Miaous évolue en Persian : Lire un livre où un félin est présent dans l’histoire, avec L'homme-feu de Joe Hill où un chat sauvage fait parler de lui et plusieurs stratagèmes sont mis en place pour l'attraper.
Mon avis
Entre fatalisme, horreur, found-family et fantastique, ce roman nous propose de suivre Harper, jeune infirmière vouant un culte à Mary Poppins, depuis la survenue d'un virus causant la combustion spontanée de ses victimes et à travers les affres de l'épidémie et l'effondrement de la civilisation telle qu'on la connait.
Bien sur, le lire après l'épidémie de 2020 donne à tout cela une teinte assez glaçante, comme un miroir porté sur sur ces années sombres, même si l'oeuvre a été écrite avant tout ça.
Souffrant de quelques longueurs et de personnages plus étoffé.es que d'autres (pas forcément les plus intéressant.es d'ailleurs, ce qui rend le tout un peu frustrant) l'histoire se suit pourtant avec aise, malgré des avertissements en fin de chapitre qui ruinent quelque peu les possibilités de suspens.
Bien sur, le lire après l'épidémie de 2020 donne à tout cela une teinte assez glaçante, comme un miroir porté sur sur ces années sombres, même si l'oeuvre a été écrite avant tout ça.
Souffrant de quelques longueurs et de personnages plus étoffé.es que d'autres (pas forcément les plus intéressant.es d'ailleurs, ce qui rend le tout un peu frustrant) l'histoire se suit pourtant avec aise, malgré des avertissements en fin de chapitre qui ruinent quelque peu les possibilités de suspens.
Grâce au badge, je capture Grodoudou : Lire un livre où l’univers n’est pas complexe, avec Broadway Limited, Tome 1 : Un dîner avec Cary Grant de Malika Ferdjoukh.
Mon avis
J'ai trouvé dans ce roman un petit feel-good hivernal plein de douceur et de couleurs, détaillant un New York riche, vibrant, tiraillé par ses propres problèmes internes mais où l'amitié attend au coin de la rue.
Avec ces personnages haut.es en personnalité, on ne s'ennuie pas et on poserait même bien ses malles pour s'installer confortablement et regarder tomber la neige dehors.
Avec ces personnages haut.es en personnalité, on ne s'ennuie pas et on poserait même bien ses malles pour s'installer confortablement et regarder tomber la neige dehors.
Kadabra évolue en Alakhazam : Lire un livre où le protagoniste à un mental d’acier, avec Star Wars : Ahsoka de E.K. Johnston.
Mon avis
ce roman nous offre une très belle façon de relier la fin de clone wars et l’apparition d'Ahsoka dans Rebels. On suit son cheminement maintenant qu'elle doit faire face, seule, à une galaxie de plus en plus sombre et de plus en plus petite, où rien ne peut échapper au contrôle de l'Empire.
Poussée par la peur, le deuil, la culpabilité, il est facile pour elle de croire que s'isoler est la solution à ses tourments et aux ennuis qu'elle peut apporter aux autres par sa simple présence. Pourtant, il lui faut admettre qu'elle ne peut pas exister par et pour elle-même et que, dans ces heures sombres, il y a toujours celleux qui choisissent de s'entraider. Que ces petits choix peuvent avoir un effet ricochet et que la bonté se cultive ainsi, par les liens qui nous unissent les un.es aux autres.
Poussée par la peur, le deuil, la culpabilité, il est facile pour elle de croire que s'isoler est la solution à ses tourments et aux ennuis qu'elle peut apporter aux autres par sa simple présence. Pourtant, il lui faut admettre qu'elle ne peut pas exister par et pour elle-même et que, dans ces heures sombres, il y a toujours celleux qui choisissent de s'entraider. Que ces petits choix peuvent avoir un effet ricochet et que la bonté se cultive ainsi, par les liens qui nous unissent les un.es aux autres.
Ptitard évolue en Têtarte : Lire un livre hypnotique, où vous ne voyez pas le temps en le lisant, avec L'Héritière de Jasad, Tome 1 de Sarah Hashem.
Mon avis
J'ai beaucoup aimé ce livre et la relation qui se lie entre nos deux protagonistes malgré le fait que, d'ordinaire, je ne suis pas une adepte du trope ennemies-to-lovers. J'ai trouvé qu'ici on prend le temps d'apprendre à connaître notre duo et qu'aucun.e des deux personnages ne perd ses objectifs ou sa personnalité pour arriver à ce point dans la relation. Au contraire iels sont tous.tes les deux forcé.es d'affronter certains aspects de leurs caractères et de leurs façons de voir le monde au contact l'un.e de l'autre et cela les fait grandir. Grand plus aussi sur l'importance de l'amitié qui est très mise en avant ce qui est rare quand une romance prend aussi tant de temps dans l'histoire.
