Hello,
Je viens mettre mon
challenge saga à jour une dernière fois
- Finir une saga commencée en 2022 - en anglais ! :
Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle (mode exterminateur)
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The Adventures of Sherlock Holmes
J'ai vraiment aimé ce tome, encore plus, je pense parce que ce n'est pas une histoire complète, sous forme de nouvelles, cela ne traîne pas en longueur et j'adore ce format : on retrouve Watson et Holmes qui fait preuve d'une grande perspicacité sur un menu détail observé ; ensuite, une affaire se présente, et ce sont les petits détails qui sont révélateurs. Ce ne sont pas de grands casse-tête, car il n'est pas très difficile de comprendre rapidement de quoi il en retourne (surtout parce que l'auteur fait écrire à Watson une vision assez romancée des choses : dès qu'il décrit une physionomie, on sait ce qu'il en retourne : le vilain est effrayant, le bienveillant est jovial, etc. peu de fois, cela sort des sentiers battus). Mes préférés, ici, étaient
The Adventure of the Red-Headed League, The Man with the Twisted Lip, The Adventure of the Speckled Band, The Adventure of the Engineer's Thumb, The Adventure of the Copper Beeches. Ce sont les 5 plus étranges : les deux premiers prêtent plutôt à sourire, et les trois derniers nous inquiètent.
The Memoirs of Sherlock Holmes
J'imagine que j'aurais lu à l'époque de sa sortie
The Final Problem, j'aurais été beaucoup plus chamboulée, que je ne l'étais, et pourtant je l'étais déjà pas mal, alors que je savais qu'il allait "ressuscité"... Il m'a rendu nostalgique d'une époque révolue. Les autres nouvelles qui m'ont plu sont
The Adventure of the Gloria Scott, parce que l'histoire est décisive pour Sherlock qui essaie pour la première fois son pouvoir de déduction,
The Adventure of the Musgrave Ritual pour l'ambiance avec le drôle de poème et la recherche d'un trésor qui nous ouvre ses portes,
The Adventure of the Reigate Squire parce qu'elle m'a surprise,
The Adventure of the Crooked Man, pour l'analyse de caractères des trois personnages principaux.
The Hound of the Baskervilles
Le roman le plus célèbre de Sherlock Holmes, où il n'apparait que bien peu, par rapport à Watson qui réellement mène l'enquête seul longtemps. Je n'ai pas résisté à le lire et à l'écouter en audio, en même temps, car l'ambiance supranaturelle, effrayante dans ce tome, joue vraiment pour beaucoup. Tous les personnages, les secondaires aussi, sont peaufinés et leur caractère et personnalité nous sont décrits par Watson. Comme Holmes, la superstition (liée à une malédiction qui vient d'une légende familiale) ne nous arrête pas et assez vite, on peut se mettre à essayer de déduire pour savoir qui est l'auteur du crime...
The Return of Sherlock Holmes
La première des nouvelles est la plus anticipée
The Adventure of the Empty House, même si le mystère n'est pas complexe, on attend trop la confrontation de Watson et de Holmes après trois ans où celui-ci s'est fait passer pour mort, et ses justifications (les excuses répétées, semblent vite oubliées et mises de côté, quand même). Dans la même veine que le recueil précédent, tout autant apprécié ! Avec une nouvelle qui détonne par sa différence, tout de même :
The Adventure of Charles Augustus Milverton, où Holmes et Watson s'essaient à être criminels (pour la bonne cause^^)
The Valley of Fear
Le mystère était bien ficelé et pourtant tous les éléments étaient là pour nous guider sur la manière dont ça s'était passé. C'est intéressant, mais peut-être moins que le récit des évènements qui nous ont amenés là, dans la seconde partie du roman. Cela m'a fort fait penser au tout premier roman de Doyle,
l'Etude en rouge. La fin est
tragique, avec la mort des protagonistes due à Moriarty selon Sherlock.
His Last Bow
The Adventure of the Devil's Foot pour l'horreur des meurtres et des crimes,
The Disappearance of Lady Frances Carfax pour le suspense sur la Lady et l'enquête avec une approche directe de Watson,
The Adventure of the Dying Detective pour le jeu auquel se soumet Holmes sont mes préférées. Un autre très bon recueil.
The Case-Book of Sherlock Holmes
Apparemment moins aimé que les précédents recueils de nouvelles, de manière générale, ce n'est pas mon cas, j'ai été tout autant divertie. Notamment par
The Adventure of the Creeping Man, bien qu'un peu farfelue, elle est vraiment creepy ;
The Adventure of the Sussex Vampire pour son originalité inattendue dans la résolution ;
The Adventure of the Illustrious Client pour la répugnance que m'inspire le vilain bonhomme de la nouvelle,
The Adventure of the Blanched Soldier pour le final bienvenu
- Finir une saga d'un auteur de nationalité belge :
Bob et Bobette de Willy Vandersteen (mode updateur) – enfin finie ! à noter, je n'ai pas tous les tomes, il y a des trous : ce ne sont pas des oublis – je ne les possède pas (encore)
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Bob et Bobette n°286 : Le flûtiste farfelu
J’aime bien la légende (et je me souviens de la chanson que je trouvais tragique quand j’étais gamine) du joueur de flûte d’Hamelin et c’est sympa que l’auteur l’aie incorporé dans ce tome – pas de manière subtile – mais c’est une chouette BD, de toutes manières – c’est sympa de voir comment Sidonie se venge à chaque fois, quel animal, elle va invoquer.
Bob et Bobette n°287 : Le fantasque formidable
Un peu confus, mais il y a des moments « wholesome » dedans, avec Barabas, avec Lambique et son ancêtre… La BD est tout de même farfelue.
Bob et Bobette n°288 : L’or qui dort
Une que je n’aime pas des masses, parce qu’on a encore le même schéma de Lambique qui momentanément fait n’importe quoi et se détourne de ses amis… ici, suite à des problèmes d’argent.
Bob et Bobette n°289 : Les clones caducs
Plutôt sympa, même si on voit venir de loin, les motivations des méchants de l’histoire. J’aurais aimé sinon qu’ils abordent peut-être un peu l’éthique derrière le clonage humain, qui ici n’est pas du tout un souci.
Bob et Bobette n°290 : Le ferrailleur de fer blanc
BD en deux histoires, plutôt sympathiques, toutes les deux. Dont j’ai tout de même préféré la première, avec les gags sur la manière dont Lambique est débarrassé de ses rivaux, mais aussi dont il bat Jérôme « à la loyale ».
Bob et Bobette n°291 : Les tireurs trouillards
Un peu comme dans
Le flûtiste farfelu – l’histoire démarre à cause d’un objet enchanté. Comme quand ils partent en Asie, où on a l’impression qu’ils ont fait un voyage dans le temps, pour rendre le récit plus dépaysant, il y a un traitement identique pour l’Amérique, où ici, ils sont dans l’Ouest sauvage à notre époque… Pas plus aimée que ça, surtout à cause des habitants lâches… Avoir peur n’est pas un crime, pourquoi sont-ils punis ?
