guérison
Tôt ce matin-là, au premier étage des consultations, une jeune femme élégante attendait… Elle arrivait toujours très en avance. Elle avait besoin de temps, de beaucoup de temps. Pour la énième fois, elle sortit un flacon d’alcool, enleva ses gants et se frotta les mains longuement, avec minutie.
Absorbée par l’intensité de sa tâche, elle n’entendit pas l’homme s’approcher.
« Bonjour, madame, je suis le remplaçant du docteur Pick, il vient d’être appelé pour une urgence… Cela va l’occuper de nombreuses heures… Pour le moins. Il lui désigna la porte d’en face. Entrez, je vous prie. »
La grande pièce aux murs blancs était encombrée de diverses revues scientifiques encore empaquetées, elles s’entassaient sur le sol, les chaises, le bureau, les étagères… Ils parvinrent néanmoins à se frayer un chemin et ils prirent chacun leur place sur les deux seuls fauteuils libres.
L’ordinateur étant allumé, le praticien consulta le dossier de la patiente en hochant la tête à chaque paragraphe puis il demanda.
— En quoi puis-je vous être utile madame Pack ?
— Eh bien docteur…
— Oh oui ! que j’aime ce mot ! N’hésitez pas à le prononcer souvent !
Devant l’air interrogatif de la jeune femme, il s’excusa d’un geste et l’invita à poursuivre.
— Je souffre de troubles obsessionnels convulsifs… J’éprouve le besoin constant de me laver les mains à la moindre occasion… Cela m’épuise et rallonge considérablement mes journées, je commence tout et je ne finis rien, la moindre action s’éternise, j’ai la sensation d’avoir absorbé l’infini…
— Quand ces anomalies ont-elles débuté ?
— Je ne saurais vous dire… Je suis d’une nature anxieuse, un peu perfectionniste, ces exigences se sont mises en place petit à petit, insidieuses, jusqu’à ce qu’elles s’imposent, impérieuses, dévorantes !
— Je vois… Quel traitement le docteur Pick vous a-t-il proposé ?
— Des anxiolytiques ! On les essaie tous, à tour de rôle : l’Equanyl, le Tofranyl, le Valium, le Librium, l’Eunoctal, le Binoctal, l’Imménoctal, le Phénobarbital, le Belladenal, le Mandrax, le Tranxène, le Céresta… Mes cocktails tropicaux, euphorisants !
— Et vous avez senti une amélioration ?
— Pas du tout ! Je suis tellement assommée que je culpabilise moins… Mais je frotte toujours autant ! Sauf un jour où j’étais déconnectée. J’ai mis ces médocs dans un bocal en verre. Alors à travers tous ces cachets teintés, j’ai imaginé une nature luxuriante, inexplorée, des contrées lointaines gorgées d’épices aux parfums enivrants, des mers d’émeraude sans rivage, un Grand Nord immaculé dans lequel un silence magnétique vient briser la ligne d’horizon qui s’élève soudain en couleurs hallucinées…
— Eh bien !!! Sans le savoir, vous avez fait un pas vers la guérison ! Ce que je vais vous proposer est assez identique…
D’une poche de la blouse, il sortit une boîte transparente remplie de petits cylindres blancs.
— Dès le début du trouble, à la place de vous laver les mains : vous prendrez deux Tic Tac !
— Deux Tic Tac pour effacer mes Tocs ! mais docteur ! ce sont des… Bonbons ! s’exclama consternée la patiente.
— Vous allez comprendre : dans votre cortex cérébral, les manies ont créé un sillon qui s’approfondit avec les répétitions dans un cercle vicieux. Pour casser cette obsession, vous devez lui substituer un geste plus anodin et passer à autre chose ! Un détail pour éliminer un grand traumatisme… Ainsi, la trace parasite va s’alléger et disparaître. Au bout de quelques mois, vous serez guérie… Vous pourrez garder vos psychotropes sous verre, uniquement afin de vous évader…
Il fut interrompu, la porte s’ouvrit avec fracas, l’intrus très en colère, les cheveux en bataille, un talkie-walkie dans la main, se figea au milieu de la pièce.
« Je l’ai trouvé ! ne cherchez plus ! venez me rejoindre de toute urgence dans mon cabinet ! » Il reprit son souffle, la voix saccadée.
— Monsieur Pock, sortez sans tarder de mon bureau !
L’homme se leva, salua la jeune femme et s’arrêta tout près de son interlocuteur.
— Cher docteur Pick, avant que vos sbires ne se précipitent sur moi pour me brutaliser selon leurs habitudes, je tiens à vous dire ceci : vous êtes un incompétent ! Votre suffisance vous a cloîtré, vous n’évoluez plus, ne vous informez plus sur les avancées des neurosciences, pour vous : de simples détails ! Vous avez un siècle de retard !
Tout à coup, il y eut une bousculade, en un instant, il fut plaqué au sol, menotté et traîné dans le couloir.
La patiente, choquée par cette soudaine violence, se leva et demanda dans un souffle.
— Qui est-il pour mériter cela ?
— Un de nos pensionnaires, il a passé vingt fois le concours d’entrée en médecine… Sans succès. Les autorités ont décidé de le neutraliser, c’est un dangereux contestataire, il doit être rééduqué !
La jeune femme rajusta ses gants et regagna la sortie.
— Madame Pack ! votre ordonnance ! vos rendez-vous !
— Inutile ! Elle se retourna pour le fixer sans ciller. Votre numerus clausus est une absurdité : il a augmenté votre autosatisfaction et généré un désert médical sans précédent, un désastre ! Elle extirpa la petite boîte et prit deux Tic Tac. Je vais suivre sa méthode à la lettre… D’ailleurs, je me sens déjà beaucoup mieux !


Gérard Taverne (Vanget) 22/01/2024
Dernière modification par Vanget le ven. 08 mars, 2024 3:48 am, modifié 1 fois.
Alexia_Dan

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Re: Thème d'écriture de janvier

Message par Alexia_Dan »

Pour te répondre, Anais, tu as très bien cerné le caractère de Lionel. Cela signifie que j'ai bien atteint mon objectif. Le rapport avec le thème était justement le caractère du personnage qui fait toujours attention aux détails comme "placer stratégiquement un livre pour pouvoir regarder par la fenêtre" ou "essayer de déterminer la moindre erreur dans les préparations pour y remédier". Cela devait se voir aussi dans le discours de Vincent dont "les paroles étaient parfaitement calculées pour exprimer l'émotion qu'il voulait". Mais je comprends que le rapport au thème était subtil. En tout cas, merci de m'avoir donné ton avis. Ca m'aide beaucoup.
Anais39

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Re: Thème d'écriture de janvier : le souci du détail.

Message par Anais39 »

Bonjour à tous !! Je me permets de vous écrire afin de savoir si un concours était prévu pour le mois de février,
Merci et bon dimanche !
Anaïs
Larme_Fatale

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Re: Thème d'écriture de janvier : le souci du détail.

Message par Larme_Fatale »

Bonjour à tous.
Depuis janvier nous sommes tous à l’arrêt.
On n’écrit pas, donc je pourrai prendre le temps de lire vos productions de janvier et de vous en faire les retours.
En ce moment je suis noyée!
Le thème d’avril pourrait être noyade , je ris.
À bientôt.
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