Autre point positif pour moi, l'histoire est beaucoup plus centrée sur l'aspect fantasy que romance. Le monde est complexe, on en apprend plus au fur et à mesure qu'on voyage, et on veut vraiment continuer à découvrir l'histoire et la politique de ces royaumes.
Pourtant le livre n'est pas parfait, il faut l'admettre. La fin semble un peu précipitée et, si beaucoup d'éléments sont là pour fonctionner comme set up pour des choses qui seront (je l'espère) explorer dans tomes suivants, ils sont amenés de telle façon qu'on reste frustré.e de ne pas avoir plus sur ces thèmes là, c'est un peu maladroit. Pour moi, malheureusement, le dernier quart du livre ne fonctionne pas aussi bien que le reste qui m'a vraiment transportée et c'est dommage.
Autre point positif pour moi, l'histoire est beaucoup plus centrée sur l'aspect fantasy que romance. Le monde est complexe, on en apprend plus au fur et à mesure qu'on voyage, et on veut vraiment continuer à découvrir l'histoire et la politique de ces royaumes.
Pourtant le livre n'est pas parfait, il faut l'admettre. La fin semble un peu précipitée et, si beaucoup d'éléments sont là pour fonctionner comme set up pour des choses qui seront (je l'espère) explorer dans tomes suivants, ils sont amenés de telle façon qu'on reste frustré.e de ne pas avoir plus sur ces thèmes là, c'est un peu maladroit. Pour moi, malheureusement, le dernier quart du livre ne fonctionne pas aussi bien que le reste qui m'a vraiment transportée et c'est dommage.
Férosinge évolue en Colossinge : Lire un livre de plus de 500 pages, avec Jane Eyre de Charlotte Brontë.
Mon avis
Le moins qu'on puisse dire c'est que je ne me suis pas ennuyée ! Jane Eyre, malgré la longueur du récit, nous offre des rebondissements à foison, parfois un peu à la façon d'une télé novella, mais tout est tellement croustillant qu'on en redemande.
J'ai beaucoup aimé notre héroïne, cette jeune fille désespérée pour un peu d'amour et très emportée par ses propres émotions qui apprend, chemin faisant, à devenir une femme capable de pardonner et, surtout, consciente de ses valeurs, de son amour propre et de ce sur quoi elle peut faire des compromis ou non. Elle reste faillible, bien sur, portée à la jalousie où à la condescendance par moment, taquine, aussi. Mais elle écrite de façon si rafraichissante et sincère qu'elle nous séduit.
Je pense que je relirai ce livre avec plaisir.
J'ai beaucoup aimé notre héroïne, cette jeune fille désespérée pour un peu d'amour et très emportée par ses propres émotions qui apprend, chemin faisant, à devenir une femme capable de pardonner et, surtout, consciente de ses valeurs, de son amour propre et de ce sur quoi elle peut faire des compromis ou non. Elle reste faillible, bien sur, portée à la jalousie où à la condescendance par moment, taquine, aussi. Mais elle écrite de façon si rafraichissante et sincère qu'elle nous séduit.
Je pense que je relirai ce livre avec plaisir.
Je capture Otaria : Lire un livre où l’intrigue se déroule en hiver, avec La Passe-miroir, Livre 1 : Les Fiancés de l'hiver de Christelle Dabos.
Mon avis
Ma lecture a bien commencé. Les premières pages m'ont happées, avec la découverte d'Anima, les objets et les maisons qui prennent vie et ont leur caractères propres, la famille d'Ophélie si haute en couleur, son grand-oncle grincheux et prêt à se rebeller pour sa petite nièce favorite...
Mais tout ça est vite laissée derrière.
On débarque au Pôle où tout est froid, faux, et dangereux. On se retrouve dans un drôle de mélange d'esthétique viking et de château de Versailles où il faut être franc et fort et sur de soi, mais aussi manipulateur et séduisant et faire ses coups en douce... Bref beaucoup de contradictions, mais ça aurait pu être intéressant. Sauf que non. Ophélie, notre personnage principal, subit tout sans se rebeller. Elle qu'on nous dit si intelligente et têtue et forte de caractère endure. Et on s'ennuie. Personne ne lui apporte la moindre information et elle ne fait pas usage de son don (pourtant fort intéressant) pour avoir des réponses, préférant fausser compagnie à tout le monde et se perdre dans un pays qu'elle ne connait pas.