Bob et Bobette n°292 : L’intrus de la ronde de nuit
Publiée pour le 400e anniversaire de Rembrandt, la BD se centre sur la peinture de
La ronde de nuit. Nos protagonistes font un voyage dans le 17e à Amsterdam pour sauver celle-ci, à cause d’un personnage qui se serait glissé hors de la toile… et faire en sorte qu’elle soit bien peinte comme l’authentique, ce n’est pas gagné car il y a un mystérieux étranger qui fait tout pour être sur celle-ci. Y’a un chouette twist sur celui-ci, que je n’avais pas vu venir ^^
Bob et Bobette n°293 : Graines de corsaire
Des pirates, des corsaires, de la corruption, des aventures en mer – elle a tout pour me plaire et c’est le cas, et ce, malgré que Bob est affublé de pouvoirs télékinésiques venus de nulle part. C’est un peu dommage, car justement, ça aurait été plus sympa de voir comment des enfants se seraient débrouiller pour sauver les adultes, avec leurs moyens…
Bob et Bobette n°294 : Le robot rebelle
Théophile revient et honnêtement, je ne sais pas pourquoi ils ne sont pas considérés comme les vilains de l’histoire et foutus en prison
ils vendent quand même la Terre à des aliens, pour qu’elle devienne une décharge publique de l’univers.
Bref, BD écologiste, mais dont la morale nous est balancée à la figure par l’antagoniste qui mérite des baffes
d’où il se permet de nous juger, c’te vermine ?
– elle était plutôt agaçante celle-ci donc.
Bob et Bobette n°298 : L’épopée des onze cités
J’ai beaucoup aimé cette histoire qui faisait très rétro, avec un fil rouge très clair : la mission est de récupérer les 11 bouts de clef répartis dans les 11 villes de la Frise du XVe siècle, car une fois, la clef reconstituée, la fée du printemps reprendra le dessus sur sa sœur, celle de l’hiver.
Bob et Bobette n°299 : Le bain de jouvence
La BD aurait pu être sympa, mais elle est tellement bourrée de clichés et de tropes, que ça en devient fatiguant… Sur Sidonie, sur la beauté extérieure et intérieure... Qu’est-ce que j’en ai marre de voir que la recherche de la beauté et de la jeunesse est toujours quelque chose de mauvais, de tant vilifié surtout pour les femmes, sous entendu que c’est plus de la vanité qu’autre chose… Comme si la jeunesse n’avait avoir qu’avec la beauté aussi… Enfin, les deux cocos « antagonistes » étaient plutôt drôles.
Bob et Bobette n°301 : Le dragon caracolant
La BD est centrée sur Lambique, Bob et Bobette, et même ceux-ci sont séparés en deux équipes pour atteindre le même but. C’est bien fichu, et distrayant. Même si encore une fois, la jalousie de Bobette va trop loin, c’est pénible de voir que d’une BD à l’autre, elle ne retient pas la leçon. Lambique lui s’est bien assagit et redevient un personnage fun.
Bob et Bobette n°302 : La météorite mutagène
Jamais je n’aurais deviné qui était le Hulk sur la couverture ! Sinon, j’ai trouvé l’histoire sympathique, avec un vrai brin de suspens, surtout quand ils sont séparés et que tout va mal.
Bob et Bobette n°303 : Trac, trouille et trémolos
Le voyage dans le temps est plutôt sympa dans ce volume-ci, à Anvers au Moyen Âge et une sorte de boucle temporelle est créée, ce qui n’arrive jamais ou quasi jamais, malgré le nombre de leurs voyages spatio-temporels ! Ce qui fait qu’au début de l’histoire, on a un peu l’impression d’avoir loupé un épisode. Un des derniers tomes où Lambique faisant l’idiot est la grande cause de problèmes… Mais déjà, il s’assagit.
Bob et Bobette n°304 : La marionnette maligne
La BD est rafraichissante : nouvelle thématique, Bobette se transforme en marionnette en bois, un peu de suspens, pas du tout de Jérôme ni de Lambique… Bref, plutôt sympa !
Bob et Bobette n°305 : Le fil du temps
Cette BD part vraiment dans un délire sur le temps et les fils de vie (un peu comme dans la mythologie grecque, mais ça s’arrête là, la métaphore). Bref, Papy Moustache qu’on a plus revu depuis longtemps, le père de Sidonie se met à rajeunir, et Sidonie et Bobette qui font partie de la même famille se mettent à disparaître sous forme de bulles (donc, on ne les voit presque pas dans le tome) – Lambique et Bob, les vrais héros ici et qui font un chouette binôme, doivent empêcher Papy Moustache de rajeunir au-delà d’un bébé et de ne jamais exister, sinon sa descendance subira la même chose pour éviter le paradoxe. Le reste avec les singes, etc. c’est juste très farfelu.
Bob et Bobette n°308 : Le gourou du virtuel
J’ai bien aimé ce tome, où Bob me fait penser à mon frère à une certaine époque, accro aux jeux vidéos (le Bob moderne quoi) et il gagne un voyage grâce au gourou du virtuel, l’inventeur du jeu auquel il s’est classé premier. Mais, celui-ci est détraqué et l’amène sur une île pour jouer mais avec de vrais robots et une vraie personne à sauver : Bobette kidnappée pendant ses vacances…
Bob et Bobette n°309 : L’océanide perfide
Nos protagonistes sont projetés dans le futur mais pas au même endroit sur terre, et comme la terre n’existe presque plus, mais qu’à la place il n’y a que des océans, ils doivent s’intégrer là où ils tombent pour mieux se retrouver. Evidemment, par après, ils doivent sauver ce futur horrible… mais pas d’arriver, ça c’est le message peu subtil pour nous, lecteurs.
Bob et Bobette n°313 : La reine Coin-Coin
Bon, l’histoire est farfelue et un peu ridicule : cela se joue sur la Reine Victoria qui subit un « ensorcèlement » et se prend pour une cane (oui, le titre, faut pas aller voir plus loin) et nos amis, doivent découvrir qui en est l’auteur, car ils savent que l’histoire s’est trompée et que ce n’est pas l’ancêtre de Barabas, célèbre inventeur aussi. Plusieurs pistes sont lancées, et ce qui est sympa, c’est que l’auteur fait exprès de noyer le poisson pour qu’on soit réellement surpris du coupable.
Bob et Bobette n°318 : Les cinglés du sucre
BD, à prendre un peu à part, car on se rend compte assez vite que c’est tellement farfelu que l’auteur joue sur un final à la
Lost (réalité ou rêve ?).
On dirait qu’on a demandé à l’auteur de conscientiser les enfants sur le sucre, les bonbons et le chocolat pour les dents et la santé. En tout cas, arachnophobe s’abstenir, l’araignée en sucre est répugnante ^^
Bob et Bobette n°319 : Bob le gavroche
Une des meilleures que j’aie lues récemment – Bob n’est pas Bob ici, c’est Rob, le père de Bob, et il est surnommé gavroche : garçon de la rue. C’est pareil pour tous les autres personnages qui ne sont pas nos héros habituels, mais qui en ont le physique et la personnalité. Bob reçoit un journal avec l’histoire de son père et de son grand-père pendant la guerre. Le récit est classique et adorable, et cerise sur le gâteau : un style des débuts de la série est adopté au niveau des dessins !
Bob et Bobette n°320 : Fanfreluche l’invincible
Pour une raison un peu saugrenue, Fanfreluche prend vie, mais en plus gagne des superpouvoirs, alors que Jérôme perd les siens totalement. Je n’ai pas bien compris les raisons de l’antagoniste avec ses scarabées, j’ai eu cette impression que l’auteur fait comme si on connaissait déjà le personnage, mais je ne m’en souviens pas du tout, et je n’ai vu aucune référence à des tomes antérieurs. Ce qui est un peu différent dans cette BD, c’est que Bob n’apparait que dans les 10 dernières pages.
Bob et Bobette n°322 : La rivière volante
Ce tome-ci reste sur les rails, ou suit le cours de la rivière devrais-je dire... car, une fois que l’aventure débute, ce n’est que ça : un rafting dangereux, des bandits à la recherche d’un trésor au bout de celui-ci, une déesse de la rivière. Il n’y a qu’un fil rouge, plutôt bien suivi et c’est plutôt une chouette BD.
Bob et Bobette n°323 : Barabas se barre
Je ne pensais pas pouvoir être frustrée par le personnage de Barabas, mais c’est le cas sur celui-ci. Quand il est présent, un tome sur deux débute à cause de lui, mais presque 100% se résolvent grâce à lui. Qu’importe puisque dans ce tome, il décide de mettre les voiles pendant la préhistoire pour être au calme (ah oui, une époque très reposante pour le genre humain, donc), mais pas avant que sa dernière invention qu’il n’a pas eu le temps de détruire devienne incontrôlable. Bref, juste frustrante.
Bob et Bobette n°324 : Le chevalier royal
Un prince royal, sosie de Bob, s’enfuit et sa famille a besoin d’un remplacement pour jouer les appâts aux tentatives d’assassinat… Bon, le twist sur l’antagoniste était facile à deviner, si on réfléchit 2 secondes au mobile. Et je trouve que l’auteur joue trop sur la jalousie de Bobette (à qui parfois, Bob mériterait de faire des excuses, puisque depuis quelques tomes, il prend du caractère) – et puis, les rôles ne pourraient-ils pas être inversés ?
Bob et Bobette n°325 : Le fantôme tourmenté
La raison pour laquelle ils se lancent dans l’aventure (Sidonie pour changer et les enfants) est ridicule : une histoire d’amour qui finit mal… pour un homme qui en meure (mais qui honnêtement l’a bien mérité). L’antagoniste est horrible : une sorte de démon de la guerre. Et la fin est moralisante et fatigante, sur les hommes et la guerre.
Bob et Bobette n°327 : Malédiction à Marchimont
Très surprise de cette histoire, qui a éclairée une histoire de ma région. Première page, une pancarte « Resteigne », c’est-à-dire le village peu loin du mien… Mini-choc ^^ Et apparemment, Marchimont était un ancien village dans la forêt, qui a disparu et dont il ne reste que quelques pierres des vestiges - j'ai appris des choses sur ma région. Ce tome imagine la légende derrière. C’était assez sympa, l’idée de l’intérieur du cerveau de Lambique avec un ancien design m’a fait calé, j’ai adoré ces petits passages.
Bob et Bobette n°328 : Rouge Red Star
Une des meilleures lues depuis un bout de temps, un peu comme dans Bob le Gavroche - le dessin est d'un autre style, et nos héros ne sont pas les authentiques Bob et Bobette, ce sont plutôt des ancêtres de ceux-ci - il ne faut pas trop se poser de questions, sinon pourquoi il y a deux Sidonie ? - et ils quittent la Belgique pour le Canada, et dans une ambiance un peu Titanic, mais sans naufrage, en huis-clos, les relations se tissent et une affaire de vol d'un diamant rouge amène l'inspecteur Lambique sur l'affaire. Il y a aussi l'origine de Fanfreluche qui est explorée, franchement, une chouette histoire adorable.
Bob et Bobette n°330 : Fanas de Freaks
Une histoire un peu bizarre, où tout démarre à la suite de l'arrivée de Cindy dans la vie de Lambique et Jérôme, elle les séduit l'un après l'autre pour arriver à ses fins, et le cirque où atterrit Jérôme avec les "freaks" est
un repère d'extraterrestre...
Oui, oui, bref, pas terrible celle-ci.
Bob et Bobette n°331 : Nathan et Nathalie
BD avec une crise existentielle où l'aventure réservée à Bob et Bobette est détournée pour arriver à quelqu'un d'autre : Nathan et Nathalie, qui étaient apparemment des esquisses dans les papiers de Vandersteen, il y a très longtemps. Bref, BD un peu méta. Chouette, sans plus.
Bob et Bobette n°332 : Barabas bébé
BD un peu bizarre qui mélange trop de trucs à la fois pour être viable : Antiquité, Bonflair et Durbec, Rome en feu, de la nouvelle tech qui échange les cerveaux (et apparemment la personnalité), Titus le lion, etc.
Bob et Bobette n°333 : Jérôme Bosch a les boules
Dans ce tome, on apprend d'où vient l'inspiration de Jérôme Bosch pour ses toiles célèbres et horribles, quand nos protagonistes vont le rejoindre dans les Pays-Bas du XVe siècle.
Bob et Bobette n°334 : Expédition Robiqson / Taxi Tata
Deux histoires en une, ici. La première est classique : Lambique crise contre la société moderne et nous avons droit à une escapade moderne à la Robinson Crusoé avec Jérôme, mais qui fait moins long feu que prévu... La deuxième était mieux encore, car on a une aventure en solo de Lambique dans le Chicago des années 30.
Bob et Bobette n°335 : Le monstre en cuir
Bien que le sujet ne m'intéresse guère, mais c’est assez bien foutu : un ancien joueur de foot après une erreur professionnelle sur le terrain devient très mauvais, et développe une hantise du ballon, pourchassé par des paparazzis, se retrouve dans un centre de psychothérapie pour se remettre de sa dépression et sa phobie. Normalement, c'est Anne-Marie qui s'en occupe, mais pas cette fois, on ne la voit dans le tome, car c'est Sidonie qui prend en charge la direction. L'intrigue aurait pu être encore mieux montée, je trouve. Le bon point est l'utilisation d'une nouvelle tech : l'holodeck du prof Barabas - qui crée une illusion de différentes époques et lieux où le ballon est différemment utilisé.
Bob et Bobette n°336 : Le pays sens dessus dessous
Bobette se change les idées loin de Bob, qui l'a abandonnée pour jouer à des jeux vidéo avec une autre camarade... En se promenant, elle retrouve l'ancienne forêt ensorcelée (clin d'œil à un tome précédent), mais qui ne ressemble plus à ce qu'elle était : sens dessus dessous. Chouette BD, où tous les contes ont une approche contraire aux classiques ^^
Bob et Bobette n°337 : Game of drones
La BD sent un peu trop l'huile de moteur pour moi, je me souviens avoir aimé
les Bagnolettes, mais dans ce tome-ci, plus question de Vitaminette (mariée et avec enfants), non d'un Vitamino et tous les autres qui l'accompagnent, mini-gyronef, mini-terranef, etc. ne sont que des drones pilotés par nos amis... S'ils ont un accident en drone, ça se répercute sur eux. Ainsi, le choc a rendu Lambique son bon sens - dommage, à la fin que ça ne reste pas comme ça. Il ressemble plus au Lambique des premiers tomes.