Les personnages m'ont d'ailleurs passablement déplu, je n'ai pu m'accrocher que à Renard (bless his soul) et la tante Rosaline. Ophélie est trop passive et condescendante pour moi, Thorn est dédaigneux et manipulateur et leur romance arrive comme un cheveu sur la soupe en plein milieu, sa tante à lui est égoïste, capricieuse et sadique, Archibald est misogyne à l'extrême... Bref je n'ai vraiment pas passé un bon moment, en plus de longueurs qui m'ont assoupie au milieu du récit et d'expressions trop souvent utilisées qui ont alourdi le tout. Si j'entend encore une fois qu'Ophélie ne peut même pas voir le visage de son fiancé parce qu'il est siiii grand, et que lui doit se plier et se déplier pour s'assoir ou se lever, je ne répond plus de rien.
Mais tout ça est vite laissée derrière.
On débarque au Pôle où tout est froid, faux, et dangereux. On se retrouve dans un drôle de mélange d'esthétique viking et de château de Versailles où il faut être franc et fort et sur de soi, mais aussi manipulateur et séduisant et faire ses coups en douce... Bref beaucoup de contradictions, mais ça aurait pu être intéressant. Sauf que non. Ophélie, notre personnage principal, subit tout sans se rebeller. Elle qu'on nous dit si intelligente et têtue et forte de caractère endure. Et on s'ennuie. Personne ne lui apporte la moindre information et elle ne fait pas usage de son don (pourtant fort intéressant) pour avoir des réponses, préférant fausser compagnie à tout le monde et se perdre dans un pays qu'elle ne connait pas.
Les personnages m'ont d'ailleurs passablement déplu, je n'ai pu m'accrocher que à Renard (bless his soul) et la tante Rosaline. Ophélie est trop passive et condescendante pour moi, Thorn est dédaigneux et manipulateur et leur romance arrive comme un cheveu sur la soupe en plein milieu, sa tante à lui est égoïste, capricieuse et sadique, Archibald est misogyne à l'extrême... Bref je n'ai vraiment pas passé un bon moment, en plus de longueurs qui m'ont assoupie au milieu du récit et d'expressions trop souvent utilisées qui ont alourdi le tout. Si j'entend encore une fois qu'Ophélie ne peut même pas voir le visage de son fiancé parce qu'il est siiii grand, et que lui doit se plier et se déplier pour s'assoir ou se lever, je ne répond plus de rien.
Je capture Tentacool : Lire un livre avec le personnage principal qui à beaucoup d’amis, avec Les Maîtres enlumineurs, Tome 3 : Les Terres closes de Robert Jackson Bennett.
Mon avis
Si j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce dernier tome avec une scène d'introduction grandiose mais très technique et dans laquelle on tarde à retrouver nos protagonistes préféré.es, une fois arrivé à Giva, je n'ai plus décroché.
Les descriptions sont efficaces et parlantes. On se représente les paysages et les actions comme dans un film, ce que je trouve toujours très plaisant. Les scènes d'action sont nombreuses, impressionnantes, presque cataclysmiques, mais délicieuses à suivre et parfois très très satisfaisantes. Et puis le thème principal, celui de la façon dont on (se) gouverne et de comment sortir d'une Histoire qui se répète et crée de la souffrance à chaque âge a trouvé une solution porteuse d'espoir. Idéaliste, peut-être, mais qu'on peut facilement s'efforcer à cultiver au quotidien. Empathie, patience, honnêteté. Même en petite quantité, voilà des valeurs qui méritent d'être travaillées et reconnues.
Les descriptions sont efficaces et parlantes. On se représente les paysages et les actions comme dans un film, ce que je trouve toujours très plaisant. Les scènes d'action sont nombreuses, impressionnantes, presque cataclysmiques, mais délicieuses à suivre et parfois très très satisfaisantes. Et puis le thème principal, celui de la façon dont on (se) gouverne et de comment sortir d'une Histoire qui se répète et crée de la souffrance à chaque âge a trouvé une solution porteuse d'espoir. Idéaliste, peut-être, mais qu'on peut facilement s'efforcer à cultiver au quotidien. Empathie, patience, honnêteté. Même en petite quantité, voilà des valeurs qui méritent d'être travaillées et reconnues.
Mélofée évolue en Mélodelfe : Lire un livre avec des elfes/faes, avec Emily Wilde, Tome 1 : L'Encyclopédie féerique d'Emily Wilde de Heather Fawcett.