Bob et Bobette n°338 : Haro sur les héros
Dans cette BD, où le récit commence in media res, nos amis sont kidnappés et dans des situations anormales : ils racontent chacun à leur tour ce qui leur est arrivé personnellement et comment ils ont réussi ou raté leur mission. Bref, mais tout est vraiment bizarre comme dans un cauchemar et la conclusion est vraiment ridicule.
Bob et Bobette n°339 : Le dévoreur de planètes
Celle-ci est plus science-fiction que d'ordinaire : découverte et décongélation d'aliens pris dans la glace depuis des millénaires, l'un des martiens veut transformer la planète terre en zone habitable pour les siens, et peu importe qu'elle soit déjà habitée. Elle est bien faite et assez drôle, vraiment.
Bob et Bobette n°346 : Chronos et chaos
La BD est beaucoup plus moderne : le design des personnages, on s'y habitue vite et pour ce qui est du scénario, celle-ci est vraiment sens dessus dessous, mais je ne le dis pas de manière négative : ce n'est pas inintéressant et c'est fun (l'humour fonctionne bien aussi).
Bob et Bobette n°357 : Le divin devin
Lambique nous fait une crise, mais pour une fois originale et crédible : n'étant jamais le personnage principal, il se sent inutile et de seconde zone (ce qui fait, qu'on compatit plus facilement, et il n'est pas du tout détestable). Il acquière des pouvoirs de voyance incroyables et croit enfin que son moment est venu. C'est sans compter sur une voyante rivale sans scrupule et Zibeline, sa corbeille empaillée, qui le jalouse. La morale finale est bien et l'humour est au poil.
Bob et Bobette HS : La fleur d’or
Bon, ce sont des BD publicitaires, donc, il faut pas en attendre grand-chose, mais alors La fleur d'or était vraiment au ras-des-pâquerettes, niveau qualité. C'est vraiment sens dessus dessous. Lambique veut devenir une plante, après être tombé amoureux d'une fleur, mais une canarde est déjà amoureuse de lui...
Bob et Bobette HS : Le comicomicro
Lambique cherche à devenir humoriste, mais il n'a aucun talent. Mais, à partir du moment où il acquiert un certain micro, il devient hilarant. Et voilà, un peu cringe, mais mignonne a certains moments tout de même.
Bob et Bobette HS : Les pains de pierre
Les pains de pierre est une mignonne petite BD au contraire de la première, où ils sont en vacances en Suisse et c'est bourré de références folkloriques de la région. C'est cousu de fil blanc, mais divertissant.
Bob et Bobette HS : Le chouchou de Carmencita
Le chouchou de Carmencita joue un rien sur la nostalgie des anciennes BD, puisqu'on retrouve la cousine, chanteuse d'opéra, de Tante Sidonie, et sa famille : le bébé malicieux et le mari inventeur. Pareillement divertissant.
Bob et Bobette HS : Les gaz galapagos
BD avec quelques détails et clins d’œil intéressants. Le début est chaotique et il y a des twists improbables mais funs, difficiles à anticiper, tellement c’est du grand n’importe quoi.
Bob et Bobette HS : Tante Biotique
Je ne sais pas pourquoi je n'y pas pensé avec la couverture et avec le titre, mais c'est bien une campagne expliquant le fonctionnement des antibiotiques et les dangers d'une mauvaise consommation de ceux-ci. La BD aurait pu être sympa, malgré tout, avec l'apparition de la Tantine spéciale de Lambique, mais la traduction est vraiment merdique, tous les gags passent mal, sont incompréhensibles.
Bob et Bobette HS : Les marrantes marmottes
Petite BD fun avec un clin d'œil aux
chèvraliers, que j'aimais beaucoup. On retrouve aussi Tobby avec la petite chienne, où on les avait laissés.
Bob et Bobette HS : L’ermite hérmétique
Chouette petite histoire avec un fond de vérité historique sur l'Oosterweel (village anversois disparu). Elle m'a fait beaucoup penser au
Pays inondé, mais le fond est moins politisé. Lambique a aussi, enfin, une chance de briller dans ce tome.
Bob et Bobette HS : Peekah perturbant
Plusieurs twists dans cette BD - on voit venir le premier assez vite, l'énigme n°2 n'est pas difficile à comprendre non plus. Mais peut-être que plus jeune, je me serais laissé prendre. Il y a aussi un petit personnage très mignon : le stylo à tout-faire de Lambique grâce auquel les gags pleuvent.
Bob et Bobette HS : Les bouleaux frémissants
Plutôt dans l'ancienne veine de la série (au niveau du dessin, mais du scénario aussi). En vacances, l'un d'entre eux, Jérôme, ici, croise une mystérieuse femme (en tombe amoureux), mais elle disparaît. Les autres se moquent, puis lui viennent en aide pour résoudre le problème de cette femme.
Bob et Bobette HS : Les fripons énergiques
Vraiment mignonne, cette BD, avec la découverte d'une nouvelle espèce animale. Mais en vrai cette bébête adorable prend l'énergie des autres pour vivre. Elle rentre chez elle, avec celle de Jérôme. Une guéguerre enfantine a lieu entre deux rois de ces animaux, et ils se battent très sérieusement avec des jouets. Bref, adorable, on oublierait que c'est une société d'électricité qui l'utilise pour sa campagne publicitaire...
Bob et Bobette HS : Le chamois blanc
Chouette BD, où nos protagonistes sont en vacances en Autriche, et ils se mettent en guerre contre les braconniers du coin et une légende locale. J'aime bien le nouveau style de Lambique.
Bob et Bobette HS : Du rififi à Cnossos
Une sorte de remake mythologique du labyrinthe, du minotaure et de Thésée plutôt réussi, donc le twist était difficilement prévisible (car assez invraisemblable) : mais cela la rend plus fun !
Bob et Bobette HS : Les rouages magiques
On oublie le côté publicitaire, car c'est vraiment une belle petite BD qui promeut les valeurs habituelles de la série (l'amitié, la solidarité), ce qui fait qu'elle n'est pas en décalage. Nous avons Bob et Bobette d'un côté qui font connaissance avec d'autres jeunes, ils visitent un vieux château abandonné et veulent le transformer en maison de jeunesse. Jérôme et Lambique s'allient pour protéger le château de la destruction, pendant que les jeunes l'explorent.
Bob et Bobette HS : Les macrâlles macabres
Je suis partagée sur cette BD, car tout ce qui met en valeur la Wallonie que je vois si peu représentée d'ordinaire, me fait super plaisir. En wallon, macrâlle veut dire sorcière, et ici, la BD démarre avec un timbre qui existe vraiment d'une représentation d'une macrâlle, Gustine Maca. Elle prend vie et sa légende avec : on a droit à une belle vue de la ville de Vielsam, à l'intérieur et à l'extérieur d'une maison typiquement ardennaise ; les myrtilles qui sont utilisées dans du tcha-tcha, mélange qui provoque l'ensorcellement d'une personne qui devient à son tour macrâlle... Bref, beaucoup de points positifs, seuls bémols, la représentation du Diable fort ridicule (dommage, je sais que la série est capable de bien mieux) et aussi l'exagération sur les sorcières... Enfin, j'ai appris plein de trucs sur ma région ^^
Bob et Bobette HS : La famille en bonne santé
N'en vaut pas la lecture, c'est vraiment une campagne pour la santé grâce aux fruits, surtout les pommes : leurs apports, leurs préparations, etc.
Bob et Bobette HS : L’épée égarée
Je pense l'avoir déjà lue, une fois, mais m'en souvenais guère. Elle se passe au Mont-Saint-Michel, ce qui est toujours un plus dans toutes les BD et les livres qui l'utilise comme décor. L'atmosphère du lieu, les mystères dont il semble receler, l'exploration de tous les recoins qui semblent encore inexplorés, le danger aussi qui paraît guetter (les sables mouvants, les mauvaises chutes...), tout cela crée une ambiance délicieuse qui fait déjà apprécier de moitié ce qu'on s'apprête à lire. Et là, justement, Bob et Bobette ainsi que Lambique sont à la recherche d'une épée, chacun pour un personnage encapuchonné différent.
Bob et Bobette HS : Le site sinistre
Le tome est très créatif avec son matériel de base : c'est-à-dire une campagne sur les dangers d'internet. C'est assez fun : nos héros vont dans le net pour retrouver Bobette, qui ressemble à des neurones connectés, mais aussi à une toile d'araignée, et alors on voit que l'auteur s'est fait plaisir en faisant référence à la terminologie d'internet : les virus, les spams et compagnies sont aussi des dangers devenus concrets.
- Finir une saga en lien avec un badge que vous n’avez pas au dernier niveau - en anglais ! :
George Smiley de John Le Carré (mode exterminateur) :
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L’héritage des espions
Ce dernier tome mettant en scène George Smiley, est bien plus axé sur Peter Guillam, aux prises avec la nouvelle façon de pensée de l'époque, les jugements portés sur leurs anciennes mission et un procès par les enfants d'agents décédés. Les flashbacks sont bien construits, et commence avec un familier, si on a lu les précédents tomes, et petit à petit, nous explorons d'autres flashbacks de Peter, qui est obligé de retracé les affaires une à une pour le procès à venir. Un de mes tomes préférés qui clôture vraiment bien cette série. La rencontre avec George Smiley, était aussi anticipée par nous que par Peter, la liste de questions s'allongeant au fur et à mesure des pages.
- Finir une saga (commencée) piochée au hasard dans votre PAL :
La dynastie Donald Duck de Carl Barks (mode exterminateur) :
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La dynastie Donald Duck t°16 : Le roi du bétail et autres histoires
J'ai adoré ce tome - j'y ai retrouvé beaucoup d'anciennes histoires comme celle où Donald devient esthéticien et que les nièces de Daisy font pire que bien pour l'aider ; les histoires qui suivent où elle a changé de look, je m'en souvenais dans une moindre mesure. Bref, très nostalgique sur ce tome, notamment grâce à l'histoire des aliens minuscules qui veulent s'approvisionner sur terre - ce qui m'a beaucoup rappelé le dessin animé de la [/i]Bande à Picsou[/i].
La dynastie Donald Duck t°17 : 24 heures pour survivre ! et autres histoires
Comme d'habitude, ce tome se présentait bien - avec plus d'histoires sur les Castors Juniors, ce ne sont pas celles que je préfère... Alors du coup, j'ai vraiment été servie... il n'y avait que ça. Le souci, c'est que le méchant de l'histoire était presque toujours Picsou, leur propre oncle... et ça, après tout ce que je viens de lire, où malgré son caractère, on voit qu'il est juste et qu'il a bon cœur, ce n'est plus le cas. C'est assez frustrant, et je ne suis pas la seule lectrice à le penser, puisqu'à l'époque même, des fans avaient écrit à l'homme aux canards, l'auteur, pour lui dire leur incompréhension devant le personnage qu'il avait créé, que lui-même rendait cruel. Il s'en est rendu compte, parce qu'il a changé de méchant par après et cela valait mieux.
La dynastie Donald Duck t°18 : Les cookies du dragon rugissant et autres histoires
Quelques histoires encore avec les castors juniors, mais cette fois-ci, beaucoup plus décousues au niveau du scénario, mais plus sympa car ce n'est plus Picsou qui endosse le rôle du méchant... Comme Carl Barks a pris sa retraite, mais qu'on lui demande encore des idées, il est dans ce tome-ci, le scénariste ou le fournisseur d'idées et même si celles-ci restent égales à elles-mêmes, le style de dessin varie beaucoup selon le dessinateur - certains beaucoup plus fluide (parmi elles, très contente de retrouver la petite histoire de
Qui a volé mon sou fétiche ? - mais d'autres dont le style donnent des migraines, surtout par le traitement des couleurs.
La dynastie Donald Duck t°19 : L’anneau de la momie et autres histoires
Je ne comprends pas bien pourquoi on revient en arrière maintenant, car dans ce tome 19, ce sont les années 1942 à 44 qui sont couvertes (alors que les 2 tomes précédents dataient de sa retraite en 1968 et après, car il donnait des idées ou le scénario, si pas le dessin) - je ne sais pas ce qui a motivé ce choix éditorial - peut-être l'envie de commencer le tome 1, dans les années d'or de Barks qui avait déjà bien la main sur ses canards ? - ici, les histoires longues ont l'air d'être sur la thématique de storyboard pour des films Disney, non réalisés, mais alors, la première histoire du tome, est celle où pour la première fois, l'auteur écrit et dessine Donald et ses neveux. Le style est moins sûr et un brin différent de ce dont on a l'habitude. Il y a aussi toute une histoire avec Dingo, centrée uniquement sur lui, et sa concurrence avec un autre chien - hilarante, qu'on imagine facilement en dessin animé. Chouette tome varié malgré tout, mais Picsou n'étant pas encore apparu, il me manque x)
La dynastie Donald Duck t°20 : L’or de glace et autres histoires
Si j’ai bien compris le choix éditorial de ce tome et du précédent, c’est ici de nous donner les débuts de Barks avec Donald, mais dans d’autres maisons d’éditions. Le tome précédent, plus comme scénariste pour les films d’animation, et ici, pour une autre maison d’édition de 1944 à 1946. C’est donc le Donald et les neveux des débuts qu’on retrouve. C’est très étrange, plus « violent », plus libre aussi peut-être. Donald est plus terrible, plus injuste, plus mauvais-perdant, et plus prompt à la colère… et ses neveux sont beaucoup moins sages^^. J’ai bien aimé voir la 1e apparition de Grand-Mère Duck et aussi, Barks qui s’essaie à Mickey (car oui, on le retrouve le temps d’une petite histoire) – mais, il n’en a fait que le dessin, pas le scénario – c’était bien sympathique tout de même.