Mon avis
Un vrai coup de coeur que ce charmant roman de cozy fantasy où l'on suit Emily Wilde, savante émérite, dans une de ses expéditions pour étudier une espèce de fae encore méconnue !
J'ai tout de suite accroché à ce personnage tout de rigueur académique, faites de réticences et de ronchonnades, de maladresses sociales, d'un entêtement sans pareil, mais aussi d'une bonne dose de savoirs et d'une intelligence vive. Et puis j'ai découvert tous les autres et là aussi la magie a opéré. Que ce soit la débrouillarde et autoritaire Aud, le charmant mystificateur Bambleby ou l'adorable mais intrigant et potentiellement dangereux Poe, je les ai tous apprécié.es. Aucun.e n'est parfait.e (si, peut-être Llydia, j'ai un petit faible, je l'avoue) et leurs défauts sont souvent montrés dans leurs actions ou paroles (on ne nous dit pas qui est quoi, on nous le montre) mais avec une telle candeur que ça les rend plus crédibles et attachant.es.
En plus de tout ça, j'ai adoré que tant d'éléments soient ancrés dans le folklore, l'importance des histoires, des thèmes et des motifs récurrents. En plus de ces expéditions dans la nature pour dénicher les faes et de l'inclusion d'un des meilleurs chiens au monde, il n'en fallait pas plus pour que je dévore le livre !
Un petit bémol peut-être pour la fin un peu précipitée. Mais comme l'intrigue n'était déjà pas pour moi le point fort du livre et que j'aurais été bien heureuse avec quelque chose de beaucoup plus low-stakes ça ne m'a personnellement pas dérangée plus que ça.
J'ai tout de suite accroché à ce personnage tout de rigueur académique, faites de réticences et de ronchonnades, de maladresses sociales, d'un entêtement sans pareil, mais aussi d'une bonne dose de savoirs et d'une intelligence vive. Et puis j'ai découvert tous les autres et là aussi la magie a opéré. Que ce soit la débrouillarde et autoritaire Aud, le charmant mystificateur Bambleby ou l'adorable mais intrigant et potentiellement dangereux Poe, je les ai tous apprécié.es. Aucun.e n'est parfait.e (si, peut-être Llydia, j'ai un petit faible, je l'avoue) et leurs défauts sont souvent montrés dans leurs actions ou paroles (on ne nous dit pas qui est quoi, on nous le montre) mais avec une telle candeur que ça les rend plus crédibles et attachant.es.
En plus de tout ça, j'ai adoré que tant d'éléments soient ancrés dans le folklore, l'importance des histoires, des thèmes et des motifs récurrents. En plus de ces expéditions dans la nature pour dénicher les faes et de l'inclusion d'un des meilleurs chiens au monde, il n'en fallait pas plus pour que je dévore le livre !
Un petit bémol peut-être pour la fin un peu précipitée. Mais comme l'intrigue n'était déjà pas pour moi le point fort du livre et que j'aurais été bien heureuse avec quelque chose de beaucoup plus low-stakes ça ne m'a personnellement pas dérangée plus que ça.
Rhinocorne évolue en Rhinoféros : Lire un livre où l’on parle de licorne, avec Le Portrait de mariage de Maggie O'Farrell où on évoque une licorne p. 278 : "Lucrèce tourne la tête pour examiner les tapisseries -- scènes dépeignant une nature mythique ou des licornes dorment lovées au pied d'arbres -- [...]"
Mon avis
La prose est soignée, belle, et les paysages sont décrits de façon très lumineuse. Il y a beaucoup de parallèle entre la nature, les animaux, et l'état d'esprit de notre protagoniste, ce que j'appréciais beaucoup, même si le thème de la captivité puis de la mort était pour moi trop répété. La première fois, il était efficace et tragique, la deuxième fois déjà trop réchauffé.
Et c'est peut-être là le problème majoritaire que j'ai eu avec ce livre : trop de répétitions, trop de longueurs, pas assez de suspens ou de tension, pas de moments de joie pure qui nous ferait ressentir cette nostalgie pour un passé qui était déjà étouffant et difficilement supportable...
Bref malgré le propos important et un résumé prometteur, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire et j'en suis bien triste.
Et c'est peut-être là le problème majoritaire que j'ai eu avec ce livre : trop de répétitions, trop de longueurs, pas assez de suspens ou de tension, pas de moments de joie pure qui nous ferait ressentir cette nostalgie pour un passé qui était déjà étouffant et difficilement supportable...
Bref malgré le propos important et un résumé prometteur, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire et j'en suis bien triste.
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