La dynastie Donald Duck t°21 : Donald pyromaniaque ! et autres histoires
Bon recueil, beaucoup d’histoires autour de Donald et de ses neveux « microbes » comme il les appelle, pas encore de Picsou en vue et peu d’autres personnages récurrents. Mes préférées sont
Canin malin ou taré racé ? qui finit bien pour tout le monde,
Second souffle et
Rentrée buissonnière qui malgré des énièmes compétitions entre Donald et ses neveux finissent à égalité en quelque sorte, et
Pique-nique et patatras ! où l’on retrouve Daisy.
La dynastie Donald Duck t°22 : Noël sur le Mont Ours et autres histoires
J’adore ce tome-ci : première apparition de l’Oncle Picsou, qui est l’incarnation de l’acariâtre Scrooge en BD, pour le moment, du moins, son cœur en or se verra dans beaucoup plus longtemps. Première apparition de Gontran aussi, sans sa chance, mais qui a toujours beaucoup d’arrogance.
Trois bons petits canards est super mignonne avec les neveux qui essaient de racheter toutes leurs bêtises de l’année pour être sûrs d’avoir des cadeaux à Noël. Finalement, Picsou revient avec un mystère et un château à explorer dans
Le secret du vieux château – beaucoup d’action, du suspense et un brin de frayeur avec nos héros dans cette belle histoire.
La dynastie Donald Duck t°23 : Perdus dans les Andes et autres histoires
Comme d’habitude, j’ai envie de dire : j’ai aimé ce tome de Barks. D’abord, pour les retrouvailles avec
Radio quiz que j’ai dû lire quand j’étais petite, mais dont je me souvenais à peine (excepté que ça me stressait de voir ce que Donald étudiait, et que je ne connaissais pas et que je me disais que je devrai un jour étudier à l’école (mais non : quelle enfant stressée j’étais !). Ensuite, pour le retour de Picsou, avec
Bombie le zombie, un peu spécial celle-là. Finalement, pour les autres histoires d’une dizaine de pages (que chez Barks, je préfère souvent aux histoires longues, allez savoir pourquoi !), comme par exemple :
Police buissonière
La dynastie Donald Duck t°24 : La lettre du Père Noël et autres histoires
Ce tome ressemblait bien moins à tous les autres, mais difficile de ne pas en voir l’intérêt : il contient un inventaire de tout ce qu’à fait Barks, les histoires, les scénarios, les dessins, les peintures, de la correspondance, etc. Donc, l’édition prenait une grande plage sur les planches BD de ce tome. Le peu qu’il en reste dans ce tome est très sympa, notamment les histoires avec Gontran qui apparaît plusieurs fois, avec sa chance insolente acquise, mais pas infaillible, et c’est justement pour cela, qu’elles me plaisent.
- Finir une saga commencée en 2021 :
Anne de Green Gables de Lucy Maud Montgomery (mode updateur) :
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Anne de Redmond
J'aime toujours autant retrouver Anne, et sa façon de penser, qui (on dirait) tombe souvent au bon moment, là où j'ai le plus besoin d'entendre que ça ira et ce n'est pas le plus important. Ici, l'université de Redmond, me rendrait nostalgique de la mienne, mais bien entendu, c'est bien trop différent, pour que ce soit le cas. Ce n'est pas le livre à lire si l'on veut une ambiance de light academia - car c'est juste un nouveau décor planté pour Anne et ses relations amicales et amoureuses. On en sait très peu sur ce qu'elle étudie. C'est vraiment axé sur son quotidien et les petits plaisirs. Et bizarrement, il y a un événement tragique où Anne en profite pour nous rappeler qu'il ne faut pas rester trop terre à terre, et penser à après. C'est peut-être un des seuls passages qui m'a déplu (ça et un moment où on se dit, "ah oui, la cruauté animale à l'époque, c'est ok..." - puisqu'on en parle de manière si légère...) Attention, le moment tragique m'a fait énormément pleurer, et j'ai aimé malgré tout, ce qui m'a ennuyé, c'est la leçon qu'en tire Anne. Personnellement, je vis pour les petits moments, elle aussi, le personnage est construit ainsi : tout en émotion, autour d'un endroit, ses ressentis sur une aura d'une personne, avec un petit rien. C'est ce que j'adore chez elle. Et là, elle a l'air de dire qu'il faut se réveiller pour dire que finalement, ce qui compte ce n'est pas les petits bonheurs, mais les gros. Et, nope, le message ne passe pas avec moi. Mais pas de stress, peu de temps après, elle redevient l'Anne que nous connaissons.
Anne de Windy Willows
Un de mes tomes préférés d'Anne, on la retrouve apaisée, par rapport à sa relation amoureuse et c'est mis du coup un peu entre parenthèses,
pendant que Gilbert finit ses études, ils se marieront après.
Donc, elle passe trois ans comme enseignante à Summerside, et nous avons droit à un tome très épistolaire, Anne écrit à Gilbert et parle de son quotidien. J'adore les relations qu'elle y construit, on la suit vraiment dans ses joies, ses peines et celles des habitants. Pour moi, c'est un des tomes les plus savoureux, on la voit tour à tour comme amie, enseignante, voisine, colocataire, entremetteuse, aide familiale presque etc. Cela ne veut pas dire qu'elle réussit tout ce qu'elle fait, entreprend, et une partie de la saveur, vient de là
Anne et sa maison de rêve
Est-ce que la magie d'Anne fonctionne encore sur moi ? Oui et non, car il m'a semblé qu'elle passait au second plan devant d'autres personnages et ses petits moments poétiques, à elle, se faisaient plus rare. Elle subit aussi une terrible tragédie, elle, qui jusqu'ici pouvait toujours rester optimiste, ce n'est plus le cas, et on sent qu'elle est plus terne "exprès" - ce choix de l'auteure ne me plaît pas : on dirait trop que c'était pour mettre Anne à la hauteur de Leslie, nouveau personnage tragique fascinant, avec qui en comparaison, Anne paraissait plus fade, dans son propre roman. Mais elle en perd un je-ne-sais-quoi qui faisait son charme. En plus de Leslie et de son histoire, le Capitaine Jim et Cornélia sont adorables, drôles et très intéressants. Mais une chose me frappe également, c'est que les personnages aimés dans les précédents tomes ne sont plus qu'un souvenir dirait-on, je ne me souviens pas d'une seule référence dans ce tome de personnages de
Windy Willows, quand Anne travaillait comme enseignante à Summerside - alors que je les adore ! Ceux de Redmond apparaissent à peine, une fois le mariage passé, et ne parlons pas de ceux d'Avonlea - j'en viendrais presque à oublier leurs traits de personnalité.
Anne d’Ingleside
Cette série, comme m'a dit quelqu'un il n'y a pas longtemps, est une véritable friandise. On se sent mieux après, on voit la vie de manière bien plus positive. Ici, Anne est plus âgée que moi - elle a entre 34 et 40 ans, mais surtout ce qui l'éloigne de moi, est une expérience différente : c'est la mère qui prime. Mais il y a encore des passages (beaucoup moins nombreux), où on la voit dans le rôle d'entremetteuse, d'amie et de femme mariée. Ils m'ont beaucoup plu, car peu nombreux par rapport à ses expériences de mère, où elle rassure toujours sur le même schéma, ses enfants : ils croient quelque chose tellement fort, qu'ils agissent ou pas d'une manière excentrique, ils ne vont pas bien, et Anne les console de leurs (dés)illusions. Rien à faire, le schéma fonctionne, à condition qu'on n'ait pas oublié ce que c'est que d'être enfant, avec des émotions fortes, extrêmes, incontrôlables et... si peu rationnelles. Personnellement, j'ai bien aimé, même si cela peut sembler fort répétitif.
La vallée arc-en-ciel
Je l'ai beaucoup aimé grâce à la romance sous-jacente, et presqu'impossible entre Rosemary et le père de nos petits héros. Je croyais que ce serait centré sur les enfants d'Anne, et qu'elle ne serait présente qu'à côté, mais non, ça c'était plus le roman précédent. Celui-ci était sur les enfants du pasteur veuf et distrait toujours perdu dans le monde spirituel. Ses enfants : Jerry, Faith, Carl et Una se débrouillent par eux-mêmes, car la Tante Martha est bien trop vieille pour toute une petite bande. Ils se lient d'amitié avec les Blythe, comme le tome
Anne d'Ingleside, ce sont les joies, les peines et les bêtises d'enfants, mais ceux-ci, qui peinent à s'intégrer. Heureusement, leur bonté rachète bien des fautes et des torts. Le seul bémol est l'absence comme voulue d'Anne, qui aurait fait avancer les choses plus vite, mais le scénario exigeait son absence, car Anne est bien trop douée pour écouter, réconforter, donner de bons conseils et jouer les entremetteuses. Vraiment une lecture réconfortante au possible.
Rilla, ma Rilla
Ce dernier roman (dans ma bibliothèque) chronologique d’Anne de Green Gables ne me plait pas autant que le reste. Ici, point de légèreté ou prou. Après tout, cela recouvre les années 1914 à 1918, donc l’auteure n’a pas pu faire l’impasse sur la Première Guerre Mondiale, annoncée par le Joueur de flûte dès le tome précédent. Ce tome-ci est centré sur Rilla, jeune fille frivole et vaniteuse qui change de tout au tout, pour devenir une vraie héroïne de guerre. C’est-à-dire à qui la jeunesse est enlevée prématurément, et que tous applaudissent, pour les sacrifices. Cela va très loin
jusqu’à donner la dernière lettre de son frère qui est mort à une étrangère, une amie qui l’aimait – mais qui lui ne l’aimait pas en retour ou du moins ne l’a jamais su – et elle ajoute même que copier cette lettre enlèverait tout à son geste… The F*** ?
Elle ne différait que peu de sa propre mère pourtant, à qui ces défauts-là n’ont jamais été reprochés – c’est d’une injustice flagrante. Pas la même époque, que voulez-vous ? Ceci passe encore, mais il y a des clichés qui rendent le livre moins profond : celui qui revient ou qui ne revient pas (on peut le deviner directement), le chien fidèle au poste en attendant le retour de son maître, le poème du poète qui devient connu dans le monde entier
avant de mourir
(mais nous, on ne peut pas le lire, ce poème si touchant…) D’autres personnages deviennent imbuvables dans ce tome : Susan (dont ça dépend un peu le jour, mais plus souvent qu’avant oublie sa place), le Docteur Blythe, et je suis triste de le dire : même Anne de temps en temps… qui de toute manière est si peu présente. Alors qu’on entend que Susan, mais rien à faire, ce personnage n’est pas dans mes favoris et il prend de l’ampleur depuis trois tomes. Le pompon est le traitement des chats dans l’histoire, oui, aussi ridicule que cela paraisse, la violence animale aussi décomplexée me répugne
le chat de la famille est appelé Dr Jekyll et Mr Hyde pour ses sautes d’humeur, et devenant Mr Hyde de plus en plus souvent, il finit par se sauver et disparaître – et l’auteure s’en sert comme une métaphore de la guerre, du côté allemand : RI-DI-CU-LE ! Pauvre chat, c’est sans doute les mauvais traitements de Susan qui l’ont rendu comme ça, cette sale mégère.
et encore ce n’est rien à côté de
ce qu’à fait un des fils du pasteur. Croyant comme un imbécile qu’il allait faire revenir son ami de la guerre, il sacrifie à Dieu son chaton, qu’il adorait par ailleurs. J’étais vraiment dégoûtée – parce que, ah non, le chaton on s’en fout – mais imaginez un peu ce sacrifice, tellement pur et innocent qui a fait pleurer tout le monde de tristesse pour le tueur. BEURK
- Finir une saga écrite par une femme :
La courtisane d'Edo de Kanoko Sakurakouji (mode exterminateur) :
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La courtisane d'Edo t°4
Dans ce tome, il y a beaucoup de « Tu me fuis, je te suis ; tu me suis, je te fuis » fort fatiguant. Leurs émotions débordent de tous les chapitres, c’est difficile de se concentrer sur l’intrigue. Mais, le rebondissement final, était tristement prévisible.
Mais quelle idée de leur souhaiter tout le bonheur du monde ?! Tu les jinx, là…
La courtisane d'Edo t°5
Étant donné le tome précédent, on pourrait croire qu’Akane a le droit de faire son deuil, mais non, revoilà, le trouble fête qui lui dit tellement de choses déplacées que la claque était bien méritée. Mais ce qu’il lui a dit lui à si bien remis les idées en place, qu’elle refuse de le revoir (enfin !) – il s’acharne, savez-vous : parce qu’évidemment, elle le quitte avec une déclaration d’amour, alors bon… Ce qui m’agace, c’est oh comme ça tombe bien, alors après tout ce qu’elle fait de son côté (pour une fois que l’héroïne se remue les fesses), on l’oblige à se remettre avec, sous peine de ne pas pouvoir avoir de nouveaux alliés. Ouais.
La courtisane d'Edo t°6
L’intrigue plot avance bien, bizarrement, dans ce tome. Maintenant ce n’est pas difficile de comprendre qu’il va y avoir un nouvel obstacle, car ça va trop vite, trop facilement, trop bien. Mes passages préférés étaient la révélation de la première rencontre de nos protagonistes, même si pour être honnête : c’est très cliché le « en-vrai-je-te-connais-depuis-plus-longtemps-mais-toi-tu-ne-savais-pas-qui-j’-étais », mais je suis vraiment fan de ça. Mais surtout la relation entre Riitchi et Yukari (héhé) - son implication à elle que j’attendais tant, arrive enfin. On a droit à son passé, à son dilemme, etc. et ça fend le cœur.
La courtisane d'Edo t°7
Tadam : revirement prévisible annoncé du tome 6. Akane est « rassurée », plutôt que d’être déçue ou angoissée. Pourtant qui réagirait ainsi, alors qu’ils retournent à la case départ ? Eh bien, elle est rassurée, car cela veut dire qu’elle ne quitte pas encore l’autre… Ben voyons… Merci pour ce personnage superficiel ridicule. En parlant de perso, nous en voyons un arriver : le docteur tellement louche, c’est tellement gros qu’on sait dire qu’il sera un allié. Et puis, bien sûr, trop beau pour être un antagoniste de passage… NB : la palme de la plus dégueulasse des phrases à dire pour réconforter quelqu’un en détresse revient à Sôsuke, que je cite : « Désolé… Pardonne-moi… Et sèche ces larmes… Te voir pleurer comme ça… ça va finir… par m’exciter. ». Oui, à la hauteur de la répugnance qu’il m’inspire.
La courtisane d'Edo t°8
Ce tome-ci a l’air d’être un filler. Et le filler ici :
kidnapping
mais vite résolu, pas de stress ! C’est juste pour laisser Akane briller à son tour. Franchement, assez maladroit et tellement peu crédible, il y a des anachronismes épuisants. La deuxième partie, met en scène le retour de l’ancien prétendant. Pfff. Point positif que je n’ai pas mentionné avant : j’adore les petits bonus de l’auteur, à chaque fin de chapitre, où c’est justement un regard humoristique jeté sur une des scènes de celui-ci.
La courtisane d'Edo t°9
Les personnages secondaires tiennent à eux seuls, toute la série sur leurs épaules, car c’est vraiment eux les plus intéressants ! La relation de Yukari s’approfondit, en quelque sorte… Et on découvre enfin qui est la grande sœur de Sôsuke… Pas trop tôt, mais je m’en doutais un peu. Donc pas très surprise, excepté que c’est un peu fort… ses raisons pour rester cachée… On a envie de la secouer. Et lui aussi.
La courtisane d'Edo t°10
Bon ce tome est rushé à mort…
Le grand méchant est forcé de se tuer, pour déshonneur… Tout ce grand suspens, pour être fini en deux coups de cuillères à pot ?
Et tout le reste est assez nul : Yukari – plus de nouvelles ? Sa relation
avec Riitchi
est au point mort. La sœur, va partir, et quoi ? Son frère n’est pas encore au courant, de qui elle est, et pour lui, elle n’épouse pas l’homme qu’elle aime, mais un type qui vient de loin pour partir loin de son frère qui est un ami de cet amour… mais c’est se rendre délibérément malheureuse, ça ! Et pourquoi ? Par fierté ? Beurk. Akane, qui n'est pas plus fute-fute, organise son mariage avec
le Docteur (genre, pourquoi pas son ancien amour, alors ?) –
son plan, c’est d’ainsi se marier et de réhabiliter le nom de sa famille, ils se laisseraient champ libre à condition qu’elle puisse coucher une fois et faire un enfant avec celui qu’elle aime vraiment. Genre, la fille, elle croit quoi ? Qu’on tombe enceinte directe ? Bien sûr, ça peut arriver, mais rien ne dit que ça va bien arriver en une seule fois. Et alors, le pompon : le stratagème pour qu’ils se rencontrent ? Un message comme quoi il doit aller chercher un chat abandonné dans une auberge. Il arrive, il la voit, un ange passe et elle nous fait « Miaou » ? C'est même pas drôle, c'est frustrant ! Je suis tellement embarrassée pour elle ! Mais mon dieu, heureusement le ridicule ne tue pas, quoi. Quoique, dommage, on aurait pu éviter la scène de sexe « meh » après.
La courtisane d'Edo t°11
On commence avec des propos bien cringe, où elle parle de sa virginité, de cette cicatrice pour garder un souvenir de lui (brrr, encore un peu, elle va refuser de se laver pour garder son odeur…). On voit bien le genre : une nuit de sexe pour toute une vie de regrets… J’ai horreur de cette trope : autant ne pas céder à la tentation alors… Mais paf, un twist (j’aurais dû m’en douter) :
ce n’était pas le boss final qui s’est tué…
Donc, nouvel espoir, il pourrait épouser Akane, si son nom n’est pas réhabilité ! Et ça me saoule ! L’amour interdit, ça va bien deux secondes, pas besoin de longueur dessus, on a compris merci. De plus, que lui pense ça, normal ; elle, par contre, y pense beaucoup trop… Elle ne devrait penser plus à ses parents morts, sa famille, son nom et son honneur – après s’inquiéter du reste. Et puis, nouveau retournement de situation délirant et totalement prévisible (m’en doutais depuis qu’une remarque nous a fait penser à un traître et qu’on ne le cherche pas plus que ça, après avoir soupçonné quelqu’un à tort) : le méchant était
son amour de jeunesse. Avec qui elle est prête à presque coucher pour voir une tâche de naissance en forme de lune.
Nouvelle déception, donc, apparemment, maintenant, on revient à la facilité ? la trope nulle :
faire en sorte que le rival soit si méprisable que le lecteur a zéro pitié ?
Enfin, au moins, il est resté digne et pareil à lui-même jusqu’à la fin.
La courtisane d'Edo t°12
On passe (et on perd) notre temps sur la richesse envolée des Omiya - qui du coup, ne peut plus racheter sa petite chérie (plus les moyens) - mais c'est bon quoi, il aurait pu la faire sortir de là, mille fois plus tôt - quel intérêt à part le décor historique de la laisser apprentie courtisane ? Et elle ? Comment prend-elle la chose pour laquelle, après tout, elle a tant œuvrée ? Elle nous fait des crises de "Je suis une déesse du malheur" (*facepalm*) - Quelle narcissique déprimée pour dire des trucs comme ça ! Je ne sais pas ce qu'il lui trouve à Akane, elle est chiante. Il aurait dû réagir : oui, c'est vrai et la laisser devenir courtisane, après tout, c'est ce qu'elle voulait. D'ailleurs, si ça ne vient pas de la poche de son chéri, elle refuse tout autre aide... Pfff, ben voyons. Finalement
elle s'en sort par ses propres moyens, bien narcissiques de vendre son histoire
pas mal trouvé, mais vraiment, cela fait l'effet d'un pétard mouillé. Très mièvre tout cela. Les autres personnages et ls autres relations ? Ne vous attendez pas à un développement quelconque, une case ou deux pour les représenter dans leur vie actuelle, et basta (et encore). Vraiment, ce manga n'est pas terrible.
- Finir une quadrilogie / tétralogie :
Souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol (mode exterminateur) :
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Le temps des secrets
J’ai beaucoup aimé cette suite, qui fait un peu moins rêvé, mais renvoie vraiment à des sentiments puissants : les premiers jeux sentimentaux et ses émois, les premières classes de secondaires : ses nouvelles règles, les cours, les récrés. Cela me rend nostalgique et je crois que cela touche tout le monde, même si ce n’est pas de la même manière, car beaucoup de choses ont changé et/ou que la culture est différente.
Le temps des amours
Pour ce dernier tome qui clôt la série
Souvenirs d’enfance, je ne peux m’empêcher de regretter que l’auteur n’était plus là pour recomposer l’ensemble de ses textes. Bien sûr, la plupart était dans leur forme définitive, mais on ne saura jamais à quel point le dernier polissage de l’auteur aurait pu les rendre encore meilleurs. Car il faut avouer que cela manque parfois d’un rien de contexte ou de liens – comme l’épisode des Pestiférés qui malgré le très beau récit, m’a juste fait dire : « c’est tout ? Et la suite ? ». Je suis tout de même très reconnaissante d’une suite au troisième tome, ne serait-ce que pour le dernier récit sur les vacances aux Bellons, où le père a droit à une nouvelle gloire à une partie de boules. L’école qu’il nous raconte me semble terrible mais ingénieuse, alors que les vacances dans ses chères collines, un endroit rêvé.